PeerTube v7 : offrez un nouveau look à votre plateforme vidéo !

Dotée d’un tout nouveau design, la nouvelle interface de PeerTube n’est pas uniquement plus esthétique. Elle est aussi plus simple, plus facile à utiliser et à comprendre, et plus accessible. C’est une nouvelle ère pour ce logiciel qui permet aux vidéastes d’avoir leurs propres plateformes de vidéo, de les modérer et de les connecter entre elles.

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➡️ Lire la série d’articles de cette campagne (nov. – déc. 2024)

Avancées rapides de l’écosystème PeerTube

Il y a sept ans, PeerTube était principalement un outil connu uniquement des passionnés de logiciels libres à la pointe de la technologie. Il est ensuite devenu plus populaire parmi les créatrices et créateurs de contenus qui voulaient auto-héberger un miroir de leurs chaînes YouTube/Twitch et parmi les communautés qui voulaient créer et modérer un espace inclusif (personnes sourdes, personnes queers, etc.).

Aujourd’hui, PeerTube connaît un succès croissant auprès de vidéastes qui publient du contenu original (ou du contenu réservé à leur communauté), de médias alternatifs et de diverses institutions : universités, ministère de l’éducation, archives de la télévision et des radios nationales, etc.

Les structures publiques ont souvent besoin de partager des contenus vidéo sans avoir recours à des mécanismes qui attirent l’attention ou qui exploitent les données.

illustration with the PeerTube mascot and the motto "building a free internet of the future"
Découvrez l’histoire et les valeurs de PeerTube grâce à cette interview de l’Association pour la communication progressive (en anglais).

Pour nous, il s’agit d’une nouvelle avancée dans l’évolution de l’audience de PeerTube.

Cette année, nous avons donc demandé à La Coopérative des Internets de mener une étude UX approfondie (avec entretiens, tests, etc.) et de nous aider à entamer une refonte complète du design. Notre objectif était d’améliorer PeerTube pour qu’il réponde au mieux aux besoins de ces nouveaux publics. Nous leur avons clairement donné carte blanche pour tout remettre en question : les couleurs, le vocabulaire, la mise en page…

Nous sommes fiers de vous présenter cette v7 de PeerTube, qui pose les bases d’une refonte complète du logiciel et de son design.

Voir le code source Soutenir Framasoft

Petit aperçu : des thèmes, des nouvelles couleurs et du vocabulaire

Le design de PeerTube, ses couleurs, son vocabulaire… Tout s’est construit au cours des sept dernières années, au fur et à mesure de notre apprentissage sur le tas et de l’aide apportée par la communauté. Ce nouveau design a été l’occasion de prendre un peu de recul et de donner un sens, des intentions à l’interface.

Image de l'interface light beige de PeerTube

Le nouveau thème par défaut, beige clair, est plus chaleureux et plus agréable à l’œil que le thème original, noir et orange. Un thème brun est aussi disponible, pour qui préfère les affichages sombres. Ces deux thèmes ont pour but de faciliter la navigation dans les vidéos.

La création de ces nouveaux thèmes a été l’occasion de nettoyer et de simplifier le code de l’interface (en particulier : nettoyer les CSS, en se concentrant sur les variables), tout en limitant les ruptures avec les thèmes personnalisés préexistants. Il est maintenant beaucoup plus facile de créer de nouveaux thèmes pour PeerTube. Nous espérons d’ailleurs que vous nous partagerez vos réalisations !

Image de l'interface dark marron de PeerTube

Le glossaire de PeerTube a également été mis à jour. Ce n’est pas pour rien que nous utilisons désormais le terme « plateforme(s) » pour parler de tous les serveurs sur lesquels PeerTube a été installé. Les appeler « instance(s) » est la norme dans le monde technique des enthousiastes d’activity-pub. Mais pour celles et ceux qui n’ont pas le privilège de connaître le Fediverse et son protocole, le mot plateforme est plus explicite, et facilite l’inclusion.

Site PeerTube Soutenir Framasoft

Une mise en page plus simple et plus pertinente

Il y a beaucoup d’informations à afficher sur une page PeerTube. Les présentations et les menus se sont développés au fil du temps durant sept années de développement… et avaient bien besoin d’être révisés ! Ces nouveaux menus et pages ont été complètement retravaillées pour mettre en avant les informations importantes et permettre de trouver plus facilement le contenu que l’on recherche.

Image de l'interface de PeerTube en utilisateur anonyme

Par exemple, les créateurs et créatrices de contenus accédaient à leurs chaînes et aux vidéos téléchargées dans leur bibliothèque (où tout utilisateur de PeerTube peut accéder aux listes de lecture, à l’historique, etc. des vidéos visionnées). Désormais, dans PeerTube v7, il existe une nouvelle section appelée « Espace vidéo » spécifique aux besoins des créateurs de contenus.

De la même manière, les pages « Admin » pour qui administre leur propre plateforme PeerTube ont été séparées en une page « Aperçu » (pour obtenir plus d’informations sur les utilisateurs, les vidéos hébergées, etc.), une page « Modération » (pour gérer les abus, les blocages et les inscriptions), et une page « Paramètres » (pour accéder à la configuration, les runners, etc.).

Image de la partie admin de PeerTube

Les différentes pages qui affichaient les vidéos d’une plateforme PeerTube (Récemment ajoutées, Vidéos locales, Tendances) ont été fusionnées en une page « Parcourir les vidéos », qui inclut des options de filtres rapides pour afficher les mêmes sélections de contenus d’une manière plus directe.

La nouvelle disposition de la page « Découvrir des vidéos » a été conçue dans le même esprit. Nous espérons qu’elle satisfera même les utilisateurs les plus curieux.

Enfin, la barre de gauche et les menus de l’en-tête ont été réorganisés afin d’illustrer ces changements et rendre la navigation encore plus intuitive. Vous pouvez désormais accéder aux paramètres de votre compte et aux notifications à partir du menu d’en-tête, coutume courante sur d’autres sites web.

Moteur de recherche PeerTube Soutenir Framasoft

Afficher simplement la diversité des vidéos

L’un des principaux retours de personnes découvrant PeerTube était que l’ancienne interface était confuse, qu’il était difficile pour une utilisatrice de savoir où il se trouvait et d’où provenaient les vidéos.

C’est pourquoi, dans PeerTube v7, nous avons ajouté plus de moyens pour les propriétaires de plateformes de personnaliser et d’identifier leurs plateformes : ajouter facilement une bannière (utilisée sur les pages, l’exploration de l’application mobile, et notre moteur de recherche SepiaSearch) et une icône de plateforme (utilisée par l’application mobile). De plus, le nom et la description de leur plateforme sont maintenant affichés pour les utilisateurs non-enregistrés dans le menu de gauche.

Capture d'écran des résultats de recherche de la plateforme sur JoinPeerTube
Les bannières des plateformes apparaissent positivement dans les résultats de recherche (ici sur joinpeertube.org)

La manière dont les miniatures vidéo apparaissent a également été modifiée dans toutes les pages qui listent des vidéos. Les avatars des chaînes sont mis en avant afin de faciliter l’identification des créateurs, les titres sont mis en évidence, la date et le nombre de vues de la vidéo sont présents mais atténués. Ces changements rendent les pages qui répertorient les vidéos plus lisibles et simplifient l’identification de la vidéo que vous souhaitez regarder.

Application mobile PeerTube Soutenir Framasoft

L’accessibilité mise à l’honneur

La refonte nous a également permis de donner la priorité à l’accessibilité de l’interface (pour les personnes handicapées). En 2023, nous avions préparé le code et avancé à l’aide de nos connaissances… pour que l’audit complet d’accessibilité prévu en 2024 (grâce au consortium NGI Entrust) apporte autant d’améliorations nouvelles et détaillées que possible.

Grâce à l’audit, de nombreux points ont pu être améliorés : les contrastes de couleurs et les thèmes, la barre de progression, plusieurs composants et divers problèmes liés aux lecteurs d’écran ont été corrigés. Les labels manquants sur les éléments interactifs ainsi que des liens « passer le menu » ont été ajoutés, les liens sont soulignés. La navigation au clavier a été perfectionnée et les composants d’une dépendance non accessible ont pu être réimplémentés.

capture d'écran de la page vidéo vrowse sur peertube v7
Saviez-vous que l’ancien orange utilisé pour PeerTube n’était pas assez contrasté pour être accessible ?

Nous pensons sincèrement que PeerTube a rattrapé son retard en matière d’accessibilité et devrait maintenant être conforme aux normes… mais nous savons aussi qu’il est toujours possible de s’améliorer et d’apprendre directement des personnes concernées.

Suivre PeerTube sur Mastodon Soutenir Framasoft

Édition de sous-titres, promotion des vidéos et plus encore…

Grâce au nouvel outil de transcription introduit l’année dernière, il est désormais très simple d’obtenir une transcription ou des sous-titres pour votre vidéo. Mais l’outil d’édition des transcriptions/sous-titres était… hum… disons sommaire. Une nouvelle fenêtre modale a été introduite, pour rendre l’édition des sous-titres beaucoup plus aisée.

Image montrant l'interface pour modifier les sous-titres dans PeerTube

Nous avons accueilli et intégré en amont une contribution de la communauté sur le SEO (optimisation pour les moteurs de recherche), pour aider à promouvoir le contenu hébergé sur PeerTube dans les moteurs de recherche. Un avatar de la plateforme apparaît désormais dans les balises opengraph, les comptes et canaux vides sont masqués dans le plan du site, tandis que des balises vidéo supplémentaires y sont désormais présentes.

Enfin, PeerTube a été traduit en slovaque.

Nous voulons vraiment prendre le temps de remercier la communauté qui contribue aux traductions de PeerTube, jamais nous n’aurions pensé que notre logiciel serait un jour disponible dans plus de 38 langues.

Un grand merci à vous tous, personnes merveilleuses, qui avez pris le temps et le soin de contribuer à notre outil de traduction : vous êtes incroyables !

sepia, mascotte de peertube, entretenant son jardin
Faire la chasse aux bugs et cultiver le jardin Commun… une allégorie de la communauté PeerTube.
Illustration de David Revoy (CC-By)

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Plus d’améliorations à venir…

D’autres chantiers sont prévus dans le cadre de cette refonte de l’interface. Nous espérons les livrer dans les premiers mois de 2025. Tout d’abord, la traduction du rapport de recherche UX de La Coopérative des Internets est en voie d’être terminée. Nous le publierons dans l’espoir qu’il aidera l’ensemble de la communauté du Fediverse.

Une fois que les administratrices de PeerTube auront le temps de faire la mise à jour de leurs plateformes, nous mettrons à jour la documentation de PeerTube avec de nouvelles captures d’écran, et les chemins des nouveaux menus.

Les prochaines évolutions seront dédiées à la simplification de la gestion des chaînes et des vidéos pour les créateurs de contenus (où plusieurs outils et menus ont été ajoutés au fil des ans). La catégorisation des vidéos NSFW devrait également être affinée.

Illustration - Dans la mer Sepia, læ poulpe mascotte de PeerTube, dessine un grand chiffre sept avec son encre.
Illustration: David Revoy – Licence : CC-By 4.0

Évidemment, beaucoup d’autres projets sont prévus pour notre feuille de route 2025, mais nous attendons de voir si nous allons obtenir des fonds pour les réaliser : nous vous tiendrons informées dès que nous en saurons plus !

En ce qui concerne les fonds, nous tenons à remercier le programme Entrust du NGI0 pour sa subvention qui a permis de financer la majeure partie du travail sur cette nouvelle version (et sur l’application mobile PeerTube que nous avons lancée la semaine dernière). L’équipe NLnet a été un excellent partenaire dans la gestion de cette subvention, et l’audit d’accessibilité du consortium a vraiment fait une énorme différence.

Partagez vos idées et retours sur PeerTube Soutenir Framasoft

Le défi : 20 000 fois 20 € de dons pour les 20 ans de Framasoft !

Même si ces nouveaux développements ont pu être financés, la maintenance de PeerTube, le support (gratuit), l’intégration des contributions, etc. se font sur nos propres ressources. Et Framasoft n’est pas une grande entreprise de la tech : nous sommes une association à but non lucratif qui milite pour l’émancipation numérique.

Or Framasoft est financée par vos dons ! Chaque tranche de 20 euros de dons sera un nouveau ballon pour célébrer 20 années d’aventures et nous aider à continuer et décoller une 21e année.

Framasoft, c’est un modèle solidaire :

  • 8000 donatrices en 2023 ;
  • plus de 2 millions de bénéficiaires chaque mois ;
  • votre don (défiscalisable à 66 %) peut bénéficier à 249 autres personnes.

Jauge de dons de Framasoft au 17 décembre 2024, à 110619 €

À ce jour, nous avons collecté 110 619 € sur notre objectif de campagne. Il nous reste 14 jours pour convaincre les copaines et récolter de quoi faire décoller Framasoft.

Alors : défi relevé ?

🎈 Je soutiens la 21e année de Framasoft 🎈




PeerTube mobile app : discover videos while caring for your attention

Today, at Framasoft (bonjour!), we publish the very first version of the PeerTube Mobile app for android and iOS. A lot of care went into its conception, to help a wider audience watch videos and discover platforms, while not getting their attention (and data) exploited.

🎈Framasoft is 20 years old🎈 : Contribute to finance a 21st year!

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➡️ Read the series of articles from this campaign (FR – Nov. – Dec. 2024)

Another step into PeerTube growth

Even though we have been developing and maintaining the PeerTube software for 7 years, we, at Framasoft, are far from being an IT company. First because we are a not-for-profit (funded through donations, you can support us here), and then because our goal is, actually, to help others educate themselves on digital issues, surveillance capitalism, etc. and to give them tools that helps them get digitally emancipated.

Developing PeerTube has been, to us, an (happy) accident. We wanted to show that with one paid developer (for the first six years, then two), very little means (~ €650,000 over 7 years) and lots of community contributions, we can create a radical alternative to YouTube and Twitch. It also took a lot of patience. From the get go, we knew we needed to aim for a slow but steady pace of growth for the software, the network of video platforms it federates, the whole ecosystem and the audiences it reached.

Videos and live-streams are increasingly watched on mobile devices. We knew the next step to widen the audience of the PeerTube network of platforms was to develop a mobile client. Last year, we decided to hire Wicklow (who completed his last internship, before graduating, here with us), to train him on mobile technologies, develop a mobile app, while continuing to get familiar with PeerTube’s core code.

Support PeerTube & Framasoft

Getting funded and getting help

This was (and still is) a big decision: a new hire needs to be funded (our huge thanks to NLnet and the NGI0 Entrust program!), and we want to stay a small structure, so we don’t have lots of room in our team. In hindsight, though, we believe it was the right one.

We surrounded ourselves with Zenika, to get help on architecture and experience on mobile strategy. We soon realized that peer-to-peer video sharing wouldn’t be a wise strategy on mobile devices. After benchmarking different technologies, Wicklow picked Flutter for the development.

La Coopérative des Internets (French design workers-owed-company), helped us pinpoint the relevant user experience and design an app fit for videos on the fediverse. We decided, for the first release, to limit the scope of the app to the « spectator use-case »: browsing and watching videos.

We plan to share all their reports soon (early 2025), as soon as we put in the final touches. We hope that sharing this expertise and experience will help other FLOSS initiatives in their endeavor.

In the meanwhile, the PeerTube Mobile app is (as always with us) Free-libre and open-source, and you can find the source code here on our repository.

#gallery-1 { margin: auto; } #gallery-1 .gallery-item { float: left; margin-top: 10px; text-align: center; width: 50%; } #gallery-1 img { border: 2px solid #cfcfcf; } #gallery-1 .gallery-caption { margin-left: 0; } /* see gallery_shortcode() in wp-includes/media.php */

 

🎈🎈 Celebrate Framasoft’s 20th birthday 🎈🎈

Fediverse complexities made simple

This preparatory work helped us realize that a mobile client was an amazing opportunity to simplify the PeerTube experience. PeerTube is not a video platform: it’s a network of video platforms, each with their own rules, means and focus, that can choose to federate with others (or not).

It is, by design, more complex than a centralized platform. One of the main feedback we got from video enthusiasts was

« I don’t know where to get an account. I don’t know where to search & find videos » (even though we maintain SepiaSearch).

Screenshot of SepiaSearch.org, our PeerTube Search Engine

Local account

Within a mobile client, we can create some kind of local account, directly on your device, so you get your watch-list, playlists, faves, etc. It saves you the hassle of finding a platform where you’d need to create an account if you just want to enjoy video content.

Image "Watch later" PeerTube app

Explore platforms

We can also include a search engine and an interface to explore the federation of PeerTube platforms and find videos suited to your interest. Not everyone knows SepiaSearch (and other fediverse search engines) exists: you get it from the get go, in your pocket.

Highlighting platforms’ diversity

Finally, we can present content in a way that highlights the platforms, and show you where the videos/channels you watch are hosted. Differentiating platforms is a practical, visual way of introducing the concept of federation to a wider audience.

Image PeerTube app "explore platforms"

Fund Framasoft’s work

Designing out dark patterns

Humility check: a small French nonprofit will never have Google’s workforce nor Amazon’s money (and vice versa). But we have an edge: we are not constrained by surveillance capitalism rules, and its captology models.

Neither PeerTube nor the mobile app have any interest into grabbing your attention, force-feeding you ads and milking behavioral and personal data from you.

That is how we freed the design from toxic design patterns such as doom scrolling, curated feeds, needy notifications and so on.

It might sound obvious, but it takes real effort to conceive an interface cleaned from what has unfortunately became the new normal. Even more if you need to keep it familiar enough so it says easy to use.

Image "show more" PeerTube app

A very first build, limited by (play & i) stores

We knew beforehand that fitting into Google’s PlayStore and Apple AppStore would be a challenge. They clearly weren’t ready to host a client for (not-a-platform but) a network of autonomous video-sharing platforms, published by a small French nonprofit, funded through its independent donation website.

We knew about the issues encountered by Thorium (another PeerTube mobile client). We got help and advice from Gabe, who develops the streaming tool Owncast (may your keyboard always repel crumbs and click smoothly), and encountered many obstacles… We knew about all that but, oh my Tux, it was a wild ride.

After jumping though hoops, here we are, you can download the PeerTube mobile app here:

Download on F-Droid, alternative store for Android AppStoreSoon Download on Google Play Store Download on Apple AppStore

🔗Download the latest apk🔗 ((Android/Advanced)

🎈 Contribute to Framasoft’s Future 🎈

(un-)Limiting the federation

To get through Apple’s (and, in a lesser way, Google’s) validation processes, we had to present the mobile app with a curated « allowlist » of PeerTube platforms that meet their standards.

Here is the state of those limitations right now:

  • Apple AppStore: limited to a very strict allowlist. Truth be told, a week before release, we are still unsure of being validated. Once we manage it, we’ll see how to widen the list & let users add platforms they want ;
  • Google Play Store: limited allowlist, but users can already add the platforms they want. We plan to widen the allowlist next ;
  • F-Droid (coming soon) and direct download apk: all PeerTube platforms we have indexed on SepiaSearch are available. If an instance isn’t declared to our index or is moderated, you can add it manually.

Image explore plateforms PeerTube app

Download on F-Droid, alternative store for Android AppStoreSoon Download on Google Play Store Download on Apple AppStore

🔗Download the latest apk🔗 ((Android/Advanced)

We cannot stress enough how their stores are not ready for independent solidarity-oriented networks. For exemple, a small « support us » donation link in our website footer or even on one of the allowed platforms triggered a « nope » from Apple.

And that’s consistent: as seen in their fight with Epic (owners of Fortnite) Apple take their share in every in-app purchases. They have an economic interest to keep your expenses enclosed in their ecosystem. Please, please: consider getting your freedom back ;).

meme "I expected nothing, and yet I was disappointed"

Coming soon, in the PeerTube App

Fitting into Apple’s (and Google’s) very small boxes took time and energy, more than what we expected. We decided to release a first (incomplete) version of the app in December anyway, and gradually improve on it.

Here are the features we plan to develop and share for the PeerTube app:

  • Soon (early 2025)
    • Finalize and publish design and mobile strategy reports
    • Publish documentation
    • Play video in background
    • Log in to one’s account, gets subscriptions, comment videos
    • next video recommandation
    • improve on the limited platforms list situation
  • Then (mid 2025 (if funded))
    • adapt to tablets
    • adapt to TVs (well: AndroidTV… as for AppleTV, it will depend on their limitations)
    • Watch offline (for downloadable content)

Right now, we are still waiting to secure funding for those mid-2025 features (for which we have requested a NGI0 Commons grant to NLnet).

Depending on the app success and usage, we would love to add the content creator usecase to the app. But that’s a big one: upload and publish a video, manage one’s content, create a livestream, etc. We are still wondering where, when and how to get funds for this undertaking.

Illustration - Sepia, læ poulpe mascotte de PeerTube, sort de l'écran d'un téléphone mobile.
Illustration by David Revoy – Licence : CC-By 4.0

Care, Share and Contribute!

This is the part where we need you.

We hope you will enjoy this app, download and use it, and share it with your friends. This is a new gateway to promote PeerTube content, get audience to fabulous content creators, entice them to share more and boost that virtious loop.

This app is also a way of showcasing how media could be presented, when they are made with care for your agency and attention. More than ever: sharing is caring.

Download on F-Droid, alternative store for Android AppStoreSoon Download on Google Play Store Download on Apple AppStore

🔗Download the latest apk🔗 ((Android/Advanced)

You can also contribute by reporting bugs (within the app), helping on the code (here is the git repository), and translating the interface. This is an important one: right now, the App is only available in English and French. Your language contributions are welcomed here on our translation platform.

Obviously, we plan to maintain the app, add translations, implement bugfixes and security updates when needed: but this has a cost. We need to secure Framasoft’s 2025 budget to make Wicklow’s position permanent in our team (which is a priority to us). Our donation campaign is active right now, you can add your support here (and thanks!).

illustration où des animaux mascottes de projets framasoft rassemblent des ballons sur deux piquets au sol. Les ballons prennent la forme d'un 20 géant.
Illustration by David Revoy – Licence : CC-By 4.0

The challenge: 20,000 times €20 donations for Framasoft’s 20th anniversary!

Framasoft is funded by your donations! Every €20 you donate will be a new balloon to celebrate 20 years of adventures and help us continue and take off for a21st year.

Framasoft is a model of solidarity:

  • 8,000 donors in 2023 ;
  • over 2 million beneficiaries every month;
  • your donation can benefit 249 other people.

Framasoft donation bar on 2024 dec. 10th, at 84817€

To date, we have raised €84,817 of our campaign target. We still have 21 days to convince our friends and raise enough money to get Framasoft off the ground.

So, challenge accepted?

Support Framasoft




PeerTube sur mobile : un univers de vidéos qui prend soin de votre attention

Aujourd’hui, chez Framasoft, nous publions la toute première version de l’application PeerTube Mobile pour android et iOS. beaucoup de soin a été apporté à sa conception, afin d’aider un public plus large à regarder des vidéos et découvrir des plateformes, sans exploiter les attentions (ni les données).

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Une nouvelle étape dans la croissance de PeerTube

Bien que nous développions et maintenions le logiciel PeerTube depuis 7 ans, nous, chez Framasoft, sommes loin d’être une entreprise d’informatique. D’abord parce que nous sommes une association à but non lucratif (financée par des dons, vous pouvez nous soutenir ici), et ensuite parce que notre but est, en fait, d’aider les autres à s’éduquer sur les questions numériques, le capitalisme de surveillance, etc. et de leur donner des outils qui les aident à s’émanciper numériquement.

Le développement de PeerTube a été, pour nous, un (heureux) accident. Nous voulions montrer qu’avec un développeur rémunéré (pendant les six premières années, puis deux), très peu de moyens (~ 650 000 € sur 7 ans) et beaucoup de contributions de la communauté, nous pouvons créer une alternative radicale à YouTube et Twitch. Il a également fallu beaucoup de patience. Dès le départ, nous savions que nous devions viser un rythme de croissance lent mais régulier pour le logiciel, le réseau de plateformes vidéo qu’il fédère, l’ensemble de l’écosystème et le public qu’il atteint.

Les vidéos et les flux en direct sont de plus en plus regardés sur des appareils mobiles. Nous savions que la prochaine étape pour élargir l’audience du réseau de plateformes PeerTube était de développer un client mobile. L’année dernière, nous avons décidé d’embaucher Wicklow (qui a effectué son dernier stage chez nous avant d’obtenir son diplôme), pour le former aux technologies mobiles et développer une application mobile, tout en continuant à se familiariser avec le code de base de PeerTube.

Soutenir PeerTube & Framasoft

Obtenir un financement et de l’aide

C’était (et c’est toujours) une décision importante : une nouvelle embauche doit être financée (un grand merci à NLnet et au programme Entrust du NGI0 !), et nous voulons rester une petite structure, donc nous n’avons pas beaucoup de place dans notre équipe. Avec le recul, nous pensons que c’était la bonne décision.

Nous nous sommes entourés de Zenika, pour obtenir de l’aide sur l’architecture et de l’expérience sur la stratégie mobile. Nous nous sommes vite rendu compte que le partage de vidéos en peer-to-peer n’était pas une stratégie judicieuse sur les appareils mobiles. Après avoir comparé différentes technologies, Wicklow a choisi Flutter pour le développement.

La Coopérative des Internets (une scop des designers) nous a aidés à identifier l’expérience utilisateur pertinente et à concevoir une application adaptée aux vidéos sur le fediverse. Nous avons décidé, pour la première version, de limiter le champ d’application de l’app au « cas d’utilisation spectateur » : parcourir et regarder des vidéos.

Nous prévoyons de partager tous les rapport prochainement (début 2025), dès que nous aurons mis les dernières retouches à l’application. Nous espérons que le partage de cette expertise et de cette expérience aidera d’autres initiatives FLOSS dans leurs efforts.

En attendant, l’application PeerTube Mobile est (comme toujours avec nous) libre et open-source, et vous pouvez trouver le code source ici sur notre dépôt.

#gallery-2 { margin: auto; } #gallery-2 .gallery-item { float: left; margin-top: 10px; text-align: center; width: 50%; } #gallery-2 img { border: 2px solid #cfcfcf; } #gallery-2 .gallery-caption { margin-left: 0; } /* see gallery_shortcode() in wp-includes/media.php */

 

🎈🎈 Célébrer les 20 ans de Framasoft 🎈🎈

Simplifier la complexité du Fediverse

Ce travail préparatoire nous a permis de réaliser qu’un client mobile était une formidable opportunité de simplifier l’expérience PeerTube. PeerTube n’est pas une plateforme vidéo : c’est un réseau de plateformes vidéo, chacune avec ses propres règles, moyens et objectifs, qui peuvent choisir de se fédérer avec d’autres (ou non).

Il est, de par sa conception, plus complexe qu’une plateforme centralisée. L’un des principaux commentaires que nous avons reçus de la part des passionnés de vidéo est le suivant

« Je ne sais pas où ouvrir un compte. Je ne sais pas où chercher et trouver des vidéos » (même si nous maintenons SepiaSearch).

Screenshot of SepiaSearch.org, our PeerTube Search Engine

Compte local

Dans un client mobile, nous pouvons créer une sorte de compte local, directement sur votre appareil, afin que vous puissiez accéder à votre liste de visionnage, à vos listes de lecture, à vos favoris, etc. Cela vous évite d’avoir à trouver une plateforme sur laquelle vous devez créer un compte si vous voulez simplement profiter du contenu vidéo.

Image "Watch later" PeerTube app

Explorer les plateformes

Nous pouvons également inclure un moteur de recherche et une interface pour explorer la fédération des plateformes PeerTube et trouver des vidéos adaptées à vos centres d’intérêt. Tout le monde ne connaît pas l’existence de SepiaSearch (et d’autres moteurs de recherche fédérés) : vous l’avez dès le départ, dans votre poche.

Mise en évidence de la diversité des plateformes

Enfin, nous pouvons présenter le contenu d’une manière qui mette en évidence les plateformes et vous montrer où sont hébergées les vidéos/chaînes que vous regardez. La différenciation des plateformes est un moyen pratique et visuel d’introduire le concept de fédération auprès d’un public plus large.

Image PeerTube app "explore platforms"

Financer le travail de Framasoft

Designer pour sortir des dark patterns

Restons humbles : une petite association française n’aura jamais la force de travail de Google ni l’argent d’Amazon (et vice versa). Mais nous avons un avantage : nous ne sommes pas contraints par les règles du capitalisme de surveillance et ses modèles de captologie.

Ni PeerTube ni l’application mobile n’ont intérêt à capter votre attention, à vous gaver de publicités et à vous soutirer des données comportementales et personnelles.

C’est ainsi que nous libérons le design des conceptions toxiques tels que le « doom scrolling », la curation de flux, et les notifications omniprésentes.

Cela peut sembler évident, mais il faut un réel effort pour concevoir une interface débarrassée de ce qui est malheureusement devenu la nouvelle norme. D’autant plus qu’il faut la rendre suffisamment familière pour qu’elle soit facile à utiliser.

Image "voir plus" pour l'application PeerTube.

Une toute première version, limitée par les (play et i) stores

Nous savions à l’avance que l’intégration dans le PlayStore de Google et l’AppStore d’Apple serait un défi. Ils n’étaient manifestement pas prêts à héberger un client pour (non pas une plateforme mais) un réseau de plateformes autonomes de partage de vidéos, édité par une petite association française à but non lucratif, financée par son site web de dons indépendant.

Nous étions au courant des problèmes rencontrés par Thorium (un autre client mobile PeerTube). Nous avons reçu l’aide et les conseils de Gabe, qui développe l’outil de streaming Owncast (que ton clavier repousse les miettes et clique avec douceur), et qui a rencontré de nombreux obstacles … Nous étions au courant de tout cela mais, oh mon Tux, quelle aventure.

Après avoir fait des pieds et des mains, nous y voilà, vous pouvez télécharger l’application mobile PeerTube ici :

Download on F-Droid, alternative store for Android AppStoreBientôt Download on Google Play Store Download on Apple AppStore

🔗Télécharger le fichier apk🔗(Android/Expert)

🎈 Contribuer à l’avenir de Framasoft🎈

(dé)Limiter la fédération

Pour passer les processus de validation d’Apple (et, dans une moindre mesure, de Google), nous avons dû présenter l’application mobile avec une « liste autorisée » de plateformes PeerTube répondant à leurs normes.

Voici l’état de ces limitations à l’heure actuelle :

  • L’AppStore d’Apple : limité à une liste d’autorisation très stricte. À vrai dire, une semaine avant la sortie, nous n’étions toujours pas sûrs d’être validés. Une fois les premières mises à jours passées, nous verrons comment élargir la liste et permettre aux utilisateurs d’ajouter les plateformes qu’ils souhaitent.
  • Google Play Store : liste limitée, mais les utilisateurs peuvent déjà ajouter les plateformes qu’ils souhaitent. Nous prévoyons d’élargir la liste ensuite.
  • F-Droid (bientôt) et téléchargement direct de l’apk : toutes les plateformes PeerTube que nous avons indexées sur SepiaSearch sont disponibles. Si une instance n’est pas déclarée dans notre index ou est modérée, vous pouvez l’ajouter manuellement.

Image explore plateforms PeerTube app

Download on F-Droid, alternative store for Android AppStoreBientôt Download on Google Play Store Download on Apple AppStore

🔗Télécharger le fichier apk🔗(Android/Expert)

Nous n’insisterons jamais assez sur le fait que leurs magasins ne sont pas prêts à accueillir des réseaux indépendants axés sur la solidarité. Par exemple, un petit lien de donation « soutenez-nous » dans le pied de page de notre site web ou même sur l’une des plateformes autorisées a déclenché un « non » de la part d’Apple.

Et c’est cohérent : comme on l’a vu dans leur combat avec Epic (propriétaire du jeu Fortnite) Apple prend sa part dans chaque achat in-app. Ils ont un intérêt économique à garder vos dépenses enfermées dans leur écosystème. S’il vous plaît, s’il vous plaît : pensez à récupérer votre liberté ;). Mème de Dewey déçu alors qu'il ne s'attendait à rien

Bientôt, dans l’application PeerTube

Entrer dans les très petites cases d’Apple (et de Google) a demandé du temps et de l’énergie, plus que ce imaginions. Nous avons décidé de publier une première version (incomplète) de l’application en décembre, et de l’améliorer progressivement.

Voici les fonctionnalités que nous prévoyons de développer et de partager pour l’application PeerTube :

  • Bientôt (début 2025)
    • Finaliser et publier les rapports sur le design et la stratégie mobile
    • Publier la documentation
    • Lire une vidéo en arrière-plan
    • Se connecter à son compte, s’abonner, commenter des vidéos
    • Prochaine recommandation de vidéo
    • Améliorer la situation de la liste des plateformes limitées
  • Ensuite (mi 2025 (si financé))
    • Adaptation aux tablettes
    • Adaptation aux téléviseurs (AndroidTV… AppleTV dépendra de leurs limitations)
    • Regarder hors ligne (pour les contenus téléchargeables)

Pour l’instant, nous attendons toujours le financement de ces fonctionnalités pour la mi-2025 (pour lesquelles nous avons demandé une subvention NLnet).

En fonction du succès et de l’utilisation de l’application, nous aimerions ajouter le cas d’utilisation du créateur de contenu à l’application. Mais ce n’est pas une mince affaire : télécharger et publier une vidéo, gérer son contenu, créer un livestream, etc. Nous nous demandons encore où, quand et comment obtenir des fonds pour cette entreprise.

Illustration - Sepia, læ poulpe mascotte de PeerTube, sort de l'écran d'un téléphone mobile.
Illustration de David Revoy – Licence : CC-By 4.0

Prendre soin, partager et contribuer !

C’est ici que nous avons besoin de vous.

Nous espérons que vous apprécierez cette application, que vous la téléchargerez et l’utiliserez, et que vous la partagerez avec vos amis. Il s’agit d’un nouveau moyen de promouvoir le contenu de PeerTube, d’attirer le public vers de fabuleux créateurs de contenu, de l’inciter à partager davantage et de relancer la boucle virale.

Cette application est également un moyen de montrer comment les médias peuvent être présentés, lorsqu’ils sont conçus avec soin pour votre agentivité et votre attention. Plus que jamais : partager, c’est prendre soin.

Download on F-Droid, alternative store for Android AppStoreBientôt Download on Google Play Store Download on Apple AppStore

🔗Télécharger le fichier apk🔗(Android/Expert)

 

Vous pouvez également contribuer en signalant des bugs (dans l’application), en aidant au code (voici le dépôt git), et en traduisant l’interface. Ce dernier point est important : pour l’instant, l’application n’est disponible qu’en anglais et en français. Vos contributions linguistiques sont les bienvenues sur notre plateforme de traduction.

Évidemment, nous prévoyons de maintenir l’application, d’ajouter des traductions, de corriger les bogues et d’effectuer des mises à jour de sécurité lorsque cela est nécessaire : mais cela a un coût. Nous avons besoin de sécuriser le budget 2025 de Framasoft pour pérenniser le poste de Wicklow dans notre équipe (ce qui est une priorité pour nous). Notre campagne de dons est active en ce moment, vous pouvez apporter votre soutien ici (et merci !).

illustration où des animaux mascottes de projets framasoft rassemblent des ballons sur deux piquets au sol. Les ballons prennent la forme d'un 20 géant.
Illustration de David Revoy – Licence : CC-By 4.0

Le challenge : 20 000 dons de 20€ pour les 20 ans de Framasoft !

Framasoft est financé par vos dons ! Chaque tranche de 20 € que vous donnerez sera un nouveau ballon pour fêter 20 ans d’aventures et nous aider à continuer et à décoller pour une 21e année. Framasoft est un modèle de solidarité :

  • 8 000 donateurs en 2023 ;
  • plus de 2 millions de bénéficiaires chaque mois ;
  • votre don peut bénéficier à 249 autres personnes.

jauge de dons au 10 décembre 2024 à 84 817 €

À ce jour, nous avons collecté 84 217 € sur l’objectif de notre campagne. Il nous reste 21 jours pour convaincre nos amis et récolter suffisamment d’argent pour faire décoller Framasoft. Alors, défi relevé ?

🎈🎈 Participer à la 21e année de Framasoft 🎈🎈




20 anni di Framasoft… e uno in più grazie alle vostre donazioni ?

Grazie alle vostre donazioni, Framasoft aiuta più di 2 milioni di persone a diventare digitalmente indipendenti. Dopo un ventesimo anno difficile, la nostra associazione vi chiede i mezzi per continuare il suo lavoro… e per affrontare le sfide del futuro.

🎈 Framasoft compie 20 anni🎈 : contribuisci a finanziare il 21° anno!

Grazie alle vostre donazioni, l’associazione Framasoft lavora da 20 anni per far progredire un Web etico e conviviale. Per saperne di più su alcune delle nostre azioni nel 2024, visitate il sito web Support Framasoft.

➡️ Leggere la serie di articoli di questa campagna (novembre-dicembre 2024)

 

Nonostante un anno difficile…

Senza entrare nei dettagli o nell’autocommiserazione (perché questo è un momento di festa), quest’anno è stato doppiamente difficile per Framasoft.

Prima di tutto dal punto di vista umano, perché dei conflitti significativi (che possono verificarsi in qualsiasi associazione… e in qualsiasi avventura umana) hanno assorbito molte energie e indebolito il livello di motivazione.

Framasoft conclude quindi il 2024 con una stanchezza accumulata, un team più piccolo e un forte desiderio di focalizzarsi nel 2025 sulle nostre azioni al servizio di chi ha bisogno di strumenti digitali etici e popolari.

Ma anche dal punto di vista finanziario non c’è da rallegrarsi. Tra il fatto che abbiamo meno persone nell’associazione e un annata triste per tutti: l’inflazione, il fascismo alle porte del potere, un crescente bisogno di solidarietà…

Framasoft (come molti altri) ha visto le sue donazioni diminuire drasticamente. Il 1° ottobre 2024, Framasoft aveva ricevuto quasi 50.000 euro in meno di donazioni rispetto alla stessa data del 2023.

…Framasoft è orgogliosa dei risultati ottenuti nel 2024!

Da qui alla fine dell’anno, vi presenteremo in dettaglio su questo blog alcune delle azioni significative realizzate nel 2024. Naturalmente, Framasoft è molto di più di questa selezione (ad esempio, tutti i servizi Internet di Dégooglisons)… Ma dovete scegliere tra le 100 pagine dei resoconti delle nostre attività.

🦄 Framaspace, il cloud associativo, si arricchisce di importanti strumenti

Illustration - Dans l'espace, une licorne fait apparaitre des bulles de sa baguette magique. Dans les bulles, on trouve des symboles : un boulier, des fichiers, etc.
Illustrazione di David Revoy – Licenza: CC-By 4.0

 

Contabilità, gestione dei soci, moduli, gestione semplificata dei dati… tutte queste funzioni si aggiungono alle intro interattive, alla condivisione delle proprietà, alle agende, ai contatti, alla chat e alla sincronizzazione delle cartelle già disponibili in Framaspace.

Se desiderate che la vostra associazione o il vostro piccolo gruppo riceva un Framaspace e possa beneficiare di queste nuove funzionalità il prima possibile, non esitate: le iscrizioni sono ancora aperte!
• scoprire Framaspace
Tutti i dettagli sul Framablog.

 

🦄 Sostieni Framaspace 🦄

🤖 Framamia & [Project L]: demistificare l’IA attraverso la spiegazione (e l’esempio!)

Dal miracolo all’apocalisse, l’IA è oggetto di fantasie profetiche. Framasoft si è posta la sfida di precisare il dibattito e di ritornare alla concretezza condividendo alcune chiavi di lettura.

 

Illustration. Autour d'une table, des pingouin chantent. Au centre, un petit perroquet mécanique prend des notes à la manière d'un sténographe.
Illustrazione di David Revoy – Licenza: CC-By 4.0

 

Con il sito web di Framamia, vogliamo spiegare chiaramente come vediamo oggi questa nuova sfida digitale…

Per quanto riguarda il [Progetto L], sarà un esperimento, una dimostrazione del tipo di strumenti che possono essere creati quando l’IA viene utilizzata senza cercare il profitto, la crescita o lo sfruttamento… ma solo per essere fondamentalmente utile.

 

• Tutti i dettagli sono in arrivo sul Framablog.

 

🤖 Sostieni Framamia 🤖

📱 L’app PeerTube: un mondo di video nel palmo della mano

PeerTube non è una piattaforma di video e di live: è una rete di piattaforme autonome, autogestite e interconnesse.

 

Tuttavia, rimane difficile scoprire i contenuti su questa rete, soprattutto perché la maggior parte dei video online viene ormai guardata da un telefono cellulare.

Illustration - Sepia, læ poulpe mascotte de PeerTube, sort de l'écran d'un téléphone mobile.
Illustrazione di David Revoy – Licenza: CC-By 4.0

 

Abbiamo quindi sviluppato un’applicazione mobile PeerTube, che sarà disponibile su F-Droid, PlayStore e iOS appstore (se tutto va bene).
• Tutti i dettagli sono in arrivo sul Framablog.

 

📱 Sostieni l’applicazione PeerTube 📱

🐙 PeerTube versione 7: una riprogettazione per un’esperienza ancora più fluida

È stato un anno ricco di nuove funzionalità per il software che consente di creare la propria piattaforma di video e di live: esportazione e importazione di account, moderazione dei commenti, trascrizione automatica dei video, separazione dei flussi audio e video, navigazione nei sottotitoli, ecc.

Illustration - Dans la mer Sepia, læ poulpe mascotte de PeerTube, dessine un grand chiffre sept avec son encre.
Illustrazione di David Revoy – Licenza: CC-By 4.0

 

A dicembre è previsto il rilascio della versione 7 di PeerTube, con importanti modifiche all’esperienza e all’interfaccia del software.

Più chiaro, più semplice e più accessibile: non vediamo l’ora di condividere questo nuovo look con voi!

scoprire PeerTube
• Tutti i dettagli sono in arrivo sul Framablog.

 

🐙 Sostieni PeerTube v7 🐙

🦆 Cancanons: bilancio delle azioni per rendere internet più collettivo e facile da usare

Annunciata alla fine del 2022, la roadmap di Collectivisons Internet / Convivialisons Internet (o « coin-coin », per i più veloci) può essere riassunta in un’unica ambizione: degooglizzare le associazioni.

 

Illustration - Une maman canard regarde le nid dans lequel quelques uns des œufs ont éclot.
Illustrazione di David Revoy – Licenza: CC-By 4.0

 

Con ECHO network che si sta concludendo (brillantemente), Emancip’Asso che è stata lanciata e sta facendo buoni progressi, Framaspace che si sta evolvendo… sembra un buon momento per fare il punto su queste iniziative e sul futuro che abbiamo in serbo per loro.

Framasoft offre ora una serie di strumenti ai gruppi che desiderano strumenti digitali all’altezza dei loro valori: è ora di presentarli correttamente!
Vedere la roadmap di Collectivisons / Convivialons Internet
• Rete ECHO
Emancip’Asso
• Tutti i dettagli sono in arrivo sul Framablog.

 

🦆 Sostieni Coin-Coin 🦆

Celebriamo i 20 anni di condivisione associativa

Per noi, il 2024 è anche il 20° anno dell’associazione Framasoft, la cui fondazione è stata ufficializzata con la pubblicazione sul Journal Officiel del 03 gennaio 2004.

Annuncio della fondazione dell’associazione Framasoft nel Journal Officiel del 3 gennaio 2004.

… nel podcast di Projets Libres!

Non abbiamo intenzione di raccontare 20 anni di avventure associative in un post sul blog (non sappiamo se un solo libro sarebbe sufficiente!) Così abbiamo chiesto a Walid, autore del podcast Projets Libres! di aiutare alcuni membri storici a condividere alcuni ricordi di questi due decenni.

Il primo episodio di questo podcast è già disponibile: Framasoft, i primi anni (2004-2014) raccontati da Alexis Kauffmann e Pierre-Yves Gosset.

 

capture d'écran de la page du podcast projets libres dédié à Framasoft

Clicca per ascoltare la prima puntata del podcast sui 20 anni di Framasoft

… sul sito 20ans.framasoft.org!

Inoltre, i membri volontari dell’associazione hanno messo a punto un sito web che illustra 20 anni di azioni e progetti sul software libero, sui beni culturali comuni e sull’educazione popolare alle tematiche digitali.

La storia di Framasoft dimostra che con tanti contributi, talento, duro lavoro, fortuna (anche) e determinazione… una piccola associazione con meno di 40 membri può offrire servizi e strumenti che migliorano la vita digitale di oltre due milioni di persone ogni mese.

 

Fare clic qui per visitare il sito web dei 20 anni di Framasoft

Questa storia potrebbe essere un’anomalia statistica (anche se… vorremmo cogliere l’occasione per augurare alle amiche e agli amici di CLISS XXI, Thunderbird e Wikimedia France un buon 20° compleanno)! Eh sì: Framasoft ha un modello certamente difficile da riprodurre… ma è soprattutto un grande motivo di orgoglio per noi e una grande responsabilità, resa possibile dal sostegno di chi, ogni anno, ha donato a Framasoft.

🎈 Sostieni i 20 anni di Framasoft 🎈

Due possibili futuri, che dipendono interamente da voi

Le donazioni a Framasoft sono una dimostrazione di solidarietà: nel 2023, stimiamo di aver avuto circa 8.000 donatori per 2 milioni di beneficiari mensili.

Una persona che fa una donazione a Framasoft permette ad altre 249 persone di beneficiare gratuitamente dei nostri strumenti.

Essendo Framasoft un’associazione di interesse generale, le donazioni danno diritto ai contribuenti francesi a una detrazione fiscale del 66%. Una donazione di 200 euro quest’anno sarà di 67 euro, al netto della detrazione.

Sì, questo è il periodo dell’anno in cui facciamo appello al vostro sostegno per continuare e finanziare le azioni di Framasoft. E dopo un ventesimo anno difficile, la nostra associazione ha ancora più bisogno di voi, sia per per ripartire che per prendere il volo.

 

illustration où des animaux mascottes de projets framasoft rassemblent des ballons sur deux piquets au sol. Les ballons prennent la forme d'un 20 géant.
Illustrazione di David Revoy – Licenza: CC-By 4.0

Con 200.000 euro, Framasoft prosegue nel suo 21° anno di attività

È la somma di cui abbiamo bisogno per completare il bilancio 2025 e continuare i nostri progetti con il team ridotto. Questo ci permetterà, ad esempio, di assicurare finalmente il posto di lavoro a Wicklow (che, tra le altre cose, sviluppa l’applicazione PeerTube), il cui contratto a tempo determinato è stato prorogato alla fine di agosto.

Tuttavia, non illudiamoci: se da un lato questa somma (già molto cospicua) consentirà a Framasoft di uscire dall’impasse, dall’altro avremo solo i mezzi per mantenere le nostre azioni attuali, i servizi online, ecc. senza poter davvero affrontare nuovi progetti.

 

🎈 Aiuta Framasoft a continuare il suo lavaro 🎈

Con 400.000 euro, Framasoft prende il volo per innovare!

Ecco perché quest’anno abbiamo aggiunto un secondo livello, un bonus nella nostra raccolta fondi. Qualsiasi cifra che superi i 200.000 euro ci darà i mezzi per fare di più, per fare meglio e per affrontare nuovi progetti.

Naturalmente abbiamo già una serie di progetti per migliorare drasticamente i servizi che oggi utilizziamo di più. Ma questo richiede tempo, talento… in breve: denaro.

Vogliamo anche dimostrare che una tecnologia digitale emancipatrice, compresa e controllata… è un tema attuale e importante di fronte alle urgenze climatiche e sociali.
Che si parli di usi mobili, di AI, di Commons, di strumenti resilienti (bassa tecnologia, riuso, ecc.), del posto della tecnologia digitale nell’attuale emergenza climatica… abbiamo grandi ambizioni nell’iniziare questo nuovo decennio della vita di Framasoft. Ci mancano solo i mezzi per realizzarle!

 

🎈🎈 Aiuta Framasoft a decollare nel 2025 🎈🎈

Illustration - des mascottes ont planté une flopée de ballons qui prennent la forme du logo Framasoft. Le lopin de terre s'est détaché, et ils flottent dans le ciel nocture en faisant la fête.
Illustrazione di David Revoy – Licenza: CC-By 4.0

La sfida: 20.000 volte 20 euro di donazioni per il 20° anniversario di Framasoft!

Certo, lo slogan « 20 euro (20 balles/palloni) per 20 anni di Frama » suonava bene… ma se i più generosi tra voi limitassero le loro donazioni a 20 euro, dovremmo trovare 20.000 donatori! (contro i poco più di 8.000 del 2023).

Non vogliamo dirvi quanto contribuire, ma solo che (se siete disposti e in grado di farlo), il vostro sostegno sarà più che benvenuto. Ogni 20 euro donati saranno un nuovo palloncino per celebrare 20 anni di avventure e aiutarci a prendere il volo.

Il vostro sostegno e il vostro incoraggiamento saranno altrettanto preziosi per noi: insieme, abbiamo 42 giorni per convincere i nostri amici e raccogliere abbastanza denaro per far decollare Framasoft.

Allora: sfida accettata?

 

🎈 Io sostengo il 21° anno di Framasoft 🎈

Traduzione: nilocram (grazie!)




Lokas : l’app pour enregistrer et transcrire vos réunions en toute confidentialité

Framasoft vous propose d’essayer le prototype de Lokas, une nouvelle application de transcription « speech to text » qui respecte votre vie privée. Cette démo fonctionnelle est aussi une expérimentation de Framasoft dans le domaine de l’IA, accompagnée du site Framamia, que l’on présente ici.

🎈 Framasoft a 20 ans🎈 : Contribuez pour financer une 21e année !

Grâce à vos dons (défiscalisables à 66 %), l’association Framasoft agit depuis 20 ans pour faire avancer le Web éthique et convivial. Retrouvez un focus sur certaines de nos actions en 2024 sur le site Soutenir Framasoft.

➡️ Lire la série d’articles de cette campagne (nov. – déc. 2024)

 

Veuillez noter que cet article est aussi disponible en anglais.

Facilitez vos prises de notes avec Lokas

Lokas est une application (sur smartphone Android ou iOS) qui permet de transcrire le son de voix en fichier texte.

En gros, pour une réunion : vous mettez le téléphone au centre de la table, vous appuyez sur le bouton « Enregistrer » en début de réunion, sur « Arrêter » en fin de réunion, et l’application vous renvoie quelques minutes après un fichier texte reprenant les phrases prononcées par chacun et chacune.

Lokas permet et surtout permettra pas mal d’autres choses, mais nous y reviendrons en fin d’annonce.

captures d'écran de l'application Lokas avec les trois étapes : enregistrement, édition du transcript, détail du temps de parole

Lokas, c’est pour qui ?

Lokas s’adresse à toute personne qui participe à des réunions. Autant dire un paquet de personnes sur la planète 🙂

Nous pouvons cependant partager quelques cas d’usages.

Premier exemple : une AG associative

Imaginons une Assemblée Générale associative. Il y a 15 personnes dans la pièce, 2 animateur⋅ices, 1 personne à la prise de notes. Et une réunion de 2H.

Les soucis :

  • La prise de notes est épuisante
  • La personne qui prend les notes voit sa participation limitée
  • Les notes peuvent être incomplètes (un « trou » dû à une pause pipi)

Ce qu’apporte Lokas ?

Lokas permet d’assister la personne qui prend les notes, et lui permettra de participer plus facilement (tout en autorisant la pause pipi !).

Exemple de transcription d'un échange vocal avec l'application Lokas
Exemple de transcription d’un échange vocal avec l’application Lokas

Second exemple : un atelier avec des ados

Un atelier de l’association « Les petits débrouillards ». 3 groupes de 5 adolescent⋅es. Une majorité de filles dans les groupes.

Les soucis :

  • La prise de notes peut être très compliquée
  • Les garçons monopolisent la parole

Ce qu’apporte Lokas ?

Lokas permet de garder trace (sonore et écrite) de ce qu’il s’est dit. Et permet d’établir des statistiques de temps de paroles, notamment par genre, afin d’objectiver le fait que les garçons ne laissent que peu de temps de paroles aux filles.

Troisième exemple : une réunion de travail en visio, en langue étrangère

Votre collectif militant est proche d’une association espagnole. C’est Camille, une bénévole de votre collectif, qui parle à peu près l’espagnol, qui fera la visio avec son interlocutrice madrilène. La visio a donc lieu dans une langue étrangère.

Les soucis :

  • Vous avez besoin de pouvoir réécouter à tête reposée
  • Vous avez besoin d’une transcription en français et de la partager aux membres du C.A.

Ce qu’apporte Lokas ?

Avec Lokas, Camille pourra réécouter la visio, la transcrire automatiquement en français, et la partager depuis votre smartphone (par mail, via Signal, Matrix, WhatsApp, Telegram, etc).

Soutenir Lokas (et Framasoft)

L’IA n’est pas magique . Lokas non plus 🤷.

Lokas n’est qu’un outil. Il peut vous assister dans la prise de notes. Cependant, comme tout outil, il ne doit pas vous dispenser d’utiliser votre cerveau !

L’invention de l’écriture (une autre technologie, très perfectionnée) date d’au moins 3 000 ans. Cela fait donc au moins aussi longtemps que l’humanité est capable de se réunir et de garder des traces écrites. Sans IA. Sans smartphone. Ne jetez pas plusieurs millénaires de techniques avec l’eau de l’IA. Un outil comme Lokas pourra être utile dans certains cas, et complètement gadget, voire improductif, dans d’autres cas. Cela n’est pas sans rappeler le concept de Pharmakon, cher au philosophe Bernard Stiegler : Lokas, comme tout objet technique, est à la fois poison, remède, et bouc-émissaire.

Par exemple le web est « à la fois un dispositif technologique associé permettant la participation et un système industriel dépossédant les internautes de leurs données pour les soumettre à un marketing omniprésent et individuellement tracé et ciblé par les technologies du user profiling. ». Remède et poison.

De la même façon, Lokas pourra être émancipateur (en facilitant la participation plutôt que la prise de notes), ou au contraire contraignant (les réunions un peu foutraques dans un bar bruyant ont aussi leur intérêt, il ne faudrait pas s’en passer parce que l’outil fonctionne mieux dans un environnement calme), ou frustrant (« l’application a planté, je n’ai aucune note de secours ! La technologie, c’est de la mârde ! »).

Lokas, comme une voiture, un marteau, un stylo, n’est pas un outil « neutre ». À vous de voir, collectivement, si vous souhaitez l’utiliser, et comment.

Illustration de Gee, montrant de mauvaises conditions pour utiliser Lokas, à savoir une réunion bruyante dans un bar
Forcément, ça va moins bien marcher – CC-By SA Gee

« C’est l’histoire d’une app… »

Il nous semble intéressant de pouvoir vous raconter comment est née l’application Lokas. C’est lever un coin de rideau sur les coulisses de Framasoft, comprendre comment nous pouvons prendre la décision de faire (ou de ne pas faire) tel ou tel projet. C’est aussi montrer que parfois, avec un peu de chance et d’huile de coude clavier, on peut faire des choses qui pourraient paraître impossibles. Cependant, comme cette partie n’est pas indispensable, on vous laisse le choix d’en prendre connaissance ou pas.

Cliquez ici pour lire (l’improbable et fabuleuse) histoire de Lokas

 

Cela fait bien trois ou quatre ans que l’idée de Lokas traîne dans la tête de pyg, membre de Framasoft.

L’idée de départ (nom de code : « Brewawa »), c’était surtout d’imaginer une application qui serait capable de calculer le temps de parole de locuteur⋅ices dans une réunion. Le but (pas du tout caché) était de démontrer facilement que lors d’une discussion avec des personnes de genres différents, ce sont de façon très très majoritairement les hommes qui monopolisent la conversation.

Différents essais ont été réalisés ces dernières années (coucou Gee, coucou bjnbvr !) pour étudier la faisabilité d’une telle application. Mais le fait est qu’en 2020, même si les possibilités techniques étaient présentes, elles n’étaient pas vraiment accessibles pour notre toute petite association, surtout sur un projet parallèle à tous ceux que Framasoft menait déjà.

« C’est l’histoire d’améliorations techniques… »

Cependant, avec le développement de logiciels tels que Vosk ou Whisper, les capacités de transcription audio (c’est-à-dire la capacité à transformer le son de phrases en texte) se sont largement améliorées.

À tel point qu’aujourd’hui, ces technologies sont utilisées par énormément de logiciels (de YouTube à PeerTube, en passant par BigBlueButton ou WhatsApp), et souvent même directement intégrée dans des appareils (Samsung en fait clairement un argument de vente).

Par ailleurs cette dernière décennie a aussi vu s’améliorer les processus de « diarisation ». Ce terme un peu barbare est en fait la technique qui permet d’identifier différent⋅es locuteur⋅ices dans une discussion. Par exemple, si Alex, Camille et Fred font une réunion, la diarisation saura attribuer à chacun⋅e les phrases qu’il ou elle aura prononcées (non, le logiciel ne va pas deviner le prénom de la personne, mais il saura – à peu près – identifier qu’il y avait trois participant⋅es, et dire « Cette phrase a été prononcée par la personne #1. Cette phrase a été prononcée par la personne #2. », etc.

C’est évidemment une phase essentielle pour pouvoir comprendre « qui a dit quoi » dans une réunion.

Ce processus est encore imparfait, mais s’améliore de mois en mois. Il faut donc se projeter en 2026 ou 2027 pour imaginer une diarisation vraiment fiable, mais elle est aujourd’hui « suffisante » dans 60 à 80% des usages en « bonnes conditions ».

« C’est l’histoire d’un alignement de planètes… »

Il se trouve qu’au sein de Framasoft, les compétences nécessaires pour le développement d’une telle application étaient réunies.

Chocobozzz, le développeur de PeerTube, avait déjà beaucoup travaillé sur le processus d’intégration de Whisper à PeerTube, afin de pouvoir générer automatiquement les sous-titres d’une vidéo. Il connait donc bien Whisper, ses options de configuration, ses performances, etc.

Wicklow, le développeur de l’application PeerTube, travaille depuis plusieurs mois avec le langage Dart et le SDK Flutter qui permet de développer en une seule base de code une application pour différents terminaux (Android, iPhone, ordinateur/tablette, web, etc).

Luc, notre administrateur système préféré (c’est pas compliqué, remarquez, nous n’en avons qu’un 😅) gère l’intégralité de l’infrastructure technique de Framasoft (une soixantaine de serveurs informatiques physiques). Donc, mettre en place la machine qui gère les transcriptions, l’installer, la sécuriser, etc, était pour lui un jeu d’enfant.

pyg, anciennement directeur de Framasoft, aujourd’hui coordinateur des services numériques de l’association, a géré d’innombrables projets pour Framasoft ces 20 dernières années. Alors, un de plus, même en pleine campagne, ça n’allait pas l’arrêter.

Entre cet ensemble de compétences, et les capacités techniques des logiciels de transcriptions et diarisation, les planètes étaient donc alignées pour lancer un tel projet.

« C’est une histoire de chance… »

Cependant, comme souvent, il faut un peu compter aussi sur le hasard ou la chance.

En effet, pyg avait un peu laissé tomber l’idée de cette application, tout simplement par ignorance des avancées techniques en termes de diarisation.

C’est en évoquant l’idée de cette application lors du dernier Framacamp, en juillet 2024, que Wicklow a lâché une info au détour de la conversation : « Ah, mais tu sais, Whisper fait maintenant une diarisation correcte. »

BIM 💣

 

« Ah, super intéressant ! Mais j’imagine qu’il faudrait longtemps pour développer une telle application de transcription libre ? » lui demanda pyg.

« Oh, je dirais qu’en 3 jours, je peux avoir un prototype fonctionnel si Chocobozzz se charge de la partie serveur. »

BOUM 💥

Autant vous dire qu’au lieu de profiter de sa soirée à jouer au poker, pyg a filé dans sa chambre, préparé une présentation d’une douzaine de diapositives sur un potentiel projet d’application, qu’il a présenté à l’association le lendemain matin.

Diapo extraite de la présentation "Brewawa"
Une des diapos produites pendant la nuit…

 

Certain⋅es membres étaient enthousiastes, d’autres moins. Et on les comprend : d’une part, c’était encore ajouter du travail à une association déjà particulièrement chargée et épuisée ; d’autre part, c’était un projet utilisant un logiciel issu de l’intelligence artificielle, une technologie sur laquelle nous sommes (unanimement) très critiques.

Cependant, cette application, qui allait devenir Lokas, nous semblait un bon moyen « d’incarner » l’objet social de Framasoft : faire de l’éducation populaire aux enjeux du numérique et des communs culturels.

Cela nous permettait en effet de sortir de l’aspect discours pédagogique, à la fois indispensable, mais insuffisant en termes d’appropriation et d’autodétermination. En créant un « objet numérique manipulable », nous pouvions faire de Lokas une occasion complémentaire de faire comprendre ce qu’est l’IA, ses possibilités, mais aussi ses faiblesses. Et revenir, donc, à notre « Pharmakon » évoqué plus haut.

Par ailleurs, en plus de pouvoir assister tout collectif faisant des réunions, cela nous permettait de mettre en œuvre, concrètement, une application portant nos valeurs : un outil convivial, n’exploitant pas les données des utilisateur⋅ices, sous licence libre, s’adressant avant tout aux personnes qui changent le monde pour plus de progrès social et de justice sociale.

Au final, la majorité des membres présent⋅es s’est exprimée : « Banco la caravane ! On se lance ! ».

« C’est (aussi) une histoire de contraintes »

Comme évoqué plus haut, les contraintes étaient fortes.

Un projet, ça coûte forcément en temps et en argent. Du temps et de l’argent qui ne pourront pas être utilisés ailleurs.

Or, il ne vous a pas échappé que Framasoft vit des dons. Il faut donc faire des campagnes de dons. Et la fin de l’année était déjà particulièrement chargée par la finalisation de différents projets et leurs annonces

En discutant avec Thomas et Pouhiou, codirecteurs de l’association, il a donc été décidé que Lokas devrait rester un projet sous contraintes fortes : coûter moins de 10 000€ tout compris ; ne pas impacter fortement les missions de Chocobozzz, pyg, ou Wicklow ; être réalisé (à « temps perdu », donc) entre mi-septembre et mi-novembre (notamment à cause des délais de validation des stores Android et iOS, que nous ne maîtrisons pas).

Avec de telles contraintes, impossible pour nous de réaliser un produit bien finalisé. Nous avons donc décidé de viser plutôt la mise à disposition d’un prototype. Voyez ce prototype comme un appartement témoin. Nous avons produit cette version non pas en nous focalisant sur un projet de long terme, avec des fondations solides, mais plutôt comme une « preuve de concept », développée rapidement, pour voir si le concept est suffisamment attirant et intéressant pour qu’en 2025 nous priorisions le développement de cette application (si les dons sont suffisants, donc !).

Afin de vous donner suffisamment « envie » de voir un jour une version 1.0 de Lokas arriver, nous avons fait appel aux compétences de l’Atelier Domino pour la création d’un logotype et d’une charte graphique. Ce qui nous a guidés pour réalisé en interne le site web du projet : lokas.app

En parallèle, Wicklow et Chocobozzz se sont attaqués au développement du prototype, ainsi qu’à la partie serveur de transcription.

« C’est une histoire qui ne demande qu’à être écrite… »

Une quinzaine de jours de travail plus tard (et un coût estimé à 7 500€ tout compris, avec en gros moitié de temps de travail Framasoft, et moitié prestations : Atelier Domino, location du serveur, des noms de domaines, validation des stores), nous pouvons présenter, avec fierté et un peu d’anxiété, notre prototype !

Soutenir Lokas (et Framasoft)

Lokas, comment ça marche ?

1. Se mettre dans les bonnes conditions

Lokas, comme tous les outils de transcription, d’ailleurs, est imparfait. Des bruits extérieurs, une mauvaise articulation, une voix fluette en fond de salle, des personnes qui se coupent la parole… Autant de raisons qui peuvent nuire à la transcription.

En conséquence, prévoyez de vous mettre au calme, de placer le téléphone au centre de la table (meilleure est la qualité sonore, meilleure est la transcription), n’ayez pas plusieurs discussions en même temps, et… prenez des notes « à l’ancienne » à côté (papier+crayon, ordinateur+pad, etc) en cas de souci.

Une fois cela fait, le fonctionnement est très simple.

Illustration de Gee montrant les bonnes conditions pour Lokas, à savoir une réunion au calme.
L’IA c’est pas magique : Lokas nécessite de bonnes conditions – CC-By SA Gee

2. Lancer l’enregistrement

Cliquez simplement sur le bouton « Enregistrement ». Placez le téléphone de façon à ce qu’il puisse capter au mieux les échanges. Et commencez votre réunion.

Capture (non contractuelle ;) ) de l'application Lokas, permettant l'enregistrement et la mise en pause de cet enregistrement audio
Enregistrement d’une réunion

 

Afin de limiter les abus, les enregistrements sont limités à 5 par jour et par appareil.

Notez que le modèle de langue géré par Lokas permet de l’utiliser d’ores et déjà dans une cinquantaine de langues, notamment : Néerlandais, espagnol, coréen, italien, allemand, thaïlandais, russe, portugais, polonais, indonésien, mandarin, suédois, tchèque, anglais, japonais et bien entendu français ! D’autres langues sont supportées, mais la reconnaissance sera moins performante.

À la fin de la réunion, cliquez sur « Finaliser ».

3. Envoyez votre fichier pour transcription (et patientez)

Vous pourrez éventuellement réécouter votre fichier avant de cliquer sur « Envoyer ».

Votre fichier est alors envoyé sur notre serveur où il sera placé dans la file d’attente pour sa transcription.

Cette étape pourra prendre de quelques minutes à quelques heures, suivant le nombre de fichiers en attente.

Vous pourrez vérifier manuellement si votre fichier a bien été transcrit, ou attendre tranquillement la notification (dont la tâche de vérification est exécutée toutes les 15mn)

 

Capture (non contractuelle ;) ) de l'application Lokas, montrant l'écran signifiant l'envoi du fichier audio aux serveurs de Framasoft
L’écran signifiant l’envoi du fichier audio aux serveurs de Framasoft

Une fois la transcription reçue

Une fois la transcription reçue, vous pourrez l’afficher dans Lokas.

 

Vous pourrez évidemment la partager (avec l’application de votre choix : mail, Signal, WhatsApp, etc) pour la corriger.

Affichage du menu de partage (audio ou texte) dans Lokas. En fond d'écran, la transcription.
Affichage du menu de partage (audio ou texte) dans Lokas. En fond d’écran, la transcription.

 

Vous pourrez aussi voir les statistiques de temps de parole (NB : cette fonctionnalité est relativement expérimentale). Si vous le souhaitez, pour une meilleure lecture des notes, vous pouvez attribuer un prénom (ou pseudo) aux participant⋅es. Pour obtenir des temps de parole par genre, vous pouvez aussi les attribuer manuellement, en vous assurant évidemment du consentement des personnes concernées à communiquer cette information. Notez que ces informations sont volontairement manuelles, et ne quittent pas votre téléphone, et ne sont donc pas transmises à Framasoft ou qui que ce soit.

 

Capture (non contractuelle ;) ) des stats de l'application Lokas. Temps de parole par participant⋅es et genres (attribués manuellement) des participant⋅es
Aperçu des temps de parole, ainsi que des noms et genres des participant⋅es (aucune de ces informations n’est transmise à Framasoft)

 

Point confidentialité : l’une des particularités de Lokas est que nous respectons votre vie privée : le fichier audio est enregistré sur votre téléphone. Il est envoyé, à votre demande, sur nos serveurs, qui se chargeront alors de sa transcription. Une fois la transcription terminée, une notification est envoyée sur votre téléphone ; lorsque vous ouvrez (dans « Mes fichiers ») la réunion en question, la transcription est alors téléchargée sur votre téléphone. Une fois cette étape réalisée, et après un léger délai pour s’assurer que tout s’est bien passé techniquement, tout est supprimé de notre serveur : le fichier audio ainsi que la transcription. Par ailleurs, si vous attribuez des noms, pseudos ou genres, pour les statistiques, sachez que ces informations ne font l’objet d’aucun traitement de notre côté.

Soutenir Lokas (et Framasoft)

Et l’IA dans tout ça ?

À Framasoft, nous ne sommes pas fans du tout de l’IA. Nous pensons que cette technologie (ou plutôt cet ensemble de technologies), pose plus de problèmes qu’elle n’apporte de solutions. Nous avons d’ailleurs essayé de présenter une synthèse de notre position sur l’I.A. au sein du site Framamia, que nous présentons ici sur le Framablog.

Alors, n’est-ce pas contradictoire d’utiliser l’IA au sein d’applications Framasoft, comme Lokas ou PeerTube ?

À notre sens, non. Et ce pour plusieurs raisons.

D’abord, comme nous l’écrivions dans le site Framamia, tous les modèles d’intelligence artificielle ne se valent pas. Whisper, le logiciel qui sert à la transcription, est une IA « spécialisée », et non une IA « généraliste » comme ChatGPT par exemple.

« Les modèles spécialisés, quant à eux sont optimisés pour résoudre efficacement une tâche précise. Leur impact est souvent maîtrisé, et peut correspondre à celui d’un autre logiciel. ».
Framasoft, sur le site Framamia.org

Whisper est certes une IA, mais qui tourne « en vase clos » sur nos serveurs.

Les algorithmes utilisés sont plus complexes qu’un filtre « Enlève les yeux rouges de cette photo » avec GIMP ou Photoshop, mais cela reste un modèle relativement simple (avec un processus d’entrées/sorties) infiniment moins énergivore qu’un modèle d’entraînement. En effet, l’inférence (le processus d’utiliser le modèle pour effectuer une tâche) consomme bien moins d’énergie que l’entraînement. Par exemple, exécuter Whisper pour transcrire un fichier audio de quelques minutes nécessite une puissance de calcul relativement modeste.

Ensuite, un projet comme Lokas ne nécessite pas d’acheter 350 000 puces GPU pour 9 milliards de dollars, comme l’a fait récemment Meta/Facebook, ce qui représente en gros le PIB du Togo en 2023. Nous ne pensons pas participer à la croissance de la bulle financière autour de l’IA, ou à faire faire s’emballer le capitalisme algorithmique.

Enfin (et surtout), avec Lokas ou PeerTube, nous demeurons cohérent⋅es avec une des valeurs au cœur de Framasoft, à savoir le respect de la confidentialité de vos données. En effet, nous ne faisons aucune exploitation de vos fichiers, en dehors de la tâche explicitement demandée, par exemple la transcription. Elles ne servent pas à enrichir un modèle d’IA à partir de vos discussions, de votre identité, etc. Nous ne conservons pas les fichiers audio ou texte, nous n’avons pas accès aux noms/prénoms/genres que vous attribuez manuellement aux participant⋅es d’une discussion (ça reste sur votre téléphone), etc. Et, évidemment, vos données ne sont JAMAIS monétisées.

Bref, Framasoft se fiche du contenu de vos données, elles vous appartiennent et ne regardent que vous.

Malgré cela, nous respectons le point de vue des personnes qui souhaitent boycotter l’IA, et nous entendons la contradiction qu’iels pourraient trouver à ce qu’une asso technocritique comme Framasoft propose des projets utilisant l’I.A.

Notre objectif est justement de proposer un outil qui permette d’avoir une réflexion concrète, afin de se forger un avis autonome, permettant à chacun et chacune de se construire sa propre position.

Illustration. Autour d'une table, des pinguoin chantent. Au centre, un petit perroquet mécanique prend des notes à la manière d'un sténographe.
Un perroquet mécanique prend des notes : tout un symbole.Illustration de David Revoy – Licence : CC-By 4.0

Lokas c’est pour quand ?

Vous pouvez d’ores et déjà télécharger l’application Lokas sur le Play Store, iOS (toujours en testflight chez Apple, parce qu’ils sont 🤬… disons tatillons. EDIT : c’est maintenant disponible !), f-droid (en cours), ou avoir l’apk Android en téléchargement direct ici. Notez cependant que Lokas est un prototype (si ce n’est pas déjà fait, prenez deux minutes pour lire « L’histoire de Lokas » et comprendre pourquoi), et il est donc normal que plein plein plein de choses ne fonctionnent pas !

Nous avons déjà pris du temps, de l’énergie, et un peu d’argent sur des ressources pourtant limitées (on vous a déjà dit qu’on ne vivait que de vos dons ? 😉 ). De plus, comme toujours, le code est libre, nous l’avons publié ici sur notre forge logicielle.

Avant d’aller plus loin, nous avons donc besoin de confirmer que ce projet vous intéresse. Si les dons ne sont pas assez importants, ou si les contradictions sont trop fortes : nous nous arrêterons là. (le code est libre, donc ça ne sera pas « perdu »).

Si, par contre, vous trouvez ça pertinent, les possibilités de développements futurs sont innombrables. Citons par exemple :

  • Reprendre complètement le design et l’accessibilité (en mode prototypage, nous sommes allé⋅es très vite, et Lokas est donc très perfectible) ;
  • Possibilité de (re)transcrire le fichier de son choix (par exemple issu d’une vidéo ou d’une autre application) ;
  • Ajouter un mode « web » à l’application. C’est à dire la possibilité d’utiliser Lokas depuis son ordinateur (sur le modèle de ce que fait le serveur Scribe de nos ami⋅es des Céméa) ;
  • Ajouter la possibilité de synthèses automatiques des transcriptions, pour retrouver rapidement les points clés ;
  • Traduire l’application (et le site web) dans d’autres langues que le français et l’anglais ;
  • Possibilité d’éditer et corriger la transcription directement depuis votre téléphone ;
  • Donner la possibilité d’obtenir la transcription dans la langue de son choix (par exemple une réunion en anglais, transcrite en français, ou l’inverse) ;
  • etc

Mais pour cela, il va nous falloir du temps salarié, et donc de l’argent. Donc, au risque de paraître insistant, nous vous invitons, si vous le pouvez, à nous faire un don.

Faire une don pour soutenir Lokas

Le défi : 20 000 fois 20 € de dons pour les 20 ans de Framasoft !

Framasoft est financée par vos dons ! Chaque tranche de 20 euros de dons sera un nouveau ballon pour célébrer 20 d’aventures et nous aider à continuer et décoller une 21e année.

Framasoft, c’est un modèle solidaire :

  • 8000 donatrices en 2023 ;
  • plus de 2 millions de bénéficiaires chaque mois ;
  • votre don (défiscalisable à 66 %) peut bénéficier à 249 autres personnes.

jauge de dons au 3 décembre 2024 à 58 625 €

À ce jour, nous avons collecté 58 625 € sur notre objectif de campagne. Il nous reste 29 jours pour convaincre les copaines et récolter de quoi faire décoller Framasoft.

Alors : défi relevé ?

Obtenir Lokas Soutenir Framasoft




Lokas : Record and transcribe your meetings in complete confidentiality !

Framasoft invites you to try out the prototype of Lokas, a new speech-to-text transcription application that respects your privacy. This functional demo is also an experiment by Framasoft in the field of AI, accompanied by the Framamia website, which we present here (in French).

🎈Framasoft is 20 years old🎈 : Contribute to finance a 21st year!

Thanks to your donations (66% tax-free), the Framasoft association has been working for 20 years to advance the ethical and user-friendly Web. Find out more about some of our actions in 2024 on the Support Framasoftwebsite .

➡️ Read the series of articles from this campaign (Nov. – Dec. 2024)

 

Please note that this article is also available in French here.

Make note-taking easier with Lokas

Lokas is an application (for Android or iOS smartphones) that allows you to transcribe the sound of your voice into a text file.

Basically, during a meeting: you put the phone in the middle of the table, press the ‘Record’ button at the start of the meeting and the ‘Stop’ button at the end. A few minutes later, the application sends you a text file containing the sentences spoken by everyone.

Lokas can and will do many more things, but we’ll come back to that at the end of this announcement.

screenshots of the Lokas application with the three stages: recording, editing the transcript, details of speaking time

Who is Lokas for?

Lokas is aimed at anyone who takes part in meetings. That’s a lot of people on the planet 🙂

However, we can share a few usecases.

First example: a nonprofit’s Annual General Meeting

Let’s imagine a nonprofit AGM. There are 15 people in the room, 2 moderators and 1 note taker. And a 2-hour meeting.

Concerns:

  • Note-taking is exhausting
  • The person taking the notes has limited participation
  • The notes may be incomplete (a ‘blank’ due to a bathroom break).

What does Lokas offer?

Lokas assists the note-taker, making it easier for him or her to participate (while still allowing for a pee break!).

Example of a transcription of a voice exchange using the Lokas application.

Second example: a workshop with teenagers

A workshop run by the ‘ Les petits débrouillards ’ association. 3 groups of 5 teenagers. A majority of girls in the groups.

Concerns:

  • Note-taking can be very complicated.
  • Boys monopolise the floor

What does Lokas offer?

Lokas makes it possible to keep a record (audio and written) of what was said. It also makes it possible to compile statistics on speaking time, particularly by gender, so that we can see for ourselves that boys leave very little speaking time for girls.

Example of transcription of a voice exchange using the Lokas application
Example of transcription of a voice exchange using the Lokas application

Third example: a video meeting in a foreign language

Your activist collective is close to a Spanish association. Camille, a volunteer from your group, who speaks a little Spanish, will be doing the video with her contact in Madrid. The video will therefore take place in a foreign language.

Concerns :

  • You need to be able to listen again with your head down
  • You need a French transcript to share with board members.

What does Lokas offer?

With Lokas, Camille will be able to listen to the video again, automatically transcribe it into French, and share it from your smartphone (by email, via Signal, Matrix, WhatsApp, Telegram, etc).

Support Lokas (and Framasoft)

AI isn’t magic . Neither is Lokas 🤷.

Lokas is just a tool. It can assist you in taking notes. However, like any tool, it shouldn’t exempt you from using your brain!

Writing (another highly sophisticated technology) was invented at least 3,000 years ago. So humanity has been able to get together and keep written records for at least that long. Without AI. Without smartphones. Don’t throw away several millennia of technology with the water of AI. A tool like Lokas could be useful in some cases, and completely gimmicky, even unproductive, in others. This is reminiscent of the concept of Pharmakon, a concept dear to the French philosopher Bernard Stiegler: Lokas, like any technical object, is simultaneously poison, remedy and scapegoat.

The web, for example, is both a technological device enabling participation, and an industrial system dispossessing Internet users of their data in order to subject them to omnipresent marketing that is individually traced and targeted by user profiling technologies.

In the same way, Lokas can be emancipating (by facilitating participation rather than note-taking), or on the contrary restrictive (meetings in a noisy bar can be interesting, but we shouldn’t do without them because the tool works better in a quiet environment), or frustrating (« The application has crashed, I don’t have any backup notes! Technology is shite! »)

Lokas, like a car, a hammer or a pen, is not a ‘neutral’ tool. It’s up to you, collectively, to decide whether and how you want to use it.

Illustration by Gee, showing poor conditions for using Lokas, i.e. a noisy meeting in a bar.
Inevitably, it won’t work as well – CC-By SA Gee

 

‘This is the story of an app…’

We thought it would be interesting to tell you how the Lokas app came about. It means lifting the curtain on what goes on behind the scenes at Framasoft, and understanding how we can decide to do (or not to do) such and such a project. It’s also about showing that sometimes, with a bit of luck and a bit of elbow keyboard, you can do things that might seem impossible. However, as this part is not essential, we’ll leave it up to you to decide whether or not you want to read it.

Click here to read the (improbable and fabulous) origin story of Lokas

The idea for Lokas has been in the head of pyg, a member of Framasoft, for three or four years now.

The original idea (code name: ‘ Brewawa ’) was mainly to come up with an application that would be able to calculate the speaking time of participants in a meeting. The (not at all hidden) aim was to easily demonstrate that during a discussion with people of different genders, it is overwhelmingly men who monopolise the conversation.

Various tests have been carried out in recent years (hi Gee, hi bnjbvr !) to study the feasibility of such an application. But the fact is that in 2020, even if the technical possibilities were there, they weren’t really available to our tiny association, especially on a project piling on all those that Framasoft was already carrying out.

‘It’s all about technical improvements…’.

However, with the evolution of softwares such as Vosk and Whisper, audio transcription capabilities (i.e. the ability to transform the sound of sentences into text) have considerably improved.

So much so that today, these technologies are used by a huge number of software applications (from YouTube and PeerTube to BigBlueButton and WhatsApp), and are often even integrated directly into devices (Samsung has clearly made this a selling point).

The last decade has also seen improvements in ‘diarization’ processes. This rather barbaric term is in fact the technique used to identify different⋅es speakers in a discussion. For example, if Alex, Camille and Fred are having a meeting, the diarization will know how to attribute to each their sentences (no, the software won’t guess the person’s first name, but it will know – more or less – identify that there were three participants, and say ‘This sentence was uttered by person #1. This sentence was said by person #2.’, etc.

This is obviously an essential phase in being able to understand ‘who said what’ in a meeting.

This process is still imperfect, but it is improving month by month. We therefore need to look ahead to 2026 or 2027 to imagine truly reliable diarization, but today it is ‘sufficient’ in 60 to 80% of uses under ‘good conditions’.

‘It’s the story of an alignment of planets…’.

It just so happened that Framasoft had the skills needed to develop such an application.

Chocobozzz, developer of PeerTube, had already worked hard on the process of integrating Whisper into PeerTube, in order to be able to automatically generate subtitles for a video. So he’s very familiar with Whisper, its configuration options, its performance and so on.

Wicklow, developer of the PeerTube application, has been working for several months with the Dart language and Flutter SDK, which enables an application to be developed for different terminals (Android, iPhone, computer/tablet, web, etc.) in a single code base.

Luc, our favourite system administrator (it’s not complicated, mind you, we only have the one 😅 ) manages Framasoft’s entire technical infrastructure (around sixty physical computer servers). So setting up the machine that manages the transcriptions, installing it, securing it, etc, was child’s play for him.

pyg, former director of Framasoft, now the association’s digital services coordinator, has managed countless projects for Framasoft over the last 20 years. So one more, even in the middle of a campaign, wasn’t going to stop him.

With this range of skills, and the technical capabilities of the transcription and diarization software, the planets were aligned to launch such a project.

‘It’s all about luck…’

However, as is often the case, you also have to rely a little on chance or luck.

Indeed, pyg had somewhat dropped the idea of this application, simply out of ignorance of the technical advances in terms of diarisation.

It was while discussing the idea of this application at the last Framacamp, in July 2024, that Wicklow dropped a piece of information in the nick of time: ‘Ah, but you know, Whisper now does proper diarization.’

BIM 💣

‘Ah, very interesting! But I imagine it would take a long time to develop such a free transcription application?’ asked pyg.

‘Oh, I’d say in 3 days I can have a working prototype if Chocobozzz takes care of the server part.’

BANG 💥

So instead of enjoying his evening playing poker, pyg went off to his room and prepared a presentation of a dozen slides on a potential application project, which he presented to the association the following morning.

One of the slides produced during the night...
One of the slides produced overnight…

 

Some members were enthusiastic, others less so. And we can understand them: first, because it was adding yet more work to an already particularly busy and exhausted association. More, this project would use software derived from artificial intelligence, a technology about which we are (unanimously) very critical.

However, this application, which was to become Lokas, seemed to us to be a good way of ‘embodying’ the social purpose of Framasoft: to educate the public about the challenges of digital technology and the cultural commons.

This enabled us to move away from the pedagogical aspect, which is both essential and insufficient in terms of appropriation and self-determination. By creating a ‘manipulable digital object’, we could use Lokas as an additional opportunity to explain what AI is, its possibilities, but also its weaknesses. And so return to our ‘Pharmakon’ mentioned above.

What’s more, as well as being able to assist any collective holding meetings, this enabled us to put into practice, in concrete terms, an application bearing our values: a user-friendly tool, not exploiting users data, under an open licence, aimed above all at people who are changing the world for more social progress and social justice.

In the end, the majority of members present said: ‘Let’s go for it!’.

‘It’s (also) a story of limits’.

As mentioned above, the constraints were considerable.

A project inevitably costs time and money. Time and money that can’t be used elsewhere.

As you know, Framasoft lives off donations. So we have to run donation campaigns. And the end of the year was already particularly busy with the finalisation of various projects and their announcements.

In discussions with Thomas and Pouhiou, co-directors of the association, it was decided that Lokas should remain a project subject to strict limitations: it should cost less than €10,000 all-included; it should not have a major impact on the missions of Chocobozzz, pyg or Wicklow; and it should be completed (in ‘wasted time’) between mid-September and mid-November (in particular because of the validation deadlines for the Android and iOS stores, which we don’t control).

With such constraints, it was impossible for us to produce a well-finished product. So we’ve decided to focus instead on making a prototype available. Think of this prototype as a showroom house. We’ve produced this version not by focusing on a long-term project, with solid foundations, but rather as a ‘proof of concept’, developed rapidly, to see if the concept is sufficiently attractive and interesting for us to priorise the development of this application in 2025 (if donations are sufficient, that is!).

To give you enough ‘desire’ to see a version 1.0 of Lokas arrive one day, we called on the skills of Atelier Domino to create a logotype and a graphic charter. This led us to create the project website in-house : lokas.app

At the same time, Wicklow and Chocobozzz set about developing the prototype and the transcription server.

‘It’s a story just waiting to be written…’.

A fortnight’s work later (and an estimated cost of €7,500 all-in, with roughly half the time spent by Framasoft and half on services: Domino workshop, server hire, domain names, validation of Google & Apple app stores), we can proudly and somewhat anxiously present our prototype!

Support Lokas (and Framasoft)

How does Lokas work?

1. Get in the right conditions

Lokas, like all transcription tools, is imperfect. Outside noise, poor articulation, a faint voice in the background, people cutting each other off… These are just some of the reasons why transcription can be difficult.

As a result, plan to be in a quiet room, place the telephone in the centre of the table (the better the sound quality, the better the transcription), don’t hold several discussions at the same time, and… take ‘old-fashioned’ notes (paper+pencil, computer+pad, etc.) in case of problems.

Once you’ve done that, it’s very simple.

Illustration by Gee showing the right conditions for Lokas, i.e. a quiet meeting.
AI isn’t magic: Lokas needs the right conditions – CC-By SA Gee

 

2. Start recording

Simply click on the ‘Record’ button. Position the phone so that it can best pick up the exchanges. And start your meeting.

Record your meetings with Lokas
Record your meetings with Lokas

 

To limit abuse, recordings are limited to 5 per day and per device.

Note that the language model managed by Lokas means that it can already be used in around fifty languages, including: Dutch, Spanish, Korean, Italian, German, Thai, Russian, Portuguese, Polish, Indonesian, Mandarin, Swedish, Czech, French, Japanese and, of course, English! Other languages are supported, but recognition will be less effective.

At the end of the meeting, click ‘Finish’.

3. Send your file for transcription (and be patient)

You may wish to listen to your file again before clicking on ‘Send’.

Your file will then be sent to our server where it will be queued for transcription.

This stage can take from a few minutes to a few hours, depending on the number of files in the queue.

You can check manually whether your file has been transcribed, or wait quietly for the notification (the verification task is carried out every 15 minutes).

The screen showing that the audio file has been sent to the Framasoft servers.
The screen showing that the audio file has been sent to the Framasoft servers.

 

Once the transcript has been received

Once you have received the transcript, you can display it in Lokas.

You can of course share it (with the application of your choice: email, Signal, WhatsApp, etc.) to correct it.

Display of the sharing menu (audio or text) in Lokas. The transcript in the background.
Display of the sharing menu (audio or text) in Lokas. The transcript in the background.

 

You can also see the speaking time statistics (NB: this feature is relatively experimental). If you wish, you can assign a first name (or pseudonym) to each participants to make it easier to read the notes. To obtain speaking times by gender, you can also allocate them manually, obviously ensuring that you have the consent of the people concerned to communicate this information. Note that this information is voluntarily manual, and does not leave your phone, and is therefore not transmitted to Framasoft nor anyone else.

Overview of speaking times, as well as names and genders of participants (none of this information is transmitted to Framasoft)
Overview of speaking times, as well as names and genders of participants (none of this information is transmitted to Framasoft)

 

Confidentiality point: one of the special features of Lokas is that we respect your privacy: the audio file is recorded on your phone. At your request, it is sent to our servers, which will then transcribe it. Once the transcription is complete, a notification is sent to your phone; when you open (in ‘My files’) the meeting in question, the transcription is then downloaded to your phone. Once this stage has been completed, and after a slight delay to ensure that everything has gone well technically, everything is deleted from our server: the audio file as well as the transcript. And if you give us names, pseudonyms or genres for statistical purposes, please note that we do not process this information in any way.

Support Lokas (and Framasoft)

What about AI?

At Framasoft, we are not at all fans of AI. We think that this technology (or rather this set of technologies) poses more problems than it solves. In fact, we tried to summarise our position on AI on the Framamia website, which we present here on the Framablog (in French).

So, isn’t it contradictory to use AI in Framasoft applications such as Lokas or PeerTube?

In our opinion, no. For several reasons.

Firstly, as we wrote on the Framamia website, not all artificial intelligence models are created equal. Whisper, the software used for transcription, is a ‘specialised’ AI, not a ‘generalist’ AI like ChatGPT, for example.

‘Specialised models are optimised to solve a specific task efficiently. Their impact is often controlled, and may correspond to that of other software’.

Framasoft, on the Framamia.org website

Whisper is certainly an AI, but it runs ‘in isolation’ on our servers.

The algorithms used are more complex than a ‘Remove the red eyes from this photo’ filter with GIMP or Photoshop, but it remains a relatively simple model (with an input/output process) that uses infinitely less energy than a training model. In fact, inference (the process of using the model to perform a task) consumes much less energy than training. For example, running Whisper to transcribe an audio file lasting a few minutes requires relatively modest computing power.

Secondly, a project like Lokas does not require the purchase of 350,000 GPU chips for $9 billion, as Meta/Facebook recently did, which is roughly equivalent to Togo’s GDP in 2023. We don’t think we’ll be taking part in the growth of the AI financial bubble, or in the runaway growth of algorithmic capitalism.

Finally (and most importantly), with Lokas or PeerTube, we remain consistent with one of the values at the heart of Framasoft, namely respect for the confidentiality of your data. Indeed, we do not make any use of your files, apart from the task explicitly requested, for example transcription. They are not used to enrich an AI model based on your discussions, your identity, etc. We don’t keep audio or text files, we don’t have access to the names/first names/genders that you manually assign to participants⋅es in a discussion (that stays on your phone), etc. And, of course, your data is NEVER monetised.

In short, Framasoft doesn’t care about the content of your data, it belongs to you and is nobody’s business but yours.

Despite this, we respect the point of view of people who wish to boycott AI, and we understand the contradiction they might find in a technocritical association like Framasoft proposing projects using AI.

Our aim is to offer a tool that will enable people to think about the issues in a concrete way, so that they can form their own opinions and come to their own conclusions.

Illustration. Around a table, penguins are singing. In the centre, a small mechanical parrot takes notes like a stenographer.
A mechanical parrot takes notes: quite a symbolic Illustration by David Revoy – Licence: CC-By 4.0

 

When is Lokas coming?

You can Download the Lokas app on the Play Store, iOS (still in TestFlight on iOS, because they are 🤬… let’s say picky EDIT : it’s now available), (and soon on f-droid), or get the android apk directly from us here. But keep in mind it is a prototype (if you haven’t already, take two minutes to read ‘The Lokas Story ’ and understand why), so it’s normal that lots and lots of things don’t work!

We’ve already taken time, energy and a bit of money out of limited resources (did anyone ever tell you that we only live off your donations? 😉 ). And, obviously, this POC is open source, the code is publish here on our forge.

So before going any further, we need to confirm that you are interested in this project. If the donations aren’t big enough, or if the contradictions are too strong: we’ll stop there (the code is free, so it won’t be ‘lost’).

If, on the other hand, you find it relevant, there are countless possibilities for future developments. For example:

  • Complete redesign and accessibility (in prototyping mode, we went very fast, and Lokas is therefore very perfectible);
  • Ability to (re)transcribe the file of your choice (from Lokas, a video or another application, for example);
  • Add a ‘web’ mode to the application. This means you can use Lokas from your computer (similar to the Scribe server used by our friends at the Céméa);
  • Add the possibility of automatic summaries of the transcripts, to quickly find the key points;
  • Translate the application (and the website) into languages other than French and English;
  • Ability to edit and correct the transcript directly from your phone;
  • Provide the option of obtaining the transcript in the language of your choice (e.g. a meeting in English transcribed into French, or vice versa);
  • etc

But to do this, we’re going to need some staff time, and therefore money. So, at the risk of sounding insistent, we invite you, if you can, to make a donation.

Make a donation to support Lokas

 

The challenge: 20,000 times €20 donations for Framasoft’s 20th anniversary!

Framasoft is funded by your donations! Every €20 you donate will be a new balloon to celebrate 20 years of adventures and help us continue and take off for a21st year.

Framasoft is a model of solidarity:

  • 8,000 donors in 2023 ;
  • over 2 million beneficiaries every month;
  • your donation (66% tax deductible) can benefit 249 other people.

To date, we have raised €58,625 of our campaign target. We still have 29 days to convince our friends and raise enough money to get Framasoft off the ground.

So, challenge accepted?

Get Lokas Support Framasoft




Framamia : partageons des clés de compréhension de l’IA

Afin d’aider à démystifier le sujet de l’intelligence artificielle, Framasoft publie une première version du site Framamia. Définitions, enjeux, risques et questionnements : en partageant le savoir, nous espérons contribuer à reprendre le pouvoir sur ces technologies qui impactent nos sociétés. Et pour la mise en pratique, Framasoft publie en même temps l’application Lokas, que l’on présente ici.

🎈 Framasoft a 20 ans🎈 : Contribuez pour financer une 21e année !

Grâce à vos dons (défiscalisables à 66 %), l’association Framasoft agit depuis 20 ans pour faire avancer le Web éthique et convivial. Retrouvez un focus sur certaines de nos actions en 2024 sur le site Soutenir Framasoft.

➡️ Lire la série d’articles de cette campagne (nov. – déc. 2024)

Furby est presque en âge de voter : toute une Histoire

Depuis deux-trois ans, « ✨ L’IA™✨© » semble être le nouveau fourre-tout-tech à la mode qui fait vibrer la silicon valley, se répand dans les appels à projets publics, et sera oublié tout aussi rapidement (qui se souvient des NFT…? Du web3…? Y’a quelqu’un…?).

Sauf que c’est plus compliqué que ça. À l’inverse des NFT et autres techno-lubies, l’intelligence artificielle est un domaine du numérique composé de nombreuses branches et disciplines (d’où l’impression de fourre tout).

Frise Chronologique de l'IA

Avec une histoire de plus de 70 ans, les expérimentations dans l’Intelligence artificielles sont déjà présentes dans nos quotidiens numériques. On peut imaginer Clippy (le trombone assistant numérique de Microsoft Office 97) comme l’ancêtre de Siri ou Alexa. Ou encore que les comportements de plus en plus réalistes des personnages de jeux vidéos sont l’héritage de DeepBlue (ordinateur qui bat le champion mondial Gary Kasparov aux échecs en 1997) ou des Furby (peluches parlantes créées en 1998)…

Photo d'un Furby
Cette peluche animatronique disposait de son propre langage et pouvait « apprendre » celui qu’on lui parlait.

Bref, notre histoire ne manque pas d’exemples pour montrer que les domaines de l’IA ont existé bien avant la popularisation des IA génératives comme Chat GPT et Dall-E (à explorer : ce poster, en anglais malheureusement, de la professeure de philosophie Danielle J. Williams).

 

Ni ✨magique✨, ni 😱apocalyptique😱… L’IA, c’est technique

Au delà de cette histoire, notre culture est remplie de mythes et clichés narratifs où la machine devient plus humaine que les humains. Du Golem à Wall-E, de HAL (2001, l’Odyssée de l’espace) à Skynet (Terminator), notre propension à vouloir humaniser des bouts de minéraux et impulsions électriques a inspiré bien des œuvres.

Présentes dans nos cultures et nos esprits, ces histoires jouent souvent sur la magie de la compassion, l’émerveillement de voir une création se doter d’empathie… ou sur le pêché de démiurgie, se prendre pour l’égal de Dieu en créant la vie, et déclencher ainsi une apocalypse vengeresse.

Gif tiré d'Edward aux mains d'argent, où un vieil homme place un biscuit en forme de cœur sur une machine de patisserie.
À l’origine, « Edward aux mains d’argents » est un robot à pâtisserie. – © 20th Century Fox / Tim Burton

Or les chantres des entreprises de l’IA générative jouent justement sur ces mythes de « l’IA Miraculeuse » (qui va résoudre le problème de l’urgence écologique, selon Éric Schmidt, ancien directeur de Google) ou de l’IA apocalyptique (qui risque de détruire l’humanité sans que l’on sache vraiment comment, à en croire Sam Altman, directeur d’OpenAI).

Présenter l’IA comme un unique personnage légendaire tour à tour salvateur et destructeur permet d’appuyer l’argument de laisser leurs entreprises faire le bien© sans entraves, et de réguler les autres (la concurrence) qui pourraient faire advenir le mal©.

L’IA c’est technique, donc politique

Or l’IA, c’est avant tout des technologies numériques. On parle de code développé par des humains, dirigés par d’autres humains, qui ont prit des décisions en fonction de leurs motivations et leurs idéologies.

Par exemple : vous ne créerez pas la même plateforme vidéo, vous n’y développerez pas les mêmes fonctionnalités si votre objectif est de faire croître le chiffre d’affaire de votre entreprise en exploitant les vidéastes et leur audience ; ou si votre but est de favoriser le partage du savoir et de la culture entre pairs. Les motivations sont différentes car les modèles idéologiques (le capitalisme de surveillance pour YouTube/Twitch, les communs numériques pour PeerTube) sont différents.

Un outil n’est pas neutre. Les outils numériques, complexes et organisant nos partages entre humains, sont donc éminemment politiques.

À Framasoft, nous fêtons les 10 ans de Dégooglisons Internet, dix années riches d’expériences et de leçons. Nous avons vu la généralisation des services en ligne. Cet internet de plateformes a sécurisé les monopoles des géants du web, qui sont devenus les hérauts et garants du capitalisme de surveillance.

Illustration « Quittons la planète GAFAM NATU BATX », CC BY David Revoy
Illustration de David Revoy – Licence : CC-By 4.0

Une des forces de ce système a été d’arriver à nous faire croire que l’outil numérique est neutre, qu’il est magique, que c’est très très très compliqué de nous l’expliquer, à nous pauvres consommateurs. Et puis de toutes façons, c’est de notre faute aussi : il a bien lu les conditions générales, elle a cliqué sur « tout accepter », iel reste libre de ne pas utiliser ces outils.

En individualisant la responsabilité sur des outils qu’il ne faut pas chercher à comprendre (de toutes façons ils sont neutres, qu’on vous dit !), il n’est plus possible de faire des choix collectifs sur la société que l’on désire.

Framamia, here we go again !

Voilà quelques années qu’à Framasoft, on se penche, on discute, on se trompe et on apprend sur le boom des intelligences artificielles. Les échanges sont nombreux, et nous partageons même une veille sur le sujet.

Aujourd’hui, Framasoft publie Framamia : un site où nous partageons des clés de compréhension sur l’intelligence artificielle, ainsi que des extraits de notre veille.

Vous y trouverez des définitions, des informations, des enjeux identifiés pour nos sociétés et notre environnement, et enfin des questionnements… Autant de bouts de savoirs que nous proposons pour que chacune et chacun puisse se construire un avis éclairé et le partager avec ses proches.

Partager la connaissance sur un sujet, c’est partager le pouvoir de l’appréhender individuellement et de l’influencer collectivement.

capture d'écran de l'entête du site framamia.org
Cliquer pour visiter le site Framamia.

Notez bien qu’il s’agit là d’un premier jet, d’une première tentative de partage autour des intelligences artificielles, et plus précisément des intelligences artificielles génératives qui se multiplient aujourd’hui.

Nous ne prétendons pas que Framamia est parfait, que les informations sont compréhensibles par une personne qui ne s’y connaît pas, ou que le site soit gravé dans le marbre. Nous espérons pouvoir améliorer cet outil informatif avec le temps.

Visiter Framamia Soutenir FramamIA et Framasoft

Jeter le Clippy avec l’eau (…K Google) du bain ?

Si l’histoire du numérique semble se répéter, nous avons envie de partager quelques leçons que nous en avons tirées. Nous espérons contribuer à sortir des clichés tels que « Le cloud L’IA c’est magique », « Google OpenAI est ton ami », « roh là là regarde c’est meugnon Siri CharacterAI a halluciné », « si tu utilises Amazon Dall-E c’est ta faute et je te juge… »

Pour le capitalisme de surveillance comme pour le capitalisme algorithmique, l’enjeu ne se situe pas sur tel ou tel outil, ni sur le choix de Camille Dupuis-Morizeau de l’utiliser ou le boycotter. L’enjeu est systémique : c’est celui du monde dans lequel nous voulons collectivement vivre, et comment les citoyennes peuvent collectivement reprendre le pouvoir de le choisir.

S’il semble impossible de poser, a posteriori, un moratoire sur les larges modèles de langage et les IA génératives, peut-on sortir ces outils du capitalisme algorithmique et les utiliser pour le bien commun ?

Mème Clippy « avez-vous besoin d'aide pour déclencher l'apocalypse ? »
« avez-vous besoin d’aide pour déclencher l’apocalypse ? »… merci Clippy.

On le sait : transcrire des voix en texte permet de rendre vidéos et podcasts accessibles aux personnes sourdes, ajouter une description textuelle des images que nous partageons sert aux personnes aveugles qui utilisent un lecteur d’écran.

Au delà de l’accessibilité, tout le monde ne maîtrise pas l’outil numérique : savoir formuler efficacement sa demande sur un moteur de recherche, écrire un objet d’email plus informatif et facile à retrouver que « Quelques nouvelles………… » Tout le monde n’est pas en capacité de s’adapter aux outils numériques. Pouvoir adapter les interfaces aux humains et à leurs langages naturels pourrait réduire la fracture numérique.

Encore faut-il peser les coûts (humains, techniques, écologiques) de tels projets, choisir collectivement si c’est ce que l’on désire et enfin s’en donner les moyens.

Expérimenter une IA des communs…? Voici Lokas !

La question « Pour ou contre l’IA ? » ressemble à un piège, un faux débat qui nous isole les unes des autres. À Framasoft, nous n’avons pas (souvent) de réponses, mais beaucoup de questions qui nous semblent bien plus enthousiasmantes.

Une IA des Communs est-elle possible ? A quoi ressemblerait-elle ? Est-ce seulement souhaitable ? Quels en seraient les compromis et les conséquences ? Pour travailler de telles questions, nous avons eu envie d’expérimenter.

En parallèle de FramamIA, Framasoft publie dès aujourd’hui Lokas. Lokas est une application mobile (Android et iOS) qui permet d’enregistrer une réunion, afin d’obtenir une transcription.

captures d'écran de l'application Lokas avec les trois étapes : enregistrement, édition du transcript, détail du temps de parole
Cliquez pour découvrir et obtenir Lokas

Attention, Lokas est un prototype : c’est une démo limitée, mais fonctionnelle.  Nous avions envie de voir quelle forme prendrait un outil fait par une association sans but lucratif, aux moyens limités, souhaitant être utile au bien commun, en transparence et en limitant l’impact.

Nous avons hâte d’avoir vos retours sur une telle démarche, afin de voir s’il faut s’avancer dans cette voie, ou conclure l’expérimentation.

Lire une présentation complète de Lokas sur le Framablog

Obtenir Lokas Soutenir Framasoft

 

Le défi : 20 000 fois 20 € de dons pour les 20 ans de Framasoft !

Framasoft est financée par vos dons ! Chaque tranche de 20 euros de dons sera un nouveau ballon pour célébrer 20 d’aventures et nous aider à continuer et décoller une 21e année.

Framasoft, c’est un modèle solidaire :

  • 8000 donatrices en 2023 ;
  • plus de 2 millions de bénéficiaires chaque mois ;
  • votre don (défiscalisable à 66 %) peut bénéficier à 249 autres personnes.

jauge de dons au 3 décembre 2024 à 58 625 €

À ce jour, nous avons collecté 58 625 € sur notre objectif de campagne. Il nous reste 29 jours pour convaincre les copaines et récolter de quoi faire décoller Framasoft.

Alors : défi relevé ?

Visiter Framamia 🎈 Je soutiens la 21e année de Framasoft 🎈




Formulaires, compta, membres… Framaspace dégooglise encore mieux les assos !

Ce sont les 20 ans de Framasoft, mais c’est aussi l’anniversaire de Framaspace, notre cloud gratuit à destination des associations et petits collectifs militants. Deux ans après son annonce, c’est l’occasion de faire le bilan de l’année écoulée, et de vous annoncer nos envies pour 2025.

🎈 Framasoft a 20 ans🎈 : Contribuez pour financer une 21e année !

Grâce à vos dons (défiscalisables à 66 %), l’association Framasoft agit depuis 20 ans pour faire avancer le Web éthique et convivial. Retrouvez un focus sur certaines de nos actions en 2024 sur le site Soutenir Framasoft.

➡️ Lire la série d’articles de cette campagne (nov. – déc. 2024)

Framaspace : un cloud pour dégoogliser les assos

En novembre 2022, Framasoft annonçait Framaspace, un service en ligne avec les caractéristiques suivantes :

  • Un espace cloud de 40Go et 50 utilisateur⋅ices maximum
  • Réservé aux associations et petits collectifs militants francophones
  • basé sur le logiciel libre Nextcloud
  • infogéré (c’est Framasoft qui se charge de la maintenance et des mises à jour)
  • permettant de gérer
    • des fichiers de tous types et de les partager
    • des agendas, publics ou privés
    • des contacts (synchronisés sur votre smartphone)
    • des photos (partageables sous forme d’albums)
    • des projets (méthode Kanban)
    • de la documentation (en mode « wiki »)
    • des visioconférences (jusqu’à une dizaine de personnes)
    • ou encore d’éditer, en ligne et à plusieurs des documents bureautiques (textes, feuilles de calculs, présentations, etc)
  • le tout gratuitement (c’est Framasoft qui offre !)

Pour en savoir plus sur le projet, vous pouvez vous référer : au site web Framaspace, à son article d’annonce, à l’article bilan publié à l’occasion de son premier anniversaire ou encore à la vidéo qui présente Framaspace.

Vous pourrez notamment comprendre pourquoi une petite association comme Framasoft s’est lancée dans le projet « un peu » fou de financer sur ses fonds propres jusqu’à 10 000 clouds associatifs (spoiler : « C’est politique ! »).

🦄 Soutenir l’initiative Framaspace 🦄

2024 : l’odyssée de Framaspace

Alors le moins que l’on puisse dire, c’est que cette année encore, nous n’avons pas chômé !

1 500 associations hébergées hors GAFAM grâce à Framasoft

Nous avons donc plus que doublé le chiffre de l’année précédente, qui bénéficiait pourtant d’un effet d’annonce (où pas mal d’assos ont candidaté « pour voir », et sans doute un peu par « syndrome FOMO »).

C’est moins que le chiffre que nous annoncions vouloir atteindre l’an passé (nous visions plutôt 2 500 associations hébergées), mais accueillir 800 nouvelles structures, dont la sélection est faite manuellement, représente cependant déjà un petit exploit 🙂

Comme l’an passé, nous avons quelques statistiques à vous partager.

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Notez donc qu’il reste de la place, donc votre asso ou collectif peut parfaitement candidater !

Nextcloud s’améliore, Framaspace aussi !

Tout d’abord, nous avons fait trois « grosses » mises à jour de Nextcloud, le logiciel qui motorise Framaspace, en passant de la version 26, fin 2023, à la version 29, fin 2024.

Voici un résumé des principales améliorations, sélectionnées en partie sur la base du travail de nos ami⋅es de la société Arawa.

  • Améliorations globales :
    • 🎯 Une recherche unifiée repensée et plus performante
    • ⚙️ Personnalisation de l’interface : réglage de l’ordre des apps dans la barre d’icône
    • 👁️ Accessibilité : amélioration de l’usage de lecteurs écrans, ajouts de raccourcis claviers
    • 👥 Les « Cercles » deviennent des « Équipes » et affichent le contenu partagé
  • 🗃 Nextcloud Files : performances en hausse !
    • Un chargement 65% plus rapide de Nextcloud Files et un chargement plus rapide des dossiers volumineux
    • Possibilité de limiter le nombre maximal de téléchargements
    • Fichiers PDF : il est possible d’annoter ou de remplir des champs de formulaires dans vos fichiers PDF
    • Partages externes : génération de QR code
  • 💬 Nextcloud Talk :
    • Améliorations des performances du chat et de la visioconférence
    • Recueil de consentement quant à l’enregistrement de la visioconférence, ajout d’émoticônes, meilleure identification de « qui est qui ? », etc
    • Édition des messages, support du format Markdown et widgets interactifs
  • 👥 Nextcloud Collectives :
    • Il est désormais possible de lier des fichiers aux pages de vos collectifs
    • Collectives supporte désormais le chiffrement des données sur le serveur
    • Affichage pleine largeur
    • Possibilité de dupliquer des pages entre Collectifs
  • 🗓️ Nextcloud Calendar :
    • Ajout d’une fonction permettant facilement l’ajout de calendriers de vacances ; rapprochement du module de prise de rendez-vous avec Nextcloud Talk
    • Possibilité de déclarer des congés, déplacements, maladies… Pour se tenir au courant facilement en cas d’indisponibilité
  • 📇 Nextcloud Contacts bénéficie entre autres choses d’un relookage de ses fiches contact

C’est sans compter que ces nouveautés sont aussi complétées par de (très) nombreuses corrections de bugs.

Plus d’outils dans Framaspace, plus de pouvoir aux assos

Mais ce n’est pas tout ! Nous avons aussi ajouté plusieurs applications à Framaspace.

Visites guidées

Grâce aux visites guidées, vous bénéficiez de tutoriels guidés dans les principales applications de votre Framaspace.

Cette application a été développée par Val, stagiaire à Framasoft cet été (lire son interview pour en savoir plus).

Transfert de propriété

Transfert de propriété est une application réservée aux administrateur⋅ices d’espaces. Elle permet aux admins de pouvoir transférer facilement : fichiers, agendas et contacts, d’un⋅e utilisateur⋅ice à l’autre (par exemple en cas de départ soudain d’un⋅e membre de l’asso).

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Cette application a, elle aussi, été développée par Val, stagiaire à Framasoft en pleine canicule (on vous a déjà dit que nos stagiaires étaient formidables ? Non, ben iels le sont ! La preuve ? Lisez sa seconde interview).

Formulaires

Formulaires vous permet de créer des formulaires simples (pour vos adhérent⋅es ou vos bénéficiaires).

Les résultats peuvent être visibles directement dans votre espace, ou directement transférés dans un fichier .csv ou tableur, que vous pouvez ouvrir et manipuler à votre guise sans quitter votre espace.

Vous pouvez lire l’article de présentation sur le blog de Nextcloud.

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Tableaux

Tableaux vous permet de créer de mini-applications sans rien n’y connaître en code. Par exemple, pour un atelier vélo, vous pouvez créer une petite application qui permet de savoir qui réserve quoi dans une liste de matériel. Ou encore, pour l’organisation d’une AG, qui vient quand ? à quelle heure ? qui a besoin d’un logement ? etc.

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Cette application est fonctionnelle, et sera enrichie lors des prochaines mises à jour, MAIS est plutôt réservée à un public avancé.

Si cela vous intéresse, vous pouvez lire cet article (en anglais).

Les applications Formulaires et Tableaux bénéficieront de tutoriels dédiés en 2025.

🦄 Soutenir l’évolution de Framaspace 🦄

Avec Paheko, gérez vos membres et votre compta dans Framaspace

C’est probablement LA principale annonce que nous avons à vous faire 😊

Nous sommes fier⋅es d’avoir intégré une partie du logiciel libre de gestion associative Paheko à Framaspace 🎉

Paheko, Kezako ?

Paheko, que les plus ancien⋅nes d’entre vous connaissaient peut-être sous le nom de Garradin, est un logiciel qui vous permet de gérer associations, clubs sportifs, ONG, syndicat, CSE, syndic de copropriété, etc.

Paheko propose de nombreuses fonctionnalités :

  • Gestion comptable : Paheko propose de gérer une comptabilité en partie double (saisie, journaux, grand livre, bilan, compte de résultats, statistiques, import/export au format FEC, suivi des dépôts de chèques, etc).
  • Gestion de membres : Paheko permet une gestion de membres à la fois très simple et très complète.
  • Gestion d’activités : une activité type peut être celle d’être adhérent à l’association, mais  peut également être par exemple : participer à une formation, s’inscrire à un atelier, être bénévole pour un événement, être membre d’un groupe de travail, etc. Paheko permet une gestion simple de ces activités, ainsi que de leurs tarifs éventuels. Mais vous pouvez aussi  faire des rappels réguliers à vos membres (par exemple pour faire un rappel de cotisation d’adhésion annuelle, ou pour envoyer une lettre d’information à tou⋅tes les membres inscrit⋅es à l’activité « Sorties vélo »).
  • Gestion de documents : comme Nextcloud, Paheko permet la gestion de documents en mode stockage, partagés ou collaboratifs.
  • Gestion du site web de l’association  : Paheko permet rapidement et facilement de gérer le site web de votre association.

Paheko est aujourd’hui utilisé par plus de 6 000 associations, notamment au travers de son portail Paheko Cloud qui propose un essai gratuit (pour un seul exercice comptable) et un tarif à contribution libre.

Nous connaissons bien ce logiciel et son développeur principal, impliqué depuis de nombreuses années dans différents milieux militants, dont celui du logiciel libre francophone. Notez par ailleurs que Paheko est membre du collectif CHATONS, impulsé par Framasoft.

Cet article est d’ailleurs l’occasion de le remercier, lui et toute l’équipe Paheko, à la fois pour avoir réalisé ce logiciel libre de qualité, mais aussi pour nous avoir permis et même aidé à l’intégration de Paheko dans Framaspace. Nous pensons qu’il s’agit là d’un exemple concret où l’esprit collaboratif du libre et des communs l’emporte largement sur l’aspect compétitif de l’individualisme et de la mise en concurrence. Merci à elles et eux !

Gérer les membres et activités de votre collectif

Ainsi, dans Framaspace, vous pouvez dorénavant gérer les membres de votre association.

Ajoutez un⋅e membre en quelques clics. Créez des catégories de membres. Gérez leurs adhésions (avec ou sans cotisation). Générez des fiches/badges de membres, avec vos propres champs, etc. L’éventail des possibilités est large ! Par ailleurs, notez que si vous n’avez le droit qu’à 50 comptes utilisateurs maximum dans Framaspace, vous n’êtes pas limité.es dans le nombre de membres que peut gérer Paheko.

#gallery-7 { margin: auto; } #gallery-7 .gallery-item { float: left; margin-top: 10px; text-align: center; width: 50%; } #gallery-7 img { border: 2px solid #cfcfcf; } #gallery-7 .gallery-caption { margin-left: 0; } /* see gallery_shortcode() in wp-includes/media.php */

Vous pourrez aussi créer des « activités ». Une activité peut correspondre à toute thématique. Il peut s’agir de la cotisation annuelle, d’un atelier, d’une formation, d’un événement, etc. Nous faisons confiance à votre imagination 🙂

Une fois l’activité créée, vous pouvez y inscrire les membres de votre choix. Vous pourrez leur envoyer des messages (par emails groupés). Ces derniers pourront recevoir des rappels automatiques que vous pourrez configurer (par exemple un rappel 15 jours avant l’expiration d’une cotisation à l’asso, ou 3j avant la date d’une formation).

#gallery-8 { margin: auto; } #gallery-8 .gallery-item { float: left; margin-top: 10px; text-align: center; width: 50%; } #gallery-8 img { border: 2px solid #cfcfcf; } #gallery-8 .gallery-caption { margin-left: 0; } /* see gallery_shortcode() in wp-includes/media.php */

Un outil de comptabilité associative… et pas que !

C’est un très gros morceau, et cet article n’a pas pour but de vous démontrer toutes les fonctionnalités comptables de Paheko. Nous rappellerons juste que plus de 6 000 associations utilisent à ce jour Paheko, ce qui démontre la robustesse de son application de comptabilité.

Par ailleurs, Paheko permet de choisir différents plans comptables. Framaspace héberge près d’une centaine de syndicats, de collectifs de copropriétaires (syndics), d’associations belges ou suisses, etc. pour lesquelles Paheko permet de choisir ou d’importer un plan comptable adapté.

#gallery-9 { margin: auto; } #gallery-9 .gallery-item { float: left; margin-top: 10px; text-align: center; width: 50%; } #gallery-9 img { border: 2px solid #cfcfcf; } #gallery-9 .gallery-caption { margin-left: 0; } /* see gallery_shortcode() in wp-includes/media.php */

 

Pour découvrir les possibilités d’usage de Paheko en termes de comptabilité, nous vous renvoyons à la documentation officielle de Paheko.

Tout Paheko n’est pas (encore) dans Framaspace

Alors, « la peinture est encore fraîche », comme disent les boomers.

Pour intégrer Paheko dans nos 1 500 Framaspaces, il nous aura tout de même fallu mettre en œuvre des efforts considérables (notamment pour Thomas et Luc, qui se sont chargés du développement et du déploiement). Par conséquent, nous avons fait le choix d’y aller par étapes, pour nous éviter de nous retrouver submergé⋅es par le support autour de l’application.

Par ailleurs, nous voulions aussi éviter de surcharger le support officiel de la communauté Paheko, si trop d’utilisateur⋅ices de Framaspace signalaient des bugs en réalité liés à l’intégration de Paheko dans Framaspace.

Donc, pour l’instant, nous avons quand même limité le périmètre d’usage de Paheko dans Framaspace :

  • La fonctionnalité « site web de l’association » inclue dans Paheko est désactivée (nous regarderons en 2025 s’il est possible de la rendre accessible) ;
  • La gestion des membres et la gestion des utilisateur⋅ices dans Framaspace, ne sont pas totalement liées : c’est un choix volontaire. Ainsi, si vous ajoutez un utilisateur à votre Framaspace, celui-ci se verra automatiquement créé en tant que membre dans Paheko. L’inverse n’est cependant pas vrai, puisque vous pouvez tout à fait avoir besoin de gérer une « grosse » association (par exemple avec 1 000 membres dans Paheko), sans pour autant souhaiter leur donner, à toutes et tous, un accès à votre espace Framaspace (de toutes façons limité, lui, à 50 comptes) ;
  • Documents : côté Framaspace, nous avons limité cette fonctionnalité, afin de ne pas perdre vos membres entre les fichiers gérés par Nextcloud et ceux gérés par Paheko ;
  • Pour l’instant, seul⋅es les utilisateur⋅ices Framaspace faisant partie du groupe « admin » peuvent accéder à Paheko. Mais l’administrateur⋅ice peut aussi ajouter des utilisateur⋅ices aux groupes « paheko_compta » ou « paheko_membres », qui auront alors accès en écriture aux modules dédiés ;
  • Graphiquement, l’interface est encore assez mal intégrée à Framaspace. Nous verrons à améliorer cela (si vous nous en donnez les moyens) ;
  • Il reste certainement des bugs ici ou là, vous pouvez nous les signaler sur la catégorie dédiée du forum Framaspace.

🦄 Soutenir la collaboration Paheko & Framaspace 🦄

Framaspace en 2025 : viser la lune ?

Accroître la notoriété de Framaspace

Pour diverses raisons, nous avons pris du retard sur les actions de promotion de Framaspace. Pour l’instant, en dehors de quelques conférences et messages sur les réseaux sociaux, nous avons très peu communiqué sur ce service, qui est pourtant un « poids lourd » dans notre offre.

En 2025, nous consacrerons donc du temps à travailler la communication autour de Framaspace : conception de supports promotionnels, contacts avec les têtes de réseaux associatives, lettres d’information, etc.

Construire les fondations d’une communauté d’utilisateur⋅ices de Nextcloud

L’un des objectifs de Framaspace est aussi de faire émerger une communauté d’utilisateur⋅ices francophone du logiciel Nextcloud.

En effet, ce logiciel libre est utilisé par plus de 100 millions de personnes dans le monde, mais l’essentiel de la communauté échange en anglais ou allemand. Quant aux forums en français, les discussions sont souvent très très techniques.

Nous voulons donc participer à la structuration d’un espace d’entraide plutôt à destination des utilisateur⋅ices.

Pousser (enfin) l’accompagnement aux usages de Framaspace

Nextcloud est un logiciel aussi riche que complexe. Et Framaspace hérite de cette richesse et de cette complexité. Même si sa fonction principale reste le stockage et le partage de fichiers, son périmètre d’action dépasse aujourd’hui largement ce cadre : agenda, suite bureautique collaborative, synchronisation de fichiers, chat, visioconférence, formulaires, et maintenant gestion de membres et comptabilité.

En conséquence, la question de pouvoir mieux accompagner les utilisateur⋅ices, notamment celles et ceux qui découvrent Nextcloud, demeure centrale.

Même si Framasoft a participé à des webinaires ou soutenu financièrement l’animation d’ateliers, nos actions d’accompagnement des publics n’en sont encore qu’à leurs débuts.

Plusieurs projets sont en cours de réalisation, notamment un tutoriel interactif, dont vous serez l’héroïne ou le héros. Mais aussi plusieurs tutoriels sur des fonctionnalités avancées de NextCloud, en particulier sur les apps « Formulaires », « Tableaux » et « Paheko ».

Intégration de nouvelles fonctionnalités en 2025 ?

Nous commençons à avoir une offre relativement complète sur Framaspace.

Mais cela ne signifie pas que nous allons nous arrêter là…

D’abord, début 2025, nous passerons à la version 30 de Nextcloud qui apportera, là encore, son lot de nouvelles fonctionnalités intéressantes.

Nous évaluerons aussi l’intégration de nouvelles applications, comme celle mettant à disposition un tableau blanc interactif et partagé, ou celle proposant des dossiers de groupes (qui reste pour l’instant un peu trop buguée à notre goût). Nous estimerons la pertinence d’intégrer la valorisation du bénévolat. Et nous verrons si nous avons les moyens humains et financiers d’ajouter la possibilité de créer et gérer votre site web associatif, directement depuis votre Framaspace.

Par ailleurs, nous envisageons de « muscler » les capacités de visio de Framaspace, en mettant en place une infrastructure plus performante et plus avancée. En effet, les tests de Framaspace semblent démontrer qu’une visio à 2 ou 3 personnes fonctionne correctement. Mais avec plus de participant⋅es, la qualité peut vite se dégrader, et impose une excellente connectivité. Nous souhaitons nous pencher sur ce problème, et évaluer les coûts des différentes solutions.

Enfin, même s’il ne s’agit pas de nouvelles fonctionnalités, nous souhaitons inciter à la « collaboration politique » entre les espaces. Que cela soit en mettant en valeur les possibilités de « fédération » (c’est-à-dire la possibilité de lier et de partager des informations entre plusieurs espaces Framaspace ou Nextcloud), ou en proposant une « veille militante » partagée afin de faciliter les mobilisations (ce qui nous semble particulièrement essentiel en ce moment).

Cela ne pourra évidemment se faire que si vous nous en donnez les moyens, car il nous faut encore…

… trouver notre modèle économique 😅

Qu’est-ce qui peut bien pousser une association française qui compte moins d’adhérent⋅es que le club de bridge de Pouilly-en-Auxois à dire « OK, on va outiller numériquement des milliers d’associations en leur fournissant du cloud éthique. Et on va faire ça gratuitement. » ?

La folie, l’inconscience, ou le manque d’humilité, diront certains. Et peut-être auront-ils raison ! 😛

Mais nos objectifs ont toujours été les mêmes : faciliter l’accessibilité et la découvrabilité d’outils numériques libres, éthiques et solidaires.

Or, si l’offre Nextcloud est pléthorique chez les CHATONS, il faut bien avouer que le coût à l’entrée (même pour quelques dizaines d’euros par mois) est un véritable frein à quitter les GAFAM et notamment Google Workspace, utilisé par des centaines de milliers d’associations à travers le monde.

Illustration - Dans l'espace, une licorne fait apparaitre des bulles de sa baguette magique. Dans les bulles, on trouve des symboles : un boulier, des fichiers, etc.
Illustration de David Revoy – Licence : CC-By 4.0

C’est une des raisons qui nous a poussés à proposer une offre gratuite, ou plutôt « sans discrimination par l’argent« .

Mais voilà, on estime, à la très grosse louche, que Framaspace coûte environ 30 000 € par an à Framasoft.

Côté recettes, nous recevons bien entendu quelques dons pour Framaspace, et une partie du soutien financier de fondations à Framasoft, se fait aussi parce que nous proposons ce service.

Cependant, cela ne suffit pas à mettre le projet à l’équilibre financier. Ça tombe bien : comme tout projet militant, l’équilibre budgétaire n’est pas un objectif

Cependant, c’est un moyen parmi d’autres de pouvoir assurer la pérennité d’un projet. Vous nous voyez donc venir avec nos gros sabots… Soutenir Framasoft, c’est soutenir Framaspace.

C’est permettre à des centaines (demain des milliers ?) d’associations de pouvoir mettre leurs valeurs de progrès social et de justice sociale en cohérence avec leurs usages numériques.

C’est redonner, aussi, un peu de fierté et de dignité à un milieu associatif aujourd’hui en grande souffrance – et en grand danger – face aux rouleaux compresseurs du néolibéralisme, de la haine en ligne (mais aussi dans le monde physique), du rétrécissement de l’espace démocratique, etc. en démontrant que les associations ne sont pas solubles dans la startup nation, et peuvent prendre soin d’elles-mêmes, y compris dans un monde où certains voudraient nous faire croire que la solidarité serait une valeur dépassée.

En conséquence, si vous trouvez Framaspace utile, opportun ou tout simplement intéressant, nous vous invitons à soutenir Framasoft.

(ça se passe ici)

 

Le défi : 20 000 fois 20 € de dons pour les 20 ans de Framasoft !

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jauge de dons au 26 novembre 2024 à 24 421 €

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  • 8000 donatrices en 2023 ;
  • plus de 2 millions de bénéficiaires chaque mois ;
  • votre don (défiscalisable à 66 %) peut bénéficier à 249 autres personnes.

À ce jour, nous avons collecté 24 421 € sur notre objectif de campagne : merci ! Il nous reste 35 jours pour convaincre les copaines et récolter de quoi faire décoller Framasoft.

Alors : défi relevé ?

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