Never work for money ? Du Libre dans une copie du BAC d’anglais !

Classé dans : Framasoft | 8

Temps de lecture 3 min

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Nous avons reçu ce mail qui nous a particulièrement touché.

Cela mérite une bonne note, non  ? ;)

Official U.S. Navy Imagery - CC by

Bonjour Framasoft,

Je m’appelle XXX et j’ai maintenant passé le BAC (en espérant l’avoir réussi pour décrocher l’INSA à Rouen). Il se trouve que l’un des sujets d’expression d’Anglais LV1[1] était  :

“I once promised myself I would never work for money,” (Document B, 1.12). How easy is it to stick to such a decision ?

Fervent croyant en le logiciel libre que je suis, j’ai écrit un texte sur la culture libre et le logiciel libre. Je me permets aujourd’hui de vous en faire part.

Vous êtes bien sûr libre d’en faire ce que vous voulez, comme me le «  corriger  », me le commenter, le publier (message subliminal).

Cependant, je dois vous prévenir que comme le nom de votre association se trouve dans mon texte, le correcteur de doit pas être capable de m’identifier, ce qui implique que soit l’hypothétique publication ne doit pas se trouver avant la date des résultats du BAC (5 juillet) ou que mon nom ne soit figuré nul part, du moins jusqu’aux résultats (si vous avez besoin d’un pseudonyme, utilisez «  minijackson  »)

Voici donc le contenu du dit texte, quelque peu altéré suite à une courte réflexion postérieure  :

In our commercial society, where everybody is looking for a well-paid job, not too much painful, and maybe if possible that we like, is there a place for “not for money” works  ?

I would like to explain this issue through an underestimated and under-explained topic  : the free culture.

The free culture was at first named “free software” for it was applied to softwares only. But this situation has evolved and now is extent to books, pictures and musics.

But what is it  ? It is the idea of giving freely informations or culture. But this “free” doesn’t mean “free” like in “free shipping”, but “free” like in “freedom” or “free speech”.

It gives the person the ability to share, remix and share the remix of a piece of culture. It is very rare to see an artist giving the ability to share and remix his piece of work. And so was created the community of free culture.

Concerning the free softwares, developers works hard to give a good software knowing that they do not work for money. How do they do ? There is mainly three cases  : Either the developer has a work and spend his free time developing, or the person works for a non-profit organization that provides free software(s) like Mozilla or The Linux Foundation.

But it is very rare to see someone living with donations only. It is also very hard for free software developers because of organizations like Microsoft or Apple who makes everything to make the user believe that they are the only ones who can make such products.

But it isn’t true. Every free software developers works hard to give free and best softwares with one goal  : make an open world.

Windows and Mac are beaten by Linux, Microsoft Office is beaten by LibreOffice and Internet Explorer is beaten by Firefox.

Some associations are also trying to spread the word, getgnulinux or Framasoft.

Finally I would say that it is always hard to stick to that promise but we are trying. And because we are a huge community we will succeed.

En espérant que cela vous plaise et que je n’aie pas écrit de bêtises, toute critique constructive est acceptée avec plaisir.

Merci et bonne continuation,

minijackson

Crédit photo  : Official U.S. Navy Imagery (Creative Commons By)

Notes

[1] Le sujet dans son intégralité sur Sribd.

8 Responses

  1. minijackson

    Merci à vous de l’avoir publié 🙂

  2. cym13

    C’est ce qui est sympa avec ce genre d’épreuves ouvertes, on peut exposer de vrais avis. Après, il faut espérer que le correcteur ne sera pas trop rebuté par la tournure que tu as donné au sujet, l’informatique en impressionne beaucoup et ça même sans ordinateur.

    Je te souhaite d’avoir une bonne note !

  3. shokin

    C’est vrai. On pourrait aussi suggérer aux étudiants de tous niveaux de mettre leurs créations (textes à développer lors des examens par exemple) sous licence Creative COmmons. ^^

    Ou mettre dans notre CV qu’on connaît LibreOffice, logiciel libre, contrairement à Microsoft Office. 😆

  4. Internet notre ennemi

    Après le « Google est ton ami » le geek revient avec « Travailles pour que dalle ! ».

    Et les gars, sans déconner, faut arrêter de fumer les câbles réseaux.

  5. Easy Maybe

    Hello, c’est super de pouvoir exprimer ses convictions dans un sujet de BAC, et j’espère que ça va donner envie à ton correcteur de se renseigner un peu sur le sujet (au moins pour pouvoir te corriger dans de bonnes conditions car lorsqu’on ne connaît pas un sujet c’est difficile de le corriger).
    Il y avait une limite de mots ? Parce que que trouve que le texte est assez bref (mais je sais qu’on ne doit pas dépasser un certain nombre de mots dans ce genre d’épreuves).
    En tout cas, félicitations !

  6. Mouloud

    Je connais de nombreuses personnes qui l’appliquent, tout en bénéficiant d’aides sociales.

    Le «travaille pour que dalle» est sans doute le versan du «payé à rien foutre», c’est à dire, 2 phrases à côté de la plaque.

  7. yamaplos

    tiens, le gars n’avait pas t-il demandé de ne pas publier avant le 5 juillet?!?!

  8. minijackson

    La limite de mot est inférieure (?150mots) mais j’ai pensé que comme le correcteur a dans les environs de 200~300 copies à corriger, il ne fallait pas le crouler sous les mots mais juste l’attiser assez pour qu’il s’intéresse au sujet, bien que j’ai été déçu de ne pas pouvoir en faire plus.
    Quand au « gars », il a aussi proposé de le publier sous pseudonyme comme alternative 😉