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Je demeure fasciné par les flash mobs, ces réunions publiques sauvages organisées à partir d’internet qui le plus souvent ne revendiquent pas grand chose d’autre que de passer un fragment de notre existence à faire collectivement quelque chose qui sorte un peu de la norme.
On notera que, comme les free hugs (qui fleurissent un peu partout en ce moment), l’institution ne sait trop qu’en faire puisque, non prévenue (c’est le jeu), elle est souvent prise au dépourvue et son trouble à l’ordre public sonne un peu faux dans ces cas là. N’attendez pas non plus que les grands médias couvrent ce non événement puisqu’eux aussi ne sont pas non plus mis au courant. Et puis de toutes les façons, je viens de le dire, c’est un non événement.
Le dernier flash mob en date d’envergure a eu lieu ce mercredi 4 avril à Londres à Victoria Station. Et c’est assez impressionnant.
Muni de son balladeur il s’agissait simplement de danser au top départ d’un décompte commun à 18h53 tapante. Il en va du défoulement collectif et de la thérapie de groupe (puis ensuite d’un certains narcissisme à se revoir sur YouTube, Flickr et consors) mais ce qui est sûr c’est que les participants ont eu l’air de bien s’amuser.
Il n’y a pas vraiment de sens à donner à tout ça sauf à constater que :
- c’est possible ;
- on a envie d’en être.
Ici, c’est chacun sa musique mais libre et ensemble.
Cela ressemble quelque part à une parabole du net. Quant au rapport avec le logiciel libre je le cherche encore mais il n’est peut-être pas si loin que ça… Ah si je viens de trouver :
- c’est possible ;
- on a envie d’en être.
Olivier
Ca me paraît toujours aussi surprenant que des organisations comme ça puissent se mettre en place… just for the fun of it ^^. En tout cas j’adore 🙂