Open source ? Logiciel libre ? Les deux mon capitaine ?

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Gianca - CC by-saNous reproduisons ici un article de la FSF de Stallman expliquant pourquoi de son point de vue il est plus que préférable, sémantiquement parlant, d’utiliser l’expression «  logiciel libre  » plutôt que «  Open Source  ».

Chez les francophones le débat est atténué parce que «  libre  » ne peux également signifier «  gratuit  » mais aussi parce que le monde de l’entreprise semble avoir adopté «  logiciel libre  » dans sa grande majorité.

Il n’empêche que cette polémique interne, de celles qu’affectionnent tant la communauté, est loin d’être stérile dans la mesure où elle permet à tout un chacun de mieux se positionner par rapport à sa propre définition d’un logiciel libre ainsi qu’au mouvement qui lui est associé[1].

Par exemple c’est toute l’approche pragmatique Windows de Framasoft qui se trouve interpellée par cette citation de Stallman extraite d’un autre billet blog  : «  Si vous n’avez pas la liberté pour principe, vous trouverez toujours une bonne raison de faire une exception. Il y aura toujours des moments où, pour une raison ou pour une autre, il y a un avantage pratique à faire une exception.  »

Bonne lecture…

Pourquoi l’«  Open Source  » passe à coté du problème que soulève le logiciel libre

Why Open Source misses the point of Free Software

Richard Stallman – dernière mise à jour  : 19 juin 2007
(Traduction  : Mathieu Stumpf)

Quand on dit qu’un logiciel est «  libre  », on entend par là qu’il respecte les libertés essentielles de l’utilisateur  : la liberté de l’utiliser, de l’étudier et de le modifier, et de redistribuer des copies avec ou sans modification. C’est une question de liberté, pas de prix, pensez donc à «  liberté d’expression  » (ndt  : «  free speech  » en anglais), et pas à «  bière gratuite  » (ndt  : «  free beer  » en anglais).

Ces libertés sont d’une importance vitale. Elles sont essentielles, pas juste pour les enjeux individuels des utilisateurs, mais parce qu’elles promeuvent la solidarité sociale, que sont le partage et la coopération. Elles deviennent encore plus importantes à mesure que de plus en plus notre culture et les activités quotidiennes sont numérisés. Dans un monde de sons, d’images et de mots numériques, le logiciel libre devient de plus en plus nécessaire pour la liberté en général.

Des dizaines de millions de personnes à travers le monde utilisent maintenant le logiciel libre  ; les écoles des régions de l’Inde et de l’Espagne enseignent maintenant à tous les étudiants à utiliser le système d’exploitation libre GNU/Linux. Mais la plupart des utilisateurs n’ont jamais entendu parler des raisons éthiques pour lesquelles nous avons développé ce système et bâti la communauté du logiciel libre, parce qu’aujourd’hui ce système et la communauté sont plus souvent décrits comme «  open source  » (ndt  : à code source ouvert) et attribués à une philosophie différente dans laquelle ces libertés sont à peine mentionnées.

Le mouvement du logiciel libre a fait campagne pour la liberté des utilisateurs d’ordinateur depuis 1983. En 1984 nous avons lancé le développement du système d’exploitation libre GNU, pour pouvoir ainsi éviter d’utiliser un système qui refuse la liberté à ses utilisateurs. Durant les années 80, nous avons développé la majeure partie des composants essentiels d’un tel système, tout autant que la GNU General Public License, une licence conçue spécifiquement pour protéger la liberté pour tous les utilisateurs d’un programme.

Cependant, tous les utilisateurs et les développeurs de logiciel libre n’étaient pas en accord avec les buts du mouvement du logiciel libre. En 1998, une partie de la communauté du logiciel libre s’est mise à part et a commencé à faire campagne au nom de l’«  open source  ». Le terme fut originellement proposé pour éviter une possible incompréhension du terme «  logiciel libre  » (ndt  : «  free software  ») mais il fut bientôt associé avec des points de vue philosophique complètement différents de ceux du mouvement du logiciel libre.

Certains des partisans de l’«  open source  » considéraient cela comme «  une campagne marketing pour le logiciel libre  » qui plairait aux cadres des entreprises en citant les avantages pratiques, tout en évitant les idées de bien ou de mal qu’ils pourraient ne pas aimer entendre. D’autres partisans rejetèrent catégoriquement les valeurs morales et sociales du mouvement du logiciel libre. Quel que fut leur point de vue, pendant leur campagne sur l’«  open source  » ils ne mentionnèrent ou ne préconisèrent pas ces valeurs. Le terme «  open source  » devint rapidement associé avec la pratique de ne citer que les valeurs pratiques, tel que faire des logiciels puissants et fiables. La plupart des défenseurs de l’«  open source  » se sont ralliés à celui-ci depuis, et cette pratique est celle dont ils se servent.

Pratiquement tous les logiciels «  open source  » sont des logiciels libres  ; les deux termes décrivent pratiquement la même catégorie de logiciel. Mais ils représentent des vues basées sur des valeurs fondamentalement différentes. L’«  open source  » est une méthodologie de développement  ; le logiciel libre est un mouvement social. Pour le mouvement du logiciel libre, le logiciel libre est un impératif éthique, parce que seul le logiciel libre respecte la liberté de l’utilisateur. En revanche, la philosophie de l’«  open source  » considère uniquement les questions pratiques en termes de performance. Cela signifie que les logiciels non-libres sont des solutions sous-optimales. Pour le mouvement du logiciel libre cependant, les logiciels non-libres sont un problème social et migrer vers les logiciels libres est une solution.

«  Logiciel libre  ». «  Open source  ». Si ce sont les mêmes logiciels, le nom utilisé pour les qualifier est-il important  ? Oui, parce que des mots différents véhiculent des idées différentes. Bien qu’un programme libre avec n’importe quel autre nom vous donnerait la même liberté aujourd’hui, l’établissement de la liberté de manière durable dépend par dessus tout de l’enseignement de la valeur de la liberté. Si vous voulez aider à faire cela, il est essentiel de parler de «  logiciel libre  ».

Nous, dans le mouvement du logiciel libre, nous ne considérons pas le mouvement «  open source  » comme un ennemi  ; l’ennemi est le logiciel propriétaire. Mais nous voulons que les gens sachent que nous représentons la liberté, alors nous n’acceptons pas d’être incorrectement assimilés aux défenseurs de l’«  open source  ».

Malentendus courants sur le «  logiciel libre  » et l’«  open source  »

Ndt  : Le paragraphe suivant traite de l’amalgame qui existe dans le terme «  logiciel libre  » dans la langue anglaise. En effet, en anglais on parle de «  free software  », le mot «  free  » pouvant s’interpréter aussi bien par «  libre  » que par «  gratuit  ». En français cet amalgame n’existe pas.

Le terme de «  free sofware  » souffre d’un problème de mauvaise interprétation  : une signification fortuite, «  un logiciel que vous pouvez avoir gratuitement  » correspond au terme aussi bien que la signification voulue, «  un logiciel qui donne certaines libertés à l’utilisateur  ». Nous traitons ce problème en publiant la définition de logiciel libre, et en disant «  Pensez à la liberté d’expression, pas à la bière gratuite  » (ndt  : «  Think of free speech, not free beer.  »). Ce n’est pas une solution parfaite, cela ne peut pas complètement éliminer le problème. Un terme correct non ambigu serait meilleur, s’il n’avait pas d’autres problèmes.

Malheureusement, toutes les alternatives en anglais ont leurs propres problèmes. Nous avons étudié de nombreuses alternatives que les gens nous ont proposées, mais aucune n’est aussi clairement «  juste  » pour que changer soit une bonne idée. Tous les remplacements suggérés pour «  free software  » ont des problèmes de sémantique, ce qui inclut «  open source software  ».

La définition officielle d’un «  logiciel open source  » (qui est publiée par l’Open Source Initiative est trop longue pour être citée ici) était indirectement dérivée de nos critères pour le logiciel libre. Ce n’est pas la même elle est un peu plus laxiste à quelques égards, en conséquence de quoi les défenseurs de l’open source ont accepté quelques licences que nous considérons inadmissibles par les restrictions qu’elles imposent aux utilisateurs. Néammoins, elle est assez près de notre définition dans la pratique.

Cependant, la signification évidente de «  logiciel open source  » est «  Vous pouvez regardez le code source  » et la plupart des gens semble penser que c’est ce que cela signifie. C’est un critère beaucoup plus faible que celui du logiciel libre, et beaucoup plus faible que la définition officielle de l’open source. Elle inclut beaucoup de programmes qui ne sont ni libres, ni open source.

Puisque cette signification évidente d’«  open source  » n’est pas la signification que ceux qui la préconisent entendent, le résultat est que la plupart des gens se méprennent sur le terme. Voilà comme Neal Stephenson définit l’«  open source  »  :

Linux est la signification du logiciel «  open source  », simplement que quiconque peut obtenir des copies des fichiers de son code source.

Je ne pense pas qu’il a délibérément cherché à rejeter ou contester la définition officielle. Je pense qu’il a simplement appliqué les conventions de l’anglais pour trouver une signification du terme. L’état du Kansas à publié une définition similaire  :

Utiliser le logiciel open source. Le logiciel open source est un le logiciel pour lequel le code source est librement et publiquement disponible, bien que les accords de licence spécifiques changent quant à ce qui est permis de faire avec ce code.

Les gens de l’open source essaient de traiter ceci en renvoyant à leur définition officielle, mais cette approche corrective est moins efficace pour eux qu’elle ne l’est pour nous. Le terme «  free software  » a deux significations naturelles, l’une d’entre elle est la signification escomptée, ainsi une personne qui aura saisi l’idée de «  free speech, not free beer  » ne pourra plus dès lors se tromper sur son sens. Ainsi il n’y a aucune manière succincte d’expliquer et de justifier la définition officielle d’«  open source  ». Cela rend encore pire la confusion.

Des valeurs différentes peuvent amener à des conclusions similaires… mais pas toujours

Les groupes radicaux dans les années 60 avaient une réputation pour le sectarisme  : quelques organismes se sont scindés en deux en raison des désaccords sur des détails de stratégie et les deux groupes résultants se sont traités l’un l’autre comme des ennemis en dépit du fait qu’ils aient les mêmes buts et des valeurs de base semblables. La droite a fait grand cas de ceci et a utilisé cela pour critiquer la gauche toute entière.

Certains essaient de déprécier le mouvement du logiciel libre en comparant notre désaccord avec l’open source avec les désaccords de ces groupes radicaux. Ces personnes ne font que reculer. Nous sommes en désaccord avec le camp de l’open source sur les buts et les valeurs de base, mais leurs points de vue et les nôtres mènent dans beaucoup de cas au même comportement pratique, comme développer du logiciel libre.

En conséquence, les gens du mouvement du logiciel libre et du camp de l’open source travaillent souvent ensemble sur des projets pratiques tels que le développement de logiciel. Il est remarquable que de telles différences de point de vue philosophiques puissent tellement souvent motiver des personnes différentes à participer aux mêmes projets. Néanmoins, ces vues sont très différentes et il y a des situations où elles mènent à des actions très différentes.

L’idée de l’open source c’est que permettre aux utilisateurs de modifier et redistribuer le logiciel le rendra plus puissant et fiable. Mais ce n’est pas garanti. Les développeurs de logiciel propriétaire ne sont pas nécessairement incompétents. Parfois il produisent un programme qui est puissant et fiable, bien qu’il ne respecte pas les libertés des utilisateurs. Comment les activistes du logiciel libre et les supporters de l’open source vont réagir à cela  ?

Un supporter de l’open source, un qui n’est pas du tout influencé par les idéaux du logiciel libre, dira, «  Je suis surpris que vous ayez été capable de faire fonctionner ce programme si bien sans utiliser notre modèle de développement, mais vous l’avez fait. Comment puis-je avoir une copie  ?  ». Ce genre d’attitude incite des arrangements qui emportent avec eux notre liberté, la menant à sa perte.

L’activiste du logiciel libre dira «  Votre programme est vraiment attrayant, mais pas au prix de ma liberté. Je dois donc faire sans. Au lieu de cela je soutiendrai un projet pour développer un remplacement libre. Si nous accordons de la valeur à notre liberté, nous pouvons agir pour la maintenir et la défendre.

Le logiciel puissant et fiable peut être mauvais

L’idée que nous voulons que le logiciel soit puissant et fiable vient de la supposition que le logiciel est fait pour servir ses utilisateurs. S’il est puissant et fiable, il les sert mieux.

Mais on ne peut dire d’un logiciel qu’il sert ses utilisateurs seulement s’il respecte leur liberté. Que dire si le logiciel est conçu pour enchaîner ses utilisateurs  ? La fiabilité ne signifie alors uniquement que les chaînes sont plus difficiles à retirer.

Sous la pression des compagnies de film et de disque, les logiciels à usage individuel sont de plus en plus conçus spécifiquement pour imposer des restrictions. Ce dispositif malveillant est connu sous le nom de DRM, ou Digital Restrictions Management (ndt  : Gestion Numérique des Droits) (voir DefectiveByDesign.org), et c’est l’antithèse dans l’esprit de la liberté que le logiciel libre vise à fournir. Et pas simplement dans l’esprit  : puisque le but des DRM est de piétiner votre liberté, les concepteurs de DRM essayent de rendre difficile, impossible ou même illégal pour vous de modifier le logiciel qui met en application les DRM.

Pourtant quelques défenseurs de l’open source ont proposé des logiciels «  DRM open source  ». Leur idée est qu’en publiant le code source de leur programme conçu pour restreindre votre accès aux medias chiffrés, et en autorisant d’autres à le modifier, ils produiront un logiciel plus puissant et plus fiable pour limiter le droit des utilisateurs comme vous. Il vous sera alors livré dans des dispositifs qui ne vous permettent pas de le changer.

Ce logiciel pourrait être «  open source  » et utiliser le modèle de développement open source  ; mais il ne sera pas un logiciel libre, étant donné qu’il ne respectera pas la liberté des utilisateurs qui l’utiliseront. Si le modèle de développement open source réussi à réaliser un logiciel plus puissant et fiable pour limiter vos droits, cela le rendra encore pire.

La crainte de la liberté

La principale motivation initiale pour le terme «  logiciel open source  » est que les idées éthiques du «  logiciel libre  » rend certaines personnes mal à l’aise. C’est vrai  : parler de liberté, de problèmes d’éthique, de responsabilités aussi bien que de commodités, c’est demander aux gens de penser à des choses qu’ils préféreraient ignorer, comme leur conduite est-elle éthique ou non. Ceci peut déclencher un malaise et certains peuvent simplement fermer leurs esprits à cela. Il ne s’en suit pas que nous devrions cesser de parler de ces choses.

Cependant, c’est ce que les dirigeants de l’«  open source  » ont décidé de faire. Ils se sont figuré qu’en passant sous silence l’éthique et la liberté, et en ne parlant que des bénéfices immédiats de certains logiciels libres, ils seraient à même de «  vendre  » le logiciel plus efficacement à certains utilisateurs, particulièrement aux entreprises.

Cette approche à prouvé son efficacité, dans ses propres termes. La rhétorique de l’open source à convaincu beaucoup d’entreprises et d’individus à utiliser, et même à développer du logiciel libre, ce qui a étendu notre communauté, mais seulement au niveau superficiel et pratique. La philosophie de l’open source avec ses valeurs purement pratiques, empêche la compréhension des idées plus profondes du logiciel libre  ; elle apporte beaucoup de monde dans notre communauté, mais ne leur enseigne pas à la défendre. Cela est bon, tant que les choses vont bien, mais ce n’est pas assez pour instaurer une liberté durable. Attirer des utilisateurs vers le logiciel libre ne fait que leur faire prendre une partie du chemin pour devenir des défenseurs de leur propre liberté.

Tôt ou tard, ces utilisateurs seront invités à retourner vers le logiciel propriétaire pour quelques avantages pratiques. D’innombrables compagnies cherchent à offrir une telle tentation, certaines offrent même des copies gratuites. Pourquoi les utilisateurs refuseraient-ils  ? C’est seulement s’ils ont appris la valeur de la liberté que le logiciel libre leur donne, la valeur de cette liberté en tant que telle plutôt que la commodité technique et pratique de logiciels libres spécifiques. Pour diffuser cette idée, nous devons parler de logiciel libre. Une certaine quantité de l’approche «  passer sous silence  » avec les entreprises peut être utile pour la communauté, mais elle est dangereuse si elle devient si commune que l’amour de la liberté en vient à sembler comme une excentricité.

Cette dangereuse situation est exactement ce que nous avons. La plupart des gens impliqué dans le logiciel libre en disent peu sur la liberté, habituellement parce qu’ils cherchent à sembler «  plus acceptables pour les entreprises  ». Les distributeurs de logiciel montrent particulièrement ce modèle. Pratiquement tous les distributeurs de système d’exploitation GNU/Linux ajoutent des paquetages propriétaires au système de base libre, et ils invitent les utilisateurs à considérer cela comme un avantage, plutôt qu’un pas en arrière vis-à-vis de la liberté.

Les greffons logiciels propriétaires et particulièrement les distributions non-libres GNU/Linux, trouvent un sol fertile parce que notre communauté n’insiste pas sur la liberté de ses logiciels. Ce n’est pas une coïncidence. La plupart des utilisateurs GNU/Linux furent introduits au système par un discours «  open source  » qui ne leur a pas dit que la liberté était le but. Les aspects pratiques qui n’impliquent pas la liberté et les discours qui ne parlent pas de liberté vont de pair, l’un favorisant l’autre. Pour surmonter cette tendance, nous avons besoin de plus parler de liberté, pas l’inverse.

Conclusion

Alors que ceux qui préconisent l’open source amènent de nouveaux utilisateurs dans notre communauté, nous, activistes du logiciel libre, devons travailler encore plus pour porter l’attention de ces nouveaux utilisateurs sur les problèmes de liberté. Nous devons leur dire «  C’est le logiciel libre et il te donne la liberté  !  » plus souvent et plus fort que jamais. Chaque fois que vous dites «  logiciel libre  » plutôt qu’«  open source  » vous aidez notre campagne.

Apostille

Joe Barr a écrit un article intitulé Live and let license (ndt  : Vivre et laisser licencier) qui donne sa perspective sur cette question.

Le paper on the motivation of free software developers (ndt  : le papier sur la motivation des développeurs de logiciel libre) de Lakhani et Wolf dit qu’une fraction considérable est motivée par la perspective que le logiciel devrait être libre. Cela malgré le fait qu’ils ont examiné les développeurs de SourceForge, un site qui ne soutient pas le point de vue qui veut qu’il s’agit d’un problème éthique.

Copyright © 2007 Richard Stallman

Verbatim copying and distribution of this entire article is permitted in any medium, provided this notice is preserved.

La reproduction exacte et la distribution intégrale de cet article est permise sur n’importe quel support d’archivage, pourvu que cette notice soit préservée.

Notes

[1] Crédit photo  : Gianca (Creative Commons By-Sa)

5 Responses

  1. Elgranjuego

    Oui je suis bien d’accord !
    D’ailleurs la Syntec (célèbre Chambre professionnelle des SSII et Editeurs de Logiciels) vient de publier une sorte de livre blanc intitulé :
    "Ensemble, sortons du débat pour ou
    contre l’Open Source".

    Mais rien à voir avec le débat de l’article ci-dessus. Eux invitent leurs adhérents à considérer (en gros) que la qualité d’un logiciel n’est pas dû au fait qu’il soit "OpenSource" ou propriétaire… tout un programme.
    Ensuite ils commencent très mal et ce dès la première ligne : "Pour en faciliter la compréhension, le terme « Open Source » sera utilisé par préférence à « logiciel libre »".

    C’est lamentable de vouloir ainsi niveler par le bas la connaissance. La vraie raison est qu’il sont obligés de composer avec des lobbys et pour ne froisser personne, au diable les valeurs !
    Je leur ai écrit pour leur faire remarquer. Aucune réponse, étrange.

    http://www.syntec-informatique.fr/i

  2. Maps

    Et pourquoi pas (comme on peut le voir par endroits : http://www.fsfeurope.org/documents/…) l’expression très franglaise «libre software» (pour une fois qu’une bonne idée vient de France, c’est peut-être l’occasion !)

    Seul inconvénient : il faudrait alors renommer la FSF en LSF, mais ils ont tout à y gagner 😉

  3. restouble

    Tien en plus c’est un choix syntaxique de la Commission Européenne ! donc c’est à mon avis une bonne idée : vive le "libre software" 🙂