Dans de beaux draps…
Nouvelle étape du voyage de notre ami Tux toujours fidèlement accompagné par notre autre ami frenchy.
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Nouvelle étape du voyage de notre ami Tux toujours fidèlement accompagné par notre autre ami frenchy.
Séquence poésie urbaine utopiste.
Tel un sourire que l’on souhaite partager, il y a une vidéo (de l’incontournable YouTube) qui fait le tour du Net en ce moment.
Sur une musique plutôt bien choisie des Sick Puppies, on y voit un homme, Juan Mann, inviter les gens, dans le cadre de sa Free Hugs Campaign, à lui donner ou se faire une accolade, ou un câlin, ou une embrassade, ou une étreinte, enfin appelez cela comme vous voulez, en anglais c’est un hug (et c’est vrai que ça fait un bien fou, un hug !).
Juan Mann, qui se définit lui-même et à juste titre comme un "serial hugger", n’est certainement qu’un de ces illuminés à la gloire numérique éphémère. Il n’empêche que son idée est simple et belle.
Tellement simple et belle qu’elle en devient subversive puisque les autorités locales, en l’occurrence de la ville de Sydney, avaient à un moment donné décidé d’interdire ces étranges manifestations publiques de leurs concitoyens pour se raviser suite à une pétition.
Et déjà l’idée fait son chemin puisque spontanément de nombreuses personnes participent de par le monde à cette drôle de campagne.
Une idée si simple et belle qu’elle en devient subversive… Tiens, ça me rappelle les logiciels libres ça 😉
Au fait ici free hugs c’est plutôt dans le sens de libre ou de gratuit ?
PS : En entrant "hug" dans Flickr, on passe aussi un bon moment.
– Dis papa, pourquoi il ne se diffuse pas plus rapidement le logiciel libre ?
– Euh… tu m’en poses de ces questions toi, tu ne vois pas que je suis occupé ! Va écouter Frédéric Couchet sur le Framablog et on en reparle d’accord ?!
– Pfff… d’accord.
Cette vidéo est un extrait du Temps du Libre n°1 réalisé par Lionel Allorge.
Elle est sous licence Verbatim, elle peut-être reproduite par n’importe quel moyen que ce soit, pourvu qu’aucune modification ne soit effectuée et que cette notice soit préservée.
Frédérice Couchet est Délégué Général de l’APRIL, Association pour la Promotion et la Recherche en Informatique Libre.
Doit-on encore vous présenter l’un des logiciels phares du monde du libre, le lecteur multimédia VLC (VideoLAN Client) ?
Je signale cependant deux petites choses.
Le site a fait peau neuve suite à un concours de design (je me demande si je ne vais pas essayer la même chose pour le blog) et c’est vrai que c’est bien plus zoli qu’avant.
Il existe dans notre Tribune Libre un document universitaire fort intéressant qui prend appui sur VLC pour étudier comment que ça fonctionne de l’intérieur un logicie libre Monographie d’un logiciel libre : VideoLAN.
Par contre vous n’étiez peut-être pas au courant, car c’est tout frais, du projet VLVC (Video Lan VideoConference) dont l’objectif est d’incorporer une solution de vidéo conférence au sein de l’application VideoLan Client.
VLVC supportera trois types différents de vidéoconférence, permettant ainsi de couvrir une grande partie des différentes utilisations possible de ce service.
Il sera ainsi possible d’utiliser la vidéoconférence en mode une personne parle, et les autres écoutent. Il y aura donc un administrateur qui lancera la vidéoconférence, et qui sera le seul à avoir la possibilité de parler. Les autres personnes se connectant pourront alors voir et entendre ce qu’il dit, sans avoir la possibilité d’interragir.
Un mode de vidéoconférence avec prise de la parole sera également mis en place. Ainsi, la personne lançant la vidéoconférence deviendra l’administrateur de cette conference, et aura alors la possibilité de décider qui peut parler. Les utilisateurs auront eux la possibilité, via l’interface, de demander à avoir la parole, et l’administrateur choisira alors de les laisser parler ou non.
Enfin, VLVC pourra etre utilisé en mode vidéoconférence où chacun sera libre de parler au moment ou il le désire. Cependant, cela fera comme dans une véritable conversation à plusieurs, et si tout le monde parle en meme temps, la conversation deviendra rapidement incompréhensible.
Je n’ai pas testé mais cela semble prometteur avec une version 0.4 déjà opérationnelle, un petit site et une petite doc dédiés, et tout, et tout.
Affaire à suivre assurément…
PS : On écrit "vidéo-conférence", "vidéo conférence" ou "vidéoconférence" ?
Il semblerait que le contrat de licence (EULA) du prochain système d’exploitation de Microsoft Windows Vista n’autorise qu’une seule réinstallation de l’OS sur un autre ordinateur. Autrement dit votre OS ne durera que le temps que dureront votre premier puis votre second ordinateur (j’imagine que pour ce faire ils ont mis un big DRM inside !).
Et puis on se retrouve avec des interdictions levées au compte-goutte en fonction des versions de l’OS. Regardez un peu ce que cela donne pour la version de base (Home Basic), c’est impressionnant !
* Can’t copy ISO to your hard drive
* Can’t install to a network server
* You may share files, printers, etc with a maximum of 5 network devices
* You MAY NOT use Remote Desktop, only Remote Assistance
* You MAY NOT use in Virtual PC | Virtual Server |VMWare
On peut faire confiance à Microsoft pour sortir l’artillerie lourde niveau marketing lors de l’inauguration officielle de Vista, mais avec Linux qui se démocratise chaque jour un peu plus (on y travaille) et les évolutions du web (cf Google Office & co), est-ce être naïf que de penser que l’édifice va finir par lentement mais sûrement se fissurer pour un jour définitivement céder ?
PS pour les courageux, les anglophones, et les juristes : voici le contrat de licence en pfd.
Je vais essayer de ne pas faire trop de hors-sujets sur ce blog mais là franchement j’ai trouvé cette démonstration pour le moins percutante.
L’occasion de saluer ici l’intelligence des campagnes publicitaires de la marque Dove pour modifier notre perception de la beauté féminine.
– Dis papa, doit-on dire Linux ou GNU/Linux ?
– Euh… tu m’en poses de ces questions toi, tu ne vois pas que je suis occupé ! Va écouter Frédéric Couchet sur le Framablog et on en reparle d’accord ?!
– Pfff… d’accord.
Cette vidéo est un extrait du Temps du Libre n°1 réalisé par Lionel Allorge.
Elle est sous licence Verbatim, elle peut-être reproduite par n’importe quel moyen que ce soit, pourvu qu’aucune modification ne soit effectuée et que cette notice soit préservée.
Frédérice Couchet est Délégué Général de l’APRIL, Association pour la Promotion et la Recherche en Informatique Libre.
Je n’ai pas grand chose à dire. C’est juste que ça m’amusait de faire un tel titre.
Bon, y’a quand même un rapport. C’est que Debian a son "GNU Firefox" pour les prochaines versions de ses distributions Linux. Il s’appelle IceWeasel, qu’on peut traduire approximativement par "la belette givrée" (Ice pour Fire et Weasel pour Fox, you see what I mean ?) avec pour logo actuel rien d’officiel mais quelques propositions (voir illustrations ci-dessus et ci-dessous).
Je vous renvois sur ce billet pour de plus amples explications auquel j’ajoute trois nouveaux liens anglophones :
Qui a tort et qui a raison ? J’en sais trop rien, ça m’échappe un peu pour tout vous avouer. D’un côté Debian l’icône (pour ne pas dire le myhte) des distributions Linux. De l’autre Mozilla, peut-être le meilleur vecteur actuel de démocratisation du logicie libre.
Moi ce que je vois surtout c’est que ça ne va pas faciliter les choses pour, par exemple, les migrations Windows/Ubuntu (si Ubuntu adopte la belette, ce qui est assez probable).
Dialogue avec ma belle mère, fraîchement débarquée dans le monde Linux, et qui venait à peine de comprendre enfin ce qu’était un logiciel libre (merci Couchet) :
– Mais il est où mon Firefox ?
– Ben il est là mais il s’appelle IceWeasel !
– Ah… Et pourquoi c’est pareil mais il s’appelle pas pareil ?
– Euh…
< edit du 13 octobre >
3 nouveaux liens :