– Dis papa, comment qu’ils font pour vivre les développeurs de logiciels libres ?
– Euh… tu m’en poses de ces questions toi, tu ne vois pas que je suis occupé ! Va écouter Frédéric Couchet sur le Framablog et on en reparle d’accord ?!
– Pfff… d’accord.
Cette vidéo est un extrait du Temps du Libre n°1 réalisé par Lionel Allorge.
Elle est sous licence Verbatim, elle peut-être reproduite par n’importe quel moyen que ce soit, pourvu qu’aucune modification ne soit effectuée et que cette notice soit préservée. Frédérice Couchet est Délégué Général de l’APRIL, Association pour la Promotion et la Recherche en Informatique Libre.
François Bayrou a su s’attirer les sympathies de nombreux sympathisants du logiciel libre et son état d’esprit (en particulier lors du passage de projet de loi DADVSI à l’Assemblée).
A écouter cet extrait de la table ronde politique qui a eu lieu le 6 juillet dernier dans le cadre des Rencontres Mondiales du Logiciels Libre à Nancy, on se demande bien pourquoi 😉
Morceaux choisis :
Il y a ceux qui pensent que tout est marchand et tout est appelé à être marchand et qui bâtissent tout un raisonnement sur le fait que tout progrès est marchand, que tout œuvre de l’esprit merite un contrôle, une possession, un verrou et c’est ainsi que pour eux le monde avance.
(…)
Moi je vois au contraire les principes d’un modèle de développement d’une humanité différente, dans le fait qu’un certains nombres de gens, non pas empêchent les autres d’avoir recours au domaine marchand si ils le souhaient, mais considèrent qu’il est de leur droit, comme un droit de l’homme, de défendre l’idée que l’on peut faire une œuvre de l’esprit en la partageant avec les autres, d’une certaine manière par une demarche, je ne sais pas comment vous le dire, mutualiste, coopérative, libre… enfin autour de ces mots là. Et ceci est pour moi un très grand espoir pour l’humanite.
(…)
Il m’arrive souvent quand les gens viennent me voir et me demandent ce que je trouve de bien dans le monde d’aujourd’hui je dis “logiciels libres et univers wiki”. Parce que l’idée qu’on puisse bâtir ensemble une œuvre qui depasse la possession, le vérouillage, qu’on puisse la mettre en commun, la partager, c’est quelque chose qui recèle, me semble-t-il, un modèle de développement pour nos sociétés.
(…)
Voilà pourquoi en nous battant contre les anomalies de la loi DADVSI, nous ne nous sommes pas seulement intéressés à l’objet de la loi mais au modèle de société que recélait l’objet de la loi.
– Dis papa, c’est quoi un logiciel libre exactement ?
– Euh… tu m’en poses de ces questions toi, tu ne vois pas que je suis occupé ! Va écouter Frédéric Couchet sur le Framablog et on en reparle d’accord ?!
– Pfff… d’accord.
Cette vidéo est un extrait du Temps du Libre n°1 réalisé par Lionel Allorge.
Elle est sous licence Verbatim, elle peut-être reproduite par n’importe quel moyen que ce soit, pourvu qu’aucune modification ne soit effectuée et que cette notice soit préservée. Frédérice Couchet est Délégué Général de l’APRIL, Association pour la Promotion et la Recherche en Informatique Libre.
Autre chose que quelque chose que l’on vous impose
Voici un petit reportage du 12/13 de France3 édition Lorraine Champagne-Ardenne sur les logiciels libres (mai 2006) à l’occasion de la Fête de l’Internet et pour annoncer les prochaines RMLL dans la région.
On remarquera tout d’abord la difficulté de bien écrire et prononcer "Ubuntu", qui donne ici "Obountu", alors même que le mot apparait plusieurs fois dans le reportage !
Mais ce qui m’a frappé c’est le témoignage de cet utilisateur lambda :
J’ai un ordinateur chez moi depuis quatre ou cinq ans, mais je me suis aperçu que quand on voulait un ordinateur il n’y avait qu’une marque pratiquement il y avait Windows. Windows ceci Windows cela et éventuellement Mac et puis c’est tout. Bien alors je me suis dis je vais essayer d’aller voir si il n’y a pas autre chose de plus libre où on peut essayer de faire autre chose que quelque chose que l’on vous impose.
Et le reporter de conclure : Un utilisateur averti en vaut deux. Vous ferez peut-être partie bientôt des passionnés qui échangent leurs idées sur le logiciel libre !
Voici en anglais un screencast qui vous montre comment créer un… screencast ! Mais pas n’importe où : sous Linux ! Et pas n’importe comment : en utilisant Windows ! (url d’origine sur YouTube : how to create a Linux screencast)
C’est original voire même anachronique d’utiliser Windows pour faire du screencast sous Linux (ici Ubuntu). Mais chez Framasoft qui voit souvent ses visiteurs le cul entre la chaise Windows et la chaise Linux, je me suis dit que ça pouvait peut-être intéresser. D’autant que d’après son auteur c’est la méthode la plus simple (à ce petit détail près que vous devez avoir un second ordinateur Windows sous la main pour arriver à vos fins).
Pratiquement il vous faut donc deux ordis en réseau, l’un sous Linux et l’autre sous Windows, et deux logiciels libres Windows : VNC (pour voir Linux depuis une fenêtre de votre Windows) et Camstudio (pour enregistrer la fenêtre Linux depuis votre Windows). On notera que ça se gâte un peu vers la fin puisque l’auteur propose Windows Movie Maker pour éditer la vidéo (et YouTube pour la partager sur le Net).
Deux mots sur la puissance du screencasting (anglicisme quand tu nous tiens !). Tout d’abord je crois qu’il est intéressant de les multiplier sous Linux dans le but par exemple de présenter un logiciel ou l’une de ses fonctionnalités. C’est à n’en pas douter d’une aide précieuse pour notre peuple migrateur Windows -> Linux (en langue française c’est encore plus mieux). Enfin il est à noter que même si on ne capte pas toute la démonstration (pour ma part à cause de ma compréhension approximative de l’anglais), même si la résolution vidéo est toute pourrie, ben on pige quand même comment qu’il faut faire et c’est bien là l’essentiel non.
PS : Ce serait tout de même une bonne idée que YouTube, un peu comme Flickr, propose à ses utilisateurs d’accoler systématiquement une licence (qu’elle soit fermée ou ouverte de type Creative Commons) à leurs vidéos. Ce serait responsabiliser les utilisateurs et cela aiderait grandement les visiteurs à savoir ce qu’ils peuvent ou non faire avec ces vidéos. Ceci dit quand on voit le nombre de clips, d’extraits cinémas et télévisions téléchargés de manière totalement illégale sur le site, on comprend le casse-tête (pour ne pas dire le bordel) que cela impliquerait.