DADVSI la culture m’était comptée…

Dans la série Je connais déjà mais pourquoi ne pas en profiter pour signaler la ressource à mes proches je refais tourner ce pertinent petit documentaire sur le projet de loi DADVSI (enfin malheureusement ce n’est plus un projet maintenant mais une réalité).

D’une durée de 30 min. et sous licence Creative Commons BY-NC-ND, ce reportage a été réalisé en mars 2006 par Jean-Luc Forêt (au moment où le projet de loi passait au Sénat).

En voici le pitch :

« DADVSI la culture m’était comptée » montre le regard de dix femmes et hommes, professionnels des mondes artistique, associatif, syndical et politique sur le débat provoqué par le projet de loi DADVSI, visant à règlementer l’accès aux cultures numériques.

Parmi ces hommes et femmes, on remarquera la présence de Tristan Nitot (Mozilla-Europe), Christophe Espern (EUCD.info) et Mélanie Dulong De Rosnay (Creative Commons France) que nous connaissons bien à Framasoft. Le film est visible et téléchargeable sur le site de l’association Tutti Frutti (dont on trouvera une retranscription).

Je l’ai montré à mon père, il a trouvé cela tout à fait intéressant 😉




Expo libre itinérante bientôt chez vous grâce à vous

Dans la série Redonnons un petit coup de projecteur sur un truc sympa, je me permets de pointer ici ceci :

"Informatique : vive la liberté !" : Une exposition en 10 panneaux sur le libre… à découvrir, louer ou télécharger !

Expo Libre

Si un jour vous organisez ou participez à une quelconque manifestation sur le terrain où le Libre a ou pourrait avoir sa place (à la limite c’est même pas obligé, le Libre peut aussi discrètement s’incruster), alors pensez à ces panneaux sous licence libre Creative Commons BY-SA.

Leur format d’origine est le 60×80 mais vous pouvez aussi les afficher en A4 et créer alors vous-même l’événement en les affichant à côté de la machine à café de votre entreprise 😉

Bon exemple de coopération fructueuse, cette exposition a été réalisée en mars 2006 par la Ligue de l’enseignement dans les Alpes du Sud en partenariat avec l’APITUX et Linux Alpes.

Pour lire, télécharger et louer l’expo, ou remercier ses auteurs… se rendre sur la page du projet.

PS : Le seul reproche à faire c’est qu’a priori on ne trouve pas les fichiers sources à télécharger et donc si on veut modifier les panneaux (pour les adapter, les réactualiser, etc.) ben avec les seuls PDF, ça le fait pas trop.




Autre chose que quelque chose que l’on vous impose

Voici un petit reportage du 12/13 de France3 édition Lorraine Champagne-Ardenne sur les logiciels libres (mai 2006) à l’occasion de la Fête de l’Internet et pour annoncer les prochaines RMLL dans la région.

On remarquera tout d’abord la difficulté de bien écrire et prononcer "Ubuntu", qui donne ici "Obountu", alors même que le mot apparait plusieurs fois dans le reportage !

Mais ce qui m’a frappé c’est le témoignage de cet utilisateur lambda :

J’ai un ordinateur chez moi depuis quatre ou cinq ans, mais je me suis aperçu que quand on voulait un ordinateur il n’y avait qu’une marque pratiquement il y avait Windows. Windows ceci Windows cela et éventuellement Mac et puis c’est tout. Bien alors je me suis dis je vais essayer d’aller voir si il n’y a pas autre chose de plus libre où on peut essayer de faire autre chose que quelque chose que l’on vous impose.

Et le reporter de conclure : Un utilisateur averti en vaut deux. Vous ferez peut-être partie bientôt des passionnés qui échangent leurs idées sur le logiciel libre !

(vidéo trouvée sur DailyMotion)




Photos souvenirs Framasoft des RMLL 2006

Quelques instantanés des dernières Rencontres Mondiales du Logiciel Libre cet été à Nancy. Les différents acteurs sont ici nommés par leur pseudo du forum. Les commentaires sont la plupart du temps le fruit de mon imagination et si ils s’avéraient vrais ce ne serait que purement fortuit.

Kaneda aka Tetsuoka à aKa : "Ubuntu est un ancien mot africain qui signifie j’arrive pas à installer correctement ma Debian".

RMLL 2006 Framasoft

Pyg avec la seule machine sous Windows de toutes les RMLL (qu’il préférait cacher dans sa caisse).

RMLL 2006 Framasoft

Pseudogaëtan & aKa : the men in bob

RMLL 2006 Framasoft

Le repas du Libre avec Leviathan en avant-plan (qui met de l’eau dans son vin).

RMLL 2006 Framasoft

Pyg en pleine démonstration publique de la Framakey.

RMLL 2006 Framasoft

Frenchy en train de nous dire tout le bien qu’il pense d’AntoineP.

RMLL 2006 Framasoft

Même au café ça bosse (enfin surtout Pyg).

RMLL 2006 Framasoft

Totomatisme en tenue de soirée pour la reception à la mairie de Nancy.

RMLL 2006 Framasoft

Séance de travail bien studieuse. En arrière plan les patates au tableau sont censées illustrer la roadmap 2006-2007 de Framasoft.

RMLL 2006 Framasoft

Free like a bird sera assez content d’apparaître en compagnie de la seule fille du diaporama (en l’occurrence une charmante inconnue).

RMLL 2006 Framasoft

Un peu private joke celle-là. Je donne mon bob à celui qui arrivera à lire l’inscription au tableau (importante pourtant pour notre future évolution).

RMLL 2006 Framasoft

Bon alors qui c’est qui veut s’occuper de la maintenance et du suivi de l’annuaire des logiciels libres cette année ? Euh…

RMLL 2006 Framasoft

Pyg assez convaincant dans son militantisme StopDRM !

RMLL 2006 Framasoft

Rendez-vous l’année prochaine à Amiens…




Et si on créait un osalt.com francophone ?

osalt.com logo

Osalt.com kézako ?

Connaissiez-vous l’intéressant site anglophone osalt.com ? Peut-être pas.

Voici son objectif :

Find open source software alternatives to well-known commercial software – like Windows, Visio, Photoshop or Captivate.
Our mission is to provide easy access to open source alternatives to well-known commercial products. Remember that open source software is also a freeware alternative.

Il s’agit donc de faciliter la recherche de logiciels libres alternatifs en les associant constamment aux plus célèbres logiciels commerciaux qu’ils sont susceptibles de remplacer. Par commerciaux on entend ici les logiciels propriétaires le plus souvent payants mais on trouve également dans la base quelques gratuits comme Skype ou MSN.

Illustration par l’exemple.

Prenons un exemple propriétaire avec la page Dreamweaver. On y trouve bien entendu une courte description et le lien vers le site officiel mais tout de suite plus bas on vous propose une liste de potentielles alternatives libres : Nvu, Mozilla SeaMonkey, Bluefish et Quanta Plus. On notera que ces deux derniers logiciels ne sont pas disponibles sous Windows, autrement dit le choix est multiOS ce qui est une bonne idée. Autre bonne idée celle de proposer un alias pour l’url : http://opensourcealternative.to/dreamweaver. Du coup si je cherche une alternative à Photoshop par exemple je n’ai même pas à parcourir le site, il me suffit de retenir la syntaxe de l’adresse pour la taper directement dans mon navigateur : http://opensourcealternative.to/photoshop.

Prenons désormais un exemple libre avec la page Scribus. Après la description une première liste apparait, celle des logiciels libres similaires (OpenOffice Draw, Kword). Ensuite vient une seconde liste, celle des logiciels propriétaires que Scribus peut substituer (Adobe InDesign, Microsoft Publisher, QuarkXPress). Enfin, et là encore c’est une bonne idée, on a tout en bas le fil RSS des nouveautés de Scribus, histoire de se tenir au courant en temps réel des évoutions du soft (idée à reprendre dans notre annuaire assurément).

Petite lecture critique

Première critique qui n’en est pas une : le site est en anglais ! En fait c’est juste une constatation 😉

Deuxième critique (qui n’en est toujours pas vraiment une) : celle de la pertinence.
Il est en effet a priori osé de proposer par exemple KWord comme alternative à QuarkXPress mais on est bien placé à Framasoft pour savoir que l’art de la comparaison est difficile. En fait tout dépend des besoins de l’utilisateur. Si ceux-ci sont basiques alors cela peut tout à fait convenir.

Troisième (et véritable) critique : celle d’une certaine déontologie.
Cela nous vous aura pas échappé mais la pub Google est omniprésente. Toute la panoplie est utilisée (bannières, liens, boutons, moteur de recherche…). D’ailleurs sur les 5 colonnes de la mise en page, 2 lui sont totalement consacrées.
C’est typique d’une nouvelle manière de faire sur le Net (à la sauce web 2.0 ?). Si on caricature et prête de mauvaises intentions à l’auteur alors ça donne le processus suivant : 1. Je veux me faire de sous via le Web 2. Je me demande quel service je peux rendre aux visiteurs afin qu’ils viennent nombreux sur mon site 3. Je crée le site en plaçant de la pub Google un peu partout 4. Je me débrouille pour faire mon trou dans le social networking en espérant que mon site apparaisse souvent sur des sites comme del.icio.us ou digg par exemple.
Je répète que ce n’est peut-être pas le but premier de l’auteur et quoiqu’il arrive il reste le service rendu (en l’occurrence ici la diffusion du libre). Mais bon je sais pas trop, ça me chiffonne un peu de savoir que peut-être l’auteur ne partage pas spécialement l’état d’esprit du libre en fait. Quand on a un site qui bouffe de la bande passante comme les sites de musique, ça se comprend parce qu’il y a un coût important derrière mais là, vu que c’est que du texte et que les seules images sont pour la pub, j’ai quelques doutes que je n’arrive pas à évacuer.
Dans ce contexte je trouve que la traduction du site dans d’autres langues est un peu bloquée n’imaginant pas des contributeurs se lancer tête baisée là-dedans.

Un osalt.com à la sauce Framasoft ?

Il n’empêche que l’approche est bonne. Et comme il me semble trop délicat de bidouiller notre annuaire de logiciels libres pour proposer la même chose directement dedans (d’autant que l’idée n’est pas la même), je me dis que ça pourrait être intéressant de copier le concept pour proposer de créer un site similaire mais en français cette fois (et bien entendu sans la pub).

Le principal problème c’est que la disponibilité des membres permanents de Framasoft est nulle pour le moment. Autrement dit si cela motive l’un d’entre vous de monter un tel projet, il est le bienvenu !

On lui prend un nom de domaine, un espace sur notre serveur dédié, on se choisit le bon CMS (voire une bidouille php/sql perso), un joli logo, on lui réserve un salon dédié sur nos forums et… roule ma poule 😉
A charge pour ce gentil volontaire devenu chef de projet d’animer le bouzin en concertation avec le reste de l’équipe (par exemple pour lier d’une manière ou d’une autre ce projet avec notre annuaire justement). Du coup il deviendrait partie intégrante de l’équipe et ça tombe plutôt bien parce qu’on manque cruellement d’énergies actuellement.

L’avantage, en tout fausse modestie, c’est que Framasoft a les ressources et les capacités pour accompagner sa création et donner assez rapidement de la visibilité à un tel projet (ainsi ce modeste blog n’est pas loin du millier de visiteurs par jour alors même qu’il n’a que 2 semaines d’existence).

Alors, ça tente quelqu’un ?




The Urban Tale bientôt sur vos écrans

Je sais pas vous mais moi, à regarder la bande-annonce, je brûle d’impatience de voir (enfin) arriver la sortie de The Urban Tale (ndt : le conte urbain).

Initié par Lacrymosa Industry et accompagné par ses amis de la communauté Copyleft, il s’agit d’un projet de film d’animation 3D ayant pour vocation de promouvoir l’art libre (et sa licence éponyme).

En voici le pitch : Maud, une jeune artiste, prend le dernier métro. La station est déserte. Elle s’installe tranquillement dans une rame vide alors qu’un jeune homme étrange vient s’assoir face à elle et lui offre un écouteur de son baladeur, le temps d’un voyage…

En attendant on peut déjà en écouter et/ou télécharger la superbe musique (libre bien entendu) sur Dogmazic (ex Musique-Libre.org, je m’excuse mais je n’arrive pas encore à m’y faire). Une fois de plus j’apprécie beaucoup Delgarma et son morceau Libre comme l’air à l’écoute ci-dessous (j’ai pas pu résister) mais les autres sont pas mal non plus.

Euh… d’ailleurs à ce propos et sans vouloir démarrer un troll flameware, j’aimerais bien savoir pourquoi on peut lire ceci sur le site du projet : Retrait temporare de l’album, pour cause de mésentante totale avec le site Jamendo et sa vision de la liberté.




Autosatisfaction recursive sur LinuxFr

En allant (re)chercher notre librellule sur le site de son auteur Johann Dréo, je me suis arrêté sur cette petite planche qui m’a fait sourire.

Peut-être que vous aussi ? (bon, je vous l’accorde, il vaut mieux être un habitué de LinuxFr !)

Récursivité

BD LinuxFr by Johann Dréo

Il y d’autres planches sur l’url d’origine du document.

PS : Rien à voir mais on notera sur son site une réponse à l’un de nos articles de la Tribune Libre sur Wikipédia.

<edit> : un fidèle lecteur me signale la présence d’autres planches sur le blog de l’auteur dont les deux ci-dessous.

Captain QI

BD copyright Johann Dréo

Ignorance rime avec arrogance

BD Windows Johann Dréo




Ma librellule mascotte (en bêta)

libellule originale johann dreo

Dans la série les goodies que nous ressortons du placard grâce au Framablog (voir ce billet), il y a cette mignonne petite libellule créée par Johann Dréo il y a un (sacré) bail de cela sur linuxgraphic.org.

libellule linuxgraphic johann dreo

Je l’ai baptisée librellule lors d’une poussée imaginative aigüe dont j’ai le secret (Loli c’est pas mal non plus remarquez).

libellule croquis 1 johann dreo

On ne l’a jamais utilisée mais je dois avouer que j’ai un faible pour elle et ça ne m’étonnerait pas qu’on réussisse à la caser quelque part (d’autant qu’elle est sous licence ouverte Creative Commons BY-SA).

libellule croquis 2 johann dreo

Vous la retrouverez dans la galerie de Johann Dréo en compagnie d’autres petits dessins sympathoches (et toujours sous la même licence).