La quête du logiciel de qualité (Libres conseils 22a/42)

Chaque jeudi à 21h, rendez-vous sur le framapad de traduction, le travail collaboratif sera ensuite publié ici même.

Traduction Framalang : Sphinx, peupleLà, lerouge, goofy, alpha, Julius22, SaSha_01, vvision, lamessen, Bob, lamessen, Garburst, okram

Le logiciel comme Qualité sans Nom

Federico Mena Quintero

Federico Mena Quintero est l’un des pères fondateurs du projet GNOME et fut auparavant le mainteneur de GIMP. Il travaillait aux Red Hat Advanced Development Labs durant les débuts de GNOME puis fut l’un des premiers à être recruté chez Ximian où il a principalement travaillé sur le calendrier d’Evolution. Il travaille toujours autour de GNOME pour Novell/Suse et vit au Mexique.

Lorsque j’apprenais la programmation, j’ai remarqué que je rencontrais souvent le même problème, encore et encore. J’écrivais souvent un programme qui fonctionnait relativement bien et était même bien structuré. Mais après quelques modifications et améliorations, je ne pouvais plus l’améliorer davantage. Soit sa complexité me surpassait, soit il était écrit de telle manière qu’il ne permettait pas d’évolution, comme une maison que vous ne pouvez pas agrandir à cause d’un toit pentu ou que vous ne pouvez pas étendre sur les côtés à cause des murs qui l’entourent.

À mesure que je progressais, j’ai appris à gérer cette complexité. Nous apprenons tous à le faire avec différents outils et techniques : l’abstraction, l’encapsulation, l’orientation objet, les techniques fonctionnelles, etc. Nous apprenons comment diverses techniques nous permettent d’écrire des programmes plus complexes.

Cependant, le problème d’un programme trop optimisé ou bien trop intimement enchevêtré pour être modifié a persisté. Parfois, je pensais tenir une superbe conception. Mais la modifier d’une façon quelconque l’aurait « amochée » et je ne le souhaitais pas. D’autres fois, j’avais quelque chose avec tellement de parties imbriquées que je ne pouvais plus y connecter quoi que ce soit sans que tout s’effondre sous son propre poids.

Il y a quelques années, la manie de la réécriture a débuté sans que j’y prête trop attention. Je me disais que c’était une façon de nettoyer le code, mais après ? Je sais déjà comment prendre un morceau de code et le transformer en fonction ; je sais déjà comment prendre des morceaux de code similaires et les transformer en classes dérivées. Je sais déjà écrire du code presque entièrement propre. Quel est donc le problème ?

J’ai écarté la refactorisation(1) en la considérant comme destinée aux programmeurs les moins expérimentés ; comme de jolies recettes de nettoyage de code mais rien qui ne puisse être découvert par soi-même.

La même chose s’est produite avec les canevas de conception. Je pensais qu’ils donnaient simplement des noms pompeux tels que Singleton et Strategy à des types de structures de tous les jours qu’on utiliserait naturellement dans un programme. Peut-être mon ego de programmeur était-il trop démesuré pour considérer ces travaux avec sérieux. C’est alors que quelque chose s’est produit.

Le travail de Christopher Alexander

Il y a quelques années, mon épouse et moi avons acheté une petite maison de plain-pied et nous souhaitions l’agrandir. Nous envisagions d’avoir un enfant et avions, par conséquent, besoin de plus d’espace. J’avais besoin d’un vrai bureau à domicile, pas une simple niche inoccupée dans laquelle mon bureau et mes étagères de livres tiendraient à peine. En tant que cuisiniers avides, nous avions tous les deux besoin d’une cuisine plus spacieuse et confortable que celle de notre maison. Mon épouse avait besoin d’une pièce bien à elle.

Nous ne voulions pas payer pour un architecte coûteux et aucun de nous deux n’avait la moindre connaissance en matière de construction. Comment allions-nous concevoir notre maison ?

Par moments, en naviguant sur le Web, je me rappelais que j’avais déjà vu le nom d’un auteur, le titre d’un livre ou quelque chose comme ça. Il se peut que je n’y aie pas vraiment porté attention par le passé mais, d’une manière ou d’une autre, plus je vois la même chose mentionnée, plus il est probable que je finirai par m’y intéresser suffisamment pour aller voir de quoi il s’agissait. « Oh, plusieurs personnes ont déjà mentionné ce nom ou ce livre ; je devrais peut-être y jeter un coup d’œil  »

C’est exactement ce qui s’est passé avec le nom de Christopher Alexander. J’avais lu que c’était un architecte assez spécial (de vrais bâtiments, pas de logiciels), connecté en quelque sorte au monde du logiciel par le biais de techniques orientées objet. J’ai été passionné par son travail dès que j’ai commencé à le découvrir par mes lectures.

Dans les années 1970, Christopher Alexander était un mathématicien et professeur d’architecture à l’université de Californie, Berkeley. Lui et un groupe d’architectes de la même mouvance que lui ont parcouru le monde, essayant de comprendre pourquoi il existait des endroits construits par des humains (cités, villes, parcs, immeubles, maisons) où il était très agréable de vivre, confortables, conviviaux et jolis, tandis que d’autres endroits ne l’étaient pas. Des lieux agréables étaient présents dans toutes les architectures traditionnelles du monde — européennes, africaines, asiatiques et américaines — amenant à l’idée que des facteurs communs étaient sans doute extractibles.

Alexander et son équipe ont réparti leurs découvertes au sein d’une liste de motifs architecturaux cohérents et publié trois livres : The Timeless Way of Building (NdT « L’art de la construction intemporelle » en français), où sont décrites la philosophie et la méthode nécessaires à une bonne construction ; A Pattern Language (NdT : « Un langage de schémas » en français), que je décris ci-après et The Oregon Experiment (NdT « L’expérience de L’Oregon » en français) où sont détaillés la conception et la construction d’un campus universitaire grâce à leur méthode.

Une grammaire de modèles

Un modèle (ou schéma) est un problème récurrent lors de la conception et de la construction d’objets, en lien avec les contraintes qui modèlent le problème et avec une solution connectée, quasi-récursivement à d’autres modèles-pères ou modèles-fils. Par exemple, considérons le GRADIENT D’INTIMITÉ, un modèle important dans le livre (les modèles étant en capitales dans ce livre pour en faciliter l’identification, je ferai donc de même) :

GRADIENT D’INTIMITÉ

<!-- wikipedia : patron de conception *

pour la compréhension : http://www.jacana.plus.com/pattern/P127.htm */ --> Modèles-pères, et préambule : … si vous savez à peu près où vous avez l’intention de placer les ailes du bâtiment, LES AILES DE LUMIÈRE, et combien d’étages elles auront, le NOMBRE D’ÉTAGES, et où L’ENTRÉE PRINCIPALE se trouve, alors il est temps de travailler sur la disposition approximative des zones principales de chaque niveau. Dans tout bâtiment, la relation entre les zones publiques et les zones privées est de la plus haute importance.

Énoncé du problème : à moins que les volumes d’un édifice ne soient disposés dans un ordre correspondant à leur degré d’intimité, les visites des étrangers, amis, invités, clients, famille seront toujours un peu gênantes.

Explication : je ne vais pas tout citer. Prenez, par exemple, un appartement où la seule façon d’atteindre la salle de bain est de passer d’abord par la chambre à coucher. Les visites sont toujours gênantes car vous avez l’impression de devoir d’abord ranger votre chambre si vous voulez que vos visiteurs puissent utiliser les toilettes. Ou bien considérez des bureaux dans lesquels vous ne voulez pas qu’un espace de travail calme soit à côté de la réception, car alors celui-ci ne sera pas calme du tout — vous voulez qu’il soit plus privé, à l’arrière.

Résumé de la solution : disposez les espaces de l’édifice de façon à ce qu’ils créent une suite qui commence avec l’entrée et la partie du bâtiment ouverte au public, puis conduit aux zones un peu plus privées pour finir avec les domaines les plus intimes.

Modèles-fils à consulter : ZONES COMMUNES AU CENTRE. HALL D’ENTRÉE pour les maisons ; UNE PIÈCE PROPRE À CHACUN pour les particuliers. UNE RÉCEPTION VOUS SOUHAITE LA BIENVENUE dans les bureaux avec, BUREAU SEMI-PRIVÉ à l’arrière.

Les modèles deviennent plutôt précis, ils n’imposent cependant jamais un style ou une forme déterminée au résultat. Par exemple, il existe un modèle qui s’appelle « ÉTAGÈRES OUVERTES ». Des placards profonds vous incitent à mettre les choses les unes derrière les autres, ainsi, vous ne pouvez plus voir ni attraper les objets qui sont au fond. Ils prennent aussi beaucoup de place. Les étagères dont la profondeur permet de ne mettre qu’un seul objet restent rangées et vous savez toujours, en un seul coup d’œil, où se trouve chaque chose. Les objets que vous utilisez fréquemment ne devraient pas être derrière une porte.

Vous pouvez ainsi entrevoir l’essence même des modèles de conceptions : de bonnes recettes éprouvées qui n’imposent pas de contraintes inutiles à votre implémentation

Les modèles ne demandent pas un style particulier ou des décorations superflues : le livre ne vous dit pas : « appliquez ces motifs floraux sur les rampes », mais plutôt : « les pièces d’une maison devraient être orientées de telle sorte que le soleil les éclaire harmonieusement, au moment de la journée où elles sont le plus utilisées — à l’est pour les chambres le matin, à l’ouest pour le salon l’après-midi ».

J’avais acquis un exemplaire de A Pattern Language peu avant de commencer à agrandir notre maison. Le livre fut une révélation : c’était le moyen d’aborder la conception de notre maison et nous pouvions alors la réaliser par nous-mêmes au lieu de payer très cher une solution inadaptée. Nous étions capables de faire un plan sommaire de notre maison et ensuite d’imaginer des détails plus fins au fur et à mesure de la construction. C’est le genre de livres qui, pendant que vous le lisez, parvient à confirmer les intuitions que vous éprouviez confusément — le genre de livres qui vous fait dire en permanence : « Bien sûr, c’est exactement à ça que je pensais  »

Design Patterns, le fameux livre publié par Gamma et autres, puise directement son inspiration dans les schémas architecturaux d’Alexander. Ils voulaient faire la même chose : dresser une liste de problèmes apparaissant fréquemment lorsque l’on programme et présenter de bonnes solutions qui n’imposeront pas de contraintes inutiles à votre implémentation.

Une chose dont j’ai pris conscience en lisant A Pattern Language, c’est une chose importante que l’on retrouve à la fois dans les modèles architecturaux et logiciels) : ils nous fournissent un vocabulaire pour discuter de la façon dont les objets sont construits. Il est beaucoup plus pratique de dire : « Les propriétés de cet objet ont des observateurs » plutôt que : « il est possible de lui attribuer des fonctions de rappel qui sont appelées lorsque ses propriétés changent ». Ce que je pensais être uniquement des termes pompeux ne sont, en fait, qu’une manière d’exprimer la connaissance de manière compacte.

La Qualité Sans Nom

La plus grande partie de l’explication d’Alexander sur les modèles de conception et leur philosophie se rapporte à quelque chose qu’il appelle « La qualité sans nom ». Vous connaissez des endroits qui ont cette qualité sans nom. Elle est présente dans le café où vous aimez aller lire car la lumière de l’après-midi entre avec exactement la bonne intensité. Et il y a là-bas des chaises et des tables, c’est toujours plus ou moins rempli de gens sans pour autant que vous vous sentiez oppressé. Elle est présente au coin d’un parc où un arbre ombrage un banc. Il y a peut-être un peu d’eau vive, et il importe peu qu’il pleuve ou bien que le temps soit ensoleillé, cela semble toujours être un plaisir d’y être. Pensez à une maison de hobbit où tout est à portée de main, où tout est confortable et où tout est fait élégamment.

Un objet ou un endroit possède la qualité sans nom s’il est convivial, s’il a évolué dans le temps selon sa logique propre, s’il ne recèle pas de contradiction interne, n’essaie pas d’attirer l’attention et semble réunir toutes les qualités archétypales — comme s’il avait suivi tout naturellement la voie optimale pour aboutir à sa conception. Plus important, Alexander affirme que c’est une qualité objective et non subjective, et qu’elle peut être mesurée et comparée. Bien que cela semble être une définition floue, c’est l’état le plus abouti dans lequel Alexander a pu l’amener lors de la première phase de son travail. La vraie révélation n’apparaitrait que plus tard.

En tant que développeurs, nous avons tous vu de beaux programmes à un moment donné. Ce sont peut-être les exemples de Programming Pearls, un beau livre que tout hacker devrait lire. Peut-être avez-vous vu un algorithme bien implémenté qui regorge de justesse. Vous vous souvenez peut-être d’un morceau de code très compact, très lisible, très fonctionnel et très correct. Ce logiciel possède la qualité sans nom. Il était devenu évident pour moi que je devais apprendre à écrire des logiciels qui atteignent le niveau de la qualité sans nom et que la méthode d’Alexander était le bon point de départ pour y parvenir.

(à suivre…)

(1) Refactorisation : bien que critiqué, cet anglicisme (voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Refactorisation) semble d’un emploi courant chez les développeurs. On pourrait parler plus simplement de remaniement




22 trucs cools que l’on peut faire sous Linux mais pas sous Windows ou Mac

Sur son blog, Matthew Helmke[1] a listé une vingtaine de choses sympas qui peuvent selon lui être réalisées si votre ordinateur est sous GNU/Linux mais pas si vous êtes sous Windows ou Mac.

Une manière de rechercher les avantages et les caractéristiques de Linux. Une manière aussi de rendre curieux voire de convaincre ceux qui n’y sont pas. Une manière enfin de poser la même question à ceux sous Linux qui passeront par ici et qui voudront bien compléter ou critiquer ce billet via les commentaires pour alimenter le débat 😉

Copie d'écran - Matthew Helmke

Quels est le truc le plus sympa qu’on peut faire avec Linux mais pas avec Windows ou un Mac ?

What is the coolest thing you can do using Linux that you can’t do with Windows or on a Mac?

Matthew Helmke – 2 février 2008

C’est une question qu’on m’a posée récemment. Comme je n’ai pas qu’une seule réponse, j’ai dressé une liste des trucs auxquels j’ai pensé et je l’ai mailée à mes amis… puis je me suis dit que je pourrais la publier ici et m’en servir de référence pour plus tard. Vous êtes libres de faire des ajouts à cette liste !

1. Mettre à jour légalement et sans avoir à payer.

2. Obtenir les dernières versions du système d’exploitation qui fonctionnent plus rapidement sans toucher au matériel.

3. Installer et exécuter facilement différentes interfaces graphiques si je n’aime pas la configuration par défaut.

4. Installer une vingtaine de programmes par une simple commande.

5. Avoir un système qui met à jour automatiquement les programmes déjà installés.

6. Installer la même copie de mon OS (Ubuntu) sur plusieurs machines sans me soucier des restrictions de licences ou de clés d’activation.

7. Distribuer des copies de mon système d’exploitation et des programmes qui tournent dessus sans violer aucune loi, gouvernementale, éthique ou morale, parce que tout a été prévu dans ce sens.

8. Avoir le contrôle total du matériel installé sur ma machine et savoir qu’il n’y a pas de porte dérobée dans mes logiciels, installés là par des éditeurs peu scrupuleux ou par le gouvernement.

9. Fonctionner sans utiliser d’anti-virus, de protection anti-adware ou spyware, ne pas avoir à redémarrer ma machine pendant des mois tout en recevant toujours les derniers correctifs de sécurité.

10. Fonctionner sans avoir à défragmenter mon disque dur, jamais !

11. Essayer des logiciels, décider qu’ils ne me plaisent pas, les désinstaller et savoir qu’ils ne laissent pas derrière eux des traces dans la base de registre, s’y accumuler et ralentir ma machine.

12. Pouvoir faire une énorme erreur qui nécessite la réinstallation complète de mon système et être capable de le faire en moins d’une heure, parce que j’ai mis toutes mes données sur une partiton séparée du système d’exploitation et des programmes.

13. Pouvoir démarrer mon système avec de supers effets, aussi sympa que ceux de Vista, sur une machine qui a 3 ans… en moins de 40 secondes, temps d’identification compris (nom d’utilisateur + mot de passe).

14. Etre capable de configurer tout ce que je veux, légalement, y compris mes programmes fétiches. Je peux même contacter les développeurs du logiciel concerné pour leur poser des questions, leur donner des idées et être impliqué dans la construction ou le développement de la version en cours si j’en ai envie.

15. Avoir plus de 4 fenêtres de traitements de texte ouvertes, écouter de la musique, jouer avec les effets graphiques du bureau, être en contact avec une large communauté sympathique et avoir Firefox, ma messagerie instantanée et mon client de courrier électronique ouverts en même temps sans que le système se mette à tourner si lentement qu’il en deviendrait inutilisable.

16. Utiliser la commande dpkg –get-selections > pkg.list pour obtenir la liste exhaustive et détaillée de tous les logiciels que j’ai installés, faire une sauvegarde de mes répertoires /etc et /home sur une autre partition et ainsi être capable de restaurer mon système à tout moment, facilement.

17. Faire tourner plusieurs bureaux en même temps, voire autoriser plusieurs utilisateurs à se connecter et à utiliser la machine en même temps.

18. Redimensionner une partition du disque dur sans avoir à la détruire et perdre les données qu’elle contient.

19. Pouvoir utiliser le même matériel pendant plus de 5 ans avant qu’il n’ait réellement besoin d’être remplacé… J’ai toujours du matériel qui a presque 10 ans, qui tourne sous Linux et qui est toujours utile.

20. Pouvoir surfer sur internet pendant que l’OS s’installe !

21. Utiliser à peu près n’importe quel matériel en sachant que le pilote est déjà présent dans le système d’exploitation… éliminant ainsi la nécessité de rechercher le site du fabriquant pour trouver ce pilote.

22. Obtenir le code source de pratiquement n’importe quoi, y compris celle du noyau du système d’exploitation ou celle de la plupart de mes applications. Je pourrais encore en rajouter, mais je pense que c’est déjà pas mal !

Notes

[1] Traduction GaeliX puis relecture Olivier et enfin validation Don Rico.




20 anni di Framasoft… e uno in più grazie alle vostre donazioni ?

Grazie alle vostre donazioni, Framasoft aiuta più di 2 milioni di persone a diventare digitalmente indipendenti. Dopo un ventesimo anno difficile, la nostra associazione vi chiede i mezzi per continuare il suo lavoro… e per affrontare le sfide del futuro.

🎈 Framasoft compie 20 anni🎈 : contribuisci a finanziare il 21° anno!

Grazie alle vostre donazioni, l’associazione Framasoft lavora da 20 anni per far progredire un Web etico e conviviale. Per saperne di più su alcune delle nostre azioni nel 2024, visitate il sito web Support Framasoft.

➡️ Leggere la serie di articoli di questa campagna (novembre-dicembre 2024)

 

Nonostante un anno difficile…

Senza entrare nei dettagli o nell’autocommiserazione (perché questo è un momento di festa), quest’anno è stato doppiamente difficile per Framasoft.

Prima di tutto dal punto di vista umano, perché dei conflitti significativi (che possono verificarsi in qualsiasi associazione… e in qualsiasi avventura umana) hanno assorbito molte energie e indebolito il livello di motivazione.

Framasoft conclude quindi il 2024 con una stanchezza accumulata, un team più piccolo e un forte desiderio di focalizzarsi nel 2025 sulle nostre azioni al servizio di chi ha bisogno di strumenti digitali etici e popolari.

Ma anche dal punto di vista finanziario non c’è da rallegrarsi. Tra il fatto che abbiamo meno persone nell’associazione e un annata triste per tutti: l’inflazione, il fascismo alle porte del potere, un crescente bisogno di solidarietà…

Framasoft (come molti altri) ha visto le sue donazioni diminuire drasticamente. Il 1° ottobre 2024, Framasoft aveva ricevuto quasi 50.000 euro in meno di donazioni rispetto alla stessa data del 2023.

…Framasoft è orgogliosa dei risultati ottenuti nel 2024!

Da qui alla fine dell’anno, vi presenteremo in dettaglio su questo blog alcune delle azioni significative realizzate nel 2024. Naturalmente, Framasoft è molto di più di questa selezione (ad esempio, tutti i servizi Internet di Dégooglisons)… Ma dovete scegliere tra le 100 pagine dei resoconti delle nostre attività.

🦄 Framaspace, il cloud associativo, si arricchisce di importanti strumenti

Illustration - Dans l'espace, une licorne fait apparaitre des bulles de sa baguette magique. Dans les bulles, on trouve des symboles : un boulier, des fichiers, etc.
Illustrazione di David Revoy – Licenza: CC-By 4.0

 

Contabilità, gestione dei soci, moduli, gestione semplificata dei dati… tutte queste funzioni si aggiungono alle intro interattive, alla condivisione delle proprietà, alle agende, ai contatti, alla chat e alla sincronizzazione delle cartelle già disponibili in Framaspace.

Se desiderate che la vostra associazione o il vostro piccolo gruppo riceva un Framaspace e possa beneficiare di queste nuove funzionalità il prima possibile, non esitate: le iscrizioni sono ancora aperte!
• scoprire Framaspace
Tutti i dettagli sul Framablog.

 

🦄 Sostieni Framaspace 🦄

🤖 Framamia & [Project L]: demistificare l’IA attraverso la spiegazione (e l’esempio!)

Dal miracolo all’apocalisse, l’IA è oggetto di fantasie profetiche. Framasoft si è posta la sfida di precisare il dibattito e di ritornare alla concretezza condividendo alcune chiavi di lettura.

 

Illustration. Autour d'une table, des pingouin chantent. Au centre, un petit perroquet mécanique prend des notes à la manière d'un sténographe.
Illustrazione di David Revoy – Licenza: CC-By 4.0

 

Con il sito web di Framamia, vogliamo spiegare chiaramente come vediamo oggi questa nuova sfida digitale…

Per quanto riguarda il [Progetto L], sarà un esperimento, una dimostrazione del tipo di strumenti che possono essere creati quando l’IA viene utilizzata senza cercare il profitto, la crescita o lo sfruttamento… ma solo per essere fondamentalmente utile.

 

• Tutti i dettagli sono in arrivo sul Framablog.

 

🤖 Sostieni Framamia 🤖

📱 L’app PeerTube: un mondo di video nel palmo della mano

PeerTube non è una piattaforma di video e di live: è una rete di piattaforme autonome, autogestite e interconnesse.

 

Tuttavia, rimane difficile scoprire i contenuti su questa rete, soprattutto perché la maggior parte dei video online viene ormai guardata da un telefono cellulare.

Illustration - Sepia, læ poulpe mascotte de PeerTube, sort de l'écran d'un téléphone mobile.
Illustrazione di David Revoy – Licenza: CC-By 4.0

 

Abbiamo quindi sviluppato un’applicazione mobile PeerTube, che sarà disponibile su F-Droid, PlayStore e iOS appstore (se tutto va bene).
• Tutti i dettagli sono in arrivo sul Framablog.

 

📱 Sostieni l’applicazione PeerTube 📱

🐙 PeerTube versione 7: una riprogettazione per un’esperienza ancora più fluida

È stato un anno ricco di nuove funzionalità per il software che consente di creare la propria piattaforma di video e di live: esportazione e importazione di account, moderazione dei commenti, trascrizione automatica dei video, separazione dei flussi audio e video, navigazione nei sottotitoli, ecc.

Illustration - Dans la mer Sepia, læ poulpe mascotte de PeerTube, dessine un grand chiffre sept avec son encre.
Illustrazione di David Revoy – Licenza: CC-By 4.0

 

A dicembre è previsto il rilascio della versione 7 di PeerTube, con importanti modifiche all’esperienza e all’interfaccia del software.

Più chiaro, più semplice e più accessibile: non vediamo l’ora di condividere questo nuovo look con voi!

scoprire PeerTube
• Tutti i dettagli sono in arrivo sul Framablog.

 

🐙 Sostieni PeerTube v7 🐙

🦆 Cancanons: bilancio delle azioni per rendere internet più collettivo e facile da usare

Annunciata alla fine del 2022, la roadmap di Collectivisons Internet / Convivialisons Internet (o « coin-coin », per i più veloci) può essere riassunta in un’unica ambizione: degooglizzare le associazioni.

 

Illustration - Une maman canard regarde le nid dans lequel quelques uns des œufs ont éclot.
Illustrazione di David Revoy – Licenza: CC-By 4.0

 

Con ECHO network che si sta concludendo (brillantemente), Emancip’Asso che è stata lanciata e sta facendo buoni progressi, Framaspace che si sta evolvendo… sembra un buon momento per fare il punto su queste iniziative e sul futuro che abbiamo in serbo per loro.

Framasoft offre ora una serie di strumenti ai gruppi che desiderano strumenti digitali all’altezza dei loro valori: è ora di presentarli correttamente!
Vedere la roadmap di Collectivisons / Convivialons Internet
• Rete ECHO
Emancip’Asso
• Tutti i dettagli sono in arrivo sul Framablog.

 

🦆 Sostieni Coin-Coin 🦆

Celebriamo i 20 anni di condivisione associativa

Per noi, il 2024 è anche il 20° anno dell’associazione Framasoft, la cui fondazione è stata ufficializzata con la pubblicazione sul Journal Officiel del 03 gennaio 2004.

Annuncio della fondazione dell’associazione Framasoft nel Journal Officiel del 3 gennaio 2004.

… nel podcast di Projets Libres!

Non abbiamo intenzione di raccontare 20 anni di avventure associative in un post sul blog (non sappiamo se un solo libro sarebbe sufficiente!) Così abbiamo chiesto a Walid, autore del podcast Projets Libres! di aiutare alcuni membri storici a condividere alcuni ricordi di questi due decenni.

Il primo episodio di questo podcast è già disponibile: Framasoft, i primi anni (2004-2014) raccontati da Alexis Kauffmann e Pierre-Yves Gosset.

 

capture d'écran de la page du podcast projets libres dédié à Framasoft

Clicca per ascoltare la prima puntata del podcast sui 20 anni di Framasoft

… sul sito 20ans.framasoft.org!

Inoltre, i membri volontari dell’associazione hanno messo a punto un sito web che illustra 20 anni di azioni e progetti sul software libero, sui beni culturali comuni e sull’educazione popolare alle tematiche digitali.

La storia di Framasoft dimostra che con tanti contributi, talento, duro lavoro, fortuna (anche) e determinazione… una piccola associazione con meno di 40 membri può offrire servizi e strumenti che migliorano la vita digitale di oltre due milioni di persone ogni mese.

 

Fare clic qui per visitare il sito web dei 20 anni di Framasoft

Questa storia potrebbe essere un’anomalia statistica (anche se… vorremmo cogliere l’occasione per augurare alle amiche e agli amici di CLISS XXI, Thunderbird e Wikimedia France un buon 20° compleanno)! Eh sì: Framasoft ha un modello certamente difficile da riprodurre… ma è soprattutto un grande motivo di orgoglio per noi e una grande responsabilità, resa possibile dal sostegno di chi, ogni anno, ha donato a Framasoft.

🎈 Sostieni i 20 anni di Framasoft 🎈

Due possibili futuri, che dipendono interamente da voi

Le donazioni a Framasoft sono una dimostrazione di solidarietà: nel 2023, stimiamo di aver avuto circa 8.000 donatori per 2 milioni di beneficiari mensili.

Una persona che fa una donazione a Framasoft permette ad altre 249 persone di beneficiare gratuitamente dei nostri strumenti.

Essendo Framasoft un’associazione di interesse generale, le donazioni danno diritto ai contribuenti francesi a una detrazione fiscale del 66%. Una donazione di 200 euro quest’anno sarà di 67 euro, al netto della detrazione.

Sì, questo è il periodo dell’anno in cui facciamo appello al vostro sostegno per continuare e finanziare le azioni di Framasoft. E dopo un ventesimo anno difficile, la nostra associazione ha ancora più bisogno di voi, sia per per ripartire che per prendere il volo.

 

illustration où des animaux mascottes de projets framasoft rassemblent des ballons sur deux piquets au sol. Les ballons prennent la forme d'un 20 géant.
Illustrazione di David Revoy – Licenza: CC-By 4.0

Con 200.000 euro, Framasoft prosegue nel suo 21° anno di attività

È la somma di cui abbiamo bisogno per completare il bilancio 2025 e continuare i nostri progetti con il team ridotto. Questo ci permetterà, ad esempio, di assicurare finalmente il posto di lavoro a Wicklow (che, tra le altre cose, sviluppa l’applicazione PeerTube), il cui contratto a tempo determinato è stato prorogato alla fine di agosto.

Tuttavia, non illudiamoci: se da un lato questa somma (già molto cospicua) consentirà a Framasoft di uscire dall’impasse, dall’altro avremo solo i mezzi per mantenere le nostre azioni attuali, i servizi online, ecc. senza poter davvero affrontare nuovi progetti.

 

🎈 Aiuta Framasoft a continuare il suo lavaro 🎈

Con 400.000 euro, Framasoft prende il volo per innovare!

Ecco perché quest’anno abbiamo aggiunto un secondo livello, un bonus nella nostra raccolta fondi. Qualsiasi cifra che superi i 200.000 euro ci darà i mezzi per fare di più, per fare meglio e per affrontare nuovi progetti.

Naturalmente abbiamo già una serie di progetti per migliorare drasticamente i servizi che oggi utilizziamo di più. Ma questo richiede tempo, talento… in breve: denaro.

Vogliamo anche dimostrare che una tecnologia digitale emancipatrice, compresa e controllata… è un tema attuale e importante di fronte alle urgenze climatiche e sociali.
Che si parli di usi mobili, di AI, di Commons, di strumenti resilienti (bassa tecnologia, riuso, ecc.), del posto della tecnologia digitale nell’attuale emergenza climatica… abbiamo grandi ambizioni nell’iniziare questo nuovo decennio della vita di Framasoft. Ci mancano solo i mezzi per realizzarle!

 

🎈🎈 Aiuta Framasoft a decollare nel 2025 🎈🎈

Illustration - des mascottes ont planté une flopée de ballons qui prennent la forme du logo Framasoft. Le lopin de terre s'est détaché, et ils flottent dans le ciel nocture en faisant la fête.
Illustrazione di David Revoy – Licenza: CC-By 4.0

La sfida: 20.000 volte 20 euro di donazioni per il 20° anniversario di Framasoft!

Certo, lo slogan « 20 euro (20 balles/palloni) per 20 anni di Frama » suonava bene… ma se i più generosi tra voi limitassero le loro donazioni a 20 euro, dovremmo trovare 20.000 donatori! (contro i poco più di 8.000 del 2023).

Non vogliamo dirvi quanto contribuire, ma solo che (se siete disposti e in grado di farlo), il vostro sostegno sarà più che benvenuto. Ogni 20 euro donati saranno un nuovo palloncino per celebrare 20 anni di avventure e aiutarci a prendere il volo.

Il vostro sostegno e il vostro incoraggiamento saranno altrettanto preziosi per noi: insieme, abbiamo 42 giorni per convincere i nostri amici e raccogliere abbastanza denaro per far decollare Framasoft.

Allora: sfida accettata?

 

🎈 Io sostengo il 21° anno di Framasoft 🎈

Traduzione: nilocram (grazie!)




Lokas : l’app pour enregistrer et transcrire vos réunions en toute confidentialité

Framasoft vous propose d’essayer le prototype de Lokas, une nouvelle application de transcription « speech to text » qui respecte votre vie privée. Cette démo fonctionnelle est aussi une expérimentation de Framasoft dans le domaine de l’IA, accompagnée du site Framamia, que l’on présente ici.

🎈 Framasoft a 20 ans🎈 : Contribuez pour financer une 21e année !

Grâce à vos dons (défiscalisables à 66 %), l’association Framasoft agit depuis 20 ans pour faire avancer le Web éthique et convivial. Retrouvez un focus sur certaines de nos actions en 2024 sur le site Soutenir Framasoft.

➡️ Lire la série d’articles de cette campagne (nov. – déc. 2024)

 

Veuillez noter que cet article est aussi disponible en anglais.

Facilitez vos prises de notes avec Lokas

Lokas est une application (sur smartphone Android ou iOS) qui permet de transcrire le son de voix en fichier texte.

En gros, pour une réunion : vous mettez le téléphone au centre de la table, vous appuyez sur le bouton « Enregistrer » en début de réunion, sur « Arrêter » en fin de réunion, et l’application vous renvoie quelques minutes après un fichier texte reprenant les phrases prononcées par chacun et chacune.

Lokas permet et surtout permettra pas mal d’autres choses, mais nous y reviendrons en fin d’annonce.

captures d'écran de l'application Lokas avec les trois étapes : enregistrement, édition du transcript, détail du temps de parole

Lokas, c’est pour qui ?

Lokas s’adresse à toute personne qui participe à des réunions. Autant dire un paquet de personnes sur la planète 🙂

Nous pouvons cependant partager quelques cas d’usages.

Premier exemple : une AG associative

Imaginons une Assemblée Générale associative. Il y a 15 personnes dans la pièce, 2 animateur⋅ices, 1 personne à la prise de notes. Et une réunion de 2H.

Les soucis :

  • La prise de notes est épuisante
  • La personne qui prend les notes voit sa participation limitée
  • Les notes peuvent être incomplètes (un « trou » dû à une pause pipi)

Ce qu’apporte Lokas ?

Lokas permet d’assister la personne qui prend les notes, et lui permettra de participer plus facilement (tout en autorisant la pause pipi !).

Exemple de transcription d'un échange vocal avec l'application Lokas
Exemple de transcription d’un échange vocal avec l’application Lokas

Second exemple : un atelier avec des ados

Un atelier de l’association « Les petits débrouillards ». 3 groupes de 5 adolescent⋅es. Une majorité de filles dans les groupes.

Les soucis :

  • La prise de notes peut être très compliquée
  • Les garçons monopolisent la parole

Ce qu’apporte Lokas ?

Lokas permet de garder trace (sonore et écrite) de ce qu’il s’est dit. Et permet d’établir des statistiques de temps de paroles, notamment par genre, afin d’objectiver le fait que les garçons ne laissent que peu de temps de paroles aux filles.

Troisième exemple : une réunion de travail en visio, en langue étrangère

Votre collectif militant est proche d’une association espagnole. C’est Camille, une bénévole de votre collectif, qui parle à peu près l’espagnol, qui fera la visio avec son interlocutrice madrilène. La visio a donc lieu dans une langue étrangère.

Les soucis :

  • Vous avez besoin de pouvoir réécouter à tête reposée
  • Vous avez besoin d’une transcription en français et de la partager aux membres du C.A.

Ce qu’apporte Lokas ?

Avec Lokas, Camille pourra réécouter la visio, la transcrire automatiquement en français, et la partager depuis votre smartphone (par mail, via Signal, Matrix, WhatsApp, Telegram, etc).

Soutenir Lokas (et Framasoft)

L’IA n’est pas magique . Lokas non plus 🤷.

Lokas n’est qu’un outil. Il peut vous assister dans la prise de notes. Cependant, comme tout outil, il ne doit pas vous dispenser d’utiliser votre cerveau !

L’invention de l’écriture (une autre technologie, très perfectionnée) date d’au moins 3 000 ans. Cela fait donc au moins aussi longtemps que l’humanité est capable de se réunir et de garder des traces écrites. Sans IA. Sans smartphone. Ne jetez pas plusieurs millénaires de techniques avec l’eau de l’IA. Un outil comme Lokas pourra être utile dans certains cas, et complètement gadget, voire improductif, dans d’autres cas. Cela n’est pas sans rappeler le concept de Pharmakon, cher au philosophe Bernard Stiegler : Lokas, comme tout objet technique, est à la fois poison, remède, et bouc-émissaire.

Par exemple le web est « à la fois un dispositif technologique associé permettant la participation et un système industriel dépossédant les internautes de leurs données pour les soumettre à un marketing omniprésent et individuellement tracé et ciblé par les technologies du user profiling. ». Remède et poison.

De la même façon, Lokas pourra être émancipateur (en facilitant la participation plutôt que la prise de notes), ou au contraire contraignant (les réunions un peu foutraques dans un bar bruyant ont aussi leur intérêt, il ne faudrait pas s’en passer parce que l’outil fonctionne mieux dans un environnement calme), ou frustrant (« l’application a planté, je n’ai aucune note de secours ! La technologie, c’est de la mârde ! »).

Lokas, comme une voiture, un marteau, un stylo, n’est pas un outil « neutre ». À vous de voir, collectivement, si vous souhaitez l’utiliser, et comment.

Illustration de Gee, montrant de mauvaises conditions pour utiliser Lokas, à savoir une réunion bruyante dans un bar
Forcément, ça va moins bien marcher – CC-By SA Gee

« C’est l’histoire d’une app… »

Il nous semble intéressant de pouvoir vous raconter comment est née l’application Lokas. C’est lever un coin de rideau sur les coulisses de Framasoft, comprendre comment nous pouvons prendre la décision de faire (ou de ne pas faire) tel ou tel projet. C’est aussi montrer que parfois, avec un peu de chance et d’huile de coude clavier, on peut faire des choses qui pourraient paraître impossibles. Cependant, comme cette partie n’est pas indispensable, on vous laisse le choix d’en prendre connaissance ou pas.

Cliquez ici pour lire (l’improbable et fabuleuse) histoire de Lokas

 

Cela fait bien trois ou quatre ans que l’idée de Lokas traîne dans la tête de pyg, membre de Framasoft.

L’idée de départ (nom de code : « Brewawa »), c’était surtout d’imaginer une application qui serait capable de calculer le temps de parole de locuteur⋅ices dans une réunion. Le but (pas du tout caché) était de démontrer facilement que lors d’une discussion avec des personnes de genres différents, ce sont de façon très très majoritairement les hommes qui monopolisent la conversation.

Différents essais ont été réalisés ces dernières années (coucou Gee, coucou bjnbvr !) pour étudier la faisabilité d’une telle application. Mais le fait est qu’en 2020, même si les possibilités techniques étaient présentes, elles n’étaient pas vraiment accessibles pour notre toute petite association, surtout sur un projet parallèle à tous ceux que Framasoft menait déjà.

« C’est l’histoire d’améliorations techniques… »

Cependant, avec le développement de logiciels tels que Vosk ou Whisper, les capacités de transcription audio (c’est-à-dire la capacité à transformer le son de phrases en texte) se sont largement améliorées.

À tel point qu’aujourd’hui, ces technologies sont utilisées par énormément de logiciels (de YouTube à PeerTube, en passant par BigBlueButton ou WhatsApp), et souvent même directement intégrée dans des appareils (Samsung en fait clairement un argument de vente).

Par ailleurs cette dernière décennie a aussi vu s’améliorer les processus de « diarisation ». Ce terme un peu barbare est en fait la technique qui permet d’identifier différent⋅es locuteur⋅ices dans une discussion. Par exemple, si Alex, Camille et Fred font une réunion, la diarisation saura attribuer à chacun⋅e les phrases qu’il ou elle aura prononcées (non, le logiciel ne va pas deviner le prénom de la personne, mais il saura – à peu près – identifier qu’il y avait trois participant⋅es, et dire « Cette phrase a été prononcée par la personne #1. Cette phrase a été prononcée par la personne #2. », etc.

C’est évidemment une phase essentielle pour pouvoir comprendre « qui a dit quoi » dans une réunion.

Ce processus est encore imparfait, mais s’améliore de mois en mois. Il faut donc se projeter en 2026 ou 2027 pour imaginer une diarisation vraiment fiable, mais elle est aujourd’hui « suffisante » dans 60 à 80% des usages en « bonnes conditions ».

« C’est l’histoire d’un alignement de planètes… »

Il se trouve qu’au sein de Framasoft, les compétences nécessaires pour le développement d’une telle application étaient réunies.

Chocobozzz, le développeur de PeerTube, avait déjà beaucoup travaillé sur le processus d’intégration de Whisper à PeerTube, afin de pouvoir générer automatiquement les sous-titres d’une vidéo. Il connait donc bien Whisper, ses options de configuration, ses performances, etc.

Wicklow, le développeur de l’application PeerTube, travaille depuis plusieurs mois avec le langage Dart et le SDK Flutter qui permet de développer en une seule base de code une application pour différents terminaux (Android, iPhone, ordinateur/tablette, web, etc).

Luc, notre administrateur système préféré (c’est pas compliqué, remarquez, nous n’en avons qu’un 😅) gère l’intégralité de l’infrastructure technique de Framasoft (une soixantaine de serveurs informatiques physiques). Donc, mettre en place la machine qui gère les transcriptions, l’installer, la sécuriser, etc, était pour lui un jeu d’enfant.

pyg, anciennement directeur de Framasoft, aujourd’hui coordinateur des services numériques de l’association, a géré d’innombrables projets pour Framasoft ces 20 dernières années. Alors, un de plus, même en pleine campagne, ça n’allait pas l’arrêter.

Entre cet ensemble de compétences, et les capacités techniques des logiciels de transcriptions et diarisation, les planètes étaient donc alignées pour lancer un tel projet.

« C’est une histoire de chance… »

Cependant, comme souvent, il faut un peu compter aussi sur le hasard ou la chance.

En effet, pyg avait un peu laissé tomber l’idée de cette application, tout simplement par ignorance des avancées techniques en termes de diarisation.

C’est en évoquant l’idée de cette application lors du dernier Framacamp, en juillet 2024, que Wicklow a lâché une info au détour de la conversation : « Ah, mais tu sais, Whisper fait maintenant une diarisation correcte. »

BIM 💣

 

« Ah, super intéressant ! Mais j’imagine qu’il faudrait longtemps pour développer une telle application de transcription libre ? » lui demanda pyg.

« Oh, je dirais qu’en 3 jours, je peux avoir un prototype fonctionnel si Chocobozzz se charge de la partie serveur. »

BOUM 💥

Autant vous dire qu’au lieu de profiter de sa soirée à jouer au poker, pyg a filé dans sa chambre, préparé une présentation d’une douzaine de diapositives sur un potentiel projet d’application, qu’il a présenté à l’association le lendemain matin.

Diapo extraite de la présentation "Brewawa"
Une des diapos produites pendant la nuit…

 

Certain⋅es membres étaient enthousiastes, d’autres moins. Et on les comprend : d’une part, c’était encore ajouter du travail à une association déjà particulièrement chargée et épuisée ; d’autre part, c’était un projet utilisant un logiciel issu de l’intelligence artificielle, une technologie sur laquelle nous sommes (unanimement) très critiques.

Cependant, cette application, qui allait devenir Lokas, nous semblait un bon moyen « d’incarner » l’objet social de Framasoft : faire de l’éducation populaire aux enjeux du numérique et des communs culturels.

Cela nous permettait en effet de sortir de l’aspect discours pédagogique, à la fois indispensable, mais insuffisant en termes d’appropriation et d’autodétermination. En créant un « objet numérique manipulable », nous pouvions faire de Lokas une occasion complémentaire de faire comprendre ce qu’est l’IA, ses possibilités, mais aussi ses faiblesses. Et revenir, donc, à notre « Pharmakon » évoqué plus haut.

Par ailleurs, en plus de pouvoir assister tout collectif faisant des réunions, cela nous permettait de mettre en œuvre, concrètement, une application portant nos valeurs : un outil convivial, n’exploitant pas les données des utilisateur⋅ices, sous licence libre, s’adressant avant tout aux personnes qui changent le monde pour plus de progrès social et de justice sociale.

Au final, la majorité des membres présent⋅es s’est exprimée : « Banco la caravane ! On se lance ! ».

« C’est (aussi) une histoire de contraintes »

Comme évoqué plus haut, les contraintes étaient fortes.

Un projet, ça coûte forcément en temps et en argent. Du temps et de l’argent qui ne pourront pas être utilisés ailleurs.

Or, il ne vous a pas échappé que Framasoft vit des dons. Il faut donc faire des campagnes de dons. Et la fin de l’année était déjà particulièrement chargée par la finalisation de différents projets et leurs annonces

En discutant avec Thomas et Pouhiou, codirecteurs de l’association, il a donc été décidé que Lokas devrait rester un projet sous contraintes fortes : coûter moins de 10 000€ tout compris ; ne pas impacter fortement les missions de Chocobozzz, pyg, ou Wicklow ; être réalisé (à « temps perdu », donc) entre mi-septembre et mi-novembre (notamment à cause des délais de validation des stores Android et iOS, que nous ne maîtrisons pas).

Avec de telles contraintes, impossible pour nous de réaliser un produit bien finalisé. Nous avons donc décidé de viser plutôt la mise à disposition d’un prototype. Voyez ce prototype comme un appartement témoin. Nous avons produit cette version non pas en nous focalisant sur un projet de long terme, avec des fondations solides, mais plutôt comme une « preuve de concept », développée rapidement, pour voir si le concept est suffisamment attirant et intéressant pour qu’en 2025 nous priorisions le développement de cette application (si les dons sont suffisants, donc !).

Afin de vous donner suffisamment « envie » de voir un jour une version 1.0 de Lokas arriver, nous avons fait appel aux compétences de l’Atelier Domino pour la création d’un logotype et d’une charte graphique. Ce qui nous a guidés pour réalisé en interne le site web du projet : lokas.app

En parallèle, Wicklow et Chocobozzz se sont attaqués au développement du prototype, ainsi qu’à la partie serveur de transcription.

« C’est une histoire qui ne demande qu’à être écrite… »

Une quinzaine de jours de travail plus tard (et un coût estimé à 7 500€ tout compris, avec en gros moitié de temps de travail Framasoft, et moitié prestations : Atelier Domino, location du serveur, des noms de domaines, validation des stores), nous pouvons présenter, avec fierté et un peu d’anxiété, notre prototype !

Soutenir Lokas (et Framasoft)

Lokas, comment ça marche ?

1. Se mettre dans les bonnes conditions

Lokas, comme tous les outils de transcription, d’ailleurs, est imparfait. Des bruits extérieurs, une mauvaise articulation, une voix fluette en fond de salle, des personnes qui se coupent la parole… Autant de raisons qui peuvent nuire à la transcription.

En conséquence, prévoyez de vous mettre au calme, de placer le téléphone au centre de la table (meilleure est la qualité sonore, meilleure est la transcription), n’ayez pas plusieurs discussions en même temps, et… prenez des notes « à l’ancienne » à côté (papier+crayon, ordinateur+pad, etc) en cas de souci.

Une fois cela fait, le fonctionnement est très simple.

Illustration de Gee montrant les bonnes conditions pour Lokas, à savoir une réunion au calme.
L’IA c’est pas magique : Lokas nécessite de bonnes conditions – CC-By SA Gee

2. Lancer l’enregistrement

Cliquez simplement sur le bouton « Enregistrement ». Placez le téléphone de façon à ce qu’il puisse capter au mieux les échanges. Et commencez votre réunion.

Capture (non contractuelle ;) ) de l'application Lokas, permettant l'enregistrement et la mise en pause de cet enregistrement audio
Enregistrement d’une réunion

 

Afin de limiter les abus, les enregistrements sont limités à 5 par jour et par appareil.

Notez que le modèle de langue géré par Lokas permet de l’utiliser d’ores et déjà dans une cinquantaine de langues, notamment : Néerlandais, espagnol, coréen, italien, allemand, thaïlandais, russe, portugais, polonais, indonésien, mandarin, suédois, tchèque, anglais, japonais et bien entendu français ! D’autres langues sont supportées, mais la reconnaissance sera moins performante.

À la fin de la réunion, cliquez sur « Finaliser ».

3. Envoyez votre fichier pour transcription (et patientez)

Vous pourrez éventuellement réécouter votre fichier avant de cliquer sur « Envoyer ».

Votre fichier est alors envoyé sur notre serveur où il sera placé dans la file d’attente pour sa transcription.

Cette étape pourra prendre de quelques minutes à quelques heures, suivant le nombre de fichiers en attente.

Vous pourrez vérifier manuellement si votre fichier a bien été transcrit, ou attendre tranquillement la notification (dont la tâche de vérification est exécutée toutes les 15mn)

 

Capture (non contractuelle ;) ) de l'application Lokas, montrant l'écran signifiant l'envoi du fichier audio aux serveurs de Framasoft
L’écran signifiant l’envoi du fichier audio aux serveurs de Framasoft

Une fois la transcription reçue

Une fois la transcription reçue, vous pourrez l’afficher dans Lokas.

 

Vous pourrez évidemment la partager (avec l’application de votre choix : mail, Signal, WhatsApp, etc) pour la corriger.

Affichage du menu de partage (audio ou texte) dans Lokas. En fond d'écran, la transcription.
Affichage du menu de partage (audio ou texte) dans Lokas. En fond d’écran, la transcription.

 

Vous pourrez aussi voir les statistiques de temps de parole (NB : cette fonctionnalité est relativement expérimentale). Si vous le souhaitez, pour une meilleure lecture des notes, vous pouvez attribuer un prénom (ou pseudo) aux participant⋅es. Pour obtenir des temps de parole par genre, vous pouvez aussi les attribuer manuellement, en vous assurant évidemment du consentement des personnes concernées à communiquer cette information. Notez que ces informations sont volontairement manuelles, et ne quittent pas votre téléphone, et ne sont donc pas transmises à Framasoft ou qui que ce soit.

 

Capture (non contractuelle ;) ) des stats de l'application Lokas. Temps de parole par participant⋅es et genres (attribués manuellement) des participant⋅es
Aperçu des temps de parole, ainsi que des noms et genres des participant⋅es (aucune de ces informations n’est transmise à Framasoft)

 

Point confidentialité : l’une des particularités de Lokas est que nous respectons votre vie privée : le fichier audio est enregistré sur votre téléphone. Il est envoyé, à votre demande, sur nos serveurs, qui se chargeront alors de sa transcription. Une fois la transcription terminée, une notification est envoyée sur votre téléphone ; lorsque vous ouvrez (dans « Mes fichiers ») la réunion en question, la transcription est alors téléchargée sur votre téléphone. Une fois cette étape réalisée, et après un léger délai pour s’assurer que tout s’est bien passé techniquement, tout est supprimé de notre serveur : le fichier audio ainsi que la transcription. Par ailleurs, si vous attribuez des noms, pseudos ou genres, pour les statistiques, sachez que ces informations ne font l’objet d’aucun traitement de notre côté.

Soutenir Lokas (et Framasoft)

Et l’IA dans tout ça ?

À Framasoft, nous ne sommes pas fans du tout de l’IA. Nous pensons que cette technologie (ou plutôt cet ensemble de technologies), pose plus de problèmes qu’elle n’apporte de solutions. Nous avons d’ailleurs essayé de présenter une synthèse de notre position sur l’I.A. au sein du site Framamia, que nous présentons ici sur le Framablog.

Alors, n’est-ce pas contradictoire d’utiliser l’IA au sein d’applications Framasoft, comme Lokas ou PeerTube ?

À notre sens, non. Et ce pour plusieurs raisons.

D’abord, comme nous l’écrivions dans le site Framamia, tous les modèles d’intelligence artificielle ne se valent pas. Whisper, le logiciel qui sert à la transcription, est une IA « spécialisée », et non une IA « généraliste » comme ChatGPT par exemple.

« Les modèles spécialisés, quant à eux sont optimisés pour résoudre efficacement une tâche précise. Leur impact est souvent maîtrisé, et peut correspondre à celui d’un autre logiciel. ».
Framasoft, sur le site Framamia.org

Whisper est certes une IA, mais qui tourne « en vase clos » sur nos serveurs.

Les algorithmes utilisés sont plus complexes qu’un filtre « Enlève les yeux rouges de cette photo » avec GIMP ou Photoshop, mais cela reste un modèle relativement simple (avec un processus d’entrées/sorties) infiniment moins énergivore qu’un modèle d’entraînement. En effet, l’inférence (le processus d’utiliser le modèle pour effectuer une tâche) consomme bien moins d’énergie que l’entraînement. Par exemple, exécuter Whisper pour transcrire un fichier audio de quelques minutes nécessite une puissance de calcul relativement modeste.

Ensuite, un projet comme Lokas ne nécessite pas d’acheter 350 000 puces GPU pour 9 milliards de dollars, comme l’a fait récemment Meta/Facebook, ce qui représente en gros le PIB du Togo en 2023. Nous ne pensons pas participer à la croissance de la bulle financière autour de l’IA, ou à faire faire s’emballer le capitalisme algorithmique.

Enfin (et surtout), avec Lokas ou PeerTube, nous demeurons cohérent⋅es avec une des valeurs au cœur de Framasoft, à savoir le respect de la confidentialité de vos données. En effet, nous ne faisons aucune exploitation de vos fichiers, en dehors de la tâche explicitement demandée, par exemple la transcription. Elles ne servent pas à enrichir un modèle d’IA à partir de vos discussions, de votre identité, etc. Nous ne conservons pas les fichiers audio ou texte, nous n’avons pas accès aux noms/prénoms/genres que vous attribuez manuellement aux participant⋅es d’une discussion (ça reste sur votre téléphone), etc. Et, évidemment, vos données ne sont JAMAIS monétisées.

Bref, Framasoft se fiche du contenu de vos données, elles vous appartiennent et ne regardent que vous.

Malgré cela, nous respectons le point de vue des personnes qui souhaitent boycotter l’IA, et nous entendons la contradiction qu’iels pourraient trouver à ce qu’une asso technocritique comme Framasoft propose des projets utilisant l’I.A.

Notre objectif est justement de proposer un outil qui permette d’avoir une réflexion concrète, afin de se forger un avis autonome, permettant à chacun et chacune de se construire sa propre position.

Illustration. Autour d'une table, des pinguoin chantent. Au centre, un petit perroquet mécanique prend des notes à la manière d'un sténographe.
Un perroquet mécanique prend des notes : tout un symbole.Illustration de David Revoy – Licence : CC-By 4.0

Lokas c’est pour quand ?

Vous pouvez d’ores et déjà télécharger l’application Lokas sur le Play Store, iOS (toujours en testflight chez Apple, parce qu’ils sont 🤬… disons tatillons. EDIT : c’est maintenant disponible !), f-droid (en cours), ou avoir l’apk Android en téléchargement direct ici. Notez cependant que Lokas est un prototype (si ce n’est pas déjà fait, prenez deux minutes pour lire « L’histoire de Lokas » et comprendre pourquoi), et il est donc normal que plein plein plein de choses ne fonctionnent pas !

Nous avons déjà pris du temps, de l’énergie, et un peu d’argent sur des ressources pourtant limitées (on vous a déjà dit qu’on ne vivait que de vos dons ? 😉 ). De plus, comme toujours, le code est libre, nous l’avons publié ici sur notre forge logicielle.

Avant d’aller plus loin, nous avons donc besoin de confirmer que ce projet vous intéresse. Si les dons ne sont pas assez importants, ou si les contradictions sont trop fortes : nous nous arrêterons là. (le code est libre, donc ça ne sera pas « perdu »).

Si, par contre, vous trouvez ça pertinent, les possibilités de développements futurs sont innombrables. Citons par exemple :

  • Reprendre complètement le design et l’accessibilité (en mode prototypage, nous sommes allé⋅es très vite, et Lokas est donc très perfectible) ;
  • Possibilité de (re)transcrire le fichier de son choix (par exemple issu d’une vidéo ou d’une autre application) ;
  • Ajouter un mode « web » à l’application. C’est à dire la possibilité d’utiliser Lokas depuis son ordinateur (sur le modèle de ce que fait le serveur Scribe de nos ami⋅es des Céméa) ;
  • Ajouter la possibilité de synthèses automatiques des transcriptions, pour retrouver rapidement les points clés ;
  • Traduire l’application (et le site web) dans d’autres langues que le français et l’anglais ;
  • Possibilité d’éditer et corriger la transcription directement depuis votre téléphone ;
  • Donner la possibilité d’obtenir la transcription dans la langue de son choix (par exemple une réunion en anglais, transcrite en français, ou l’inverse) ;
  • etc

Mais pour cela, il va nous falloir du temps salarié, et donc de l’argent. Donc, au risque de paraître insistant, nous vous invitons, si vous le pouvez, à nous faire un don.

Faire une don pour soutenir Lokas

Le défi : 20 000 fois 20 € de dons pour les 20 ans de Framasoft !

Framasoft est financée par vos dons ! Chaque tranche de 20 euros de dons sera un nouveau ballon pour célébrer 20 d’aventures et nous aider à continuer et décoller une 21e année.

Framasoft, c’est un modèle solidaire :

  • 8000 donatrices en 2023 ;
  • plus de 2 millions de bénéficiaires chaque mois ;
  • votre don (défiscalisable à 66 %) peut bénéficier à 249 autres personnes.

jauge de dons au 3 décembre 2024 à 58 625 €

À ce jour, nous avons collecté 58 625 € sur notre objectif de campagne. Il nous reste 29 jours pour convaincre les copaines et récolter de quoi faire décoller Framasoft.

Alors : défi relevé ?

Obtenir Lokas Soutenir Framasoft




Lokas : Record and transcribe your meetings in complete confidentiality !

Framasoft invites you to try out the prototype of Lokas, a new speech-to-text transcription application that respects your privacy. This functional demo is also an experiment by Framasoft in the field of AI, accompanied by the Framamia website, which we present here (in French).

🎈Framasoft is 20 years old🎈 : Contribute to finance a 21st year!

Thanks to your donations (66% tax-free), the Framasoft association has been working for 20 years to advance the ethical and user-friendly Web. Find out more about some of our actions in 2024 on the Support Framasoftwebsite .

➡️ Read the series of articles from this campaign (Nov. – Dec. 2024)

 

Please note that this article is also available in French here.

Make note-taking easier with Lokas

Lokas is an application (for Android or iOS smartphones) that allows you to transcribe the sound of your voice into a text file.

Basically, during a meeting: you put the phone in the middle of the table, press the ‘Record’ button at the start of the meeting and the ‘Stop’ button at the end. A few minutes later, the application sends you a text file containing the sentences spoken by everyone.

Lokas can and will do many more things, but we’ll come back to that at the end of this announcement.

screenshots of the Lokas application with the three stages: recording, editing the transcript, details of speaking time

Who is Lokas for?

Lokas is aimed at anyone who takes part in meetings. That’s a lot of people on the planet 🙂

However, we can share a few usecases.

First example: a nonprofit’s Annual General Meeting

Let’s imagine a nonprofit AGM. There are 15 people in the room, 2 moderators and 1 note taker. And a 2-hour meeting.

Concerns:

  • Note-taking is exhausting
  • The person taking the notes has limited participation
  • The notes may be incomplete (a ‘blank’ due to a bathroom break).

What does Lokas offer?

Lokas assists the note-taker, making it easier for him or her to participate (while still allowing for a pee break!).

Example of a transcription of a voice exchange using the Lokas application.

Second example: a workshop with teenagers

A workshop run by the ‘ Les petits débrouillards ’ association. 3 groups of 5 teenagers. A majority of girls in the groups.

Concerns:

  • Note-taking can be very complicated.
  • Boys monopolise the floor

What does Lokas offer?

Lokas makes it possible to keep a record (audio and written) of what was said. It also makes it possible to compile statistics on speaking time, particularly by gender, so that we can see for ourselves that boys leave very little speaking time for girls.

Example of transcription of a voice exchange using the Lokas application
Example of transcription of a voice exchange using the Lokas application

Third example: a video meeting in a foreign language

Your activist collective is close to a Spanish association. Camille, a volunteer from your group, who speaks a little Spanish, will be doing the video with her contact in Madrid. The video will therefore take place in a foreign language.

Concerns :

  • You need to be able to listen again with your head down
  • You need a French transcript to share with board members.

What does Lokas offer?

With Lokas, Camille will be able to listen to the video again, automatically transcribe it into French, and share it from your smartphone (by email, via Signal, Matrix, WhatsApp, Telegram, etc).

Support Lokas (and Framasoft)

AI isn’t magic . Neither is Lokas 🤷.

Lokas is just a tool. It can assist you in taking notes. However, like any tool, it shouldn’t exempt you from using your brain!

Writing (another highly sophisticated technology) was invented at least 3,000 years ago. So humanity has been able to get together and keep written records for at least that long. Without AI. Without smartphones. Don’t throw away several millennia of technology with the water of AI. A tool like Lokas could be useful in some cases, and completely gimmicky, even unproductive, in others. This is reminiscent of the concept of Pharmakon, a concept dear to the French philosopher Bernard Stiegler: Lokas, like any technical object, is simultaneously poison, remedy and scapegoat.

The web, for example, is both a technological device enabling participation, and an industrial system dispossessing Internet users of their data in order to subject them to omnipresent marketing that is individually traced and targeted by user profiling technologies.

In the same way, Lokas can be emancipating (by facilitating participation rather than note-taking), or on the contrary restrictive (meetings in a noisy bar can be interesting, but we shouldn’t do without them because the tool works better in a quiet environment), or frustrating (« The application has crashed, I don’t have any backup notes! Technology is shite! »)

Lokas, like a car, a hammer or a pen, is not a ‘neutral’ tool. It’s up to you, collectively, to decide whether and how you want to use it.

Illustration by Gee, showing poor conditions for using Lokas, i.e. a noisy meeting in a bar.
Inevitably, it won’t work as well – CC-By SA Gee

 

‘This is the story of an app…’

We thought it would be interesting to tell you how the Lokas app came about. It means lifting the curtain on what goes on behind the scenes at Framasoft, and understanding how we can decide to do (or not to do) such and such a project. It’s also about showing that sometimes, with a bit of luck and a bit of elbow keyboard, you can do things that might seem impossible. However, as this part is not essential, we’ll leave it up to you to decide whether or not you want to read it.

Click here to read the (improbable and fabulous) origin story of Lokas

The idea for Lokas has been in the head of pyg, a member of Framasoft, for three or four years now.

The original idea (code name: ‘ Brewawa ’) was mainly to come up with an application that would be able to calculate the speaking time of participants in a meeting. The (not at all hidden) aim was to easily demonstrate that during a discussion with people of different genders, it is overwhelmingly men who monopolise the conversation.

Various tests have been carried out in recent years (hi Gee, hi bnjbvr !) to study the feasibility of such an application. But the fact is that in 2020, even if the technical possibilities were there, they weren’t really available to our tiny association, especially on a project piling on all those that Framasoft was already carrying out.

‘It’s all about technical improvements…’.

However, with the evolution of softwares such as Vosk and Whisper, audio transcription capabilities (i.e. the ability to transform the sound of sentences into text) have considerably improved.

So much so that today, these technologies are used by a huge number of software applications (from YouTube and PeerTube to BigBlueButton and WhatsApp), and are often even integrated directly into devices (Samsung has clearly made this a selling point).

The last decade has also seen improvements in ‘diarization’ processes. This rather barbaric term is in fact the technique used to identify different⋅es speakers in a discussion. For example, if Alex, Camille and Fred are having a meeting, the diarization will know how to attribute to each their sentences (no, the software won’t guess the person’s first name, but it will know – more or less – identify that there were three participants, and say ‘This sentence was uttered by person #1. This sentence was said by person #2.’, etc.

This is obviously an essential phase in being able to understand ‘who said what’ in a meeting.

This process is still imperfect, but it is improving month by month. We therefore need to look ahead to 2026 or 2027 to imagine truly reliable diarization, but today it is ‘sufficient’ in 60 to 80% of uses under ‘good conditions’.

‘It’s the story of an alignment of planets…’.

It just so happened that Framasoft had the skills needed to develop such an application.

Chocobozzz, developer of PeerTube, had already worked hard on the process of integrating Whisper into PeerTube, in order to be able to automatically generate subtitles for a video. So he’s very familiar with Whisper, its configuration options, its performance and so on.

Wicklow, developer of the PeerTube application, has been working for several months with the Dart language and Flutter SDK, which enables an application to be developed for different terminals (Android, iPhone, computer/tablet, web, etc.) in a single code base.

Luc, our favourite system administrator (it’s not complicated, mind you, we only have the one 😅 ) manages Framasoft’s entire technical infrastructure (around sixty physical computer servers). So setting up the machine that manages the transcriptions, installing it, securing it, etc, was child’s play for him.

pyg, former director of Framasoft, now the association’s digital services coordinator, has managed countless projects for Framasoft over the last 20 years. So one more, even in the middle of a campaign, wasn’t going to stop him.

With this range of skills, and the technical capabilities of the transcription and diarization software, the planets were aligned to launch such a project.

‘It’s all about luck…’

However, as is often the case, you also have to rely a little on chance or luck.

Indeed, pyg had somewhat dropped the idea of this application, simply out of ignorance of the technical advances in terms of diarisation.

It was while discussing the idea of this application at the last Framacamp, in July 2024, that Wicklow dropped a piece of information in the nick of time: ‘Ah, but you know, Whisper now does proper diarization.’

BIM 💣

‘Ah, very interesting! But I imagine it would take a long time to develop such a free transcription application?’ asked pyg.

‘Oh, I’d say in 3 days I can have a working prototype if Chocobozzz takes care of the server part.’

BANG 💥

So instead of enjoying his evening playing poker, pyg went off to his room and prepared a presentation of a dozen slides on a potential application project, which he presented to the association the following morning.

One of the slides produced during the night...
One of the slides produced overnight…

 

Some members were enthusiastic, others less so. And we can understand them: first, because it was adding yet more work to an already particularly busy and exhausted association. More, this project would use software derived from artificial intelligence, a technology about which we are (unanimously) very critical.

However, this application, which was to become Lokas, seemed to us to be a good way of ‘embodying’ the social purpose of Framasoft: to educate the public about the challenges of digital technology and the cultural commons.

This enabled us to move away from the pedagogical aspect, which is both essential and insufficient in terms of appropriation and self-determination. By creating a ‘manipulable digital object’, we could use Lokas as an additional opportunity to explain what AI is, its possibilities, but also its weaknesses. And so return to our ‘Pharmakon’ mentioned above.

What’s more, as well as being able to assist any collective holding meetings, this enabled us to put into practice, in concrete terms, an application bearing our values: a user-friendly tool, not exploiting users data, under an open licence, aimed above all at people who are changing the world for more social progress and social justice.

In the end, the majority of members present said: ‘Let’s go for it!’.

‘It’s (also) a story of limits’.

As mentioned above, the constraints were considerable.

A project inevitably costs time and money. Time and money that can’t be used elsewhere.

As you know, Framasoft lives off donations. So we have to run donation campaigns. And the end of the year was already particularly busy with the finalisation of various projects and their announcements.

In discussions with Thomas and Pouhiou, co-directors of the association, it was decided that Lokas should remain a project subject to strict limitations: it should cost less than €10,000 all-included; it should not have a major impact on the missions of Chocobozzz, pyg or Wicklow; and it should be completed (in ‘wasted time’) between mid-September and mid-November (in particular because of the validation deadlines for the Android and iOS stores, which we don’t control).

With such constraints, it was impossible for us to produce a well-finished product. So we’ve decided to focus instead on making a prototype available. Think of this prototype as a showroom house. We’ve produced this version not by focusing on a long-term project, with solid foundations, but rather as a ‘proof of concept’, developed rapidly, to see if the concept is sufficiently attractive and interesting for us to priorise the development of this application in 2025 (if donations are sufficient, that is!).

To give you enough ‘desire’ to see a version 1.0 of Lokas arrive one day, we called on the skills of Atelier Domino to create a logotype and a graphic charter. This led us to create the project website in-house : lokas.app

At the same time, Wicklow and Chocobozzz set about developing the prototype and the transcription server.

‘It’s a story just waiting to be written…’.

A fortnight’s work later (and an estimated cost of €7,500 all-in, with roughly half the time spent by Framasoft and half on services: Domino workshop, server hire, domain names, validation of Google & Apple app stores), we can proudly and somewhat anxiously present our prototype!

Support Lokas (and Framasoft)

How does Lokas work?

1. Get in the right conditions

Lokas, like all transcription tools, is imperfect. Outside noise, poor articulation, a faint voice in the background, people cutting each other off… These are just some of the reasons why transcription can be difficult.

As a result, plan to be in a quiet room, place the telephone in the centre of the table (the better the sound quality, the better the transcription), don’t hold several discussions at the same time, and… take ‘old-fashioned’ notes (paper+pencil, computer+pad, etc.) in case of problems.

Once you’ve done that, it’s very simple.

Illustration by Gee showing the right conditions for Lokas, i.e. a quiet meeting.
AI isn’t magic: Lokas needs the right conditions – CC-By SA Gee

 

2. Start recording

Simply click on the ‘Record’ button. Position the phone so that it can best pick up the exchanges. And start your meeting.

Record your meetings with Lokas
Record your meetings with Lokas

 

To limit abuse, recordings are limited to 5 per day and per device.

Note that the language model managed by Lokas means that it can already be used in around fifty languages, including: Dutch, Spanish, Korean, Italian, German, Thai, Russian, Portuguese, Polish, Indonesian, Mandarin, Swedish, Czech, French, Japanese and, of course, English! Other languages are supported, but recognition will be less effective.

At the end of the meeting, click ‘Finish’.

3. Send your file for transcription (and be patient)

You may wish to listen to your file again before clicking on ‘Send’.

Your file will then be sent to our server where it will be queued for transcription.

This stage can take from a few minutes to a few hours, depending on the number of files in the queue.

You can check manually whether your file has been transcribed, or wait quietly for the notification (the verification task is carried out every 15 minutes).

The screen showing that the audio file has been sent to the Framasoft servers.
The screen showing that the audio file has been sent to the Framasoft servers.

 

Once the transcript has been received

Once you have received the transcript, you can display it in Lokas.

You can of course share it (with the application of your choice: email, Signal, WhatsApp, etc.) to correct it.

Display of the sharing menu (audio or text) in Lokas. The transcript in the background.
Display of the sharing menu (audio or text) in Lokas. The transcript in the background.

 

You can also see the speaking time statistics (NB: this feature is relatively experimental). If you wish, you can assign a first name (or pseudonym) to each participants to make it easier to read the notes. To obtain speaking times by gender, you can also allocate them manually, obviously ensuring that you have the consent of the people concerned to communicate this information. Note that this information is voluntarily manual, and does not leave your phone, and is therefore not transmitted to Framasoft nor anyone else.

Overview of speaking times, as well as names and genders of participants (none of this information is transmitted to Framasoft)
Overview of speaking times, as well as names and genders of participants (none of this information is transmitted to Framasoft)

 

Confidentiality point: one of the special features of Lokas is that we respect your privacy: the audio file is recorded on your phone. At your request, it is sent to our servers, which will then transcribe it. Once the transcription is complete, a notification is sent to your phone; when you open (in ‘My files’) the meeting in question, the transcription is then downloaded to your phone. Once this stage has been completed, and after a slight delay to ensure that everything has gone well technically, everything is deleted from our server: the audio file as well as the transcript. And if you give us names, pseudonyms or genres for statistical purposes, please note that we do not process this information in any way.

Support Lokas (and Framasoft)

What about AI?

At Framasoft, we are not at all fans of AI. We think that this technology (or rather this set of technologies) poses more problems than it solves. In fact, we tried to summarise our position on AI on the Framamia website, which we present here on the Framablog (in French).

So, isn’t it contradictory to use AI in Framasoft applications such as Lokas or PeerTube?

In our opinion, no. For several reasons.

Firstly, as we wrote on the Framamia website, not all artificial intelligence models are created equal. Whisper, the software used for transcription, is a ‘specialised’ AI, not a ‘generalist’ AI like ChatGPT, for example.

‘Specialised models are optimised to solve a specific task efficiently. Their impact is often controlled, and may correspond to that of other software’.

Framasoft, on the Framamia.org website

Whisper is certainly an AI, but it runs ‘in isolation’ on our servers.

The algorithms used are more complex than a ‘Remove the red eyes from this photo’ filter with GIMP or Photoshop, but it remains a relatively simple model (with an input/output process) that uses infinitely less energy than a training model. In fact, inference (the process of using the model to perform a task) consumes much less energy than training. For example, running Whisper to transcribe an audio file lasting a few minutes requires relatively modest computing power.

Secondly, a project like Lokas does not require the purchase of 350,000 GPU chips for $9 billion, as Meta/Facebook recently did, which is roughly equivalent to Togo’s GDP in 2023. We don’t think we’ll be taking part in the growth of the AI financial bubble, or in the runaway growth of algorithmic capitalism.

Finally (and most importantly), with Lokas or PeerTube, we remain consistent with one of the values at the heart of Framasoft, namely respect for the confidentiality of your data. Indeed, we do not make any use of your files, apart from the task explicitly requested, for example transcription. They are not used to enrich an AI model based on your discussions, your identity, etc. We don’t keep audio or text files, we don’t have access to the names/first names/genders that you manually assign to participants⋅es in a discussion (that stays on your phone), etc. And, of course, your data is NEVER monetised.

In short, Framasoft doesn’t care about the content of your data, it belongs to you and is nobody’s business but yours.

Despite this, we respect the point of view of people who wish to boycott AI, and we understand the contradiction they might find in a technocritical association like Framasoft proposing projects using AI.

Our aim is to offer a tool that will enable people to think about the issues in a concrete way, so that they can form their own opinions and come to their own conclusions.

Illustration. Around a table, penguins are singing. In the centre, a small mechanical parrot takes notes like a stenographer.
A mechanical parrot takes notes: quite a symbolic Illustration by David Revoy – Licence: CC-By 4.0

 

When is Lokas coming?

You can Download the Lokas app on the Play Store, iOS (still in TestFlight on iOS, because they are 🤬… let’s say picky EDIT : it’s now available), (and soon on f-droid), or get the android apk directly from us here. But keep in mind it is a prototype (if you haven’t already, take two minutes to read ‘The Lokas Story ’ and understand why), so it’s normal that lots and lots of things don’t work!

We’ve already taken time, energy and a bit of money out of limited resources (did anyone ever tell you that we only live off your donations? 😉 ). And, obviously, this POC is open source, the code is publish here on our forge.

So before going any further, we need to confirm that you are interested in this project. If the donations aren’t big enough, or if the contradictions are too strong: we’ll stop there (the code is free, so it won’t be ‘lost’).

If, on the other hand, you find it relevant, there are countless possibilities for future developments. For example:

  • Complete redesign and accessibility (in prototyping mode, we went very fast, and Lokas is therefore very perfectible);
  • Ability to (re)transcribe the file of your choice (from Lokas, a video or another application, for example);
  • Add a ‘web’ mode to the application. This means you can use Lokas from your computer (similar to the Scribe server used by our friends at the Céméa);
  • Add the possibility of automatic summaries of the transcripts, to quickly find the key points;
  • Translate the application (and the website) into languages other than French and English;
  • Ability to edit and correct the transcript directly from your phone;
  • Provide the option of obtaining the transcript in the language of your choice (e.g. a meeting in English transcribed into French, or vice versa);
  • etc

But to do this, we’re going to need some staff time, and therefore money. So, at the risk of sounding insistent, we invite you, if you can, to make a donation.

Make a donation to support Lokas

 

The challenge: 20,000 times €20 donations for Framasoft’s 20th anniversary!

Framasoft is funded by your donations! Every €20 you donate will be a new balloon to celebrate 20 years of adventures and help us continue and take off for a21st year.

Framasoft is a model of solidarity:

  • 8,000 donors in 2023 ;
  • over 2 million beneficiaries every month;
  • your donation (66% tax deductible) can benefit 249 other people.

To date, we have raised €58,625 of our campaign target. We still have 29 days to convince our friends and raise enough money to get Framasoft off the ground.

So, challenge accepted?

Get Lokas Support Framasoft




Framamia : partageons des clés de compréhension de l’IA

Afin d’aider à démystifier le sujet de l’intelligence artificielle, Framasoft publie une première version du site Framamia. Définitions, enjeux, risques et questionnements : en partageant le savoir, nous espérons contribuer à reprendre le pouvoir sur ces technologies qui impactent nos sociétés. Et pour la mise en pratique, Framasoft publie en même temps l’application Lokas, que l’on présente ici.

🎈 Framasoft a 20 ans🎈 : Contribuez pour financer une 21e année !

Grâce à vos dons (défiscalisables à 66 %), l’association Framasoft agit depuis 20 ans pour faire avancer le Web éthique et convivial. Retrouvez un focus sur certaines de nos actions en 2024 sur le site Soutenir Framasoft.

➡️ Lire la série d’articles de cette campagne (nov. – déc. 2024)

Furby est presque en âge de voter : toute une Histoire

Depuis deux-trois ans, « ✨ L’IA™✨© » semble être le nouveau fourre-tout-tech à la mode qui fait vibrer la silicon valley, se répand dans les appels à projets publics, et sera oublié tout aussi rapidement (qui se souvient des NFT…? Du web3…? Y’a quelqu’un…?).

Sauf que c’est plus compliqué que ça. À l’inverse des NFT et autres techno-lubies, l’intelligence artificielle est un domaine du numérique composé de nombreuses branches et disciplines (d’où l’impression de fourre tout).

Frise Chronologique de l'IA

Avec une histoire de plus de 70 ans, les expérimentations dans l’Intelligence artificielles sont déjà présentes dans nos quotidiens numériques. On peut imaginer Clippy (le trombone assistant numérique de Microsoft Office 97) comme l’ancêtre de Siri ou Alexa. Ou encore que les comportements de plus en plus réalistes des personnages de jeux vidéos sont l’héritage de DeepBlue (ordinateur qui bat le champion mondial Gary Kasparov aux échecs en 1997) ou des Furby (peluches parlantes créées en 1998)…

Photo d'un Furby
Cette peluche animatronique disposait de son propre langage et pouvait « apprendre » celui qu’on lui parlait.

Bref, notre histoire ne manque pas d’exemples pour montrer que les domaines de l’IA ont existé bien avant la popularisation des IA génératives comme Chat GPT et Dall-E (à explorer : ce poster, en anglais malheureusement, de la professeure de philosophie Danielle J. Williams).

 

Ni ✨magique✨, ni 😱apocalyptique😱… L’IA, c’est technique

Au delà de cette histoire, notre culture est remplie de mythes et clichés narratifs où la machine devient plus humaine que les humains. Du Golem à Wall-E, de HAL (2001, l’Odyssée de l’espace) à Skynet (Terminator), notre propension à vouloir humaniser des bouts de minéraux et impulsions électriques a inspiré bien des œuvres.

Présentes dans nos cultures et nos esprits, ces histoires jouent souvent sur la magie de la compassion, l’émerveillement de voir une création se doter d’empathie… ou sur le pêché de démiurgie, se prendre pour l’égal de Dieu en créant la vie, et déclencher ainsi une apocalypse vengeresse.

Gif tiré d'Edward aux mains d'argent, où un vieil homme place un biscuit en forme de cœur sur une machine de patisserie.
À l’origine, « Edward aux mains d’argents » est un robot à pâtisserie. – © 20th Century Fox / Tim Burton

Or les chantres des entreprises de l’IA générative jouent justement sur ces mythes de « l’IA Miraculeuse » (qui va résoudre le problème de l’urgence écologique, selon Éric Schmidt, ancien directeur de Google) ou de l’IA apocalyptique (qui risque de détruire l’humanité sans que l’on sache vraiment comment, à en croire Sam Altman, directeur d’OpenAI).

Présenter l’IA comme un unique personnage légendaire tour à tour salvateur et destructeur permet d’appuyer l’argument de laisser leurs entreprises faire le bien© sans entraves, et de réguler les autres (la concurrence) qui pourraient faire advenir le mal©.

L’IA c’est technique, donc politique

Or l’IA, c’est avant tout des technologies numériques. On parle de code développé par des humains, dirigés par d’autres humains, qui ont prit des décisions en fonction de leurs motivations et leurs idéologies.

Par exemple : vous ne créerez pas la même plateforme vidéo, vous n’y développerez pas les mêmes fonctionnalités si votre objectif est de faire croître le chiffre d’affaire de votre entreprise en exploitant les vidéastes et leur audience ; ou si votre but est de favoriser le partage du savoir et de la culture entre pairs. Les motivations sont différentes car les modèles idéologiques (le capitalisme de surveillance pour YouTube/Twitch, les communs numériques pour PeerTube) sont différents.

Un outil n’est pas neutre. Les outils numériques, complexes et organisant nos partages entre humains, sont donc éminemment politiques.

À Framasoft, nous fêtons les 10 ans de Dégooglisons Internet, dix années riches d’expériences et de leçons. Nous avons vu la généralisation des services en ligne. Cet internet de plateformes a sécurisé les monopoles des géants du web, qui sont devenus les hérauts et garants du capitalisme de surveillance.

Illustration « Quittons la planète GAFAM NATU BATX », CC BY David Revoy
Illustration de David Revoy – Licence : CC-By 4.0

Une des forces de ce système a été d’arriver à nous faire croire que l’outil numérique est neutre, qu’il est magique, que c’est très très très compliqué de nous l’expliquer, à nous pauvres consommateurs. Et puis de toutes façons, c’est de notre faute aussi : il a bien lu les conditions générales, elle a cliqué sur « tout accepter », iel reste libre de ne pas utiliser ces outils.

En individualisant la responsabilité sur des outils qu’il ne faut pas chercher à comprendre (de toutes façons ils sont neutres, qu’on vous dit !), il n’est plus possible de faire des choix collectifs sur la société que l’on désire.

Framamia, here we go again !

Voilà quelques années qu’à Framasoft, on se penche, on discute, on se trompe et on apprend sur le boom des intelligences artificielles. Les échanges sont nombreux, et nous partageons même une veille sur le sujet.

Aujourd’hui, Framasoft publie Framamia : un site où nous partageons des clés de compréhension sur l’intelligence artificielle, ainsi que des extraits de notre veille.

Vous y trouverez des définitions, des informations, des enjeux identifiés pour nos sociétés et notre environnement, et enfin des questionnements… Autant de bouts de savoirs que nous proposons pour que chacune et chacun puisse se construire un avis éclairé et le partager avec ses proches.

Partager la connaissance sur un sujet, c’est partager le pouvoir de l’appréhender individuellement et de l’influencer collectivement.

capture d'écran de l'entête du site framamia.org
Cliquer pour visiter le site Framamia.

Notez bien qu’il s’agit là d’un premier jet, d’une première tentative de partage autour des intelligences artificielles, et plus précisément des intelligences artificielles génératives qui se multiplient aujourd’hui.

Nous ne prétendons pas que Framamia est parfait, que les informations sont compréhensibles par une personne qui ne s’y connaît pas, ou que le site soit gravé dans le marbre. Nous espérons pouvoir améliorer cet outil informatif avec le temps.

Visiter Framamia Soutenir FramamIA et Framasoft

Jeter le Clippy avec l’eau (…K Google) du bain ?

Si l’histoire du numérique semble se répéter, nous avons envie de partager quelques leçons que nous en avons tirées. Nous espérons contribuer à sortir des clichés tels que « Le cloud L’IA c’est magique », « Google OpenAI est ton ami », « roh là là regarde c’est meugnon Siri CharacterAI a halluciné », « si tu utilises Amazon Dall-E c’est ta faute et je te juge… »

Pour le capitalisme de surveillance comme pour le capitalisme algorithmique, l’enjeu ne se situe pas sur tel ou tel outil, ni sur le choix de Camille Dupuis-Morizeau de l’utiliser ou le boycotter. L’enjeu est systémique : c’est celui du monde dans lequel nous voulons collectivement vivre, et comment les citoyennes peuvent collectivement reprendre le pouvoir de le choisir.

S’il semble impossible de poser, a posteriori, un moratoire sur les larges modèles de langage et les IA génératives, peut-on sortir ces outils du capitalisme algorithmique et les utiliser pour le bien commun ?

Mème Clippy « avez-vous besoin d'aide pour déclencher l'apocalypse ? »
« avez-vous besoin d’aide pour déclencher l’apocalypse ? »… merci Clippy.

On le sait : transcrire des voix en texte permet de rendre vidéos et podcasts accessibles aux personnes sourdes, ajouter une description textuelle des images que nous partageons sert aux personnes aveugles qui utilisent un lecteur d’écran.

Au delà de l’accessibilité, tout le monde ne maîtrise pas l’outil numérique : savoir formuler efficacement sa demande sur un moteur de recherche, écrire un objet d’email plus informatif et facile à retrouver que « Quelques nouvelles………… » Tout le monde n’est pas en capacité de s’adapter aux outils numériques. Pouvoir adapter les interfaces aux humains et à leurs langages naturels pourrait réduire la fracture numérique.

Encore faut-il peser les coûts (humains, techniques, écologiques) de tels projets, choisir collectivement si c’est ce que l’on désire et enfin s’en donner les moyens.

Expérimenter une IA des communs…? Voici Lokas !

La question « Pour ou contre l’IA ? » ressemble à un piège, un faux débat qui nous isole les unes des autres. À Framasoft, nous n’avons pas (souvent) de réponses, mais beaucoup de questions qui nous semblent bien plus enthousiasmantes.

Une IA des Communs est-elle possible ? A quoi ressemblerait-elle ? Est-ce seulement souhaitable ? Quels en seraient les compromis et les conséquences ? Pour travailler de telles questions, nous avons eu envie d’expérimenter.

En parallèle de FramamIA, Framasoft publie dès aujourd’hui Lokas. Lokas est une application mobile (Android et iOS) qui permet d’enregistrer une réunion, afin d’obtenir une transcription.

captures d'écran de l'application Lokas avec les trois étapes : enregistrement, édition du transcript, détail du temps de parole
Cliquez pour découvrir et obtenir Lokas

Attention, Lokas est un prototype : c’est une démo limitée, mais fonctionnelle.  Nous avions envie de voir quelle forme prendrait un outil fait par une association sans but lucratif, aux moyens limités, souhaitant être utile au bien commun, en transparence et en limitant l’impact.

Nous avons hâte d’avoir vos retours sur une telle démarche, afin de voir s’il faut s’avancer dans cette voie, ou conclure l’expérimentation.

Lire une présentation complète de Lokas sur le Framablog

Obtenir Lokas Soutenir Framasoft

 

Le défi : 20 000 fois 20 € de dons pour les 20 ans de Framasoft !

Framasoft est financée par vos dons ! Chaque tranche de 20 euros de dons sera un nouveau ballon pour célébrer 20 d’aventures et nous aider à continuer et décoller une 21e année.

Framasoft, c’est un modèle solidaire :

  • 8000 donatrices en 2023 ;
  • plus de 2 millions de bénéficiaires chaque mois ;
  • votre don (défiscalisable à 66 %) peut bénéficier à 249 autres personnes.

jauge de dons au 3 décembre 2024 à 58 625 €

À ce jour, nous avons collecté 58 625 € sur notre objectif de campagne. Il nous reste 29 jours pour convaincre les copaines et récolter de quoi faire décoller Framasoft.

Alors : défi relevé ?

Visiter Framamia 🎈 Je soutiens la 21e année de Framasoft 🎈




Formulaires, compta, membres… Framaspace dégooglise encore mieux les assos !

Ce sont les 20 ans de Framasoft, mais c’est aussi l’anniversaire de Framaspace, notre cloud gratuit à destination des associations et petits collectifs militants. Deux ans après son annonce, c’est l’occasion de faire le bilan de l’année écoulée, et de vous annoncer nos envies pour 2025.

🎈 Framasoft a 20 ans🎈 : Contribuez pour financer une 21e année !

Grâce à vos dons (défiscalisables à 66 %), l’association Framasoft agit depuis 20 ans pour faire avancer le Web éthique et convivial. Retrouvez un focus sur certaines de nos actions en 2024 sur le site Soutenir Framasoft.

➡️ Lire la série d’articles de cette campagne (nov. – déc. 2024)

Framaspace : un cloud pour dégoogliser les assos

En novembre 2022, Framasoft annonçait Framaspace, un service en ligne avec les caractéristiques suivantes :

  • Un espace cloud de 40Go et 50 utilisateur⋅ices maximum
  • Réservé aux associations et petits collectifs militants francophones
  • basé sur le logiciel libre Nextcloud
  • infogéré (c’est Framasoft qui se charge de la maintenance et des mises à jour)
  • permettant de gérer
    • des fichiers de tous types et de les partager
    • des agendas, publics ou privés
    • des contacts (synchronisés sur votre smartphone)
    • des photos (partageables sous forme d’albums)
    • des projets (méthode Kanban)
    • de la documentation (en mode « wiki »)
    • des visioconférences (jusqu’à une dizaine de personnes)
    • ou encore d’éditer, en ligne et à plusieurs des documents bureautiques (textes, feuilles de calculs, présentations, etc)
  • le tout gratuitement (c’est Framasoft qui offre !)

Pour en savoir plus sur le projet, vous pouvez vous référer : au site web Framaspace, à son article d’annonce, à l’article bilan publié à l’occasion de son premier anniversaire ou encore à la vidéo qui présente Framaspace.

Vous pourrez notamment comprendre pourquoi une petite association comme Framasoft s’est lancée dans le projet « un peu » fou de financer sur ses fonds propres jusqu’à 10 000 clouds associatifs (spoiler : « C’est politique ! »).

🦄 Soutenir l’initiative Framaspace 🦄

2024 : l’odyssée de Framaspace

Alors le moins que l’on puisse dire, c’est que cette année encore, nous n’avons pas chômé !

1 500 associations hébergées hors GAFAM grâce à Framasoft

Nous avons donc plus que doublé le chiffre de l’année précédente, qui bénéficiait pourtant d’un effet d’annonce (où pas mal d’assos ont candidaté « pour voir », et sans doute un peu par « syndrome FOMO »).

C’est moins que le chiffre que nous annoncions vouloir atteindre l’an passé (nous visions plutôt 2 500 associations hébergées), mais accueillir 800 nouvelles structures, dont la sélection est faite manuellement, représente cependant déjà un petit exploit 🙂

Comme l’an passé, nous avons quelques statistiques à vous partager.

#gallery-1 { margin: auto; } #gallery-1 .gallery-item { float: left; margin-top: 10px; text-align: center; width: 33%; } #gallery-1 img { border: 2px solid #cfcfcf; } #gallery-1 .gallery-caption { margin-left: 0; } /* see gallery_shortcode() in wp-includes/media.php */

 

Notez donc qu’il reste de la place, donc votre asso ou collectif peut parfaitement candidater !

Nextcloud s’améliore, Framaspace aussi !

Tout d’abord, nous avons fait trois « grosses » mises à jour de Nextcloud, le logiciel qui motorise Framaspace, en passant de la version 26, fin 2023, à la version 29, fin 2024.

Voici un résumé des principales améliorations, sélectionnées en partie sur la base du travail de nos ami⋅es de la société Arawa.

  • Améliorations globales :
    • 🎯 Une recherche unifiée repensée et plus performante
    • ⚙️ Personnalisation de l’interface : réglage de l’ordre des apps dans la barre d’icône
    • 👁️ Accessibilité : amélioration de l’usage de lecteurs écrans, ajouts de raccourcis claviers
    • 👥 Les « Cercles » deviennent des « Équipes » et affichent le contenu partagé
  • 🗃 Nextcloud Files : performances en hausse !
    • Un chargement 65% plus rapide de Nextcloud Files et un chargement plus rapide des dossiers volumineux
    • Possibilité de limiter le nombre maximal de téléchargements
    • Fichiers PDF : il est possible d’annoter ou de remplir des champs de formulaires dans vos fichiers PDF
    • Partages externes : génération de QR code
  • 💬 Nextcloud Talk :
    • Améliorations des performances du chat et de la visioconférence
    • Recueil de consentement quant à l’enregistrement de la visioconférence, ajout d’émoticônes, meilleure identification de « qui est qui ? », etc
    • Édition des messages, support du format Markdown et widgets interactifs
  • 👥 Nextcloud Collectives :
    • Il est désormais possible de lier des fichiers aux pages de vos collectifs
    • Collectives supporte désormais le chiffrement des données sur le serveur
    • Affichage pleine largeur
    • Possibilité de dupliquer des pages entre Collectifs
  • 🗓️ Nextcloud Calendar :
    • Ajout d’une fonction permettant facilement l’ajout de calendriers de vacances ; rapprochement du module de prise de rendez-vous avec Nextcloud Talk
    • Possibilité de déclarer des congés, déplacements, maladies… Pour se tenir au courant facilement en cas d’indisponibilité
  • 📇 Nextcloud Contacts bénéficie entre autres choses d’un relookage de ses fiches contact

C’est sans compter que ces nouveautés sont aussi complétées par de (très) nombreuses corrections de bugs.

Plus d’outils dans Framaspace, plus de pouvoir aux assos

Mais ce n’est pas tout ! Nous avons aussi ajouté plusieurs applications à Framaspace.

Visites guidées

Grâce aux visites guidées, vous bénéficiez de tutoriels guidés dans les principales applications de votre Framaspace.

Cette application a été développée par Val, stagiaire à Framasoft cet été (lire son interview pour en savoir plus).

Transfert de propriété

Transfert de propriété est une application réservée aux administrateur⋅ices d’espaces. Elle permet aux admins de pouvoir transférer facilement : fichiers, agendas et contacts, d’un⋅e utilisateur⋅ice à l’autre (par exemple en cas de départ soudain d’un⋅e membre de l’asso).

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Cette application a, elle aussi, été développée par Val, stagiaire à Framasoft en pleine canicule (on vous a déjà dit que nos stagiaires étaient formidables ? Non, ben iels le sont ! La preuve ? Lisez sa seconde interview).

Formulaires

Formulaires vous permet de créer des formulaires simples (pour vos adhérent⋅es ou vos bénéficiaires).

Les résultats peuvent être visibles directement dans votre espace, ou directement transférés dans un fichier .csv ou tableur, que vous pouvez ouvrir et manipuler à votre guise sans quitter votre espace.

Vous pouvez lire l’article de présentation sur le blog de Nextcloud.

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Tableaux

Tableaux vous permet de créer de mini-applications sans rien n’y connaître en code. Par exemple, pour un atelier vélo, vous pouvez créer une petite application qui permet de savoir qui réserve quoi dans une liste de matériel. Ou encore, pour l’organisation d’une AG, qui vient quand ? à quelle heure ? qui a besoin d’un logement ? etc.

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Cette application est fonctionnelle, et sera enrichie lors des prochaines mises à jour, MAIS est plutôt réservée à un public avancé.

Si cela vous intéresse, vous pouvez lire cet article (en anglais).

Les applications Formulaires et Tableaux bénéficieront de tutoriels dédiés en 2025.

🦄 Soutenir l’évolution de Framaspace 🦄

Avec Paheko, gérez vos membres et votre compta dans Framaspace

C’est probablement LA principale annonce que nous avons à vous faire 😊

Nous sommes fier⋅es d’avoir intégré une partie du logiciel libre de gestion associative Paheko à Framaspace 🎉

Paheko, Kezako ?

Paheko, que les plus ancien⋅nes d’entre vous connaissaient peut-être sous le nom de Garradin, est un logiciel qui vous permet de gérer associations, clubs sportifs, ONG, syndicat, CSE, syndic de copropriété, etc.

Paheko propose de nombreuses fonctionnalités :

  • Gestion comptable : Paheko propose de gérer une comptabilité en partie double (saisie, journaux, grand livre, bilan, compte de résultats, statistiques, import/export au format FEC, suivi des dépôts de chèques, etc).
  • Gestion de membres : Paheko permet une gestion de membres à la fois très simple et très complète.
  • Gestion d’activités : une activité type peut être celle d’être adhérent à l’association, mais  peut également être par exemple : participer à une formation, s’inscrire à un atelier, être bénévole pour un événement, être membre d’un groupe de travail, etc. Paheko permet une gestion simple de ces activités, ainsi que de leurs tarifs éventuels. Mais vous pouvez aussi  faire des rappels réguliers à vos membres (par exemple pour faire un rappel de cotisation d’adhésion annuelle, ou pour envoyer une lettre d’information à tou⋅tes les membres inscrit⋅es à l’activité « Sorties vélo »).
  • Gestion de documents : comme Nextcloud, Paheko permet la gestion de documents en mode stockage, partagés ou collaboratifs.
  • Gestion du site web de l’association  : Paheko permet rapidement et facilement de gérer le site web de votre association.

Paheko est aujourd’hui utilisé par plus de 6 000 associations, notamment au travers de son portail Paheko Cloud qui propose un essai gratuit (pour un seul exercice comptable) et un tarif à contribution libre.

Nous connaissons bien ce logiciel et son développeur principal, impliqué depuis de nombreuses années dans différents milieux militants, dont celui du logiciel libre francophone. Notez par ailleurs que Paheko est membre du collectif CHATONS, impulsé par Framasoft.

Cet article est d’ailleurs l’occasion de le remercier, lui et toute l’équipe Paheko, à la fois pour avoir réalisé ce logiciel libre de qualité, mais aussi pour nous avoir permis et même aidé à l’intégration de Paheko dans Framaspace. Nous pensons qu’il s’agit là d’un exemple concret où l’esprit collaboratif du libre et des communs l’emporte largement sur l’aspect compétitif de l’individualisme et de la mise en concurrence. Merci à elles et eux !

Gérer les membres et activités de votre collectif

Ainsi, dans Framaspace, vous pouvez dorénavant gérer les membres de votre association.

Ajoutez un⋅e membre en quelques clics. Créez des catégories de membres. Gérez leurs adhésions (avec ou sans cotisation). Générez des fiches/badges de membres, avec vos propres champs, etc. L’éventail des possibilités est large ! Par ailleurs, notez que si vous n’avez le droit qu’à 50 comptes utilisateurs maximum dans Framaspace, vous n’êtes pas limité.es dans le nombre de membres que peut gérer Paheko.

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Vous pourrez aussi créer des « activités ». Une activité peut correspondre à toute thématique. Il peut s’agir de la cotisation annuelle, d’un atelier, d’une formation, d’un événement, etc. Nous faisons confiance à votre imagination 🙂

Une fois l’activité créée, vous pouvez y inscrire les membres de votre choix. Vous pourrez leur envoyer des messages (par emails groupés). Ces derniers pourront recevoir des rappels automatiques que vous pourrez configurer (par exemple un rappel 15 jours avant l’expiration d’une cotisation à l’asso, ou 3j avant la date d’une formation).

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Un outil de comptabilité associative… et pas que !

C’est un très gros morceau, et cet article n’a pas pour but de vous démontrer toutes les fonctionnalités comptables de Paheko. Nous rappellerons juste que plus de 6 000 associations utilisent à ce jour Paheko, ce qui démontre la robustesse de son application de comptabilité.

Par ailleurs, Paheko permet de choisir différents plans comptables. Framaspace héberge près d’une centaine de syndicats, de collectifs de copropriétaires (syndics), d’associations belges ou suisses, etc. pour lesquelles Paheko permet de choisir ou d’importer un plan comptable adapté.

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Pour découvrir les possibilités d’usage de Paheko en termes de comptabilité, nous vous renvoyons à la documentation officielle de Paheko.

Tout Paheko n’est pas (encore) dans Framaspace

Alors, « la peinture est encore fraîche », comme disent les boomers.

Pour intégrer Paheko dans nos 1 500 Framaspaces, il nous aura tout de même fallu mettre en œuvre des efforts considérables (notamment pour Thomas et Luc, qui se sont chargés du développement et du déploiement). Par conséquent, nous avons fait le choix d’y aller par étapes, pour nous éviter de nous retrouver submergé⋅es par le support autour de l’application.

Par ailleurs, nous voulions aussi éviter de surcharger le support officiel de la communauté Paheko, si trop d’utilisateur⋅ices de Framaspace signalaient des bugs en réalité liés à l’intégration de Paheko dans Framaspace.

Donc, pour l’instant, nous avons quand même limité le périmètre d’usage de Paheko dans Framaspace :

  • La fonctionnalité « site web de l’association » inclue dans Paheko est désactivée (nous regarderons en 2025 s’il est possible de la rendre accessible) ;
  • La gestion des membres et la gestion des utilisateur⋅ices dans Framaspace, ne sont pas totalement liées : c’est un choix volontaire. Ainsi, si vous ajoutez un utilisateur à votre Framaspace, celui-ci se verra automatiquement créé en tant que membre dans Paheko. L’inverse n’est cependant pas vrai, puisque vous pouvez tout à fait avoir besoin de gérer une « grosse » association (par exemple avec 1 000 membres dans Paheko), sans pour autant souhaiter leur donner, à toutes et tous, un accès à votre espace Framaspace (de toutes façons limité, lui, à 50 comptes) ;
  • Documents : côté Framaspace, nous avons limité cette fonctionnalité, afin de ne pas perdre vos membres entre les fichiers gérés par Nextcloud et ceux gérés par Paheko ;
  • Pour l’instant, seul⋅es les utilisateur⋅ices Framaspace faisant partie du groupe « admin » peuvent accéder à Paheko. Mais l’administrateur⋅ice peut aussi ajouter des utilisateur⋅ices aux groupes « paheko_compta » ou « paheko_membres », qui auront alors accès en écriture aux modules dédiés ;
  • Graphiquement, l’interface est encore assez mal intégrée à Framaspace. Nous verrons à améliorer cela (si vous nous en donnez les moyens) ;
  • Il reste certainement des bugs ici ou là, vous pouvez nous les signaler sur la catégorie dédiée du forum Framaspace.

🦄 Soutenir la collaboration Paheko & Framaspace 🦄

Framaspace en 2025 : viser la lune ?

Accroître la notoriété de Framaspace

Pour diverses raisons, nous avons pris du retard sur les actions de promotion de Framaspace. Pour l’instant, en dehors de quelques conférences et messages sur les réseaux sociaux, nous avons très peu communiqué sur ce service, qui est pourtant un « poids lourd » dans notre offre.

En 2025, nous consacrerons donc du temps à travailler la communication autour de Framaspace : conception de supports promotionnels, contacts avec les têtes de réseaux associatives, lettres d’information, etc.

Construire les fondations d’une communauté d’utilisateur⋅ices de Nextcloud

L’un des objectifs de Framaspace est aussi de faire émerger une communauté d’utilisateur⋅ices francophone du logiciel Nextcloud.

En effet, ce logiciel libre est utilisé par plus de 100 millions de personnes dans le monde, mais l’essentiel de la communauté échange en anglais ou allemand. Quant aux forums en français, les discussions sont souvent très très techniques.

Nous voulons donc participer à la structuration d’un espace d’entraide plutôt à destination des utilisateur⋅ices.

Pousser (enfin) l’accompagnement aux usages de Framaspace

Nextcloud est un logiciel aussi riche que complexe. Et Framaspace hérite de cette richesse et de cette complexité. Même si sa fonction principale reste le stockage et le partage de fichiers, son périmètre d’action dépasse aujourd’hui largement ce cadre : agenda, suite bureautique collaborative, synchronisation de fichiers, chat, visioconférence, formulaires, et maintenant gestion de membres et comptabilité.

En conséquence, la question de pouvoir mieux accompagner les utilisateur⋅ices, notamment celles et ceux qui découvrent Nextcloud, demeure centrale.

Même si Framasoft a participé à des webinaires ou soutenu financièrement l’animation d’ateliers, nos actions d’accompagnement des publics n’en sont encore qu’à leurs débuts.

Plusieurs projets sont en cours de réalisation, notamment un tutoriel interactif, dont vous serez l’héroïne ou le héros. Mais aussi plusieurs tutoriels sur des fonctionnalités avancées de NextCloud, en particulier sur les apps « Formulaires », « Tableaux » et « Paheko ».

Intégration de nouvelles fonctionnalités en 2025 ?

Nous commençons à avoir une offre relativement complète sur Framaspace.

Mais cela ne signifie pas que nous allons nous arrêter là…

D’abord, début 2025, nous passerons à la version 30 de Nextcloud qui apportera, là encore, son lot de nouvelles fonctionnalités intéressantes.

Nous évaluerons aussi l’intégration de nouvelles applications, comme celle mettant à disposition un tableau blanc interactif et partagé, ou celle proposant des dossiers de groupes (qui reste pour l’instant un peu trop buguée à notre goût). Nous estimerons la pertinence d’intégrer la valorisation du bénévolat. Et nous verrons si nous avons les moyens humains et financiers d’ajouter la possibilité de créer et gérer votre site web associatif, directement depuis votre Framaspace.

Par ailleurs, nous envisageons de « muscler » les capacités de visio de Framaspace, en mettant en place une infrastructure plus performante et plus avancée. En effet, les tests de Framaspace semblent démontrer qu’une visio à 2 ou 3 personnes fonctionne correctement. Mais avec plus de participant⋅es, la qualité peut vite se dégrader, et impose une excellente connectivité. Nous souhaitons nous pencher sur ce problème, et évaluer les coûts des différentes solutions.

Enfin, même s’il ne s’agit pas de nouvelles fonctionnalités, nous souhaitons inciter à la « collaboration politique » entre les espaces. Que cela soit en mettant en valeur les possibilités de « fédération » (c’est-à-dire la possibilité de lier et de partager des informations entre plusieurs espaces Framaspace ou Nextcloud), ou en proposant une « veille militante » partagée afin de faciliter les mobilisations (ce qui nous semble particulièrement essentiel en ce moment).

Cela ne pourra évidemment se faire que si vous nous en donnez les moyens, car il nous faut encore…

… trouver notre modèle économique 😅

Qu’est-ce qui peut bien pousser une association française qui compte moins d’adhérent⋅es que le club de bridge de Pouilly-en-Auxois à dire « OK, on va outiller numériquement des milliers d’associations en leur fournissant du cloud éthique. Et on va faire ça gratuitement. » ?

La folie, l’inconscience, ou le manque d’humilité, diront certains. Et peut-être auront-ils raison ! 😛

Mais nos objectifs ont toujours été les mêmes : faciliter l’accessibilité et la découvrabilité d’outils numériques libres, éthiques et solidaires.

Or, si l’offre Nextcloud est pléthorique chez les CHATONS, il faut bien avouer que le coût à l’entrée (même pour quelques dizaines d’euros par mois) est un véritable frein à quitter les GAFAM et notamment Google Workspace, utilisé par des centaines de milliers d’associations à travers le monde.

Illustration - Dans l'espace, une licorne fait apparaitre des bulles de sa baguette magique. Dans les bulles, on trouve des symboles : un boulier, des fichiers, etc.
Illustration de David Revoy – Licence : CC-By 4.0

C’est une des raisons qui nous a poussés à proposer une offre gratuite, ou plutôt « sans discrimination par l’argent« .

Mais voilà, on estime, à la très grosse louche, que Framaspace coûte environ 30 000 € par an à Framasoft.

Côté recettes, nous recevons bien entendu quelques dons pour Framaspace, et une partie du soutien financier de fondations à Framasoft, se fait aussi parce que nous proposons ce service.

Cependant, cela ne suffit pas à mettre le projet à l’équilibre financier. Ça tombe bien : comme tout projet militant, l’équilibre budgétaire n’est pas un objectif

Cependant, c’est un moyen parmi d’autres de pouvoir assurer la pérennité d’un projet. Vous nous voyez donc venir avec nos gros sabots… Soutenir Framasoft, c’est soutenir Framaspace.

C’est permettre à des centaines (demain des milliers ?) d’associations de pouvoir mettre leurs valeurs de progrès social et de justice sociale en cohérence avec leurs usages numériques.

C’est redonner, aussi, un peu de fierté et de dignité à un milieu associatif aujourd’hui en grande souffrance – et en grand danger – face aux rouleaux compresseurs du néolibéralisme, de la haine en ligne (mais aussi dans le monde physique), du rétrécissement de l’espace démocratique, etc. en démontrant que les associations ne sont pas solubles dans la startup nation, et peuvent prendre soin d’elles-mêmes, y compris dans un monde où certains voudraient nous faire croire que la solidarité serait une valeur dépassée.

En conséquence, si vous trouvez Framaspace utile, opportun ou tout simplement intéressant, nous vous invitons à soutenir Framasoft.

(ça se passe ici)

 

Le défi : 20 000 fois 20 € de dons pour les 20 ans de Framasoft !

Framasoft est financée par vos dons ! Chaque tranche de 20 euros de dons sera un nouveau ballon pour célébrer 20 ans d’aventures et nous aider à continuer et décoller une 21e année.

jauge de dons au 26 novembre 2024 à 24 421 €

Framasoft, c’est un modèle solidaire :

  • 8000 donatrices en 2023 ;
  • plus de 2 millions de bénéficiaires chaque mois ;
  • votre don (défiscalisable à 66 %) peut bénéficier à 249 autres personnes.

À ce jour, nous avons collecté 24 421 € sur notre objectif de campagne : merci ! Il nous reste 35 jours pour convaincre les copaines et récolter de quoi faire décoller Framasoft.

Alors : défi relevé ?

🎈 Je soutiens la 21e année de Framasoft 🎈




20 ans de Framasoft… et un de plus grâce à vos dons ?

Grâce à vos dons, Framasoft accompagne plus de 2 millions de personnes dans leur émancipation numérique. Après une vingtième année difficile, notre association vous demande les moyens de poursuivre ses actions… et de relever les défis du futur.

🎈 Framasoft a 20 ans🎈 : Contribuez pour financer une 21e année !

Grâce à vos dons (défiscalisables à 66 %), l’association Framasoft agit depuis 20 ans pour faire avancer le Web éthique et convivial. Retrouvez un focus sur certaines de nos actions en 2024 sur le site Soutenir Framasoft.

➡️ Lire la série d’articles de cette campagne (nov. – déc. 2024)

 

Malgré une année difficile…

Sans rentrer dans les détails ni l’auto-apitoiement (car l’heure est à la célébration), cette année a été doublement difficile pour Framasoft.

Humainement d’abord, car des conflits significatifs (qui peuvent advenir dans toutes les associations… et toute aventure humaine) ont accaparé beaucoup d’énergies et affaibli le niveau de motivation.

Ainsi Framasoft conclut 2024 avec une fatigue cumulée, une équipe amoindrie, et une furieuse envie de se recentrer en 2025 sur nos actions au service de celles et ceux qui ont besoin d’outils numériques éthiques et populaires.

Or financièrement aussi, c’est pas la joie. Entre le fait d’avoir moins de forces humaines dans l’association, et une année morose pour tout le monde : inflation, fascisme aux portes du pouvoir, besoins de solidarités qui se multiplient…

Framasoft a vu (comme bien d’autres) ses dons baisser drastiquement. Ainsi, au 1er octobre 2024, Framasoft a reçu près de 50 000 € de dons en moins qu’à la même date, en 2023.

🎈 Soutenir Framasoft 🎈

…Framasoft est fière de son bilan 2024 !

D’ici la fin de l’année, nous vous présenterons en détail sur ce blog quelques actions marquantes réalisées en 2024. Bien entendu, Framasoft c’est beaucoup plus que cette sélection (on pense par exemple à l’ensemble des services Dégooglisons Internet)… Mais il faut bien choisir parmi les 100 pages de nos rapports d’activités.

🦄 Framaspace, le cloud associatif s’enrichit d’outils importants

Comptabilité, gestion des membres, formulaires, gestion simplifiée de données… toutes ces fonctionnalités viennent rejoindre les intros interactives, partage de propriété, agendas, contacts, chat et synchronisation de dossiers déjà proposés dans Framaspace.

Illustration - Dans l'espace, une licorne fait apparaitre des bulles de sa baguette magique. Dans les bulles, on trouve des symboles : un boulier, des fichiers, etc.
Illustration de David Revoy – Licence : CC-By 4.0

Si vous souhaitez que votre asso ou petit collectif obtienne un Framaspace et profite de ces nouveautés dès que possible, n’hésitez pas : les inscriptions sont toujours ouvertes !

🦄 Soutenir Framaspace 🦄

🤖 Framamia & Lokas : démystifier l’IA par l’explication (et l’exemple !)

Du miracle à l’apocalypse, l’IA est le lieu des fantasmes prophétiques. Framasoft s’est lancé le défi de nuancer le débat, et de revenir au concret en partageant des clés de compréhension.

Illustration. Autour d'une table, des pingouin chantent. Au centre, un petit perroquet mécanique prend des notes à la manière d'un sténographe.
Illustration de David Revoy – Licence : CC-By 4.0

Avec le site Framamia nous voulons exposer, de manière claire, ce que nous percevons aujourd’hui de ce nouvel enjeu du numérique…

Quant à Lokas, c’est une expérimentation, une démonstration du type d’outils qu’on peut créer lorsque l’on s’empare de l’outil IA sans chercher le profit, la croissance ou l’exploitation… mais juste à être foncièrement utile.

🤖 Soutenir Framamia 🤖

📱 L’application PeerTube : un univers de vidéos au creux de votre main

PeerTube n’est pas une plateforme de vidéos et de live : c’est un réseau de plateformes, autonomes, auto-gérées et interconnectables.

Cependant, il reste difficile de découvrir des contenus sur ce réseau, d’autant plus quand la majorité des vidéos en ligne sont désormais regardées depuis un téléphone.

Illustration - Sepia, læ poulpe mascotte de PeerTube, sort de l'écran d'un téléphone mobile.
Illustration de David Revoy – Licence : CC-By 4.0

Nous avons donc développé une application mobile PeerTube, disponible sur le PlayStore, l’appstore d’iOS et bientôt F-Droid.

📱 Soutenir l’application PeerTube 📱

🐙 PeerTube v7 : un redesign pour une expérience encore plus fluide

Ce fut une année riche en nouveautés pour le logiciel qui permet de créer sa plateforme de vidéos et de lives : export et import des comptes, modération des commentaires, transcription automatique d’une vidéo, séparation des flux audio et vidéo, navigation dans les sous-titres…

Illustration - Dans la mer Sepia, læ poulpe mascotte de PeerTube, dessine un grand chiffre sept avec son encre.
Illustration de David Revoy – Licence : CC-By 4.0

En décembre nous comptons publier la version 7 de PeerTube, avec des changements majeurs dans l’expérience et l’interface du logiciel.

Plus de clarté, de simplicité, d’accessibilité : nous avons hâte de vous partager ce nouveau look !

🐙 Soutenir PeerTube v7 🐙

🦆 Cancanons : bilan des actions pour collectiviser et convivialiser internet

Annoncée fin 2022, la feuille de route Collectivisons Internet / Convivialisons Internet (ou « coin-coin », pour les rapides) peut se résumer en une ambition : dégoogliser les associations.

Illustration - Une maman canard regarde le nid dans lequel quelques uns des œufs ont éclot.
Illustration de David Revoy – Licence : CC-By 4.0

Avec ECHO Network qui arrive à sa (brillante) conclusion, Émancip’Asso qui a été lancé et fait son petit bonhomme de chemin, Framaspace qui évolue… le moment nous semble propice pour faire le point sur ces actions et le futur que nous leur réservons.

Désormais, Framasoft propose plusieurs outils aux collectifs qui désirent des outils numériques à la hauteur de leurs valeurs : c’est l’heure de les présenter correctement !

🦆 Soutenir Coin-Coin 🦆

Célébrons 20 ans de partages associatifs

2024, c’est aussi pour nous la 20e année de l’association Framasoft, dont la déclaration fut officialisée par la publication au Journal Officiel du 03 janvier 2004.

Annonce de déclaration de l’association Framasoft au journal officiel du 3 janvier 2004.

… dans le podcast Projets Libres !

On ne va pas raconter 20 ans d’aventures associatives dans un article de blog (on ignore si un seul livre suffirait !) Nous avons donc demandé à Walid, auteur du podcast Projets Libres !, d’aider des membres historiques à partager quelques souvenirs autour de ces deux décennies.

Le premier épisode de ce podcast est déjà disponible : Framasoft, les premières années (2004-2014) racontées par Alexis Kauffmann et Pierre-Yves Gosset.

capture d'écran de la page du podcast projets libres dédié à Framasoft
Cliquez pour aller écouter le premier épisode du podcast racontant les 20 ans de Framasoft

Pensez à vous abonner à Projets Libres! pour ne pas rater (très prochainement) l’épisode suivant, autour des années Dégooglisons (2014-2024), racontées par Christophe Masutti, Pierre-Yves Gosset et Pouhiou.

… sur le site 20ans.framasoft.org !

De plus, les membres bénévoles de l’association vous ont préparé un site web qui détaille 20 ans d’actions et de projets autour du logiciel libre, des communs culturels, et de l’éducation populaire aux enjeux du numérique.

L’histoire de Framasoft démontre qu’avec beaucoup de contributions, de talents, de travail, de chance (aussi) et de détermination… une petite association de moins de 40 membres peut proposer des services et des outils qui améliorent la vie numérique de plus de deux millions de personnes chaque mois.

capture d'écran du bandeau d'accueil du site des 20 ans de Framasoft
Cliquez pour découvrir le site des 20 ans de Framasoft

Cette histoire est peut-être une anomalie statistique (quoique… nous en profitons pour souhaiter un joyeux 20 ans aux copaines du CLISS XXI, de Thunderbird et de Wikimédia France !). Et oui : Framasoft présente un modèle assurément difficile à reproduire… mais c’est surtout pour nous une grande fierté et une grande responsabilité, qui a été rendue possible par le soutien de celles et ceux qui, chaque année, ont donné à Framasoft.

🎈 Soutenir 20 ans de Framasoft 🎈

Deux futurs possibles, qui ne dépendent que de vous

Les dons à Framasoft sont une démonstration de solidarité : en 2023, nous estimons avoir eu environ 8 000 donateurices pour 2 millions de bénéficiaires mensuels.

Une personne qui fait un don à Framasoft permet à 249 autres de bénéficier gratuitement de nos outils.

D’ailleurs, Framasoft étant une association d’intérêt général, on rappelle que les dons ouvrent droit à 66 % de déduction fiscale pour les contribuables français. Un don de 200 € cette année reviendra finalement à 67 €, après déduction.

Car oui, c’est le moment de l’année où nous faisons appel à votre soutien pour poursuivre et financer les actions de Framasoft. Et après une 20e année difficile, notre association a encore plus besoin de vous, que ce soit pour redémarrer ou pour décoller.

illustration où des animaux mascottes de projets framasoft rassemblent des ballons sur deux piquets au sol. Les ballons prennent la forme d'un 20 géant.
Illustration de David Revoy – Licence : CC-By 4.0

Avec 200 000 €, Framasoft continue une 21ième année

C’est la somme qu’il nous faut pour boucler le budget 2025, et poursuivre nos projets avec l’équipe réduite. Cela nous permettra, par exemple, de pérenniser enfin l’emploi de Wicklow (qui, entre autres, développe l’application PeerTube) dont nous avons prolongé le CDD fin août dernier.

Cependant, ne nous leurrons pas : si cette (déjà très belle) somme permettra à Framasoft de se désembourber, nous aurons juste les moyens de maintenir les actions actuelles, les services en ligne, etc. sans pouvoir vraiment s’attaquer à de nouveaux chantiers.

🎈 Aider Framasoft à continuer ses actions 🎈

Avec 400 000 €, Framasoft décolle pour innover !

D’où le fait qu’on affiche un deuxième pallier, bonus, dans notre collecte de dons cette année. Tout ce que vous nous confierez au-delà des 200 000 € nous donnera les moyens de faire plus, de faire mieux, et de s’attaquer à de nouveaux sujets.

Bien entendu, nous avons d’ores et déjà de nombreux plans pour améliorer drastiquement les services actuels les plus utilisés. Or cela demande du temps, des talents… bref : de l’argent.

Nous avons aussi envie de démontrer qu’un numérique émancipateur, compris, maîtrisé… c’est un enjeu d’actualité et d’importance face aux urgences climatiques et sociales.

Qu’il s’agisse des usages mobiles, de l’IA, des Communs, des outils résilients (low-technicisation, réemploi, etc.), de la place du numérique à l’heure de l’urgence climatique… nous avons de grandes ambitions pour entamer cette nouvelle décennie de la vie de Framasoft. Il ne nous manque plus que les moyens de les réaliser !

🎈🎈 Aider Framasoft à décoller en 2025 🎈🎈

Illustration - des mascottes ont planté une flopée de ballons qui prennent la forme du logo Framasoft. Le lopin de terre s'est détaché, et ils flottent dans le ciel nocture en faisant la fête.
Illustration de David Revoy – Licence : CC-By 4.0

Le défi : 20 000 fois 20 € de dons pour les 20 ans de Framasoft !

Certes, le slogan « 20 balles pour les 20 ans de Frama » avait de l’allure… mais si les plus généreuxses d’entre vous se limitent à 20 € de dons, il faudrait trouver 20 000 donateurices ! (alors qu’il y en avait un peu plus de 8000 en 2023)

Et puis on ne veut pas vous dire combien contribuer, juste que (si vous le souhaitez et le pouvez), votre soutien sera plus que bienvenu. Chaque tranche de 20 euros de dons sera un nouveau ballon pour célébrer 20 ans d’aventures et nous aider à décoller.

Vos partages et vos encouragements nous seront tout aussi précieux : nous avons, ensemble, 42 jours pour convaincre les copaines et récolter de quoi faire décoller Framasoft.

Alors : défi relevé ?

🎈 Je soutiens la 21e année de Framasoft 🎈