La douce musique de Maya Filipic
Le punk hardcore (de préférence californien), c’est pas mal mais c’est pas l’idéal si vous souhaitez tranquillement écouter un peu de musique tout en vous livrant à une activité intellectuelle intense, comme par exemple la rédaction de votre blog quotidien (quand bien même ce ne soit pas véritablement intense).
Dans ce cas précis, la délicatesse du piano de l’album Between two worlds de Maya Filipic (Creative Commons By-Nc-Nd) me convient mieux et je tenais à vous le faire partager[1].
Extrait 1 : « Stories from Emona I » (télécharger au format OGG)
Voici la traduction de la courte présentation de l’artiste sur Jamendo :
Née à Ljubljana, en Slovénie, Maya a toujours grandi auprès d’un piano. Lorsque à l’âge de 8 ans elle est entrée au conservatoire, elle savait déjà jouer du piano et du violon, mais s’est aperçue dès le début que le piano était pour elle le meilleur moyen de s’exprimer.
Elle s’est initiée à la composition au début de ses études, et a commencé très tôt à composer et interpréter ses propres mélodies. Mais ce qui l’intéresse le plus dans la musique reste l’improvisation.
Très vite, elle s’est rendu compte que l’enseignement académique ne répondait pas à ses attentes, et bien qu’ayant consacré deux tiers de sa vie à l’apprentissage du piano, elle a interrompu ses études à la faculté de musique au bout de deux ans. Elle aspirait à être plus qu’un pianiste jouant de façon machinale, formé pour finir enseignante dans un conservatoire pour le restant de ses jours, en appliquant le style que lui auraient inculqué ses professeurs. Cette perspective ne correspondait pas à sa façon de concevoir la musique.
Après une période passée à voyager de par le monde, à parfaire ses connaissances, à dévouvrir de nouveaux lieux et de nouvelles façons d’appréhender la vie, elle a commencé à intégrer ses expériences à sa musique. Dans son premier album, elle tente d’exprimer les sentiments que lui inspire de revenir sur le moment charnière où son ancienne façon de voir les choses à cédé la place à la nouvelle. D’où le titre, « Between two worlds ».
Extrait 2 : « Stories from Emona II » (télécharger au format OGG)
PS : Comme c’est de la Creative Commons et que c’est susceptible de bien se marier avec des images, on ne s’étonnera pas de commencer à la retrouver sur pas mal de vidéos YouTube dans le plus pur esprit de la Remix Culture chère à Larry Lessig.
Notes
[1] Crédit photo : Independentman (Creative Commons By)