Khrys’coronalungo du lundi 30 novembre 2020

Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière.

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Brave New World

Spécial France

Spécial médias et pouvoir

Spécial Coronavirus

Spécial on gère comme des pieds (et à la néolibérale)

  • Les stations de ski ouvertes à Noël mais les remontées mécaniques resteront fermées (20minutes.fr)
  • À Lille, la grande roue autorisée à s’installer… mais sans public (huffingtonpost.fr)
  • Plus de béton et moins de lits : en Île-de-France, un nouvel hôpital met en colère les soignants (reporterre.net)

    Trois centres hospitaliers fermés, près de 500 lits et 900 emplois en moins. C’est ce qui attend le nord de l’Essonne, en Île-de-France. À la place, un hôpital « innovant » devrait voir le jour sur le plateau de Saclay. Soignants, chercheurs, militants et habitants s’attendent au pire. Le BTP est enchanté, les habitants et les écolos, beaucoup moins.

  • La casse (humanite.fr)

    Le gouvernement et son administration profitent de la focalisation de l’attention des citoyens sur les problèmes liés à la crise du coronavirus pour accélérer leurs projets de restructuration de l’offre hospitalière. Qui dit restructuration implique fermeture systématique de près d’un tiers des lits […] Or, l’épidémie a mis en lumière le cruel manque de lits dans nos établissements, notamment en réanimation mais aussi dans les autres services.

  • « Les étudiants sont-ils les derniers de cette putain de cordée ? » : la colère d’Olivier Ertzscheid (nouvelobs.com)

    Covid-19 : « Le seul front où l’Elysée ne faillit pas, c’est celui de l’érosion de nos libertés » […] Ces étudiant.e.s, depuis le mois de mars dernier, ils et elles ont tout encaissé. À commencer par la misère, encore plus grande, liée aux petits boulots qu’ils ne peuvent plus occuper. L’autre jour le président des restos du cœur expliquait qu’il voyait débarquer pour chercher des colis alimentaires des étudiants avec leur tenue Deliveroo. Ils nous amènent à bouffer mais ils n’ont plus rien à bouffer.

  • Sauver les apparences (imagesociale.fr)

    L’autoritarisme est à l’autorité ce que la brutalité est à la force: une mise en scène de son excès dicté par la faiblesse. L’Etat néolibéral est une administration paradoxale, qui met toutes ses forces à se priver de moyens. L’affaiblissement des instruments de l’action publique impose d’abandonner les processus de concertation et de dialogue au profit d’une démocratie de théâtre, qui exhibe ses pectoraux à défaut de pouvoir remédier aux difficultés sociales.

  • Article 24 : Castex répond à Ferrand… et se contredit (liberation.fr)

Spécial Loi Sécurité Globale

Vu de l’étranger

Spécial répression, racisme, violences policières…

  • La police française est gangrenée par les fléaux du racisme et de la violence (liberation.fr)
  • À Paris, migrants frappés et journalistes molestés lors de l’évacuation d’un camp de migrants éphémère (liberation.fr)
  • Place de la République à Paris, une chasse aux migrants honteuse et absurde (telerama.fr)

    Hier soir, place de la République, sous les yeux impuissants d’élus, d’avocats et de responsables associatifs qui avaient voulu rendre « visibles » ces éternels invisibles de nos villes, la police s’est livrée à une dispersion aussi honteuse qu’absurde, puisque aucune solution n’est proposée. Puisque les hébergements, insuffisants, sont saturés, et le parcours de la demande d’asile, engorgé. Espère-t-on que ces hommes, parfois ces familles disparaissent par magie ? Ultime ironie de cette soirée honteuse : le ministre de l’Intérieur a jugé certaines images filmées par journalistes et vidéastes place de la République « choquantes », et promis des « décisions ». Ces images mêmes que sa loi dite de sécurité globale cherche à empêcher.

  • En toute impunité (liberation.fr)

    Comment en est-on arrivé là, se demandent de bonnes âmes face aux scènes de violences policières insoutenables au cœur de Paris. […] La réponse est toute simple : en y allant. Car c’est la direction qu’a indiquée le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, à ses troupes, par ses amendements liberticides, par ses déclarations belliqueuses contre les médias, par ses clins d’œil appuyés aux syndicats de police où se répand le racisme le plus abject contre les migrants sur notre sol. Et c’est aussi la direction prônée par le président de la République par son silence assourdissant, aujourd’hui, comme dans les nombreux cas précédents. Mardi, le ministre de l’Intérieur s’est fendu d’un tweet dénonçant «des images choquantes», offrant ainsi une image non moins choquante de son inconscient. Qui donc oserait lui expliquer que c’est la réalité qui est choquante, et que les images ne sont là que pour le prouver ? […] Comment en est-on arrivé là ? En faisant la leçon à d’autres au lieu de la faire à ses propres policiers, préfets et ministre de l’Intérieur.

  • Place de la République, les images de la honte (liberation.fr)

    Des forces de l’ordre en roue libre et heureusement des vidéos pour le montrer. Alors que la diffusion d’images non floutées de policiers ou de gendarmes dans l’exercice de leurs fonctions reste un sujet épidermique place Beauvau, c’est justement par des images de journalistes vidéastes […] que le ministre de l’Intérieur a pris conscience que quelque chose avait dérapé. Le témoignage effaré du vidéaste de Brut, Rémy Busine, […] est particulièrement saisissant. Il décrit des policiers plus déchaînés que dépassés […] Aux commandes de ce grossier déblayage, Didier Lallement, préfet de police de sinistre réputation qui s’est illustré dans la répression du mouvement des Gilets jaunes. Ce dernier pourrait cette fois avoir, enfin, des comptes à rendre. Le choc et la revanche des images non floutées.

  • Après République, l’IGPN et son indépendance contestées jusque dans la majorité (huffingtonpost.fr)
  • Rémy Buisine ciblé par la police, des violences de moins en moins collatérales vis-à-vis des journalistes (liberation.fr)
  • Paris police filmed beating music producer in studio (theguardian.com)

    Three French police officers have been suspended after they were filmed beating and allegedly racially abusing a music producer in his Paris studio.[…]The film shows police punching and kicking him, and hitting him over the head and body with a truncheon. […]“If it hadn’t been for the camera I would be in prison today”

  • «Marche des libertés» à Paris : un photographe syrien blessé pendant une charge de la police (liberation.fr)

    «je l’ai retrouvé entouré de gens, le visage tout ensanglanté et enveloppé de pansements. Il était psychologiquement très touché, il a pleuré, et a dit qu’il ne comprenait pas “pourquoi c’était mal de faire des photos”.»[…] Ameer al-Halbi a «été pris en charge par des street medics, qui ont été bloqués plusieurs fois par des CRS au moment de l’amener à l’hôpital».

  • Un photographe syrien blessé à Paris, RSF dénonce des violences policières “inacceptables” (huffingtonpost.fr)
  • Éditorial. Permis de tabasser (humanite.fr)

    Que se passe-t-il dans notre pays ? Comment trois policiers peuvent-ils agresser et rouer de coups durant vingt minutes un homme sur son pas de porte ? Que se passe-t-il dans nos institutions pour que trois individus portant l’uniforme de gardien de la paix se comportent comme les pires nervis d’extrême droite ? Pour qu’un préfet se croie autoriser à organiser une chasse aux migrants dans les rues de la capitale ? Que se passe-t-il dans notre République pour qu’une loi qui prévoit une limitation inédite de la liberté de la presse et des libertés en général soit adoptée sans coup férir à l’Assemblée ? Que se passe-t-il au sommet de l’État pour que des ministres se permettent de traiter des parlementaires en opposition avec leur politique comme des complices du terrorisme ? Que se passe-t-il à la tête du pays pour qu’un président de République dirige son pays à travers un Conseil de défense au mépris d’une représentation nationale abaissée comme rarement ? […] L’exécutif ne tient plus son autorité que de la police. C’est pour protéger ce qu’il nomme d’ailleurs « les forces de l’ordre », rempart d’un pouvoir délégitimé, que le gouvernement tente d’imposer sa loi de sécurité globale, quoi qu’il en coûte.

  • Police : une grave crise de commandement (lemonde.fr)

    La dispersion violente d’un campement de migrants et le passage à tabac d’un producteur de musique ne sont pas uniquement des dérapages individuels. Ils montrent surtout des dérives hiérarchiques et une perte des repères républicains. L’histoire le montre : le comportement des policiers dépend largement des ordres qui leur sont donnés, de la fermeté des rappels aux procédures et au droit, de l’impunité promise ou non. « Vous serez couverts », déclarait aux policiers parisiens le préfet Maurice Papon quelques jours avant le massacre de manifestants algériens le 17 octobre 1961. A l’inverse, on sait ce que l’absence de drame pendant les émeutes de Mai 1968 doit aux consignes du préfet Maurice Grimaud : « Frapper un manifestant tombé à terre, c’est se frapper soi-même en apparaissant sous un jour qui atteint toute la fonction policière. » […] Il est trop tard pour le ministre de l’intérieur pour trouver « choquantes » les images de la place de la République et « inqualifiables » celles du passage à tabac de Michel Zecler. Quant au fameux article 24 de la proposition de loi « sécurité globale », attentatoire à la liberté d’expression, il doit, tout comme d’autres dispositions dangereuses de ce texte, être immédiatement retiré. Sans la diffusion des images que ce texte prétend réglementer, Michel Zecler serait aujourd’hui poursuivi pour « rébellion », et les policiers tabasseurs auraient poursuivi leur exercice.

  • Violences policières : la vidéo, élément déterminant dans les enquêtes (leparisien.fr)

    Les décisions récentes et un soutien affiché de la majorité politique ont peut-être fait croire à certains qu’on leur avait signé un chèque en blanc. C’est le moment de leur dire que non. La police n’est pas une bande rivale. Si elle se comporte ainsi, elle s’affaiblit.

  • République : derrière les violences policières, un échec signé Lallement et Darmanin (actu.fr)
  • Violences policières: ces deux archives de Macron candidat refont surface (huffingtonpost.fr)

    En 2017, Emmanuel Macron promettait d’être “intraitable” tout en s’étonnant du manque de remise en cause de “la hiérarchie policière et administrative.”

  • Arnaud, simple flic, dénonce un système devenu toxique (lezephyrmag.com)

    « On ne peut pas imaginer à quel point la situation a glissé » […] « Dans la brigade, on parle volontiers de matraquer du journaleux, de leur mettre un coup de pied dans la gueule. Et ça fait sourire les collègues. »Dans les vestiaires, les flyers anti-journalistes fleurissent de plus belle. On y voit, placardés, les têtes de reporters connus, d’indépendants, de patrons de médias dits « islamo-gauchistes ». On y encourage les coups portés à leur encontre. Au milieu de la liasse, les prospectus de syndicats comme Alliance ou ceux du SCPN […] visent nommément Gaspard Glanz, David Dufresne, Taha Bouhafs, Nnoman Cadoret… Autant de noms affichés comme des cibles mouvantes aux yeux de tous. […]« Ajoutez à ça les remarques et les applaudissements quand on apprend qu’un journaliste a pris des coups la veille, et vous aurez un aperçu de l’ambiance ». […] « La déculpabilisation et la légitimation de la violence, ça n’arrive pas comme ça, du jour au lendemain […] Ça vient avec le temps. Ce sont des années de travail et de déshumanisation des gens que l’on place en garde à vue. Ce sont des gestes et des accords. Ce sont des soutiens parfois haut placés qui renforcent le sentiment d’impunité dans les rangs. »

  • Garde à vue : 17 heures d’humiliation (la-zep.fr)

    Le 17 novembre, j’ai manifesté contre la loi « sécurité globale » à Paris devant l’Assemblée nationale. Bilan : plus de 3 heures d’interpellation et 17 heures de garde à vue pour un délit non avéré. Et la conviction que mes droits et ma personne n’ont pas été respectés par la police.

  • Dans l’affaire Theo, blessé lors d’une arrestation, le parquet requiert le renvoi de trois policiers devant les assises (lemonde.fr)
  • Pour l’avocat de Théo, le rapport de la Défenseure des droits «montre les dérives de la police» (leparisien.fr)
  • Affaire Théo : la Défenseuse des droits réclame des «sanctions disciplinaires» contre les policiers (liberation.fr)
  • L’État condamné par le tribunal administratif de Lyon pour un tir de LBD sur une manifestante Gilet jaune (francebleu.fr)
  • Toulouse : un commandant de police condamné pour avoir gazé un handicapé (sudouest.fr)

    Un commandant de police a été condamné vendredi à Toulouse, sur la base d’une vidéo diffusé sur les réseaux sociaux, à 4 mois de prison avec sursis pour avoir gazé un tétraplégique en fauteuil lors d’une manifestation des gilets jaunes.“Cette affaire démontre que la vidéo est essentielle dans le cadre d’un procès mettant en cause un policier”, a déclaré l’avocate de la victime, Me Claire Dujardin.

  • La préfecture de police de Paris a menti pour couvrir les tirs d’un policier sur des jeunes innocents (mediapart.fr)
  • Jérôme Laronze, le paysan tué par un gendarme, avait subi des contrôles irréguliers (reporterre.net)

    Trois des contrôles subis par Jérôme Laronze, éleveur tué par un gendarme en 2017, étaient « irréguliers », assure le tribunal administratif de Dijon. « Les gendarmes présentaient Jérôme comme dangereux. Mais selon ce jugement, c’est Jérôme qui était agressé », souligne la famille de l’éleveur. « Cette décision rétablit Jérôme dans ses droits et dans sa dignité. »

Spécial Résistance(s)

Soutenir

Spécial GAFAM et cie

Les autres lectures de la semaine

  • Ce qui déconne (affordance.info)

    Michel Zecler. Passé à tabac par des policiers. Sous le regard de plein d’autres policiers. Et le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, expliquant que les policiers ont “déconné”.

  • La semaine imaginaire du préfet Lallement (slate.fr)

    Heureusement, pour me changer un peu les idées, je peux toujours compter sur ce cher Jean Castex […] La dernière en date est hilarante même si un peu tirée par les cheveux qu’il n’a plus trop. Les stations de ski vont finalement ouvrir pour les vacances des Noël. Mais pas les remontées mécaniques. Un peu comme si un homme se faisait élire pour faire barrage à l’extrême droite, et finissait par autoriser et organiser l’impunité des violences policières.

  • Rendre les camps de migrants invisibles ne les fera pas disparaître (theconversation.com)
  • Simulmatics : le big data au service de la manipulation politique 50 ans avant Facebook (maisouvaleweb.fr)

    lorsqu’il s’agit aujourd’hui de défendre des projets technologiques potentiellement liberticides, un des arguments qui revient souvent consiste à dire qu’il n’est jamais aisé de prévoir ce que pourrait produire comme « effets » une nouvelle technologie, de sorte qu’il est inutile d’interroger sa légitimité, ou encore de penser à l’interdire. […] Peut-être est-il temps de ne plus chercher à prévoir le futur, mais à tirer les leçons du passé…

  • Hold-up : un récit alternatif ? (lundi.am)
  • Paniques anticomplotistes (blog.mondediplo.net)

    l’autorité des paroles institutionnelles n’a pas été effondrée du dehors par quelque choc exogène adverse : elle s’est auto-effondrée, sous le poids de tous ses manquements. À commencer par le mensonge des institutions de pouvoir. Les institutions de pouvoir mentent. Mediator : Servier ment. Dépakine : Sanofi ment. Bridgestone : Bridgetsone ment. 20 milliards de CICE pour créer un million d’emplois : le Medef ment. Mais aussi : Lubrizol, les pouvoirs publics mentent ; nucléaire, tout est sûr : les nucléocrates mentent. Loi de programmation de la recherche : Vidal ment (mais à un point extravagant). Violences policières, alors là, la fête : procureurs, préfecture, IGPN, ministres, président de la République, tout le monde ment, et avec une obscénité resplendissante qui ajoute beaucoup. Covid : hors-concours. Le capitalisme néolibéral a déchaîné les intérêts les plus puissants, or là où les intérêts croissent, la vérité trépasse. C’est qu’il faut bien accommoder la contradiction entre des politiques publiques forcenées et l’effet qu’elles font aux gens. Or pour combler ce genre d’écart, quand on a décidé de ne pas toucher aux causes de l’écart, il n’y a que le secours des mots. […] Quand il n’est pas pure et simple répression, le néolibéralisme finissant n’est plus qu’une piscine de mensonge. Nous baignons là-dedans. C’est devenu une habitude, et en même temps on ne s’y habitue pas. Vient forcément le moment où l’autorité de la parole institutionnelle s’effondre parce que l’écart entre ce qu’elle dit et ce que les gens expérimentent n’est plus soutenable d’aucune manière. […] En fait c’est très simple : pourquoi les paroles institutionnelles s’effondrent-elles ? Parce que, dans le temps même où elles présidaient au délabrement de la société, elles auront, chacune dans leur genre, ou trop menti, ou trop couvert, ou trop laissé passer, ou trop regardé ailleurs, ou trop léché, que ça s’est trop vu, et qu’à un moment, ça se paye. Le complotisme en roue libre, c’est le moment de l’addition.

  • Comment le béton a homogénéisé le monde (reporterre.net)

    Le béton incarne la logique capitaliste. Il est le côté concret de l’abstraction marchande. Comme elle, il annule toutes les différences et est à peu près toujours le même. Produit de manière industrielle et en quantité astronomique, avec des conséquences écologiques et sanitaires désastreuses, il a étendu son emprise au monde entier en assassinant les architectures traditionnelles et en homogénéisant par sa présence tous les lieux.

  • 5G : un ogre énergétique en puissance ? (reporterre.net)
  • Daniel Colson : « L’anarchisme est extrêmement réaliste » (revue-ballast.fr – texte de 2015)

    L’idéalisme et l’utopie ne sont pas du côté de l’anarchisme, mais du côté de l’ordre, des apparences et des mises en forme soi-disant réalistes dont les principales réalités sont celles de la contrainte et de la domination.

  • Effets de genre sur grand écran (genre-ecran.net)
  • Féminisme noir : s’autodéfinir, une nécessité vitale (unioncommunistelibertaire.org)

    Dans son ouvrage, la brésilienne Joice Berth revient sur le concept d’« empowerment » qu’elle considère «  vidé de son sens original et a perdu son pouvoir transformateur pour devenir une pratique individualiste, carriériste, récupérée par le néolibéralisme ».

  • Pour s’adapter, il faut s’inspirer du vivant et cesser d’optimiser à tout prix (liberation.fr)

Les BDs/graphiques/photos de la semaine

Les vidéos/podcasts de la semaine

Les autres trucs chouettes de la semaine

Deux personnages prennent le café. Le personnage de gauche dit : Alors ça y est, c'est reparti pour des lungo ? - la personne de droite répond : Yep, c'est la loi de l'action-réaction... Plus tu cherches à comprimer la liberté d'expression, et plus elle éclate de partout !
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