Stallman en tournée prochainement dans votre ville
Richard Stallman n’en finit pas d’arpenter les quatres coins de la planète pour évoquer les quatres libertés du logiciel libre et demander aux foules de le rejoindre maintenant et partager le logiciel[1]. Il a un petit côté gros nain de jardin voyageur d’Amélie Poulain mais il a toute ma sympathie et mon admiration dans sa quête quasi messianique.
Le voici donc en novembre dernier en Équateur et, rituel oblige, de conclure son propos avec la fameuse chanson du logiciel libre the Free software song (son portable en guise de grosse caisse ?!).
Jusqu’ici ceux qui connaissaient déjà le personnage n’apprendront rien (si ce n’est peut-être qu’outre le français l’espagnol aussi est bien maîtrisé).
Mais peut-être que vos mélomanes oreilles étaient passées à côté de cette autre chanson qui dénonce les conditions de détention des prisonniers de Guantanamo. Les paroles sont donc de Sir Stallman (recopiées ci-dessous) quant à la musique…[2]
Guantanamero
Me odiaba mi primo
Por celos a mi carrera.
Lo arrestaron y dijo
Que terrorista yo era.
Guantanamero, soy preso guantanamero.
Guantanamero, soy preso guantanamero.
Ha decidido el imperio
Tenerme por siempre preso
Y la cuestión es hacerlo
Con o sin falso proceso.
Guantanamero, etc.
Cuando me hieren el cuerpo,
Dicen que no me torturan.
Me dan heridas profundas
De esas que nunca se curan.
Guantanamero, etc.
No me permiten que duerma:
Mi fin no es un misterio.
Voy a salir cuando muera
O caiga el gran imperio.
Guantanamero, etc.
Traduction en anglais :
Guantanamero
My cousin hated me;
He was jealous of my career.
They arrested him and he said
I was a terrorist.
Guantanaman, I’m a Guantanaman prisoner.
Guantanaman, I’m a Guantanaman prisoner.
The empire has decided
To keep me in prison forever.
The question is whether to do it
With or without a fake trial.
Guantanaman, I’m a Guantanaman prisoner.
Guantanaman, I’m a Guantanaman prisoner.
When they injure my body
They say they are not torturing me.
They cause me grave wounds
Such as never heal.
Guantanaman, I’m a Guantanaman prisoner.
Guantanaman, I’m a Guantanaman prisoner.
They don’t let me sleep:
My end is no mystery.
I will get out when I die
Or the great empire falls.
Guantanaman, I’m a Guantanaman prisoner.
Guantanaman, I’m a Guantanaman prisoner.
Edit : J’ajoute un joli fond d’écran sous Art Libre que l’on doit, merci pour lui, à harrypopof, un fidèle visiteur de Framagora (en pièce jointe ci-dessous).
[2] Stallman explique que c’est quand il a réalisé que Guantanamera signifiait fille de Guantanamo qu’il a décidé d’en réécrire les paroles.
Piracy it’s a crime
Tranche de vie.
J’habite en Italie (Rome). Quand je loue un DVD au vidéo-club du coin je suis obligé de me taper systématiquement en début de lecture cette annonce (pour le moins agressive et un tantinet démago isn’t it ?) avec bien entendu impossibilité de passer directement au menu.
Je vous ai mis en ligne la version anglaise mais on a aussi la version italienne : "la pirateria è un reato".
Vous ne voleriez jamais une voiture
Vous ne voleriez jamais un sac à main
Vous ne voleriez jamais une télévision
Vous ne voleriez jamais un dvd
Télécharger des films piratés sur internet
C’est du vol
Voler est contre la loi
La piraterie est un délit
Vous voulez que j’vous dise…
<cri>Elle me sort par les trous de nez cette pub contre la piraterie !</cri>
Ah… voilà, ça fait du bien 😉
Un air de famille…
Bon ben voilà, fallait bien que ce blog dérive…
Je vous présente Daphné ma petite soeur, chanteuse du groupe Etienne & moi (moi c’est elle donc).
Elle aimerait prendre sa douche avec Norman Bates (les cinéphiles apprécieront).
Elle aimerait aussi libérer sa musique sacemisée, mais ça c’est une autre histoire…
PS : Clip réalisé par France 5 dans le cadre de l’émission "Ca va pas durer" le 21 avril 2006.
Free Hugs : Imagine all the people…
Séquence poésie urbaine utopiste.
Tel un sourire que l’on souhaite partager, il y a une vidéo (de l’incontournable YouTube) qui fait le tour du Net en ce moment.
Sur une musique plutôt bien choisie des Sick Puppies, on y voit un homme, Juan Mann, inviter les gens, dans le cadre de sa Free Hugs Campaign, à lui donner ou se faire une accolade, ou un câlin, ou une embrassade, ou une étreinte, enfin appelez cela comme vous voulez, en anglais c’est un hug (et c’est vrai que ça fait un bien fou, un hug !).
Juan Mann, qui se définit lui-même et à juste titre comme un "serial hugger", n’est certainement qu’un de ces illuminés à la gloire numérique éphémère. Il n’empêche que son idée est simple et belle.
Tellement simple et belle qu’elle en devient subversive puisque les autorités locales, en l’occurrence de la ville de Sydney, avaient à un moment donné décidé d’interdire ces étranges manifestations publiques de leurs concitoyens pour se raviser suite à une pétition.
Et déjà l’idée fait son chemin puisque spontanément de nombreuses personnes participent de par le monde à cette drôle de campagne.
Une idée si simple et belle qu’elle en devient subversive… Tiens, ça me rappelle les logiciels libres ça 😉
Au fait ici free hugs c’est plutôt dans le sens de libre ou de gratuit ?
– Dis papa, pourquoi il ne se diffuse pas plus rapidement le logiciel libre ?
– Euh… tu m’en poses de ces questions toi, tu ne vois pas que je suis occupé ! Va écouter Frédéric Couchet sur le Framablog et on en reparle d’accord ?!
– Pfff… d’accord.
Cette vidéo est un extrait du Temps du Libre n°1 réalisé par Lionel Allorge.
Elle est sous licence Verbatim, elle peut-être reproduite par n’importe quel moyen que ce soit, pourvu qu’aucune modification ne soit effectuée et que cette notice soit préservée. Frédérice Couchet est Délégué Général de l’APRIL, Association pour la Promotion et la Recherche en Informatique Libre.
J’me sens pas belle !
Je vais essayer de ne pas faire trop de hors-sujets sur ce blog mais là franchement j’ai trouvé cette démonstration pour le moins percutante.
L’occasion de saluer ici l’intelligence des campagnes publicitaires de la marque Dove pour modifier notre perception de la beauté féminine.
– Dis papa, doit-on dire Linux ou GNU/Linux ?
– Euh… tu m’en poses de ces questions toi, tu ne vois pas que je suis occupé ! Va écouter Frédéric Couchet sur le Framablog et on en reparle d’accord ?!
– Pfff… d’accord.
Cette vidéo est un extrait du Temps du Libre n°1 réalisé par Lionel Allorge.
Elle est sous licence Verbatim, elle peut-être reproduite par n’importe quel moyen que ce soit, pourvu qu’aucune modification ne soit effectuée et que cette notice soit préservée. Frédérice Couchet est Délégué Général de l’APRIL, Association pour la Promotion et la Recherche en Informatique Libre.