Quand Bill Gates testait les qualités de Windows

Maveric2003 - CC byBill Gates n’est plus aujourd’hui à la tête de Microsoft, préférant consacrer plus de temps à sa Fondation. Il avait peut-être beaucoup de défauts mais certainement pas celui de s’être enfermé dans sa tour d’ivoire à compter ses milliards.

Ainsi il pouvait lui arriver de faire lui-même « l’expérience utilisateur » de Windows comme aurait pu le faire n’importe quel employé de sa société[1]. Quitte à connaître par là-même parfois quelques épiques mésaventures…

Attention, nous sommes ici en 2003. Rien ne dit que la situation ne se soit pas améliorée depuis 😉

Quand Bill Gates vide son sac… un courriel épique !

Full text: An epic Bill Gates e-mail rant

Todd Bishop – 24 juin 2008 – Seattlepi.com
(Traduction Framalang : Olivier, Penguin et Don Rico)

Il arrive que les logiciels ne soient pas si magiques. Même pour Bill Gates.

En guise d’introduction à notre série d’articles sur la fin de l’ère Gates chez Microsoft, nous voulions décrire avec précision le rôle de son co-fondateur, de manière à jauger l’impact qu’aura son départ. Mon investigation m’a donc amené à relire les mails internes présentés par l’accusation lors du procès antitrust visant l’entreprise, à la recherche de nouveaux indices sur sa personnalité.

Voici l’un des joyaux qui a été révélé : on y découvre Gates dans le rôle d’agitateur en chef (Document original : PDF, 5 pages). On y découvre que même le co-fondateur de Microsoft, qui prêche la « magie du logiciel », n’est pas immunisé contre les frustrations que rencontrent chaque jour les utilisateurs de PC. N’oubliez pas que cela remonte à cinq ans, cela ne reflète pas nécessairement les choses telles qu’elles le sont aujourd’hui. En fin d’article, vous pourrez lire ce que Gates m’a répondu quand je l’ai interrogé sur ce message, la semaine dernière.

Voici le courrier d’origine :

De : Bill Gates Envoyé : Mercredi, 15 Janvier 2003, 10:05
À : Jim Allchin
Cc : Chris Jones (WINDOWS); Bharat Shah (NT); Joe Peterson; Will Poole; Brian Valentine; Anoop Gupta (RESEARCH)
Objet : La dégradation systématique de l’ergonomie de Windows

Je suis très déçu par l’évolution négative de l’ergonomie de Windows et par le fait que les groupes de gestion des programmes ne règlent pas ces problèmes d’ergonomie.

Laissez-moi vous conter ma petite expérience d’hier.

J’ai décidé de télécharger MovieMaker et d’acheter le service Digital Plus… je me suis donc connecté à Microsoft.com. On y trouve une page de téléchargement, je m’y suis donc rendu.

Mes 5 premières tentatives pour me rendre sur la page de téléchargement se sont soldées par des échecs à cause de temps d’attente trop long. Enfin, après un délai de 8 secondes, elle s’est affichée.

Le site est tellement lent qu’il en devient inutilisable.

Le programme ne se trouvait pas dans le top 5 et j’ai donc déroulé la liste des 45 autres.

Ces 45 noms n’ont aucun sens. En comparaison, des trucs comme ce qui suit semblent limpides :
C:\Documents and Settings\billg\My Documents\My Pictures

Ils ne sont pas filtrés par le système… et beaucoup de ces noms sont étranges.

Je me suis limité à la partie Multimédia. Toujours pas de Moviemaker. J’ai cherché dans Film. Rien. J’ai cherché moviemaker. Rien.

J’ai alors abandonné et j’ai envoyé un e-mail à Amir pour lui demander où se trouve le lien pour Moviemaker… s’il existe.

On m’a alors répondu qu’ils ne s’attendaient pas à ce qu’on utilise la page de téléchargements pour télécharger quelque chose.

On m’a recommandé de me rendre sur la page principale et d’utiliser la fonction de recherche avec movie maker (et pas moviemaker !).

J’ai donc essayé ça. Le site était d’une lenteur pathétique mais après 6 secondes d’attente, la page est apparue.

J’étais alors persuadé qu’il ne me resterait plus qu’à cliquer sur un lien pour lancer le téléchargement.

En fait, ça tient plus de la résolution d’un puzzle. Il m’a redirigé vers Windows Update pour y faire un tas d’incantations.

J’ai trouvé ça carrément bizarre. Pour quelle raison dois-je me rendre ailleurs et faire un scan pour télécharger Moviemaker ?

J’ai donc ouvert Windows Update. Windows Update décide alors qu’il faut que je télécharge un tas de contrôles et je me retrouve face à des boîtes de dialogues ésotériques, pas seulement une fois mais plusieurs fois.

Est-ce que Windows Update ne sait pas communiquer avec Windows ?

Ensuite, j’ai procédé à la recherche de mises à jour. Cela a pris un certain temps, et on m’a alors annoncé que je devais télécharger de toute urgence 17 Mo de fichiers divers et variés.

Ça, c’était après qu’on m’ait dit que l’on fournissait des correctifs incrémentaux, mais plutôt que de pouvoir ne télécharger que les 6 trucs qui sont signalés de la manière la plus effrayante qui soit, j’ai dû télécharger les 17 Mo.

Alors j’ai procédé au téléchargement. Là, ç’a été rapide. Ensuite, j’ai voulu passer à l’installation. Ça a pris 6 minutes, et la machine est devenue si lente que je n’ai rien pu faire d’autre pendant ce temps.

Mais qu’est-ce qui se passe, durant ces 6 minutes ? C’est fou. C’était après que le téléchargement soit terminé.

Ensuite j’ai dû redémarrer ma machine. Pourquoi ? Je redémarre toutes les nuits, pourquoi redémarrer à ce moment précis ?

Alors j’ai redémarré parce que le programme a INSISTÉ. Évidemment, ça signifiait aussi que j’allais perdre ma session Outlook en cours.

Une fois la machine redémarrée, je suis retourné sous Windows Update. Mais j’avais déjà oublié ce que j’y faisais, puisque tout ce que je voulais, c’était installer Moviemaker.

Je suis retourné sur Microsoft.com pour y suivre les instructions. J’ai alors dû cliquer sur un dossier nommé WindowsXP. Pourquoi est-ce que je devrais faire ça ? Windows Update sait que je suis sur Windows XP.

Et ça m’avance à quoi de cliquer sur ce dossier ? Apparaît alors tout un tas de trucs déstabilisants, mais cette fois c’est bon, Moviemaker en fait partie.

Je commence alors le téléchargement. Le téléchargement en lui-même est rapide mais l’installation prend quelques minutes. C’est dingue comme c’est lent. À un moment, on m’annonce que je dois télécharger Windows Media Series 9.

Je décide donc de gentiment suivre les instructions. Là, une boîte de dialogue disant Ouvrir ou Sauvegarder apparaît, sans indication de ce que je dois faire. Je n’ai aucune idée de ce sur quoi je dois cliquer.

Le téléchargement est rapide et l’installation prend 7 minutes.

À ce moment-là je pense être en possession de Moviemaker. Je vais dans Ajouter/Supprimer programmes pour m’assurer qu’il s’y trouve bien.

Il n’y est pas.

Qu’est-ce qu’il y a à la place ? On y trouve le bordel suivant. Microsoft Autoupdate Exclusive test package, Microsoft Autoupdate Reboot test package, Microsoft Autoupdate testpackage1. Microsoft Autoupdate testpackage2, Microsoft Autoupdate Test package3.

Quelqu’un a donc décidé de foutre en l’air la seule partie de Windows qui fonctionnait bien ? Le système de fichier n’est plus utilisable. La base de registre n’est pas utilisable. La liste des programmes était encore jusque-là un endroit sensé, mais désormais c’est un grand foutoir.

Et encore, ce n’est que le début des emmerdes. Par la suite j’ai trouvé des trucs comme Windows XP Hotfix voir Q329048 pour plus d’informations. C’est quoi Q329048 ? Pourquoi ces correctifs figurent-ils ici ? Certains étaient même simplement notés Q810655 sans le voir 329048 pour plus d’informations.

Quel bordel !

Et Moviemaker est toujours aux abonnés absents.

J’ai donc abandonné mon idée d’installer Moviemaker et j’ai décidé de télécharger le Digital Plus Package.

On me dit que je dois entrer quelques informations personnelles.

Je remplis tous les champs et, parce qu’il a décidé que j’ai mal tapé quelque chose, je dois recommencer. Et évidemment, il a effacé presque tout ce que j’avais déjà tapé.

Je m’y reprends à 5 fois et il continue à tout effacer pour que je recommence.

Donc après plus d’une heure de péripéties douteuses, après avoir rendu ma liste de programmes inutilisable, après m’être fait quelques frayeurs et m’être rendu compte que Microsoft.com est un site horrible, je n’ai pas pu lancer Moviemaker,et je n’ai pas le Digital Plus Package.

Le manque d’attention portée à l’ergonomie, que ces péripéties ont démontré, me dépasse. Je pensais qu’on avait touché le fond avec Windows Network ou avec les messages que je reçois quand je tente d’utiliser le Wi-Fi (vous aussi vous adorez ce message avec le certificat administrateur, non ?).

Quand j’aurai réussi à utiliser tout ça pour de bon, je suis sûr que j’aurai encore d’autres commentaires à vous soumettre.

Alors que notre interview de la semaine passée touchait à sa fin, j’ai montré à Gates une copie de ce mail et lui ai demandé s’il avait finalement réussi à faire fonctionner MovieMaker. Il m’a répondu que Microsoft envisageait d’inclure Moviemaker dans Windows Live, afin que l’on dispose du programme lorsqu’on téléchargera ce paquet. Il n’y a pour le moment rien d’officiel de la part de Microsoft, mais ce n’est pas vraiment une surprise.

Quant au courrier en lui-même, Gates a souri et a dit : « Il n’y pas un seul jour où je n’envoies pas de mails… comme cet email. C’est mon boulot. »

Notes

[1] Crédit photo : Maveric2003 (Creative Commons By)




Le Framablog fait sa mue en plein hiver

Paul Mannix - CC byJ’avais très clairement d’autres choses plus urgentes à faire (sur Framasoft et ailleurs) mais je me suis souvenu de ma liste de bonnes résolutions pour l’année… 2008 ! Parmi une longue suite de promesses non tenues, se trouvait le projet de modifier un peu l’aspect graphique et ergonomique de ce blog qui n’avait pas bougé depuis sa création. Il reste encore un bon paquet de trucs à « peaufiner » mais voici donc le nouveau log du Framabook look du Framablog.

Qu’est-ce qui a réussi à me motiver assez pour trouver le temps de réaliser cette véritable prouesse (enfin, surtout pour moi) ? Principalement le nouveau thème Dotclear d’Olivier Meunier que j’ai trouvé fort bien fait ma foi et que j’ai donc adopté de go sans presqu’y rien changer (du coup le temps consacré a été diminué d’autant). J’en profite pour saluer l’extraordinaire travail d’Olivier et derrière lui toute la communauté Dotclear. Je n’ai pas vraiment suivi dans le détail mais il y a un an on avait, je crois, un projet moribond qui évoluait peu et qui voyait beaucoup de blogueurs partir sous d’autres cieux (comprendre vers WordPress).

Aujourd’hui c’est tout le contraire. La version 2 est là est bien là, correctifs, documentations, thèmes, plugins, trucs et astuces se succèdent à un rythme effréné et l’atmosphère est au beau fixe si j’en juge par la quantité, qualité et la gentillesse des interventions sur le forum (dont je n’ai malheureusement pas la disponibilité suffisante pour participer). Grand merci à vous tous, c’est un peu surfait de le dire mais c’est sincère : vous faites un boulot formidable ! Et d’ailleurs, tiens, la photo d’illustration[1] vous est dédiée 😉

Bon, bien entendu, fidèle visiteur, tu risques d’être un peu perturbé au début dans ta lecture (et puis il y a bien eu quelques compromis à faire). Mais puisque tu as tenté réussi à passer sous GNU/Linux, tu es désormais paré à toutes les éventualités !

Un peu comme un changelog de logiciel, voici en vrac une énumération non exhaustive d’informations, comparaisons et commentaires autour de ce nouveau manteau d’hiver.

  • Confort a priori accru avec des pages moins lourdes à se charger et une lecture plus agréable et aérée (à vous de me dire, une fois le cache actualisé of course). Le hic c’est que la mise en page de certains articles était optimisée pour l’étroite colonne de la version précédente et on se retrouve parfois à ne trop savoir que faire de tout ce vaste espace conquis. On tentera d’y pourvoir petit à petit et au cas par cas.
  • Apport de quelques contenus spécifiques qui faisaient défaut depuis le début (voir plus bas et shame on me).
  • Modifications sur les médias (images, audios, vidéos, etc.) qui devraient théoriquement permettre à Bibi d’émettre plus rapidement et efficacement ses futurs billets.
  • Apparition d’un menu permanent en haut de page utilisant l’option « pages fixes et indépendantes » de Dotclear.
  • Dans les liens de ce menu, on trouve Framalang. C’était bien le moins que de consacrer une page dédiée à ce projet ! Autre nouveauté, il y a également la possibilité à partir de cette page de s’inscrire directement à la liste de diffusion Framalang si jamais il vous venait l’envie de participer.
  • La page Framatube est une autre grande nouveauté. Elle sort de l’ombre notre compte sur blip.tv et permet de voir ainsi pas loin de cent vidéos autour du logiciel libre, sa culture et son état d’esprit ! Mais nous aurons bien le temps d’en reparler… Attention, « flashophobe » s’abstenir ! (sachez néanmoins que l’on possède très souvent des conversions au formats ouverts de ces vidéos, que l’on indiquera là encore au fur et à mesure, be patient)
  • Une page À propos permet au visiteur qui découvrirait le Framablog de mieux se rendre compte où il met les pieds (à propos, faudra que je pense à la remplir !).
  • C’était un peu bêbête mais il n’y avait pas de formulaire pour contacter le Framablog (en l’occurrence moi, mais sachez d’ores et déjà que d’autres vont bientôt venir me rejoindre à la rédaction). D’autant plus incongru que j’adôre la communication môa ! Cette lacune est désormais réparée. Outre les discrètes mentions de fautes d’orthographe, vous allez aussi pouvoir me proposer à l’avenir tout plein de suggestions de billets et autres scoops en exclusivité 😉
  • Autre fâcheux oubli, la licence du site et les mentions des dessins réalisés en haut et bas de page (merci à Pfelelep et LL de Mars au passage).
  • Le moteur de recherche interne est pertinent et spectaculaire (JavaScript inside) grâce au boulot d’Olivier Meunier.
  • La page d’accueil se trouve être revue de fond en comble. Ce n’est pas vraiment un problème pour toi, fidèle visiteur, qui est abonné au flux RSS du Framablog et qui donc attend tranquillement que ses articles viennent illico à toi sans passer par la case « accueil » du blog (et sans toucher 2000 euros, que de toutes les façons tu conserves jalousement pour participer toi aussi à la future campagne de survie soutien de Framasoft). Par contre, pour un visiteur tout frais qui passerait par hasard pour la première fois ici, la page d’accueil est certainement plus lisible que ce qui était proposé précédemment, à savoir une dizaine d’articles en enfilades qui donnaient une home page à l’ascenseur tellement long qu’il devenait un escalier (j’me comprends).
  • Les tags apparaissent enfin sur les pages du site. Comme avec le temps ils se sont accumulés, cela donne des propositions intéressantes d’entrées alternatives pour fureter dans le blog.
  • C’est un choix. Les tags étant mis en avant, il y a un paquet d’informations qui passent dans le gros pied de page du site. C’est donc là qu’on y trouvera désormais les derniers billets, commentaires, news du net, ainsi que, encore une nouveauté, une sélection de blogs et sites connexes au Framablog (en gros qui tournent eux aussi autour du Libre, et que si tu n’en connais aucun alors tu as bien de la chance parce que te voila parti pour le beau voyage de la découverte du logiciel libre et sa culture).
  • Après ce pied de page, c’est pas encore fini car on trouve une sorte de « méta-pied de page » qui concerne… je suis pénible je sais avec ça… l’imminente campagne de soutien (pour le moment, les liens ne sont pas renseignés mais ça ne saurait tarder).

Voilà. J’ai dû oublier des choses… mais ce n’est pas très grave puisqu’elles sont toutes contentes de se transformer alors en easter eggs.

Merci de me retourner dans les commentaires tout bug repéré (avec indications de l’OS et du navigateur si cela concerne l’affichage). Vous êtes également cordialement invité chez moi pour le Jour de l’an à laisser vos avis, critiques et propositions de suggestions pour continuer à améliorer le bouzin.

Merci enfin à toi, ô fidèle visiteur, pour être arrivé jusqu’ici (signifiant par là-même que tu es susceptible de le rester).

Notes

[1] Crédit photo : Paul Mannix (Creative Common By)




Framalang ou le prolifique travail de traduction du réseau Framasoft

Orvalrochefort - CC bySuite et bientôt fin des billets anticipant la très prochaine campagne de soutien.

Le réseau Framasoft possède en son sein depuis octobre 2006 une équipe très précieuse dont le nom de code est Framalang, merci à Harrypopof au passage pour le joli logo sous licence Art Libre (cf ci-dessous). Il s’agit d’une trentaine de bénévoles qui participent à des travaux de traduction, principalement de l’anglais vers le français (mais nous avons également créé il y a peu une petite entité s’occupant de l’espagnol)[1].

Cela avait commencé en mars 2005 par la compilation de logiciels libres TheOpenCD réalisée à même notre forum Framagora et qui avait connu à l’époque son petit succès avec de très nombreux téléchargements, un magazine spécialement dédié et des ventes conséquentes chez Ikarios.

Depuis, et suite à un appel sur le blog, nous nous sommes donc regroupés, structurés et organisés sous la bannière Framalang autour d’une liste de discussion et d’un wiki dédié. Les membres exercent une veille sur le libre anglophone, puis l’un propose et d’autres disposent, c’est-à-dire traduisent, relisent et valident.

La richesse de ce groupe tient non seulement à ses compétences, son écoute, sa capacité d’organisation collective et son goût du travail bien fait, mais également à l’atmosphère conviviale qui y règne et que rien ne vient perturber, pas même le trop plein de travail proposé !

En effet, et pour être tout à fait sincères, nous n’arrivons pas forcément à tout mener à bien et certains projets ont un accouchement lent et difficile. Si nous réussissons à nous dôter de la présence d’un ou deux permanents via la campagne de soutien, c’est là encore quelque chose que nous pourrions améliorer.

J’ajoute que sur la trentaine de membres tous ne sont pas actifs et donc les candidatures restent plus que jamais ouvertes (pour cela s’inscrire directement à partir de cette page).

Il n’en demeure pas moins que ce qui a été déjà réalisé par le groupe est impressionnant aussi bien quantitativement que qualitativement. Présentation et exemples.

Les articles

La traduction d’articles qui sont mis en ligne sur ce blog constitue la majeure partie du travail. Avec le temps nous nous retrouvons ainsi avec une belle petite collection (une bonne cinquantaine pour être plus précis). Certains collent à l’actualité mais d’autres sont prétextes à débats et réflexions de fond.

Petit florilège subjectif et non exhaustif (permettant au passage aux nouveaux lecteurs du Framablog de découvrir qui sait quelques articles intéressants dont la plupart n’ont pas pris une ride) :

Le sous-titrage

Un sous-groupe Framalang est spécialement concentré sur le sous-titrage de vidéo. C’est un travail minutieux et de longue haleine car il faut retranscrire en anglais, puis traduire, minuter et intégrer le tout à la vidéo (dont on propose systématiquement le téléchargement dans un format ouvert).

La réalisation dont nous sommes le plus fiers est l’excellente conférence Software and Community in the Early 21st Century d’Eben Moglen que nous conseillons à tous de voir et faire voir.

Les « grands travaux »

Framalang est également à l’initiative de travaux plus ambitieux, à savoir la traduction de rapports ou de livres entiers. C’est un peu l’épreuve du feu pour nous car il n’est pas toujours facile de gérer et donner une cohérence à des réalisations de cette envergure effectuées collaborativement à plusieurs mains.

Toujours est-il que c’est ainsi que nous avons édité notre framabook numéro 4 Changer pour OpenOffice.org, à l’origine créé par le site OOoAuthors qui avait eu la bonne idée de placer le livre sous licence libre.

Le fameux rapport Becta Microsoft Vista et Office 2007 à l’école est également issu de la cuisse de Framalang. Et de nombreux autres projets sont en cours comme par exemple une biographie de Richard Stallman actuellement en phase de relecture.

Merci

Voilà. Je tenais par la présente à mettre un peu en lumière le travail de ce groupe et à lui un rendre hommage mérité car il participe de beaucoup à bonifier non seulement ce blog mais l’ensemble du réseau.

Deep in my heart, thank you 😉

Mascotte Framalang - Harrypopof - Art Libre

Notes

[1] Crédit photo : Orvalrochefort (Creative Commons By)




Appel à vidéo de soutien + contre-exemple

J’ai eu la curiosité d’entrer « framasoft » dans la recherche sur YouTube, comme ça, pour voir…

Eh ben je regrette un peu. Je suis tombé en effet sur une vidéo…, comment dire, le mieux c’est encore de la regarder !

C’est pas vraiment comme cela que l’on attirera du monde pour notre prochaine campagne de soutien mais toujours est-il qu’elle est déjà culte à la rédaction du Framablog 😉

J’en profite pour lancer un appel vidéo de soutien justement. Nous souhaiterions en effet, au moment de la campagne, faire un petit clip avec une succession de courtes interventions de personnes disant, avec décontraction mais sincérité, tout le bien qu’elles pensent de Framasoft (et toute la tristesse de son éventuelle disparition). Caméra, webcam, appareil photo, téléphone, peu importe, un truc très court qui mis bout à bout apporterait un peu de convivialité et inciterait gentiment certains visiteurs à se demander pourquoi « tant » de gens souhaitent que Framasoft poursuive son aventure.

Sur Framagora, j’ai proposé la consigne de commencer la vidéo avec la phrase « Si Framasoft n’existait pas… » mais faites comme bon vous semble. Vous pouvez nous envoyer votre réalisation à video AT framasoft.net (ou la placer sur le net et nous prévenir à cette même adresse ou dans les commentaires). Merci d’avance aux éventuels acteurs en herbe qui participeront à l’opération.




USA – Obama – 3 principes pour assurer un gouvernement ouvert

Matthias Winkelmann - CC byDésolé d’en remettre une couche sur Barack Obama et son site de transition Change.gov mais il se passe décidément des choses bien intéressantes actuellement du côté des États-Unis.

Comment en effet ne pas mettre en lumière cette initiative (sous forme de lettre ouverte) qui propose trois principes clairs et plein de bon sens non seulement en direction de cette transition mais également pour le futur gouvernement.

Ne pas mettre de barrières juridiques et technologiques au partage dans un environnement qui garantit la libre concurrence (aussi bien entre les entreprises privées qu’entre le privé et le public), tels sont résumés ces trois principes qui valent pour le prochain gouvernement américain mais peut-être aussi pour d’autres pays ![1]

On en profite pour tacler au passage YouTube (qui l’a bien mérité).

Vous trouverez sur le site d’origine la liste des premiers signataires et le moins que l’on puisse dire c’est que l’on y retrouve du beau monde : Mozilla, Cory Doctorow, Dan Gillmor, Internet Archive, Xiph.Org, Mitch Kapor, Tim O’Reilly, Jimmy Wales, etc.

Sans oublier Lawrence Lessig que je soupçonne d’être directement à l’initiative de la chose ne serait-ce que parce que c’est lui qui intervient dans l’allocution audio qui est également proposée sur le site (allocution qui a été placée sur blip.tv mais est aussi disponible en téléchargement direct et au format ouvert ogg theora, histoire d’être en parfaite cohérence avec les principes exposées).

Nombreux sont ceux qui prétendent que le gouvernement américain a eu souvent tendance à donner le mauvais exemple ces dernières années. Pour ce qui concerne les libertés numériques il se pourrait bien que dans un futur proche le mouvement s’inverse, surtout si ces principes se trouvent réellement mis en œuvre et respectés.

Principes pour une transition ouverte

Principles for an Open Transition

Collectif d’auteurs – 2 décembre 2008 – Open-Government.us
(Traduction Framalang : Eric Moreau)

Le futur Président, Barack Obama, s’est clairement engagé à changer la façon dont le gouvernement interagit avec le Peuple. Sa campagne a été une démonstration de la valeur d’un tel changement, et offert un aperçu de son potentiel. Son équipe de transition vient de franchir un pas décisif en rendant ce travail de transition légalement ouvert au partage, apportant ainsi la preuve que les valeurs qu’a prônées Obama sont celles qui guideront son administration.

Afin de soutenir plus avant cet engagement en faveur du changement et favoriser sa mise en œuvre, nous proposons tois « principes pour une transition ouverte » destinés à orienter cette équipe de transition dans l’usage qu’elle fera d’Internet pour produire ce qui se fera de mieux en matière de gouvernement ouvert.

1. Pas d’obstacles légaux au partage

Le contenu mis publiquement à disposition au cours de cette transition, telles que les vidéos du futur Président Obama, ou les projets politiques publiés sur le site Change.gov, devrait être placé sous licence libre de sorte que les citoyens puissent le partager, en citer des extraits, le retravailler ou encore le redistribuer sans être freiné par la complexité inutile qu’impose la loi.

Le sénateur McCain et le futur Président Obama se sont tous les deux prononcés en faveur de ce principe pour ce qui concernait les droits de diffusion du débat présidentiel. Ce même principe devrait être appliqué à la transition.

Le site Change.gov respecte à présent ce principe. Le contenu présent sur ce site est placé par défaut sous une licence Creative Commons Paternité, laquelle en autorise l’usage, à but commercial ou non, tant que la source du document est citée. Cette liberté est cohérente avec les valeurs promises par la nouvelle administration. L’application de droits d’auteurs restrictifs est parfois nécessaire pour créer une créativité productrice de valeur, mais dans le cas de discours politiques et de débats publics, celle-ci ne serait qu’un obstacle réglementaire superflu.

L’engagement de l’équipe de transition en faveur de ce principe est d’une importance capitale, et l’attention qu’elle porte à cette question, aussi rapidement, malgré d’innombrables problèmes urgents, est fort louable.

2. Pas d’obstacles technologiques au partage

Une liberté de partager et de modifier le contenu qui ne serait que juridique peut néanmoins être entravée par des limitations techniques. Le contenu mis à la disposition de tous devrait aussi être librement accessible, et non contraint par des obstacles technologiques. Les citoyens doivent être en mesure de télécharger du contenu en rapport avec cette transition de sorte qu’il soit aisé de le partager, d’en citer des extraits, de le modifier ou de le redistribuer. Il s’agit là d’une liberté numérique essentielle.

Par exemple, quand bien même ce contenu pourrait être mis en ligne sur un site donné tel que YouTube, ce dernier n’autorisant pas le téléchargement des vidéos présentes sur son site, le contenu créé par l’équipe de transition devrait être également mis à disposition sur un site qui lui le permet. Il serait par ailleurs inacceptable que les sites du gouvernement empêchent les copier/coller de texte mis à la disposition du public ; de la même façon, mettre en ligne des vidéos à l’aide d’un procédé ne permettant pas d’en extraire et d’en réutiliser des passages facilement et légalement en empêche l’accès et interdit la participation.

Nous encourageons donc fortement l’équipe de transition à faire en sorte que le matériau qu’elle a placé sous licence libre soit en outre librement accessible. Il existe un grand nombre de services, tel que blip.tv, qui en plus de permettre aux utilisateurs de télécharger librement du contenu sous licence libre indiquent clairement les libertés associées au contenu proposé. Quelle que soit la façon dont l’équipe de transition choisira de distribuer le contenu qu’elle créera, elle devrait s’assurer qu’un moins un canal de diffusion respecte cette liberté numérique essentielle.

3. La libre concurrence

Les gouvernements doivent rester neutres sur le marché des idées. Le contenu créé par l’équipe de transition devrait ainsi ne pas être publié de manière à avantager de façon déloyale une entité commerciale par rapport à une autre, ou des entités commerciales par rapport à des entités non commerciales.

Par exemple, si la vidéo d’une conférences de presse est fournie en temps réel à des chaînes de télévision, elle devrait mise à disposition sur le Web en simultané sous un format standard et universel permettant le téléchargament et le partage. La décision de l’équipe de transition de rendre les vidéos de conférences de presse sur son site est un pas dans la bonne direction. Enfin, pour s’assurer que les nouveaux médias puissent faire jeu égal avec les médias traditionnels dans le traitement des nouvelles à chaud, il serait souhaitable de diffuser en temps réel sur le site Web conférences de presse et autres évènements médiatiques en direct.

De la même façon, si l’équipe de transition choisit de mettre à disposition une vidéo sur YouTube, diffuser la même vidéo dans un format standard et universel permettra aux autres sites de vidéo de publier eux aussi ce contenu.

Dans l’idéal, ce format devrait être un format ouvert, non propriétaire. Mais le contenu étant placé sous licence libre (cf. Principe n°1), et l’accès libre à ce contenu étant garanti (Principe n°2), la conversion dans un autre format ne sera pas interdite. L’équipe de transition ne favorisera donc pas une plateforme à l’exclusion des autres.

Au cours de la campagne, nous avons tous été galvanisés par l’engagement du futur Président en faveur d’un gouvernement ouvert, idéaux qui ont en partie poussé une génération à l’action. Son équipe de transition vient de faire un pas important pour concrétiser cet engagement.

Ce pas en avant mérite des éloges sincères. Sans vouloir minimiser son importance, nous proposons cependant dans ce texte ces principes supplémentaires comme une manière concrète de rendre tangibles les valeurs que le Président désigné a défendu avec tant de verve. Nous sommes convaincus que ces valeurs devraient servir de guide pour toute son entreprise de transition, ainsi qu’au nouveau gouvernement. Nous sommes aussi convaincus qu’elles sont cohérentes avec les idéaux que le futur Président a placés au cœur de sa campagne.

Notes

[1] Crédit photo : Matthias Winkelmann (Creative Commons By)




Framasoft créateur d’emploi (pour le moment unique et précaire)

pierre-yves-gosset_framasoft_fete-humanite-2008.jpg

Nous l’avons déjà annoncé (épisode 1, 2 et 3), nous allons incessamment sous peu entamer une ambitieuse campagne de soutien dont l’objectif est de poursuivre l’aventure du logiciel libre au sein du réseau Framasoft (qui ne veut pas mourir). Cet objectif passe selon nous par la présence de permanents qui pourraient pleinement se consacrer à la maintenance, au suivi et à l’organisation de l’énergie qui y circule.

Cette histoire de permanents je puis vous assurer que ce n’est pas du luxe parce qu’un jour qui sait je vous raconterai ma vie et les difficultés de trouver du temps à consacrer à Framasoft coincé entre vie professionnelle et vie privée (et heureusement que mes compagnes n’interviennent pas dans les commentaires pour dire ce qu’elles en pensent sachant que ce pluriel est déjà significatif !). Mais refermons bien vite cette parenthèse…

L’objectif étant fixé, peut-être ignorez-vous que l’association qui épaule le réseau possède déjà un permanent ? Il s’agit de Pierre-Yves Gosset, ci-dessus sur la photo, dont le salariat a débuté au mois d’avril dernier. Hormis le projet Framakey dont il est le principal animateur, son travail n’est pas forcément visible mais il est absolument indispensable car en bon multitâche il s’occupe ainsi de l’administration et de la gestion des sites, de l’animation des équipes (comme celle de l’annuaire), de la communication avec l’extérieur ou encore de la représentation de Framasoft sur le terrain. Si le réseau Framasoft garde la tête hors de l’eau en ce moment, il le doit clairement à cette nouvelle donne.

Comment cette création d’emploi a-t-elle été rendue possible ? C’est là que ça coince un peu parce que son financement provient pour une très large part de la publicité cumulée que nous avons décidé d’afficher en août 2007 sur le site principal du réseau. Une telle décision a été un crève-cœur et nous avons alors fort logiquement essuyé quelques critiques de visiteurs déçus de voir ainsi « leur » Framasoft quelque peu « défiguré » mais elle nous aura justement permis de pouvoir démarrer la chose et par là-même de continuer à exister.

Un mal pour un bien en quelque sorte, mais ce n’est pas satisfaisant. D’abord parce que les revenus engendrés par ces annonces, bien que non négligeables, ne permettent pas d’atteindre le budget nécessaire (en l’état le salariat de Pierre-Yves s’achèvera avant l’été prochain). Mais cela pose également des problèmes déontologiques car nous ne contrôlons pas les liens affichés qui peuvent parfois carrément vanter les mérites de logiciels propriétaires concurrents !

Nous aurons bien le temps d’en reparler. Soyons optimiste et regardons le verre à moitié plein : certes précaires et restreints pour le moment à la simple unité, nous sommes créateurs d’emplois ! Ayant été directement à l’origine de Framasoft qui aura commencé il y a sept ans comme un modeste petit site personnel, c’est, ne nous le cachons pas, une sacrée fierté.

Rendez-vous très bientôt pour faire en sorte de consolider ensemble cette fragile situation en admettant bien sûr que vous le voulez bien et que vous estimez que nous le valons bien 😉




Le million ! le million ! ou les statistiques du réseau Framasoft

Statistiques du réseau Framasoft - Oct. Nov. 2008Suite (mais pas encore fin) des billets d’auto-promotion comme celui-ci ou celui-là.

Voici quelques statistiques sur l’ensemble du réseau Framasoft d’après l’outil que nous utilisons, à savoir Google Analytics. Elles ont été prises sur le mois courant, c’est-à-dire sur la période 24 octobre au 23 novembre 2008.

Vous trouverez bien plus de détails dans les fichiers joints comme les mots-clés, la provenance géographiques, les sites référants, les pages les plus visitées, etc.

J’ai pris ma calculatrice pour constater qu’on approche du million pour les visiteurs (807.000), qu’on le dépasse pour les visites (1.124.000) et qu’on le surpasse pour les pages vues (2.911.000). On remarque aussi qu’il peut y avoir de fortes variations d’un site à l’autre. Ainsi par exemple il est assez logique de voir Framakey fréquenté presque exclusivement par des visiteurs sous Windows puisque nos applications portables ne sont pour le moment disponibles que pour ce seul OS.

  • Framasoft
    • visiteurs/mois : 573 000
    • visites/mois : 752 000
    • pages vues/mois : 2 023 000
    • Les 3 premiers OS : Windows 83%, Linux 11%, Mac 5%
    • Les 3 premiers navigateurs : Firefox 57%, IE 35%, Safari 3%
  • Framakey
    • visiteurs/mois : 118 000
    • visites/mois : 230 000
    • pages vues/mois : 621 000
    • Les 3 premiers OS : Windows 98%, Linux 1%, Mac 1%
    • Les 3 premiers navigateurs : Firefox 78%, IE 12%, Mozilla 8%
  • Framabook
    • visiteurs/mois : 33 000
    • visites/mois : 40 000
    • pages vues/mois : 92 000
    • Les 3 premiers OS : Windows 66%, Linux 30%, Mac 4%
    • Les 3 premiers navigateurs : Firefox 71%, IE 22%, Safari 2%
  • Framablog
    • visiteurs/mois : 40 000
    • visites/mois : 52 000
    • pages vues/mois : 77 000
    • Les 3 premiers OS : Windows 68%, Linux 27%, Mac 5%
    • Les 3 premiers navigateurs : Firefox 65%, IE 25%, Mozilla 4%
  • Framagora[1]
    • visiteurs/mois : 43 000
    • visites/mois : 50 000
    • pages vues/mois : 98 000
    • Les 3 premiers OS : Windows 74%, Linux 22%, Mac 4%
    • Les 3 premiers navigateurs : Firefox 61%, IE 30%, Mozilla 3%

Notes

[1] Les statistiques sur nos forums Framagora ne sont que partielles puisque elles n’ont été prises en compte qu’à partir du 11 novembre (et par dessus le marché on connait actuellement de grosses difficultés techniques, depuis la mise à jour de phpBB, dont on cherche vaille que vaille à se dépatouiller).




Le framabook « Simple comme Ubuntu » de Didier Roche à son tour mis à jour

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Didier Roche n’a pas chômé. En effet moins de trois semaines après la sortie d‘Intrepid Ibex la nouvelle version 8.10 de la distribution GNU/Linux Ubuntu, le voici qui nous propose la version revue, corrigée et mise à jour de son livre « Simple comme Ubuntu » (déjà la cinquième version depuis sa première parution).

À découvrir et télécharger sur le site qui héberge le projet Framabook mais surtout à acheter chez notre partenaire éditeur InLibroVeritas. Comme vous pourrez vous en apercevoir ci-dessous avec le long déroulement du changelog, de nombreuses modifications et ajouts ont été effectués (sans oublier bien sûr la malicieuse préface d’Erwan Cario).

L’occasion de saluer le dynamisme de notre collection de livres libres Framabook dont « Simple comme Ubuntu » fait figure de modèle en synthétisant ses caractéristiques : licence libre, accompagnement à la découverte et aux usages d’un logiciel libre, relai de la communauté francophone du logiciel en question[1], fréquente et rapide mise à jour, relecture collective[2] et… réel succès commercial puisque les versions antérieures du livre se sont vendues à près de deux mille cinq cents exemplaires[3].

Le prix quant à lui n’a pas bougé puisqu’il reste bloqué à 15 €. Et, comme auparavant, on en profite pour glisser subrepticement dans le colis un joli CD d’Ubuntu (en version 8.10 francisé) généreusement offert par Ubuntu-fr.

J’ajoute que Noël n’étant plus si loin (et Windows Vista toujours un échec), nous tenons là un cadeau fort intéressant si vous ou vos proches souhaitez accueillir durablement le manchot à la maison 😉

Simple comme Ubuntu – Didier Roche – 350 pages – novembre 2008

PS : Merci également de relayer l’information parce que notre service de comm’ est en ce moment tout occupé à… non en fait c’est pas vrai, on n’a pas de service de comm, d’où la démarche d’en passer par vous.

Le changelog de Didier Roche

  • Préface d’Erwan Cario, journaliste sur écrans.fr (libération). Un grand merci à lui pour avoir accepté d’apporter son témoignage sur son passage à Ubuntu.
  • Écrans de petites tailles pris en illustration pour justifier l’existence de plusieurs distributions
  • Précision lors des l’installation qu’il faille cliquer sur avancé pour avoir les options grub/statiques d’utilisation des paquets et proxy
  • Les *nix sont des systèmes multi-utilisateurs, même si l’option se connecter automatiquement est disponible à l’installation, je remets une couche comme quoi un utilisateur = un identifiant est fondamental (chapitre 2 et 3).
  • Mise à jour de la disposition des menus et textes/contenus de ceux-ci :
    • Papier peint
    • Changement de la fenêtre des applications préférées
    • Préférences bluetooth
    • Plus de trousseau de clef dans GNOME. Juste une politique des gestions des clefs
    • Clavier : touche bondissante enfin renommée en touche rebond 🙂 + évènements sonores + changement de l’ajout d’un clavier avec disposition visible.
    • Quelques changements dans le paramétrage de l’économiseur d’écran
    • Traduction et déplacement au dernier moment de "nettoyage du système" (c’est beaucoup plus simple d’être au courant quand on est l’auteur de la modification ;))
    • Changement dans l’outil de connexion réseau
    • Ajout accessibilité de la souris dans les préférences d’accessibilité
    • Suppression de périphériques et médias amovibles
    • Ajout dans l’outil de configuration de la résolution de l’affichage des noms d’écrans.
    • Ajout système-wide sur l’outil de gestion des serveurs mandataires.
    • Ajout de la création d’une clef usb bootable
    • L’application "Régler la date et l’heure" a changé 😉
    • Test matériel => test du matériel
    • Ajout de l’item verrouiller l’écran et des différents raccourcis associés
    • Ajout de l’item déconnexion + image
    • Changement complet des choix de quitter et réorganisation.
  • Changement d’ordonnancement du tableau de bord supérieur : nouvelle barre et ordre des applets, barre de switch des utilisateurs modifiées (permet de voir le statut, changement de compte, utilisateur guest, extinction de l’ordinateur)
  • Vidage de la corbeille et restauration
  • Ajout de l’authentification VPN
  • Création aisée d’un partage réseau
  • Refonte totale de la partie sur les connexions réseaux manuels gérés maintenant par le Network Manager (filaire, wifi…). Explications des différents mode du (compliqué) NM 0.7, ainsi que suppression des emplacements, obsolètes maintenant.
  • Petite explication des autres modes de connexion (téléphonique, VPN, PPPoE)
  • Synaptic : nouvelle recherche par la recherche rapide
  • Explication du nouvel outil nettoyage du système
  • Ajouter/supprimer demande maintenant l’installation de logiciels supplémentaires
  • Mis à jour des dépôts
  • Différenciation mise à jour classique et mise à jour de sécurité (chapitre 4)
  • Nouvel avertissement lorsque le support de langue n’est pas complètement installé
  • Nouvelle option de langage (chapitre5) avec mode étendu.
  • Ubuntu restricted extras -> Suppléments restreints Ubuntu
  • Nouvel outil pour gérer les connexions réseaux
  • Installation Flash : avertissement sur youtube si pris pour détecter flash. Quelques précisions sur swfdec, environnements libres par rapport au propriétaire.
  • Renommage de java dans ajouter/supprimer + avertissement sur la VM sun propriétaire
  • Le glisser-déposer fonctionne enfin à nouveau pour les thèmes
  • Un clic-droit dans nautilus ne permet plus de créer un lanceur
  • Utilisation de la tabulation dans nautilus
  • Caractères interdits renommés automatiquement sur les partitions FAT/NTFS
  • Onglets dans nautilus, petite référence à notre cher foo 😉
  • Glisser-déposer un élément du menu dans la fenêtre de session permet de l’ajouter
  • Advanced Desktop Setting renommé en Gestionnaire de configuration des effets de bureau.
  • On repasse une couche pour GDM sur un user = un login et lien vers se connecter automatiquement lors de l’installation
  • Parties jeu : mis à jour des url de liste de jeux vidéo (jeuxlibre.free.fr n’existe plus) et ajout de la liste des jeux vidéo libre de wikipédia.
  • Vu que l’applet de changement d’heure a changé, changement de raccourci vers systèmes/administrations, configuration sans NTP supplémentaire dans le fichier /etc/default/rcS pour ne pas avoir à toucher à Windows et ne pas avoir de décalage (UTC=no)
  • Gourmet est maintenant dans les dépôts officiels
  • Changement de l’application de gestion des périphériques propriétaires
  • Ajout d’un recueil de jeux sous Linux
  • Pok3d n’est plus mis à jour (dépôts toujours à gutsy), suppression dans chapitre 4 et remplacement par pokerth, dans les dépôts, libre lui.
  • Suppression du site officiel de blobwars, n’ayant plus de développeur (voir ici ci-dessous)
  • Blob and conquer retiré des dépôts, puisque le développeur n’avait pas respecté les licences des modèles 3D et de la musique.
  • Nouveaux jeux :
    • Ri-li
    • MaMaker
  • Remis PlayOnLinux un peu plus en lumière
  • Suppression de la référence à Civilization : Call to Power.
  • Utiliser de sdX au lieu de hdX au chapitre 10. Explication succincte de la reconnaissance des disques par les UUID et label.
  • Mode icône précisé pour nautilus après une réflexion sur un forum pour lire rapidement de la musique
  • Citation de ubuntu netbook remix et ubuntu mobile edition
  • Précision sur le runlevel S ainsi que les modes de démarrage utilisés
  • Apt-get supprime bien les dépendances si utilisé avec autoremove
  • CD d’ubuntu-fr ne propose pas un choix de langue
  • Captures d’écran remis à jour
  • Milliers de corrections, reformulations, ajout d’un type commande sur certaines commandes qui n’étaient pas prises en comptes, bref « plus bien mieux » en quelques sortes 😉

Notes

[1] Précisons que Didier Roche est admin chez Ubuntu-fr et membre du bureau de l’association éponyme, ça aide pour le relai !

[2] Qu’il me soit permis de remercier chaleureusement au passage toutes celles et ceux qui ont participé à la relecture de ce livre via notre groupe de travail dédié.

[3] Pour le succès commercial des framabooks, il faut relativiser car « Simple comme Ubuntu » est loin devant concentrant à lui tout seul près de 50% des ventes totales de la collection.