Fier d’être libre !

Fier d’être libre ! C’est pas moi qui l’dit mais le nouveau numéro de Micro-Hebdo (n°444 – octobre 2006) qui consacre deux pleines pages aux logiciels libres, avec l’objectif avoué de faire comprendre au néophyte ce qu’est le logiciel libre.

Micro-Hebdo - 444

Et il faut reconnaître que c’est plutôt réussi avec un choix original, celui d’interviewer le logiciel libre en personne !

Cela commence ainsi.

– Logiciel libre, bonjour. On entend souvent parler de vous, mais on ne sait pas vraiment qui vous êtes…

– Je suis en effet un peu difficile à cerner car je suis avant tout un concept. L’idée ? Un logiciel libre peut être utilisé, modifié, copié, distribué…

Bon, pour ce qui nous concerne, on est aussi fier d’étre ainsi qualifié faut bien l’avouer 😉

Micro-Hebdo - 444 - detail

Un petit jeu pour conclure. Pouvez-vous terminer la phrase tronquée de l’image ci-dessus ?

Anglophone et doté d’une interface malheureusement peu claire, Sourceforge est tout de même…




Piracy it’s a crime

Tranche de vie.

J’habite en Italie (Rome). Quand je loue un DVD au vidéo-club du coin je suis obligé de me taper systématiquement en début de lecture cette annonce (pour le moins agressive et un tantinet démago isn’t it ?) avec bien entendu impossibilité de passer directement au menu.

Je vous ai mis en ligne la version anglaise mais on a aussi la version italienne : "la pirateria è un reato".

Vous ne voleriez jamais une voiture
Vous ne voleriez jamais un sac à main
Vous ne voleriez jamais une télévision
Vous ne voleriez jamais un dvd
Télécharger des films piratés sur internet
C’est du vol
Voler est contre la loi
La piraterie est un délit

Vous voulez que j’vous dise…

<cri>Elle me sort par les trous de nez cette pub contre la piraterie !</cri>

Ah… voilà, ça fait du bien 😉




Windows Vista : jamais deux sans trois !

Windows Vista EULA

Il semblerait que le contrat de licence (EULA) du prochain système d’exploitation de Microsoft Windows Vista n’autorise qu’une seule réinstallation de l’OS sur un autre ordinateur. Autrement dit votre OS ne durera que le temps que dureront votre premier puis votre second ordinateur (j’imagine que pour ce faire ils ont mis un big DRM inside !).

Et puis on se retrouve avec des interdictions levées au compte-goutte en fonction des versions de l’OS. Regardez un peu ce que cela donne pour la version de base (Home Basic), c’est impressionnant !

* Can’t copy ISO to your hard drive
* Can’t install to a network server
* You may share files, printers, etc with a maximum of 5 network devices
* You MAY NOT use Remote Desktop, only Remote Assistance
* You MAY NOT use in Virtual PC | Virtual Server |VMWare

On peut faire confiance à Microsoft pour sortir l’artillerie lourde niveau marketing lors de l’inauguration officielle de Vista, mais avec Linux qui se démocratise chaque jour un peu plus (on y travaille) et les évolutions du web (cf Google Office & co), est-ce être naïf que de penser que l’édifice va finir par lentement mais sûrement se fissurer pour un jour définitivement céder ?

PS pour les courageux, les anglophones, et les juristes : voici le contrat de licence en pfd.




Comment partager facilement sur internet un document OpenOffice.org avec Google

Google Spreadsheets Screenshot

Google sort aujourd’hui Google Docs qui vient accompagner le préexistant Google Spreadsheets (avec plein d’Ajax et Javascript inside). Docs propose un service de traitement de texte en ligne (issu du rachat récent de Writely) et Spreadsheets est un tableur en ligne. J’ai essayé, ça marche plutôt bien, en fait c’est d’ores et déjà pas mal impressionnant !

On voit se dessiner doucement mais sûrement derrière tout cela le fameux projet Google Office, qui alimente déjà beaucoup le buzz actuelle de la blogosphère, et qui pourrait effectivement à terme concurrencer les suites bureautiques classiques de notre desktop (qu’elles soient libres ou propriétaires).

Mais avant que de parler de concurrence, j’y vois pour le moment une certaine complémentarité. Par exemple si vous souhaitez partager sur le net un document OpenOffice.org voici très simplement comment vous y prendre à ce "petit" détail près qu’il vous faut un compte Google (autrement dit un compte Gmail) pour vous mais aussi vos collaborateurs (enfin m’a-t-il semblé).

Je pars donc du postulat que vous avez un compte Gmail et que vous avez un fichier OpenOffice.org texte (format .odt) ou tableur (format .ods) à partager. Vous vous connectez sur Google Docs & Spreadsheets, vous importez votre document ("normalement" tout se passe bien et vous vous retrouvez avec votre fichier directement lisible et éditable dans votre navigateur). Puis vous choisissez qui pourra lire et/ou écrire sur votre document (en entrant leur adresses Gmail dans les cases appropriées et en les invitant). Vous pouvez également si vous le souhaitez ouvrir à la lecture le document sur tout internet (et dans ce cas Google vous donne l’url public du document). Vous pouvez aussi, et c’est potentiellement très intéressant pour du travail partagé, chatter en direct avec les collaborateurs au moment même où vous éditez collectivement le document (comme avec Gtalk). A la fin tout le monde est content et vous pouvez importer le document sur votre ordinateur toujours au format OpenOffice.org (mais aussi PDF par exemple si ça vous chante).

Bon ben voilà, c’est pas encore ça qui va réduire la taille exponentielle que prend la pieuvre Google sur internet mais c’est franchement bien pratique (c’est en fait carrément du groupware qui est ici proposé sans le dire) et c’est aussi franchement bien vu de la part de Google d’avoir dès le départ envisagé ses services avec, outre les formats fermés de la suite MS Office, ceux ouverts d’OpenOffice.org, à savoir ceux issus de l’OpenDocument.




DADVSI en une seule image

C’est la petite histoire d’une photographie qui en apparence ne paye pas de mine.

F_Schnell Dadvsi original CC-BY

Deux écrans et une peluche coincés sur une étagère. A priori pas grand chose d’intéressant ni de très signifiant. L’image n’a intrinséquement rien pour elle et ne risque pas de plaire aux esthètes.

Elle a pourtant pour moi valeur historique pour ne pas dire valeur de symbole.

Comme François Schnell, l’auteur de la photographie, nous étions en effet nombreux à suivre les débats en temps réel et jusqu’à tard dans la nuit, rivés aussi bien à l’écran de télévision qui diffusait en direct les interventions à l’Assemblée (c’est pas nouveau) qu’à celui de l’ordinateur où nous pouvions sur des forums dédiés commenter à la volée ce qui était en train de se produire sous nos yeux (c’est un peu plus nouveau).

Cela a donné le fil le plus long de Framagora (plus de 2000 messages en moins de 2 jours !) et c’est justement celui-là qu’a choisi de figer le photographe sur son cliché.
Le choix de l’intervenant à la télé n’est pas non plus anodin. Il s’agit du député Christian Paul (PS) qui, comme Billiard (Verts), Bloche (PS), Bayrou (UDF), Boutin (UMP), Cazenave (UMP) ou Carayon (UMP) n’étaient pas favorables au projet de loi en l’état.
Quant à la peluche, vous l’aviez reconnu, c’est Tux la mascotte Linux et elle vient nous rappeler que les logiciels libres étaient fortement impliqués dans le projet de loi (par contre vous ignoriez peut-être qu’elle voyage autant que le nain de jardin d’Amélie Poulain !).

Toujours est-il que quand François Schnell m’a signalé la mise en ligne de sa photographie sur Flickr, elle m’a tout de suite séduite. Et, étant sous licence libre Creative Commons BY, j’ai alors illico pris la décision de la faire figurer un temps en accueil de framasoft.net, l’accompagnant d’un texte un peu elliptique "DADVSI, il s’est passé quelque chose…" (du coup on se retrouvait avec une version "dérivée" de l’originale soit dit en passant).

F_Schnell Dadvsi aKa CC-BY

Elle a ensuite vécu sa vie de document numérique libre sur le Web. On l’a ainsi retrouvée, et ce n’est pas une suprise, sur Eucd.info.

F_Schnell Dadvsi Eucd CC-BY

Et, pas plus tard qu’hier, on l’a vue réapparaître rien moins que sur le site du journal Le Monde associée à un article intitulé La rentrée brouillonne de la loi Dadvsi (litote !).

F_Schnell Dadvsi Le_Monde CC-BY

Dommage que l’on n’ait droit qu’à un DR (Droits Réservés) pour seul crédit alors même que la licence choisie, la Creative Commons BY, se concentre plutôt sur les droits autorisés.

En tout cas, merci frenchy.

Tu nous avais raconté le voyage d’une jolie chanson sur notre Tribune Libre, je te rends la pareille avec ce modeste billet 😉

< edit du 10 octobre >

Finalement Le Monde a décidé de créditer la photo avec la bonne licence (voir copie d’écran ci-dessous). En lieu et place de l’ancien "DR" on a droit désormais à un "François Schnell / Framasoft (CC-BY). La loi Dadvsi a été partiellement censurée par le Conseil constitutionnel". Cela fait plaisir même si cela ne s’est pas fait sans peine.

F_Schnell Dadvsi Le_Monde CC-BY v2




Framasoft cherche traducteurs en / fr

Logo web20 weneedyou

Dans la série Appel à bonne volonté, nous cherchons à monter une petite équipe de traducteurs.

Nous en avons souvent déniché par le passé et j’en profite pour les remercier mais cette fois-ci nous aimerions structurer un peu plus la chose pour être plus réactif et efficace (et ne pas être obligé de les rechercher à chaque fois, pour s’apercevoir qu’on ne les retrouve plus !).

Point besoin d’être très nombreux mais une petite demi-douzaine encadrés par un animateur d’équipe, ce serait perfect.

Point besoin non plus d’être toujours sur le pont et disponible. Au niveau du workflow voici comment ça pourrait se dérouler (à discuter avec l’équipe qui se mettra en place of course) :

  • L’animateur, ou toute autre personne de l’équipe, propose une ressource libre à traduire (par exemple sur une liste de diffusion dédiée).
  • Quelqu’un de la liste dit "je prends !" (et travaille par exemple sur un wiki dédié)
  • Quelques autres se proposent en bout de chaîne pour la relecture

Nous serions en contact permanent avec cet animateur pour les propositions mais aussi pour qu’ils nous previennent des finalisations. Nous pourrions ouvrir un forum dédié sur Framagora pour que les visiteurs puissent être eux aussi source de propositions.

Cette équipe sera susceptible de :

  • Traduire des textes anglophones. Je pense par exemple aux articles du Free Software Magazine (dont la majorité des articles sont sous licence libre).
  • Participer à la francisation d’un logiciel qui n’a pas encore de version française.
  • Participer au sous-titrage de vidéos.
  • Participer à l’anglicisation de nos propres projets (comme la Framakey par exemple).
  • etc.

Ce serait alors une belle valeur ajoutée qu’apporterait cette équipe au monde francophone libre. Le fruit de leur travail serait donc bien entendu aussi sous licence libre histoire que tout le monde puisse en profiter et diffuser les ressources ainsi traduites.

Je résume. Framasoft recrute des traducteurs (avant tout de l’anglais vers le français) dont un traducteur animateur plus disponible que les autres 😉

Merci pour l’attention et pour votre éventuelle participation.

Si vous souhaitez en être merci de laisser un commentaires sous ce billet (avec votre email qui ne sera pas mis en ligne) ou nous écrire directement à framalang.framasoft (AT) gmail.com.

< edit du 12 octobre >

Nous avons décidé de fermer le commentaires estimant que nous avions déjà un certain nombre de traducteurs volontaires potentiels. Un grand grand merci pour ceux qui se sont manifestés. Nous vous contacterons as soon as possible 😉




Quand ma musique menace de plus m’appartenir

A l’occasion de la toute récente Journée internationale contre les DRM, le site freeculture.org a organisé un petit concours de vidéos anti-DRM.

Nous vous présentons ici Interchangeability qui percute plutôt bien (mais vous pouvez en voir d’autres sur YouTube).

Pour la première fois dans l’histoire, votre musique appartient à quelqu’un d’autre.
Lorsque vous achetez de la musique avec DRM, quelqu’un d’autre décide où vous pouvez l’écouter.
Plus d’informations sur www.defectivebydesign.org.

PS : Ne commencerait-il pas à y avoir trop de vidéos flash sur ce blog ?




Merci monsieur le député d’apporter de l’eau à notre moulin !

Cazenave Rocard RMLL 2006 Nancy

Pas plus tard qu’hier je prenais pretexte d’une news du Café Pédagogique pour répéter (asséner ?) une nouvelle fois la bonne idée de substituer autant que faire se peut la suite bureautique propriétaire MS Office par la suite bureautique libre OpenOffice.org chez notre Mammouth préféré.

Quel ne fut pas alors mon plaisir de lire aujourd’hui sur son blog la question écrite de Richard Cazenave à Gilles de Robien, Ministre de l’Éducation Nationale, et publiée au Journal Officiel le 19 septembre 2006.

Nous les sans-grades, ça fait un petit bout de temps qu’on gesticule sous les fenêtres de nos hiérarchies pour que cela évolue en ce sens. Avoir l’appui d’un député (qui plus est de la majorité au pouvoir) ne peut que renforcer notre crédibilité et bien entendu contribuer à accélérer les choses.

Voici la question dans son intégralité :

Monsieur Richard Cazenave appelle l’attention de Monsieur le Ministre de l’Éducation Nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, sur les enjeux et les avantages du logiciel libre.

En effet, l’Etat, conscient de ces enjeux en termes d’indépendance technologique, de pérennité des informations et aussi au plan économique (les logiciels étant gratuits tandis que leur déploiement et leur maintenance s’effectue par des SSII présentes sur le territoire national ce qui permet de soutenir l’emploi national), commence à déployer massivement les logiciels libres dans les administrations.

Ainsi, après l’adoption par la Gendarmerie Nationale de la suite bureautique libre OpenOffice.org (et de son format de fichier ouvert OpenDocument), c’est au tour des ministères de migrer massivement, courant 2007, vers cette suite bureautique libre.

Il est donc temps que l’Education Nationale franchisse le pas et utilise massivement les logiciels libres dans son programme de formation et ne s’en remette pas uniquement à des éditeurs de logiciels propriétaires qui ne se conforment pas aux exigences des standards.

Le Député remercie donc le Ministre de bien vouloir l’éclairer sur les mesures qu’il compte prendre pour remédier à cette situation et permettre ainsi à l’Education Nationale d’assurer pleinement sa mission de formation aux TIC.

On attend avec impatience sa réponse 😉

PS1 : Richard Cazenave n’est pas un inconnu pour la communauté du Libre. Il a ainsi participé activement au récent (et houleux) débat lié au projet de loi DADVSI. A cette occasion il accepta le 28 mars dernier notre invitation originale à venir converser sur nos forums et répondre aux questions des visiteurs (cf l’archive de ses messages).

PS2 : La photographie de Richard Cazenave (en compagnie de Michel Rocard) a été prise lors de la table ronde politique des Rencontres Mondiales du Logiciel Libre cet été à Nancy.

<edit>

Je me permets d’ajouter ici en le recopiant le commentaire témoignage d’un dénommé Richard sous le billet du blog de Richard Cazenave car je le trouve fort intéressant.

Ce que le Ministre ne doit pas répondre :

«Les établissements sont libres d’utiliser l’une ou l’autre suite ! Beaucoup de sociétés utilisent (dans la vrai vie) principalement Microsoft . Il ne faut pas opposer monde propriétaire et monde libre car les deux correspondent à un besoin. D’autre part, libre ne veut pas dire gratuit et toute conduite du changement a un coût . »

Ça c’est le discours habituel , formaté et langue de bois qui a pour but de ne froisser personne.

Et pourquoi ne faudrait-t- il pas froisser Microsoft et M Balmer ? Parce que ce dernier est un ami personnel de M Breton ?

La réalité : Oui , beaucoup d’ industriels utilisent Word et alors ? L’éducation nationale ne peut elle pas pour une fois anticiper le mouvement vers le format de fichier ODF . La progression de cette norme est exponentielle et on peut espérer que ce format sera un jour le standard du marché . D’autre part, les .doc sont amenés à disparaître et c’est Microsoft qui le dit . Microsoft voudrait imposer sa norme XML mais le pari est loin d’être gagné et je ne voit pas pas pourquoi , tant qu’à prendre des paris ,on miserait plus sur Microsoft que sur l’ensemble du reste de l’industrie Informatique (IBM,SUN,Novell,Bull, etc )

« Il ne faut pas opposer monde propriétaire et monde libre » !! Ah oui , et pourquoi ne pas dénoncer que l’une fasse 90 % de bénéfice et pompe les finances publiques et celle de nos entreprises ? . Les entreprises (du monde entier) ne sont pas stupides et viendront tôt ou tard aux logiciels libres mais n’est ce pas au gouvernement de comprendre et leur donner l’impulsion nécessaire comme il le fait dans d’autres secteurs plutôt que de laisser « bêtement » le marché décider et nos entreprises prendre encore du retard ?

« Libre ne veut pas dire gratuit » ! Ah , ça c’est l’argument des imbéciles qui n’ont retenus que ça !! Oui , si Renault m’offre une voiture ( on peut rêver …), il faudra bien que j’aille la chercher au garage et que je mette un jour de l’essence dedans (ça me coûtera et du temps et un ticket de métro ! ) . Openoffice est gratuit ! Entièrement Gratuit ! Complètement gratuit ! (pour les utilisateurs) Maintenant , si je fais déplacer quelqu’un pour me l’ installer , ou pour me former , évidemment , ça va me coûter des sous ! Microsoft se déplace t ‘il « gratuitement » pour installer et former les gens à Office une fois que vous avez acheté leur produit ? C’est compris dans la boite ?

Mes enfants , dans leurs scolarité à l’école publique n’ont pas touché à un seul micro-ordinateur de la maternelle au lycée (faute de moyens) . Moi , dans la mienne , j’ai eu la chance de travailler sur To7 et mo5 ! J’ai maintenant la chance de n’avoir aucune appréhension à passer de Windows à Linux , de Unix à OSX , de Word à Abiword , d’ Openoffice à Kwrite ! Former les enfants à « Office » est donc une gigantesque connerie qui contribue à les rendre dépendant d’un produit au lieu de leur permettre de s’adapter à différentes situations. En plus , le coût des produits Microsoft pèse sur l’éducation nationale qui pour le coup ne peut pas équiper l’ensemble des établissements .

« Openoffice est déjà déployé dans les écoles . » allez vous me répondre ! Oui et ce n’est pas grâce à vous Monsieur le Ministre mais grâce au nombreux professeurs qui se dévouent malgré les directives de leur administration centrale qui continue à dealer avec Microsoft , (accords cadres , dicours très nuancé etc…) Le terrain attend un signe fort de reconnaissance sur les logiciels libres qui vienne de tout en haut et qui reconnaisse à sa juste valeur le travail accompli.

Merci M Cazenave de nous ouvrir cette tribune.