Lao Tseu l’a dit : il faut trouver la libre voie

Après avoir été longtemps réticent (crainte du burnout oblige), j’ai enfin activé mon compte Twitter/Identica personnel, il y a un mois de cela.

Je dois reconnaître que c’est un univers intéressant, même si l’on se prend un peu trop vite au jeu (au jeu de go, au jeu de l’ego) et que c’est nécessairement du temps pris sur autre chose, autre chose de plus collectif par exemple.

Toujours est-il que j’ai fait un test de tradaction éclair hier soir en plein milieu de la nuit et que j’ai été passablement étonné que tout soit bouclé quelques 20 minutes plus tard !

Comme quoi on peut facilement retrouver du collectif en faisant un petit détour individuel… (et merci à mes oiseaux de nuit !)

Vous me direz que l’article à traduire n’était pas bien long et vous aurez raison. Quant à savoir s’il était intéressant, je vous laisse seul(e) juge 🙂

Il s’agit en l’occurrence d’une sorte de profession de foi du site OpenSource.com[1].

Christina Hardison - CC by-sa

La voie de l’open source

The open source way

(Traduction Framalang : Valentin, Frédéric, Kamui57 et Fs)

Nous avons ouvert le site opensource.com parce que nous croyons que la voie de l’open source peut changer notre monde de même qu’elle a changé la production de logiciels. La voie de l’open source est définie par plusieurs principes, sur lesquels se fonde opensource.com :

1. Nous croyons en un échange libre.

Nous apprenons beaucoup plus les uns des autres lorsque l’information est ouverte. Il est crucial d’échanger librement ses idées pour créer un environnement dans lequel les gens peuvent apprendre et s’emparer d’informations existantes pour créer de nouvelles idées.

2. Nous croyons en la puissance de la participation.

C’est lorsque nous sommes libre de collaborer que nous créons. Nous pouvons résoudre des problèmes que personne ne serait capable de résoudre par lui-même.

3. Nous croyons en la mise en pratique rapide.

Mettre rapidement un prototype en pratique peut conduire à des échecs tout aussi rapides, mais c’est ainsi que l’on trouve de meilleures solutions plus rapidement. Lorsque l’on est libre d’expérimenter, on peut regarder les problèmes sous d’autres angles et chercher des réponses dans d’autres domaines. On peut apprendre en pratiquant.

4. Nous croyons en la méritocratie.

Dans une méritocratie, les meilleures idées l’emportent. Dans une méritocratie, tout le monde a accès à la même information. Seul un travail de qualité permettra à certains projets de décoller et de rassembler les efforts de la communauté.

5. Nous croyons en la communauté.

Les communautés se forment autour d’un objectif commun. Elles assemblent des idées diverses et mettent le travail en commun. Unie, une communauté globale peut produire davantage qu’un individu unique quel qu’il soit. Elle démultiplie l’effort et met en commun le travail. Ensemble, nous pouvons accomplir davantage.

Notes

[1] Crédit photo : Christina Hardison (Creative Commons By-Sa)