Khrys’coronalungo du lundi 8 juin 2020

Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière.


Brave New World

Spécial France

Spécial StopCovid

Spécial médias et pouvoir

  • Camélia Jordana : le débat sur les violences policières n’aura pas lieu (acrimed.org)
  • Convocations judiciaires de journalistes (ldh-france.org)

    La Ligue des droits de l’Homme (LDH) a pris connaissance avec stupeur de la convocation de Pascale Pascariello, journaliste de Mediapart, en qualité de suspect pour des faits de recel de secret professionnel, s’inscrivant dans le cadre de l’affaire Geneviève Legay. […] La convocation de cette journaliste, qui a réalisé ses investigations en parfaite adéquation avec les textes et la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) protégeant les investigations journalistiques, constitue une nouvelle violation évidente de la liberté de la presse visant à contourner le principe essentiel du secret des sources en intimidant ces dernières pour paralyser la manifestation de la vérité dans de tels scandales.

  • Covid 19 : les économistes de Bruno Le Maire saturent l’espace médiatique (acrimed.org)

Spécial Coronavirus – données (plus ou moins) scientifiques

Spécial mauvaise gestion et casse du système de santé

Spécial travail et inégalités par temps de coronavirus

Spécial répression, racisme, violences policières…

Spécial la démocratie et nos droits en prennent un coup

  • Deuxième tour du 28 juin : un forçage antidémocratique (vududroit.com)
  • Coronavirus: Macron veut sa commission, Larcher “stupéfait” (huffingtonpost.fr)

    “On voit bien qu’on est dans un pouvoir qui essaie d’avoir une commission à sa main.” Une commission créée par le gouvernement “est une bizarrerie institutionnelle” “ce qui m’inquiète dans cette pseudo commission indépendante, au-delà de la supercherie, c’est surtout qu’on voit bien finalement l’objectif, c’est d’étouffer les choses par des comités d’experts”

  • Le gouvernement envisage de prolonger l’état d’urgence sanitaire jusqu’en octobre (francetvinfo.fr)
  • Dominique Rousseau : «Maintenir l’état d’urgence, c’est permettre de réprimer les manifestations» (publicsenat.fr)

    on ne va pas vivre en permanence sous état d’urgence, ce n’est pas possible. Il faut s’habituer à vivre avec le virus, mais à vivre de manière libre. Il ne faut pas que la société française s’habitue à demander l’autorisation pour sortir. Il ne faut pas que la société française s’habitue à ne plus se regarder en face, mais derrière un masque. Il faut retrouver une normalité. On ne peut pas jouer avec la Constitution. On ne peut pas jouer avec les libertés. On a beaucoup joué avec les libertés pendant l’état d’urgence. […] Mon intime conviction, c’est que la prolongation de l’état d’urgence, alors qu’on va à l’école, alors qu’on a repris le travail, alors qu’on va dans les bars, alors qu’on vote, ne trouve de justification que dans la facilité pour le gouvernement de réprimer les manifestations, de limiter les libertés de réunion et les libertés de manifestation.[…] Mais souvenez-vous, c’était la même chose lorsqu’il y a eu le débat sur la prorogation de l’état d’urgence sécuritaire au moment des attentats où cette prorogation a beaucoup servi pour réprimer les rassemblements écologistes. Donc, je pense que le maintien de cet état d’urgence ne pourrait se justifier que par ce souci du gouvernement de garder directement la main et de pouvoir réprimer et empêcher les manifestants.[…] La démocratie, c’est aussi une question de temporalité. Je pense que notre société, devenant complexe, a besoin de temps pour prendre du recul, pour réfléchir sur des mesures qui, spontanément, peuvent paraître bonnes et justes, mais qui, à la réflexion, vont apparaître comme finalement contraires à l’intérêt général de la société. Les ordonnances, c’est une manière de légiférer à la va-vite, elles ne permettent pas d’associer l’ensemble des acteurs à l’élaboration des lois. Jean-Jacques Rousseau disait : on obéit à la loi, mais pourquoi obéit-on à la loi ? Parce que ce sont les citoyens qui font la loi. Si ce n’est pas eux qui font la loi, ils ne vont pas obéir à la loi. On va désobéir. On n’obéit qu’à la norme à laquelle on a participé. […] Oui, la démocratie, ça prend du temps. Alors évidemment, dans une dictature, ça va plus vite.

  • Coronavirus: Faut-il déconfiner le droit de manifester? (huffingtonpost.fr)

    “Pourquoi ne pas déconfiner la démocratie en même temps que les parcs, les jardins, les bistrots?” “Ce qui me pose problème ce sont les incohérences du gouvernement. On nous dit que les choses vont mieux, mais on a encore des mesures qui me paraissent complètement attentatoires aux libertés et disproportionnées à ce qu’on nous présente comme une situation améliorée”

  • Démocratie. Une brèche dans le droit constitutionnel (humanite.fr)

    Lentement mais sûrement, l’État de droit est chaque jour un peu plus attaqué dans notre pays. De façon très discrète, le Conseil constitutionnel vient d’ouvrir une brèche monumentale dans la séparation des pouvoirs en France. Dans un avis rendu le 28 mai, il accepte qu’une ordonnance non ratifiée par le Parlement ait tout de même valeur de loi.

  • Invisibiliser les violences policières jusqu’à interdire de les filmer? (huffingtonpost.fr)

    Le droit de filmer les policiers n’est pas la panacée, il ne remplacera pas une transformation profonde de la police nationale […]. Mais il est aujourd’hui indispensable et permet au moins aux citoyens d’exercer un minimum de contrôle sur les actes de ceux qui sont censés les protéger et dont, malheureusement et légitimement, ils ont parfois peur.

  • La Technopolice progresse, la Cnil mouline (laquadrature.net)
  • Crise du Covid-19 : la technopolice profite de la stratégie du choc (laquadrature.net)

    Tout est mis en œuvre dans l’idée que l’ennemi est le peuple. On lui ment, on le surveille, on le trace, on le verbalise s’il sort de chez lui. On rend responsables les malades, car ce sont certainement ceux qui n’ont pas respecté le confinement. On rend le peuple responsable individuellement en lui faisant porter le poids de la mort des autres. Pas une fois le pouvoir politique, durant cette crise, ne fera amende honorable sur ses manquements.

  • Télésurveillance des examens : HEC enregistre les mouvements des yeux de ses étudiants (francetvinfo.fr)

    Alors que les examens des étudiants se déroulent à distance, la prestigieuse école de commerce HEC a mis en place un système de surveillance qui détecte le moindre mouvement des yeux. Des élèves dénoncent un logiciel intrusif.

  • Lobbying : l’épidémie cachée (multinationales.org)

    S’abritant derrière la crise sanitaire, les industriels ont multiplié les attaques contre les régulations sociales et environnementales et joué de leur proximité avec les décideurs et de l’urgence pour capter des aides publiques sans véritable contrepartie.

  • Compétitivité, retraites, Etat : Emmanuel Macron choisit le risque (lesechos.fr)
  • Baisser les salaires ? La dangereuse hypothèse émise par Muriel Pénicaud (noslendemains.fr)
  • Baisser son salaire pour garder son emploi ? Le gouvernement dénonce un «chantage» que ses lois ont permis (liberation.fr)

    Que pèse l’«esprit» revendiqué d’une loi quand sa lettre, elle, a pour effet direct de renforcer le pouvoir patronal ? La question risque de se poser très concrètement à de nombreux salariés dans les prochains mois. […]en vertu de la loi, l’alternative sera simple : accepter les sacrifices, ou être licenciés pour les avoir refusés. Mais ça n’est pas du «chantage».

  • Gagner moins ou être licencié ? Tout comprendre des accords de performance collective (cnews.fr)
  • Consommez plus, travaillez plus, gagnez moins (rapportsdeforce.fr)

    Lorsqu’un accord de performance collective est signé, ses dispositions remplacent celles figurant dans le contrat de travail, même lorsqu’elles sont en contradiction avec le Code du travail. […] Et ne sont pas si temporaires que cela, puisque par défaut, la durée d’un accord est de 5 ans.Avec ce type d’accords, tout devient possible pour les employeurs…

Spécial résistance

Spécial GAFAM et cie

Les autres lectures de la semaine

  • Clusters (mondediplo.net)

    Il faut être capable de le reconnaître : il y a des clusters en France. Des clusters de violence institutionnelle, de racisme, de mensonge et de déni. Nous ne sommes pas complètement démunis : nous pouvons les localiser avec une grande certitude : la préfecture de police, la Place Beauvau, l’Élysée — on a repéré également des super spreaders Quai du Point du Jour (CNews, LCI), dans le 15e (France Télévision, BFM) et à Radio France (notamment à l’étage de France Info). Nous devons aussi admettre que nous n’avons pas été assez vigilants pendant trop longtemps : nous n’avons pas appliqué convenablement les gestes barricades, pas assez porté nos masques. Et voilà où nous en sommes. Mais nous pouvons nous ressaisir. Nous le devons même : nous sommes en guerre.

  • Je suis un algorithme local (affordance.info)

    quiconque vous expliquera que l’avenir d’un être est inscrit tout entier dans un CV de bachelier, dans une lettre de motivation ou dans un bulletin de terminale est soit un idiot, soit un menteur, soit un manager. Une sélection est une élection. Et à ce titre elle est à la fois totalement subjective et irrévocablement multi-factorielle. […] Fiche avenir. […] nous en tenons autant compte que Christophe Castaner des violences policières. C’est à dire qu’on s’en cogne velu. Pardon, c’est à dire que notre “algorithme local” s’en cogne velu. […] Voilà ce que c’est, un “algorithme local”. Rien d’autre qu’une suite de décisions, locales, prises par des équipes d’enseignants et de chercheurs, selon des critères différents à chaque fois et spécifiques à leur formation, à leur niveau d’exigence, à leurs contraintes budgétaires et aux restrictions encaissées depuis des lustres. Ben oui.[…] La “rationalité” de Parcoursup c’est l’ajout de formules mathématiques arbitrairement décisionnelles coupées de toute subjectivité et donc de toute humanité. Ce n’est pas ainsi que l’on lutte contre les injustices ou les inégalités, mais c’est au contraire la meilleure manière de les entretenir. Toute automatisation est d’abord celle des inégalités

  • Travail gratuit et guerre des valeurs (laviedesidees.fr)

    Les appels gouvernementaux à la solidarité et au bénévolat ne sont pas des nouveautés historiques. S’adressant en particulier aux femmes, la gratuitisation du travail participe de la casse du service public qui a fragilisé la capacité de réponse à la pandémie.

  • La part sombre de l’industrie : la relocalisation industrielle à l’heure du capitalisme numérique (atterres.org)
  • L’odyssée de l’espace (monde-diplomatique.fr)
  • Le chiffrement est nécessaire pour nos enfants dans l’Internet d’aujourd’hui (tutanota.com – en anglais)

    Le chiffrement, et non les backdoors, est le meilleur outil dont nous disposons pour protéger nos enfants.

  • Origines de la police – David Whitehouse (libcom.org – en anglais)

    En Angleterre et aux États-Unis, la police a été inventée en l’espace de quelques décennies seulement, entre 1825 et 1855 environ. La nouvelle institution n’était pas une réponse à une augmentation de la criminalité, et elle n’a pas vraiment conduit à de nouvelles méthodes pour faire face à la criminalité.
    […]
    Pour résumer : Les autorités ont créé la police en réponse à des foules nombreuses et provocantes.[…]
    La police est donc une réponse aux foules, pas au crime.

  • L’illégitimité de la violence, la violence de la légitimité (crimethinc.com)
  • Les grandes dames du syndicalisme mondial et Les grandes dames du syndicalisme 2e partie (force-ouvriere.fr)

Les BDs/graphiques/photos de la semaine

Les vidéos/podcasts de la semaine

Les autres trucs chouettes de la semaine

Deux personnages prennent le café. Le personnage de gauche dit : Eh ben, toujours aussi long ! - la personne de droite répond : Yep, et ça risque de durer encore un petit bout de temps, vu comment nos dirigeants
Retrouvez les revues de web précédentes dans la catégorie Libre Veille du Framablog.

Les articles, commentaires et autres images qui composent ces « Khrys’presso » n’engagent que moi (Khrys).




Khrys’coronalungo du lundi 1er juin 2020

Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière.


Brave New World

Spécial émeutes à Minneapolis

Spécial France

Spécial médias et pouvoir

Spécial Coronavirus – données (plus ou moins) scientifiques

Spécial mauvaise gestion et casse du système de santé

Spécial travail et inégalités par temps de coronavirus

Spécial répression, violences et abus de pouvoir

Spécial la démocratie et nos droits en prennent un coup

Spécial résistance

Spécial GAFAM et cie

Les autres lectures de la semaine

Les BDs/graphiques/photos de la semaine

Les vidéos/podcasts de la semaine

Les autres trucs chouettes de la semaine

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Khrys’coronalungo du lundi 25 mai 2020

Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière.


Brave New World

Spécial France

Spécial médias et pouvoir

Spécial Coronavirus – données (plus ou moins) scientifiques

Spécial mauvaise gestion et casse du système de santé

  • “Prévoir un doublement des capacités” : une étude de 2008 anticipait la saturation des hôpitaux (marianne.net)
  • Comment la France a perdu les armes face à la pandémie (les-crises.fr)

    Les Français considéraient autrefois le matériel médical, comme les avions de chasse, comme un bien de sécurité nationale qui devait être fabriqué chez eux. Mais les coupes budgétaires et l’externalisation les ont contraints à devoir se battre pour des masques, des tests et même des analgésiques. Lorsque le président Emmanuel Macron a déclaré à plusieurs reprises la « guerre » au coronavirus en mars, il a solennellement promis que la France soutiendrait les travailleurs de la santé « de première ligne » avec « les moyens, la protection ».
    La réalité était que la France était presque sans défense.
    Les volte-face du gouvernement sur les pandémies passées avaient laissé la réserve nationale de masques faciaux, autrefois formidable, presque épuisée. Les autorités ont également externalisé la capacité de fabrication à des fournisseurs étrangers, malgré les avertissements lancés depuis le début des années 2000 sur les risques croissants de pandémies mondiales.[…]
    Aujourd’hui, alors qu’elle a commencé à desserrer l’un des verrous les plus stricts du monde, la France est devenue un cas d’école dans la mesure où certains pays reconsidèrent aujourd’hui leur dépendance vis-à-vis des chaînes d’approvisionnement mondiales construites au cours des deux dernières décennies sur le mantra des faibles coûts et des livraisons rapides. Même aujourd’hui, la France n’a aucune garantie qu’elle pourra assurer un approvisionnement suffisant dans les semaines à venir pour se protéger contre une éventuelle seconde vague du virus.

  • Macron assure qu’il n’y a “jamais eu de rupture” de masques (huffingtonpost.fr) Un personnage commente : et la guerre, c'est la paix
  • «Le mensonge est peut-être pire que l’incompétence» (liberation.fr)

    J’ai beau tourner ses déclarations lunaires dans tous les sens, j’ai du mal à concevoir qu’un homme normalement intelligent puisse espérer être cru quand il martèle, contre toute évidence, après deux mois de confinement lié en grande partie à la pénurie de masques, et au-dessus des cercueils d’une trentaine de soignants, cette succession de sophismes

  • Dépistage du Covid-19 : un million d’écouvillons attendent le feu vert de la France pour être utilisés (franceculture.fr)

    Selon les informations de la cellule investigation de Radio France, les livraisons des écouvillons (ces longs cotons-tiges utilisés lors des prélèvements pour le dépistage du Covid-19) destinés aux vingt robots achetés par la France à la société chinoise MGI sont suspendues jusqu’à nouvel ordre. Les autorités françaises viennent de réaliser qu’une partie des stocks d’écouvillons destinés à ces machines chinoises ne sont pas les bons.

  • Covid-19 : scandale d’État vu depuis l’hôpital de Tulle (labogue.info)
  • Deux-Sèvres. La colère des bénévoles fabricants de visières de protection (ouest-france.fr)

    Ils fabriquaient gratuitement des visières de protection pour les offrir aux plus exposés au Covid-19 : les « makers » doivent renoncer, en raison d’une décision gouvernementale.

  • Médailles, makers et écoeurement. (affordance.info)

    Il y a eu le coup des médailles. Il a fallu se pincer pour y croire. Des médailles aux soignants. Et des primes. Mais pas à tous. Et surtout, surtout, pas de revalorisation.Et puis il y a eu, depuis le début de cette épidémie, le mouvement des “makers”.[…] Pour les “makers”, pour les couturières et couturiers, il semble qu’il n’y ait rien d’autre à attendre de l’état et du marché qu’un grand “MERDE” (Médaille En Reconnaissance De l’Engagement). Une médaille faite du même métal que celle proposée aux soignant(e)s. Une médaille aux normes d’une forme mépris qui déguise à peine une forme peut-être encore plus grave et symptomatique de déni.

  • La « prime Covid » de 1 500 euros soumise à un quota dans certains hôpitaux (letelegramme.fr)

    Versés sans distinction dans 40 départements, les 1 500 euros de la « prime Covid » maximale ne pourront être attribués qu’à 40 % des effectifs dans 79 autres hôpitaux en « première ligne » durant l’épidémie de coronavirus, selon un projet d’instruction ministérielle dont l’AFP a obtenu copie.

  • Médailles d’honneur et dons de congés : l’hôpital se moque de la charité du gouvernement (bastamag.net)
  • Coronavirus: c’est l’agilité citoyenne qui a le mieux répondu à la crise (huffingtonpost.fr)
  • Coopérative de masques en Bretagne : décision imminente, malgré les manœuvres d’un investisseur privé (rapportsdeforce.fr)

Spécial travail et inégalités par temps de coronavirus

Spécial répression, violences et abus de pouvoir

Spécial la démocratie et nos droits en prennent un coup

  • François Sureau : : “La démocratie représentative est à peu près morte en France” (lexpress.fr)

    Nous sommes peut-être la seule démocratie où le pouvoir n’a pas sérieusement répondu aux questions de la presse, préférant faire jouer à des journalistes sélectionnés le rôle de porte-voix.

    Dessin de Fred Sochard – Son site
  • Des élus parfois responsables mais rarement coupables (liberation.fr)
  • Priver les Français de nature, la société de contrôle jusqu’à l’absurde (reporterre.net)

    Alors que le gouvernement enjoignait à la population de reprendre le travail, le contraste devenait saisissant à mesure que le confinement durait, entre les plages désertes et les métros bondés, les grandes surfaces saturées de monde et les forêts silencieuses. « Le virus circule d’abord dans des lieux confinés et denses. Au lieu de laisser la population se disperser en plein air, on l’a concentrée dans des zones réduites. C’est complètement absurde. » […] Dans un premier temps, les autorités ont justifié ces mesures en disant qu’elles permettraient de ne pas saturer les urgences. En réalité, « dans la majeure partie du territoire national, les urgences ont travaillé en sous-régime, à 60 % » […] « C’est comme si après avoir échoué sur les tests, les masques ou les élections municipales, le gouvernement avait voulu afficher un visage autoritaire et sanctionner la population pour faire peser sur elle la responsabilité de ses erreurs » […] La surveillance des espaces naturels a nécessité des moyens démentiels.[…] « Le gouvernement infantilise la population. C’est très français. En Suisse ou en Allemagne, la situation est complètement différente, les espaces naturels ne sont pas interdits. On demande juste aux gens de respecter les gestes barrière et les mesures de “distanciation sociale” ». La France a préféré mettre en place « la société de vigilance » chère à Emmanuel Macron. La surveillance de tous par tous.

  • Fermeture des parcs et jardins : une aberration sociale, environnementale et sanitaire (liberation.fr)

    L’entêtement du gouvernement à refuser l’accès aux parcs et aux jardins dans les zones dites rouges ne relève pas d’une décision absurde. C’est au contraire l’illustration d’une vision du monde qui privilégie d’abord la rentabilisation économique et les plus fortunés.

  • LaREM veut une règle des 100 km à deux vitesses (humanite.fr)

    Une députée macroniste propose « d’assouplir » la règle des 100 km uniquement pour les propriétaires de résidences secondaires.

Spécial résistance

Spécial GAFAM et cie

Les autres lectures de la semaine

  • Sur la pandémie actuelle, d’après le point de vue d’Ivan Illich (lundi.am)
  • Biosécurité et politique (lundi.am)

    La biosécurité trace une voie dangereuse vers le règne de la transparence : une société de contrôle où, la connexion virtuelle se substituant au lien sensible, l’existence s’éloignerait d’un destin proprement humain.

  • Main d’œuvre (lundi.am)

    C’est étrange on ne sait plus ce qui est doux ou saccageur depuis que l’on tourne en rond autour des jardins. Sans eux, la question deviendrait clairement politique : est-ce ça tourne rond ? Mais ils sont là, interdits, tel le centre d’une ronde humaine signant la frontière de curieuses raisons. Celle d’y être enfermé à l’extérieur comme celle de se soustraire à leur vitalité pour raison sanitaire. Est-ce bien raisonnable ?
    Pour l’heure, le taux de mortalité lié à la pandémie rapportée à toute la population incluant celle qui déteste les jardins culmine à 0,039%. Une victoire du grand confinement ? En juger autrement opère une division du corps, entre le fer et l’air, le mot d’ordre et l’acte de résistance. Depuis le 17 mars 2020, on se rapproche du point d’inflexion qui consiste à se prémunir de la mort en se détournant de ce qui y résiste.

  • The Insecurity Machine (logicmag.io – en anglais)

    Étant donné l’omniprésence de l’insécurité, il peut sembler surprenant qu’il y a quelques siècles encore, le mot n’existait même pas. Concept unique et moderne, l’insécurité est apparue au XVIIe siècle. « Plutôt que d’être comprise comme une vérité inaltérable intrinsèque à la condition humaine, l’insécurité doit être comprise comme le produit de circonstances historiques très spécifiques » […]. Ces circonstances historiques particulières ont été la montée du capitalisme. […] Le capitalisme est une machine à insécurité, même si nous le considérons rarement comme tel. À côté des profits, des marchandises et des inégalités, l’insécurité est un produit fondamental du système. Ni un sous-produit accessoire, ni une conséquence secondaire de la concentration des richesses, elle est l’une des créations essentielles et habilitantes du capitalisme. Les bénéficiaires de cet arrangement l’ont surnommée « destruction créative » avant de la rebaptiser « disruption ».

  • Comment le capitalisme du « juste-à-temps » a diffusé le coronavirus (paris-luttes.info)
  • Que font les gens lorsqu’ils sont assurés d’un moyen de subsistance, même s’ils n’ont pas d’emploi ? (pressenza.com)

    Qu’est- ce que les 13 sans-abri ont fait de cet argent ? économes, ils dépensent que 800 livres sterling chacun. Après 1.5 ans, 7 des 13 avaient un toit. Ils avaient pris des mesures en matière de solvabilité et d’épanouissement personnel : inscription à des cours, avaient appris à cuisiner, rééducation, visite à leur famille et fait des projets pour l’avenir.

  • Problèmes de la transition (blog.mondediplo.net)

    Deux choses doivent être claires : 1) ce dont nous sommes mis en demeure, c’est d’en finir avec le capitalisme ; 2) sortir du capitalisme, c’est perdre le « niveau de vie » du capitalisme. À un moment, il faut se rendre à un principe de conséquence. On ne pourra pas vouloir la fin du système qui nous promet le double désastre viral et environnemental, et la continuation de ses « bienfaits » matériels. C’est un lot : avec l’iPhone 15, la voiture Google et la 7G viendront inséparablement la caniculisation du monde et les pestes. Il faudra le dire, le répéter, jusqu’à ce que ces choses soient parfaitement claires dans la conscience commune.

  • Le rapport à l’État, l’organisation collective et le validisme au temps du coronavirus – Eléments de réflexions (paris-luttes.info)
  • Dessine-moi un monde nouveau (blog.mondediplo.net)
  • Tea and capitalism (aeon.co)
  • Une brève histoire de l’homosexualité à Cuba, de la Révolution à nos jours (lundi.am)

Les BDs/graphiques/photos de la semaine

Les vidéos/podcasts de la semaine

Les autres trucs chouettes de la semaine

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Khrys’coronalungo du lundi 18 mai 2020

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Brave New World

Spécial France

Dessin de Sanaga, qui a une page facebook mais on préfère vous donner sa page Tipee.

Spécial médias et pouvoir

Spécial Coronavirus – données (plus ou moins) scientifiques

Spécial mauvaise gestion et casse du système de santé

Spécial travail et inégalités par temps de coronavirus

Spécial répression, violences et abus de pouvoir

Dessin d’Azco oublié par Le poing. Retrouvez ses dessins sur son site

Spécial la démocratie et nos droits en prennent un coup

  • Nos libertés en état d’urgence (egalites.blogs.liberation.fr)

    Le décret du 12 mai 2020 qui porte application du dispositif prévu par la loi de prorogation de l’état d’urgence indique que, pour sa part, le fichier « contact Covid » comportera pas moins de 16 catégories d’informations pour le « patient zéro » : nom, prénom, sexe, profession, lieu d’exercice de la profession, lieux de fréquentations au cours des quatorze derniers jours, mais aussi nom, prénom, sexe, date de naissance, numéro de téléphone, adresse électronique de ses « cas contacts ». Quant aux cas contacts identifiés, il est même prévu de leur demander s’ils ont cohabité avec le patient zéro… L’Etat doit-il savoir qui découche ?
    A cette vitesse il ne faudra guère que quelques semaines pour que toute la population se trouve fichée en tant que cas contact d’un « patient zéro » malade. […]
    Il ne faut pas se leurrer : la limitation dans le temps de se fichier est parfaitement vaine si les informations fuitent à l’étranger ou sur des serveurs informatiques privés.
    Ainsi, en dépit de toutes les garanties auxquelles le législateur a bien voulu consentir, l’étape d’après – qui n’est maintenant plus guère lointaine – sera plus intrusive et dévastatrice pour les droits et libertés : il s’agira de la transmission de ces données aux compagnies privées et notamment aux assureurs.

  • Très contestée, la « loi Avia » contre la cyberhaine devient réalité (numerama.com)

    L’Assemblée nationale a approuvé en lecture définitive la proposition de loi contre la haine en ligne. Elle prendra effet le 1er juillet.

  • Une loi gloubi-boulga qui concerne la justice (dalloz-actualite.fr)

    le gouvernement veut faire adopter au pas de charge un projet de loi fourre-tout contenant une quarantaine de mesures d’urgence. Un projet de loi vite surnommé « loi gloubi-boulga », ne contenant au départ que des habilitations à légiférer par ordonnances. Le monde judiciaire est concerné par ce texte à de nombreux titres (justice des mineurs, cours criminelles, CARPA).

  • La peur et la mort pour faire accepter la surveillance de masse (contrepoints.org)

    En matière de surveillance de masse pour faciliter l’acceptation sociale […] les leviers utilisés auront été les mêmes dans nombreuses de nos démocraties : « la peur et la mort » et pire encore, le mensonge des pouvoirs publics, ayant permis d’initier un transfert de responsabilité sur la population, rendant cette dernière seule garante d’une bonne gestion de la crise.

  • “Le secret médical est bafoué” : le coup de gueule d’un universitaire lorrain (estrepublicain.fr)

    En 55 jours, on nous a fait abandonner toutes les libertés fondamentales pour un virus dont la létalité est de 1 %. Mais on n’avait pas de tests, rien n’était organisé. Lors de la dernière épidémie de peste, en 1920, des mesures de santé publique ont été prises sans violer le secret médical. En 1994, lors de l’émergence du VIH, l’Ordre des médecins, et le professeur Canton, chef des maladies infectieuses au CHRU de Nancy, étaient montés au créneau pour la préservation du secret médical. Ce qui a été possible à l’époque ne le serait plus aujourd’hui ? Il faut arrêter de réinventer l’eau tiède sans se préoccuper des outils respectueux de la vie privée qui existent déjà et dire non à l’amnésie des principes éthiques et politiques.

  • Webcam, reconnaissance faciale…. Comment marche la télésurveillance des examens ? (leparisien.fr)
  • Le confinement : 67 millions de privations arbitraires de la liberté (liberation.fr)

    Pour reprendre les termes employés par le Conseil constitutionnel dans sa décision du 11 mai 2020 à propos des mesures de quarantaine et d’isolement, en permettant au Premier ministre de confiner tout ou partie de la population française, la loi du 23 mars 2020 n’a, à tort, «assorti [sa] mise en œuvre d’aucune […] garantie, notamment quant aux obligations pouvant être imposées aux personnes y étant soumises, à leur durée maximale et au contrôle de ces mesures par le juge judiciaire dans l’hypothèse où (les mesures litigieuses) seraient privatives de liberté» (paragraphe 86). En l’absence de contrôle à bref délai par ce juge de la légalité du confinement, le gouvernement français aura donc arbitrairement détenu près de 70 millions de personnes dans leurs domiciles respectifs pendant près de deux mois, sans que pratiquement aucune d’entre n’y ait trouvé quoi que ce soit à redire.

  • Du confinement à l’enfermement administratif (a-louest.info)
  • Prorogation de l’état d’urgence sanitaire : des organisations de la société civile déposent une contribution extérieure pour alerter les neuf sages (ldh-france.org)
  • Se toucher le visage peut-il vous coûter 38 euros? Cet expert pense que oui (huffingtonpost.fr)

    Pour la première fois, le respect des gestes barrière figure dans un décret. “ils ont oublié le régime général qui attache une sanction à toute violation d’un décret” […] “Le vrai problème n’est pas tant la vague de condamnations éventuelles, mais plutôt de risque d’arbitraire”

  • Madame Belloubet, ministre de la Justice ? Prouvez-le ! (liberation.fr)

    À l’instar du service public de la santé, cette crise sanitaire met en lumière l’agonie du service public de la Justice.[…] C’est à la force de l’institution judiciaire que l’on mesure la qualité d’un état de droit démocratique.

  • Est-il demandé aux professeurs de signaler les enfants tenant des propos «inacceptables» sur le Covid-19 ? (liberation.fr) – voir aussi : “On nous demande de ne pas remettre en cause la gestion de la crise” : des fiches pédagogiques alarment des syndicats d’enseignants (francetvinfo.fr)

    Dessin d’Alan Barte

Spécial résistance

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Datagueule : Utopie(s) ? En ces temps sombres, à quoi rêvons-nous ? Venez aider le collectif #DataGueule (kisskissbankbank.com) à documenter les Utopies concrètes !

Spécial GAFAM et cie

Les autres lectures de la semaine

  • Quand « le libre choix » cache la société disciplinaire que dénonçait Michel Foucault (theconversation.com)
  • Autopsie de la folie (manif-est.info)

    Pour rompre ma solitude à l’heure du déjeuner — un velouté de pois cassés — j’ai eu la faiblesse d’allumer le poste. Pure inconscience ! Comme pris de fascination morbide, je me suis infligé jusqu’à la nausée les élucubrations d’un certain Éric Woerth battant breloque à fond les ballons sur France Inter, à un niveau tel que si la folie courbait l’espace-temps, nous aurions assisté en direct à la naissance d’un trou noir. […] Tels des parasites poussant leurs hôtes à se donner la mort, les gourous les plus cruels peuvent amener des faibles d’esprit à se suicider collectivement. C’est exactement ce que nous enjoignent les chantres de la Sainte Croissance : tuez-vous à la tâche ! Mais pourquoi ? leur demandons-nous non sans malice. Comment ça, pourquoi ? s’étonnent-ils, surpris par une question aussi incongrue. […] Ils arriveraient à nous faire entrer dans le crâne — quitte à l’ouvrir à la matraque — l’idée qu’il faut travailler toujours plus avec moins de filets de sécurité, mais ils se révéleraient incapables de nous faire entendre qu’il faut moins bousiller l’environnement ? À qui pensent-ils faire accroire ça ? Ils n’ont aucune limite. Aucune. […] Ils croient en un monde où les ressources se renouvellent d’autant plus vite qu’on les pille ! Ne riez pas, bordel, ces timbrés y croient dur comme fer ! […] Ce sont des maniaques. Ils prennent tout à l’envers […] Dans leur esprit entamé, ce n’est pas l’économie qui est au service de l’être humain, mais l’inverse. Nous devrions travailler sans relâche et consommer sans compter. Travailler pour consommer, consommer pour vivre, vivre pour travailler, et ainsi de suite. […] Bientôt, nous démantèlerons cette association de malfaiteurs, nous déferons cette engeance. Nous instituerons une véritable démocratie à dimension fractale dénuée de tout pouvoir central car le pouvoir n’a jamais attiré que les tyrans, car un président n’est jamais qu’un dictateur mal bridé par une constitution. Nous nous débarrasserons de l’homme providentiel comme nos aînés se sont débarrassés de Dieu.

  • « En sortir » — mais de quoi et par où ? (blog.mondediplo.net)
  • « Le choc de cette crise va provoquer la révolution » : Entretien avec Jean Ziegler, l’homme qui veut en finir avec le capitalisme (clique.tv)
  • Annulation de la dette publique : possible juridiquement, nécessaire économiquement (alternatives-economiques.fr)
  • StopCovid : cybernétique, éthique et colégram (lundi.am)
  • Le virus et les affordances. (affordance.info)

    Le numérique comme pandémonium de la pandémie. Tous les démons réunis. De celui de la surveillance à celui de la déshumanisation. Il est étonnant ce virus. Dans ce qu’il dit, permet, autorise et légitime de notre rapport au numérique à proportion de ce qu’il interdit, ne permet plus, délégitime dans notre rapport aux autres hors numérique.

  • Primum non nocere – par Laurent Chemla (mediapart.fr)

    Rendre la justice est une fonction régalienne. Les fonctions régaliennes sont des tâches que l’État ne doit pas, ou ne peut pas, déléguer à des sociétés privées. La loi Avia fait le contraire. Voilà mon résumé à moi.

  • Clichés du virus, soustraction des images (lundi.am)
  • La mondialisation du confinement – Une faille dans la planétarisation de l’urbain? (laviedesidees.fr)

    les pandémies surviennent plus particulièrement durant les périodes d’accroissement des disparités sociales. Peter Turchin observe une corrélation historique entre le niveau des inégalités, l’intensité des liens entre territoires éloignés, et la violence des pandémies. En effet, plus une classe s’affirme dans son aisance, plus elle dépense dans la consommation ostentatoire, souvent dans des produits de luxe originaires de lieux éloignés. Or les virus voyagent avant tout avec le commerce de longue distance. Ce fait n’est pas nouveau : l’effondrement presque simultané des empires chinois et romain dans les premiers siècles de notre ère s’explique en partie par la virulence des épidémies qui se diffusaient le long des routes commerciales.
    […] le Covid-19 révèle l’ampleur des inégalités associées à l’urbanisation planétaire, avec d’un côté des classes aisées nomades qui, pour leurs loisirs ou leur activité professionnelle, ont transporté le virus aux quatre coins de la planète, et d’un autre côté des classes populaires beaucoup plus sédentaires, qui travaillent à leur service. Ce sont ces dernières qui paieront le prix le plus élevé de la pandémie.

  • Le municipalisme libertaire : qu’est-ce donc ? (revue-ballast.fr – article de 2018)
  • Comment la big tech prévoit de tirer profit de la pandémie, par Naomi Klein (theguardian.com)
  • Covid-19 : peut-on se passer du plastique pour faire face à la pandémie ? (usbeketrica.com)

Les BDs/graphiques/photos de la semaine

Les vidéos/podcasts de la semaine

Les autres trucs chouettes de la semaine

Deux personnages prennent le café. Le personnage de gauche dit : Eh ben, toujours aussi long ! - la personne de droite répond : Yep, et ça risque de durer encore un petit bout de temps, vu comment nos dirigeants
Retrouvez les revues de web précédentes dans la catégorie Libre Veille du Framablog.

Les articles, commentaires et autres images qui composent ces « Khrys’presso » n’engagent que moi (Khrys).




Khrys’coronalungo du lundi 11 mai 2020

Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière.


Brave New World

Spécial France

Spécial médias et pouvoir

Spécial Coronavirus – données (plus ou moins) scientifiques

Spécial mauvaise gestion et casse du système de santé

Spécial travail et inégalités par temps de coronavirus

  • Le cri de détresse des mères isolées en confinement (bondyblog.fr)
  • En France, « le gouvernement ne répond pas aux associations qui l’alertent sur un nécessaire moratoire des loyers » (bastamag.net)

    En Allemagne, un moratoire des loyers pour une période de trois mois est instauré pour les locataires en difficulté, avec un délai de paiement s’étendant jusqu’à septembre 2022. À Lisbonne, ainsi qu’à Barcelone, les maires ont gelé le paiement des loyers dans leur parc HLM jusqu’en juin. Le paiement des prêts immobiliers est suspendu dans toute l’Espagne, les locataires suisses peuvent suspendre sans sanction leur loyer pendant trois mois, les gouvernements canadiens et anglais versent une aide aux locataires… En France, où les loyers n’ont jamais été aussi chers et sont parmi les plus élevés d’Europe, le gouvernement n’agit pas[…] Il prend le risque inconsidéré de provoquer des procédures d’expulsion massives et d’ajouter à l’angoisse générée par l’épidémie celle des locataires en difficulté économique.

  • Chantale chargée des repas à l’hôpital privé d’Antony est décédée du Covid-19 à 44 ans (leparisien.fr)

    Elle était de ceux qu’on voit moins. De ceux qu’on entend moins. Mais qui dans l’ombre prêtent main-forte aux soignants en 1ère ligne dans la lutte contre l’épidémie.

  • Coronavirus : des personnels de l’aéroport de Roissy exposés au Covid-19 (francebleu.fr)

    selon plusieurs sources de la cellule investigation de Radio France, la grande majorité des entreprises de Roissy n’étaient récemment pas en conformité avec le code du travail.[..] il semble qu’il ait fallu, selon plusieurs syndicalistes, la mort d’un agent de filtrage chargé des palpations aux portiques des suites de la Covid-19, début avril, pour que ses collègues soient équipés de masques le 7 avril.

  • Masque obligatoire : les inégalités au grand jour (politis.fr)

    Quand on sait qu’il faut au moins deux masques de ce type par jour pour une journée de travail, en faisant l’addition on se rend vite compte du budget que cela peut représenter pour les familles les plus modestes. Certains n’ont pas les moyens. Vu les disparités de distribution gratuite d’une collectivité à l’autre, cette obligation devient injuste

Spécial répression, violences et abus de pouvoir

Spécial la démocratie et nos droits en prennent un coup

Spécial résistance

Soutenir

Spécial GAFAM et cie

Les autres lectures de la semaine

Les BDs/graphiques/photos de la semaine

Les vidéos/podcasts de la semaine

Les autres trucs chouettes de la semaine

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Khrys’coronalungo du lundi 4 mai 2020

Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière.


Brave New World

Spécial France

Spécial médias et pouvoir

Spécial sortie de confinement

Spécial Coronavirus – app de traçage

Spécial Coronavirus – données (plus ou moins) scientifiques

Spécial mauvaise gestion et casse du système de santé

  • «Le pouvoir prend les Français pour des abrutis» (liberation.fr)

    Il y a quelque chose de fascinant à voir ces hommes se comporter comme si Internet n’existait pas, ou comme si parmi les atteintes neurologiques liées au coronavirus, on décomptait une épidémie de démences subites.

  • Coronavirus : comment le discours des autorités sur les masques a largement changé (lemonde.fr)
  • Hôpitaux de province : la deuxième lame de crise ne sera pas le Covid (liberation.fr)
  • Le nombre “sidérant” de masques annoncés indigne les professionnels de santé qui en ont tant manqué (huffingtonpost.fr) – voir aussi : Polémique sur les masques: la grande distribution n’a pas en stock les millions de masques annoncés (bfmtv.com)
  • Les masques tombent ! (ordre-sages-femmes.fr)

    Aujourd’hui, la consternation s’allie au dégoût. Toute guerre a ses profiteurs. C’est malheureusement une loi intangible de nos conflits. Comment s’expliquer que nos soignants n’aient pas pu être dotés de masques quand on annonce à grand renfort de communication tapageuse des chiffres sidérants de masques vendus au public par certains circuits de distribution. Où étaient ces masques quand nos médecins, nos infirmiers, nos pharmaciens, nos chirurgiens-dentistes, nos masseurs-kinésithérapeutes, nos pédicures-podologues, nos sages-femmes mais aussi tous nos personnels en prise directe avec la maladie tremblaient et tombaient chaque matin ?

  • «Bas les masques» : des couturières professionnelles ne veulent plus travailler gratuitement (liberation.fr)
  • Tutos partout, santé publique nulle part (liberation.fr)

    Pourquoi se retrouve-t-on dans la situation d’accepter de faire nous-mêmes, dans l’urgence, ce que d’autres auraient dû faire pour nous dans la prévoyance ? D’autres que nous finançons par nos impôts, par exemple. D’autres qui pourraient l’être par une politique fiscale plus juste et redistributive, autre exemple.

  • “Les prix des masques réutilisables en tissu, dont les modèles sont très variés, ne seront pas encadrés”, avertit l’asso de consommateurs. (60millions-mag.com)
  • Covid-19 : “Sur les tests, tout le monde ment, on ne pourra pas en faire 700 000”, affirme le Pr Froguel (francetvinfo.fr)

    Beaucoup de choses me désespèrent. Exemple récent : la carte avec les départements en rouge ou en vert. Le gouvernement a parlé de trois critères. Finalement, il y en a un qui a sauté. Et sur le premier (la circulation du virus), les données nous manquent forcément puisqu’on n’a pas fait assez de tests. Seul le critère sur la situation des services de réanimation est fiable. Par ailleurs, l’étude de l’Institut Pasteur nous dit que 4 millions de personnes ont été infectées. Mais en réalité, on ne sait pas. On n’a pas fait assez de tests. Cette modélisation n’est pas fiable. Dans cette crise, on a manqué de science. On n’a pas fait assez de statistiques.

  • «Nos généraux continuent de nous traiter comme de la chair à canon» (liberation.fr)

    Mardi 28 avril, j’ai reçu mes premiers masques FFP2 depuis le début de la pandémie. Six masques. Six masques offerts par le gouvernement. Jusqu’ici je n’avais reçu que des chirurgicaux, sporadiquement. Jusqu’ici j’ai pu me protéger uniquement parce que j’avais constitué un petit stock, périmé depuis longtemps. […] Ce scandale se déroule sous vos yeux, ici et maintenant. Ce n’est pas le Rainbow Warrior, ce n’est pas l’affaire Karachi. Tout ceci ne se passe pas dans un pays lointain, il y a une quinzaine d’années, mais ici et maintenant. Ceux qui vous soignent sont mis en danger, tombent malades, meurent, du fait d’une succession de décisions politiques aux conséquences meurtrières. Vous n’en êtes pas responsables, mais vous en êtes témoins.

  • Thread de Maître Pandaï sur le confinement / déconfinement (threadreaderapp.com)

    Les mêmes causes produisant les mêmes effets, on peut craindre que l’équipe de bras cassés qui nous gouverne ne fasse une espèce de grand chelem des erreurs : confiner trop tard (fait), mal confiner (fait), déconfiner sans être prêts (c’est bien parti). […] D’abord, pourquoi a-t-il fallu confiner ? Le confinement général est une méthode bourrine, extrême que l’on est contraint d’utiliser lorsqu’on ne peut plus appliquer une méthode à la fois plus logique, plus élégante et moins destructrice : le confinement ciblé des malades. […] Lorsque la bureaucratie Macron se réveille enfin, à partir du 12 mars, pour commencer à prendre avec un retard massif les mesures qui s’imposaient, l’épidémie était en fait déjà très avancée par endroits, menaçant de submerger les capacités du système de santé. Quand Macron aurait-il dû confiner ? Le 5 mars, il déclare que l’épidémie est « inexorable » : il doit en tirer aussitôt les conséquences et réagir au plus vite. Le lendemain, on était à 9 morts et 600 cas recensés : c’est à peu près à ce stade que Wuhan avait été confiné. Macron aurait dû confiner le 10 mars au plus tard ; car l’Italie, qui annonçait la couleur avec 9 jours d’avance, avait confiné la veille. […] Les 6 à 10 jours de retard (pour être gentil, car on pouvait boucler “préventivement” dès le 1er mars) dans les mesures de fermetures et de confinement ont coûté extrêmement cher en vies humaines. Le prix de la nullité du pouvoir : la mort en masse.

Spécial travailleur·euses par temps de coronavirus

Spécial répression, violences et abus de pouvoir

Spécial la démocratie et nos droits en prennent un coup

  • Pour lutter contre l’épidémie, un partage des données médicales «sans le consentement» des malades (liberation.fr)
  • Crise sanitaire : la Technopolice envahit l’université (laquadrature.net)
  • L’état d’urgence sanitaire et l’état du droit du travail (lundi.am)

    Les secteurs utiles dans la lutte contre le Covid 19 avaient déjà toute latitude pour augmenter le temps de travail. L’ordonnance n’est utile que pour les secteurs qui ne sont pas utiles à cette lutte. L’Etat d’urgence sanitaire prévoit de nombreuses mesures inutiles dans la lutte contre le virus. Les mesures relatives aux temps de travail font mieux : elle ne contiennent que des mesures inutiles dans la lutte contre le virus. C’est une curiosité. […] Très clairement, dans de nombreux cas, la santé a été pensée comme secondaire par le Gouvernement, la priorité étant la poursuite de l’activité économique. Il s’agit de positions qui sont relativement proches de celles des dirigeants les plus caricaturaux de la planète, comme Trump ou même Bolsonaro. Nous ne sommes pas aussi éloignés que cela de ces malades mentaux que nous avons tendance parfois à croire exotiques. […] L’avenir dépendra, comme d’habitude, du rapport de force. Celui-ci a souvent été perdu par le passé. Cela ne veut pas dire qu’il le sera encore à l’avenir. Il est certain que le Gouvernement craint la force des mobilisations qui pourraient suivre le confinement. Il nous appartient de lui montrer que ses craintes sont sous-estimées.

  • État d’urgence sanitaire : l’ordre social quoi qu’il en coûte (lundi.am)

    L’état d’urgence n’est pas le confinement, loin de là. Il ne durera pas ce que le confinement durera, loin de là. L’état d’urgence sanitaire n’implique pas qu’une modification de nos quotidiens pour la protection de notre santé collective. Il implique aussi l’instauration d’un État autoritaire pour la sauvegarde de l’ordre social en perspective de l’offensive capitaliste annoncée. […] Réduire les enjeux de l’EUS aux modalités du confinement évacue toute critique conséquente de la gestion de la crise. Car cette loi concerne bien plus que la santé. Elle met en place un régime politique qui n’est malheureusement pas inédit. Lorsque les pouvoirs sont concentrés dans les mains de l’exécutif et qu’il peut en user de manière discrétionnaire cela porte un nom, même si cela heurte les mythes du pays des droits de l’homme et de l’Europe de la démocratie. […] Dans la rue, c’est la police qui décide de manière arbitraire si nos déplacements sont légitimes ou non, sans qu’aucun texte ne précise les conditions de l’infraction au non-respect du confinement et sans que les tribunaux de police puissent statuer en cas de contestation : désormais toute personne dans la rue est délinquante sauf preuve du contraire, ou plutôt sauf acquiescement aléatoire des flics. Un blanc-seing leur est donné pour les contrôles abusifs et les violences, surtout dans les quartiers populaires où les brutalités habituelles de la police se sont intensifiées. En outre, la répétition de verbalisations est devenue un délit, ce qui est parfaitement contraire aux règles du droit. […] L’instauration d’un nouveau régime est un choix politique, non une fatalité virologique déterminée par la catastrophe sanitaire. La culpabilisation et la répression à l’encontre des classes populaires ne suffisent pas à masquer les dénis du gouvernement, ses mensonges, sa gestion mortifère, l’absurdité de ses consignes contradictoires, non plus la mesquinerie de ses politiques budgétaires, la férocité de ses réformes, sa logique de privatisation à tout va. Il est des mesures prises qui ne peuvent en aucun cas se justifier par la prévention sanitaire mais qui servent sans aucun doute une stratégie de domestication de la population. […] En quelques jours, les droits de la défense ont été anéantis à toutes les étapes du parcours judiciaire, de l’arrestation jusqu’à la sortie de prison.

  • Emmanuel Todd : « Macron n’est plus républicain » (lvsl.fr)

    le gouvernement est effectivement en marche, mais vers l’anti-constitutionnalité. Nommez cette conséquence illégalité ou illégitimité, comme vous voulez. Le gouvernement de la France se promène hors la loi, régnant par la police et il s’approche du coup d’État.

  • Confinement : le débat interdit (liberation.fr)

    Tant que l’État d’urgence sanitaire s’appliquera (jusqu’à la fin du mois de juillet vient-on d’apprendre), la France n’est plus une démocratie, même si elle n’est pas tout à fait une dictature. En son temps, François Mitterrand avait dénoncé le « coup d’État permanent » qu’étaient les institutions de la Ve République. Le coronavirus a permis d’aller jusqu’au bout de cette logique institutionnelle.

Spécial résistance

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VPN et services sécurisés pour nous organiser en ligne : soutenons Riseup ! (paris-luttes.info)

Spécial GAFAM et cie

Les autres lectures de la semaine

  • Face au virus, « un arsenal techno-sécuritaire démesuré et absurde » (cqfd-journal.org)
  • Aux masques citoyens. Stigmate, uniforme et panoplie. (affordance.info)

    quand le masque se déploie à l’échelle d’une société contrainte dans ses mouvements et policée par l’arbitraire d’états d’urgences persistants, alors le masque est la première pièce de l’uniforme. D’une mise au pas. D’une mise au pli. […] Nous avons davantage besoin d’armes que d’ordres. Lorsque nous les aurons, portons nos masques comme des panoplies, jamais comme des uniformes.

  • Dynamique des confinements généraux (lundi.am)

    Le mot d’ordre du confinement général est parfaitement inédit, non seulement en ce qu’il constitue une consigne sanitaire jamais expérimentée et qui ne tient ni du soin ni de la quarantaine, mais surtout en ce qu’il vise, dans un même mouvement, à alarmer et protéger ; il est à la fois la gifle et les jupes de maman. Ramener chacun à son havre de sécurité, logement, famille, et surtout s’opposer à toute activité exploratoire même parfaitement solitaire, à toute sortie. Le confinement ne se nourrit ni de la solidarité avec les concitoyens, que l’on préserverait ainsi de la contamination, ni de la solidarité avec les soignants, à qui on éviterait l’épuisement, mais de mille petites ou immenses vexations qui activent l’attachement ; propagande inédite en son ampleur qui termine tout discours par “restez chez vous, prenez soin de vous”, privation des libertés de circulation et de réunion, même pour des obsèques, suspension de certaines protections offertes notamment par le droit pénal (obligation de soumettre une cause au débat et de motiver la décision) et le droit du travail (droit au repos), formulaires divers, contrôles de police arbitraires, amendes, dénonciations, arrêtés municipaux, etc., mille vexations qui viennent sonner l’alarme afin de priver le sujet de toute velléité exploratoire et de le renvoyer si possible à un havre de sécurité.

  • Le confinement amplifie la numérisation du monde (reporterre.net)

    Avec l’épidémie et le confinement, nous sommes non seulement privés de monde au sens culturel et politique, mais aussi de monde sensible […] La seule chose qu’on nous laisse, […] c’est l’écran d’ordinateur. On s’y engouffre d’autant mieux que les outils numériques ont cette capacité de donner l’illusion qu’ils maintiennent ou recréent le monde autour de nous – l’illusion d’être ensemble, alors que nous sommes isolés.

  • Nouvelles réflexions – Giorgio Agamben (lundi.am)

    Moi, je ne suis ni virologue ni médecin, mais je m’en tiens à citer des sources officielles fiables. […] Je cite les mots du Docteur Blangiardo : “Au mois de mars 2019, les décès de maladies respiratoires s’élèvent à 15 189 et l’année précédente à 16 220. Incidemment, on constate un total plus élevé que le nombre correspondant de décès par Covid (12 352) déclarés au mois de mars 2020”. Mais si cela est vrai et nous n’avons pas de raison d’en douter, sans vouloir minimiser l’importance de l’épidémie, il faut pourtant se demander si celle-ci peut justifier des mesures de limitation de la liberté qui n’avaient jamais été prises dans l’histoire de notre pays, pas même durant les deux guerres mondiales. Naît le doute légitime qu’en répandant la panique et en isolant les gens dans leurs maisons, l’on a voulu se décharger sur la population des gravissimes responsabilités des gouvernements qui avaient d’abord démantelé le service sanitaire national et ensuite, en Lombardie, commis une série d’erreurs non moins graves dans la façon d’affronter l’épidémie.

  • Les évidences incomprises de la pandémie (lundi.am)

    le problème est que nous continuons à utiliser le travail comme outil d’accès aux ressources nécessaires pour vivre tandis que nous en avons de moins en moins besoin, une fois les grandes infrastructures mises en place. […] Le désengagement progressif mais assez rapide entre travail et revenu de subsistance adéquat n’est pas alors une mesure radicale mais un simple ajustement aux conditions actuelles.

  • Vivre et laisser mourir (lundi.am)

    « Pourquoi les vies que l’on tente de sauver aujourd’hui nous paraissent-elles plus importantes que celles que l’on ne sauve pas d’habitude ? » la faim et la pauvreté tuent 25000 personnes chaque jour dans le monde. Et il faudrait moins d’un milliard d’euros par jour pour que ce ne soit plus le cas. Un milliard par jour – à trouver dans le monde entier – alors que pour lutter contre le coronavirus, la France seule n’hésite pas à perdre le double.

  • Sauver des vies (lundi.am)

    « Quelle vie sauvons-nous, exactement, en ce moment ? » On enferme avec bienveillance, on retire de la vie pour protéger – protéger de l’autre, car l’Autre est dangereux. L’Autre, en marchant sur les trottoirs avec ses courses, l’Autre assis dans le tram pour aller à l’école ou travailler, l’Autre, membre de sa famille, qui ne vit pas sous le même toit mais qu’on aime : cet Autre peut contaminer, donc tuer le vieux.

  • Comment le capitalisme du « juste-à-temps » a diffusé le coronavirus (agitationautonome.com)
  • Quatre hypothèses sur la situation économique (blog.mondediplo.net)

    Récemment interrogé quant aux suites à donner à la crise présente, Macron répond qu’elle « n’enlève rien de ce qu’on a fait avant » et qu’« on rebâtira sur cette base-là ». « Nous allons prendre un grand tournant mais sur cette base de la ligne droite ». La politique comme géométrie non-euclidienne, même Gilles Le Gendre, toujours inquiet de se montrer trop intelligent et trop subtil, pourrait avoir du mal

  • Mes chers élèves, vous allez nous épater ! (liberation.fr)

    Vous êtes la génération qui subit la déflagration majeure : élevés, nourris, bichonnés dans la confiance en un progrès global via la société de consommation, vous voici, à peine adultes, aux premières loges pour assister au premier bug mondial d’un système qui, en douce, avait déjà fragilisé notre tissu vital. Vous le savez, tout indique que de tels bugs, il y en aura d’autres.

  • Revenu universel : la fausse bonne idée qui ravira les patrons (frustrationmagazine.fr)
  • A Brief History of the Gig (logicmag.io)
  • La 5G, infrastructure logique d’internet (lundi.am)
  • Mémorandum Covid-19 pour du libre et de l’open en conscience : enseignements et impulsions futures (framablog.org)
  • « Le syndicalisme, c’est l’auto-organisation des faibles pour se défendre contre les forts » (lenumerozero.info)
  • Les Martyrs de Chicago – aux origines du 1er mai (rebellyon.info)
  • Confiné·e·s : pour renverser le capitalisme, prenons le temps de nous organiser et de nous fédérer ! (a-louest.info)

Les BDs/graphiques/photos de la semaine

Les vidéos/podcasts de la semaine

Les autres trucs chouettes de la semaine

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Les articles, commentaires et autres images qui composent ces « Khrys’presso » n’engagent que moi (Khrys).




Khrys’coronalungo du lundi 27 avril 2020

Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière.


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Spécial France

Spécial sortie de confinement

Spécial Coronavirus – app de traçage

Spécial Coronavirus – données (plus ou moins) scientifiques

Spécial mauvaise gestion et casse du système de santé

Spécial inégalités par temps de coronavirus

Spécial travailleur·euses par temps de coronavirus

Spécial répression, violences et abus de pouvoir

Spécial la démocratie et nos droits en prennent un coup

  • Les droits fondamentaux en quarantaine ? (liberation.fr)
  • StopCovid, un bracelet électronique pour tous (liberation.fr)
  • État d’urgence sanitaire et état de droit – Entretien avec le juriste Paul Cassia (lundi.am)

    Ici, le confinement ayant été justifié par la nécessité de préserver le droit à la vie, cette liberté fondamentale vient en quelque sorte « écraser » un nombre considérable d’autres libertés – celles de réunion, d’entreprendre, d’exercer son activité professionnelle, d’aller et de venir, de manifester… De plus, le Conseil d’Etat considère qu’il n’a pas à inspirer ou insuffler une politique publique à l’égard de l’exécutif, de sorte qu’il a accentué la règle du confinement « brut » (c’est à cause d’une décision du Conseil d’Etat du 22 mars 2020 que le Premier ministre a pris la décision de fermer les marchés alimentaires ouverts), tout en refusant de la mettre en balance avec les carences pourtant avérées de la lutte contre le covid-19 : il est inacceptable qu’après un mois de confinement, toute la population ne dispose pas de masques, de gants, de tests – sans même évoquer les mesures particulières qui auraient dû être prises à l’égard des médicaments et du personnel hospitalier. […] Le principal danger de l’état d’urgence sanitaire pour les libertés publiques est d’ordre philosophique : il serait de penser que la solution aux risques de toute nature (attentats, catastrophe sanitaire…) est de type quasi-répressif, ou en tout cas relève de la police administrative, alors qu’elle relève essentiellement du terrain politique. […] Il aurait sans doute été possible de mieux concilier la prévention de l’ordre public sanitaire et les libertés individuelles en n’adoptant pas une logique guerrière et, en parallèle d’un bref confinement, en réquisitionnant l’industrie française tout en donnant au service public hospitalier les moyens de fonctionner à hauteur des exigences du moment. Mais après tout, on a les dirigeants que l’on mérite.

  • La justice pénale sous état d’urgence sanitaire (lundi.am)

    Lorsque l’on prend un peu de recul, la contradiction confine à l’aporie : enfermer pour protéger la santé publique alors que les mesures de prophylaxie élémentaires pour empêcher la propagation du virus consistent dans la distanciation et imposent donc de vider les prisons. En réalité, cette ordonnance n’est pas un moyen pour l’Etat d’adapter la justice pénale à la lutte contre le virus. Elle est le moyen pour l’Etat de poursuivre la répression malgré la pandémie.

  • Ordonnance après ordonnance, le Conseil d’Etat refuse de suspendre les ordonnances (blog.landot-avocats.net)
  • Tribunal de Nanterre : les avocats dénoncent les détentions illégalement prolongées (leparisien.fr)
  • Le Covid-19, nouvelle menace sur la liberté de la presse (liberation.fr)

Spécial résistance

Spécial GAFAM et cie

Les autres lectures de la semaine

  • Cent ans de crise – Yuk Hui (lundi.am)
  • La pandémie montre ce que la voiture a fait de nos villes (theatlantic.com – en anglais)
  • « Le solutionnisme technologique restreint complètement nos imaginaires politiques » (lundi.am)
  • Contre l’inflation technologique : « Arrêter de nourrir la bête qui nous dévore » (cqfd-journal.org)

    C’est d’ailleurs ce que montre la façon dont Tenochtitlan, devenue Mexico après la prise du pouvoir par les Espagnols, a évolué : les nouveaux maîtres de la ville, qui était une splendide cité lacustre, décident de démolir tous les bâtiments et d’assécher les lacs. Notamment pour construire des routes, sur lesquelles faire rouler les chariots à roues… Une décision stupide, car la ville est une cuvette, arrosée par les montagnes environnantes et les pluies tropicales une partie de l’année. Conséquence : la cité est très régulièrement inondée, parfois même pendant plusieurs années. Et c’est un problème qui n’a toujours pas été résolu à ce jour, malgré la construction d’un grand canal d’évacuation au début du XXe siècle, qui est déjà obsolète, la ville s’affaissant un peu plus chaque année. Au fond, les Mexicains sont encore en train d’éponger les conneries des Espagnols. C’est une très bonne illustration d’un progrès qu’on te donne comme fabuleux alors qu’il est défaillant. […] les Mexicains d’aujourd’hui disent “la roue manquait aux Aztèques” alors qu’il y avait surtout une chose qui manquait : la sagesse aux Espagnols. Il faut faire attention à l’impératif d’efficacité, y compris chez ceux qui cherchent à penser autrement la société. […] Si tu refuses de nourrir la machine, alors quelque chose peut arriver. Je crois vraiment à l’arrêt. Arrêter de nourrir la bête qui nous dévore[…] Internet a été un parfait exemple en ce sens : on disait, on espérait, que ça allait tout changer, en bien […] le nouveau livre, la connaissance universelle, le dialogue sans frontières. Sauf que non : on s’est fait piéger par cette Gorgone au regard glaçant qui s’appelle progrès. C’est allé vers le pire, comme d’habitude.

  • « Il y a une main humaine derrière l’automatisation apparente de la commande en ligne » (lundi.am)
  • Du dernier kilomètre au premier mètre. Urbi et Orbi de la pandémie. (affordance.info)

    Epidémie. Etymologiquement “sur” le peuple. Pandémie. Etymologiquement “tout” le peuple. Et – pardon pour le néologisme – peut-être aujourd’hui une sorte “d’ubiquidémie”. Etymologiquement “partout” le peuple. C’est à dire l’idée d’un peuple ou de l’humanité dans son entier, qui devrait ou pourrait être tracée, suivie partout à la fois, de son premier mètre à son dernier kilomètre.

  • Starlink, LSD et Sillicon Valley – Elon Musk in the Sky with Diamonds (lundi.am)

    Quand prendre un avion connecté à Internet n’interrompt plus le flux de votre travail, vous êtes en contrôle. Quand vous êtes sur une île déserte et que vous êtes toujours connecté, vous êtes en contrôle. Quand un bracelet connecté continue de relever vos signaux biométriques et votre position, vous êtes en contrôle. Vous maîtrisez tous les aléas de votre destin. Et êtes donc responsable, redevable, de chaque imprévu qui pourrait impacter votre productivité.

  • Covid-19 : pour un vaccin libre de droits (tcrouzet.com)

    Si aujourd’hui, après une brève pénurie, on ne manque plus de gel, c’est parce que les formulations hydro-alcooliques sont libres de droits, parce qu’elles sont un bien commun, et que de ne nombreuses bonnes volontés se sont mises à les produire dès que la demande a augmenté. Pourquoi n’avons-nous pas de masques ? Tout simplement parce qu’avant la crise aucun de fiable, de testé, de suffisamment simple à produire n’avait été versé au compte des biens communs. Nous avons fait confiance à l’économie de marché, partant du principe qu’elle était la plus efficace, et nous avons eu la démonstration que cette assomption était fausse. Nous en sommes réduits à faire appel à des industriels qui spéculent, se font la guerre, se vendent aux plus offrants. Résultat : les masques arrivent au compte goûte. […] Pourquoi personne ne parle de tests Covid-19 brevetés ? Parce que Christian Drosten et son équipe ont libéré dès la mi-janvier le test qu’ils ont mis au point.

  • Euro : le miracle ou la mort (blog.mondediplo.net)
  • The many languages missing from the internet
  • BlackRock devrait être saisi pour crimes contre la planète (vice.com – en anglais)

Les BDs/graphiques/photos de la semaine

Les vidéos/podcasts de la semaine

Les autres trucs chouettes de la semaine

Deux personnages prennent le café. Le personnage de gauche dit : 27 minutes pour le 27 avril, avoue que tu l'as fait exprès ! - la personne de droite répond : Nope, même pas
Retrouvez les revues de web précédentes dans la catégorie Libre Veille du Framablog.

Les articles, commentaires et autres images qui composent ces « Khrys’presso » n’engagent que moi (Khrys).




Khrys’coronalungo du lundi 20 avril 2020

Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière.


Brave New World

Spécial France

Spécial sortie de confinement

Spécial Coronavirus – données scientifiques

Spécial mauvaise gestion et casse du système de santé

Spécial travailleur·euses par temps de coronavirus

Spécial répression, violences et abus de pouvoir

Spécial la démocratie et nos droits en prennent un coup

Spécial résistance

Spécial GAFAM et cie

Les autres lectures de la semaine

  • L’immunité collective numérique n’existe pas. (affordance.info)

    Tant que nous n’aurons pas fait le deuil de l’idée même d’une possible immunité numérique, nous ne serons en effet qu’un troupeau se laissant mener à l’abattement sinon à l’abattoir. […] ce n’est pas de surveillance mais de confiance dont nous avons besoin. Confiance dans les politiques de santé publique et leurs modes de financement pérennes, et non confiance dans des applications de surveillance conçues dans l’urgence. […] Nous avons construit ou laissé construire une dystopie juste pour que les gens cliquent sur des publicités. Et des gouvernements dépendent aujourd’hui de l’analyse de ces clics publicitaires pour informer et documenter des décisions de santé publique dans un contexte d’urgence sanitaire. C’est cela, le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui. […] Il n’y a pas besoin de soldats ou de héros car nous ne sommes pas en guerre. Seulement de soignants, d’équipements médicaux, de lits d’hôpitaux et de financements pérennes de la recherche fondamentale et appliquée. Il n’y a pas besoin de surveillance car nous ne sommes pas en délinquance ni en délation et que le suivi épidémique doit pouvoir reposer uniquement sur le cadre éthique qui est celui du soin.Il est possible de veiller sans surveiller.

  • L’urgence des libertés (liberation.fr)

    L’état d’urgence ne peut être un état vide de droit où s’exercerait seule la violence pure du souverain. Protéger le corps social n’est pas seulement une question sanitaire.

  • Félix Tréguer: «Des technologies de surveillance se normalisent à l’aune de cette crise» (letemps.ch)
  • Covid-19 : sommes-nous devenus trop intolérants au risque ? (/usbeketrica.com)
  • Leurs Communs numériques ne sont (toujours) pas les nôtres ! (scinfolex.com)
  • «Avec le revenu de base, une sécurité économique aurait été assurée automatiquement» (korii.slate.fr)
  • Cette crise inédite depuis l’Après-guerre nécessite la mise en place du revenu de base (huffingtonpost.fr)

    Il ne s’agit pas d’un plan de sauvetage “helicopter money” visant à préserver l’économie financière, mais bien d’investir dans le capital humain et d’engager les mutations nécessaires vers une société solidaire et résiliente, socialement et écologiquement responsable, où personne n’est laissé de côté.

  • Un ISF européen permettrait d’éponger en 10 ans les dettes liées au coronavirus (lareleveetlapeste.fr)
  • Une taxation minimale des multinationales pour enrayer l’évitement fiscal (liberation.fr)

    Ce dispositif aurait l’avantage de lier la contribution fiscale des multinationales à leur activité économique réelle tout en augmentant les recettes des Etats. En cas de crise majeure, comme celle du Covid, la mesure rendrait acceptable les futurs plans de sauvetage.

  • Aurélien Bernier : “Personne ne parle vraiment de démondialisation” (marianne.net)

    Alors que nos dirigeants rabâchent le mot “innovation” cent fois par jour, que voit-on ? Qu’ils ont rendu notre industrie incapable d’assembler un bout de tissus et deux élastiques pour faire des masques ! C’est tellement ridicule qu’ils devraient mourir de honte.

  • Et soudain nous fûmes défaits (lundi.am)
  • La Peste et la Colère (lundi.am)

    Nous vivons la peste, mais ce temps suspendu peut aussi être celui où nous cultivons et accumulons les colères. L’opportunité de leur affirmation viendra avec la vie, après le temps des charognards […] le silence n’est pas toujours le calme, c’est aussi le temps où l’on aiguise les armes des comptes à régler.

  • Pouvoir, domicile, mort : à l’ère du Covid-19 (lundi.am)
  • La guerre des masques (lundi.am)

    On nous dit que les technologies ne sont pas intrinsèquement porteuses des mauvais usages qu’on en fait, mais elles créent tout de même des attentes qui sont autant de pressions sociales, d’exigences nouvelles pour soi et les autres et elles réclament qu’on se conforme à leurs normes pour pouvoir être utilisées pleinement. Par exemple, la généralisation de la voiture induit l’attente de voir l’autre se rendre disponible plus facilement, la généralisation du téléphone portable induit l’attente de voir l’autre être joignable à tout moment, la généralisation de l’internet induit l’attente de voir l’autre pouvoir travailler à tout moment et en tout endroit, etc. Plus la technologie est efficace, plus la marge acceptable de l’aléa et de la non-conformité à la technologie est réduite, plus nous paraissons suspects en ne nous y conformant pas. […] La question qui dès lors se pose à nous est de voir quelles attentes sociales seront créées avec la généralisation de la reconnaissance faciale ? Devra-t-on maîtriser ses expressions faciales de manière à ne jamais paraître déviants ? […] Quelles formes de sociabilités découleront du déploiement massif de la reconnaissance faciale dans nos lieux de vie ?

  • Coronavirus et faillite globale du néolibéralisme (attac.org)
  • Naomi Klein analyse la crise du coronavirus : “L’austérité sera la facture à payer.” (huffingtonpost.fr)

    Ce virus s’est propagé dans le monde entier du fait des déplacements de voyageurs principalement riches, pour des conférences ou des croisières. Mais, bien sûr, ce sont les pauvres, les migrants qu’on blâme et qui en paieront une fois de plus les conséquences […] La question est de savoir ce que nous voulons faire aujourd’hui.[…] nous devons non seulement dire non à l’austérité qui pourrait survenir, mais aussi construire un modèle différent. […] D’autres outils que la grève existent: l’éducation politique, l’établissement de nouveaux liens, etc. Ça a déjà commencé sur internet et nous devons faire en sorte que cet activisme perdure. Le confinement n’est pas éternel. […] on peut gérer la crise avec autorité mais en respectant la démocratie, sans arrière-pensées, sans boucs émissaires, sans violer aucun droit et en gouvernant par consensus. Ces dirigeants forts existent, et ce sont surtout des femmes.

  • Patience (mondediplo.net)

    Bien sûr il y a d’abord la souffrance physique (de ceux qui sont malades), la souffrance morale (des proches, des soignants), la souffrance psychique (du salariat chair à canon). Mais il y a aussi, pour bon nombre d’autres, la souffrance politique : assister à ce délire, et n’y rien pouvoir. À un moment, on en revient toujours à l’os : la politique, c’est la co-présence des corps parlants — et agissants. L’épidémie met en panne la politique. Elle ne laisse debout que le gouvernement — qui, précisément, prospère en étant séparé. Et n’aime rien tant que les sujets à l’isolement. […]
    Au moins nous laissent-ils nous faire une idée assez précise de ce qui nous attend. Il est radicalement exclu que des individus pareils puissent négocier, autrement qu’en mots, le moindre virage. Par quel miracle se mettrait-on à faire l’exact contraire de ce qu’on a toujours fait et de ce en quoi on a toujours cru — sinon sur un mode entièrement factice ? Le pire étant peut-être, comme en témoignent les mots « jours heureux » dans la bouche de Macron, qu’ils dégueulassent tout ce qu’ils touchent.

  • Covid-19 : « Ne nous attendons pas à un après ressemblant à une aube radieuse » (usbeketrica.com)
  • Face au mur de la croissance exponentielle (theconversation.com)
  • Non, ce virus n’est une bonne chose pour rien, ni personne (liberation.fr)
  • Je ne vous pardonnerai pas – « Comment osons-nous pousser des caddies et abandonner nos morts ? » (lundi.am)

    Il n’est plus question ici de contagiosité. Il n’est plus question ici de coronavirus. On peut pousser son caddy au supermarché, mais on ne peut pas accompagner le cercueil de sa mère. […] Je ne vous pardonnerai pas votre inhumanité habillée d’urgence sanitaire. […] Vous voulez que je médite sur le sens de l’existence. La voilà ma méditation métaphysique : vous êtes des chiens aveugles qui piétinez nos âmes sur l’asphalte du progrès. Vous êtes les fantômes d’un monde mortifère détruisant nos songes.

  • Homme de pouvoir : sexo-maniaque ? (sexes.blogs.liberation.fr)
  • Christine Brisset, la madone des squatteurs (causette.fr)

    De 1945 au milieu des années 1960, celle qu’on surnommait aussi “la fée des sans logis” a organisé près de huit cents squats à Angers et a fait construire des milliers de logements pour les plus démunis. Elle dérangeait, mais n’en avait que faire. Anticonformiste et résolue, elle a mené son combat coûte que coûte avec un seul mot d’ordre : un logement pour tous

  • Confiné pendant la Grande Peste, Isaac Newton avait efficacement télétravaillé (courrierinternational.com)

    Loin de son université de Cambridge et de ses professeurs, dans le jardin de la demeure familiale où Isaac Newton était confiné pendant la terrible Grande Peste de Londres, entre 1655 et 1656, se trouvait… un pommier.

Les BDs/graphiques/photos de la semaine

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Les autres trucs chouettes de la semaine

Deux personnages prennent le café. Le personnage de gauche dit : Alors, toujours coronalungo cette semaine ? - la personne de droite répond : Yep, mais ça semble se calmer un peu : on sent qu'on va vers le déconfinement...
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