Windows Vista : jamais deux sans trois !

Windows Vista EULA

Il semblerait que le contrat de licence (EULA) du prochain système d’exploitation de Microsoft Windows Vista n’autorise qu’une seule réinstallation de l’OS sur un autre ordinateur. Autrement dit votre OS ne durera que le temps que dureront votre premier puis votre second ordinateur (j’imagine que pour ce faire ils ont mis un big DRM inside !).

Et puis on se retrouve avec des interdictions levées au compte-goutte en fonction des versions de l’OS. Regardez un peu ce que cela donne pour la version de base (Home Basic), c’est impressionnant !

* Can’t copy ISO to your hard drive
* Can’t install to a network server
* You may share files, printers, etc with a maximum of 5 network devices
* You MAY NOT use Remote Desktop, only Remote Assistance
* You MAY NOT use in Virtual PC | Virtual Server |VMWare

On peut faire confiance à Microsoft pour sortir l’artillerie lourde niveau marketing lors de l’inauguration officielle de Vista, mais avec Linux qui se démocratise chaque jour un peu plus (on y travaille) et les évolutions du web (cf Google Office & co), est-ce être naïf que de penser que l’édifice va finir par lentement mais sûrement se fissurer pour un jour définitivement céder ?

PS pour les courageux, les anglophones, et les juristes : voici le contrat de licence en pfd.




J’me sens pas belle !

Je vais essayer de ne pas faire trop de hors-sujets sur ce blog mais là franchement j’ai trouvé cette démonstration pour le moins percutante.

L’occasion de saluer ici l’intelligence des campagnes publicitaires de la marque Dove pour modifier notre perception de la beauté féminine.




De R. Stallman (GNU) et de L. Torvalds (Linux)

Dis papa, doit-on dire Linux ou GNU/Linux ?
Euh… tu m’en poses de ces questions toi, tu ne vois pas que je suis occupé ! Va écouter Frédéric Couchet sur le Framablog et on en reparle d’accord ?!
Pfff… d’accord.

Cette vidéo est un extrait du Temps du Libre n°1 réalisé par Lionel Allorge.
Elle est sous licence Verbatim, elle peut-être reproduite par n’importe quel moyen que ce soit, pourvu qu’aucune modification ne soit effectuée et que cette notice soit préservée.
Frédérice Couchet est Délégué Général de l’APRIL, Association pour la Promotion et la Recherche en Informatique Libre.




J’entends le loup, le renard et la belette…

IceWeasel logo 1 draft

Je n’ai pas grand chose à dire. C’est juste que ça m’amusait de faire un tel titre.

Bon, y’a quand même un rapport. C’est que Debian a son "GNU Firefox" pour les prochaines versions de ses distributions Linux. Il s’appelle IceWeasel, qu’on peut traduire approximativement par "la belette givrée" (Ice pour Fire et Weasel pour Fox, you see what I mean ?) avec pour logo actuel rien d’officiel mais quelques propositions (voir illustrations ci-dessus et ci-dessous).

Je vous renvois sur ce billet pour de plus amples explications auquel j’ajoute trois nouveaux liens anglophones :

Qui a tort et qui a raison ? J’en sais trop rien, ça m’échappe un peu pour tout vous avouer. D’un côté Debian l’icône (pour ne pas dire le myhte) des distributions Linux. De l’autre Mozilla, peut-être le meilleur vecteur actuel de démocratisation du logicie libre.

Moi ce que je vois surtout c’est que ça ne va pas faciliter les choses pour, par exemple, les migrations Windows/Ubuntu (si Ubuntu adopte la belette, ce qui est assez probable).

Dialogue avec ma belle mère, fraîchement débarquée dans le monde Linux, et qui venait à peine de comprendre enfin ce qu’était un logiciel libre (merci Couchet) :

Mais il est où mon Firefox ?
Ben il est là mais il s’appelle IceWeasel !
Ah… Et pourquoi c’est pareil mais il s’appelle pas pareil ?
Euh…

IceWeasel logo 2 draft

< edit du 13 octobre >

3 nouveaux liens :




Elephants Dream en version française

—> La vidéo au format webm

Je suppose que vous êtes nombreux à déjà connaître le court métrage en images de synthèse Elephants Dream sorti officiellement, non pas sur vos écrans mais sur internet, le 18 mai 2006.

Conçu dans le cadre du projet Orange Open Movie, sa particularité est d’avoir été réalisé principalement avec des logiciels libres dont en tout premier chef l’excellentissime Blender, dans le but d’évaluer leurs capacités dans le milieu du cinéma professionnel. Le film ainsi que l’ensemble des fichiers source et matériaux ayant servis à sa réalisation sont disponibles sous licence Creative Commons BY (source Wikipédia).

Le moins que l’on puisse dire c’est que l’expérience est une franche réussite. Pour s’en rendre compte au mieux les heureux possesseurs d’une ligne haut débit téléchargerons la version haute définition telle que proposée sur le site du projet (815 Mo). Emotions visuelles garanties.

En voici le pitch (toujours Wikipédia) :

Elephants Dream est une petite histoire mettant en scène deux personnages, Emo et Proog, dans un monde étrange.
En effet, ce dernier est modelé par les pensées des deux personnages. Proog, l’aîné, est émerveillé par ce monde et ses mystères; Emo, de son côté, est lassé de son environnement. On assiste donc à une confrontation entre ces deux visions, que l’on peut élargir à une opposition entre la nature et la technologie.

Ce que j’ignorais à ce jour c’est la mise à disposition d’une version française réalisée avec maestria par le webdalex.net. Merci pour eux. C’est aussi ça la puissance collaborative des ressources sous licences libres 😉

PS : Par contre je n’ai trouvé que le format Flash sur le webdalex (celle-là même qui vous est proposée en streaming sur ce billet). C’eut été également intéressant de le mettre à disposition sous un format plus ouvert et de meilleure qualité (le même que sur le site officiel en fait). Si ça n’est qu’une question de bande passante sachez que nous sommes là et que nous pouvons certainement faire un miroir du document (avant qu’il ne se retrouve de toutes les façons sur notre Framatorrent pour le moment encore en chantier).




Comment partager facilement sur internet un document OpenOffice.org avec Google

Google Spreadsheets Screenshot

Google sort aujourd’hui Google Docs qui vient accompagner le préexistant Google Spreadsheets (avec plein d’Ajax et Javascript inside). Docs propose un service de traitement de texte en ligne (issu du rachat récent de Writely) et Spreadsheets est un tableur en ligne. J’ai essayé, ça marche plutôt bien, en fait c’est d’ores et déjà pas mal impressionnant !

On voit se dessiner doucement mais sûrement derrière tout cela le fameux projet Google Office, qui alimente déjà beaucoup le buzz actuelle de la blogosphère, et qui pourrait effectivement à terme concurrencer les suites bureautiques classiques de notre desktop (qu’elles soient libres ou propriétaires).

Mais avant que de parler de concurrence, j’y vois pour le moment une certaine complémentarité. Par exemple si vous souhaitez partager sur le net un document OpenOffice.org voici très simplement comment vous y prendre à ce "petit" détail près qu’il vous faut un compte Google (autrement dit un compte Gmail) pour vous mais aussi vos collaborateurs (enfin m’a-t-il semblé).

Je pars donc du postulat que vous avez un compte Gmail et que vous avez un fichier OpenOffice.org texte (format .odt) ou tableur (format .ods) à partager. Vous vous connectez sur Google Docs & Spreadsheets, vous importez votre document ("normalement" tout se passe bien et vous vous retrouvez avec votre fichier directement lisible et éditable dans votre navigateur). Puis vous choisissez qui pourra lire et/ou écrire sur votre document (en entrant leur adresses Gmail dans les cases appropriées et en les invitant). Vous pouvez également si vous le souhaitez ouvrir à la lecture le document sur tout internet (et dans ce cas Google vous donne l’url public du document). Vous pouvez aussi, et c’est potentiellement très intéressant pour du travail partagé, chatter en direct avec les collaborateurs au moment même où vous éditez collectivement le document (comme avec Gtalk). A la fin tout le monde est content et vous pouvez importer le document sur votre ordinateur toujours au format OpenOffice.org (mais aussi PDF par exemple si ça vous chante).

Bon ben voilà, c’est pas encore ça qui va réduire la taille exponentielle que prend la pieuvre Google sur internet mais c’est franchement bien pratique (c’est en fait carrément du groupware qui est ici proposé sans le dire) et c’est aussi franchement bien vu de la part de Google d’avoir dès le départ envisagé ses services avec, outre les formats fermés de la suite MS Office, ceux ouverts d’OpenOffice.org, à savoir ceux issus de l’OpenDocument.




Laissez les recettes de cuisine tranquille !

Pasta multietnica - oloap20032002 - CC-BY

Je ne sais pas si Framasoft est "politique" mais ce qui est sûr c’est qu’on se retrouve de plus en plus souvent sur la défensive face à ceux qui tentent de proposer toujours plus de contrôle et de protection à des fins avant tout mercantiles.

Dans la vision des deux mondes d’un Philippe Aigrain, d’un Christian Paul ou d’un François Bayrou, il n’est pas très difficile de nous situer 😉

Dernière tentative d’infiltration de Captain Copyright : les recettes de cuisine. Cet article au titre évocateur Keep recipes free suggère en effet que certains chefs seraient prêts à envisager de recourir aux brevets.

C’est contrariant tout ça. D’autant que les recettes de cuisine c’est justement la métaphore préférée de ceux qui tentent d’expliquer le logiciel libre aux non initiés.

Illustration : Pasta multietnica par oloap20032002 sous licence Creative Commons BY (Flickr).




De la politique et du logiciel libre

Dis papa, est-ce que le logiciel libre c’est politique ?
Euh… tu m’en poses de ces questions toi, tu ne vois pas que je suis occupé ! Va écouter Frédéric Couchet sur le Framablog et on en reparle d’accord ?!
Pfff… d’accord.

Cette vidéo est un extrait du Temps du Libre n°1 réalisé par Lionel Allorge.
Elle est sous licence Verbatim, elle peut-être reproduite par n’importe quel moyen que ce soit, pourvu qu’aucune modification ne soit effectuée et que cette notice soit préservée.
Frédérice Couchet est Délégué Général de l’APRIL, Association pour la Promotion et la Recherche en Informatique Libre.