Dis papa, pourquoi je ne peux pas dessiner dans les musées ?

Classé dans : Communs culturels | 22

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SC Fiasco - CC byDis papa chéri , pourquoi ne puis-je dessiner dans ce musée  ? Parce que le «  copyright  » ma fille  ! Oui, mais c’est quoi le «  copyright  », papa  ? Euh… c’est une chose de grandes personnes, tu ne peux pas comprendre…

Fin du dialogue fictif entre un père et sa fille. Mais ce qui n’a rien de fictif c’est la situation étrange et pénétrante qui verrait un enfant interdit de prendre son crayon et son carnet pour le simple plaisir d’étudier et garder en mémoire ce qu’il a sous les yeux[1].

Dieu soit loué, ce n’est pas le cas dans la majorité des musées et cela semble ne concerner que les expositions temporaires et non permanentes.

Il n’empêche que cela existe et en dit déjà long sur les dommages collatéraux désastreux de ces contrats juridiques qui, à trop vouloir se protéger, en arrivent à censurer un acte aussi inoffensif que celui-là.

Remarque  : Ce n’est pas la première fois que le Framablog évoque Nina Paley (cf Libération du film d’animation Sita Sings the Blues et The Copyright Song).

Crayonner c’est copier. Copier c’est voler. Bientôt  : l’interdiction de respirer

Sketching is copying ; copying is stealing. Coming soon : no breathing

Karl Fogel – 29 octobre 2009 – QuestionCopyright.org
(Traduction Framalang  : Julien)

Ce n’est certainement pas une nouveauté pour les étudiants des Beaux-Arts, mais pour le reste d’entre nous c’est toujours étonnant de constater que des établissements culturels comme les musées marchent dans le mythe du «  copier c’est voler  » en interdisant les croquis.

Dans certains cas, par exemple lors d’expositions temporaires, les restrictions concernant la copie sont imposées par l’institution qui prête l’œuvre. Il serait alors intéressant de savoir combien de fois le prêteur impose ces restrictions sur des œuvres qui ne sont pas sous copyright, ou qui autrement ne seraient pas restreintes.

Nina Paley a recueilli quelques exemples à la volée. Vous en connaissez d’autres  ?

Le Philadelphia Museum of Art

«  Tous les croquis dans les galeries d’exposition ou des œuvres prêtées sont interdits  »

D’après la formulation, ceci s’applique à toute oeuvre en prêt, qu’elle soit dans le domaine public ou non. Quelqu’un a lancé une pétition pour obtenir que cette restriction soit levée, mais cela ne semble pas avoir abouti.

Le Musée Royal de l’Ontario  : «  Il est parfois interdit de dessiner à l’occasion de certaines expositions temporaires en raison d’ententes contractuelles avec les institutions ou les personnes qui nous prêtent des œuvres.  ».

Ce serait bien s’ils affichaient ces accords sur le mur, à côté des autres informations qui concernent l’œuvre (et si les prêteurs ne souhaitent pas voir cela affiché peut-être devraient-ils se demander pourquoi).

Le Morris Museum of Art

«  Exécuter des croquis des œuvres exposées dans les galeries permanentes du musées à des fins éducatives est autorisé. Faire des croquis ou dessiner à l’intérieur du Morris Museum of Art à des fins de revente ou de reproduction est strictement interdit. … Des restrictions supplémentaires peuvent s’appliquer sur le crayonnage de peintures et d’objets prêtés par d’autres musées. Veuillez vérifier auprès d’un représentant du musée avant de faire des croquis dans les galeries. Il vous sera demandé de signer un formulaire d’autorisation de dessiner et de vous conformer aux règles du musée.  »

Par où commencer  ? La revente ou la reproduction sont strictement interdites  ? On se demande comment les conservateurs du Morris Museum ont reçu leur éducation artistique. Ont-ils réussi à visiter personnellement chaque musée où était exposée une œuvre qu’ils souhaitaient voir  ? Et un formulaire «  d’autorisation de dessiner  »  ! L’adjectif «  orwellien  » est galvaudé, mais parfois c’est le seul mot qui convient. Soyez heureux d’avoir déjà signé votre formulaire d’autorisation de penser.

La National Gallery of Victoria (Australie)

«  Les croquis et la prise de notes sont permis dans les zones d’expositions temporaires et de collections permanentes de la National Gallery of Victoria. Cette politique est soumise à l’appréciation des prêteurs individuels ou institutionnels, à condition que les conditions suivantes soient respectées  : … Il est important de noter que certains prêteurs individuels ou institutionnels peuvent interdire le crayonnage et la prise de notes dans le cadre des conditions exposées dans les accords de prêt et/ou des contrats d’exposition selon les termes d’une indemnité gouvernementale ou police d’assurance. Dans ces circonstances, le commissaire de l’exposition donnera des instructions spécifiques au personnel de sécurité. Nous demandons à tous les visiteurs de comprendre que dans ces circonstances la National Gallery of Victoria n’a pas d’autre choix que de se conformer aux conditions fixée par les prêteurs.  »

De toutes les conditions exposées ici, celle-ci semble la plus raisonnable. Le texte complet montre qu’ils sont en priorité soucieux du public, et quand il s’agit de restrictions imposées par les prêteurs, la galerie admet plus ou moins ouvertement qu’elle regrette que ces restrictions soient toujours nécessaires. Cette politique résulte apparemment en partie d’une protestation du Free Pencil Movement, félicitations à eux pour cette action couronnée de succès. Encore une fois, j’espère que la National Gallery affichera les termes exacts des restrictions demandées par les prêteurs juste à côté des œuvres concernées.

La mentalité du «  Copier c’est voler  » peut créer des situations terriblement étranges. Ce post de 2005 sur BoingBoing rapporte l’histoire d’une élève de CE1 qui dessinait au North Carolina Museum of Art  : «  Un gardien du musée a dit aux parents de Julia que faire des croquis était interdit parce que les grands chefs d’oeuvres sont protégés par le copyright, un concept que la jeune Julia ne comprenait pas avant que sa mère ne lui explique le terme  ».

Ne t’inquiète pas Julia, tu n’es pas la seule.

Notes

[1] Crédit photo  : SC Fiasco (Creative Commons By)

22 Responses

  1. kyste

    En France, il ne me semble jamais avoir vu ce genre de panneau ni d’interdiction.
    On ne sait jamais si il venait à l’esprit d’un de ces jeunes gens de devenir un picasso. C’est dangereux un artiste car c’est libre, ça pique à droite à gauche, ça butine, ça digère le pollen des autres pour en faire son miel. La copie est la voie vers la création.
    Ceci traduit une méconnaissance complète de l’histoire de l’art faite de copiage, plagiat permanent. Il n’y a qu’en ce début de 21 é siècle que ceci devient un problème aussi grave, au point d’interdire aux enfants de dessiner dans un musée.
    Voici une exposition qui ne pourra pas aller au USA si on suit la logique du copyright:
    http://www.picasso-aix2009.fr/oeuvr
    ET un petit exemple en littérature: http://www.fabula.org/revue/documen

  2. voz

    Tous les organismes charger de protéger la culture sont dans les faits a en train de la tuer.
    Comment arrêter cela ?

  3. ravachol

    ça va mal finir ces histoires de droit d’auteur, à force il y aura deux cultures. je ne vois pas ce qu’on y gagne, mais je vois clairement ce qu’on y perd à ce jeu là

    – la culture "sacrée", "incopiable", bardée de restrictions qui l’étoufferont tôt ou tard, seuls les dinosaures ne le voient pas encore.
    – l’autre, la libre, celle qui évoluera, celle vers qui les gens qui créent vraiment se tourneront

    c’est juste très dommage de séparer les deux si radicalement, le passé est évidemment riche aussi.

  4. 1138

    "(…) certains prêteurs individuels ou institutionnels peuvent interdire le crayonnage ET LA PRISE DE NOTES (…)"

    Dingue !

  5. Jorm

    Ce qui est aberrant dans cette histoire de "copier une oeuvre d’art, c’est la voler", c’est qu’il semble que de telles clauses ne peuvent pas venir de véritable "artistes". Il n’est pas nécessaire d’en être un pour savoir que de tout temps les artistes se sont inspiré les uns des autres. Il est impossible d’imaginer qu’une "oeuvre de l’esprit" puisse provenir ex nihilo de la tête de l’auteur pour être originale à 100%.
    Cela me rappelle le mythe des hommes qui voulaient connaître quelle était la voix sacrée, celle que parle Dieu. Il ont fait élever un enfant dès sa naissance par une nourrice muette pour qu’il parle spontanément la langue sacrée en l’empêchant d’entendre une langue déjà existante. Résultat –> une fois adulte, l’enfant ne parlait qu’une langue : le langage des signes de sa nourrice.
    "Protégez" les langages déjà existants en ne les diffusant pas, vous n’aboutirez qu’à un mutisme de la création. 🙁

    @aKa
    Au fait, je t’en supplie aKa, cesse de parler de "copyright" quand tu désigne la legislation sur le droit d’auteur. :S C’est un important abus de langage. Cela porte à confusion car le système de "copyright" anglo-saxon n’est pas du tout équivalent à notre "propriété littéraire et artistique" et à notre "propriété intellectuelle".
    Un article récent très bref et qui fait allusion sur leur distinction conceptuelle (économie VS philospohie) sur rue 89 :
    http://www.rue89.com/en-pleine-cult

  6. aKa

    @Jorm : merci pour le lien. Tu as raison de rappeler cela et je vais tâcher de faire plus attention, même si j’ai bien à l’esprit la distinction (eux ils ont le "fair use" et nous le "droit moral" pour compliquer encore plus la chose).

    Le problème c’est qu’ici il s’agit d’une traduction anglaise citant des législations dans des musées américains et australiens. Donc il semblerait bien qu’on ait à faire à du "copyright", même si c’est subtil et délicat à la traduction, j’en conviens.

  7. le hollandais volant

    Ceci se raproche un peu du procés contre google et ses photocopiages de livres. Le tribunal à condamné Google, mais la maison d’édition dit désormais en arriver à une entente avec Google.

    Peut-être voient-il que ne pas se trouver dans une bibliothèque contemporaine est plus un mal qu’un bien.

    Bientôt, ils vont nous interdire de lire les livres car on copie mentalement le livre, et si on en reparle ensuite à ses amis, famille, ce sera considéré comme de la contrefaçon.

    Quoi ? Ah, il semble que ça existe déjà : http://tinyurl.com/ydn6mlk

  8. Sébastien C.

    Derrière un pilier de la salle, croyant que personne ne porte la moindre attention à moi, je sors subrepticement un carnet de folliculaire et, observant le tableau du coin de l’œil, je NOTE ces trois mot : « De la merde ». Un gardien m’aperçoit, me plaque au sol les mains derrière le dos, les menotte et s’empare du carnet. Je viens d’en prendre pour dix ans, condamné pour des faits terroristes sanctionnés par les lois Perben II.

    Bienvenue dans un monde meilleur.
    😎

  9. AntOne

    Quand on copie on effectue un nouveau travail, un travail gravé dans le temps présent, dans l’esprit et la mentalité actuel. Où va-t-on ? Par analogie, tout les humains sont différents génétiquement pourtant génétiquement basé sur la même structure : ceci est de la copie. Faut-il maintenant interdire à la nature de copier ? absurde.
    Faire un enfant c’est du boulot et pourtant il n’y a qu’une façon de le faire, on ne peut pas appliquer de copyright à la procréation pourquoi devrait-on appliquer un copyright sur l’art de faire ?
    A force d’appliquer des droits à tout les domaines, arrivé un moment les futures générations ne pourront plus créer et seront forcé à vivre dans une naïveté pleine et s’extasieront du monde passé, ca a déjà commencé à être comme ça : Où sont tous les grands hommes ? dans la majorité reste un tas d’homme admiratif de l’histoire, la plupart d’eux veulent ressembler à leur idole sans savoir qu’ils possèdent leur propre idole en eux…

  10. Jorm

    @aKa
    Effectivement, j’ai aussi pensé après avoir posté mon commentaire que la traduction de textes en anglais en ce qui concerne le copyright/droit d’auteur doit être plutôt difficile vu la différence des législations. J’en profite pour remercier et féliciter ici l’équipe de Framalang pour l’excellent travail de traduction qu’elle effectue sur ce blog.
    En fait, ma remarque portait surtout sur l’introduction de l’article puisque celle-ci est plutôt "générale" (c’est normal pour une introduction :-)) et le public auquel s’adresse ce blog est surtout francophone. Il me semble que les pays francophones ont une législation "à la française" et ne sont donc pas concernés par le copyright, d’où ma préférence pour le terme "droit d’auteur" ;).

  11. Grunt

    Ça n’a pas l’air de déranger les artistes.

    Soit ils ne savent pas lire (bizarre quand même), soit ils ne vont pas dans les musées où on expose leur propre oeuvre (étrange aussi), soit ils sont d’accord avec ces restrictions.

    P*****, les artistes, c’est _vous_ qui décidez des licences sous lesquelles vos oeuvres sont placées, _vous_ qui autorisez les musées à vous exposer, _vous_ qui choisissez vos ayants-droits! Ouvrez les yeux, bon sang!

    Je ne peux pas croire que les artistes aient réellement envie de poser autant de barrières devant leurs oeuvres! Alors quoi? Ils s’en foutent?

  12. MDL

    Le problème, c’est qu’à la base ce règlement est destiné à empêcher des gens de recopier l’oeuvre pour la revendre : ça ne fait que suivre l’interdiction de photographies à usage commercial. Le musée survit en vendant lui-même ses reproductions des oeuvres, on peut comprendre qu’il n’ait pas envie de se faire piller ces maigres ressources. Mais du coup, il crée un règlement qui lèse les particuliers. La question éternelle : vaut-il mieux léser l’innocent ou laisser faire le coupable ? En l’absence d’autre choix, c’est l’alternative que doivent trancher les musées et les artistes, qui après tout vivent eux aussi des droits qu’ils touchent à la vente des reproductions de leurs oeuvres. En France, on a une culture de la copie privée (= par ex. vous avez le droit de copier un CD vous appartenant sur un autre support si c’est pour votre usage personnel -mais pour combien de temps encore ?) qui pousse à faire confiance au particulier pour garder sa copie/croquis/prise de notes pour lui-même ou en tout cas à n’en pas faire commerce. Les pays anglo-saxons semblent beaucoup plus stricts là-dessus, alors que par exemple ils sont beaucoup plus laxistes en matière de trafic illicite d’objets d’art…

  13. Lledelwin

    Comme dit plus haut, il s’agit de droit américain. Dans le droit américain, il n’y a pas de droit d’auteur mais des copyright. Dans le droit français, belge, les œuvres sont protégées par le droit d’auteur, qui est limité dans le temps, et qui n’interdit absolument pas la copie à usage privé (oui, vous pouvez copier des cd’s pour les écouter dans votre auto) ni l’inspiration à partir de…

  14. pi

    @grunt : en tant qu’artiste tu peux faire beaucoup de choses libres ou plus ou moins libres (expo avec des asso, festivals, mini expo dans des aparts….), mais la "reconnaissance" ne passe que par les institutions, qui elles, ne te laisse aucun choix! les artistes dans ces cas là, ne décident de rien (je sais de quoi je parle !!) évidemment, le "boycott" de ce genre d’endroit fait envie, mais gagner un peu plus que le RMI fait envie aussi…

  15. share

    Si nos souvenirs pouvaient être "extraits" de nos cerveaux, pour être matérialisés (dans des photos par exemple), ce genre de logique nous interdirait de le faire…

  16. Aberration

    Interdiction de dessiner dans les musées ???!!!
    J’étais dans un musée de la ville de Paris et je sors mon carnet pour dessiner une sculpture. "Interdiction de dessiner mademoiselle!" dit un surveillant. QUOI!!!
    Choquée, dans l’incompréhension je vais à l’accueil, je parle à la directrice du musée, à la responsable de la gestion de je ne sais plus quoi qui m’explique que c’est pour des raisons de sécurité. Elle me dit allez voir le réglement. 1m50 entre les oeuvres et le visiteur + taux de remplissage des salles du musée = danger si quelqu’un s’assoit pour dessiner. ???? Vigipirate et blablabla…
    Si quelqu’un trébuche sur toi et casse une oeuvre, l’assurance coute cher.
    Aucune question de droit d’auteur ou autre : la photo est interdite sur certaines oeuvres mais c’est un autre débat.
    Je suis dans une exposition retraçant la vie d’une femme qui s’est trimbalée en peplum toute sa vie en dansant et je ne peux même pas m’assoir pour dessiner!!?
    Quel rôle donner au musée???

  17. Bichacou

    Effectivement, comme le rappellent plusieurs intervenants, il s’agit du droit anglo-saxon (pas " américain"), lequel ne reconnaît pas les droits d’auteur mais un copyright éventuel. C’est-à-dire la propriété du droit de copie. La francophonie n’a rien à faire dans cette histoire ; c’est la conception du droit européen contre la conception du droit anglo-saxon qui est en cause.

    En France, on peut dessiner dans les musées, quoiqu’en disent de mauvaises langues. Par contre il y a certainement des restrictions qui peuvent être justifiées – à tort ou non, cela est un autre débat – par la sécurité du public, c’est vrai, mais aussi par la prévention d’activités délictueuses (vol, attentat,…).
    Dans le cas de « Aberration », il s’agit probablement de photographies ? Ce ne sont donc pas, a priori, des œuvres d’art, mais des documents d’actualité couverts par d’autres droits.

  18. DomiMo

    En France dessiner dans les musée nationaux est un droit. Les rares musées qui prétendent limiter les dessinateurs ne le font que pour des raisons de laisser libre le passage pour les visiteurs.

    Par contre il y a quelques règles à connaitres, par exemple il est interdit reproduire une oeuvre d’art dans sa taille d’origine… il faut la reproduire plus petite ou plus grande.

    Pour des croquis il n’y a pas de soucis mais pour apporter un chevalet et des huiles il faut souvent demander l’autorisation au conservateur du musée qui donne un créneau horraire pour travailler par exemple en dehors des heures d’ouverture au public.

  19. opl

    Aberration > Proposez-leur de placer un triangle de signalisation à 3m de vous, de porter un gilet réfléchissant et de fixer sur une tige d’1m de haut un « fanion » comme le font les enfants en vélo ou les adultes en « vélo couché » pour être vus.

  20. zamenhof

    donc il est interdit de visiter les musée ! quelqu’un qui entre dans un musée est un danger public ! il peut être éventuellement porteur de germes du rhume de cerveau et présenter un risque pour la sécurité, et regarder avec ses yeux est dangereux, car en regardant il y a un risque non nul qu’il ne fasse pas attention où il met ses pieds et tombe, en conséquence interdiction , par la Loi, de regarder dans un musée !
    Quand je vois les mots « pour des raiosns de sécurité » je sors mon révolver ! de nos jours ça fait le même effet que de voir surgir la tête triangulaire d’une vipère.
    pareil pour ces mots spécieux, manipulés, et devenus immoral : copyright.
    le monde anglo-saxon est devenu FOU (et les autres par imitation) du fait de la main-mise des flibustier du Grand capital et leurs sournois idéologues.
    Il faut boycotter les musées, ces lieux où il est à peine possible d’entrer (ouvertures) cher, et où on ne peut meme pas appocher ni examiner les oeuvres qui vous interesse, juste dire « j’y suis allé », donc interêt = ZERO.
    La seule mamnière de voir les oeuvre d’arts c’est Internet ou les livres. Mais de grâce boycottez ces CIMETIERES de l’art !!!!!

  21. dessiner.tv

    musée rodin, hier, interdiction de dessiner… précisons que j’étais assise sur un banc pour les visiteurs sans gêner le passage de qui que ce soit.