Un billet « on s’fait plaisir » légèrement hors du cadre…
Le Framablog est en vacance, et moi aussi, pour une petite semaine en Belgique. Que tous ceux qui ont eu à subir un jour l’interminable diaporama de sombres connaissances tout frais rentrées de voyage (et fiers d’exhiber leurs trophées photographiques à ceux qui n’y étaient pas) passent illico leur chemin. Rendez-vous, si tout va bien, pour le prochain billet qui devrait reparler des joies et des affres du logiciel, du libre voire même des deux réunies.
Bon, ceci posé, me voici donc avec un nouvel appareil photo dans les mains. Oh, c’est un petit compact fort modeste et pas bien performant mais c’est suffisant pour prendre à la volée quelques instantanées.
Pourquoi la Belgique au mois d’août ? D’abord parce que pourquoi pas, ensuite pour voir un peu comment va ce pays frère qui traverse actuellement quelques petites perturbations communautaires, et enfin parce qu’en ces temps de pouvoir d’achat difficile, je suis de ceux qui sautent sur les occasions d’appartements d’amis qui se libèrent en été (sachant qu’il faut bien quelqu’un pour arroser les plantes et nourrir le chat). L’année dernière c’était Berlin (que je vous recommande), cette fois-ci ce sera donc Bruxelles (que je vous recommande également). Un jour, promis, j’arrête la bière…
On a commencé par Ostende. Histoire de voir un peu la mer du côté du Nord. Histoire de voir aussi un peu le pays du côté flamand.
Le chanteur Arno vient de là-bas. Il convenait donc de vérifier au plus près si effectivement c’était chouette les filles du bord de mer.
Au plus près j’ai dit…
Voilà, c’est mieux !
La côte flamande, comment dire, c’est loin d’être inintéressant mais c’est un brin monotone. Pour un œil non exercé, rien ne ressemble plus à une station balnéaire de la côte flamande qu’une autre station balnéaire de la côte flamande. Faut dire que géométriquement parlant c’est pas la fractale bretonne, c’est la pure ligne droite d’une plage qui n’en finit pas.
Il y a un tram qui longe toute la côte (2h23 et 70 arrêts). Ici c’est le terminus, De Panne, où une petite colonie bigarrée s’amusait dans l’eau sous un ciel que Brel n’aurait pas renié.
Nous sommes aussi passés par Gand (ou Gent pour être plus précis). Une ville d’eau, une ville vélo, tout pour me plaire en fait. Le seul bémol de la journée c’est quand N. a décidé d’entrer dans le H&M de la grand-rue commerçante du coin. Me voici donc avec une bonne demi-heure devant moi (évaluation basse), mais j’ai mon petit appareil photo pour m’occuper.
Un petit couple par-ci…
…une solitaire par-là…
…et une icône floue dans la foulée.
Elle en met du temps tout d’même, N., à sortir du magasin…
Sinon c’était donc Bruxelles dans la plus pure tradition du tourisme bobo (le touriste bobo se reconnait facilement : c’est celui qui se croit ni touriste ni bobo).
Ville tout à fait charmante et accueillante au demeurant. Un peu humide parfois certes…
Mais le soleil pointe le bout de son nez de temps en temps, faut pas exagérer !
Je sais pas vous mais moi les vacances urbaines c’est souvent d’un café à un autre café (et dans les intervalles, un peu de musées, un peu de marchés, quelques places célèbres et… emballé c’est pesé !).
Vais en profiter, tiens, pour vous faire partager mes bonnes adresses sous la forme de liens vers l’exraordinaire projet OpenStreetMap (comme quoi y’a quand même un peu de libre dans ce billet).
Ici on se trouve autour de l’incontournable place Saint-Géry. Avec mes voisins de droite…
…et mes voisins d’en face (dont l’un a visiblement un penchant pour l’autre).
Juste à côté, le café Au Soleil, rue du Marché au Charbon.
Sans oublier le célèbre Café Bota (dans le parc du Botanique).
Et si pas de café dans les environs y’a qu’à en improviser un comme ici Place Poelaert.
Et pour conclure, retour sur Arno avec cette petite citation qui illustre bien la tradition surréaliste locale : « La Belgique n’existe pas. Je le sais, j’y habite ! »