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Petite mise en lumière d’un article du site de Free Software Foundation de Richard Stallman.
Quand on regarde ce qui a été fait dans ce domaine à l’Éducation nationale française ces cinq dernières années (à savoir pas grand chose), on se dit qu’il y a encore du pain sur la planche…
On notera que l’on n’oppose pas outils et savoirs informatiques et que dans les deux cas le logicel libre est plus que pertinent[1].
Pourquoi les établissements d’enseignement devraient utiliser le logiciel libre et l’enseigner
Free Software Foundation – licence Creative Commons By-Nd
Version du 2 février 2012 – Traduction : Pierrick L’Ébraly
Les écoles devraient apprendre à leurs élèves à devenir les citoyens d’une société forte, compétente, indépendante et libre.
Ce sont les raisons principales pour lesquelles universités et écoles de tous niveaux devraient n’utiliser que du logiciel libre.
Partage
Les établissements scolaires doivent enseigner les valeurs du partage en montrant l’exemple. Le logiciel libre aide l’éducation, en permettant le partage des savoirs et des outils :
- Savoirs. Beaucoup de jeunes élèves ont un don pour la programmation, ils sont fascinés par les ordinateurs et enthousiastes à l’idée d’apprendre comment leurs systèmes marchent. Avec des logiciels privateurs[2], cette information est un secret, donc les enseignants ne peuvent d’aucune façon les rendre accessibles à leurs élèves. Mais s’il s’agit de logiciel libre, le professeur peut expliquer les bases, et leur donner le code source pour qu’ils le lisent et apprennent.
- Outils. Les professeurs peuvent fournir à leurs élèves des copies des programmes qu’ils utilisent en classe, pour qu’ils puissent les utiliser chez eux. Avec le logiciel libre, la copie est non seulement autorisée, mais encouragée.
Responsabilité sociale
- L’informatique est devenue une partie essentielle du quotidien. La technologie numérique transforme notre société très rapidement, et les écoles ont une influence sur le futur de la société. Leur mission est de préparer les élèves à jouer leur rôle dans une société numérique libre en leur enseignant les savoir-faire qui leur permettront de prendre facilement le contrôle de leurs propres vies. Le logiciel ne doit pas être aux mains d’un développeur qui prenne des décisions unilatérales que personne d’autre ne puisse modifier. Les établissements d’enseignement ne doivent pas permettre aux entreprises du logiciel privateur d’imposer leur puissance sur le reste de la société et sur son futur.
Indépendance
Les écoles ont une responsabilité éthique : elles doivent enseigner la force, pas la dépendance vis-à-vis d’un seul produit ou de telle ou telle puissante entreprise. De plus, en choisissant d’utiliser le logiciel libre, l’école elle-même gagne en indépendance vis-à-vis de tout intérêt commercial et évite l’enfermement par un fournisseur.
- Les entreprises du logiciel privateur utilisent écoles et universités comme tremplin pour atteindre les utilisateurs et de là imposer leurs logiciels à la société dans son ensemble. Elles proposent des réductions, voire des copies gratuites de leurs logiciels privateurs aux établissements d’enseignement, de manière que les étudiants apprennent à les utiliser et en deviennent dépendants. Une fois que les étudiants auront leur diplôme, ni eux, ni leurs futurs employeurs ne se verront offrir de copies au rabais. Fondamentalement, ces entreprises font des écoles et des universités des démarcheurs pour amener les gens à une dépendance permanente à vie.
- Les licences libres n’expirent pas, ce qui veut dire qu’une fois que le logiciel libre est adopté, les établissements conservent leur indépendance vis-à-vis du vendeur. De plus, les licences libres donnent aux utilisateurs le droit, non seulement d’utiliser les logiciels comme ils le souhaitent, de les copier et de les distribuer, mais aussi de les modifier pour les faire répondre à leurs propres besoins. Ainsi, si une institution décide de mettre en œuvre une fonction spécifique dans un logiciel, elle peut demander ce service à n’importe quel développeur, sans avoir à passer par le distributeur initial.
Apprendre
Quand ils choisissent où ils étudieront, de plus en plus d’élèves prennent en compte le fait pour une université d’enseigner ou non l’informatique et le développement logiciel en utilisant le logiciel libre. Le logiciel libre signifie que les élèves sont libres d’étudier la façon dont fonctionnent les programmes, et d’apprendre à les adapter à leurs propres besoins. S’instruire au sujet du logiciel libre aide aussi dans l’étude de la pratique professionnelle et de l’éthique du développement logiciel.
Économies
C’est un avantage évident qui attirera tout de suite de nombreux administrateurs, mais c’est un bénéfice marginal. Le plus important, c’est qu’en étant autorisé à distribuer des copies du programme à faible coût ou gratuitement, les écoles peuvent en fait aider les familles ayant des difficultés financières, promouvant ainsi l’équité et l’égalité d’accès au savoir parmi les élèves.
Qualité
Des solutions libres stables, sûres et facilement installées sont disponibles pour l’éducation dès à présent. De toute façon, l’excellence des performances n’est qu’un bénéfice secondaire, le but ultime étant la liberté pour les usagers de l’informatique.
Charlie Nestel
Appel de Richard Stallman de décembre 2011
Draft de traduction de Joseph Paris, cinéaste, Kassandre,
(demande de traduction à Jérémie Nestel de Libre Accès et Fred Couchet de l’April. Joseph Paris est également co-fondateur de Libre Accès :
Mesures à la portée des gouvernements pour promouvoir le logiciel libre
La mission de l’Etat est d’organiser la société pour la liberté et le bien-être du peuple. Un aspect de cette mission, dans le domaine informatique, est d’encourager les utilisateurs à adopter le logiciel libre.
L’Etat a le besoin de mettre l’accent sur le logiciel libre dans ses moyens informatiques pour garantir sa souveraineté dans ce domaine (i.e. le contrôle par l’état de ses moyens informatiques propres). Les utilisateurs ont un droit légitime à la maîtrise de leurs outils informatiques, mais l’État a une responsabilité envers le peuple de maintenir et leur garantir cette maîtrise. Il exerce ce pouvoir en leur nom.
Un bénéfice supplémentaire de la migration des organismes étatiques vers le logiciel libre est d’induire des économies budgétaires et de dynamiser l’industrie locale.
Cet article suggère des mesures pour une politique résolue et durable de promotion du logiciel libre au sein de l’État, et d’accompagnement du pays vers la liberté informatique.
Dans ce texte, « organismes étatiques » signifie les organismes publics, y compris les écoles, les partenariats public-privé, les organismes en grande partie financés par l’État tels que les écoles sous contrat, et les sociétés « privées » contrôlées par l’Etat ou instituées par celui-ci avec des privilèges ou des missions spécifiques.
Le domaine politique le plus important concerne l’éducation, dans la mesure où celle-ci détermine l’avenir d’une nation :
* Les activités éducatives, du moins celles assurées par des organismes d’État, doivent enseigner uniquement les logiciels libres (et donc ne devraient jamais conduire les élèves à utiliser un programme non libre), et devrait enseigner les raisons civiques de promouvoir le logiciel libre.
Enseigner un programme non libre revient à enseigner la dépendance, ce qui est contraire à la mission de l’école.
Sont également cruciales les politiques publiques qui ont des conséquences sur le type de logiciel utilisés tant par les particulier que par les organisations :
* Les lois et les pratiques du secteur public doivent être modifiées de sorte à ne jamais obliger ni contraindre un particulier ou une organisation d’utiliser un programme non libre.
* À chaque fois qu’un organisme étatique distribue des logiciels au public, y compris des programmes inclus dans ou exigés par les sites internet de son ressort, ces programmes doivent être distribués en tant que logiciels libres, et être aptes à fonctionner dans un environnement 100% libre.
* Les sites Web et les serveurs des organismes de l’état doivent être conçus pour fonctionner parfaitement avec des environnements 100% libres sur l’ordinateur de tout utilisateur.
* Les agences d’état utiliseront uniquement les formats de fichier et les protocoles de communication qui sont bien pris en charge par le logiciel libre, et de préférence ceux dont les spécifications sont publiques. Par exemple, ils ne doivent pas distribuer des enregistrements audio ou vidéo dans des formats qui nécessitent de recourir à Flash ou à des codecs non libres. (Ceci n’est pas précisé seulement en termes de « standards », mais comme devant s’appliquer à tous types d’interfaces, standardisées comme non
standardisées)
Plusieurs politiques peuvent porter atteinte à la souveraineté informatique d’un État.
Les organes de l’État doivent exercer le contrôle de leurs moyens informatiques, et ne pas céder celui-ci aux mains d’entités privées. Ces points s’appliquent à tous les ordinateurs, y compris les smartphones.
* Tous les organismes étatique doivent migrer vers le logiciel libre, et ne doivent pas installer ni continuer à utiliser aucun logiciel non libre, sauf exception temporaire. Un seul organisme doit pouvoir accorder ces dérogations temporaires, et seulement lorsque des raisons impérieuses sont démontrées. L’objectif de cette agence devrait être de réduire le nombre de ces exceptions à zéro.
* Quand un organisme d’État finance le développement d’une solution informatique, le contrat doit exiger que ce soit une solution logicielle libre et capable de fonctionner sur un environnement 100% libre. Tous les
contrats doivent l’exiger, de sorte que si les développeurs ne se conforment pas à cette exigence, leur ouvrage ne puisse être financé.
* Quand un organisme étatique achète ou loue des ordinateurs, il doit choisir parmi les modèles qui se rapprochent le plus, dans leur catégorie, de spécifications et capacités de fonctionnement sans aucun logiciel privateur. L’Etat devrait maintenir, pour chaque catégorie d’ordinateurs, une liste des modèles acceptés en fonction de ce critère. Les modèles disponibles à la fois pour le public et l’État doivent être
préférés aux modèles disponibles uniquement pour l’Etat.
* L’État se doit de négocier activement avec les fabricants pour favoriser la disponibilité sur le marché (tant pour l’État que pour le public) de produits matériels (hardware) appropriés, dans tous les domaines
pertinents, qui ne nécessitent aucun logiciel privateur.
* L’État devrait inviter d’autres États à négocier collectivement avec les fabricants sur les produits matériels appropriés. Car ensemble ils auront plus de poids.
La souveraineté et la sécurité informatiques d’un État supposent le contrôle de l’État sur les ordinateurs effectuant des tâches de son ressort. Cela doit conduire à éviter le SaaS (Logiciel en tant que Service)
à moins que ce service ne soit géré par un autre organisme étatique, et éviter de même toute pratique qui dénierait à l’État la maîtrise sur son informatique. Par conséquent,
* Chaque ordinateur utilisé au service d’un État doit lui appartenir ou être loué par lui, et l’État ne doit jamais concéder aucune autorité à quelque société privée sur l’accès physique à ses machines, sur la capacité d’en exercer la maintenance (matérielle ou logicielle), ni sur le choix du type de logiciel susceptible d’y être installé. Dans tous les cas où il ne s’agit pas d’ordinateurs portables, ces machines doivent être utilisées dans des espaces physiques relevant de l’autorité de l’État (qu’il en soit
privateur ou locataire).
Une autre politique regarde le développement de logiciels libres et non libres :
* L’Etat devrait encourager les développeurs à créer ou à améliorer le Logiciel Libre ainsi que tous ceux qui les mettent à disposition du public, par exemple au moyen d’exonérations fiscales ou toutes autres incitations financières. Au contraire, aucune exonération fiscale ne devrait pouvoir être accordée pour le développement, la distribution ou l’utilisation de logiciels non libres.
* En particulier, les développeurs de logiciels privateurs ne devraient pas être en mesure de «donner» des copies à des écoles et réclamer une déduction d’impôt pour la valeur nominale du logiciel. Les logiciels
privateurs n’ont nulle légitimité dans les écoles.
Un tel train de mesures doit permettre à l’État de recouvrer le contrôle et la souveraineté de ses moyens informatiques, ainsi que de mener et inciter les citoyens, les entreprises et les organisations du pays à maîtriser leurs capacités informatiques.
Copyright 2011 Free Software Foundation
Publié sous licence CC by-nd
morandim
Bonjour,
Quand à google apps et docs…. on les met dans quelle catégorie ? L’opinion de RMS sur le phénomène est très claire…
Nos élèves développent une addiction…. mais cela permet d’inscrire des actions au PE….
Pas amicalement sur ce sujet !
Marie-Odile Morandi
qwerty
Sur l’un des ordis il y a ubuntu pour faire découvrir le libre. Et Firefox, oOo/libre office, Gimp et quelques autres logiciels libres sur les ordis sur XP (mais je crois que c’est pour les systèmes de sessions qui sont stocker sur le serveur que c’est WinXP, car je crois qu’ils savent pas comment adapté pour Gnu/Linux)
qwerty
* sur l’un des ordinateur du lycée. Ma phrase est incomplète.
VV666
Dans le secondaire, il y a 3 type de serveurs pédagogique : YACA (windows), Scribe (Ubuntu) et SambaEdu 3 (Debain).
Je passe sur le premier, c’est du full windows.
Le second est développé officiellement par certaines académies avec le soutien du ministère … mais il se concentre sur les client XP (7 est tout juste pris en charge). Les client Ubuntu (pas tout les linux) sont cantonné aux client léger.
Enfin, SambaEdu3 est le plus ancien, et est vraiment libre : maintenue par une équipe académique (Grenoble je crois), ils n’ont pas d’existence officiel. Les clients Ubuntu (LTS) et Debian Squeeze sont supporté assez bien, avec des script tiers.
Mais faut recponnaitre que c’est moins facile à mettre en place que les client XP.. Un comble quand on y réfléchi !!!
Dans mon collège, l’académie de Nantes faut le forcing pour virer SE3 et installer Scribe … Perso, je me bas contre ça. Je boss aussi sous Scribe ailleurs et je peux pas le voir ce truc ! C’est une aberration tellement c’est codé avec les pieds … >.<
J’ai le sentiment que certaine académie voient d’un mauvais œil que les « sous fifre » utilise un outils libre dont ils n’ont pas le contrôle … Car avec SE3, les académie ne peuvent voir ce qu’il se passe sur le serveur, ce qui n’est pas le cas de Scribe où ils ont accès quasi total…
Bref, Scribe est une base libre … parce que ça coûte moins cher, mais je pense pas que la liberté est été un choix ..
En tout les cas on a pas fini de ramer dans l’EN !
J’essaie de passer petit à petit mes 70 poste sous Ubuntu (ou Debian) en commençant pas les profs, mais c’est pas facile ! ^^
Lodi
Et concrètement, quand je suis prof (par exemple à l’école primaire), que je trouve ca super cool le libre, mais que j’ai aucune base en info, j’ai quoi comme support sur lequel m’appuyer ?
Ginko
@ Charlie Nestel,
A qui est destiné cet appel (si destinataire précis il y a) ? en particulier en France ?
Avez-vous l’URL d’origine du document ? (sur gnu.org, je suppose).
Merci
papap
@Lodi
Je serais surpris que dans ton école primaire il n’ y ait pas quelques parents libristes pour t’aider. Cela aurait été difficile il y a quelques années, mais aujourd’hui, c’est tout de même différent je pense.
osef
@Lodi : Je passe une annonce du genre « professeur des écoles n’ayant aucune base en informatique mais trouvant le Libre [ne pas oublier la capitale] super cool échange cours d’informatique contre cours de français. » ^^
ZeHiro
@Lodi
Je vous conseille un petit passage par http://www.planet-educalibre.org, et de rentrer en contact avec l’un des multiples blogueurs qui traitent d’éducation et de logiciel libre.
Marie-Odile Morandi
Bonjour,
Qwerty, peux-tu répondre à cette question ? « De quel lycée parles-tu ? »
Merci
Amicalement
Charlie Nestel
@Ginco
A qui est destiné ce texte ? Je suis dans l’incapacité de te répondre.
Il a été envoyé en anglais à Jérémie Nestel de Libre Accès (parce que RMS venait faire une conférence organisée par Libre Accès) et Fred Couchet de l’April. Je crois qu’il y a eu également une traduction de ce texte par le groupe traduction de l’April.
Libre Accès ne l’a publié – et c’est une grosse connerie ! – parce qu’il était engagé à donf’ dans l’organisation de la manifestation Art Festival au Lavoir Moderne Parisien et parce que le coeur de son activité ce n’est pas le logiciel libre mais la culture, dans un sens large.
Aussi, je pense que RMS a écrit cet appel pour un contexte très large qui peut tout aussi bien concerner les élections aux Etats-Unis que les élections en France.
Moi même j’ai déconné. Je ne savais que j’avais de l’or entre les mains. Et je trouve ce texte bien plus radical que celui publié plus haut.
Au début, je pensais que certains aspects n’étaient pas adaptés au contexte Français. Notamment celui sur la fiscalité. Je viens juste de me rendre compte aujourd’hui qu’ils nous concerne aussi directement.
Par exemple la réforme LRU des universités.
Je viens de lire aujourd’hui sur Wikipédia, à l’occasion d’un débat sur educ@april.org, à propos de la défiscalisation et de la loi LRU ceci :
« Dès lors, l’innovation de la LRU ne porte pas tant sur le possible apport financier venant du privé, déjà prévu par la loi Faure (1968), mais par la défiscalisation de ces dons. Deux types de fondations sont
prévues : les fondations universitaires, non dotées de la personnalité morale[28] et les fondations partenariales, dotées de la personnalité morale et qui peuvent être créées en partenariat avec des entreprises[29].
Les dons aux fondations sont déductibles de l’impôt sur le revenu pour les particuliers à hauteur de 66 % dans la limite de 20 % du revenu imposable[30] et de l’impôt sur les sociétés à hauteur de 60 % dans la
limite de 5 pour mille du chiffres d’affaires [31], comme pour les fondations d’entreprise et les associations reconnues d’utilité publique. L’Université Lyon I a été la première à mettre en place ce système, avec une fondation créée en juin 2007 et à laquelle Microsoft a apporté 180 000 € en novembre
2007, etc.
Réf : http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_re…
Et dans ce cadre là, même la phrase de Richard Stallman que je ne croyais pas adaptée à la situation Française prend tout son sens :
« En particulier, les développeurs de logiciels privateurs ne devraient pas être en mesure de «donner» des copies à des écoles et réclamer une déduction d’impôt pour la valeur nominale du logiciel. Les logiciels privateurs n’ont nulle légitimité dans les écoles. ».
Il suffirait juste de l’adapter pour la reprendre à notre compte.
Voilà, il faudrait que ce texte circule partout.
Amicalement,
Charlie
aKa
@Charlie et Ginko : Si, si, on l’a publié il y a plus d’un mois, dans la traduction version gnu.org
http://www.framablog.org/index.php/…
http://www.gnu.org/philosophy/gover…
Cyrille L.
@Lodi : Tu as le FramaDVD Ecole qui te permet de découvrir le libre.
Ginko
@aKa,
en effet ! Et je l’ai d’ailleurs lue et commentée… (http://www.framablog.org/index.php/…) oh mémoire, tu m’abandonne !
EdLeH
@ VV666 :
Scribe est installé dans mon établissement depuis 2 ans et comme toi je trouve déplorable que seuls les clients windows soient pris en compte.
Nous avons 2 salles équipées de postes sous Kubuntu et quand Scribe a été installé j’ai cherché comment s’y raccrocher (autrement que par client léger qui ne me convenait pas) et j’ai commis un script python qui permet cela.
Le principe est le suivant :
* sur chaque poste, il y a un seul compte limité baptisé « eleve ». Du coup, on peut utiliser l’ordinateur même si le réseau est planté ou si l’élève vient d’arriver au collège. Alors que sous windows c’est la galère.
* mon programme permet de monter (via cifs) les dossiers dont on a besoin (« perso », « groupes », …)
* l’interface est en PyQt ; l’élève à juste à entrer ses login et mdp
Un avantage par rapport à leur système : on ne rappatrie pas tout le bureau et autres trucs sans intérêt.
Je peux te passer le script si tu veux.
O-
ASRI éducation
Merci à aKa pour la mise en lumière de cet article intéressant.
Je vais évidemment diffuser ce lien.
Cordialement,