L’autre raison de voter Ségolène d’après Rocard

Sacré Rocard ! Ce n’est pas ce extrait vidéo[1] qui va lui faire baisser sa cote de popularité auprès de la communauté ! Et la parti socialiste a certainement vu juste en lui confiant récemment une mission « sur les enjeux du numérique » [2].

A la question : quelle est pour vous la meilleure raison de voter Ségolène Royal ? Il répond que la meilleure raison de voter socialiste, c’est-à-dire Ségolène, c’est actuellement l’état économique du monde….

C’était somme tout attendu mais ce qui l’était moins c’est qu’il ajoute une autre raison : le… logiciel libre !

Retranscription intégrale du passage :

« Et puis j’ai une raison de plus qui est l’intérêt que j’ai porté au problème du logiciel libre, c’est-à-dire au problème de l’ouverture dans l’émergence d’une société de l’information. L’émergence de l’internet, la multiplication des internautes en très grand nombre et des activités des services que permettent ces nouvelles technologies offrent un champ considérable que les grandes puissances industrielles et financières aujourd’hui voudraient limiter par trop de contrôle, une brevetabilité, qui est un monopole pendant quelques temps, et cela tarirait je crois la fertilité de tout ce champ. Je suis très reconnaissant à l’équipe de campagne de Ségolène d’avoir pris conscience de cela et d’avoir souhaitée qu’un rapport soit fait qui prépare ce qu’elle fera si elle est élue. »

—> La vidéo au format webm

Bien sûr, comme c’est à lui qu’on a confié la mission il en profite pour l’évoquer et donc par là-même se donner un peu d’importance.

Il n’empêche que le téléscopage de l’état du monde et du logiciel libre comme raisons de voter en faveur d’un candidat à l’élection présidentielle, c’est du jamais vu de la part d’un ancien Premier Ministre. C’est également assez révélateur de remarquer que Michel Rocard dont la mission a pour (vaste) titre « les enjeux du numérique » met tout de suite en avant le logiciel libre.

Rocard président ! Rocard président !

😉

Notes

[1] La vidéo est issue du site dédié du parti socialiste.

[2] Michel Rocard s’est vu confier par le PS une mission portant « sur les enjeux du numérique ». Il se penchera sur les thèmes suivants: « Comment relancer l’innovation dans le numérique et le logiciel en France et en Europe ? Comment les technologies de l’information peuvent elles contribuer aux objectifs que le pacte présidentiel s’assigne en matière de réussite éducative ?» Il devra également apporter des réponses à trois questions: « Comment l’informatique (et les logiciels libres) peuvent ils contribuer à la réforme de l’État ? Comment le numérique peut-il revitaliser notre politique culturelle ? Comment préserver l’ouverture, l’innovation, la concurrence, l’interopérabilité dans la société de la connaissance ? ». Ses conclusions seront remises à Ségolène Royal au début du mois d’avril. Par le passé, Michel Rocard a notamment travaillé sur le dossier des brevets logiciels en Europe : il a défendu la non-brevetabilité des logiciels au Parlement européen. (source AFP)




Le projet OpenWater ou le meilleur de la culture libre en milieu universitaire

Voici un exemple emblématique de ce que la culture libre peut produire de mieux. Un exemple emblématique que ce qu’internet et les ressources partagées peuvent apporter. Un exemple emblématique que ce qu’il est désormais possible de faire dans le domaine éducatif avec les nouvelles technologies.

Il s’agit d’une vidéo anglophone distillant quelques précieux conseils pratiques pour obtenir de l’eau potable en cas d’urgence liée à des catastrophes naturelles. Le sujet est grave, l’information utile à tous. Quel meilleur choix alors que celui d’y apposer une licence qui en autorise sans contrainte sa libre circulation[1].

Et mon billet pourrait s’arrêter là.

Bonne projection…

Mon billet pourrait s’arrêter là mais penchons-nous également sur la génèse et l’édition de ce document.

Il s’agit d’un projet collectif universitaire[2] proposé par le professeur David Wiley à ses étudiants. Les consignes, simples et offrant une grande latitude, étaient les suivantes : que le travail réalisé nous apprenne quelques chose, que le travail réalisé soit "cool" (en anglais dans le texte) et (surtout) que le travail réalisé fut impossible à produire sans utilisation massive de ressources libres à disposition sur internet.

Quatre étudiants se sont donc lancés dans l’aventure de ce projet. Et cela a donc donné OpenWater, site présentant le résultat de leur travail avec bien entendu la vidéo (sous différents formats dont le format source pour les futurs éventuels remixs).

Le résultat est tout à fait remarquable, tout comme il est tout à fait remarquable que plus des trois-quarts du contenu de cette vidéo proviennent de ressources existantes sous licences Creative Commons pêchées sur des sites comme Internet Archive (vidéo), Flickr (photo) ou Magnatune (musique). Le dernier quart, contenant principalement les démonstrations visuelles et techniques de purification d’eau, est le seul original puisque réalisé à l’occasion par l’équipe du projet.

Assurément un document à diffuser et à montrer aux professeurs, aux élèves et à tous ceux qui, souvent influencés par la pression médiatique des lobbyistes du copyright, n’appréhendent pas forcément tout le potentiel actuel d’internet.

Je sais pas vous mais moi ça me rend bien enthousiaste tout ça 😉

PS1 : On trouve deux autres productions d’élèves au défi du professeur Wiley : un site de découverte et d’information sur l’usage des blogs et des wikis en éducation et un site d’aide à l’entretien d’embauche.

PS2 : Et si on se lançait dans le premier remix de la vidéo en en proposant le sous-titrage en français ?

Notes

[1] En l’occurrence il s’agit de la Creative Commons BY-NC-SA.

[2] En l’occurrence il s’agit de l’Instructional Technology at Utah State University.




Léo Ferré libéré en 2063 !

Aujourd’hui je suis retombé sur Le testament une veille chanson de Léo Ferré. Je vous l’aurais bien reproduite dans son intégralité mais les ayants droits veillent alors il est plus prudent de n’en citer que l’introduction.

Avant de passer l’arme à gauche
Avant que la faux ne me fauche
Tel jour, telle heure, en telle année
Sans fric, sans papier, sans notaire
Je te laisse ici l’inventaire
De ce que j’ai mis de côté…

Et de citer ensuite une liste d’objets simples mais chers à l’artiste comme La serviette en papier où tu laissa ta bouche ou encore Quelques stylos à bille au roulement d’espoir.

Sans fric, sans papier, sans notaire… Pas si sûr parce que du coup m’est revenu en mémoire un récent article du Figaro La folle histoire d’argent de Léo Ferré (02-12-2006) évoquant la guerre fratricide de la famille Ferré sur les droits d’auteurs de l’artiste.

Une bataille sans fin. Léo Ferré est mort en 1993, mais ses droits d’auteur et la propriété de ses créations font toujours l’objet d’un combat féroce. Celui-ci dure depuis 30 ans. Les magistrats se sont succédé et ont, au total, ordonné cinq expertises, rendu six ordonnances et trois arrêts en appel. Et ce n’est pas fini. Ceux de la Cour de cassation doivent s’y préparer à leur tour, car un pourvoi vient justement d’être déposé à leur intention au Palais de justice…

Pirotek - CC by-nc-saQue les héritiers d’un artiste se disputent ses droits d’auteurs après sa mort, c’est assez courant. Qu’il s’agisse de notre poète anarchiste national Léo Ferré c’est, comment dire, assez ana… chronique.

Heureusement on n’en a plus pour longtemps puisque les droits d’auteurs ne s’étendent en France que 70 ans après la mort de l’artiste[1].

Avec le temps, va, tout s’en va… Même certains droits pas forcément légitimes et exagérément longs…

Notes

[1] Crédit photo : Pirotek (Creative Commons By-Nc-Sa)




Misonéisme !

0.008..chop - by odegaard - Creative Commons BY

Étymologie : Du grec miso- (contre) et néo (nouveau).

Attitude qui consiste à rejeter toute innovation, tout changement.[1]

Ces enfants trouvent que leurs parents font preuve de misonéisme.

Synonymes : néophobie
Dérivés : misonéiste[2]

Notes

[1] D’après le Wiktionnaire.

[2] L’illustration est une photographie de odegaard intitulée 0.008..chop issue de Flickr et sous licence Creative Commons BY.




Hi, I’m Linux !

Vous connaissiez peut-être la campagne de pub d’Apple Get a Mac campaign ?

Il s’agit d’une succession de petits clips qui sont autant d’échanges entre deux uniques personnages. Chaque clip commence invariablement ainsi :

« Hello I’m a Mac / And I’m a PC ».

Et, on s’en doute, les dialogues et situations ont une fâcheuse tendance à valoriser Mister Mac et à ringardiser Mister PC (et donc par extension Mister Microsoft).

Certes mais alors que faites-vous du troisième homme de la campaign ? En l’occurrence le troisième homme c’est une femme et, je ne sais pas pourquoi, mais elle m’est tout de suite bigrement sympathique 😉

On doit cette contre-pub à Novell[1] qui, comme IBM, communique ici de manière astucieuse et volontairement discrète autour de GNU/Linux.

Notes

[1] Vous trouverez sur le site de Novell une autre contre-pub de la même veine ainsi que les liens vers les formats mpg et ogg des vidéos.




10 choses à savoir sur Wikipédia

Quartermane - CC byVoici la traduction d’un article anglais intitulé 10 things you did not know about Wikipedia qui nous a semblé intéressant en ce qu’il permet d’après nous de rapidement comprendre et appréhender l’encyclopédie (et de dissiper tout de suite quelques éventuels malentendus).

C’est aussi une manière pour nous (et nos traducteurs de chez Framalang) de rendre hommage au projet en apportant notre toute petite pierre à l’édifice.

Précisons qu’il ne s’agit pas d’un « texte officiel » de Wikipédia mais d’une simple initiative d’un des ses auteurs anglophones[1].

Au fait, si vous d’aventure vous jugiez la traduction perfectible[2] rendez-vous sur… Wikipédia où nous avons bien entendu reproduit l’article[3].

10 choses à savoir sur Wikipédia

Ceci est un essai. Il ne s’agit ni d’une ligne officielle ni d’une série de directives, mais d’un texte qui reflète seulement certaines opinions de ses auteurs.

10 choses à savoir sur Wikipédia est une liste de considérations sur Wikipédia spécifiquement destinée à ceux qui ont une connaissance préalable limitée de ce projet, par exemple certains journalistes, nos nouveaux contributeurs ou nos nouveaux lecteurs. Ces explications ne surprendront guère les wikipédiens chevronnés mais nous espérons qu’ils aideront tous les autres à se forger une opinion éclairée de notre travail.

1. Nous ne sommes pas à vendre.

Si vous vous attendez à ce que Wikipedia soit rachetée par quelque sympathique géant de l’Internet, rassérénez-vous. Wikipedia est administrée par la Fondation Wikimedia, une association à but non lucratif dont le siège se trouve à St. Petersburg, en Floride. Notre financement repose sur des donations et des subventions et notre mission consiste à apporter des connaissances libres à l’ensemble du globe.

Pour plus d’informations : http://wikimediafoundation.org/wiki/Accueil

2. Nos travaux appartiennent à tous.

Wikipédia a emboîté le pas au système GNU/Linux et au navigateur Mozilla Firefox et s’est affranchie des restrictions imposées par le régime traditionnel de la propriété intellectuelle. Nous avons préféré opter pour ce que l’on appelle une « licence de contenu libre » : tout un chacun est et restera toujours libre de copier, modifier et redistribuer l’ensemble des textes et des images mis en ligne par nos utilisateurs. Notre seule exigence : que vous citiez l’auteur de l’oeuvre concernée et que vous ne soumettiez celle-ci ou l’amélioration que vous y apportez à aucune restriction nouvelle.

Pour plus d’informations : http://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:Copyright

3. Nous parlons le banyumasi.

…et environ 250 autres langues. Certes, seules une soixantaine de ces versions locales de Wikipedia contiennent actuellement plus de 10.000 articles — mais ce n’est pas faute d’y consacrer nos efforts. La Fondation Wikimedia s’appuie sur un réseau grandissant de branches indépendantes, présentes dans déjà sept pays, qui concourrent à nous faire connaître à l’échelle locale. Dans de nombreux pays, y compris les Etats-Unis, Wikipedia figure parmi les dix sites Internet les plus visités.

Pour plus d’informations :
http://meta.wikimedia.org/wiki/Liste_des_Wikip%C3%A9dias et
http://www.alexa.com/data/details/traffic_details?q=&url=wikipedia.org (en)

4. Vos modifications dans Wikipedia n’ont rien d’irréversible.

Wikipédia est une base de données pourvue d’une mémoire éternelle. A chacune de vos interventions, vous créez en fait une version modifiée de l’article et choisissez tacitement de la mettre à disposition de ses futurs lecteurs. Aucune version existante n’est plus jamais retouchée, ce qui nous permet de revenir en arrière à l’envi et d’annuler les modifications qui ne nous conviennent pas. En tant que lecteur, vous pouvez même citer la version spécifique de l’article que vous êtes en train de consultez. Il vous suffit pour cela de renvoyer à l’article en cliquant sur le lien « adresse de cette version » dans le coin en bas à gauche de l’écran et votre lien dirigera le lecteur vers une page dont le contenu ne sera jamais modifié.

Pour plus d’informations : http://fr.wikipedia.org/wiki/Wiki

5. Nous sommes très attentifs à la qualité de nos travaux.

Wikipedia est régie par une palette complète de règles à respecter et de procédés de contrôle de qualité. Nos éditeurs ont la possibilité de suivre les modifications au fur et à mesure qu’elles sont effectuées, de surveiller des sujets précis sur lesquels ils sont compétents, de suivre l’historique des contributions d’un utilisateur, d’étiqueter des articles problématiques pour que d’autres éditeurs y remédient et de débattre des mérites de chaque article avec d’autres utilisateurs. Les pages qui posent problème sont marquées pour être supprimées, quant aux meilleures, elles sont distinguées par l’estampille « article de qualité ». Les WikiProjects se concentrent sur l’amélioration d’une famille d’informations spécifique. Nous tenons à offrir un travail de qualité et nous sommes sans cesse en train de réfléchir à de nouveaux moyens d’y parvenir.

Pour plus d’informations : http://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:Accueil

6. Nous ne voulons pas que vous nous accordiez une confiance aveugle.

Pour un projet en mouvement permanent tel que Wikipédia, c’est inévitable : alors que certains articles sont d’une excellente qualité, d’autres, il faut en convenir, ne valent pas un clou. Nous nous efforçons bien sûr de faire en sorte que le pourcentage d’articles excellents soit toujours le plus élevé possible et de trouver des moyens utiles de vous indiquer l’état d’avancement d’un article. Même au meilleur de ce qu’elle peut offrir, Wikipédia reste une encyclopédie et non une source primaire, avec toutes les limites qui en découle. Nous vous prions donc de ne pas condamner Wikipédia, mais de l’utiliser en connaissance de cause.

Pour plus d’informations :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:Avertissements_g%C3%A9n%C3%A9raux

7. Nous ne sommes pas seuls.

Wikipédia fait partie d’un mouvement promouvant les Connaissances Libres, qui commence à se répandre au sein des milieux scientifique et scolaire. La Fondation Wikimédia travaille directement sur huit projets frères étroitement liés à l’encyclopédie : Wiktionary (ou Wiktionnaire – dictionnaire et thésaurus), Wikisource (bibliothèque de documents source), Wikimedia Commons (dépôt d’archives multimédia riche de plus d’un million d’images, de vidéos et de fichiers audio), Wikibooks (ou Wikilivres – collection d’ouvrages pédagogiques et de manuels), Wikiversity (espace pédagogique virtuel), Wikinews (portail expérimental de journalisme citoyen), Wikiquote (collecte de citations) et enfin Wikispecies (recensement des toutes les formes de vie). Comme Wikipédia, tous ces projets sont sous licence libre et ouverts aux contributions de tous.

Pour plus d’information : http://wikimediafoundation.org/wiki/Nos_projets

8. Nous ne faisons que collecter des informations.

Les articles de Wikipédia ne sont pas signés et leurs auteurs sont des collaborateurs bénévoles. Que vous vous présentiez comme professeur diplômé, sous votre véritable nom, ou sous couvert d’anonymat, les modifications que vous apportez ou les arguments que vous avancerez seront jugés selon leur pertinence. Nous exigeons que les auteurs citent leurs sources pour toutes les théories exposées et nous n’autorisons pas les éditeurs à publier leurs conclusions personnelles lorsqu’ils rédigent un article. Les Wikipédiens doivent toujours respecter une neutralité de point de vue rigoureuse et ne collecter que des opinions pertinentes provenant de sources fiables.

Pour plus d’informations :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:Principes_fondateurs

9. Nous ne sommes pas une dictature.

La Fondation Wikimédia est dirigée par son Conseil d’administration, dont les membres doivent, selon le règlement, être issus de la communauté. Les membres du Conseil d’administration et de la Fondation Wikimedia n’interviennent jamais dans les questions éditoriales, les différents projets de la Fondation sont autonomes et conduits de façon collégiale. Le fondateur de Wikipedia, Jimmy Wales, joue parfois le rôle de médiateur final au sein de la Wikipédia anglophone, mais son influence repose sur le respect et non sur le pouvoir – il n’intervient que dans les cas où la communauté n’y voit pas d’inconvénient. Wikipédia fonctionne de façon transparente et pratique l’auto-critique. Les points qui sont sujets à controverse sont débattus de façon ouverte et même signalés dans les pages de Wikipédia lorsqu’ils atteignent un certain niveau d’intérêt.

Pour plus d’informations : http://en.wikipedia.org/wiki/Criticism_of_Wikipedia (en)

10. Nous sommes partis pour durer.

Nous voulons que Wikipédia existe encore dans des centaines d’années, à moins qu’elle mute en un projet d’une envergure plus grande encore. Tout dans Wikipédia tend vers vers cet objectif : les licences de nos contenus, notre organisation et notre système d’administration, notre ouverture internationale, notre stratégie de collecte de fonds, notre choix d’utiliser des logiciels libres et nos efforts acharnés pour accomplir notre rêve. Nous voulons vous faire entrevoir un monde où chaque être humain pourra partager ses connaissances et profiter de la somme du savoir universel. Tel est notre engagement –– et pour y parvenir, nous avons besoin de vous.

Pour plus d’informations : http://wikimediafoundation.org/wiki/Accueil

Notes

[1] Crédit photo : Quartermane (Creative Commons By)

[2] À commencer par le titre qui nous a un peu posé problème, Notre choix s’est porté sur 10 choses à savoir sur Wikipédia mais nous avions aussi retenu Dix choses que vous ne savez pas sur Wikipédia ou encore Dix choses que vous devriez savoir sur Wikipédia.

[3] L’illustration est un détail d’une image de jem intitulée Wikipedia, London Bomb Blasts update issue de Flickr et sous licence Creative Commons BY. Il s’agit d’une copie d’écran de l’historique des modifications de l’article dédié aux attentats de Londres de l’été 2005. Elle illustre la réactivité et le dynamisme des lecteurs contributeurs de l’encyclopédie qui, le jour même de l’attentat ajoutaient des éléments d’information toutes les trente secondes environ !




Public relations

Mon attachée de presse me susurre dans l’oreillette que je ferais bien de mettre enfin en ligne l’extrait vidéo[1] de la soirée de lancement de Firefox 2 le 26 octobre dernier à Paris où Tristan Nitot dans son discours inaugural a eu la bonne idée de citer spontanément Framasoft.

Bien que cela heurte de plein fouet ma profonde humilité qui confine à la modestie, je m’exécute ici pour lui faire plaisir.

—> La vidéo au format webm

PS : Moi aussi j’aime bien Debian 😉

Notes

[1] Voir l’intégralité (ou presque) de l’intervention de Nitot sur Dailymotion




Brevets logiciels, dadvsi, école, haut débit : les représentants de six partis s’expriment en vidéo

01Net - Reportage vidéo - Présidentielle

Fort intéressant reportage vidéo de 01net :

Réunis à l’occasion d’un colloque du Club Sénat au Palais du Luxembourg, les représentants des candidats à la présidentielle ont confié à 01net. leur point de vue sur les grands dossiers techno et Internet.

On y parle souvent des logiciels libres (surtout en réponse à la question : faut-il breveter les logiciels ?) et de ses enjeux connexes avec quatre angles proposés :

  • Le haut-débit pour tous
  • Faut-il breveter les logiciels ?
  • Droits d’auteur : la loi DADVSI est-elle un texte mort-né ?
  • Quels moyens pour l’enseignement des NTIC à l’école ?

Casting :

  • Quitterie Delmas : Porte-parole des Jeunes UDF, membre du bureau politique de l’UDF
  • Vincent Feltesse : Secrétaire national aux NTIC du Parti Socialiste
  • Philippe Herlin : Responsable culture et communication du FN
  • Loïc Le Meur :Porte-parole Internet de Nicolas Sarkozy
  • Jérôme Relinger : Délégué TIC du PCF
  • Yann Wehrling : Porte-parole des Verts

Dérisoires petits commentaires personnels, à l’emporte-pièce, en brève de comptoir, et avec plein de trolls inside :

  • Pas mal la position de Vincent Feltesse sur l’école mais c’est pas non plus idiot de la part de Philippe Herlin de rappeler que c’est pas la panacée et que la priorité est ailleurs
  • Quitterie Delmas (ma nouvelle icône médiatique bobo-chic après Clémentine Autain mon icône bobo-altermondialiste) m’a un peu déçu
  • Assez mordant le Jérôme Relinger (et si d’après lui le seul défaut de l’autre c’est son compagnon, son seul défaut ne serait-il pas d’être communiste ?)
  • Je ne m’attendais pas à une position aussi ouverte du représentant du Front National
  • Plus ouverte et courageuse pour moi que celle de Bloïc Le Meur (et ses business angels quand on lui parle d’école)

Dernière réflexion un peu plus sérieuse cette fois : Tout ceci va globalement dans le bon sens (et c’est d’ailleurs souvent du bon sens) mais dans quelle mesure ces jeunes gens influent-ils sur le candidat qu’ils soutiennent ? Qu’en restera-t-il une fois élu(e) ?

Présidentielle : les projets des candidats pour Internet et la techno (1/2)

PS : C’est l’occasion pour moi d’annoncer la première réponse d’un candidat sur Candidats.fr. En l’occurrence c’est une candidate puisqu’il s’agit de Marie-Georges Buffet.