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Côté pile (officiel) : « La place de la création sur l’internet est au cœur des missions de la Haute Autorité. L’impact du numérique sur la société en général, la création en particulier, est protéiforme. Les mouvements à comprendre sont multiples, les sources d’information de plus en plus nombreuses. L’enjeu pour la Haute Autorité est de savoir engager un travail durable de recherche capable de s’inspirer des sources existantes et des mouvements émergents, tout comme de contribuer à les enrichir. C’est l’objectif assigné aux Labs Hadopi, ateliers de recherche confiés à des experts indépendants nommés par le Collège de l’Hadopi. »
Côté face, toute la blogosphère qui crie à l’unissons à la mascarade d’indépendance : Les citoyens, alibi des « labs » Hadopi (La Quadrature du Net), Hadopi : Labs Sans (Owni), Lab-mentable Hadopi (Korben) ou encore L’UFC-Que Choisir tacle les labs voulus par la Haute Autorité (Numerama).
Crédit : Simon Gee Giraudot (Creative Commons By-Sa)
Ptigrouick
>Les mouvements à comprendre sont multiples, les sources d’information de plus en plus nombreuses.
On sait jamais peut-être que du coup ils vont entendre parler et tenir compte des licences libres. Oui bon on peut toujours rêver… 😉
antistress
Je trouve que les vignettes sont de plus en plus chargées en texte, c’est un peu dommage ça fait fouilli et retire du plaisir de lecture. Peut être faudrait il éclater le texte dans plus de vignettes ?
Spikyvins
« Bon bah on vous a écouté, maintenant bouclez-la! »
Je pense que c’est un problème bien plus général que le sentiment que l’on ressent avec Hadopi. Le problème vient, selon moi, de notre régime politique : la démocratie représentative. Partons du principe qu’un homme politique a une éthique de l’intérêt général. Pour être élu il faut proposer des idées en accord avec les idées de la majorité de l’électorat. La majorité de l’électorat étant un publique non-spécialiste, si une proposition de loi est contraire au bien commun, et que seule une minorité de spécialistes s’en rend compte, les spécialistes devront convaincre la masse de non-spécialistes que cette loi est mauvaise. Si les spécialistes mettent trop de temps convaincre les non-spécialistes le scrutin aura lieu trop tôt et la mauvaise loi sera votée. Par soucis de crédibilité, un homme politique revient rarement sur de précédentes déclarations. Soit il avoue avoir précipité l’aboutissement de la loi, soit il continue à penser que sa solution est la meilleur. Soit il reconnait qu’il a mal fait son métier, soit il dit qu’il a raison. Voyiez-vous un conflit d’intérêt ?
Et encore, je ne parle pas du cas où l’homme politique n’a pas pour éthique l’intérêt général.
Sven
Parce qu’un homme politique possède une éthique pour l’intérêt général ? Elle est bien bonne celle-là.
Un politicien ne fait pas de politique pour l’intérêt général puisque personne n’a le même intérêt que son voisin, il ne mène qu’une politique de compromis, celui qui rapporte le plus pour sa carrière personnelle par exemple.
fred131
La dictature c’est ferme la, la démocratie c’est cause toujours 😉
L’impression que d’ici peu la frontière sera floue en France… et qu’un homme à la verticalité contrariée va franchir son Rubicon…
fred131
iGor
Il y a aussi d’autres régimes politiques que la démocratie ou la dictature : l’oligarchie, par exemple.
Entendu de la bouche de Castoriadis : Aristote définissait le citoyen comme étant capable d’être gouverné et capable de gouverné. Du coup, pour un certain nombre de poste, disons président, parlementaire, etc, on peut se passer d’élire des gens avec de fallacieux prétextes de compétences ou de délit de faciès et procéder par tirage au sort. Ça peut pas être pire.
Libruc
Bruno Spiquel, membre du bureau de l’association FDN et entrepreneur en fait partie (en tant qu’expert associé) et détaille ça sur son blog :
http://blog.spyou.org/wordpress-mu/…