Compte-rendu de l’action de sensibilisation du 4 mai à la Cité des Sciences

Action de sensibilisation - 4 mai - Cités des SciencesPas moins de 50 libristes se sont déplacés ce mardi soir à l’appel de Framasoft et de l’April pour distribuer quelques 700 tracts et 100 FramaDVD aux visiteurs invités à l’inauguration officielle de l’exposition « Contrefaçon » présentée à la Cité des sciences et de l’industrie. L’opération symbolique de sensibilisation du public de l’exposition à l’existence des licences libres fut donc un véritable succès, palliant ainsi un peu plus à la censure imposée par l’INPI.

Pendant plus de deux heures, le parvis de la Cité des sciences fut animé par une joyeuse cohorte de libristes de diverses associations (VLC, Ubuntu-fr, April, Framasoft et même membres du Parti Pirate français survivant) colportant tracts et FramaDVD de visiteur en visiteur. Ces derniers se montraient pour la plupart polis, promettant dans presque tous les cas de lire le tract que nous leur tendions.

L’accueil réservé par la Cité des sciences fut lui aussi courtois, mais froid, surtout en considération des 11°C qui régnaient dehors et du vent mordant qui balayait le parvis. En effet, malgré nos diverses demandes, nous n’avons pas été autorisés à mener notre action dans le grand hall de la Cité.

Action de sensibilisation - 4 mai -  Cités des SciencesDans l’effervescence bon enfant de l’activité, deux types de tracteurs se distinguèrent : les polypes de récif et les poissons pilotes. Les premiers, fermement ancrés à leur banc de corail, captaient sans se déplacer l’attention de tout visiteur dépourvu de tract passant à proximité, le temps de lui fournir le précieux document. Les seconds, moins rapides en cas d’affluence, répétaient continuellement la même ronde, marchant au devant des visiteurs et les accompagnant sur 20 à 30 mètres jusqu’au barrage Vigipirate marquant l’entrée de la Cité, se donnant le temps d’introduire la démarche et souvent d’entamer une conversation.

Le but n’était pas de prêcher des convaincus mais de pallier au manque d’objectivité imposé par l’INPI à l’exposition. Or, avec le public de l’inauguration officielle, se déplaçant sur invitation de la Cité des sciences et donc sélectionné par ses sponsors, nous étions bien servis. Toutefois, j’ai l’exemple d’un visiteur en costume de velours vert, se définissant comme juriste et qui, une fois arrivé au barrage me demanda, l’air grave mais ravi d’avoir appris quelque chose, 4 ou 5 tracts supplémentaires pour discuter du sujet avec ses amis.

Si les personnalités encostumées se sont succédées pendant deux heures, toujours relativement surprises par l’ampleur du dispositif bénévole déployé à l’entrée, l’arrivée la plus remarquée fut celle de la présidente de la Cité des sciences et de l’industrie Claudie Haigneré, sous bonne escorte. Il ne fut pas possible d’entamer de conversation avec elle lors de son passage et elle ne donna pas suite à la requête formulée par Frédéric Couchet de nous permettre d’entrer dans le hall. Toutefois, elle se saisit volontiers du FramaDVD que je lui tendais, sans pour autant ralentir son allure.

Plus tard, parmi les premiers visiteurs à ressortir de l’exposition, certains nous affirmèrent que la présidente de la Cité des sciences parla dans son discours d’une exposition « portant à débat » comme le confirmait notre présence et notre action aux portes du lieu. L’exposition était d’ailleurs souvent jugée superficielle, ou partiale par les personnes prenant le temps de nous en parler.

En conclusion, le succès de la mobilisation, le nombre de tracts distribués et les retours des visiteurs à leur arrivée et à leur départ confirment l’utilité d’une telle opération. Richard M. Stallman peut être fier des libristes français, car à défaut de venir informer le public chaque jour à l’entrée de l’exposition comme il l’avait idéalement suggéré, la mobilisation ne faiblit pas depuis l’ouverture le 20 avril dernier. Les acteurs du web ont su réagir promptement pour sauver le texte d’Isabelle Vodjdani de son élagage, puis informer plus de personnes via Internet que n’en a accueilli l’exposition depuis son lancement.

Enfin, d’autres opérations de sensibilisation semblent se profiler sur le forum, et l’Ubuntu Party de mai arrive à grands pas…

Action de sensibilisation - 4 mai - Cités des Sciences




Vu à la télé – Le logiciel libre pour nos enfants demain ?

Le logiciel libre pour nos enfants demain ?

C’est la question que l’on se pose depuis des années, en se désespérant de constater que l’Éducation nationale ne fait pas grand chose pour que ce demain devienne aujourd’hui.

Mais nous ne sommes pas les seuls, parce que c’est aussi la question que posait le 17 mars dernier le titre de la chronique « Clair et Net » d’Emma Rota dans l’émission Les Maternelles de France 5 (reproduite et transcite ci-dessous).

Elle y mettait en avant les trois projets éducatifs libres bien connus ici que sont Abuledu, Sésamath et OOo4Kids.

Pour ce dernier projet, elle pointait directement vers un billet « énervé » du Framablog : 0,01% du budget licences Microsoft pour soutenir et déployer OOo4Kids à l’école ! Force est de constater que l’argument du manque de soutien a été bel et bien repris et de quelle manière :

« Si ces enseignants optent pour le logiciel libre à l’école c’est parce qu’ils adhèrent à une éthique que personne ne peut décemment rejeter : notre école publique n’est pas un lieu marchand ; donc il devrait être interdit de laisser toute la place à des logiciels propriétaires type ceux de Microsoft (…) Ce qui ne veut pas dire que ces initiatives n’ont pas un coût (…) Et vous serez d’accord avec moi pour décréter que c’est au ministère de l’éducation nationale de les financer un minimum. »

Après merci Emmanuelle, merci Emma !
😉

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Le logiciel libre pour nos enfants demain ?

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Emma Rota – 17 mars 2010 – Clair et Net / Les Maternelles

Il y a un mois est sorti dans le silence le plus total un rapport de 326 pages commandé par le ministère de l’éducation nationale intitulé « Réussir l’école numérique ». Il s’agit d’un recueil de 12 000 contributions et témoignages d’enseignants, d’élèves, de parents d’élèves qui démontrent combien l’usage de l’ordinateur et d’internet à l’école est un facteur d’égalité des chances et de réussite scolaire. Le rapport préconise la connexion en haut débit pour 100% des écoles d’ici 2012.

Pour rappel, lorsque je faisais cette même chronique il y a maintenant 8 ans à cette même place (ça ne nous rajeunit pas) je rapportais déjà les mêmes genres de vœux pieux de la part du ministère de l’éducation nationale… 😉

Et nous on aime les vœux pieux. Surtout lorsqu’on reçoit en parallèle des mails d’instituteurs excédés qui disent en substance – et c’est la réalité du terrain, tous les chiffres le démontrent - : « nous ne recevons pas le moindre centime de l’état, ce que nous bâtissons de numérique dans nos écoles c’est avec notre énergie toute personnelle et les deniers de notre collectivité locale ».

D’où, vous l’aurez compris, l’énorme disparité du matériel, des logiciels et du savoir numérique selon l’école primaire que fréquente ou que va fréquenter votre enfant…

C’est pourquoi aujourd’hui j’ai décidé de mettre à l’honneur trois belles initiatives numériques montées par des instits, avec leur passion et sur leur temps personnel.

1 – Allons d’abord sur le fantastique site www.abuledu.org, né en 1998 – il y a déjà 12 ans, par un instit passionné de Pessac.

C’est aujourd’hui un site qui propose une liste énorme de logiciels éducatifs scolaires pour les élèves de la maternelle à l’université. Pour y accéder, on clique sur ce qu’ils appellent « le Terrier » et regardez la liste : je vous propose de tester « A nous les nombres » par exemple : un petit logiciel de maths qui permet à l’enfant de dénombrer des barques ou des éléphants en s’amusant. Ou encore le logiciel « Associations » qui lui est pour les enfants dès la fin de la maternelle : il permet d’entendre le son associé à un mot et associé à une image, des exercices pour débuter l’apprentissage de la lecture.

Tous ces logiciels sont des logiciels libres : c’est à dire que leur créateur a voulu dès le départ que tous les enseignants et élèves de la France entière puisse en profiter s’ils le désirent ; chacun de ces logiciels est copiable, distribuable et même modifiable si on veut y apporter des changements soi même ! C’est la différence d’avec un logiciel propriétaire du type Word qui, en plus d’être payant ne va pouvoir être partagé avec personne…

2 – Seconde initiative qui elle aussi connaît actuellement une adhésion phénoménale dans le milieu enseignant : www.sesamath.net Des logiciels libres pour les enseignants ET les élèves pour rendre plus ludique l’apprentissage des mathématiques à tous les âges. Tenez vous bien, quasi 9000 profs de maths ont abonnés à ce site, c’est à dire le quart des profs de maths en France ! Ils profitent des exercices interactifs, des cours et des corrections animés tout en échangeant sur leur manière d’enseigner. Car il est là le principal attrait du logiciel libre éducatif?: partager son savoir, évoluer dans sa manière d’enseigner et donc forcément enrichir ses élèves qui je le rappelle, sont nos enfants. Et personnellement je rêve que mon fils lorsqu’il sera à l’école primaire puisse bénéficier de la curiosité d’enseignants de la trempe de ceux qui sont sur ces sites là…

3 – Enfin troisième initiative à encourager car elle est en train de se construire, on la voit sur cette vidéo.

il s’agit d’une suite bureautique spécialement conçue pour les 7/12 ans avec un design simplifié et adapté aux enfants, avec un traitement de texte et un tableur aux outils simplifiés eux aussi.

Si ces enseignants optent pour le logiciel libre à l’école c’est parce qu’ils adhèrent à une éthique que personne ne peut décemment rejeter : notre école publique n’est pas un lieu marchand ; donc il devrait être interdit de laisser toute la place à des logiciels propriétaires type ceux de Microsoft alors qu’il existe d’autres solutions plus neutres.

Ce qui ne veut pas dire que ces initiatives n’ont pas un coût. Elles ont un coût comme toute chose sur cette Terre, au moins le coût de la sueur et du temps de celui qui le fabrique.

Et vous serez d’accord avec moi pour décréter que c’est au ministère de l’éducation nationale de les financer un minimum. Surtout lorsque l’on se souvient à quel point il s’extasie depuis 10 ans sur les prouesses des outils numériques dans ses écoles.

Ah les vœux pieux, les vœux pieux…




La vidéo qui donnait envie de connaître et comprendre le logiciel libre

Collègues, amis, membres de la famille… il n’est pas toujours facile de faire partager son intérêt, voire même son éventuelle passion, pour le logiciel libre et sa culture à un public qui nous est proche mais qui ne s’intéresse pas à « l’informatique ».

Or, pour l’avoir faite suivre à de nombreuses reprises, j’ai constaté qu’une vidéo particulière possédait, si ce n’est des vertus miracles, tout du moins l’inédite capacité d’interpeller un large auditoire qui, rendu curieux, se retourne alors vers vous pour vous poser moult questions.

L’élan a changé de sens. Ce n’est plus vous qui venez faire votre petit topo à des gens qui ne vous ont souvent rien demandé. Ce sont eux qui, la puce à l’oreille après la projection, souhaitent spontanément que vous leur apportiez quelques précisions. Pédagogiquement parlant ce mouvement inversé a bien plus de chances de porter ses fruits.

Quelle est donc cette vidéo qui murmure le Libre (et non « l’open source ») à l’oreille du profane ? Il s’agit de la chronique d’Emmanuelle Talon sur « notre » biographie de Richard Stallman, proposée le 22 janvier 2010 dans le cadre de La Matinale de Canal+ (reproduite et transcrite ci-dessous).

Nous en avions déjà parlé sur le Framablog. Mais le nez dans le guidon de la sortie du livre, nous avions surtout fièrement souligné qu’un grand média évoquait le projet, sans prendre véritablement conscience des qualités intrinsèques de la vidéo. Avec le recul, on s’aperçoit en fait que le livre est ici secondaire. C’est un pretexte pour parler de Richard Stallman et par extension pour parler du Libre.

En quoi cette ressource apporte-elle de l’eau à notre moulin de la sensibilisation en captant favorablement le temps de cerveau disponible de celui qui l’a sous les yeux ?

Il y a d’abord le facteur « vu à la télé ». Internautes assidus que nous sommes, c’est quelque chose que nous avons appris à désacraliser. Mais pour bon nombre de nos compatriotes (dont les quelques 40% encore non connectés) le passage par le petit écran continue de faire son petit effet.

Il y a la durée. L’attention est maintenue par cette chronique qui ne dépasse pas les cinq minutes.

C’est beaucoup plus subjectif – et me vaudra quelques virulents commentaires – mais je crois que l’attention est également maintenue par le facteur « dialogue entre deux femmes avenantes », les femmes appréciant que ce soit des femmes et les hommes qu’elles soient avenantes (sic).

Il y a la posture prise par la journaliste. D’ordinaire c’est l’objectivité et la neutralité qui priment. Or ici, au diable la mise à distance, débordée par son enthousiasme communicatif, elle semble prendre fait et cause pour le sujet traité.

Au delà de la forme, il y a aussi et surtout le fond, c’est-à-dire tout ce qui est évoqué dans ce très court laps de temps : définition du logiciel libre qui s’oppose au logiciel privateur, code source, contre-exemple Microsoft, alternatives OpenOffice.org et Firefox, libre ne veut pas dire gratuit, Hadopi… et même Sarkozy !

Mais, d’expérience, ce qui fait surtout mouche ce sont les formules originales permettant de sortir du cadre et d’élargir le débat. Elle sont vos précieuses alliées parce qu’elles intriguent et appellent à des compléments d’information :

  • « Il ne s’agit pas vraiment d’informatique, il s’agit en fait de philosophie. Richard Stallman c’est vraiment un grand philosophe, c’est un vrai penseur. »
  • « Pourquoi au fond il s’est lancé dans cette aventure ? Il s’est lancé dans cette aventure tout simplement pour améliorer le monde, pour encourager le partage et la fraternité. »
  • « C’est une forme de nouveau socialisme, de socialisme logiciel. Et à l’heure où l’on pleure sur la fin des grandes ideologies, on peut se réjouir de voir qu’il y a encore des gens qui essayent de changer le monde. »
  • « En fait la compétition, elle se fait vraiment dans nos têtes. »
  • « Stallman c’est un peu le Luke Skywalker de l’informatique, il faut qu’on se libère des machines et c’est ce jour-là que le Libre pourra gagner. »

Cette vidéo n’est pas parfaite (et prend même quelques libertés avec le droit d’auteur). Mais ces propos étonnent et surprennent. Ils modifient chez l’autre non seulement la perception du logiciel libre mais également la perception de celui qui s’intéresse au logiciel libre (vous en l’occurrence). Ne dites pas à ma mère que je participe à changer le monde, elle croit que je fais bien sagement de l’informatique dans ma chambre !

À vous ensuite d’enchaîner avec brio et éloquence. Mais la stimulation est là, votre interlocuteur veut en savoir davantage et, ça tombe plutôt bien, vous êtes à ses côtés et tout disposé à satisfaire cette soudaine soif de connaissance.

Merci Emmanuelle !

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Transcript

Maïtena Biraben : Le logiciel libre, c’est l’une des très grandes révolutions du siècle passé et aujourd’hui on en sait un peu plus sur le créateur du logiciel libre.

Emmanuelle Talon : Oui, Richard Stallman il a aujourd’hui 56 ans, il n’est pas très connu du grand public mais c’est un dieu vivant pour les informaticiens, parce que c’est un des pères du logiciel libre, le père du logiciel libre.

Alors pourquoi on en parle aujourd’hui ? Parce qu’il y a sa biographie qui vient de paraître en français aux éditions Eyrolles « Richard Stallman et la révolution du logiciel libre ». Alors au début des années 80…

Maïtena Biraben : C’est un bouquin de geek ?

Emmanuelle Talon : Non, justement pas. C’est ça qui est bien, parce que ça n’est pas un bouquin de geek, et même si on ne s’y connaît pas trop, on peut vraiment vraiment comprendre, j’insiste.

Et donc Stallman, au début des années 80 a créé la Fondation pour le Logiciel Libre. Il est à l’origine du projet GNU.

Et juste un petit rappel : qu’est-ce qu’un logiciel libre ? Quand même, voilà c’est important. C’est un logiciel que n’importe qui peut utiliser, copier ou même modifier, pour l’améliorer en quelque sorte, en accédant au code source.

Et le logiciel libre, ça s’oppose à ce que Stallman appelle les logiciels privateurs. Ce sont des logiciels qui nous privent de notre liberté. On ne peut pas modifier le code source, c’est pour cela que Windows est la propriété de Microsoft. Si Windows ne vous convient pas, vous ne pouvez pas l’améliorer. Tandis que l’on peut améliorer par exemple la suite bureautique OpenOffice ou le navigateur Firefox.

Maïtena Biraben : Si on y arrive !

Emmanuelle Talon : Si on arrive, bien sûr, mais vous avez cette liberté.

On l’impression que c’est un peu complexe mais en fait pas tellement parce que cette histoire de logiciel libre… Il ne s’agit pas vraiment d’informatique, il s’agit en fait de philosophie. Richard Stallman c’est vraiment un grand philosophe, c’est un vrai penseur. Et avec cette histoire de logiciel libre… Pourquoi au fond il s’est lancé dans cette aventure ? Il s’est lancé dans cette aventure tout simplement pour améliorer le monde, pour encourager le partage et la fraternité.

Donc c’est une forme de nouveau socialisme, de socialisme logiciel. Et à l’heure où l’on pleure sur la fin des grandes ideologies, on peut se réjouir de voir qu’il y a encore des gens qui essayent de changer le monde. Et aujourd’hui ces gens-là ce sont des informaticiens, et c’est Richard Stallman. C’est pour ça que c’est important de le connaître.

Maïtena Biraben : On a vu son playmobil…

Emmanuelle Talon : Oui on a vu son playmobil, mais en fait c’est un personnage assez amusant, qui a beauocup d’humour, qui a une bonne tête…

Maïtena Biraben : Est-ce que le logiciel libre a des chances de gagner face au logiciel non libre, donc commercialisé, que l’on ne peut plus toucher ?

Emmanuelle Talon : Alors, le logiciel libre il progresse beaucoup en France. Il y a quelques années la Gendarmerie nationale est passée… elle a adopté un logicie libre. Mais, si vous voulez, la compétition elle ne se fait pas vraiment sur cette question-là, sur cette question technique, parce qu’un logiciel libre, on peut considérer que ça vaut au niveau technique un logiciel privateur. En fait la compétition, elle se fait vraiment dans nos têtes.

Le Libre il pourra gagner le jour où, d’après Stallman, on aura, nous, envie de nous libérer et puis de ne pas être soumis à la machine. Parce qu’il explique que quand on utilise un logiciel comme Windows, on ne peut pas le modifier si on n’y va pas, et donc on est esclave de la machine. Stallman c’est un peu le Luke Skywalker de l’informatique, il faut qu’on se libère des machines et c’est ce jour-là que le Libre pourra gagner.

Maïtena Biraben : Est-ce que libre ça veut dire gratuit Emmanuelle ?

Emmanuelle Talon : Alors non, libre ne veut pas forcément dire gratuit. Il y a des logiciels libres qui ne sont pas gratuits, donc il faut faire attention à cette confusion. C’est vrai que quand on est juste un utilisateur, on peut estimer que la gratuité c’est le principal avantage, mais libre ne veut pas dire gratuit.

Maïtena Biraben : Si on ramène cette idée de logiciel libre à la France, la prochaine bataille c’est Hadopi.

Emmanuelle Talon : C’est Hadopi et Stallman est mobilisé sur cette question. Il estime que c’est une loi tyrannique. Il dit que Nicolas Sarkozy est un ennemi de la démocratie et des Droits de l’Homme. Et pour lui empêcher le téléchargement de musique pour sauver l’industrie du disque, c’est tout simplement comme empêcher les gens de faire la cuisine pour sauver les emplois dans la restauration !

Voilà, juste pour finir, le livre, vous pouvez l’acheter, il coûte 22 euros et c’est bien d’avoir un livre papier. Mais vous allez voir la cohérence de la démarche, en fait le livre est en téléchargement, gratuit, sur le site www.framasoft.net. Vous pouvez modifer le texte du livre, et si vous voulez le traduire, et bien vous pouvez tout à fait le traduire librement dans la langue que vous souhaitez, en ourdou par exemple, je pense que ça n’est pas encore fait.

PS : Pour l’anecdote lorsque avons signalé la vidéo à Richard Stallman, il nous a répondu texto : « C’est très bon (malgré des petites erreurs), mais c’est quoi un playmobil ? ».




EnVenteLibre.org ou la petite boutique en ligne commune à Framasoft et Ubuntu-fr

EnVenteLibre - FraMacDonald's - LL de Mars - Art LibreMigration et complémentarité obligent, la collaboration entre Ubuntu-fr et Framasoft ne date pas d’hier. Elle a débuté par des ponts constants entre nos deux forums et des stands communs sur le terrain, s’est poursuivie avec le projet du framabook Simple comme Ubuntu, pour atteindre un premier point d’orgue l’été dernier avec la sortie de la Framakey Ubuntu-fr Remix (ou FUR).

La sortie de cette clé précédant de quelques jours les Rencontres Mondiales du Logiciel Libre de Nantes, nous avons alors décidé de prendre le risque de quitter l’immatériel pour proposer sur nos stands une vraie, et ma foi fort jolie, Framakey à nos deux couleurs. Opération réussie, le défi ludique étant de savoir qui du stand Framasoft ou Ubuntu-fr en vendrait le plus (il me semble que c’est Framasoft qui a gagné, mais d’une courte tête !).

Nous avons réitéré l’expérience aux récentes Ubuntu Party de Paris et de Toulouse, avec le même succès (là c’est Ubuntu-fr qui a largement gagné, mais c’est normal « on jouait à l’extérieur » !).

Tout ça pour dire que nous avions mis un pied dans le processus de vente d’objets physiques. Et comme les deux associations proposaient également, depuis un certain temps déjà, des tee-shirts et autres goodies (mais là encore uniquement lors des évènements), nous nous sommes dits : et pourquoi pas ouvrir une petite boutique commune sur Internet ?

Question d’autant plus opportune que tout le monde ne peut pas forcément se rendre à ces manifestations et que nous recevions de nombreux mails nous demandant justement si il était possible d’acheter en ligne une clé ou un tee-shirt.

Ce souhait se concrétise aujourd’hui avec l’ouverture du site EnVenteLibre.org (ou EVL pour les intimes).

Graphiquergonomiquement parlant, on peut certainement améliorer la chose (on dira que c’est la version 0.1 ou 1.0 du site), mais c’est déjà bien en place, fonctionnel, et testé confidentiellement avec succès par une première vague d’acheteurs que l’on remercie au passage.

Vous remarquerez que ne l’avons pas appelé « FramaTruc » comme nous en avons pris la mauvaise habitude (ici ça aurait pu être « FramaShop » par exemple), mais un nom indépendant de nos deux associations. Vous remarquerez également que chaque association à son onglet sur le site, il est donc potentiellement possible d’accueillir d’autres structures, mais nous n’en sommes pas là…

Cette boutique existe donc d’abord pour répondre à la demande de ceux qui n’ont pas l’occasion de nous rencontrer in the real life. Ceux qui souhaitent se lever le matin un tee-shirt Ubuntu ou Framasoft sur le dos et se réveiller en douceur avec un bon café (ou thé) fumant dans un magnifique mug Ubuntu. Si c’est trop chaud vous pourrez alors poser votre tasse sur la non moins magnifique soucoupe constituée par le CD d’Ubuntu ou le FramaDVD (mais on me souffle dans l’oreillette que ces soucoupes peuvent également servir à autre chose). Et de partir alors au turbin, le sourire aux lèvres et la clé en bandoulière…

Mais redevenons plus sérieux. Cette boutique nous permet aussi et surtout de continuer à diffuser le logiciel libre au plus large public. En effet, avant la boutique, il fallait être capable de télécharger patiemment l’image d’un CD ou DVD et de le graver. Pour la FUR c’était encore plus compliqué : acheter une clé vierge de bonne qualité (nous insistons sur ce point), télécharger le pack, l’installer et rendre la clé bootable sous Ubuntu. Avec la boutique, on peut donc recevoir ces objets optimisés et directement prêts à l’emploi, et nul doute que cela élargira le spectre des personnes souhaitant découvrir et utiliser des logiciels libres (d’autant que nous sommes capables de livrer partout dans le monde).

Enfin il s’agit également de voir si à terme cela peut constituer une éventuelle source de financement pour nos deux associations. Fidèles à une certaine approche des choses, nous avons choisi de ne pas marger outre mesure sur des prix volontairement tirés vers le bas pour les rendre les plus attractifs possibles (sachant que comme nous produisons en petite quantité nous ne pouvons pas obtenir des tarifs de gros préférentiels). Mais, originalité, nous invitons à compléter les achats par un don de votre choix à l’une et/ou l’autre[1] association si vous souhaitez soutenir et encourager leur action.

Sans vouloir être grandiloquents, proposer de « soutenir librement » en même temps que l’on « consomme » nous semble être un modèle intéressant à explorer participant, qui sait, à dessiner les contours d’une future et salutaire société de la contribution. Et lorsque nous ferons les premiers bilans, nous aimerions beaucoup pouvoir témoigner du fait que l’un est souvent allé avec l’autre (pour la bonne santé des caisses de nos associations, mais aussi pour l’exemple à valeur de symbole).

Ces premiers bilans seront l’occasion d’envisager l’avenir (ou non) de ce projet. Et en attendant c’est avec modestie mais enthousiasme que nous vous proposons déjà une petite sélection de produits qui s’étofferont avec le temps si le succès est au rendez-vous.

Quant à la Framakey Ubuntu-fr Remix, si vous en voulez une sous votre sapin (ou celui de vos proches), dépêchez-vous de vous rendre chez EnVenteLibre.org ! Sur les 280 proposées, il n’en reste en effet déjà plus que 160…

PS : Tout le monde a mis la main à la pâte, mais ce projet n’aurait jamais pu voir le jour sans le travail acharné de notre salarié Pierre-Yves Gosset (si vous le croisez, parlez-lui un peu des obstacles légaux, fiscaux, techniques et logistiques qu’il aura fallu surmonter, réaction assurée !). Qu’il en soit ici chaleureusement remercié, et avec lui tous les donateurs qui nous permettent de maintenir ce salarié.

Notes

[1] Pour rappel, Framasoft est autorisé à remettre des reçus fiscaux vous permettant de déduire 66% du montant de votre don de votre prochaine déclaration d’impôts (qui arrive bientôt !).




Francis Muguet (1954 – 2009)

C’est avec stupeur et consternation que j’ai appris ce week-end l’annonce de la mort de Francis Muguet, que j’avais entendu en conférence pour la dernière fois pas plus tard que l’été dernier à Rennes[1].

Nous suivions de près ses travaux, en particulier autour du Mécénat Global, inspirateur direct du projet SARD.

« Tout en adressant nos plus sincères condoléances à sa famille, nous vous invitons à poursuivre ses actions et à diffuser ses idées, ce qui semble être le meilleur hommage que l’on puisse lui rendre ». (Benoît Sibaud sur Linuxfr)

Pour mémoire, une intervention de Francis Muguet, interviewé l’année dernière par Bernard Perrigueur (pour BJP Tv News – Lausanne) en pleine Bataille Hadopi.

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Notes

[1] Ceci pose d’ailleurs la question du devenir des données numériques publiques d’une personne venant subitement à décéder (et emportant avec elle tous ses mots de passe). Mais il eut été indélicat que de l’évoquer plus avant ici.




L.L. de Mars a besoin de nous !

L.L. de Mars - Licence Art LibreVous connaissez Framasoft ? Alors vous devez être également un tant soit peu familier avec « nos » pingouins, qui donnent cette identité visuelle particulière à notre réseau de sites et de projets. Rien que sur ce blog, il y en a trois qui squattent le haut et le bas de page en permanence.

En fait, ce ne sont pas du tout nos pingouin mais ceux de l’artiste L.L. de Mars. Ils proviennent tous d’une BD sobrement intitulée « Pingouins » parue en 2003 (et rééditée depuis chez nos amis d’InLibroVeritas).

Un pur pillage d’auteur vous diront ces messieurs d’Hadopi. Oui mais non, parce que L.L. de Mars avait choisi de placer cette oeuvre sous Licence Art Libre, autorisant, voire même favorisant, ces joyeux « détournements ». Bravo pour le talent et merci pour ce choix. Framasoft vous « doit » beaucoup.

Aujourd’hui L.L. de Mars se trouve dans une certaine difficulté, pour ne pas dire une difficulté certaine. Et il fait pudiquement appel à vous dans un message que je me suis permis de recopier ci-dessous.

Il ne demande pas la lune, juste un peu de matériel afin de poursuivre ses activités.

La dernière fois que j’avais été en contact avec lui, c’était il y a presque un an, pour lui demander si il acceptait de nous dessiner gracieusement un petit quelque chose original pour notre campagne de soutien. Et, comme par le passé, il avait gentiment accepté.

C’est ce dessin qui illustre ce billet, et il est difficile de ne pas y voir dans sa légende une certaine (mauvaise) ironie du sort…

La déchetterie colorée

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Tiens, je viens de descendre d’encore un échelon au-dessous du seuil de pauvreté. C’est toujours possible, j’avais fini par l’oublier, foutu étourdi que je suis.

Les services sociaux (les Nouveaux Services Sociaux, avec encore plus d’agents détergents et plus riches en viande) ont jugé que le métier des artistes était si certainement lucratif que ce n’était peut-être pas la peine de leur donner 400 euros par mois pour vivre ; le tiers de mon RSA m’est donc supprimé, zou. « C’est forfaitaire, c’est comme ça, veuillez agréer la porte et désinfectez derrière vous »; on m’avait souvent signifié que j’étais un parasite, me voilà promu pou à la diète.

Autant dire que la question qui me taraudait si souvent « J’investis dans un pot de pigment rouge ou dans un pot de pigment jaune ce mois-ci ? » ne se posera plus, je risque de travailler assez longtemps en noir et blanc.

Bouffer, m’habiller et payer mon eau avec 300 balles par mois, je saurai faire, j’en ai vu d’autres. Mais travailler, je vois pas comment je vais continuer une fois écrémés les derniers fonds d’encre et ruinés les derniers pinceaux.

Soudain, notre ami cria « Au secours ».

Alors voilà, je vous demande de fouiller dans vos propres tiroirs et de harceler vos potes qui bossent dans des magasins de fournitures où sont considérés comme invendables tous les produits un peu endommagés : pigments ouverts, liants entamés, mediums, huiles, colle de peau de mérou, acryliques, aquarelles, pastels, crayons, encre, toile, papier, bref tout le matériel qui traîne chez vous dont vous ne vous servez pas, les trucs qui dorment dans des placards, les couleurs entamées qu’on trouve finalement à chier, les pinceaux trop gros, trop petits, les crayons trop gras, les papiers trop poreux ou trop lisses, les pastels du gosse qui préfère la drogue, les résolutions « demain je me mets à la gravure » oubliées avec le matériel depuis 1987, n’importe quoi qui vous semble insignifiant mais qui me permettra de bosser encore quelques années.

Merci, L.L. d.M.

Envoyez vos dons de matériel à : L.L. de Mars – 1, rue Cdt Charcot – 35000 Rennes

Edit 1 du 28 septembre : Vous trouverez dans les commentaires ci-dessous, de plus amples informations sur les modalités du soutien.

Edit 2 du 26 octobre : L.L. de Mars a bien reçu notre colis (comme en témoigne la photo ci-dessous) et vous remercie tous.

L.L. de Mars - Soutien - Framasoft




Trente mille euros de dons en sept mois et Framasoft se donne un peu d’air

Logo Framasoft - LL de Mars - Art LibreDu fond du cœur merci !

Merci à tous ceux qui ont participé à notre campagne de dons.

Ceci nous permet d’aborder la rentrée avec confiance et d’entrevoir l’exercice 2009/2010 avec beaucoup plus de sérénité.

En février dernier, lorsque nous avons constaté que les caisses de l’association étaient insuffisantes pour conserver notre unique (et indispensable) salarié, nous avons donc décidé de lancer une campagne de dons.

Cela s’est fait en toute discrétion : aucune annonce tonitruante, aucune demande de relai, une simple référence en haut de page de tous les sites du réseau, ainsi qu’une fenêtre d’information s’affichant au moment du téléchargement d’une framakey ou d’un framabook.

Nous avions fixé un peu arbitrairement la somme à atteindre à trente mille euros, le minimum vital pour achever l’année 2009. Certains, chez nous, ont dit que c’était trop bas eu égard à nos réels besoins. D’autres ont dit au contraire que c’était trop haut et qu’en temps de crise et de processus complexe de dons sur Internet, on se « taperait la honte » en n’y arrivant pas.

La honte attendra, la fin de l’aventure également, puisque, grâce à vous, nous y sommes arrivés (ou presque, vous pouvez encore y aller !). Et, au delà de l’aspect purement comptable, cela donne la pêche à toute l’équipe parce que cela témoigne de votre attachement à ce qu’est et ce que fait Framasoft.

À rapprocher d’un autre succès, celui de l’April et de ses cinq mille membres, pour émettre l’hypothèse que le logiciel libre francophone dispose d’une petite mais solide base de personnes capables de se mobiliser en soutenant aussi matériellement certains de ces acteurs. De quoi rendre optimiste en ces temps où la « mentalité Hadopi » menace les biens communs…

Objectif atteint certes, mais nous n’en déboucherons pas le champagne pour autant (notre trésorier nous l’interdirait de toutes les façons). Rien n’est acquis et notre fragilité demeure. Ce n’était qu’une étape, en quelque sorte celle de l’urgence et de la survie, et nous n’avons malheureusement pas fini de vous solliciter. Mais nous le ferons avec d’autant plus de facilité (voire de légitimité) que nous pouvons pour le moment continuer à nous concentrer sur notre travail, nos projets et le service rendu par notre réseau.

Dans un prochain billet nos vous donnerons quelques détails sur ce que nous comptons poursuivre et développer ensemble cette année. Nous publierons également le budget et les dépenses de l’association.

Une nouvelle fois merci pour votre reconnaissance et vos encouragements.

La route est longue mais la voie est libre.
L’équipe Framasoft




Framasoft remercie la francophonie

Alexkon - CC by-saQuand bien même Framasoft en général et ce blog en particulier n’échappent pas au travers de voir trop souvent le logiciel libre par le petit bout de la lorgnette de la France (notamment lorsqu’il est question de politique et d’éducation), notre travail s’adresse bien entendu à tous ceux qui, de par le monde, s’expriment, comprennent et aiment la langue française[1].

C’est pourquoi nous sommes fiers et reconnaissants de constater qu’à l’occasion de notre campagne de soutien (qui se poursuit !) le service rendu par notre réseau de sites et de projets touchait bien au delà des frontières du pays de Molière[2].

Cotonou, Montréal, Bruxelles, Casablanca, Singapour, Genève, Capitola, Namur, Lachine, Fribourg, Niamey, Miami, Lausanne, Dakar… l’origine diverse et variée de vos dons mais aussi de vos témoignages (cf une petite sélection ci-dessous) nous font chaud au cœur et nous tenions à (vous) le faire savoir et à vous remercier à notre tour 😉

Quelques témoignages

Rachid M. de Casablanca (Maroc) :

Même si je ne peux pas faire de don, car ici on ne dispose que de carte de paiement valide exclusivement sur le territoire national, je souhaitais vous remercier infiniment pour tous le travail que vous faites. Il est en effet très utile et nécessaire pour nous autres sur le continent africain. Ici les majors de l’informatique font régner leurs lois et pratiquent des politiques dignes d’un autre âge.

Grâce à vous on a eut accès à un répertoire d’applications qui nous ont "libéré" et je pèse mes mots !

Bon courage à tous.

Luc Rivet de Montréal (Québec – Canada) :

J’utilise Ubuntu et Open Office depuis quelques années et vos livres m’ont permis de me familiariser rapidement. Bravo à vous qui nous offrez l’information nécessaire pour apprendre des nouvelles façons de faire.

Merci et longue vie à vos bouquins !

Roland P. de Hamois (Belgique) :

Sans ma "Framakey", montée sur un "bâton de mémoire" de 2Go, je perds mes marques lorsque j’arrive sur un PC inconnu (et cela m’arrive assez souvent!). Grâce à Framakey, je reste opérationnel, même dans les circonstances les plus incongrues. Merci à vous pour le magnifique travail et de rendre possible une utilisation aussi sécurisée et facile des outils qui sont utiles à tous, de l’utilisateur occasionnel à l’expert informatique, les logiciels choisis étant pertinents et bien "emballés". Continuez !!!

Khouzam B. de Moroni (Comores) :

J’ai toujours eu à utiliser les logiciels libres, pendant mes études et même actuellement en tant que stagiaire. Cela m’a été toujours d’un grand intérêt, raison pour laquelle j’ai toujours milité pour les logiciels libres.

J’ai souvent eu recours au site Framasoft pour mes besoins et je suis content de l’avoir fait connaitre à d’autres personnes. Sincèrement si je pouvais, je vous ferais un don.

Sans logiciel libre, les TICs ne serai pas la ou ils sont.

BIG UP

Christophe W. de Gland (Suisse) :

Point obligé de mon surf quotidien, de mes recherches dans le monde du libre, de ma réflexion de professeur d’informatique, le site Framasoft ne cesse de mûrir et gagne chaque jour en qualité. Merci à chacun pour cet investissement fondamental pour faire évoluer les consciences.

Continuez sur cette voie : la route est belle, la route est libre !

Robert Dupras de Montréal (Québec – Canada) :

Depuis plusieurs années que je me réfère à Framasoft, que je réfère aussi à mes clients. Le travail de Framasoft est inspirant et stimulant pour tous ceux et celles qui croient ou œuvrent dans le monde du libre.

Impossible de mesurer l’apport de Framasoft à la communauté, nul doute qu’elle est importante. Aujourd’hui ce sont nos clients qui bien souvent utilisent le banque d’informations disponibles sur Framasoft. Notre modeste contribution est un simple message pour encourager nos amis et clients à faire de même.

Le partage, la meilleure façon par laquelle l’humanité pourra continuer de grandir.

Merci à Framasoft

Handicap.sn de Dakar (Sénégal) :

Je n’ai pas de carte bancaire, je suis à Dakar. Mais c’est touchant de voir que le mouvement du Libre se retrouve dans des difficultés financières. J’aurais aimé envoyer de l’argent car grâce au Libre "FileZilla, Drupal, Ubuntu Server, SPIP, PHP, WAMP, Joomla, The Gimp, MySQL et MyODBC, NotePad++, Moodle, …" j’ai gagné beaucoup d’argent moi et j’ai aussi distribué beaucoup de bonne chose à mon tour.

Sans compter les forums, Wikipedia, et autres sites de partage de connaissances qui me sortent quotidiennement du pétrin, comme des millions d’autres.

Je dirais que Framasoft aussi est Nécessaire, Indispensable et Éternel !

J’ai démarré moi-même un projet libre, de portail pour une communauté spécifique, mais à cause de cette crise mondiale, je suis obligé de geler ces activités philanthropiques pour quelques temps et sécuriser un emploi. Car je n’ai pas réussi à gagner de l’argent à partir de cette activité philanthropique, certes çà m’a apporté d’autre gratifications humaines, mais pas pécuniaires. Voilà mon témoignage.

Que Dieu nous permettent de continuer sur cette lancée !

Sébastien A. de Bruxelles (Belgique) :

Lorsque j’ai commencé à m’intéresser aux logiciels libres, j’ai été confronté à un sérieux problème: comment trouver les logiciels dont j’avais besoin.

J’ai perdu beaucoup de temps en vaines recherches. Et puis j’ai trouvé Framasoft.

Oli C. Kan de Tunis (Tunisie) :

Je viens sur Framasoft régulièrement pour trouver des programmes et je trouve la communauté libre toujours superbe et remplie d’idées et d’ingéniosité. Comme j’en discutais avec un ami tout à l’heure, la communauté libre nous donne une bon aperçu de ce que serait un monde libre. Un monde où tout le monde contribuerait à sa manière et où tout serait accessible à tous, sans avoir à se vider les poches pour se faire.

Certes, ici ce n’est pas tout le monde qui peut vraiment contribuer puisque ce n’est pas tout le monde qui sait programmer, qui a de l’argent à donner ou même qui possède un ordinateur. Mais, continuons et le Libre s’étendra de plus en plus, et dans plus en plus de domaines, comme il l’a fait à présent.

Continuons d’en parler. Vive Framasoft !

André Cotte de LaSalle (Québec – Canada) :

Je m’intéresse aux logiciels libres depuis plus de 6 ans. Framasoft m’a accompagné pendant toutes ces années. Depuis 3 ans, je suis « Conseiller en logiciels libres pour l’éducation ». Oui, oui, c’est le titre que la société sans but lucratif où je travaille m’a donné. Sans Framasoft, j’aurais beaucoup de difficultés à assumer ce titre.

Merci et longue vie à Framasoft. Tous ensemble nous y arriverons.

Notes

[1] Crédit photo : Alexkon (Creative Commons By-Sa)

[2] Nous en profitons au passage par saluer et remercier les DOM-TOM, qui ne sont pas les derniers à nous soutenir 😉