Nouveau Framabook : AlternC Comme si vous y étiez

AlternC Comme si vous y étiez - FramabookOuvrons ce billet par une citation clin d”œil de Jean-Marc Manach qui résume bien le nouveau livre libre framabook que nous sommes fiers de vous présenter aujourd’hui : « Offrez un nom de domaine à un homme et vous le nourrirez pour un jour. Apprenez-lui à l’administrer et vous le nourrirez pour toute la vie. »

C’est en effet ce que propose depuis longtemps déjà le projet libre et associatif AlternC, dont la démarche mais surtout l’existence bien réelle constituent un formidable rempart aux attaques actuelles contre les fondamentaux du Net.

AlternC c’est avant tout une suite logicielle permettant de gérer un ou plusieurs serveurs d’hébergement de site web, email, listes de discussions et autres services Internet.

Que vous soyez simple blogueur, hébergeur associatif ou industriel, professionel du web en agence, ou toute autre structure juridique aux facettes multiples (mairies, grande entreprise, fédération …), AlternC vous permet de gérer facilement les comptes d’hébergement de plusieurs entités, à travers une interface web simple, intuitive et multilingue. Les spécialistes du réseau et administrateurs système profitent aussi d’AlternC pour simplifier et industrialiser leurs processus de gestion d’infrastructure, et pouvoir ainsi confier à leur client la gestion des éléments simples de leur hébergement.

Mais AlternC c’est également se plonger dans l’histoire du Web francophone en général et du Web francophone libre en particulier, puisque le projet est directement issu du mythique service altern.org de Valentin Lacambre.

AlternC c’est enfin un projet politique, une informatique résolument tournée vers les logiciels libres, une volonté d’aider chacun à devenir son propre hébergeur, s’il le souhaite, dans le respect d’Internet et de ce qui fut son fondement toujours menacé : la liberté.

Rédigé, aussi bien à l’occasion des dix ans du projet que de la sortie imminente de la version 1.0 d’AlternC, par ces deux pionniers du libre que sont les hyperactifs Chantal Bernard-Putz et Benjamin Sonntag, cet ouvrage (illustré en couleur de 234 pages) propose un guide pas à pas du logiciel, de la gestion des comptes à l’installation (côté client) et l’administration de la plateforme (côté serveur).

Il a été entièrement réalisé sous LibreOffice. Il est édité par InLibroVeritas sous licence Creative Commons By-Sa. Les auteurs ont gracieusement décidé de céder l’intégralité de leurs droits d’auteur à La Quadrature du Net.

Le guide est encadré par deux articles de Laurent Chemla et Sébastien Canevet. C’est ce dernier que nous avons choisi de reproduire ci-dessous.

Les auteurs vous donnent rendez-vous le 28 mars prochain à 19h à La Cantine (Paris) pour une présentation du livre qui coïncidera avec la sortie de la version 1.0 d’AlternC ! C’est aussi à ce moment-là que symboliquement les sources du livre seront libérées.

-> Découvrir, télécharger et/ou acheter AlternC Comme si vous y étiez sur le site Framabook.

La neutralité du Net ne s’use que si on ne s’en sert pas !

Sébastien Canevet – décembre 2010

L’un des principes fondateurs d’internet conduit à traiter également toute information qui circule sur le réseau, indépendamment de sa source, de sa destination ou de son contenu. C’est la « neutralité du net ».

Lors de la création d’internet, la rusticité des outils alors mis en oeuvre ne permettait pas ce genre de discrimination. Aujourd’hui, le perfectionnement des équipements techniques rend possible une gestion discriminatoire du trafic. Cette idée malvenue ne manque pourtant pas de partisans. Les arguments pour la combattre sont plutôt nombreux, de la démocratie à la promotion de l’innovation et passant l’économie du développement des infrastructures.

Loin des débats théoriques sur ces principes fondamentaux, certains acteurs de l’internet ont choisi de participer à ce débat d’une autre façon, en rendant rapidement et facilement accessible la mise en place d’un hébergeur indépendant. Tel est le projet AlternC.

Alors que l’hébergement d’un site web était hors de portée des acteurs autres que les opérateurs institutionnels, publics ou privés, la mise à disposition de la suite logicielle AlternC permet depuis dix ans de gérer aisément un hébergeur mutualisé, assurant ainsi une indépendance technique à ceux qui souhaitent consacrer un minium de temps et quelques moyens (limités) à cette tâche.

Projet libre, il était logique qu’AlternC fut également un logiciel libre. A l’aube du projet, seuls les informaticiens (ou presque) comprenaient les enjeux de ce choix. C’est donc en connaissance de cause que les promoteurs du projet choisirent un logiciel libre (l’altern de Valentin Lacambre) plutôt que son homologue propriétaire, pour le faire évoluer.

C’est ainsi que, prouvant le mouvement en marchant, et mettant en oeuvre la neutralité du net bien avant que la problématique n’héberge au sein du public averti[1], AlternC permet la mise en oeuvre de l’hébergement de sites internet librement, et ceci aux quatre sens du mot libre lorsqu’il est accolé à nom logiciel.

  • Première des quatre libertés, l‘« exécution du programme », ou plus largement l’utilisation d’AlternC est libre, en ce sens que vous pouvez utiliser ces logiciels pour n’importe quel usage, commercial ou pas, et ceci sans aucune limitation d’aucune sorte. Il est d’ailleurs important pour les logiciels libres en général que leur utilisation dans la sphère commerciale et industrielle soit la plus large possible, ce ci afin d’éviter qu’ils ne soient isolés dans un milieu étroit….
  • La liberté d’étude est la seconde liberté. Alors que leurs homologues « propriétaires » sont enfermés dans un carcan juridique étroit et compliqué[2], l’étude d’AlternC n’est soumise à aucune contrainte. C’est ainsi que l’on peut librement étudier le fonctionnement de ces logiciels, quel que soit l’objectif de cette étude. La libre disposition du code source facilite cette étude.
  • La distribution de copie des logiciels AlternC est elle aussi possible librement, quelles que soient les conditions (gratuité ou pas…) de cette distribution. Une activité économique est ainsi parfaitement imaginable.
  • Enfin, il est possible (et même souhaitable) qu’AlternC soit l’objet d’améliorations. Cette suite logicielle est une oeuvre « in progress », en ce sens que, au sein de la communauté AlternC ou en dehors, toute personne ayant la compétence et la volonté de modifier ces programmes, peut le faire sans contrainte.

J’aime à répéter que ce que l’on ne trouve pas sur internet n’existe pas, tant le réseau est aujourd’hui d’une richesse inouïe.

Bien au delà des seuls usages commerciaux, dans lesquels l’utilisateur n’est envisagé que comme un consommateur, qui n’utiliserait le réseau que pour dépenser son argent, se contentant pour le reste de demeurer tranquillement sous perfusion télévisuelle, l’usager d’AlternC est un véritable acteur du réseau. C’est pour cela que cet ouvrage a été écrit.

-> Découvrir, télécharger et/ou acheter AlternC Comme si vous y étiez sur le site Framabook.

Notes

[1] L’article fondateur de Tim Wu, « Network Neutrality, Broadband Discrimination » date de 2003, mais la prise de conscience collective de l’importance de cette neutralité est bien plus tardive.

[2] En effet, l’étude et la décompilation d’un logiciel non libre n’est possible que dans une mesure très limitée, à seule fin d’assurer l’interopérabilité, et encore à condition que les informations nécessaires ne soient pas déjà rendues publiques.




Produire du logiciel libre, le livre culte enfin en français chez Framabook !

Produire du logiciel libre - Framabook - CouvertureFramasoft est fier et heureux d’annoncer officiellement la sortie d’un nouveau volume à sa collection de livres libres Framabook. Il s’agit de la traduction d’un livre considéré comme une référence chez les développeurs anglophones : Producing Open Source Software, de Karl Fogel.

C’est une évidence, maintes fois constatées : il ne suffit pas de coller une licence libre au code source de son application pour en faire un logiciel libre à succès. Nombreux sont les paramètres à prendre en compte pour se donner les moyens de véritablement réussir votre projet. Cela ne coule pas de source, si j’ose dire, et c’est pourquoi un tel ouvrage peut rendre de grands services.

Ayant payé de sa personne, Karl Fogel n’hésite pas à affirmer lui-même que 95% des projets échouent. Et de rédiger alors ce livre pour contribuer à faire en sortie que le pourcentage restant remonte !

Dans la foulée du framabook sur Unix et sur le langage C, nous faisons un effort didactique tout particulier pour accompagner tous ceux qui souhaiteraient se lancer dans la création de logiciels libres ou rejoindre un projet existant. Nous pensons à ceux qui ne maîtrisent pas forcément d’emblée l’anglais.

Nous pensons également aux jeunes débutants. Parce que, comme cela a déjà été souligné, l’informatique est l’une des grandes absentes de l’enseignement secondaire français. Alors, fille ou garçon, l’étudiant motivé se retrouve bien souvent livré à lui-même et c’est à lui de se débrouiller pour extraire le bon grain de l’ivraie du Grand Internet. Nous espérons lui être utile en lui apportant notamment ici gain de temps et efficacité.

Voici comment le livre est présenté dans le communiqué de presse joint à ce billet :

« Teinté d’humour et de réflexions subtiles, ce livre prodigue de précieux conseils à ceux qui souhaitent commencer ou poursuivre un projet de développement en logiciel libre. Pour cela, Karl Fogel propose une description claire et détaillée des bonnes pratiques de développement. Il initie non seulement le lecteur à la méthode de travail collaboratif mais démontre aussi l’importance des relations humaines dans la réussite d’un projet, comme l’art d’équilibrer actions individuelles et intérêt commun. Identifiés à travers sa longue expérience en gestion de projet open source, différents aspects sont abordés : structurer l’ensemble de la communauté de développeurs, maintenir un système de gestion de versions, gérer les rapports de bugs et leurs corrections, bien communiquer à l’intérieur comme à l’extérieur du projet, choisir une licence adaptée au logiciel… »

Grâce à son expérience du développement open source, Karl Fogel nous livre ici bien davantage qu’une simple marche à suivre pour qu’un projet voit le jour et ait une chance d’aboutir. Il s’agit en effet de détailler les éléments stratégiques les plus importants comme la bonne pratique du courrier électronique et le choix du gestionnaire de versions, mais aussi la manière de rendre cohérents et harmonieux les rapports humains tout en ménageant les susceptibilités… En somme, dans le développement Open Source peut-être plus qu’ailleurs, et parce qu’il s’agit de trouver un bon équilibre entre coopération et collaboration, les qualités humaines sont aussi décisives que les compétences techniques. »

La traduction de cet ouvrage a obéi aux mêmes principes que ceux exposés par Karl Fogel. Elle fut le résultat de la convergence entre les travaux initiés par Bertrand Florat et Étienne Savard et ceux de Framasoft coordonnés par Christophe Masutti. Comme d’habitude, ce livre a été finalisé dans La Poule ou l’Œuf et peut se commander en version papier chez InLibroVeritas pour la modique somme de 15 euros.

Comme d’habitude aussi ce livre est sous licence libre (Creative Commons By) et est intégralement consultable en ligne ou téléchargeable dans sa version numérique sur le site Framabook. Parce qu’ici comme ailleurs, et peut-être même plus qu’ailleurs, il nous apparaît fondamental de pouvoir en assurer sa plus large diffusion et participer ainsi à susciter des vocations.

Nous comptons sur vous pour signaler l’information 😉

Framasoft ne serait rien sans les développeurs de logiciels libres. Ce projet est en quelque sorte une manière pour nous de les remercier.




Framasoft annonce deux nouveaux titres dans la collection Framabook

« Le C en 20 heures » - couverture par Alexandre Mory - Creative Commons By SaAprès la traditionnelle mise à jour d’automne du best-seller de la collection Framabook, Christophe Masutti, notre coordinateur de collection, s’est fendu ce matin d’un fier communiqué de presse, dont je vous dévoile ici le contenu en avant-première.

En effet, après de longs mois de labeur au sein de l’association, avec les auteurs, les bénévoles et relecteurs, l’équipe technique de mise en page et l’éditeur, Christophe n’annonce pas un, mais bien deux nouveaux Framabooks, s’ajoutant à la mise à jour complète du « Simple comme Ubuntu ».

Sortir ces deux ouvrages nous a occupé un peu plus que d’habitude, notamment parce qu’il a fallu adapter notre chaîne éditoriale (la formidable application web libre “La Poule ou l’Oeuf”) car la mise en page d’un des ouvrages s’est révélée particulièrement riche et complexe à mettre en œuvre. Mais comme le rappelle avec philosophie l’éditeur Mathieu Pasquini :

Un livre s’écrit à la vitesse à laquelle poussent les arbres dont leurs pages sont faites…

Toutefois, le site Framabook a été mis à jour cette nuit pour accueillir les nouveaux ouvrages, et ces derniers sont aussi disponibles à l’achat chez InLibroVeritas.

Le 7e Framabook sera donc un manuel de formation à la programmation, proposant une méthode intense et originale pour apprendre « Le C en 20 heures ». Sous licence Creative Commons By Sa, il fut rédigé conjointement par Eric Berthomier et Daniel Schang que vous pourrez découvrir plus avant dans la reproduction du communiqué de presse qui suit. « Unix. Pour aller plus loin avec la ligne de commande » - couverture par Alexandre Mory - Creative Commons By Sa

Le 8e Framabook fut quant à lui rédigé par Vincent Lozano et s’intitule « UNIX. Pour aller plus loin avec la ligne de commande ». Comme le précédent livre de Vincent dans la collection Framabook, il est placé sous licence Art Libre.

Avec ces deux nouveaux Framabooks, Framasoft continue résolument sa collection d’œuvres libres, permettant à tout un chacun de soutenir ses talents d’autodidacte en informatique, pour que le monde demain regorge des bidouilleurs inventifs que l’éducation nationale peine à former avec son B2i©.

Et ce n’est pas fini. Comme annoncé avec notre campagne de don “1000 10 1”, l’équipe Framabook est toujours à pied d’œuvre sur d’autres ouvrages qui viendront rapidement compléter la collection. On retrouve ainsi parmi les plus avancés le « Producing Open Source Software » de Karl Fogel, traduit par Framalang, ainsi qu’ « Imagine there is no Copyright » traduit cet été lors d’un Traducthon mémorable aux RMLL et qui attend juste son tour pour être mis en page.

Annonçons encore un mystérieux ouvrage préparé en secret par l’ami MBen et un livre sur l’utilisation du gestionnaire de versions SVN, dont la traduction est elle aussi bien avancée.

Enfin, le comité éditorial de la collection fait actuellement le tri dans les nombreuses propositions d’ouvrages reçues par Framasoft. Tout ne cadre pas toujours avec la convention de la collection, mais déjà deux projets s’annoncent comme particulièrement prometteurs…

Pour l’heure, place au concret, avec une présentation plus détaillée des nouveaux Framabooks, issue du communiqué de presse officiel du coordinateur de la collection.

Framabook n°7 : Le C en 20 heures

« Le C en 20 heures » - couverture par Alexandre Mory - Creative Commons By Sa

Le langage C est un langage de programmation dont l’histoire nous ramène à l’époque de la création d’Unix, durant la première moitié des années 1970. Conçu pour permettre à un même programme de fonctionner sur plusieurs types de machines, ce langage à fois simple et efficace séduisait par la rapidité d’exécution des programmes qu’il permettait de générer, et par sa relative simplicité d’adaptation pour un nouveau type de matériel. Depuis lors, la majorité des systèmes d’exploitation des machines créés ultérieurement utilisèrent ce langage fiable, à la fois proche du matériel et des mathématiques. Il n’est donc pas étonnant de retrouver aujourd’hui ce langage partout, des super-calculateurs aux téléphones portables. Le Logiciel Libre lui doit aussi beaucoup. Quel héritage ! Et quelle longévité. Dans ces conditions, comment apprendre aujourd’hui et en 20 heures seulement, un langage porteur de presque quarante ans d’améliorations (dont le C++) et de développements spectaculaires (dont GNU/Linux) ? C’est la question à laquelle Le C en 20 heures répond, et par la pratique.

Eric Berthomier et Daniel Schang nous font ainsi partager au fil des pages le fruit de leurs expériences pédagogiques et professionnelles en accomplissant un effort de vulgarisation trop rarement rencontré dans la littérature du monde de la programmation. Destiné aux grands débutants, l’ouvrage n’est pas un manuel comme les autres. Son intérêt est d’être parcouru de A à Z en suivant l’adage : « j’apprends le code en écrivant le code ».

Ainsi, Le C en 20 heures n’est pas un ouvrage destiné à prendre la poussière sur une étagère en attendant que l’on s’y réfère un dimanche matin pluvieux. Il a été écrit pour être lu d’un bout à l’autre, dans l’ordre et pendant 20 à 30 heures d’apprentissage (en tout !) où l’on vous suggèrera, par des exercices et des exemples, de programmer tel jeu ou de tester tel calcul en mettant votre imagination au défi. En ce sens, l’ouvrage est orienté vers la pratique de la programmation et l’enseigne sans doute à la manière dont les auteurs l’ont apprise : devant un ordinateur, à essayer de programmer quelque chose.

Les auteurs

Ingénieur en Informatique, Eric Berthomier a débuté par le développement d’applications systèmes en C / C++ / Assembleur. Investi dans le Libre, il réalise alors des missions de développement, d’administration système et réseau et de formation. Depuis 2005, il travaille pour un ministère où GNU/Linux et la sécurité sont ses compagnons de tous les jours. Le C (et l’Assembleur) sont pour lui indispensables à la compréhension d’un système d’exploitation.

Docteur en informatique, Daniel Schang est enseignant-chercheur au sein du Groupe Eseo où il a acquis une longue et riche expérience de l’enseignement des langages informatiques. À l’écoute de ses élèves, c’est pour eux qu’il a pris contact avec Eric Berthomier afin de réécrire ce livre qui, sous sa forme embryonnaire, était un support de cours.

Framabook n°8 : Unix. Pour aller plus loin avec la ligne de commande

« Unix. Pour aller plus loin avec la ligne de commande » - couverture par Alexandre Mory - Creative Commons By Sa

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur Unix sans jamais oser le demander

Nous sommes désormais des habitués de la formule de Vincent Lozano qui, après son excellent ouvrage sur l’usage de LaTeX, récidive ici avec un manuel sur le système Unix (et – donc – GNU/Linux).

Lors de la création d’Unix, au début des années 70, un de ses concepteurs établit trois règles pour concevoir les composants de la « boîte à outils » qui permit à Unix de s’étendre :

  • Écrivez des programmes qui font une chose et le font bien.
  • Écrivez des programmes qui peuvent communiquer entre eux.
  • Écrivez des programmes qui traitent des flux de texte car c’est l’interface universelle.

Aujourd’hui, Vincent Lozano vous propose à la fois de découvrir ces outils situés « sous le capot » de votre distribution Unix (GNU/Linux en est une) mais aussi de concevoir les vôtres.

Si vous appréciez votre système Unix et que vous pressentez qu’il existe des outils qui rendent votre système programmable, cet ouvrage est pour vous ! Le langage de commande d’Unix vous offre en effet la possibilité de piloter votre système d’exploitation – et donc votre ordinateur – par le biais de scripts. Pour planifier des tâches aussi précises que vous le souhaitez, vous aurez donc le loisir de passer des ordres, à la fois de manière souple et puissante, à votre système informatique.

Dans cet ouvrage vous découvrirez les liens qui unissent l’histoire d’Unix et le mouvement pour les logiciels libres. Vous vous plongerez dans les utilitaires classiques de votre système et apprendrez à les assembler. Vous serez donc à même d’ajouter de nouvelles pièces à la boîte à outils. L’auteur vous guidera également pour que vous parveniez à créer vos propres programmes écrits dans le langage du système d’exploitation : le langage de commande.

L’auteur

Vincent Lozano est maître de conférences en informatique à l’école nationale d’ingénieurs de Saint-Étienne (Énise). Il y utilise GNU/Linux pour l’enseignement des systèmes d’exploitation, de la programmation et des bases de données. Il s’occupe également de l’informatisation du système d’information de l’Énise qui s’appuie sur des systèmes Unix.




Le framabook Simple comme Ubuntu nouveau est arrivé !

Framabook - Simple comme Ubuntu 9.10 - Cover Alexandre Mory Art LibreEn avance sur le Beaujolais, nous sommes heureux et fiers d’annoncer la sortie du nouveau framabook Simple comme Ubuntu (ou SCU) dans son millésime 9.10 Karmic Koala.

Comme il a en a pris la bonne habitude, il suit d’à peine quelques jours la sortie de la nouvelle version d’Ubuntu.

C’est la résultante du travail intense de son auteur Didier Roche, accompagné par les remarques et suggestions de toute la communauté, sans oublier la fine équipe de relecteurs et un éditeur InLibroVeritas qui trouve encore le temps d’être prêt malgré La bataille Hadopi qu’il mène sur tous les fronts.

Une petite interview s’imposait. D’autant que, grande et originale nouveauté, il n’est pas courant de trouver un livre « dans » un système d’exploitation !

PS : J’en profite pour rappeler que la collection Framabook a pour slogan « le pari du livre libre » et qu’en commandant (pour vous ou pour offrir à l’approche des fêtes) sa version matérielle chez InLibroVeritas, vous contribuez à soutenir tout le projet.

Entretien avec Didier Roche

Bonjour Didier, peux-tu te présenter brievement et nous décrire tes multiples activités autour d’Ubuntu ?

Didier RocheBonjour Alexis,

Je suis un ingénieur de production informatique de 26 ans travaillant dans une grande boite d’édition logicielle française (propriétaire, mais c’est un bug que je suis en train de corriger hardiment ;)).

Cela fait un peu plus d’une dizaine d’années que j’utilise un système GNU/Linux et j’ai donc connu et utilisé de multiples distributions : Red Hat, Mandrake, Debian pendant plusieurs années pour certaines…

J’ai adopté Ubuntu dès ses débuts (première installation en novembre 2004) et jamais lâché depuis.

Je suis depuis bientôt deux ans secrétaire de l‘association Ubuntu-fr, après avoir été quelques mois administrateur de sa partie documentation. J’aide notamment à l’organisation de l’Ubuntu party parisienne. Participer à une association de ce type fait que l’on se doit d’être présent les nombreux et classiques événements du Libre auxquels Ubuntu-fr participe ou initie.

Enfin, je suis également ce que l’on appelle MOTU (signifiant pompeusement « Master Of The Universe »), groupe de développeurs ayant les droits adéquates qui s’occupe des dépôts universe/multiverse d’Ubuntu. Cependant, je travaille plus particulièrement dans l’équipe « desktop » qui s’occupe principalement de mettre à jour GNOME dans Ubuntu. A ce titre, j’ai eu la chance d’être sponsorisé par Canonical (société principale qui finance de nombreux développeurs Ubuntu) pour aller à l’UDS (Ubuntu Developer Summit) en mai dernier à Barcelone et à Dallas dans une quinzaine de jours. Cela m’a permis d’être le principal développeur de Quickly, projet poussé par Canonical afin de créer une application distribution et technologie agnostique, qui permet de rendre plus aisée la programmation sous GNU/Linux (plus d’information sur LWN).

Ton livre Simple comme Ubuntu (alias le SCU) est une grande réussite de « l’édition libre », et une belle collaboration Ubuntu-fr, InLibroVeritas et Framasoft. Peux-tu nous en raconter la génèse, son évolution et en quoi ce choix de la licence libre est important pour toi ?

Simple Comme Ubuntu a une histoire très singulière que j’évoque rapidement dans sa préface. Lors de mes études d’ingénieur généraliste (comprendre un environnement avec peu de véritables passionnés d’informatique), j’étais en 2005-2006 dans une association au nom d’Afric’Edu dont l’objectif est la récupération, le reconditionnement et l’envoie de matériel informatique dans les écoles d’Afrique. On officie également une formation sur place sur un mois. Voulant installer un système d’exploitation Libre basé sur GNU/Linux (comme l’année précédente), je pensais qu’Ubuntu convenait parfaitement aux besoins. Cependant la connaissance de l’équipe sur GNU/Linux frisait malheureusement l’axe des abscisses, un peu gênant pour ensuite effectuer des formations, non ? 🙂

Ayant vu l’excellente suite de billet de yeKcim sous licence CC By-Sa, je me disais à l’époque qu’il ne manquait pas grand chose pour en faire une documentation complète. J’ai naturellement respecté la licence, conscient de ses bienfaits et publié « Simple Comme Linux » (pour Dapper Drake 6.06), un pdf d’une quinzaine de pages que nous avons utilisé en support de cours au Togo.

Rentré d’Afrique, je l’ai publié sur le forum d’Ubuntu-fr où de nombreux retours et suggestions ont été faites. La documentation s’est ainsi étoffée jusqu’à atteindre environ 70 pages où Alexis Kauffmann m’a alors parlé en novembre 2006 de la collection Framabook qui n’était alors formée que d’un seul opus sur Thunderbird. Le passage d’une documentation à un véritable livre a été particulièrement chronophage, mais le résultat a plu et plaît encore, et c’est ce qui compte !

À nouvelle version d’Ubuntu, nouvelle version du SCU. Quelles en sont les principales nouveautés ? Je crois savoir qu’il y en a une de poids tout à fait originale…

Tout à fait. Depuis la version Karmic, Simple Comme Ubuntu est maintenant… dans Ubuntu ! C’est à dire qu’il fait parti des dépôts universe (il suffit d’installer le paquet simplecommeubuntu) pour avoir accès au livre librement et légalement en version électronique, installé sur sa machine. Les sources en LaTeX permettent de construire le pdf comme tout autre logiciel de la distribution, ce qui permet d’avoir un accès aisé aussi bien aux sources qu’au contenu. Son intégration dans les archives du projet Debian est en cours.

Chaque nouvelle version d’Ubuntu est un réel challenge. Car en plus du surplus d’activité au niveau Ubuntu-fr, il y a également la release d’Ubuntu côté développement qui me prend énormément de temps. Chaque mise à jour du livre (tous les 6 mois) nécessite une moyenne d’une cinquantaine d’heures au niveau des modifications et changement des copies d’écran. La deadline est par conséquent très serrée ! Nous essayons d’être le plus réactif possible. L’excellent comité de relecture de Framabook, que je ne remercierai jamais assez pour l’acharnement de ses membres (certains depuis juin 2006 !), permet d’obtenir un niveau de qualité très satisfaisant.

Aujourd’hui (cela s’est fait graduellement et non sur mon impulsion, bien au contraire), Simple Comme Ubuntu est devenu en quelque sorte le livre officiel de la communauté francophone (il suffit d’aller voir sur le forum le nombre d’échanges le conseillant), nous l’avons donc, à partir de cette version, intégré aux 3 000 CD francophones qu’Ubuntu-fr presse à ses frais et vend sur les divers évènements où nous nous rendons (il sera également sur la clef de la Framakey Ubuntu-fr Remix version Karmic). Rien de mieux que d’avoir ensemble le(s) logiciel(s) et la manière de les utiliser. 🙂

Concernant les nouveautés et dans le plus pur esprit du Libre, je n’ai pu résister à joindre ci-dessous le changelog des changements impactés dans le livre (gérant le livre dans un VCS, je pourrais même fournir un patch) 🙂

Merci Didier pour ces précisions. Tu nous donnes rendez-vous à l’Ubuntu Party de Paris ?

Exactement, il y a des Ubuntu Party dans la France entière, la plus importante en terme de visites (4000 personnes aux deux précédentes éditions) étant à Paris, au Carrefour Numérique, Cité des sciences et de l’industrie les 28 et 29 novembre. De nombreuses associations du Libre (dont Framasoft) y tiendront un stand et il y a de nombreuses conférences et activités proposées pour tous les niveaux, de débutant à confirmé.

N’hésitez pas à venir nous rencontrer et rester informé sur le programme complet bientôt publié sur le site de l’Ubuntu party.

Didier

Découvrir la nouvelle version 9.10 du framabook Simple comme Ubuntu…

Release note de SCU version 9.10

  • Mise à jour des tous les éléments de Jaunty vers Karmic. Nombreuses images également modifées.
  • Revue de la procédure d’installation. Quelques remarques supplémentaires sur l’installation et le chiffrement de partition
  • Modification suite au passage de gdm 2.28
  • Modification des éléments dans Systèmes (un vrai bento de renommage), ajout d’ibus et suppression de SCIM
  • Sources de mises à jour redevient sources de logiciels une énième fois :/
  • Ajout de palimpset
  • Suppression d’évolution dans la barre supérieure par défaut
  • Modifier des éléments du tableau de bord en haut à droite (NM, Icône présente, etc.): une bonne pelletée de changements 🙂
  • Nombreux changements dans l’applet FUSA
  • Remplacement d’ajouter/supprimer par l’App Center d’Ubuntu. Adaptation de la partie dédiée. Beaucoup de modifications tout au long du livre (notamment le fait qu’il n’y ait plus de confirmation pour l’installation d’appli dans universe et également que toutes les applications soient disponibles par défaut). Il n’y a plus d’indicateur de popularité non plus
  • Modifications de la nettoyeur système
  • Suppression de l’installation de la version propriétaire de Java vu que la version libre a bien évolué et permet maintenant d’adresser la plupart des cas.
  • Ajout et modification de l’écran de changement de fond d’écran
  • Le clin d’oeil du thème vista basic a été gardé le temps de trouver un screenshot potable pour faire un seven basic 🙂
  • La nouvelle version de gdm n’est plus thémable graphiquement
  • Gnome-screenshot -> option pour prendre une partie de l’écran.
  • Petite note pour indiquer que tracker n’est pas installé par défaut, idem pour deskbar
  • Changement de l’outil pour gérer la connexion automatique et par défaut de GDM
  • Ajout de exec devant numlock et déplacement au chapitre 7
  • Ajout précision sur ami de root et la notification pour dropper les privilèges
  • Changement de la méthode de notification de connexion wiki/ethernet. Suppression des icônes et modifiant du descriptif correspondant.
  • Ajout d’empathy
  • Rafraichissement de la description de pidgin
  • Racketiciel et detaxe.org ont maintenant fusionnés: un seul lien
  • Le clavier par défaut proposé maintenant en « France – Alternative »
  • Ext4 est maintenant utilisé par défaut
  • Support linguistique: prise en charge des langues
  • Puis prise en charge linguistique -> prise en charges des langues
  • Note sur chiffrement et trousseau qui apparait désormais uniquement si vous utilisez un trousseau de clef.
  • Test du matériel -> Test du système
  • Renommage de certains boutons comme Installer/supprimer des langues -> Installer / supprimer des langues
  • Suppression de la gravure directement par Nautilus
  • Comparaison de Cinelerra avec Adobe Premiere et ajout des dépôts de lprod pour installer ce dernier.
  • Quelques modifications sur la description des onglets dans Firefox
  • La situation des cartes graphiques d’ATI se sont améliorés. Remarque mise à jour
  • Suppression de la remarque sur Waow de Vista vu que maintenant Seven est sorti 😉
  • Modification sur une remarque sur les noyaux (pour 1 Go de RAM, t’as plus rien ;))
  • Des liens de logiciel changés, textes rafraichis
  • Sélectionner avec un motif -> Sélectionner les éléments correspondants à \ldots{}
  • Ajout sur la version électronique du descriptif du projet Framabook
  • Corrections de quelques zillions de coquilles, reformulations, etc. 🙂



Le framabook « Simple comme Ubuntu » version 9.04 sera de la party !

Framabook - Simple comme Ubuntu 9.04 - Didier RocheC’est désormais une histoire bien rodée. Quelques jours à peine après la sortie de la nouvelle version d’Ubuntu, parait la nouvelle version mise à jour du framabook correspondant (dont vous trouverez ci-dessous la liste des principales modifications effectuées).

Nous voici donc fiers d’annoncer aujourd’hui la sortie du « Simple comme Ubuntu » (alias le SCU pour les intimes) spécialement dédié à la version 9.04 Jaunty Jackalope de la célèbre distribution.

Prenez deux téméraires Jedi qui, après des mois (parfois des années) de tergiversation, souhaitent enfin « passer à Ubuntu ». Le premier a pris soin de se munir du SCU mais pas le second.
Qui a selon vous le plus de chances de réussite ?

Il n’y a pas à dire, ce SCU c’est une redoutable arme de migration massive 🙂

Ne changeant pas une équipe qui gagne, on retrouve toujours Didier Roche (alias Didrocks pour les intimes) aux manettes et toute la mailing-list « framabook » pour la relecture aussi rapide qu’efficace, sans oublier Mathieu Pasquini d’InLibroVeritas qui fait en sorte que le framabook se métamorphose en vrai beau livre de 350 pages avec plein de copies d’écran inside.

Comme d’habitude vous pouvez le télécharger sur le site Framabook, et comme d’habitude nous vous remercions de nous soutenir en achetant le livre chez InLibroVeritas pour démontrer que l’on peut proposer des livres sous licence libre sans sacrifier à la réussite économique du projet.

Niveau timing ça tombe plutôt bien parce que nous serons en effet à même de le proposer sur les stands de la toute prochaine Ubuntu Party 9.04 qui aura lieu à Paris le 16 et 17 mai au Carrefour numérique de la Cité des sciences et de l’industrie (cf programme détaillé).

Nous vous y attendons nombreux…

Changelog de cette nouvelle version

  • Ajout d’une section expliquant le rôle de Canonical dans Ubuntu.
  • Quelques explications supplémentaires sur comment démonter les clefs USB.
  • Petites imprécisions corrigées sur le shell/console.
  • Effectuer un homicide -> effectuer un logicide est plus approprié.
  • Compléments sur la politique de mise à jour des logiciels d’Ubuntu.
  • Mise à jour de la procédure de partitionnement d’Ubuntu. Redéfinition de l’écran correspondant.
  • Petite note à propos de l’EXT4 disponible 🙂
  • Mise à jour du nombre d’utilisateurs du forum d’Ubuntu-fr.
  • Quelques changements dans les chaînes de traduction :
    • Remplacement des titres de l’onglet Sources de logiciels.
    • Système -> Préférences -> Résolution de l’écran devient « Affichage ».
    • Préférences -> Sessions devient Applications au démarrage (chapitre 3 et 6).
    • Network Configuration -> Connexions réseau (chapitre 3 et 4).
    • Suppression de l’outil « Recherche et indexation ».
    • Ajout de Computer Janitor.
    • Create a USB startup -> Créateur de disque de démarrage USB.
    • Sources de logiciels -> sources de mise à jour (tout au long et de nombreuses fois dans le livre).
  • Suppression de verrouiller l’écran, fermer la session et éteindre dans le menu système. Par conséquent, refactoring complet des sections pour la gestion de ces actions à partir du menu FUSA.Changement d’utilisateur et de l’invité par session d’invité. Ajout également de la gestion des états dans le messenger. Par conséquent, modification de la section « Verrouiller son ordinateur ».
  • Correction des espaces ajoutées dans wget -q http :// (passage dans le mode Anglais dans la feuille de style par éviter que Babel le rajoute).
  • Changement dans les remerciements (Jokx a enfin un nom ! Joseph Maillardet).
  • Petit changement de la bilbiographique.
  • Iptables : explication de la politique de ports ouverts par défaut d’Ubuntu.
  • Mise à jour de la description de StarDict par l’upstream eux-mêmes 🙂
  • Giver et Miro ont été ajouté.
  • World of Goo est cité en tant que jeu natif.
  • Déplacer un tableau de bord demande maintenant l’appuie sur la touche Alt, plus de tableau de bord déplacé par inadvertance (merci la release note de GNOME 2.26, je n’aurais jamais fait attention à ce changement sinon :)).
  • Il n’y a plus d’affiche « pilote pris en compte » après un redémarrage de l’ordinateur après installation de pilote propriétaire.
  • Ouvrir un nouvel onglet par ctrl + T dans Firefox (uniquement cité dans Nautilus)
  • Modifier le nombre de bureaux virtuels par clic-droit sur l’applet.
  • Remplacement de Freeciv par Freecol, plus avancé et dans les dépôts maintenant.
  • Simutrans est désormais installable depuis les dépôts
  • Ajout de mention solo ou multi-joueurs pour les FPS et les RTS
  • Modification de la gestion des langues dans la 9.04 : nouvelle fenêtre, nouvelles fonctions…
  • Mises à jour des textes et des images vers Jaunty Jackalope.
  • des tonnes de reformulations, correction de nombreuses petites coquilles (de quoi faire quelques pates ;)), etc.



Le framabook « Simple comme Ubuntu » de Didier Roche à son tour mis à jour

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Didier Roche n’a pas chômé. En effet moins de trois semaines après la sortie d‘Intrepid Ibex la nouvelle version 8.10 de la distribution GNU/Linux Ubuntu, le voici qui nous propose la version revue, corrigée et mise à jour de son livre « Simple comme Ubuntu » (déjà la cinquième version depuis sa première parution).

À découvrir et télécharger sur le site qui héberge le projet Framabook mais surtout à acheter chez notre partenaire éditeur InLibroVeritas. Comme vous pourrez vous en apercevoir ci-dessous avec le long déroulement du changelog, de nombreuses modifications et ajouts ont été effectués (sans oublier bien sûr la malicieuse préface d’Erwan Cario).

L’occasion de saluer le dynamisme de notre collection de livres libres Framabook dont « Simple comme Ubuntu » fait figure de modèle en synthétisant ses caractéristiques : licence libre, accompagnement à la découverte et aux usages d’un logiciel libre, relai de la communauté francophone du logiciel en question[1], fréquente et rapide mise à jour, relecture collective[2] et… réel succès commercial puisque les versions antérieures du livre se sont vendues à près de deux mille cinq cents exemplaires[3].

Le prix quant à lui n’a pas bougé puisqu’il reste bloqué à 15 €. Et, comme auparavant, on en profite pour glisser subrepticement dans le colis un joli CD d’Ubuntu (en version 8.10 francisé) généreusement offert par Ubuntu-fr.

J’ajoute que Noël n’étant plus si loin (et Windows Vista toujours un échec), nous tenons là un cadeau fort intéressant si vous ou vos proches souhaitez accueillir durablement le manchot à la maison 😉

Simple comme Ubuntu – Didier Roche – 350 pages – novembre 2008

PS : Merci également de relayer l’information parce que notre service de comm’ est en ce moment tout occupé à… non en fait c’est pas vrai, on n’a pas de service de comm, d’où la démarche d’en passer par vous.

Le changelog de Didier Roche

  • Préface d’Erwan Cario, journaliste sur écrans.fr (libération). Un grand merci à lui pour avoir accepté d’apporter son témoignage sur son passage à Ubuntu.
  • Écrans de petites tailles pris en illustration pour justifier l’existence de plusieurs distributions
  • Précision lors des l’installation qu’il faille cliquer sur avancé pour avoir les options grub/statiques d’utilisation des paquets et proxy
  • Les *nix sont des systèmes multi-utilisateurs, même si l’option se connecter automatiquement est disponible à l’installation, je remets une couche comme quoi un utilisateur = un identifiant est fondamental (chapitre 2 et 3).
  • Mise à jour de la disposition des menus et textes/contenus de ceux-ci :
    • Papier peint
    • Changement de la fenêtre des applications préférées
    • Préférences bluetooth
    • Plus de trousseau de clef dans GNOME. Juste une politique des gestions des clefs
    • Clavier : touche bondissante enfin renommée en touche rebond 🙂 + évènements sonores + changement de l’ajout d’un clavier avec disposition visible.
    • Quelques changements dans le paramétrage de l’économiseur d’écran
    • Traduction et déplacement au dernier moment de "nettoyage du système" (c’est beaucoup plus simple d’être au courant quand on est l’auteur de la modification ;))
    • Changement dans l’outil de connexion réseau
    • Ajout accessibilité de la souris dans les préférences d’accessibilité
    • Suppression de périphériques et médias amovibles
    • Ajout dans l’outil de configuration de la résolution de l’affichage des noms d’écrans.
    • Ajout système-wide sur l’outil de gestion des serveurs mandataires.
    • Ajout de la création d’une clef usb bootable
    • L’application "Régler la date et l’heure" a changé 😉
    • Test matériel => test du matériel
    • Ajout de l’item verrouiller l’écran et des différents raccourcis associés
    • Ajout de l’item déconnexion + image
    • Changement complet des choix de quitter et réorganisation.
  • Changement d’ordonnancement du tableau de bord supérieur : nouvelle barre et ordre des applets, barre de switch des utilisateurs modifiées (permet de voir le statut, changement de compte, utilisateur guest, extinction de l’ordinateur)
  • Vidage de la corbeille et restauration
  • Ajout de l’authentification VPN
  • Création aisée d’un partage réseau
  • Refonte totale de la partie sur les connexions réseaux manuels gérés maintenant par le Network Manager (filaire, wifi…). Explications des différents mode du (compliqué) NM 0.7, ainsi que suppression des emplacements, obsolètes maintenant.
  • Petite explication des autres modes de connexion (téléphonique, VPN, PPPoE)
  • Synaptic : nouvelle recherche par la recherche rapide
  • Explication du nouvel outil nettoyage du système
  • Ajouter/supprimer demande maintenant l’installation de logiciels supplémentaires
  • Mis à jour des dépôts
  • Différenciation mise à jour classique et mise à jour de sécurité (chapitre 4)
  • Nouvel avertissement lorsque le support de langue n’est pas complètement installé
  • Nouvelle option de langage (chapitre5) avec mode étendu.
  • Ubuntu restricted extras -> Suppléments restreints Ubuntu
  • Nouvel outil pour gérer les connexions réseaux
  • Installation Flash : avertissement sur youtube si pris pour détecter flash. Quelques précisions sur swfdec, environnements libres par rapport au propriétaire.
  • Renommage de java dans ajouter/supprimer + avertissement sur la VM sun propriétaire
  • Le glisser-déposer fonctionne enfin à nouveau pour les thèmes
  • Un clic-droit dans nautilus ne permet plus de créer un lanceur
  • Utilisation de la tabulation dans nautilus
  • Caractères interdits renommés automatiquement sur les partitions FAT/NTFS
  • Onglets dans nautilus, petite référence à notre cher foo 😉
  • Glisser-déposer un élément du menu dans la fenêtre de session permet de l’ajouter
  • Advanced Desktop Setting renommé en Gestionnaire de configuration des effets de bureau.
  • On repasse une couche pour GDM sur un user = un login et lien vers se connecter automatiquement lors de l’installation
  • Parties jeu : mis à jour des url de liste de jeux vidéo (jeuxlibre.free.fr n’existe plus) et ajout de la liste des jeux vidéo libre de wikipédia.
  • Vu que l’applet de changement d’heure a changé, changement de raccourci vers systèmes/administrations, configuration sans NTP supplémentaire dans le fichier /etc/default/rcS pour ne pas avoir à toucher à Windows et ne pas avoir de décalage (UTC=no)
  • Gourmet est maintenant dans les dépôts officiels
  • Changement de l’application de gestion des périphériques propriétaires
  • Ajout d’un recueil de jeux sous Linux
  • Pok3d n’est plus mis à jour (dépôts toujours à gutsy), suppression dans chapitre 4 et remplacement par pokerth, dans les dépôts, libre lui.
  • Suppression du site officiel de blobwars, n’ayant plus de développeur (voir ici ci-dessous)
  • Blob and conquer retiré des dépôts, puisque le développeur n’avait pas respecté les licences des modèles 3D et de la musique.
  • Nouveaux jeux :
    • Ri-li
    • MaMaker
  • Remis PlayOnLinux un peu plus en lumière
  • Suppression de la référence à Civilization : Call to Power.
  • Utiliser de sdX au lieu de hdX au chapitre 10. Explication succincte de la reconnaissance des disques par les UUID et label.
  • Mode icône précisé pour nautilus après une réflexion sur un forum pour lire rapidement de la musique
  • Citation de ubuntu netbook remix et ubuntu mobile edition
  • Précision sur le runlevel S ainsi que les modes de démarrage utilisés
  • Apt-get supprime bien les dépendances si utilisé avec autoremove
  • CD d’ubuntu-fr ne propose pas un choix de langue
  • Captures d’écran remis à jour
  • Milliers de corrections, reformulations, ajout d’un type commande sur certaines commandes qui n’étaient pas prises en comptes, bref « plus bien mieux » en quelques sortes 😉

Notes

[1] Précisons que Didier Roche est admin chez Ubuntu-fr et membre du bureau de l’association éponyme, ça aide pour le relai !

[2] Qu’il me soit permis de remercier chaleureusement au passage toutes celles et ceux qui ont participé à la relecture de ce livre via notre groupe de travail dédié.

[3] Pour le succès commercial des framabooks, il faut relativiser car « Simple comme Ubuntu » est loin devant concentrant à lui tout seul près de 50% des ventes totales de la collection.




La préface d’Erwan Cario à notre prochain framabook « Simple comme Ubuntu »

Dans la fournaise de l’été dernier, le journaliste de Libération Erwan Cario s’est rendu célèbre pour avoir mis en ligne sur le site des Écrans son très savoureux Journal d’un novice où il racontait au jour le jour son propre « parcours initiatique d’un passage au système libre Linux », en s’appuyant pour ce faire sur la distribution Ubuntu.

Je n’avais personnellement pas manqué de le remercier tant il est important de pouvoir ainsi élargir notre audience et par un enthousiasme communicatif, qui n’en oublie ni rigueur ni objectivité, donne envie à d’autres de suivre le même chemin migratoire.

C’est donc tout naturellement que Didier Roche s’est adressé à lui pour lui demander de rédiger la préface de la prochaine mise à jour de son framabook « Simple comme Ubuntu » qu’il avait eu la délicatesse de citer dans sa chronique. Et il a très gentiment (et gracieusement) accepté, donnant au passage également son accord pour que cette préface soit sous licence libre.

Ce nouveau « Simple comme Ubuntu » sortira demain, histoire de suivre de moins de trois semaines la nouvelle version d’Ubuntu, la 8.10 Intrepid Ibex, alias le Bouquetin Intrépide. Mais nous aurons bien le temps d’en reparler, et en attendant, tel un avant-goût, je vous laisse découvrir cette préface d’Erwan Cario dont le fond et la forme sont d’une qualité similaire à son journal estival, si ce n’est même un petit peu plus 😉

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La préface de « Simple comme Ubuntu » version 8.10

Erwan Cario – novembre 2008 – licence Creative Commons By-Sa

Quand je croise quelqu’un qui n’a pas encore vu une série comme Les Soprano ou Battlestar Gallactica, au lieu de hurler au scandale et à l’inculture crasse (je pourrais, notez), je ne peux pas m’empêcher de penser « petit(e) veinard(e) ». Parce que le plaisir de la découverte ne m’est plus accessible. Je peux les revoir, certes, mais il m’est difficile aujourd’hui de m’extasier devant tel retournement ou d’être assommé par telle révélation sur un personnage. La première fois n’arrive qu’une fois. C’est bien dommage.

Donc si vous être en train de lire cet (excellent) ouvrage parce que vous avez décidé de franchir le pas, de partir à la découverte d’Ubuntu… petits veinards. Je suis un peu jaloux. Comme pour une série ou un film, je m’en voudrais de dévoiler dès maintenant toutes les petites découvertes qui vous attendent. Je ne vais pas « spoiler » Ubuntu, rassurez-vous, mais les premiers pas dans ce système libre vous réservent quelques bonnes surprises, et quelques retournements de situation sympathiques. Mais je ne vais pas jouer au vieux sage qui regarde d’un œil malicieux le jeune disciple qui a décidé de se lancer sur la voie du shaolin, je n’en suis moi-même qu’à mes débuts. Un peu plus de trois mois à l’heure où j’écris ces lignes que j’utilise quotidiennement un ordinateur portable sous Ubuntu. Et mises à part quelques mésaventures sans grande importance que j’ai raconté ailleurs, tout roule parfaitement bien. J’ai même réussi à faire fonctionner ma souris bluetooth, c’est dire !

Ces quelques mois de pratique ne font pas de moi un gourou d’Ubuntu, loin s’en faut. Et je n’ai pas la prétention de le devenir un jour. Mais ma petite expérience m’a appris quelques petits trucs que je me permets de retranscrire sous la forme de petites règles. Rien d’impératif, comme toutes les règles, elles existent aussi pour être transgressées.

Règle N°1 : La découverte d’Ubuntu, c’est un jeu. Non pas un jeu d’enfant (quoique…), mais un parcours ludique qu’il faut aborder l’esprit ouvert. Il y aura sans doute des obstacles, des petits (« hum… dois-je cliquer sur Appliquer ou sur Annuler ») et des plus grands (« comment puis-je faire pour utiliser cette imprimante qui date du 20e siècle ? »), mais ils ne sont pratiquement jamais insurmontables. Et si on prend la chose du côté ludique, on s’amuse plus qu’on ne rouspète. En plus, pour reprendre une expression du jeu vidéo, si la difficulté devient trop grande, les soluces sont sur Internet.

Règle N°2 : Installer Ubuntu, c’est un choix. Faire le choix de son système d’exploitation est sans doute une nouveauté pour vous. En tout cas, ça l’a été pour moi. Quinze ans sous Windows avant de franchir le pas. C’est la seule fois où, à l’achat d’un ordinateur, je me suis demandé quel système j’allais prendre. Jusqu’ici, l’alternative consistait à acheter une machine Apple livrée avec son propre système, ou un PC plus classique et donc Windows. Sans avoir de choix, car on ne se pose même pas la question. Pour passer à Linux, il faut que cette question existe. Avec ce choix, il n’y a aucune obligation en absolu. Vous l’avez peut-être fait tout simplement à cause de la gratuité du système. Mais même dans ce cas, je ne saurais trop vous conseiller de vous renseigner sur ce qui a permis que vous puissiez le faire. Logiciel libre, GNU, GPL, open-source, l’histoire de ce dernier quart de siècle est passionnante. Aussi, prendre conscience de la somme de travail qui a permis à Ubuntu et à d’autres systèmes et logiciels de voir le jour permet de relativiser ses petits soucis de souris Bluetooth (non, je ne fais pas une fixation).

Règle N°3 : Vous n’êtes pas seuls. C’est sans doute un des points les plus extraordinaires de Linux et donc d’Ubuntu : la serviabilité de ses utilisateurs. Si vous avez un problème, non seulement vous pouvez être sûr que quelqu’un l’a déjà eu et que la réponse se trouve dans un des nombreux forums de discussions et blogs existant, mais si par le plus grand des hasards ce n’était pas le cas, il suffit de poser la question pour qu’un habitué vienne à votre secours. Bon, d’accord, parfois, ils sont un peu bizarres et ils parlent un langage qui peut paraître étrange, mais croyez-moi, ils feront tout pour vous aider. Pourquoi ? Peut-être à cause des deux premières règles que j’ai énoncé. Et vous verrez, d’ici quelques mois, vous finirez peut-être par aider un débutant à se dépatouiller. C’est toujours très gratifiant.

Règle N°4 : Ubuntu, ce n’est qu’un système d’exploitation. Rien de plus. Je sais, c’est déjà énorme, mais quand vous allumez votre ordinateur, ce n’est pas pour admirer l’écran de lancement. Enfin, on peut, mais ça devient un peu lassant à la longue. Le but d’un système d’exploitation, c’est de se faire oublier. D’ici quelques semaines (quelques jours, même), vous allumerez votre ordinateur, vous lancerez votre navigateur web, vous retoucherez vos photos, vous écrirez des textes sans même vous soucier de ce qui fait tourner tout ça. Aujourd’hui, des milliers de personnes, moi le premier, utilisent Ubuntu pour une utilisation courante (Internet, bureautique, images, etc.) sans rencontrer le moindre problème. Aucune raison qu’il en soit autrement dans votre cas.

Règle N°5 : Il est interdit de parler du Fight Club. Euh… Non, ça, c’est une autre histoire.

Mais c’est vrai, faire ses premiers pas sur un nouveau système d’exploitation, c’est parfois un peu intimidant. C’est un peu comme partir en voyage dans un pays qu’on ne connaît pas et dont on ne parle pas la langue (mais on a vu des photos, il paraît que c’est très joli !). C’est là que « Simple comme Ubuntu » entre en jeu. Le livre de Didier Roche, c’est un peu le Guide du Routard d’Ubuntu. On y trouve un descriptif complet de l’endroit, des itinéraires conseillés, des bonnes adresses, les bons plans et les lieux à visiter (ne ratez pas le gestionnaire de paquets, c’est magnifique). En suivant ses indications, difficile de se perdre. Et vous êtes sûr de ne rien rater d’important. Et puis, peut-être, après avoir écorné les pages, souligné les petits trucs, cerclé les points importants (rien que pour ça, achetez le livre, en pdf, c’est plus dur), vous vous sentirez à l’aise pour partir à l’aventure sur les chemins de traverse d’Ubuntu.

Mais n’allons pas trop vite. Chaque chose en son temps. Je ne veux pas vous retarder, la séance va commencer. Prenez vos places, installez-vous confortablement.

Il était une fois un bouquetin intrépide…




Sortie du cinquième framabook sur LaTeX

Framabook n°5 - LaTeX

Nous ne sommes pas peu fiers de vous annoncer la sortie d’un nouveau framabook au titre évocateur : « Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur LaTeX sans jamais oser le demander » doublé d’un sous-titre qui annonce lui aussi la couleur : « Ou comment utiliser LaTeX quand on n’y connait goutte ».

LaTeX, c’est quoi au juste ? Hum, Comment vous dire… LaTeX est un peu dans le monde de la composition de textes ce que GNU/Linux est dans le monde des systèmes d’exploitation : un univers fascinant, d’une flexibilité et d’une puissance inégalées dont on a tous un jour entendu parler par quelques proches qui y sont allés et n’en sont jamais revenus mais dont on hésite nous-mêmes à leur emboiter le pas par crainte d’une trop grande complexité technique initiale.

Souvent alimentées par la classique appréhension de devoir rompre avec des habitudes chèrement acquises ici avec son traitement de texte préféré (au pire MS Office Word, au mieux OpenOffice.org Writer), ces craintes sont en grandes parties infondées. Il n’en demeure pas moins vrai que l’apprentissage n’est pas aussi immédiat qu’un logiciel qui, disons, vous permet illico de mettre en gras d’un simple clic de souris, quitte à vous faire perdre en route la signifiante séparation du fond et de la forme.

Tout dépend en fait de vos besoins et de votre motivation. Si vous avec déjà fait l’expérience d’atteindre les limites de votre traitement de texte, en particulier au cours de la rédaction de documents longs, scientifiques ou à destination professionnelle, si vous n’êtes pas entièrement satisfait du résultat obtenu lorsque rugit l’imprimante, si encore vous souhaitez ciseler votre texte tel un compagnon artisan suivant les règles de l’art, alors il est fort possible que LaTeX vous apporte quelque chose et que s’y frotter soit un jeu qui en vaille vraiment la chandelle.

Un jeu facilité par, tenez-vous bien, justement notre dernier framabook ! Sous licence Art Libre, cet ouvrage de Vincent Lozano réussit la gageure de proposer une initiation progressive d’une rare qualité pédagogique tout en offrant un style fort plaisant à lire voire même parfois, si, si, carrément amusant !

D’ailleurs, illustration par l’exemple (et par mise en abime), rien de tel que de parcourir la version numérique du livre pour se rendre tout de suite compte de ce que donne un document créé sous LaTeX.

Vous trouverez les sources, le PDF et un lien direct pour commander le livre sur la page dédiée du site Framabook.

Merci à Vincent de nous avoir fait confiance et merci également à notre partenaire éditeur In Libro Veritas de nous accompagner dans cette aventure du « livre libre sur le logiciel libre » qui commence sérieusement à ressembler à quelque chose.

PS : Et merci aussi par avance à tous ceux qui achèteront le livre (pour la modique somme de 15 €). Non seulement ils ne le regretterons pas mais témoigneront par là-même de leur adhésion et de leur soutien à notre projet.