Allergie au Google Home
Alors que se répandent les enceintes connectées (comme le Google Home ou l’Amazon Echo), fleurissent aussi des projets pour les empêcher de vous écouter en permanence (ce qui est nécessaire à leur fonctionnement normal, rappelons-le).
Cela peut faire sourire car le meilleur moyen de ne pas être espionné par ce genre d’objet, c’est encore de s’en passer. La question qui se pose alors, c’est : doit-on accepter d’aller chez des gens qui ont ce genre d’objet chez eux ?
Allergie au Google Home
Se passer des GAFAM est un défi technique (surtout pour les néophytes), même si ça l’est de moins en moins.
Mais c’est souvent aussi un défi social.
On prend toujours les réseaux du genre Facebook comme exemple de site qui n’a aucun intérêt si vous êtes tout seul dessus…
Seulement, même les outils pour lesquels on peut se déGAFAMiser gentiment dans son coin deviennent problématiques si un tiers utilise du GAFAM.
Non contents de permettre la surveillance généralisée de nos vies numériques, les GAFAM se proposent maintenant de surveiller directement nos maisons par le biais d’enceintes connectées (objets qui colleraient des crises de priapisme à tout cadre de la Stasi).
Pour contrer ces dispositifs de surveillance (qui fileraient des crampes au poignet à tout agent de la DINA), un moyen simple existe :
NE PAS EN ACHETER.
Mais ça, vous le saviez déjà, et c’est relativement simple à appliquer.
Le problème se situe encore une fois dans nos relations sociales avec des gens moins prévenants : que faire si une de vos connaissances possédant un tel objet vous invite chez elle ? Doit-on se soumettre à la surveillance par pression sociale ?
Vous voyez, moi qui suis allergique aux poils de chats…
Bon.
Quand je dis allergique, c’est ALLERGIQUE.
Pour vous donner une idée, petit, je faisais des crises d’asthme quand j’étais assis à côté d’un camarade de classe qui avait un chat chez lui…
À ce niveau d’allergie, les antihistaminiques limitent la casse, mais faut pas rêver.
Donc.
Moi qui suis allergique aux poils de chats, je ne vais pas chez les possesseurs de chats. Tout simplement.
Ça fait rarement plaisir mais c’est une question de survie.
Eh bien, je me demande si je n’vais pas tout simplement me considérer comme allergique aux enceintes connectées. Ça simplifiera les choses.
Alors je sais ce que vous allez me dire : c’est un coup à se retrouver assez vite isolé.
Bah pas forcément.
Mettons qu’on ait tous une grosse poussée d’allergie anti-Google-Home, anti-Amazon-Echo, etc.
Moralité : sauvons nos potes. Devenons allergiques aux enceintes connectées.
Crédit : Simon Gee Giraudot (Creative Commons By-Sa)