Framalang ou le prolifique travail de traduction du réseau Framasoft

Orvalrochefort - CC bySuite et bientôt fin des billets anticipant la très prochaine campagne de soutien.

Le réseau Framasoft possède en son sein depuis octobre 2006 une équipe très précieuse dont le nom de code est Framalang, merci à Harrypopof au passage pour le joli logo sous licence Art Libre (cf ci-dessous). Il s’agit d’une trentaine de bénévoles qui participent à des travaux de traduction, principalement de l’anglais vers le français (mais nous avons également créé il y a peu une petite entité s’occupant de l’espagnol)[1].

Cela avait commencé en mars 2005 par la compilation de logiciels libres TheOpenCD réalisée à même notre forum Framagora et qui avait connu à l’époque son petit succès avec de très nombreux téléchargements, un magazine spécialement dédié et des ventes conséquentes chez Ikarios.

Depuis, et suite à un appel sur le blog, nous nous sommes donc regroupés, structurés et organisés sous la bannière Framalang autour d’une liste de discussion et d’un wiki dédié. Les membres exercent une veille sur le libre anglophone, puis l’un propose et d’autres disposent, c’est-à-dire traduisent, relisent et valident.

La richesse de ce groupe tient non seulement à ses compétences, son écoute, sa capacité d’organisation collective et son goût du travail bien fait, mais également à l’atmosphère conviviale qui y règne et que rien ne vient perturber, pas même le trop plein de travail proposé !

En effet, et pour être tout à fait sincères, nous n’arrivons pas forcément à tout mener à bien et certains projets ont un accouchement lent et difficile. Si nous réussissons à nous dôter de la présence d’un ou deux permanents via la campagne de soutien, c’est là encore quelque chose que nous pourrions améliorer.

J’ajoute que sur la trentaine de membres tous ne sont pas actifs et donc les candidatures restent plus que jamais ouvertes (pour cela s’inscrire directement à partir de cette page).

Il n’en demeure pas moins que ce qui a été déjà réalisé par le groupe est impressionnant aussi bien quantitativement que qualitativement. Présentation et exemples.

Les articles

La traduction d’articles qui sont mis en ligne sur ce blog constitue la majeure partie du travail. Avec le temps nous nous retrouvons ainsi avec une belle petite collection (une bonne cinquantaine pour être plus précis). Certains collent à l’actualité mais d’autres sont prétextes à débats et réflexions de fond.

Petit florilège subjectif et non exhaustif (permettant au passage aux nouveaux lecteurs du Framablog de découvrir qui sait quelques articles intéressants dont la plupart n’ont pas pris une ride) :

Le sous-titrage

Un sous-groupe Framalang est spécialement concentré sur le sous-titrage de vidéo. C’est un travail minutieux et de longue haleine car il faut retranscrire en anglais, puis traduire, minuter et intégrer le tout à la vidéo (dont on propose systématiquement le téléchargement dans un format ouvert).

La réalisation dont nous sommes le plus fiers est l’excellente conférence Software and Community in the Early 21st Century d’Eben Moglen que nous conseillons à tous de voir et faire voir.

Les « grands travaux »

Framalang est également à l’initiative de travaux plus ambitieux, à savoir la traduction de rapports ou de livres entiers. C’est un peu l’épreuve du feu pour nous car il n’est pas toujours facile de gérer et donner une cohérence à des réalisations de cette envergure effectuées collaborativement à plusieurs mains.

Toujours est-il que c’est ainsi que nous avons édité notre framabook numéro 4 Changer pour OpenOffice.org, à l’origine créé par le site OOoAuthors qui avait eu la bonne idée de placer le livre sous licence libre.

Le fameux rapport Becta Microsoft Vista et Office 2007 à l’école est également issu de la cuisse de Framalang. Et de nombreux autres projets sont en cours comme par exemple une biographie de Richard Stallman actuellement en phase de relecture.

Merci

Voilà. Je tenais par la présente à mettre un peu en lumière le travail de ce groupe et à lui un rendre hommage mérité car il participe de beaucoup à bonifier non seulement ce blog mais l’ensemble du réseau.

Deep in my heart, thank you 😉

Mascotte Framalang - Harrypopof - Art Libre

Notes

[1] Crédit photo : Orvalrochefort (Creative Commons By)




Appel à vidéo de soutien + contre-exemple

J’ai eu la curiosité d’entrer « framasoft » dans la recherche sur YouTube, comme ça, pour voir…

Eh ben je regrette un peu. Je suis tombé en effet sur une vidéo…, comment dire, le mieux c’est encore de la regarder !

C’est pas vraiment comme cela que l’on attirera du monde pour notre prochaine campagne de soutien mais toujours est-il qu’elle est déjà culte à la rédaction du Framablog 😉

J’en profite pour lancer un appel vidéo de soutien justement. Nous souhaiterions en effet, au moment de la campagne, faire un petit clip avec une succession de courtes interventions de personnes disant, avec décontraction mais sincérité, tout le bien qu’elles pensent de Framasoft (et toute la tristesse de son éventuelle disparition). Caméra, webcam, appareil photo, téléphone, peu importe, un truc très court qui mis bout à bout apporterait un peu de convivialité et inciterait gentiment certains visiteurs à se demander pourquoi « tant » de gens souhaitent que Framasoft poursuive son aventure.

Sur Framagora, j’ai proposé la consigne de commencer la vidéo avec la phrase « Si Framasoft n’existait pas… » mais faites comme bon vous semble. Vous pouvez nous envoyer votre réalisation à video AT framasoft.net (ou la placer sur le net et nous prévenir à cette même adresse ou dans les commentaires). Merci d’avance aux éventuels acteurs en herbe qui participeront à l’opération.




USA – Obama – 3 principes pour assurer un gouvernement ouvert

Matthias Winkelmann - CC byDésolé d’en remettre une couche sur Barack Obama et son site de transition Change.gov mais il se passe décidément des choses bien intéressantes actuellement du côté des États-Unis.

Comment en effet ne pas mettre en lumière cette initiative (sous forme de lettre ouverte) qui propose trois principes clairs et plein de bon sens non seulement en direction de cette transition mais également pour le futur gouvernement.

Ne pas mettre de barrières juridiques et technologiques au partage dans un environnement qui garantit la libre concurrence (aussi bien entre les entreprises privées qu’entre le privé et le public), tels sont résumés ces trois principes qui valent pour le prochain gouvernement américain mais peut-être aussi pour d’autres pays ![1]

On en profite pour tacler au passage YouTube (qui l’a bien mérité).

Vous trouverez sur le site d’origine la liste des premiers signataires et le moins que l’on puisse dire c’est que l’on y retrouve du beau monde : Mozilla, Cory Doctorow, Dan Gillmor, Internet Archive, Xiph.Org, Mitch Kapor, Tim O’Reilly, Jimmy Wales, etc.

Sans oublier Lawrence Lessig que je soupçonne d’être directement à l’initiative de la chose ne serait-ce que parce que c’est lui qui intervient dans l’allocution audio qui est également proposée sur le site (allocution qui a été placée sur blip.tv mais est aussi disponible en téléchargement direct et au format ouvert ogg theora, histoire d’être en parfaite cohérence avec les principes exposées).

Nombreux sont ceux qui prétendent que le gouvernement américain a eu souvent tendance à donner le mauvais exemple ces dernières années. Pour ce qui concerne les libertés numériques il se pourrait bien que dans un futur proche le mouvement s’inverse, surtout si ces principes se trouvent réellement mis en œuvre et respectés.

Principes pour une transition ouverte

Principles for an Open Transition

Collectif d’auteurs – 2 décembre 2008 – Open-Government.us
(Traduction Framalang : Eric Moreau)

Le futur Président, Barack Obama, s’est clairement engagé à changer la façon dont le gouvernement interagit avec le Peuple. Sa campagne a été une démonstration de la valeur d’un tel changement, et offert un aperçu de son potentiel. Son équipe de transition vient de franchir un pas décisif en rendant ce travail de transition légalement ouvert au partage, apportant ainsi la preuve que les valeurs qu’a prônées Obama sont celles qui guideront son administration.

Afin de soutenir plus avant cet engagement en faveur du changement et favoriser sa mise en œuvre, nous proposons tois « principes pour une transition ouverte » destinés à orienter cette équipe de transition dans l’usage qu’elle fera d’Internet pour produire ce qui se fera de mieux en matière de gouvernement ouvert.

1. Pas d’obstacles légaux au partage

Le contenu mis publiquement à disposition au cours de cette transition, telles que les vidéos du futur Président Obama, ou les projets politiques publiés sur le site Change.gov, devrait être placé sous licence libre de sorte que les citoyens puissent le partager, en citer des extraits, le retravailler ou encore le redistribuer sans être freiné par la complexité inutile qu’impose la loi.

Le sénateur McCain et le futur Président Obama se sont tous les deux prononcés en faveur de ce principe pour ce qui concernait les droits de diffusion du débat présidentiel. Ce même principe devrait être appliqué à la transition.

Le site Change.gov respecte à présent ce principe. Le contenu présent sur ce site est placé par défaut sous une licence Creative Commons Paternité, laquelle en autorise l’usage, à but commercial ou non, tant que la source du document est citée. Cette liberté est cohérente avec les valeurs promises par la nouvelle administration. L’application de droits d’auteurs restrictifs est parfois nécessaire pour créer une créativité productrice de valeur, mais dans le cas de discours politiques et de débats publics, celle-ci ne serait qu’un obstacle réglementaire superflu.

L’engagement de l’équipe de transition en faveur de ce principe est d’une importance capitale, et l’attention qu’elle porte à cette question, aussi rapidement, malgré d’innombrables problèmes urgents, est fort louable.

2. Pas d’obstacles technologiques au partage

Une liberté de partager et de modifier le contenu qui ne serait que juridique peut néanmoins être entravée par des limitations techniques. Le contenu mis à la disposition de tous devrait aussi être librement accessible, et non contraint par des obstacles technologiques. Les citoyens doivent être en mesure de télécharger du contenu en rapport avec cette transition de sorte qu’il soit aisé de le partager, d’en citer des extraits, de le modifier ou de le redistribuer. Il s’agit là d’une liberté numérique essentielle.

Par exemple, quand bien même ce contenu pourrait être mis en ligne sur un site donné tel que YouTube, ce dernier n’autorisant pas le téléchargement des vidéos présentes sur son site, le contenu créé par l’équipe de transition devrait être également mis à disposition sur un site qui lui le permet. Il serait par ailleurs inacceptable que les sites du gouvernement empêchent les copier/coller de texte mis à la disposition du public ; de la même façon, mettre en ligne des vidéos à l’aide d’un procédé ne permettant pas d’en extraire et d’en réutiliser des passages facilement et légalement en empêche l’accès et interdit la participation.

Nous encourageons donc fortement l’équipe de transition à faire en sorte que le matériau qu’elle a placé sous licence libre soit en outre librement accessible. Il existe un grand nombre de services, tel que blip.tv, qui en plus de permettre aux utilisateurs de télécharger librement du contenu sous licence libre indiquent clairement les libertés associées au contenu proposé. Quelle que soit la façon dont l’équipe de transition choisira de distribuer le contenu qu’elle créera, elle devrait s’assurer qu’un moins un canal de diffusion respecte cette liberté numérique essentielle.

3. La libre concurrence

Les gouvernements doivent rester neutres sur le marché des idées. Le contenu créé par l’équipe de transition devrait ainsi ne pas être publié de manière à avantager de façon déloyale une entité commerciale par rapport à une autre, ou des entités commerciales par rapport à des entités non commerciales.

Par exemple, si la vidéo d’une conférences de presse est fournie en temps réel à des chaînes de télévision, elle devrait mise à disposition sur le Web en simultané sous un format standard et universel permettant le téléchargament et le partage. La décision de l’équipe de transition de rendre les vidéos de conférences de presse sur son site est un pas dans la bonne direction. Enfin, pour s’assurer que les nouveaux médias puissent faire jeu égal avec les médias traditionnels dans le traitement des nouvelles à chaud, il serait souhaitable de diffuser en temps réel sur le site Web conférences de presse et autres évènements médiatiques en direct.

De la même façon, si l’équipe de transition choisit de mettre à disposition une vidéo sur YouTube, diffuser la même vidéo dans un format standard et universel permettra aux autres sites de vidéo de publier eux aussi ce contenu.

Dans l’idéal, ce format devrait être un format ouvert, non propriétaire. Mais le contenu étant placé sous licence libre (cf. Principe n°1), et l’accès libre à ce contenu étant garanti (Principe n°2), la conversion dans un autre format ne sera pas interdite. L’équipe de transition ne favorisera donc pas une plateforme à l’exclusion des autres.

Au cours de la campagne, nous avons tous été galvanisés par l’engagement du futur Président en faveur d’un gouvernement ouvert, idéaux qui ont en partie poussé une génération à l’action. Son équipe de transition vient de faire un pas important pour concrétiser cet engagement.

Ce pas en avant mérite des éloges sincères. Sans vouloir minimiser son importance, nous proposons cependant dans ce texte ces principes supplémentaires comme une manière concrète de rendre tangibles les valeurs que le Président désigné a défendu avec tant de verve. Nous sommes convaincus que ces valeurs devraient servir de guide pour toute son entreprise de transition, ainsi qu’au nouveau gouvernement. Nous sommes aussi convaincus qu’elles sont cohérentes avec les idéaux que le futur Président a placés au cœur de sa campagne.

Notes

[1] Crédit photo : Matthias Winkelmann (Creative Commons By)




Framasoft créateur d’emploi (pour le moment unique et précaire)

pierre-yves-gosset_framasoft_fete-humanite-2008.jpg

Nous l’avons déjà annoncé (épisode 1, 2 et 3), nous allons incessamment sous peu entamer une ambitieuse campagne de soutien dont l’objectif est de poursuivre l’aventure du logiciel libre au sein du réseau Framasoft (qui ne veut pas mourir). Cet objectif passe selon nous par la présence de permanents qui pourraient pleinement se consacrer à la maintenance, au suivi et à l’organisation de l’énergie qui y circule.

Cette histoire de permanents je puis vous assurer que ce n’est pas du luxe parce qu’un jour qui sait je vous raconterai ma vie et les difficultés de trouver du temps à consacrer à Framasoft coincé entre vie professionnelle et vie privée (et heureusement que mes compagnes n’interviennent pas dans les commentaires pour dire ce qu’elles en pensent sachant que ce pluriel est déjà significatif !). Mais refermons bien vite cette parenthèse…

L’objectif étant fixé, peut-être ignorez-vous que l’association qui épaule le réseau possède déjà un permanent ? Il s’agit de Pierre-Yves Gosset, ci-dessus sur la photo, dont le salariat a débuté au mois d’avril dernier. Hormis le projet Framakey dont il est le principal animateur, son travail n’est pas forcément visible mais il est absolument indispensable car en bon multitâche il s’occupe ainsi de l’administration et de la gestion des sites, de l’animation des équipes (comme celle de l’annuaire), de la communication avec l’extérieur ou encore de la représentation de Framasoft sur le terrain. Si le réseau Framasoft garde la tête hors de l’eau en ce moment, il le doit clairement à cette nouvelle donne.

Comment cette création d’emploi a-t-elle été rendue possible ? C’est là que ça coince un peu parce que son financement provient pour une très large part de la publicité cumulée que nous avons décidé d’afficher en août 2007 sur le site principal du réseau. Une telle décision a été un crève-cœur et nous avons alors fort logiquement essuyé quelques critiques de visiteurs déçus de voir ainsi « leur » Framasoft quelque peu « défiguré » mais elle nous aura justement permis de pouvoir démarrer la chose et par là-même de continuer à exister.

Un mal pour un bien en quelque sorte, mais ce n’est pas satisfaisant. D’abord parce que les revenus engendrés par ces annonces, bien que non négligeables, ne permettent pas d’atteindre le budget nécessaire (en l’état le salariat de Pierre-Yves s’achèvera avant l’été prochain). Mais cela pose également des problèmes déontologiques car nous ne contrôlons pas les liens affichés qui peuvent parfois carrément vanter les mérites de logiciels propriétaires concurrents !

Nous aurons bien le temps d’en reparler. Soyons optimiste et regardons le verre à moitié plein : certes précaires et restreints pour le moment à la simple unité, nous sommes créateurs d’emplois ! Ayant été directement à l’origine de Framasoft qui aura commencé il y a sept ans comme un modeste petit site personnel, c’est, ne nous le cachons pas, une sacrée fierté.

Rendez-vous très bientôt pour faire en sorte de consolider ensemble cette fragile situation en admettant bien sûr que vous le voulez bien et que vous estimez que nous le valons bien 😉




Le million ! le million ! ou les statistiques du réseau Framasoft

Statistiques du réseau Framasoft - Oct. Nov. 2008Suite (mais pas encore fin) des billets d’auto-promotion comme celui-ci ou celui-là.

Voici quelques statistiques sur l’ensemble du réseau Framasoft d’après l’outil que nous utilisons, à savoir Google Analytics. Elles ont été prises sur le mois courant, c’est-à-dire sur la période 24 octobre au 23 novembre 2008.

Vous trouverez bien plus de détails dans les fichiers joints comme les mots-clés, la provenance géographiques, les sites référants, les pages les plus visitées, etc.

J’ai pris ma calculatrice pour constater qu’on approche du million pour les visiteurs (807.000), qu’on le dépasse pour les visites (1.124.000) et qu’on le surpasse pour les pages vues (2.911.000). On remarque aussi qu’il peut y avoir de fortes variations d’un site à l’autre. Ainsi par exemple il est assez logique de voir Framakey fréquenté presque exclusivement par des visiteurs sous Windows puisque nos applications portables ne sont pour le moment disponibles que pour ce seul OS.

  • Framasoft
    • visiteurs/mois : 573 000
    • visites/mois : 752 000
    • pages vues/mois : 2 023 000
    • Les 3 premiers OS : Windows 83%, Linux 11%, Mac 5%
    • Les 3 premiers navigateurs : Firefox 57%, IE 35%, Safari 3%
  • Framakey
    • visiteurs/mois : 118 000
    • visites/mois : 230 000
    • pages vues/mois : 621 000
    • Les 3 premiers OS : Windows 98%, Linux 1%, Mac 1%
    • Les 3 premiers navigateurs : Firefox 78%, IE 12%, Mozilla 8%
  • Framabook
    • visiteurs/mois : 33 000
    • visites/mois : 40 000
    • pages vues/mois : 92 000
    • Les 3 premiers OS : Windows 66%, Linux 30%, Mac 4%
    • Les 3 premiers navigateurs : Firefox 71%, IE 22%, Safari 2%
  • Framablog
    • visiteurs/mois : 40 000
    • visites/mois : 52 000
    • pages vues/mois : 77 000
    • Les 3 premiers OS : Windows 68%, Linux 27%, Mac 5%
    • Les 3 premiers navigateurs : Firefox 65%, IE 25%, Mozilla 4%
  • Framagora[1]
    • visiteurs/mois : 43 000
    • visites/mois : 50 000
    • pages vues/mois : 98 000
    • Les 3 premiers OS : Windows 74%, Linux 22%, Mac 4%
    • Les 3 premiers navigateurs : Firefox 61%, IE 30%, Mozilla 3%

Notes

[1] Les statistiques sur nos forums Framagora ne sont que partielles puisque elles n’ont été prises en compte qu’à partir du 11 novembre (et par dessus le marché on connait actuellement de grosses difficultés techniques, depuis la mise à jour de phpBB, dont on cherche vaille que vaille à se dépatouiller).




Le framabook « Simple comme Ubuntu » de Didier Roche à son tour mis à jour

framabook2_simple-comme-ubuntu_didier-roche2.jpg

Didier Roche n’a pas chômé. En effet moins de trois semaines après la sortie d‘Intrepid Ibex la nouvelle version 8.10 de la distribution GNU/Linux Ubuntu, le voici qui nous propose la version revue, corrigée et mise à jour de son livre « Simple comme Ubuntu » (déjà la cinquième version depuis sa première parution).

À découvrir et télécharger sur le site qui héberge le projet Framabook mais surtout à acheter chez notre partenaire éditeur InLibroVeritas. Comme vous pourrez vous en apercevoir ci-dessous avec le long déroulement du changelog, de nombreuses modifications et ajouts ont été effectués (sans oublier bien sûr la malicieuse préface d’Erwan Cario).

L’occasion de saluer le dynamisme de notre collection de livres libres Framabook dont « Simple comme Ubuntu » fait figure de modèle en synthétisant ses caractéristiques : licence libre, accompagnement à la découverte et aux usages d’un logiciel libre, relai de la communauté francophone du logiciel en question[1], fréquente et rapide mise à jour, relecture collective[2] et… réel succès commercial puisque les versions antérieures du livre se sont vendues à près de deux mille cinq cents exemplaires[3].

Le prix quant à lui n’a pas bougé puisqu’il reste bloqué à 15 €. Et, comme auparavant, on en profite pour glisser subrepticement dans le colis un joli CD d’Ubuntu (en version 8.10 francisé) généreusement offert par Ubuntu-fr.

J’ajoute que Noël n’étant plus si loin (et Windows Vista toujours un échec), nous tenons là un cadeau fort intéressant si vous ou vos proches souhaitez accueillir durablement le manchot à la maison 😉

Simple comme Ubuntu – Didier Roche – 350 pages – novembre 2008

PS : Merci également de relayer l’information parce que notre service de comm’ est en ce moment tout occupé à… non en fait c’est pas vrai, on n’a pas de service de comm, d’où la démarche d’en passer par vous.

Le changelog de Didier Roche

  • Préface d’Erwan Cario, journaliste sur écrans.fr (libération). Un grand merci à lui pour avoir accepté d’apporter son témoignage sur son passage à Ubuntu.
  • Écrans de petites tailles pris en illustration pour justifier l’existence de plusieurs distributions
  • Précision lors des l’installation qu’il faille cliquer sur avancé pour avoir les options grub/statiques d’utilisation des paquets et proxy
  • Les *nix sont des systèmes multi-utilisateurs, même si l’option se connecter automatiquement est disponible à l’installation, je remets une couche comme quoi un utilisateur = un identifiant est fondamental (chapitre 2 et 3).
  • Mise à jour de la disposition des menus et textes/contenus de ceux-ci :
    • Papier peint
    • Changement de la fenêtre des applications préférées
    • Préférences bluetooth
    • Plus de trousseau de clef dans GNOME. Juste une politique des gestions des clefs
    • Clavier : touche bondissante enfin renommée en touche rebond 🙂 + évènements sonores + changement de l’ajout d’un clavier avec disposition visible.
    • Quelques changements dans le paramétrage de l’économiseur d’écran
    • Traduction et déplacement au dernier moment de "nettoyage du système" (c’est beaucoup plus simple d’être au courant quand on est l’auteur de la modification ;))
    • Changement dans l’outil de connexion réseau
    • Ajout accessibilité de la souris dans les préférences d’accessibilité
    • Suppression de périphériques et médias amovibles
    • Ajout dans l’outil de configuration de la résolution de l’affichage des noms d’écrans.
    • Ajout système-wide sur l’outil de gestion des serveurs mandataires.
    • Ajout de la création d’une clef usb bootable
    • L’application "Régler la date et l’heure" a changé 😉
    • Test matériel => test du matériel
    • Ajout de l’item verrouiller l’écran et des différents raccourcis associés
    • Ajout de l’item déconnexion + image
    • Changement complet des choix de quitter et réorganisation.
  • Changement d’ordonnancement du tableau de bord supérieur : nouvelle barre et ordre des applets, barre de switch des utilisateurs modifiées (permet de voir le statut, changement de compte, utilisateur guest, extinction de l’ordinateur)
  • Vidage de la corbeille et restauration
  • Ajout de l’authentification VPN
  • Création aisée d’un partage réseau
  • Refonte totale de la partie sur les connexions réseaux manuels gérés maintenant par le Network Manager (filaire, wifi…). Explications des différents mode du (compliqué) NM 0.7, ainsi que suppression des emplacements, obsolètes maintenant.
  • Petite explication des autres modes de connexion (téléphonique, VPN, PPPoE)
  • Synaptic : nouvelle recherche par la recherche rapide
  • Explication du nouvel outil nettoyage du système
  • Ajouter/supprimer demande maintenant l’installation de logiciels supplémentaires
  • Mis à jour des dépôts
  • Différenciation mise à jour classique et mise à jour de sécurité (chapitre 4)
  • Nouvel avertissement lorsque le support de langue n’est pas complètement installé
  • Nouvelle option de langage (chapitre5) avec mode étendu.
  • Ubuntu restricted extras -> Suppléments restreints Ubuntu
  • Nouvel outil pour gérer les connexions réseaux
  • Installation Flash : avertissement sur youtube si pris pour détecter flash. Quelques précisions sur swfdec, environnements libres par rapport au propriétaire.
  • Renommage de java dans ajouter/supprimer + avertissement sur la VM sun propriétaire
  • Le glisser-déposer fonctionne enfin à nouveau pour les thèmes
  • Un clic-droit dans nautilus ne permet plus de créer un lanceur
  • Utilisation de la tabulation dans nautilus
  • Caractères interdits renommés automatiquement sur les partitions FAT/NTFS
  • Onglets dans nautilus, petite référence à notre cher foo 😉
  • Glisser-déposer un élément du menu dans la fenêtre de session permet de l’ajouter
  • Advanced Desktop Setting renommé en Gestionnaire de configuration des effets de bureau.
  • On repasse une couche pour GDM sur un user = un login et lien vers se connecter automatiquement lors de l’installation
  • Parties jeu : mis à jour des url de liste de jeux vidéo (jeuxlibre.free.fr n’existe plus) et ajout de la liste des jeux vidéo libre de wikipédia.
  • Vu que l’applet de changement d’heure a changé, changement de raccourci vers systèmes/administrations, configuration sans NTP supplémentaire dans le fichier /etc/default/rcS pour ne pas avoir à toucher à Windows et ne pas avoir de décalage (UTC=no)
  • Gourmet est maintenant dans les dépôts officiels
  • Changement de l’application de gestion des périphériques propriétaires
  • Ajout d’un recueil de jeux sous Linux
  • Pok3d n’est plus mis à jour (dépôts toujours à gutsy), suppression dans chapitre 4 et remplacement par pokerth, dans les dépôts, libre lui.
  • Suppression du site officiel de blobwars, n’ayant plus de développeur (voir ici ci-dessous)
  • Blob and conquer retiré des dépôts, puisque le développeur n’avait pas respecté les licences des modèles 3D et de la musique.
  • Nouveaux jeux :
    • Ri-li
    • MaMaker
  • Remis PlayOnLinux un peu plus en lumière
  • Suppression de la référence à Civilization : Call to Power.
  • Utiliser de sdX au lieu de hdX au chapitre 10. Explication succincte de la reconnaissance des disques par les UUID et label.
  • Mode icône précisé pour nautilus après une réflexion sur un forum pour lire rapidement de la musique
  • Citation de ubuntu netbook remix et ubuntu mobile edition
  • Précision sur le runlevel S ainsi que les modes de démarrage utilisés
  • Apt-get supprime bien les dépendances si utilisé avec autoremove
  • CD d’ubuntu-fr ne propose pas un choix de langue
  • Captures d’écran remis à jour
  • Milliers de corrections, reformulations, ajout d’un type commande sur certaines commandes qui n’étaient pas prises en comptes, bref « plus bien mieux » en quelques sortes 😉

Notes

[1] Précisons que Didier Roche est admin chez Ubuntu-fr et membre du bureau de l’association éponyme, ça aide pour le relai !

[2] Qu’il me soit permis de remercier chaleureusement au passage toutes celles et ceux qui ont participé à la relecture de ce livre via notre groupe de travail dédié.

[3] Pour le succès commercial des framabooks, il faut relativiser car « Simple comme Ubuntu » est loin devant concentrant à lui tout seul près de 50% des ventes totales de la collection.




La préface d’Erwan Cario à notre prochain framabook « Simple comme Ubuntu »

Dans la fournaise de l’été dernier, le journaliste de Libération Erwan Cario s’est rendu célèbre pour avoir mis en ligne sur le site des Écrans son très savoureux Journal d’un novice où il racontait au jour le jour son propre « parcours initiatique d’un passage au système libre Linux », en s’appuyant pour ce faire sur la distribution Ubuntu.

Je n’avais personnellement pas manqué de le remercier tant il est important de pouvoir ainsi élargir notre audience et par un enthousiasme communicatif, qui n’en oublie ni rigueur ni objectivité, donne envie à d’autres de suivre le même chemin migratoire.

C’est donc tout naturellement que Didier Roche s’est adressé à lui pour lui demander de rédiger la préface de la prochaine mise à jour de son framabook « Simple comme Ubuntu » qu’il avait eu la délicatesse de citer dans sa chronique. Et il a très gentiment (et gracieusement) accepté, donnant au passage également son accord pour que cette préface soit sous licence libre.

Ce nouveau « Simple comme Ubuntu » sortira demain, histoire de suivre de moins de trois semaines la nouvelle version d’Ubuntu, la 8.10 Intrepid Ibex, alias le Bouquetin Intrépide. Mais nous aurons bien le temps d’en reparler, et en attendant, tel un avant-goût, je vous laisse découvrir cette préface d’Erwan Cario dont le fond et la forme sont d’une qualité similaire à son journal estival, si ce n’est même un petit peu plus 😉

framabook2_simple-comme-ubuntu_didier-roche.jpg

La préface de « Simple comme Ubuntu » version 8.10

Erwan Cario – novembre 2008 – licence Creative Commons By-Sa

Quand je croise quelqu’un qui n’a pas encore vu une série comme Les Soprano ou Battlestar Gallactica, au lieu de hurler au scandale et à l’inculture crasse (je pourrais, notez), je ne peux pas m’empêcher de penser « petit(e) veinard(e) ». Parce que le plaisir de la découverte ne m’est plus accessible. Je peux les revoir, certes, mais il m’est difficile aujourd’hui de m’extasier devant tel retournement ou d’être assommé par telle révélation sur un personnage. La première fois n’arrive qu’une fois. C’est bien dommage.

Donc si vous être en train de lire cet (excellent) ouvrage parce que vous avez décidé de franchir le pas, de partir à la découverte d’Ubuntu… petits veinards. Je suis un peu jaloux. Comme pour une série ou un film, je m’en voudrais de dévoiler dès maintenant toutes les petites découvertes qui vous attendent. Je ne vais pas « spoiler » Ubuntu, rassurez-vous, mais les premiers pas dans ce système libre vous réservent quelques bonnes surprises, et quelques retournements de situation sympathiques. Mais je ne vais pas jouer au vieux sage qui regarde d’un œil malicieux le jeune disciple qui a décidé de se lancer sur la voie du shaolin, je n’en suis moi-même qu’à mes débuts. Un peu plus de trois mois à l’heure où j’écris ces lignes que j’utilise quotidiennement un ordinateur portable sous Ubuntu. Et mises à part quelques mésaventures sans grande importance que j’ai raconté ailleurs, tout roule parfaitement bien. J’ai même réussi à faire fonctionner ma souris bluetooth, c’est dire !

Ces quelques mois de pratique ne font pas de moi un gourou d’Ubuntu, loin s’en faut. Et je n’ai pas la prétention de le devenir un jour. Mais ma petite expérience m’a appris quelques petits trucs que je me permets de retranscrire sous la forme de petites règles. Rien d’impératif, comme toutes les règles, elles existent aussi pour être transgressées.

Règle N°1 : La découverte d’Ubuntu, c’est un jeu. Non pas un jeu d’enfant (quoique…), mais un parcours ludique qu’il faut aborder l’esprit ouvert. Il y aura sans doute des obstacles, des petits (« hum… dois-je cliquer sur Appliquer ou sur Annuler ») et des plus grands (« comment puis-je faire pour utiliser cette imprimante qui date du 20e siècle ? »), mais ils ne sont pratiquement jamais insurmontables. Et si on prend la chose du côté ludique, on s’amuse plus qu’on ne rouspète. En plus, pour reprendre une expression du jeu vidéo, si la difficulté devient trop grande, les soluces sont sur Internet.

Règle N°2 : Installer Ubuntu, c’est un choix. Faire le choix de son système d’exploitation est sans doute une nouveauté pour vous. En tout cas, ça l’a été pour moi. Quinze ans sous Windows avant de franchir le pas. C’est la seule fois où, à l’achat d’un ordinateur, je me suis demandé quel système j’allais prendre. Jusqu’ici, l’alternative consistait à acheter une machine Apple livrée avec son propre système, ou un PC plus classique et donc Windows. Sans avoir de choix, car on ne se pose même pas la question. Pour passer à Linux, il faut que cette question existe. Avec ce choix, il n’y a aucune obligation en absolu. Vous l’avez peut-être fait tout simplement à cause de la gratuité du système. Mais même dans ce cas, je ne saurais trop vous conseiller de vous renseigner sur ce qui a permis que vous puissiez le faire. Logiciel libre, GNU, GPL, open-source, l’histoire de ce dernier quart de siècle est passionnante. Aussi, prendre conscience de la somme de travail qui a permis à Ubuntu et à d’autres systèmes et logiciels de voir le jour permet de relativiser ses petits soucis de souris Bluetooth (non, je ne fais pas une fixation).

Règle N°3 : Vous n’êtes pas seuls. C’est sans doute un des points les plus extraordinaires de Linux et donc d’Ubuntu : la serviabilité de ses utilisateurs. Si vous avez un problème, non seulement vous pouvez être sûr que quelqu’un l’a déjà eu et que la réponse se trouve dans un des nombreux forums de discussions et blogs existant, mais si par le plus grand des hasards ce n’était pas le cas, il suffit de poser la question pour qu’un habitué vienne à votre secours. Bon, d’accord, parfois, ils sont un peu bizarres et ils parlent un langage qui peut paraître étrange, mais croyez-moi, ils feront tout pour vous aider. Pourquoi ? Peut-être à cause des deux premières règles que j’ai énoncé. Et vous verrez, d’ici quelques mois, vous finirez peut-être par aider un débutant à se dépatouiller. C’est toujours très gratifiant.

Règle N°4 : Ubuntu, ce n’est qu’un système d’exploitation. Rien de plus. Je sais, c’est déjà énorme, mais quand vous allumez votre ordinateur, ce n’est pas pour admirer l’écran de lancement. Enfin, on peut, mais ça devient un peu lassant à la longue. Le but d’un système d’exploitation, c’est de se faire oublier. D’ici quelques semaines (quelques jours, même), vous allumerez votre ordinateur, vous lancerez votre navigateur web, vous retoucherez vos photos, vous écrirez des textes sans même vous soucier de ce qui fait tourner tout ça. Aujourd’hui, des milliers de personnes, moi le premier, utilisent Ubuntu pour une utilisation courante (Internet, bureautique, images, etc.) sans rencontrer le moindre problème. Aucune raison qu’il en soit autrement dans votre cas.

Règle N°5 : Il est interdit de parler du Fight Club. Euh… Non, ça, c’est une autre histoire.

Mais c’est vrai, faire ses premiers pas sur un nouveau système d’exploitation, c’est parfois un peu intimidant. C’est un peu comme partir en voyage dans un pays qu’on ne connaît pas et dont on ne parle pas la langue (mais on a vu des photos, il paraît que c’est très joli !). C’est là que « Simple comme Ubuntu » entre en jeu. Le livre de Didier Roche, c’est un peu le Guide du Routard d’Ubuntu. On y trouve un descriptif complet de l’endroit, des itinéraires conseillés, des bonnes adresses, les bons plans et les lieux à visiter (ne ratez pas le gestionnaire de paquets, c’est magnifique). En suivant ses indications, difficile de se perdre. Et vous êtes sûr de ne rien rater d’important. Et puis, peut-être, après avoir écorné les pages, souligné les petits trucs, cerclé les points importants (rien que pour ça, achetez le livre, en pdf, c’est plus dur), vous vous sentirez à l’aise pour partir à l’aventure sur les chemins de traverse d’Ubuntu.

Mais n’allons pas trop vite. Chaque chose en son temps. Je ne veux pas vous retarder, la séance va commencer. Prenez vos places, installez-vous confortablement.

Il était une fois un bouquetin intrépide…




Détournement de liens

Au cours du billet inaugural sur les académies nous annoncions que vous alliez de temps en temps subir quelques articles nombrilistes ayant pour objectif de témoigner de notre prétendue utilité avant ambitieuse « campagne de soutien » dont le but est de trouver assez de fonds pour échapper au prochain voyage à Hong-Kong.

Témoigner de notre utilité et donc, corollaire et sortez les violons, de la grande perte pour le logiciel libre francophone si nous en venions disparaître, snif, snif…

Aujourd’hui c’est un peu particulier puisqu’il s’agit de simples statistiques, qui plus est uniquement celles du Framablog restreintes à la recherche par mots clés. Lorsque les visiteurs s’en viennent sur ce blog via un moteur de recherche, quels mots clés ont-ils donc saisis ? Telle est la question du jour et la réponse est assez surprenante, ou tout du moins elle nous est apparue comme telle.

Voici en (longue) image le top 50 des mots clés de ces 6 derniers mois[1] :

stats_framablog_keywords_11jun-12_nov2008.png

And the winner is… Microsoft assurément dont les différentes déclinaisons fournissent 50% des 50 premiers liens.

Du coup nous y sommes allés pour voir et effectivement Google semble penser qu’on pourrait rendre service aux internautes en tapant par exemple « ms office 2007 ». On remarquera au passage qu’on s’en sort aussi plutôt bien chez le pas rancunier Live Search de Microsoft.

Il est évident que la grande majorité de ces visiteurs doit alors rebrousser chemin aussi sec constatant qu’ils ne sont pas arrivés à bon port. Mais il nous plaît à penser que certains s’y arrêtent, étudient son contenu, y font quelques découvertes et en tirent parfois la conclusion qu’il est peut-être opportun d’évaluer de près certaines alternatives libres.

L’idée de la campagne de soutien c’est aussi être capable d’exister et se développer pour lentement mais sûrement continuer à donner le change. Nous n’avons pas le budget d’un Microsoft. Nous n’avons ni le relais internet du Café Pédagogique ni le relais du terrain d’un Projetice (capable d’assurer à lui tout seul rien moins que 120 formations « Office 2007 pour l’Éducation » dans les établissements scolaires). Alors on fait avec les moyens du bord et tant que les moteurs de recherche resteront de purs algorithmes, on aura toujours une chance de toucher de nouveaux publics, quitte à les tromper gentiment au départ sur « la marchandise ».

Et pour finir sur un sourire le « bêtisier et autres incongruités » :

stats_framablog_keywords_betisier_11jun-12_nov2008.png

Ben oui, c’est vrai ça, pourquoi faire un don ?
😉

Notes

[1] Oui il s’agit bien de statistiques issues de Google Analytics mais on étudie de près Piwik qui est d’ailleurs n°23 dans la liste des mot-clés.