J’ai séché la rentrée pour bosser chez Framasoft #MyLife

Un billet témoignage très fram-asso-centré dont on peut retenir trois choses : l’arrivée sans filet d’Alexis Kauffmann (alias aKa ou @framaka) en tant que deuxième salarié Framasoft, le local à Lyon et la nouvelle équipe autour du président Christophe Masutti. Voilà, vous savez déjà tout, vous pouvez retourner vaquer à vos occupations 🙂

aKa à l'EPFL octobre 2011 Lausanne15 ans que, comme tous les élèves de France et de Navarre, je faisais la rentrée scolaire, mais de l’autre côté de l’estrade. 10 ans que sur mon temps libre, coincé entre vie professionnelle et vie privée, je participais avec d’autres gentils bénévoles à développer Framasoft[1].

J’ai globalement bien tenu et Framasoft a bien avancé (avec quelques périodes de burnout quand même) mais cela commençait à devenir difficile de tout concilier sur la durée. La passion était toujours là, mais la fatigue également. Je pense que nous sommes nombreux à connaître ou avoir connu ça.

Et si je bossais à temps plein pour Framasoft ? me disais-je parfois. Je serais moins stressé, moins frustré, plus efficace, plus disponible, plus proche de la communauté…

Mais un chouette job quand même que celui de prof, mais la sécurité de l’emploi, mais les maigres caisses de l’association, mais la crise, mais la peur du changement… Et puis une fenêtre de tir, et puis le goût du risque, et puis l’appel du large, et puis toujours l’envie de changer le monde… Alors voilà, l’association a accepté ma candidature et me voici depuis lundi deuxième permanent de Framasoft 🙂

Je viens rejoindre Pierre-Yves Gosset, ce qui tombe aussi plutôt bien car il commençait à trouver le temps long à supporter parfois tout seul le poids de la structure (GNU reconnaîtra les siens). D’ailleurs, autre récente nouveauté, nous avons désormais un local à Lyon[2], ou plutôt des bureaux dans un espace… mutualisé (logique). Cela s’appelle Locaux Motiv’, qui fera l’objet d’un prochain billet dédié, et de prime abord tout le monde a l’air comme il se doit dynamique et sympathique (vais tout de même pas me fâcher tout de suite avec mes co-workers).

Espace Framasoft au local à Lyon

Du coup je ne suis plus président de l’association. Fini donc le temps du bienveillant dictateur à vie 😉 Je rentre dans le rang et suis fier et honoré d’avoir passé le relais en début d’année à Christophe Masutti, déjà bien connu des amis de Framasoft puisque très investi dans la collection Framabook et qui a pris la responsabilité de présider l’association avec un bureau et un CA solides issus de la communauté.

Alors, vous me direz (ou pas), qu’est-ce que ça va changer pour Framasoft ? Je fais partie de ceux qui pensent que le logiciel libre a posé les jalons d’une profonde transformation possible, et en douceur, de la société. Rien que ça oui ! Et que, très modestement, Framasoft peut (continuer à) y participer, à commencer par ce blog dont cette hypothèse constitue un peu la ligne éditoriale. En doublant notre effectif salarié, en formant ainsi avec Pierre-Yves un binôme compétent et complémentaire (du moins l’espère-je), nous nous donnons les moyens, avec tout le reste de l’équipe bénévole, de plus encore informer et rendre service, soutenir les actions des uns et des autres, aider les projets à se monter, valoriser et pérenniser ceux qui sont faits, en imaginer de nouveaux, etc.

Un dernier mot (parce qu’il paraît que libre ne veut pas dire gratuit).

Deux permanents, un local, 8 serveurs, 30 applications web déployées, une douzaine de projets en production, un trafic conséquent (un million de visites pas mois sur l’ensemble du réseau), des conférences (et déplacements), une animation de tous les instants… Oui cela a un coût. Et non nous n’avons pas les sous permettant de couvrir longtemps ce coût, quelques mois tout au plus.

Nous allons donc (nous aussi) bientôt vous embêter en lançant une nouvelle campagne de dons pour tenter de poursuivre encore plus loin l’aventure. On ne demande pas la lune, juste une base d’un petit millier de donateurs récurrents qui accepteraient de nous donner 10 euros par mois (en fait 3,40 € s’ils bénéficient de la défiscalisation). Pour le moment nous en avons à peine un tiers (grand merci pour eux), nous sommes donc encore assez loin du compte malheureusement.

Mais nous sommes confiants et optimismes, confortés en cela par notre mantra que nous nous répétons tous les matins au saut du lit : « la route est longue mais la voie est libre ».

Bonne rentrée à tous,

Alexis Kauffmann

PS : Pour ceux qui n’auraient pas la patience d’attendre le lancement de la campagne pour nous soutenir, rendez-vous ici 😉

Notes

[1] Illustration de cette double casquette éducative et associative : ma récente participation à l’émission Place de la toile sur France Culture au sujet du Retour de l’informatique au lycée.

[2] Contrairement à Pierre-Yves, je vais occuper ce local la moitié du temps, le reste à Paris.




Geektionnerd : Diaspora

Geektionnerd - Simon Gee Giraudot - CC by-sa

Geektionnerd - Simon Gee Giraudot - CC by-sa

Source : Les créateurs de Diaspora confient les rênes à la communauté (Numerama)

Crédit : Simon Gee Giraudot (Creative Commons By-Sa)




Geektionnerd : CSA

Geektionnerd - Simon Gee Giraudot - CC by-sa

Geektionnerd - Simon Gee Giraudot - CC by-sa

Geektionnerd - Simon Gee Giraudot - CC by-sa

Source : C’est officiel : Matignon associe Hadopi, CSA et Arcep pour réguler le net ! (Numerama)

Crédit : Simon Gee Giraudot (Creative Commons By-Sa)




Gardons nos smartphones ouverts avec le HTML5

Ah, les fameux App Stores et leurs effets pernicieux à plus d’un titre !

Ce système multiplie les coûts, les contraintes et les délais alors que la même application écrite dans le langage du Web et proposée directement aux visiteurs d’un site Web évite tous ces écueils.

En effet : non seulement le principe des App Stores autorise une entreprise privée à décider arbitrairement des seuls contenus auxquels les utilisateurs du monde entier auront le droit d’accéder, non seulement il permet d’enchaîner ces mêmes utilisateurs à un système d’exploitation donné (iOS, Android…)[1], mais surtout, si l’on en croit David Murphy — qui commercialise un outil d’aide à la création d’applications Web — dans le texte ci-après traduit, il est tout à fait contre-productif pour les entreprises désirant proposer une application à l’appui de leur business.

Si les arguments techniques et économiques permettent aux applications Web de triompher des applications natives servies dans les App Stores fermés, ne nous privons pas de les relayer car, au final, tout cela permettra de rendre un peu de liberté à l’utilisateur !

Toni Hermoso Pulido - CC by-sa

Voici pourquoi HTML5 est génial pour les mobiles

Why HTML5 Rocks For Mobile


David Murphy – août 2012 – Mobile Marketing
(Traduction Framalang : antistress, Goofy, Amine Brikci-N, ZeHiro)

HTML5 est partout cette année ! Google encourage son usage. Facebook est à fond dessus. Il est évident que HTML5 est l’avenir sur les mobiles. OK c’est super. Mais c’est quoi au juste HTML5, et que peut-il faire pour les mobiles ?

HTML5 est la dernière version de HTML — le standard de présentation et de structuration des contenus sur le World Wide Web. Un des grands progrès apportés par HTML5 est qu’il permet à des sites web de fonctionner comme des applications mobiles, en donnant aux développeurs des moyens de conception adaptés aux appareils mobiles et plus seulement aux ordinateurs de bureau ou portables. Cela signifie que les sites web peuvent être conçus pour s’adapter aux écrans des appareils mobiles et avoir une interface utilisateur facile à maîtriser et très fonctionnelle avec les écrans tactiles. Le terme utilisé pour cette technologie est « appli web » (web app).

Sur un plan pratique, il existe deux façons d’implémenter une appli web. La première consiste à concevoir des sites web pour qu’ils s’adaptent et s’affichent aussi bien sur un écran d’ordinateur que sur un écran de smartphone. La seconde revient à créer une appli spécifique qui s’ouvrira lorsqu’on accède au site web avec un appareil mobile.

Cette nouvelle approche dans la présentation des contenus pour mobiles abat certaines barrières — y compris celles du temps, de l’argent et de l’omniprésent App Store. Les portes sont maintenant largement ouvertes pour les individus et les petites entreprises. Les poids lourds de la profession sont aussi attirés par cette alternative, à mesure qu’ils prennent conscience de ses avantages.

Qui n’a pas son smartphone

Voici des données chiffrées sur le marché des mobiles : 50% de toutes les recherches locales sont effectuées aujourd’hui sur des appareils mobiles. Ceci est largement dû au fait que les possesseurs de smartphones sont plus nombreux que ceux qui ont des téléphones basiques aux États-Unis et dans d’autres pays.

Et malgré cela, la plupart des entreprises n’ont aucune solution à proposer pour le mobile — sans compter les bénéfices substantiels qu’ils pourraient en tirer. Malheureusement, le développement d’applications classiques est tout simplement bien trop coûteux en temps et en argent et trop technique. Alors sans plus tarder, voyons cinq bonnes raisons qui nous font penser que HTML5 va poursuivre sa forte croissance :

Ça n’est pas seulement pour les iPhones, mais pour TOUS les smartphones

Malgré tout le buzz que génère l’iPhone, il ne représente que 25% des parts de marché. Android domine le marché avec 50% des smartphones en Amérique du Nord et Blackberry s’en sort étonnamment bien du côté des tablettes. Les appli web fonctionnent sur tous les téléphones et tablettes tactiles populaires — vous permettant d’atteindre la quasi-totalité des clients. Ce n’est pas qu’une chose positive, c’est surtout crucial pour les affaires.

C’est abordable

Les applis web HTML5 sont développées pour un prix et un temps moitié moindres que les applications natives (basées sur du code machine). Développer des applications natives peut aussi être un cauchemar. Je répète : un cauchemar coûteux en temps et en argent. Développer pour une plateforme spécifique (iPhone, Android, Blackberry, Windows Mobile, iPad et la liste est encore longue…) n’est tout simplement pas une solution viable pour la plupart des entreprise, et ceci empire car…

Les choses changent. Votre entreprise changera.

Imaginez que vous possédez une entreprise et que votre nouvelle application native a été lancée il y a six mois de cela ; votre entreprise et vos clients ont changé ne serait-ce qu’un petit peu et vous devez faire une mise à jour. Bonne chance ! Commencez par trouver l’équipe de développeurs, impliquez à nouveau vos équipes marketing et vente, et apprêtez-vous à tous les payer encore une fois. Ensuite re-soumettez l’application à (aux) app store(s) concernés… et attendez.

Les applis web permettent une mise à jour rapide, au rythme de votre entreprise. Comme pour un site web, les modifications peuvent être mises en œuvre instantanément. Aucune autre solution pour mobile ne peut rivaliser lorsqu’il s’agit de permettre à une entreprise d’être réactive aux priorités et aux besoins en temps réel.

Localisation, localisation, localisation

La proximité est l’un des meilleurs moyens de susciter l’intérêt, d’être pertinent et finalement de déclencher l’acte d’achat. Les applis web ont la possibilité de fournir des services géolocalisés, comme d’informer les utilisateurs de la proximité de lieux pouvant les intéresser ou de leur permettre d’associer des contenus (par exemple des photos ou des notes) à des lieux particuliers.

Votre marque est sur le Web et sociale, pourquoi pas votre appli aussi ?

Qu’est-ce qu’un site web en fait ? C’est l’endroit où votre entreprise/marque/personne existe en ligne. Sauf que ce n’est plus uniquement cela avec le Web moderne. Les marques, les gens, les produits existent à travers l’ensemble du web – sur Twitter, Facebook, Yelp, Tumblr et des centaines (si ce n’est des milliers) d’autres services. Aujourd’hui c’est là que les connexions se font, que l’on trouve les produits et les gens, que les nouvelles idées grandissent.

Les applis web sont faites pour fonctionner et vivre avec les autres éléments de votre marque sur le Web — ce qui vous permet de rester en contact avec vos clients actuels, d’en trouver de nouveaux, ou simplement de partager des idées de toutes les manières possibles. Les applis web excellent, et pour cause, à fonctionner avec d’autres applications du Web.

Et ce n’est que le début, les gars ; attendez de voir la suite !

Crédit photo : Toni Hermoso Pulido (Creative Commons By-Sa)

Notes

[1] En effet, une fois votre belle collection d’applications payantes constituée sur votre smartphone, pourquoi iriez-vous acheter le système concurrent — et ainsi perdre votre logithèque — lorsque vous devrez remplacer votre appareil ? De fait, votre premier système d’exploitation pour mobile risque bien d’être le dernier ! Heureusement Mozilla a différents projets dans ses cartons pour éviter ces écueils, comme Mozilla Marketplace, Firefox OS et Open Web Device.




Geektionnerd : DRM-Free

Geektionnerd - Simon Gee Giraudot - CC by-sa

Source : New DRM-Free Label (Defective by Design)

Crédit : Simon Gee Giraudot (Creative Commons By-Sa)




Geektionnerd : Curiosity

Et si on trouve de la vie sur Mars, on y posera un brevet ou un droit d’auteur ?

Geektionnerd - Simon Gee Giraudot - CC by-sa

Source : La NASA censurée sur YouTube pour piratage de sa propre vidéo (Numerama)

Crédit : Simon Gee Giraudot (Creative Commons By-Sa)




Apparition de monnaies alternatives en Grèce boostées par le Net et l’Open Source

Les systèmes d’échange local (ou SEL) existent depuis bien longtemps.

Dans la situation actuelle de la crise européenne, ils pourraient bien retrouver une seconde jeunesse grâce au réseau et à son esprit libre.

Apostolos - CC by-sa

La montée des monnaies open source en Grèce

Open-source currencies on the rise in Greece

Zachary Caceres – 25 juillet 2012 – Radical Social Entrepreneurs
(Traduction : Amine Brikci-N, brieuc, volk, Tonio, YoDigue, Mnyo, Gatitac, KarmaSama, Uflex)

Dans l’ombre de la crise européenne, les habitants de la ville grecque de Volos prennent leur avenir monétaire en main.

Theodoros Mavridis et d’autres Grecs à court d’euros ont mis en place un système de monnaie locale appelé TEM, acronyme pour « Unité Alternative Locale » en grec.

Même si la Grèce est en panne d’euros, les Grecs ont encore des biens et des services utiles à s’échanger. Mais sans euros sonnants et trébuchants pour les payer sur le marché local, tout le monde est obligé de faire du troc : une semaine de cours de piano contre les ¾ d’une chèvre.

C’est là que le TEM intervient

Après avoir créé un compte, les membres échangent entre eux en utilisant les crédits TEM. Les nouveaux membres ont droit à un découvert d’au plus 300 TEM, ce qui constitue dans les faits un emprunt à taux 0 accordé par la communauté. Ce n’est qu’en proposant des biens demandés et des services en retour que les nouveaux membres pourront renflouer leur compte et continuer à faire des échanges.

Les crédits sont créés suivant ces règles lorsqu’un nouveau membre arrive : nul besoin de banque centrale ou d’autorité de régulation monétaire.

L’idée derrière les sytèmes alternatifs comme TEM n’est pas nouvelle. Les systèmes « clubs de troc » ou « SEL » existent déjà depuis un bon moment déjà. C’est dans des conditions d’extrême disfonctionnement monétaire que ces systèmes fonctionnent le mieux : l’Argentine a ainsi vu un développement national des clubs de troc pendant les différentes crises du peso à la fin des années 90 et au début des années 2000.

Ces systèmes ont néanmoins montré leurs limites par le passé.

Les clubs de troc obligent les gens à se rencontrer physiquement pour un marché du type « foire au bestiaux”. Cela a malheureusement limité les échanges à ceux où l’on pouvait être présent à un endroit précis, à un moment précis. L’utilisation de crédits papier fut une autre faiblesse majeure. La contrefaçon causa des accès d’inflation et éroda la confiance dans les clubs de crédit argentins.

Malgré les difficultés, M Marividis et ses congénères ont résolu la plupart de ces problèmes en hébergeant intégralement le système sur un réseau informatique.

A son arrivée le nouveau membre accède à la base de données de la communauté. Celle-ci a été conçue avec des logiciels open source et est hébergée sur un serveur néerlandais bon marché, ce qui permet de maintenir des frais de gestion faibles.

Le système en ligne permet aux utilisateurs d’accèder à la liste complète des acheteurs et des vendeurs (non sans rappeler Craiglist) ainsi que de noter les autres membres après chaque transaction. Le système de réputation devient particulièrement important compte tenu de la multiplicatiopn par huit du nombre de membres l’année dernière, ce qui a rendu le réseau plus impersonnel

Les transactions réelles ont lieu sous forme de virements d’un compte utilisateur à un autre. Pour éviter la fraude et assurer la transparence, les soldes utilisateur sont archivés dans une base de données accessible à tous. À l’heure actuelle, le TEM reste un complément à l’économie officielle et non pas une alternative. Contrairement à d’autres projets de monnaie alternative comme Bitcoin, les crédits TEM ne constituent pas réellement une monnaie. Ils sont d’un usage limité pour l’épargne puisque les comptes sont plafonnés et que le système n’offre pas de moyen de prêter avec intérêts

Mais si les choses empirent, ce système et les monnaies similaires vont devenir de plus en plus importantes pour les Grecs mis à l’écart de l’économie classique. Ces expériences pourraient aussi servir de base pour de prochaines innovations monétaires.

Et si les choses empirent ?

Les Grecs auront à déterminer en qui ils ont le plus confiance en ce qui concerne leur monnaie : Bruxelles, Athènes ou eux-mêmes.

Crédit photo : Apostolos (Creative Commons By-Sa)




4 millions de vidéos YouTube prêtes à être remixées grâce à leur licence libre

Vous l’ignoriez peut-être mais l’été dernier YouTube a jouté la possibilité de placer les vidéos sous licence Creative Commons Attribution (CC BY), et uniquement celle-ci pour favoriser au maximum le réutilisation sans entrave.

Tout est bien expliqué sur cette page.

Résultat des courses, un an plus tard, ce sont plus de quatre millions de vidéos de la célèbre plateforme qui sont disponibles sous cette licence libre.

Une initiative à faire connaître et encourager…

YouTube - Creative Commons By

Voici votre invitation à réutiliser et remixer les 4 millions de vidéos Youtube sous Licence Creative Commons

Here’s your invite to reuse and remix the 4 million Creative Commons-licensed videos on YouTube

Cathy Casserly – 25 juillet 2012 – YouTube Blog
(Traduction : Tibo, Gatitac, KarmaSama, Arnaud, Mnyo)

Aujourd’hui, notre billet d’invité provient de Cathy Casserly, CEO de Creative Commons (CC) pour une mise au point à propos des vidéos en CC BY sur Youtube.

Quatre millions de vidéos sous licence Creative Commons publiées sur YouTube attendent d’être réutilisées, remixées et réimaginées – plus de vidéos que n’importe où ailleurs dans le monde.

Depuis que la plateforme de vidéos en Creative Commons a été lancée sur YouTube il y a un an, vous avez ajouté l’équivalent de 40 ans de vidéos au mix. N’importe qui, n’importe où, peut modifier, utiliser comme base et partager les vidéos de la plateforme librement et gratuitement grâce à la licence Creative Commons Paternité connue également sous le sigle CC-BY.

Vous avez besoin d’une intro professionnelle pour votre vidéo de vacances à San Francisco ? Peut-être de magnifiques images de la lune pour votre projet de sciences ? Ou alors d’un écureuil qui mange une noisette pour votre nouveau tube dubstep ? Tout ceci, et même plus, est disponible pour inspirer, et même s’ajouter, à votre création. Grâce à CC-BY, c’est facile d’emprunter les séquences vidéos d’autres personnes et de les insérer dans les vôtres parce que la licence vous donne la permission spécifique de le faire, tant que vous créditez le créateur original.

Vous pouvez transmettre l’esprit Creative quand vous déposez votre vidéo, en choisisant de la publier sous licence CC-BY, pour que les autres puissent réutiliser et remixer votre séquence avec l’éditeur de vidéo YouTube. C’est là que le jeu commence pour de vrai. Imaginez que votre séquence soit réutilisée par des étudiants à Bombay, un cinéaste à Mexico, ou par un réalisateur de clip musical à Détroit. En autorisant d’autres personnes à jouer avec vos vidéos, vous déposez ces dernières dans un bac-à-sable géant et démarrez de ce fait une équipe mondiale de co-auteurs. Nous aspirons tous à créér et contribuer : maintenant vous pouvez entrer dans la danse et ouvrir la porte à l’imagination collective.

Prêt à commencer à ajouter la license CC-BY à votre vidéo YouTube originale ? Si vous voulez donner à la communauté YouTube les droits de réutiliser et d’éditer votre vidéo, sélectionnez « Creative Commons Attribution license » dans le menu « Licence et propriété des droits ». Dès aujourd’hui, vous avez aussi la possibilité de poster vos vidéos sous la licence CC-BY par défaut. Pour plus d’informations, veuillez visiter la page « YouTube’s Creative Commons ».

Invitée du blog Youtube, Cathy Casserly, PDG de Creative Commons a regardé récemment « Riding the booster with enhanced sound ».