Geektionnerd : Kindle Surprise
En référence directe à une récente annonce d’Amazon décryptée par Le Monde : Le livre numérique a-t-il détrôné le livre papier aux Etats-Unis ?
Crédit : Simon Gee Giraudot (Creative Commons By-Sa)
En référence directe à une récente annonce d’Amazon décryptée par Le Monde : Le livre numérique a-t-il détrôné le livre papier aux Etats-Unis ?
Crédit : Simon Gee Giraudot (Creative Commons By-Sa)
Il fallait y penser, des catalans l’ont fait : donner le nom du Logiciel Libre à une rue !
Et qui d’autre que Richard Stallman pour venir l’inaugurer[1].
Ça fait classe sur une carte de visite, non ?!
La voici finement localisée sur OpenStreetMap.
Si certains hackers se demandaient où habiter en Europe, ils ont désormais une option supplémentaire 🙂
Remarque : L’équipe Framalang a participé à Wikipédia pour l’occasion puisque nous y avons directement traduit l’article d’origine anglophone Free Software Street.
Wikipédia en date du 17 juillet 2010
(Traduction Framalang : Cheval boiteux et Siltaar)
La Rue du Logiciel Libre est une rue de 300 mètres dans la ville de Berga, de la province de Barcelone (Espagne). Elle relie directement les coordonnées géodésiques (42.097168 ° – 1.841567 °) et (42.096138 ° – 1.839265 °)., localisée par les coordonnées 42.097168, 1.841567 à 42.096138,1.839265 et a été officiellement inaugurée par Richard Stallman le fondateur de la Free Software Foundation le 3 Juillet 2010.
Au mois de juin 2009, Albert Molina, Xavier Gassó et Abel Parera préparaient les actions pour la première conférence sur les logiciels libres à Berga et Albert Molina a proposé que l’on demande au conseil municipal de nommer une rue en l’honneur des logiciels libres. Puisque Molina avait travaillé au conseil municipal, il sembla préférable de faire porter cette requête par une autre personne, et c’est Xavier Gassó qui en a été chargé.
Cette demande est ensuite restée des mois sans réponse.
En janvier 2010, pendant la préparation de la conférence ayant lieu en 2010, Albert et Xavier ont essayé de contacter les décideurs politiques pour faire avancer l’idée, et ils ont invité Richard Stallman à participer à l’ouverture de cette rue.
Finalement, les multiples tentatives de contact avec les politiques ont abouti, le 10 juin 2010, à ce que le conseil municipal de Berga adopte une résolution visant à nommer « Carrer del Programari Lliure » (traduction catalane de Rue du Logiciel Libre) la rue proposée par Albert.
Le 3 juillet 2010 à 20h00, le maire de Berga M. Juli Gendrau et M. Richard Stallman ont inauguré cette rue.
[1] Crédit photos : Telecentre de Berga
Cf ce billet mais surtout les commentaires de ce billet : Google Chrome m’a tuer ou le probable déclin de Firefox si nous n’y faisons rien.
Crédit : Simon Gee Giraudot (Creative Commons By-Sa)
Voici comment se termine cette nouvelle traduction de Jenny Boriss, qui s’occupe de l’expérience utilisateur de Firefox chez Mozilla :
« Notre objectif pour Firefox 4.0 est de conférer aux utilisateurs davantage de contrôle sur leurs données, à la fois en leur passant à proprement parler les commandes et, plus important encore, en faisant en sorte que la vie privée et l’anonymat soient respectés par défaut sans casser les fonctionnalités du Web. J’espère vraiment que le simple fait d’indiquer à quelles données les sites ont accès sera positif pour le Web, en réduisant la fausse impression de sécurité que de nombreux sites essaient de donner à leurs utilisateurs. Cela permettra aussi de susciter une prise de conscience et de contrôler comment, où et quand les données sont partagées. »
Facebook et Google peuvent-ils en dire autant ?
Defeating the Cookie Monster: How Firefox can Improve Online Privacy
Jenny Boriss – 2 juin 2010 – Boriss’ Blog
(Traduction Framalang : Pandark, Berettonawak, Joan, Goofy et Don Rico)
À l’heure où nous déterminons les priorités pour les fonctionnalités et le développement de la prochaine version de notre navigateur, l’équipe de Firefox a analysé l’état du Web et recherché les domaines pour lesquels le contenu disponible en ligne a évolué plus vite que les fonctions du navigateur. L’un de ces domaines préoccupants est l’usage croissant des données privées de l’utilisateur, en particulier par la publicité. La transmission muette et permanente des données de l’utilisateur entre les sites et les annonceurs publicitaires est très dérangeante pour ceux qui s’intéressent au libre choix de l’utilisateur et à la transparence sur le Web.
Même s’ils sont liés, la vie privée et la sécurité sont des sujets distincts. Le terme Sécurité renvoie à la prévention des dommages matériels que peut subir l’utilisateur. Éviter le vol, la fraude, la perte d’informations… relève du domaine de la sécurité. Depuis des années, les navigateurs travaillent à l’amélioration de la sécurité, motivés par des dangers toujours plus sophistiqués : virus, programmes malveillants, et autres exploitations de failles.
Le respect de la vie privée est quant à lui un sujet plus vaste. Il concerne le contrôle qu’exercent les utilisateurs sur ce qu’ils révèlent d’eux-mêmes en ligne, que ces données puissent ou non être utilisées à de mauvais desseins. Tous les usagers d’Internet dévoilent des informations sur eux-mêmes sur certains sites, mais chacun maîtrise sa confidentialité s’il sait distinguer quelles informations partager ou non, et avec qui.
L’équipe de Firefox a déjà bien fait progresser les choses dans le domaine de la confidentialité locale, avec des fonctions comme le mode de navigation privée, la suppression de l’historique récent et l’option « Oublier ce site ». Ces fonctions permettent aux utilisateurs d’exercer un meilleur contrôle sur les circonstances où leurs données doivent être dévoilées ou bien cachées dans leur ordinateur. Cependant, des soucis de confidentialité plus sérieux apparaissent quand des données sont échangées sur un réseau.
Un problème majeur que pose le Web moderne est la possibilité pour les régies publicitaires de collecter les données privées des utilisateurs avec des cookies de sites tiers.
Les sites qui proposent une interaction riche récoltent en général des informations sur l’utilisateur. Le problème survient lorsque les utilisateurs sont d’accord pour partager leurs données avec des sites auxquels ils font confiance, alors que celles-ci sont partagées à leur insu avec d’autres sites et sociétés via des cookies de sites tiers. C’est un système de financement de plus en plus courant en ligne.
C’est en novembre 1999 que les États-Unis l’ont découvert, lorsque la Federal Trade Commission (NdT: Équivalent de la Direction de la concurrence et de la répression des fraudes) a mené une étude sur le profilage en ligne et montré que cela présentait des risques pour la vie privée des consommateurs. Cette pratique s’est développée, malgré quelques tentatives avortées de régulation de la Federal Trade Commission américaine, de l’Interactive Advertising Bureau du Canada (Bureau de la publicité interactive) et de l’Office of Fair Trading (Équiv. de la Direction de la concurrence et de la répression des fraudes) britannique.
Tout site que vous visitez peut contenir des publicités ou d’autres composants qui envoient des cookies de votre session de navigation sur le domaine auquel vous faites confiance vers un domaine publicitaire. Ces cookies de sites tiers peuvent être utilisés pour recouper les données d’un utilisateur entre plusieurs sites et plusieurs sessions, permettant ainsi de d’établir le profil des internautes et de traquer leurs habitudes. Ces données peuvent fournir à des sociétés toutes sortes d’informations telles que ce que vous achetez, ce que vous lisez, combien vous gagnez, si vous avez postulé pour un emploi, ou encore quels sites de rencontres vous préférez. L’une des conséquences visibles de ce partage des données est la présence de publicités ciblées en fonction d’informations et d’actions de l’utilisateur sur d’autres sites.
La capacité des publicitaires à obtenir et utiliser ces données constitue une infraction à la vie privée des utilisateurs, et ce pour plusieurs raisons :
Notre objectif pour Firefox 4.0 est de conférer aux utilisateurs davantage de contrôle sur leurs données, à la fois en leur passant à proprement parler les commandes et, plus important encore, en faisant en sorte que la vie privée et l’anonymat soient respectés par défaut sans casser les fonctionnalités du Web. J’espère vraiment que le simple fait d’indiquer à quelles données les sites ont accès sera positif pour le Web, en réduisant la fausse impression de sécurité que de nombreux sites essaient de donner à leurs utilisateurs. Cela permettra aussi de susciter une prise de conscience et de contrôler comment, où et quand les données sont partagées.
L’un des intérêts majeurs du logiciel libre, c’est la possibilité de pouvoir l’adapter à ses besoins. Cependant si on nous avait dit, il y a cinq ans, que le projet Framakey inspirerait des projets de diffusion de clés USB bourrées de logiciels libres dans les écoles, collèges et lycées, je ne suis pas certain que nous l’aurions cru.
Et pourtant ! Après avoir compté plus d’une dizaine de projets « inspirés par la Framakey », nous ne pouvons que nous réjouir de voir que le mouvement se poursuit.
Ainsi, lorsque nous avons appris que le CRDP de l’Académie de Montpellier avait réalisé une « Trousse Numérique » à destination des élèves entrant en 6ème, nous avons naturellement eu envie d’en savoir plus en interviewant son chef de projet
Si vous avez connaissance de projets utilisant la Framakey (ou des équivalents) dans un cadre pédagogique, n’hésitez pas à vous manifester dans les commentaires !
<teasing>D’ailleurs, Framasoft a dans sa besace plusieurs projets libres en rapport avec l’éducation. Notamment un Framadvd « École » et des clés USB dédiées à ce public, pleines de ressources libres, et mon petit doigt me susurre qu’on pourrait même y retrouver une encyclopédie libre bien connue. Plus de nouvelles d’ici la rentrée</teasing>
Bonjour Stephen, pouvez-vous vous présenter rapidement ?
Bonjour, je me nomme Stephen Lede-Khali et je suis Chargé de Mission TICE (Technologies de l’Information et de la Communication pour l’Enseignement) au Centre Départemental de Documentation Pédagogique du Gard. Professeur des écoles, je suis devenu Animateur TICE de circonscription avant d’être détaché au CRDP de l’Académie de Montpellier. Je m’occupe du développement des TICE au Centre Départemental de Documentation Pédagogique du Gard en direction des usagers ce qui m’amène à des missions de formation, d’expertise et de conseil à destination des enseignants (premier et second degré) mais aussi des collectivités locales concernées par l’éducation. Dans le cadre de mes missions, je suis chef du projet « Trousse Numérique » au CRDP de l’Académie de Montpellier : j’ai animé une équipe pour concevoir cette clé USB et en ai pensé les principales adaptations.
Le CRDP de l’Académie de Montpellier est un établissement au service de l’accompagnement des priorités des politiques éducatives nationale, académique et départementale. Il est opérateur académique de ressources pour l’Éducation, en liaison et collaboration avec l’ensemble des institutions et acteurs de ces politiques. Parmi les missions du CRDP figurent :
Le CRDP favorise tous ces usages par des activités de veille, d’expertise, de conseil, d’accompagnement de projet et d’animation.
Votre CRDP a conçu une clé dérivée de la « Trousse Numérique », elle même adaptée de la Framakey. Pouvez vous nous en dire plus sur ce projet ?
Le projet est né d’une discussion entre un élu de la ville d’Alès, la directrice du CDDP et moi-même. La municipalité souhaitait doter les élèves de CM2 entrant en 6ème d’une clé USB à la place du dictionnaire qui était distribué jusque là. Ces clés USB devaient pouvoir être utilisées en classe mais aussi au domicile de l’élève avec ses parents. La Ville d’Alès en a confié la conception et la réalisation au CDDP du Gard.
En septembre 2009 une convention a été signée entre le CRDP de l’académie de Montpellier et la Ville d’Alès. Étant donné que nous n’avions jamais développé de clé USB, nous avons pris contact avec un autre CRDP (celui de Versailles) qui avait développé une première version de la Trousse Numérique pour la ville d’Élancourt. Après quelques échanges avec Johan Pustoch et Julien Delmas, concepteurs de la Trousse Numérique au CRDP de Versailles, nous avons décidé de développer une nouvelle Trousse Numérique car la Framakey avait été mise à jour entre temps.
Quelles sont les adaptations spécifiques que vous avez réalisées ?
la dernière version de la Framakey dispose d’une nouvelle interface sur laquelle nous nous sommes basés pour développer notre Trousse Numérique. Celle-ci a le même visuel et les mêmes couleurs que celle développée par la CRDP de Versailles mais nous avons travaillé sur le contenu de cette clé et avons réalisé des adaptations à destination d’élèves de CM2.
La Trousse Numérique élaborée par la CRDP de l’Académie de Montpellier comporte tout d’abord une toute nouvelle arborescence adaptée au niveau de langue des élèves de CM2 pour leur permettre de mieux se repérer lorsqu’ils l’utilisent. Par exemple, nous avons remplacé la catégorie « Internet et multimédia » par la catégorie « Internet, musique et vidéos » car elle nous semblait plus signifiante pour des enfants de CM2. Les autres catégories sont organisées par type d’actions tels « Je lis, j’écris », « Je joue » afin de faciliter la navigation pour un élève de CM2.
Une autre adaptation a été également réalisée au niveau de la sélection de logiciels afin qu’elle soit en adéquation avec les besoins d’un élève de CM2 (nous avons par exemple supprimé le raccourci vers OpenOffice.org Base bien que le logiciel soit toujours présent sur la clé).
A la demande de la municipalité nous avons ajouté des dictionnaires car cette clé vient remplacer ceux donnés au préalable aux élèves. Le Littré entier est stocké sur la clé USB et nous proposons également un lien vers le Larousse en ligne après avoir obtenu l’autorisation de la société Larousse. Par ce fait, le principe de liens sur l’interface de la clé a été introduit.
Ces liens sont également utilisés par la sitographie proposée sur la clé. L’interface de celle-ci pointe vers les sites des collèges du secteur car certains d’entre-eux proposent des conseils pour permettre à l’élève de préparer sa rentrée en 6ème. Nous avons ajouté dans cette rubrique le lien vers le site de l’académie en ligne qui permet de réviser et préparer sa rentrée en 6ème.
Enfin, il s’agit d’une clé hautement personnalisée et destinée avant tout aux élèves de la ville d’Alès : le logo de la ville figure sur la clé, le député-maire d’Alès a écrit un mot à destination des élèves (chose que l’on retrouve également sur la version d’Élancourt développée par le CRDP de Versailles) et chaque clé est identifiée : à la première connexion, l’élève est invité à entrer son nom et son prénom qu’il peut retrouver en cliquant sur « A qui appartient cette trousse ? »
Nous avons enfin ajouté une partie « Mes livres » dans laquelle figure des livres numériques à disposition des élèves. L’album Lily writes, album en anglais édité par le CRDP de l’Académie de Montpellier, y figure en version pdf avec la transcription sonore ainsi que deux extraits des Petites Histoires de l’Art, éditées par le CRDP de l’académie de Montpellier.
Comment vous y êtes vous pris pour réaliser ces adaptations, et quelles difficultés avez-vous rencontré ?
Ces adaptations ont d’abord nécessité de repenser totalement l’interface de la clé afin qu’elle soit facile à utiliser pour un élève de CM2. Nous avons cherché une cohérence dans la navigation tout en évitant la complexité et la redondance des menus.
Après modification des thèmes, nous avons travaillé avec le développeur web du CRDP autour des aspects techniques en concertation avec le CRDP de Versailles qui avait déjà réalisé des adaptations et nous a guidé dans notre travail. En tant que débutants, l’expérience de nos collègues a été primordiale et nous a permis de faire évoluer le produit selon nos désirs.
La clé comporte également des produits éditoriaux du CRDP de l’Académie de Montpellier. Il a fallu travailler sur ce point avec le service Édition pour régler les questions juridiques et les droits à payer à nos auteurs qui ont accepté que leur travail figure sur la clé USB sous une forme numérique, ce qui était une première pour nous. Notre infographiste a travaillé sur ce point afin que la forme numérique soit optimisée pour une lecture à l’écran.
Enfin, de nombreux collègues du CRDP ont apporté leur aide tant par leurs conseils que pour les devis réalisés ou la relecture et les test finaux de la clé.
En tout, la conception de la clé s’est échelonnée sur environ 3 semaines avec une semaine de travail intensif exclusivement consacré à la Trousse Numérique. Le master a ensuite été envoyé à un fabriquant qui a réalisé l’ajout des données et la tampographie avec le logo de la ville et l’adresse du site web en 3 semaines.
Ces adaptations sont-elles sous licences libres ?
Tous les logiciels présents sur la Trousse Numérique sont libres et ont été portabilisés par Framasoft.
En revanche, les livres numériques de la clé USB ne sont pas libres de droits. En effet, ils sont couverts par des droits d’auteur afin de garantir la rémunération de leurs auteurs et des éditeurs qui nous ont exceptionnellement autorisés à utiliser leur travail dans ce cadre.
De même, le logo de la Ville d’Alès n’est pas libre de droit.
Notre Trousse Numérique est libre à 95% : toute l’interface est libre ainsi que la majorité des logiciels car notre objectif est de fournir une interface adaptée aux élèves de cycle 3 entrant en 6ème. Libre à chacun d’y ajouter ses ressources propres par la suite (c’est ce que nous avons fait en incluant la version numérique de productions éditées par le CRDP de l’Académie de Montpellier).
Pourriez vous nous donner votre avis sur la situation du libre dans l’éducation ?
Actuellement, de nombreux enseignants utilisent des logiciels libres dans leurs pratiques pédagogiques et à destination des apprentissages de leurs élèves. Ainsi, la suite bureautique OpenOffice.org est présente dans de nombreux établissements scolaires tout comme le navigateur Firefox. Dans l’académie de Montpellier, le Rectorat met en œuvre le plan ENT 4-5-6 (Environnement Numérique de Travail 4-5-6) basé sur des logiciels libres et qui concernera à terme tous les établissements scolaires de la région.
Ces solutions cohabitent parfaitement avec d’autres environnement de travail et d’autres solutions logicielles au service des apprentissages des élèves mais aussi de la créativité des enseignants et de leur investissement.
Parlons plus spécifiquement de pédagogie. Une clé USB à l’école : pour quoi faire ?
Cette clé USB est comme son nom l’indique une véritable « trousse ». A l’image de la trousse réelle, elle permet à l’élève d’emporter ses outils partout avec lui et de les avoir à portée de main quel que soit l’endroit où il se trouve (école, domicile, espace public numérique, cyber-base, médiathèque, cyber-café), c’est aussi un espace de stockage de près d’1 Go, ce qui permet de nombreuses applications.
Outre les traditionnelles activités de traitement de texte ou de navigation, on peut très bien imaginer de monter des séances pédagogiques entièrement avec cette clé. Par exemple, l’album en anglais Lilly writes comporte une version lue et peut être étudié en classe avec les élèves qui pourront chez eux le réécouter. Le logiciel Audacity présent sur la clé et l’espace de stockage peut permettre à chaque enfant de s’enregistrer et de conserver son travail pour le présenter à son enseignant.
C’est aussi un outil de liaison entre les différents membres d’une équipe éducative : enseignants, intervenants linguistiques, animateurs d’espaces publics numériques ou de cyber-base mais aussi les parents d’élèves. En effet, cette clé peut permettre de découvrir ensemble des ressources à utiliser après l’école telles l’Académie en ligne mais aussi de se documenter sur la rentrée en 6ème.
Comment envisagez-vous l’avenir de ce projet ?
Cette clé a intéressé d’autres collectivités (une version a été conçue pour les municipalités de Lasalle, Sainte Croix de Caderle et Colognac) pour laquelle nous avons conçu une Trousse Numérique personnalisée « Bien Vivre en Cévennes ». A court terme, nous songeons donc à une première mise à jour de la clé et à un nouveau cycle de développement basé sur la nouvelle Framakey mais nous réfléchissons à d’autres perspectives à moyen terme. Ainsi, nous envisageons de travailler de manière encore plus conjointe avec le CRDP de Versailles avec la refonte du site www.trousse-numerique.fr et l’ajout de nouveaux contenus tout en gardant la spécificité de chaque clé (et notamment l’aspect personnalisation de celle-ci). De même, un groupe de travail étudie l’évolution de cette clé. Nous réfléchissons à ses déclinaisons dans les différents cycles mais aussi aux ressources que l’on pourrait y insérer car c’est l’une des plus-values majeures de cette clé éducative.
Merci Stephen, et bonne diffusion !
On notera qu’à contrario certains projets de voitures libres commencent à émerger, comme par exemple celui mentionné dans ce billet du Framablog.
Crédit : Simon Gee Giraudot (Creative Commons By-Sa)
Orange a voulu faire parler de lui avec son nouveau failware. C’est réussi !
Crédit : Simon Gee Giraudot (Creative Commons By-Sa)