Mozilla travaille à corriger le bug Firefox dans Ubuntu

Qualifié par certains de tempête dans un verre d’eau, le bug 269656 d’Ubuntu concernant l’apparition d’un CLUF à valider au premier démarrage de Firefox a suscité de nombreux commentaires.

La traduction[1] de ce billet issu du blog de la Présidente de la Mozilla Foundation Mitchell Baker montre que Mozilla est conscient du problème et travaille à le corriger.

Il témoigne également au passage du fait que Mozilla sait être réactif et à l’écoute.

Copie d'écran - Mitchell Baker

Ubuntu, Firefox et les problèmes de licence

Ubuntu, Firefox and License Issues

Mitchell Baker – 15 Septembre

Ubuntu a récemment développé un correctif qui fait apparaître un Contrat de Licence Utilisateur Final (CLUF) dans Firefox. Cela a soulevé quelques interrogations. La première touche le contenu du contrat, une autre concerne la présentation et la troisième questionne l’utilité d’une telle licence.

Nous devons reconnaître au préalable que oui, les termes du contrat de licence ne sont pas corrects. On devrait y lire que le code est régi par les licences des logiciels libres, on ne devrait pas y trouver le jargon habituel des CLUFs comme c’est le cas dans la version actuelle. Nous avons mis au point une licence qui renvoie aux licences des logiciels libres, mais en ne la communiquant pas à Ubuntu et aux autres distributeurs et en ne la rendant pas publique nous avons fait une énorme erreur. Une erreur que nous corrigerons dès que possible.

Ensuite, la présentation de la licence pose problème aux gens. Je pense qu’avec le bon contenu cette présentation n’est si mauvaise en soi. Elle doit rappeler que le logiciel est basé sur les licences de logiciels libres auxquels nous sommes très attachés. Mais quand bien même, la présentation peut continuer à poser problème. Soyez sûr que nous travaillons sur ce point. Nous le ferons de manière transparente. Vous retrouverez rapidement des messages à ce propos.

Et il reste la troisième question, celle des services. La licence de logiciel libre couvre-t-elle aussi les services auxquels vous avez accès ? Nous pensons que ce n’est pas toujours le cas et la licence l’établira clairement. Le code est soumis aux licences de logiciels libres et nous aurions dû l’affirmer plus distinctement.

Ce qui nous amène à une autre question : est-il pertinent de montrer aux gens les termes relatifs aux logiciels et aux services à leur disposition ? Quelques commentaires remettent en question l’utilité de ces termes. Là encore, si le contenu de notre licence avait été pertinent le problème ne se poserait peut-être pas car on devrait y trouver référence aux licences de logiciels libres. Nous (c’est-à-dire Mozilla) nous sommes tirés une balle dans le pied avec le contenu obsolète et incorrect (de la licence). J’espère donc que nous pourrons débattre sur ce sujet, mais je crois que nous devons en priorité régler les autres problèmes.

Nous prenons ce problème à cœur et travaillons d’arrache-pied pour le corriger.

Notes

[1] Traduction non officielle d’Olivier (Framalang).




Largage de liens en vrac #7

Marcodede - CC byQuelques petites news logicielles qui ont retenu mon attention cette semaine. Rappel : si vous voulez toute la série, c’est ici[1].

Cet article fait partie de la série Softs en Vrac, sorte d’antichambre de l’annuaire Framasoft.

  • OpenGoo : Projet très ambitieux, puisqu’il s’agit d’une suite bureautique complète en ligne (traitement de texte, tableur…). Un Google Docs ou Zoho mais en version libre que l’on peut installer sur son propre serveur (histoire de garder aussi ses fichiers en sécurité). Il est fort opportun d’occuper aussi ce terrain-là histoire de ne pas laisser s’imposer lentement mais sûrement une situation Google everywhere.
  • Zimplit : Un exemple de ce que seront peut-être nos futurs CMS : pas d’interface admin, pas de php/mysql (pas de base de données), édition ultra simple à même la page, ajax à tous les étages. C’est assez impressionnant. Petit bémol avec la présence d’une licence commerciale dont le principal intérêt serait d’ôter toute référence à Zilmplit.
  • Indywiki : Une manière non seulement originale mais à l’usage fort pratique de lire, rechercher et se promener sur Wikipédia. Dans plusieurs fenêtre différentes on voit ainsi textes, photos, liens, etc …. se rapportant à votre recherche, après analyse des liens sortants et entrants de l’article en cours.
  • Circular Application Menu (CAM) : Comme son nom l’indique un spectaculaire menu circulaire pour votre bureau GNOME. Entre le magnifique gadget et la réelle utilité, mon cœur chavire.
  • Jubler : Une application Java pour faire du sous-titrage vidéo. Encore jeune mais à suivre d’autant plus que le libre est assez peu présent dans ce domaine.
  • Plex : Pour Mac OS X, un media center libre (basé sur XBMC) qui fera la joie de votre télécommande et viendra avantageusement remplacer Apple Front Row.
  • Sweetcron : Un CMS, pour l’instant en état de buzz, spécialisé dans le lifestreaming c’est-à-dire permettant d’agréger tous vos fils RSS, toutes vos photos Flickr, vos liens delicious, vos vidéos YouTube, votre profil Facebook et que sais-je encore. Un peu comme Netvibes mais chez vous.
  • How-To: Install Ubuntu Linux With No Optical Drive : Si vous êtes fatigué de graver des CD pour installer Ubuntu, voici comment faire pour s’en passer et n’utiliser qu’une clé USB. Pratique lorsque l’on passe chez sa belle-mère et qu’on souhaite lui faire voir un peu de liberté.
  • Code Reuse in Google Chrome Browser : Instructif petit passage en revue des nombreux petits bouts de code utilisés par Google pour son nouveau navigateur. Comme il est rappelé dans l’article : "good coders code, great reuse".
  • VRMS : Pour ceux, comme Stallman (d’où l’hommage dans le nom), qui recherchent la liberté absolue sur leur ordinateur. Un petit script qui va chercher vos paquets qui ne respectent pas la liberté au sens du Contrat Social Debian. Pour Debian donc et ses dérivés comme Ubuntu.

Notes

[1] Crédit photo : Marcodede (Creative Commons By)




Un bon anniversaire au projet GNU !

Le logiciel libre ne serait pas devenu ce qu’il est aujourd’hui sans le projet GNU.

C’est pourquoi nous nous associons à Stephen Fry[1], grande célébrité outre-Manche, pour lui souhaiter un joyeux vingt-cinquième anniversaire[2].

—> La vidéo au format webm

Au train où vont les choses le prochain quart de siècle promet d’être tout aussi passionnant…

Notes

[1] Au delà de sa notoriété le choix de Stephen Fry est tout sauf un hasard tant il dit souvent tout le bien qu’il pense du logiciel libre sur son blog ou dans les colonnes du Guardian où il tient chronique.

[2] Vidéo sous licence Creative Commons BY-ND.




La Framakey fait sa rentrée

La Framakey fait elle aussi sa rentrée, et comme tout élève, elle grandit et murit.

Ainsi, la taille du pack est aujourd’hui plutôt destinée aux clés de 1Go (5 à 10€ dans toutes les bonnes crémeries), mais pour ce poids là, vous trouverez non plus 6 mais 35 logiciels !

OpenOffice.org et Firefox sont bien entendu de la partie, mais aussi Gimp (retouche photo), Inkscape (dessin vectoriel), InfraRecorder (gravure de CD/DVD), Audacity (manipulation sonore), SumatraPDF (visualisation de PDF) ou MoneyManagerEx (comptabilité) et bien d’autres (jeux, utilitaires, P2P, outils d’accessibilité, etc).

À découvrir et télécharger depuis http://www.framakey.org/Pack/PackFull

Cette version ouvre aussi la voie vers la Framakey 2.0, prévue pour la fin de l’année (enfin, si les moyens sont là !) qui proposera (qui a dit enfin ?) un outil simple pour choisir vous-même les logiciels que vous souhaitez avoir dans votre clé, sans passer par un navigateur web.

En moins de 5 clics, vous pourrez installer, légalement et gratuitement, plusieurs centaines de logiciels d’un seul coup, mais aussi des applications web prêtes à l’emploi (par exemple Dotclear, WordPress, Drupal, Spip, Joomla ou Mediawiki), ainsi que des contenus libres (video, musique, textes…).

« La Framakey, c’est une arme de diffusion massive de contenus et logiciels libres. » C’est ainsi que s’amuse parfois à la qualifier son principal pygmalion Pierre-Yves Gosset, à qui nous devons cette présentation vidéo[1] qui donne plus détails sur tous ces changements présents et à venir.

Téléchargement de la vidéo au format AVI (30 Mo)

Notes

[1] Vidéo réalisée avec les moyens du bord, mais uniquement à base de logiciels libres.




10 différences fondamentales entre Linux et Windows

Ce n’est pas la première fois que le Framablog verse dans les différences Windows/Linux.

On croit avoir déjà tout dit. Et pourtant on arrive encore (selon nous) à trouver des articles apportant un éclairage si ce n’est nouveau en tout cas bien construit et argumenté.

10 différences fondamentales entre Linux et Windows

10 fundamental differences between Linux and Windows

Jack Wallen – 26 août 2008 – TechRepublic.com
(Traduction Framalang : Yonnel et Daria)

Cela fait maintenant plus de 10 ans que je suis dans la communauté Linux. Depuis le tout début, je sais qu’il y a des différences basiques entre Linux et Windows qui les distinguera toujours. Cela ne veut pas dire, pas le moins du monde, que l’un est meilleur que l’autre. Cela veut dire qu’ils sont fondamentalement différents. Beaucoup, selon la perspective d’un système d’exploitation ou de l’autre, ne saisissent pas vraiment les différences entre ces deux moteurs. J’ai donc décidé qu’il pourrait être bien utile pour le public de faire la liste des différences primaires entre Linux et Windows.

1. Accès total vs pas d’accès

L’accès au code source est probablement LA différence la plus significative entre Linux et Windows. Le fait que Linux soit sous licence publique GNU garantit que les utilisateurs (de tout type) peuvent avoir accès (et droit de modification) au code jusqu’au noyau qui sert de fondement au système d’exploitation Linux. Vous voulez jeter un coup d’œil au code de Windows ? Bonne chance. À moins d’être membre d’un groupe trié sur le volet (et pour beaucoup une élite), vous ne verrez jamais le code qui constitue le système d’exploitation Windows.

Vous pouvez interpréter ceci depuis chaque rive du fleuve. Certains disent que le fait de donner un accès public au code ouvre le système d’exploitation (et les logiciels qui s’y exécutent) aux développeurs mal intentionnés qui se serviront de chaque faille qu’ils trouveront. D’autres disent que le fait d’avoir un accès total au code aide à générer des améliorations et des corrections de bugs plus rapides pour empêcher à ces développeurs mal intentionnés de venir à bout du système. Occasionnellement, je me suis plongé dans le code de quelques applications Linux, et au bout du compte, j’ai été heureux du résultat. Est-ce que j’aurais pu le faire avec une application Windows sans accès aux sources ? Non.

2. Liberté de licences vs restriction de licences

Avec l’accès au code, nous avons la différence entre les licences. Je suis sûr que chaque professionnel de l’informatique pourrait parler des heures des licences de logiciels pour PC. Regardons juste les aspects clés des licences (sans rentrer dans le jargon juridique). Avec un système d’exploitation Linux à licence GPL, vous êtes libre de modifier ce logiciel et de l’utiliser, même de le republier ou de le vendre (tant que vous mettez le code à disposition). Également, avec la GPL, vous pouvez télécharger une seule copie d’une distribution (ou application) Linux et l’installer sur autant de machines que vous le souhaitez. Avec la licence Microsoft, vous ne pouvez faire aucune de ces choses. Vous êtes limité au nombre de licences que vous achetez, donc si vous achetez 10 licences, vous ne pouvez légalement installer ce système d’exploitation (ou cette application) que sur 10 machines.

3. Support en ligne assuré par des groupes d’utilisateurs vs support payant

C’est un point qui fait fuir la plupart des entreprises. Mais ce n’est vraiment pas nécessaire. Avec Linux, vous avez du support grâce à une énorme communauté, via des forums, les moteurs de recherche, et plein de sites web spécialisés. Et bien sûr, si vous en ressentez le besoin, vous pouvez acheter des contrats de support à une des grosses entreprises Linux (par exemple Red Hat ou Novell).

Il est vrai que, quand vous utilisez le support de la communauté inhérent à Linux, vous y perdez pas mal de temps. Vous pourriez avoir un problème quelconque, poster sur une liste de diffusion ou sur un forum, et en dix minutes être noyé sous les suggestions. Ou alors ces suggestions pourraient prendre plusieurs heures avant d’arriver. Parfois, cela semble ne dépendre que du hasard. Mais, quand même, généralement, la plupart des problèmes avec Linux ont déjà été rencontrés, et sont documentés. Il y a donc beaucoup de chances pour que vous trouviez votre solution assez rapidement.

Côté face, le support pour Windows. Oui, vous pouvez prendre le même chemin avec Microsoft et vous fiez aux utilisateurs pour trouver des solutions. Il y a juste autant de sites d’aide/listes/forums pour Windows qu’il y en a pour Linux. Et vous pouvez acheter du support à Microsoft-même. La plupart des responsables d’entreprise sont des proies faciles pour le filet de sécurité apporté par un contrat de support. Mais la plupart des responsables n’ont pas eu à faire appel au dit contrat de support. Des diverses personnes que je connais, et qui ont utilisé soit un contrat de support payant Linux soit un contrat de support payant Microsoft, je ne peux pas affirmer que les uns étaient plus satisfaits que les autres. Cela amène bien sûr la question « pourquoi tellement de gens disent-ils que le support pour Microsoft est meilleur que celui pour Linux ? »

4. Support matériel complet vs partiel

Un point qui peu à peu tend à disparaître est le support matériel. Il y a des années, si vous vouliez installer Linux sur une machine, il vous fallait vous assurer de bien sélectionner chaque pièce, sinon votre installation n’aurait pas fonctionné à 100%. Je me souviens, vers 1997, d’avoir essayé de comprendre pourquoi je n’arrivais pas à détecter mon modem avec Caldera Linux ou Red Hat Linux. Après bien des recherches, j’ai découvert que j’étais l’heureux propriétaire d’un Winmodem. J’ai donc dû aller acheter un modem externe US Robotics, parce que c’était le seul modem dont je savais qu’il fonctionnerait. Ce n’est plus aussi fréquent à présent. Vous pouvez prendre un PC (ou un portable) et il y a toutes les chances qu’une ou plusieurs distributions Linux puisse s’installer et fonctionner presque à 100%. Mais il reste toujours des exceptions. Par exemple, la fonction hiberner/suspendre reste problématique sur beaucoup de portables, même si cela s’est beaucoup amélioré.

Avec Windows, vous savez que quasiment tout le matériel fonctionnera avec le système d’exploitation. Bien sûr, parfois (et je n’arrête pas d’en faire l’expérience) vous vous retrouvez à passer la majeure partie de la journée à la recherche des bons pilotes pour ce matériel dont vous n’avez plus le disque d’installation. Mais vous pouvez aller acheter cette carte Ethernet à dix centimes, en sachant qu’elle fonctionnera sur votre machine (pour autant que vous ayez ou que vous trouviez les pilotes). Vous pouvez aussi être assuré que quand vous achetez cette carte graphique incroyablement puissante, vous pourrez probablement l’exploiter au maximum.

5. Ligne de commande vs pas de ligne de commande

Peu importe ce qu’est advenu le système d’exploitation Linux et que l’environnement graphique de bureau soit désormais si extraordinaire, la ligne de commande sera toujours un outil précieux pour qui a besoin d’administrer sa machine. Rien ne remplacera jamais mon éditeur de texte préféré, ssh, et n’importe quel outil de ligne de commande donné. Je n’imagine pas l’administration d’une machine Linux sans la ligne de commande. Mais pour l’utilisateur de base il en va différemment. Vous pourriez utiliser une machine Linux des années sans jamais toucher à la ligne de commande. Pareil pour Windows. Vous pouvez quand même utiliser la ligne de commande dans Windows, mais très loin des possibilités sous Linux. De plus, Microsoft a tendance à cacher à ses utilisateurs l’invite pour utiliser la ligne de commande. Sans aller dans Exécuter et taper cmd (ou command, ou je ne sais trop quoi maintenant), l’utilisateur ne saura même pas que l’outil de ligne de commande existe. Et si un utilisateur réussit à atteindre la ligne de commande Windows, que pourrait-il vraiment en faire ?

6. Installation des applications centralisée vs non centralisée

Le titre de ce point pourrait vous laisser complètement baba. Mais réfléchissons-y une seconde. Sous Linux vous avez (avec presque toutes les distributions) un endroit central, où vous pouvez rechercher, ajouter ou supprimer des logiciels. Je parle des systèmes de gestion de paquets, comme Synaptic. Avec Synaptic, vous pouvez ouvrir un outil, chercher une application (ou un groupe d’applications), et installer cette application sans avoir à chercher quoi que ce soit sur le web (ou à acheter quoi que ce soit).

Sous Windows, rien de la sorte. Vous devez savoir où trouver le logiciel que vous voulez installer, le télécharger (ou mettre le CD dans votre machine), et exécuter setup.exe ou install.exe grâce à un simple double clic. Pendant longtemps, on pensait qu’il était de loin plus facile d’installer des applications sous Windows que sous Linux. Et pendant longtemps, on pensait bien. Plus vraiment maintenant. L’installation sous Linux est simple, sans effort, et centralisée.

7. Flexibilité vs rigidité

Je compare toujours Linux (surtout le bureau) et Windows à une pièce dont le plancher et le plafond sont soit fixes soit mobiles. Sous Linux, vous avez une pièce où vous pouvez rehausser ou abaisser le plancher et le plafond, à volonté, aussi haut ou bas que vous le voulez. Sous Windows, impossible de bouger ce plancher et ce plafond. Vous ne pouvez pas aller plus loin de ce que Microsoft a jugé nécessaire.

Prenez, par exemple, le bureau. À moins que vous ne soyez prêt à payer et à installer une application non-Microsoft qui peut changer l’apparence du bureau, sous Windows vous êtes coincé dans ce que Microsoft a déclaré être le meilleur bureau pour vous. Sous Linux, vous pouvez pratiquement adapter l’apparence et le comportement de votre bureau exactement à ce que vous voulez/ce dont vous avez besoin. Vous pouvez avoir autant ou aussi peu sur votre bureau que vous le voulez. D’un Fluxbox simple et plat à une expérience 3D Compiz extrême, le bureau Linux est l’environnement le plus flexible qui soit sur un ordinateur.

8. Les fans vs les entreprises

Je voulais ajouter ceci parce que même si Linux a dépassé de beaucoup ses racines universitaires, les utilisateurs de Linux ont tendance à être des fans qui occupent la tribune et sont prompts à débiter toutes sortes de raisons de choisir Linux plutôt que Windows. Je m’en rends coupable quotidiennement (je fais de mon mieux pour recruter de nouveaux fans), et c’est une étiquette que je revendique. Bien sûr, cela est perçu par certains comme moins professionnel. Après tout, pourquoi est-ce que quelque chose qui est désormais de digne d’un environnement d’entreprise a ou aurait besoin de pom-pom girls ? Le logiciel ne devrait-il pas se diffuser massivement tout seul ? De par la nature ouverte de Linux, celui-ci doit se débrouiller sans l’aide des budgets marketing et du gros portefeuille de Microsoft. En conséquence, les fans ont besoin de prêcher la bonne parole. Et le bouche à oreille est le meilleur allié de Linux.

Certains associent ce fanatisme au chahut universitaire qui confine Linux aux sous-sols des réunions de LUGS. Permettez-moi d’être en désaccord. Une autre entreprise, grâce à son simple lecteur de musique et à son téléphone, est tombée dans le même fanatisme, et pourtant l’image de cette entreprise n’a pas été écornée par ce fanatisme. Windows n’a pas ces fans. À la place, Windows a un bataillon d’administrateurs officiels qui croient au battage médiatique des parts de marché, des chiffres trompeurs qui les rassurent qu’ils seront employés jusqu’à la nuit des temps.

9. Médias amovibles automatiquement vs pas automatiquement

Je me souviens de cette époque où il vous fallait monter sa disquette pour pouvoir l’utiliser, et la démonter pour la sortir. Eh bien, ces jours sont presque terminés (mais pas complètement). Un problème qui nuit aux nouveaux utilisateurs est l’utilisation des médias amovibles. L’idée d’être obligé de « monter » manuellement un lecteur de CD pour accéder au contenu du disque est complètement étrangère aux nouveaux utilisateurs. Il y a une raison pour que ce soit ainsi. Parce que Linux a toujours été une plate-forme multi-utilisateurs, on pensait qu’en forçant un utilisateur à monter un média pour l’utiliser, cela empêcherait les fichiers de cet utilisateur d’être remplacés par un autre utilisateur. Pensez-y : sur un système multi-utilisateurs, si tout le monde avait instantanément accès à un disque qui venait d’être inséré, qu’est-ce qui les empêcherait de supprimer ou de remplacer un fichier qui venait juste d’être ajouté au média ? Les choses ont maintenant évolué au point que les sous-systèmes de Linux sont paramétrés pour pouvoir utiliser un périphérique amovible de la même façon que sous Windows. Mais ce n’est pas la norme. Et en plus, qui refuse d’éditer manuellement le fichier /etc/fstab ?

10. Les niveaux d’exécution superposés vs un seul niveau d’exécution

Je n’ai pas pu trouver un meilleur titre pour ce point, c’est donc une description. Ce dont je parle est la capacité inhérente à Linux de s’arrêter sur différents niveaux d’exécution. Ainsi, vous pouvez travailler soit en ligne de commande (niveau d’exécution ou runlevel 3) soit avec l’interface graphique (runlevel 5). Cela peut vraiment sauver votre chemise, quand votre serveur graphique est vraiment bien dézingué, et que vous devez régler le problème. Vous pouvez y arriver en démarrant sur le niveau d’exécution 3, en vous identifiant en tant que propriétaire du système, pour identifier/résoudre le problème.

Sous Windows, vous vous contentez d’une ligne de commande en mode sans échec, et là vous n’êtes pas sûr d’avoir les utilitaires qu’il vous faut pour régler le problème. Sous Linux, même en runlevel 3, vous pouvez quand même réussir à installer un utilitaire pour vous aider (tapez apt-get install application-de-votre-choix via la ligne de commande). Il y a de plus une autre utilité. Mettons que la machine en question est un serveur web ou un serveur de mails. Vous voulez lui allouer toute la mémoire dont vous disposez, donc vous ne voulez pas que la machine démarre sur une session graphique. Toutefois, il y a des moments où vous voulez vraiment l’interface graphique pour l’administration de votre machine (même si vous pouvez pleinement administrer un serveur Linux depuis la ligne de commande). Parce que vous pouvez exécuter la commande startx depuis la ligne de commande en runlevel 3, vous pouvez tout de même démarrer votre serveur graphique et avoir également votre interface habituelle. Sous Windows, vous êtes coincé sur une session graphique, à moins de rencontrer un gros problème.

C’est vous qui voyez…

Ce sont là 10 différences fondamentales entre Linux et Windows. À vous de décider si ces différences avantages l’un ou l’autre système d’exploitation. Moi ? Eh bien je pense être précédé par ma réputation (et mes opinions), je n’ai donc probablement pas besoin de dire que je suis convaincu que la balance penche du côté de Linux.




Pas si FACIL pour Microsoft au Québec

Arturo de Albornoz - CC by-saPlus de dix millions de dollars attribués sans appels d’offres à Microsoft par l’administration québécoise principalement pour cause de… passage à Vista de ses postes informatiques, c’était sans compter sur l’association FACIL qui à juste titre ne l’entend pas de cette oreille et a déclenché la procédure juridique.

Tout ceci est très bien expliqué dans cette dépêche de LinuxFr. Je me suis juste permis d’y ajouter ci-dessous le tout frais petit extrait du journal télévisé local de Radio-Canada (ne serait-ce que parce que c’est pas tous les jours qu’on peut voir notre manchot préféré apparaitre ainsi à l’écran à côté du présentateur).

Cette scandaleuse malheureuse histoire m’a fait penser aux recommandations du rapport Becta (il n’est pas conseillé de migrer vers Windows Vista, les coûts sont importants et les bénéfices incertains, idem pour MS Office 2007 qui n’est pas capable en l’état d’offrir une convaincante interopérabilité, etc.). Elles étaient certes destinées au secteur éducatif mais elles demeurent selon moi pertinentes pour l’administration publique dans son ensemble[1].

Quoiqu’il en soit nous soutenons sans réserve la FACIL dans son initiative, quand bien même je ne puis m’empêcher de penser aux administrations de tous les pays qui n’ont pas de FACIL pour leur ouvrir les yeux.

Ceci dit il faut également reconnaître qu’il n’est pas toujours évident pour le logiciel libre d’apparaitre dans ces fameux appels d’offres des marchés publics si il n’est pas soutenu par des structures (le plus souvent des sociétés de services) qui soient capables de bien communiquer dessus et de monter des projets solides qui donnent confiance aux décideurs pressés. Mais heureusement expérience, maturité et, comme ici, activisme citoyen font évoluer favorablement une situation qui ne pourra plus se permettre de l’oublier.

Dans le communiqué de presse, reproduit ci-dessous, on remarquera qu’ils prennent exemple sur la situation de l’administration française. C’est un honneur mais même chez nous il reste encore beaucoup à faire notamment dans l’éducation.

—> La vidéo au format webm

URL d’origine du communiqué de presse

Montréal, le 28 août 2008 – FACIL, association à but non lucratif, qui prône l’appropriation collective de l’informatique libre, dénonce les pratiques d’achats de logiciels nécessaires à l’administration publique sans appel d’offres de la part du Gouvernement du Québec. FACIL a déposé une requête en Cour supérieure du Québec pour faire cesser ces agissements car elle considère ces pratiques comme contraire au Règlement sur les contrats d’approvisionnement, de construction et de services des ministères et des organismes publics (R.Q. c. A-6.01, r.0.03) et à l’intérêt du Québec.

Au Québec, l’accès aux marchés publics est la règle alors que l’attribution de contrat sans appel d’offres est l’exception. En principe, un marché doit être ouvert à tous, de manière transparente et équitable. Les solutions et les propositions déposées doivent être évaluées objectivement à partir de critères reconnus et acceptés de tous. De plus, la loi impose que les marchés publics doivent favoriser le développement économique local et les technologies québécoises.

FACIL a constaté que des contrats d’achats de logiciels qui totalisent plus de 25 millions de dollars durant la période de février à juin 2008, ont été obtenus par de grandes multinationales par avis d’attribution sans passer par le processus normal d’appel d’offres. Ces achats se font au détriment de l’industrie du service en logiciel basée sur le logiciel libre au Québec et sont un obstacle au développement des entreprises québécoises dans le secteur des technologies de l’information. FACIL dénonce cette façon de procéder qu’elle considère intolérable, illégale et contraire à l’intérêt de la société québécoise.

Une politique rigoureuse et déterminée d’utilisation de logiciels libres dans les administrations publiques permettrait la création de très nombreux emplois durables, ainsi que des économies substantielles en licences de logiciels et inutiles mises à jour. Cependant, trop souvent l’administration québécoise refuse d’envisager et même d’évaluer l’option du logiciel libre.

Alors que la plupart des pays industrialisés ont débuté, depuis plusieurs années, la migration de leurs infrastructures technologiques en utilisant des logiciels libres, l’administration publique québécoise accuse déjà un retard prononcé. Parmi de nombreux exemples, en France, des centaines de milliers de postes de travail de fonctionnaires migrent vers des logiciels libres et, au Pays-Bas, l’administration publique, l’une des plus modernes du monde, a décidé d’interdire l’utilisation de logiciels propriétaires dans le secteur public.

Malgré de nombreuses initiatives, et devant le refus de dialogue et de concertation des responsables de l’administration publique, FACIL a décidé d’en appeler à la justice afin d’exiger que la loi sur les marchés publics soit respectée par le Gouvernement.

Notes

[1] Crédit photo : Arturo de Albornoz (Creative Commons By-Sa)




Créatifs Culturels et Mouvement du Logiciel Libre

Riza - CC byLes Créatifs Culturels vous connaissiez ? Moi non, jusqu’à cet été où quelqu’un est venu m’en parler avec une certaine passion pour ne pas dire une passion certaine[1].

De quoi s’agit-il exactement ? L’expression n’est pas forcément heureuse mais ce serait une nouvelle catégorie sociologique regroupant des personnes dont la première caractéristique est d’ignorer qu’elles en font partie !

Viennent ensuite les caractéristiques de fond et, comme souvent, Wikipédia est ton ami :

« Les Créatifs Culturels auraient en commun de favoriser la faible dépendance vis-à-vis des modes de consommation industrialisés, de chercher à favoriser le développement personnel et spirituel, de remettre l’humain au cœur de la société, de refuser les dégradations environnementales, notamment celles induites par l’exploitation des ressources naturelles et de rechercher des solutions nouvelles aux problèmes personnels ou sociaux (par exemple sans fausse antinomie entre engagement et vie personnelle). »

Cette absence d’antinomie entre engagement et vie personnelle, ce serait ce qui les distingue des Bobos (selon Sauveur Fernandez sur Novethic.fr) :

« Les Bobos et autres Nonos ont une réelle part de sincérité, mais sont pétris de contradictions, car encore au premier stade de sensibilisation. Viennent ensuite les consom’acteurs avec des degrés plus ou moins fort d’implication. Puis les alternatifs, c’est à dire les personnes qui s’impliquent réellement dans leurs engagements qu’ils essaient de vivre concrètement. Ils sont à la fois consom’acteurs et citoyens engagés, mariant à la fois la connaissance et la pratique concrète. Ils représentent, en fait, l’ensemble des gens sensibles à l’éthique, au social, à l’environnement. Ce sont eux les créatifs culturels, même s’ils n’aiment pas trop ce terme, le trouvant un peu trop "mode" ou "gadget". »

Ekopedia se montre quant à lui un peu plus précis voire engagé :

« Ce terme désigne une famille sociologique occupant une part importante des populations occidentales : 17% en France et 25% aux Etats-Unis. Il est la traduction de l’américain cultural creatives, créé par le sociologue Paul H. Ray et la psychologue Sherry Ruth Anderson.

Le courant porté par les créatifs culturels, ou "créateurs de culture", est perçu par les sociologues comme l’avènement d’une nouvelle culture. Elle serait d’après ces deux chercheurs «la manifestation d’une lente convergence de mouvements et de courants jusqu’alors distincts vers une profonde modification de notre société», l’éveil d’une civilisation post-moderne, aussi importante que celle qui, il y a cinq cents ans, marqua la fin du moyen-âge.

Les créateurs culturels vivent d’ores et déjà dans un système de valeur et de comportement nouveaux : mode de consommation fondé sur le respect et la reconnaissance de la valeur de l’environnement (consommation d’aliments biologiques, utilisation de la médecine naturelle), conscience des valeurs féminines (place des femmes dans la sphère publique, coopération et préoccupation par rapport à la violence), prédominance de l’être sur l’avoir et le paraître, quête humaine tournée vers l’intérieur et l’extérieur (connaissance de soi, ouverture aux autres, dimension spirituelle), implication individuelle et solidaire dans la société, dans le social avec une dimension locale, ouverture culturelle (respect des différences et de la multiculturalité). »

Déjà 17% en France… Et comme ils n’ont pas encore conscience de leur appartenance, on peut envisager des évolutions socio-économiques intéressantes le jour où ils réaliseront leur force potentielle et agiront véritablement ensemble. Sinon c’est le marketing qui récupèrera tranquillement tout ça.

Soit. Mais deux modestes petites questions en passant.

La première est d’interroger le concept même de Créatifs Culturels. Est-ce un groupe socio-culturel pertinent, qui représente réellement un phénomène palpable et durable ?

Personnellement, à parcourir quelques liens sur le sujet, je dois avouer que j’ai eu très souvent l’impression d’en être (sauf lorsque l’on insiste trop sur le côté spirituel ou développement personnel qui dérive parfois sur du new-age de mauvais aloi). Et puis, ça fait plus chic dans les diners mondains de se débarasser de l’étiquette péjorative de Bobo pour arborer fièrement celle de Créatif Culturel 😉

La seconde question est plus originale mais en relation avec le sujet principal de ce blog. En admettant que le concept soit valide, y aurait-il une quelconque affinité entre les Créatifs Culturels et le mouvement du logiciel libre ?

Vous me direz que cela oblige à définir le mouvement du logiciel libre, ce qui est déjà une difficulté en soi. Mais, admettons qu’on adhère peu ou prou à ce qui sous-tend cette citation de Stallman : « Le mouvement du logiciel libre est un mouvement social », peut-on alors envisager des convergences et autres synergies entre les deux mouvements (dans la manière d’appréhender l’économique et le relationnel par exemple) ?

En fait il me faudrait un peu plus de temps pour me pencher sérieusement sur la question (procrastination quand tu nous tiens !). Piteux et confus, je m’aperçois donc que je n’ai donc pas rempli la promesse du titre de mon billet. Ce qui ne m’empêche pas d’attendre avec impatience… vos propres réponses dans les commentaires !

Ce qui est à mon avis presque certain c’est que si un Créatif Culturel (digne de ce nom) se met à s’intéresser de près ou de loin à l’informatique il se tournera naturellement et effectivement vers les logiciels libres. À la différence du Bobo qui lui adoôore les logiciels libres mais souffre encore du syndrome Bayrou 😉

Notes

[1] Crédit photo : Riza (Creative Commons By)




Largage de liens en vrac #6

Hamed Saber - CC byC’est devenu une (mauvaise) habitude, encore une liste de logiciels plus ou moins intéressants (a priori), plus ou moins nouveaux (au moins pour moi), mais bel et bien libres[1].

On notera d’ailleurs que désormais les nouveaux logiciels sont libres dans leur très grande majorité, avec il est vrai un bémol pour nos données des sites web 2.0. Il n’empêche : que de chemin parcouru pour en arriver là 😉

  • Adeona : L’idée c’est ni plus ni moins que d’être capable de retrouver un éventuel voleur de votre ordinateur portable ! Pour en savoir plus mieux vaut lire l’article dédié de ZDNet.
  • Ma.gnolia : Le libre aurait-il pour vocation à récupérer les services web 2.0 qui n’arrivent pas à trouver leur modèle économique ? Toujours est-il qu’on peut se réjouir du récent passage au libre de Ma.Gnolia, site web 2.0 de partage de marque-pages Internet. Cela signifie que l’on pourra tous héberger son petit del.icio.us-like de qualité à la maison.
  • OpenTape : Même si nous n’en sommes qu’à la modeste version 0.1, l’un des plus intéressants de la sélection, surtout en ces temps troubles où le partage de la musique est mis à l’index. Permet d’héberger de la musique (par exemple celle sur Dogmazic), de la partager et de la diffuser (par exemple sur votre blog via un player flash embeded). Pour ceux qui connaissent, OpenTape se veut à terme un remplaçant libre de Muxtape qui est pour l’instant fermé à cause de problèmes avec la trop fameuse RIAA. On trouvera sur LifeHacker un tutoriel d’installation (en anglais).
  • Circle Dock : Pour Windows, une manière tout à fait originale d’organiser les icônes (et donc les programmes, fichiers et répertoires) de votre bureau dans un cercle spiralée (ou une spirale cerclée) mobile du plus bel effet. Le mieux c’est encore de jeter un œil sur les vidéos du site pour s’en faire tout de suite une meilleure idée.
  • Simple Tetris Clone : Un énième clone du jeu Tetris, quel intérêt quand bien même il soit sous licence libre ? Il réside dans la propreté du code mais aussi dans ses vertus pédagogiques pour ceux qui se lancent dans la programmation.
  • Simple Invoices : En ligne, un gestionnaire de facturation client plutôt bien conçu (avec sortie direct en PDF attaché au mail si vous le désirez).
  • Family Connections : Comme son nom l’indique un CMS de type réseau social (sauce Facebook) mais restreint à votre famille (ou à qui vous voulez).
  • Flash Gallery : Ceux qui aiment les photos et… le flash seront comblés par cette manière gracieuse de présenter une galerie d’images (sous licence Creative Commons BY, ce qui est plutôt rare pour une application).
  • Kissa.be! : Un clone libre de TinyURL que vous pouvez installer sur votre propre serveur pour offrir donc ce service à vos propres visiteurs.
  • CommentPress : Basé sur le moteur de blog WordPress, permet aux visiteurs de commenter, annoter, etc. le texte d’un article paragraphe par paragraphe (alors que sur un blog classique, on commente juste en bas de l’article).
  • Achievo : Gestion de projets en ligne. Bien présenté et disponible en français, avec de l’Ajax et tout ça…
  • Simple Customer : Pour avoir toujours sur le net accès à sa liste de contacts, de clients, etc. Interface simple et esthétique (avec import/export en CSV).
  • Uzebox : Une console de jeu retro-minimalist libre, rien que ça ! Bien sûr ne vous attendez pas à des miracles au niveau du gameplay mais les bricoleurs électroniques en herbe et tous ceux qui aiment savoir et comprendre ce qui tourne sous le capot apprécieront.
  • Wikipanion : Réservé à ceux qui ont un iPhone (ou iPod Touch), permet de visualiser l’encyclopédie Wikipédia de manière plus rapide et bien plus agréable qu’en y allant normalement (pas tout à fait sûr que cette App soit libre).
  • Amarok, the music player that does it all : Amarok c’est l’histoire d’un logiciel sous Linux qu’il est tellement bien que les windoziens piaffent d’impatience de le voir enfin arriver chez eux, un article qui passe en revue les principales fonctionnalités (je me demande si on va pas le traduire, tiens !)
  • PDFedit : Pas très sexy mais tout à fait utile au linuxien qui aurait l’envie pressante d’éditer du format PDF.
  • Terminator : Spécial geek (sous GNU/Linux), un petit utilitaire qui vous permet d’ajuster parfaitement à l’écran tous vos terminaux ouverts.

Notes

[1] Crédit photo : Hamed Saber (Creative Commons By)