25 (bonnes) raisons de passer à Linux

Temps de lecture 19 min

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Adpowers - CC byVous souhaitez convaincre votre hiérarchie, votre direction, voire votre conjoint de migrer vers GNU/Linux  ? Rédigé il y a plus de deux ans par le Bellevue Linux Users Group (Seattle), ce petit inventaire vous sera peut-être utile pour fourbir quelques arguments bien sentis[1].

Les 22 trucs cools que l’on peut faire sous Linux mais pas sous Windows ou Mac avaient fait jaser dans les chaumières (comprendre dans les commentaires). En ira-t-il de même cette fois-ci  ?

25 raisons de migrer sous Linux

25 Reasons to Convert to Linux

Janvier 2006 – The Linux Information Project
(Traduction Framalang  : Don Rico, Daria et Olivier)

Partout dans le monde, des entreprises, des institutions scolaires ou universitaires, des agences gouvernementales et d’autres organisations abandonnent[2] de plus en plus massivement leur système d’exploitation Microsoft Windows et le remplacent par Linux. De la même façon, elles abandonnent des applications propriétaires et commerciales pour des logiciels libres (également connus sous le nom de logiciels open-source). Il existe au moins 25 raisons à ce mouvement, dont nous allons dresser la liste ici.

1. Étant enregistré sous une licence logicielle libre[3], Linux (ainsi que d’autres logiciels libres) peut être obtenu gratuitement. On peut télécharger gratuitement une distribution Linux par Internet et l’on peut l’acquérir sous forme de CD ou de boîte pour une somme modique. On peut installer sa copie du logiciel sur autant de postes qu’on le souhaite et ce sans aucune restriction. Voilà qui constitue une immense différence avec Microsoft Windows, qui coûte au bas mot 100€ par ordinateur.

2. Linux est aussi un logiciel libre dans le sens où quiconque peut le modifier, y compris son code source, comme bon lui semble. Si les versions modifiées ne sont pas redistribuées (par exemple données gratuitement ou commercialisées auprès du grand public), elles peuvent rester secrètes. La différence est là aussi énorme avec Microsoft Windows, qu’il est généralement interdit de modifier. Le code source constitue la version originale d’un programme tel qu’il a été écrit par un programmeur à l’aide d’un langage de programmation, avant d’être compilé de sorte que ses instructions puissent être comprises directement par le processeur d’un ordinateur  ; la plupart du temps, il faut accéder au code source pour apporter des modifications à un programme. La possibilité de bidouiller et de modifier en toute liberté le code source, et de le faire sans être tenu de dévoiler ses modifications, a été un élément de choix très important pour de nombreuses organisations d’envergure[4].

3. Un support de qualité pour Linux est disponible gratuitement sur Internet, notamment par le biais de groupes de diffusion ou de forums. Certains considèrent que ce support est au moins aussi performant que celui fourni pour des systèmes propriétaires (c’est-à-dire commerciaux) moyennant finance. On peut aussi obtenir un support payant pour Linux si on le désire. Parmi les types de support dont on peut avoir besoin pour un système d’exploitation, on peut trouver l’aide à la personnalisation, l’assistance pour l’installation de nouveaux programmes, l’installation de mises à jour pour se préserver des nouvelles menaces de sécurité ou corriger les bogues récemment découverts (par exemple des failles). Par chance, ces deux derniers cas de figure sont relativement peu fréquents pour un système Linux.

4. Le risque que le support pour Linux soit interrompu à l’avenir, en raison d’un abandon prévu de son développement ou toute autre raison, est très faible, car son code source sera toujours disponible pour qui le souhaite, y compris ceux qui proposent un support gratuit via Internet et les entreprises qui le fournissent contre paiement. À l’opposé, avec Microsoft Windows et d’autres logiciels propriétaires pour lesquels le code source est la plupart du temps gardé secret, il devient difficile d’obtenir de l’assistance (d’un point de vue à la fois technique et légal) si le développeur décide de ne plus la fournir (par exemple pour forcer les utilisateurs à payer la mise à jour vers une version plus récente).

5. Il n’est pas à craindre que Linux devienne un jour complètement obsolète, de façon planifiée ou non, pour la simple raison que l’architecture UNIX sur laquelle il est basé est mise à l’épreuve et fignolée depuis plus de trente-cinq ans et qu’elle s’est révélée extrêmement performante, robuste et sûre. Son amélioration se poursuit à une cadence accrue, mais les nouvelles versions restent quoi qu’il arrive compatibles avec l’architecture UNIX qui constitue leurs fondations.

6. Les utilisateurs de Linux ne sont jamais poussés vers des mises à jour forcées[5], car les versions antérieures bénéficient toujours d’un support (par exemple, le développement de nouveaux correctifs de sécurité et de pilotes pour le matériel) et parce que les nouvelles versions, si on souhaite les acquérir, sont disponibles gratuitement (comme la plupart des logiciels libres) et offrent par essence une compatibilité élevée avec les précédentes. Les développeurs de logiciels propriétaires, en revanche, sont incités par de fortes motivations financières à pratiquer l’obsolescence planifiée, de façon à pousser les utilisateurs de versions antérieures à dépenser de l’argent pour acheter ou louer les nouvelles versions.

7. Lorsqu’un utilisateur décide de passer à une version plus récente de Linux, il ne devra payer aucun frais de licence et n’aura rien à dépenser en logiciels s’il choisit une distribution (version) gratuite. En outre, les conversions ou modifications d’un programme donné, l’acquisition de nouveau matériel ou autres dépenses induites par la mise à jour sont également minimes, grâce à la compatibilité avec les versions antérieures.

8. Aucun équipement onéreux n’est requis pour passer d’une version de Linux à une autre. Dans une entreprise équipée de centaines ou de milliers d’ordinateurs, il peut être nécessaire d’employer un équipe entière à temps plein pour s’assurer que tous les postes utilisés sont en régularité avec les termes complexes des CLUF (contrat de licence de l’utilisateur final) de Microsoft Windows, Microsoft Office et autres logiciels propriétaires. Qui plus est, pour les utilisateurs de Linux, il ne plane aucune menace d’audit par la BSA (Business Software Alliance)[6], pouvant déboucher sur des amendes lourdes pour des infractions mineures aux licences.

9. Linux offre une sécurité supérieure, à savoir un taux très faible d’infection par virus, chevaux de Troie, vers, espiogiciels et autres programmes malveillants, et ce parce que le système UNIX et tous ses dérivés (et parmi eux Linux) ont été conçus depuis leurs fondations en prenant en compte la sécurité, au lieu d’y ajouter après coup des mesurettes de sécurité. Par exemple, les utilisateurs ne se connectent pas à leur système en tant qu’utilisateur root (c’est-à-dire en tant qu’administrateur), protégeant ainsi les fichiers clés du système même en cas d’intrusion par un programme malveillant. Un puissant pare-feu est également intégré dans les distributions majeures et activé par défaut. Autre facteur important  : l’accès libre au code source, qui permet à des milliers de personnes de par le monde d’y rechercher des failles de sécurité et de les combler[7].

10. Linux est très résistant aux crashes système et nécessite rarement un redémarrage. C’est là un atout essentiel pour les grosses organisations, pour lesquelles quelques minutes de panne seulement peuvent se traduire par des pertes financières substantielles. Linux a été intégralement bâti pour être un système d’exploitation extrêmement robuste et stable, bénéficiant de l’expérience acquise en ce domaine en plus de 35 ans de développement des systèmes d’exploitation de base UNIX.

11. Bien que les applications pour Linux ne soient pas aussi nombreuses et variées que celles disponibles pour les systèmes d’exploitation Microsoft Windows, il en existe déjà une vaste palette, et le choix continue de croître rapidement, car de plus en plus de développeurs conçoivent des programmes pour Linux. La plupart des applications Linux sont aussi des logiciels libres et gratuits (y compris la majorité des plus populaires) et nombre d’entre elles offrent des performances égales ou supérieures aux applications équivalentes sous MS Windows. D’ailleurs, les utilisateurs se rendent souvent compte que les applications dont ils sont besoin sont disponibles gratuitement sur Internet et qu’il ne leur est plus nécessaire d’acheter de logiciels propriétaires commerciaux.

12. Il existe un vaste choix de distributions Linux (plusieurs centaines), chacune possédant ses caractéristiques propres, mais d’ordre général toutes compatibles les unes avec les autres, ce qui permet aux utilisateurs de choisir les versions les mieux adaptées à leurs besoins. Cela signifie aussi que si une société proposant une distribution Linux venait à cesser ses activités, il resterait toujours un grand nombre de solutions de remplacement. Qui plus est, cette abondance de distributions favorise une émulation saine entre elles, ce qui contribue à l’amélioration constante de la qualité et des performances de Linux. Si l’on peut se sentir perdu face à une telle abondance, il est cependant difficile de se tromper en choisissant une des distributions les plus populaires, telles que RedHat ou SuSE.

13. Linux offre une grande souplesse de configuration  : il est très facile de le personnaliser abondamment, et ce sans avoir à en modifier le code source. Par exemple, rien n’est plus simple que de configurer Linux au cours de l’installation d’une distribution afin de l’optimiser pour une utilisation en tant que poste de travail, sur un ordinateur de bureau, sur un ordinateur portable, un serveur Web, un serveur de base de données ou un routeur. De la même manière, l’apparence et le comportement du bureau, y compris les icônes et les menus, peuvent être configurés presque à l’infini, selon les goûts ou les besoins de l’utilisateur. On peut même lui donner l’apparence de Microsoft Windows. Si cela ne suffisait pas, la possibilité d’accéder librement au code source, de le modifier et de le recompiler, permet une souplesse de configuration quasi illimitée.

14. Linux et d’autres logiciels libres utilisent des formats de fichiers appelés formats ouverts. Parmi eux, il existe des formats pour le traitement de texte, les feuilles de calcul et d’autres types de fichiers conformes aux standards collectifs, lesquels peuvent être utilisés par tout développeur de logiciel pour créer des programmes compatibles, contrairement aux formats fermés généralement pris en charge par les logiciels propriétaires. Cela a l’avantage d’éliminer le problème de la dépendance aux standards propriétaires, laquelle engendre des difficultés et des coûts supplémentaires pour passer à un autre logiciel. Grâce à eux, l’utilisateur a donc la maîtrise complète de ses données, particulièrement dans le cas de figure où le développeur ayant créé le logiciel cesserait son activité ou interromprait le support de ses anciens logiciels.

15. De manière générale, Linux est plus rapide que ses concurrents à configuration matérielle égale, et ce grâce à une optimisation accrue de son code source, notamment en supprimant les lignes de code superflues.

16. Linux offre une grande compatibilté avec les autres systèmes d’exploitation. Par exemple, il peut lire, écrire, copier, effacer et manipuler les données présentes sur les partitions Windows d’un même disque dur (DD), se comporter comme un serveur Windows pour un réseau comprenant des postes Windows, formater des disques devant être utilisés sous Windows et même, si nécessaire, faire fonctionner des programmes Windows directement. À l’inverse, les systèmes d’exploitation Microsoft Windows sont incapables d’accéder aux partitions des DD contenant d’autres OS, ou de formater un disque pour d’autres systèmes d’exploitation, etc.

17. Linux et les logiciels libres respectent de fortes exigences éthiques, en grande partie en conséquence du caractère très ouvert de leur processus de développement et de la disponibilité de leur code source. Linux n’a jamais été condamné pour violation d’une loi anti-trust ni aucune autre infraction et n’a jamais dû payer d’amende pour la reproduction illégale d’une technologie développée par une autre entreprise. Les lois anti-trust découlent de la politique gouvernementale visant à réguler ou à briser les situations monopolistiques de façon à favoriser la libre concurrence et récolter les dividendes qu’une telle concurrence peut être bénéfique à l’économie et à la société dans son ensemble.

18. Linux réduit la nécessité de mettre à niveau ou de remplacer son matériel pour passer à une version plus récente, et ce parce que son code est aussi compact qu’efficace, permettant ainsi un fonctionnement performant sur des ordinateurs anciens trop peu puissants pour les dernières versions de Microsoft Windows.

19. Linux fonctionne sur une grande variété de plateformes (c’est-à-dire de processeurs et de types de systèmes), au lieu d’être limité aux processeurs et aux ordinateurs compatibles Intel. Il s’adapte parfaitement et convient à une utilisation sur une vaste palette d’équipements, allant des super-calculateurs aux robots industriels, du matériel médical électronique aux téléphones cellulaires (Linux peut même fonctionner sur une montre de poignet).

20. Linux est un choix plus judicieux pour une utilisation au sein des institutions scolaires, et ce pour un certain nombre de raisons. En particulier, le fait que les distributions Linux ne recèlent aucun secret (tout le contraire des logiciels propriétaires), ce qui donne aux étudiants la possibilié d’étudier comment fonctionnent vraiment les ordinateurs au lieu de se contenter d’apprendre à s’en servir. De nombreux enseignants et formateurs sont convaincus qu’il est bien plus important pour d’étudier les fondamentaux de l’informatique que de se former à l’utilisation d’applications spécifiques (telles que Microsoft Word ou Microsoft PowerPoint). Pourquoi  ? Parce que les fondamentaux des sciences informatiques seront encore valables dans de nombreuses années, alors que les programmes à usage spécifique, particulièrment les logiciels propriétaires non conformes au standards collectifs, sont soumis à des modifications permanentes et que la plupart risquent de devenir obsolètes dans quelques années[8].

21. Pour les agences gouvernementales, Linux et les logiciels libres permettent la transparence des données, car ils les stockent sous des formats conformes aux standards collectifs. Cela s’oppose aux formats fermés propriétaires employés par les logiciels commerciaux. Cette transparence est primordiale pour le bon fonctionnement et la pérénité d’une démocratie efficace. Conserver des données non confidentielles sous des formats conformes aux standards permet à quiconque le souhaite d’y accéder sans devoir acquérir de coûteux logiciels propriétaires. En outre, stocker des données secrètes et confidentielles sous des formats conformes aux standards est généralement considéré comme plus sûr que de les conserver sous des formats propriétaires.

22. Avec Linux et les logiciels libres, l’existence de portes dérobées n’est quasiment pas à craindre, en grande partie parce que leur code source peut être examiné. Une porte dérobée est une méthode frauduleuse employée pour obtenir à distance l’accès à un ordinateur. De nombreux gouvernements et entreprises craignent (souvent à juste titre) que des portes dérobées aient été introduites dans des logiciels propriétaires, permettant ainsi au développeur du logiciel et aux agences d’autres gouvernements de fouiner dans leurs données les plus confidentielles.

23. Utiliser et promouvoir Linux contribue à entretenir une diversité saine et une concurrence accrue dans l’industrie des logiciels. Cette concurrence encourage les avancées technologiques, l’amélioration des performances et la baisse des coûts des logiciels libres comme des logiciels propriétaires. Les sciences économiques et des centaines d’années d’expérience empirique montrent clairement que les monopoles ont peu de raisons d’innover, ont tendance à fabriquer des produits de mauvaise qualité, à pratiquer des prix abusifs et qu’ils tendent à corrompre le système politique.

24. Linux et les logiciels libres, en plus d’avoir rattrapé – et dans certains cas surpassé – leurs équivalents propriétaires, se développent à une cadence plus soutenue[9]. Cette tendance ira croissant à mesure que la demande pour ces logiciels augmentera et que particuliers et organisations s’impliqueront de façon plus active dans leur développement.

25. Linux et les logiciels libres offrent la possibilité aux utilisateurs de contribuer à l’avancée de la technologie logicielle, car le code source est accessible à tous et peut être étudié, amélioré, enrichi et redistribué. C’est une démarche fort répandue et l’exemple le plus connu de contribution par une entreprise est celui d’IBM. En plus d’apporter leur pierre à l’édifice de la communauté du logiciel et de constituer un geste bénéfique en soi, ces contributions peuvent avoir des retombées très positives sur l’image de l’entreprise.

26. Il existe en réalité plus de 25 raisons pour que les entreprises du monde entier se convertissent à Linux et aux logiciels libres. La vingt-sixième pourrait être, par exemple, qu’avec Linux, contrairement aux systèmes d’exploitation Microsoft Windows, il est inutile de défragmenter les DD. La fragmentation, la dispersion des données à des emplacements non contigus sur les disques durs, peut affecter l’efficacité du stockage des données et ralentir le fonctionnement de l’ordinateur. Défragmenter n’a rien de difficile, mais devoir le faire régulièrement peut se révéler pénible, alors qu’il s’agit d’une opération inutile sur un système d’exploitation bien conçu.

Il existe cependant plusieurs cas de figure dans lesquels les entreprises ou d’autres organisations pourraient au contraire profiter d’abandonner leurs systèmes d’exploitation Linux pour passer à Microsoft Windows  :

1. Une organisation qui réduirait ses effectifs et possèderait déjà des licences Microsoft Windows valides mais non utilisées devrait pouvoir réduire ses coûts en personnel en remplaçant ses experts Linux par des administrateurs Windows, ces derniers pouvant être engagés pour des salaires bien inférieurs à ceux des administrateurs Linux.

2. Si Microsoft proposait à une organisation une offre incitative à un coût extrêmement réduit, comprenant des licences (et des mises à jour) à long terme et à prix minime, de lui fournir du matériel neuf, des formations et du support gratuits, cette proposition pourrait se révéler des plus alléchantes. Cette proposition pourrait d’ailleurs profiter aux deux parties, grâce à la forte valeur publicitaire que pourrait récolter Microsoft si une entreprise migrait son parc informatique de Linux vers Windows.

Notes

[1] Crédit photo  : Adpowers (Creative Commons By)

[2] Pour des liens vers des articles consacrés à de récentes conversions à Linux, voir Linux Success Stories, The Linux Information Project, Décembre 2005.

[3] Linux et la plupart des logiciels libres sont enregistrés sous la licence GNU General Public License (GPL). Cette licence, qui connaît un immense succès, a été spécialement conçue pour offrir autant de liberté que possible aux utilisateurs, tant du point de vue financier que celui de la souplesse d’utilisation. La GPL permet à tous d’accéder librement au code source des logiciels enregistrés sous cette licence dans le but de l’étudier, de l’utiliser, de le modifier, de l’enrichir et de le redistribuer à l’envi, en contrepartie d’un minimum de conditions exigeant qu’une copie du texte de la GPL soit incluse dans le logiciel et que le code source soit toujours accessible afin de permettre la redistribution des version modifiées. Il convient de préciser qu’il existe aussi des versions compilées de Linux payantes, ce qui est également permis par la GPL. Toutefois, ces distributions ne sont pas forcément meilleures que les versions gratuites. Les entreprises et autres organisations ont la possibilité de choisir entre une version gratuite ou payante et, s’ils optent pour la première, un grand choix de distributions s’offre à eux.

[4] C’est là une des raisons majeures pour laquelle Google a choisi Linux, d’après des sources internes.

[5] Les mises à jour forcées se produisent quand le développeur cesse le support d’une version précédente de son logiciel et que les patches de sécurité protégeant le système des virus et autres programmes malveillants les plus récents ne sont plus disponibles et que les pilotes pour le nouveau matériel ne sont plus développés. Par conséquent, de nombreux utilisateurs n’ont d’autre choix que d’acheter ou de louer la version la plus récente du logiciel. Cela peut se révéler très coûteux à cause des frais de licence et des autres prestations à régler au développeur ou au revendeur. S’ajoutent à ces coûts la nécessité fréquente de renouveler son matériel pour faire fonctionner correctement ces nouvelles versions du logiciel au code hypertrophié. En outre, installer le logiciel et résoudre les problèmes induits par cette mise à jour peut prendre beaucoup de temps aux administrateurs système et perturber la bonne marche de l’entreprise.

[6] La BSA est une organisation internationale très controversée créée à l’initiative des plus grands développeurs de logiciels propriétaires. Les CLUF obligatoires qui accompagnent ces logiciels donnent à la BSA le pouvoir de procéder à des audits surprise chez les utilisateurs et à leur imposer des amendes colossales en cas d’infraction aux licences.

[7] C’est le même principe qui est utilisé par le chiffrement asymétrique, qui est la forme de chiffrement de données la plus sûre. Et c’est à l’opposé des pratiques des éditeurs de logiciels propriétaires, qui tentent de garder le secret sur leur code source afin d’en dissimuler les failles de sécurité.

[8] Pour en savoir davantage sur les raisons qui font de Linux le choix idéal pour les institutions scolaires, se reporter à Linux and Education, The Linux Information Project, Mars 2004.

[9] On peut citer de nombreux exemples. Par exemple, Apache est le système de serveur le plus utilisé, qui héberge bien plus de sites Web que ses concurrents propriétaires. De la même façon, tout le monde s’accorde à reconnaître que le navigateur libre Firefox est bien plus performant (en termes de sécurité, d’ergonomie, etc.) que l’Internet Explorer de Microsoft. Internet Explorer a beau être distribué gratuitement, ce n’est pas un logiciel libre, parce que son code source n’est pas ouvert et qu’il est interdit de le modifier.

25 Responses

  1. Korova

    La raison 14 devrait être en 1 (n’est-ce pas Thierry ?)

  2. wetneb

    Cette liste a le mérite d’être plus objective que la précédente, mais elle est beaucoup moins parlante (et digeste) pour les néophytes, à mon avis.

    ça vaudrait le coup de faire un concours pour le meilleur texte de propagande pour le manchot… 😀

  3. Adeubal

    C’est aussi d’une telle redondances. J’ai l’impression de lire 5/6 points forts indéniables racontés sous differentes formes ou éclairage et saucé un peu differement.

    Ensuite la sécurité, attendons de voir que les pirates (surtout en herbe) s’attaque au système et nous veront.

  4. ng

    De nouveau un chouette article.
    Cependant, il s’agit là d’aspects assez pratiques. Je suis un peu déçu de ne pas voir apparaître ce qui, selon moi, est un des très grands avantages des LL: le savoir est partagé, au bénéfice de l’humanité! Je comprend très bien que cet article se concentre sur les arguments à fournir aux entreprises, qui, malheureusement, raisonnent parfois à l’envers à ce sujet. Mais pour moi, l’idée même de logiciels propriétaires me semble un peu aberrante: imaginez Newton, refusant de dévoiler son algorithme permettant de calculer la trajectoire des boulets de canon. Avec cette mentalité, on en serait encore à essayer de faire voler des avions.

    @ Adeubal: concernant la sécurité, les points mis en avant par l’article tiennent la route, et c’est là sans doute qu’il voulait en venir. Donc il n’y a pas de problème. Quant à l’argument récurrent "c’est parce que c’est pas répandu que c’est pas piraté", il est un peu simpliste. 1) plusieurs arguments basés sur des "faits" existent (mais peu importe, ce n’est pas là que je veux en venir). 2) les logiciels proprio et les LL se défendent totalement différemment. L’extrapolation ne marche donc pas.
    Vous avez raison de dire que de nouvelles techniques peuvent apparaitre. Elles peuvent aussi apparaitre contre les logiciels proprios, dans ce cas.

  5. Earered

    > 9. Linux offre une sécurité supérieure, à savoir un taux très faible d’infection par virus, chevaux de Troie, vers, espiogiciels et autres programmes malveillants, et ce parce que le système UNIX et tous ses dérivés (et parmi eux Linux) ont été conçus depuis leurs fondations en prenant en compte la sécurité, au lieu d’y ajouter après coup des mesurettes de sécurité.

    Révisionisme sur la conception initiale (faut regarder l’install par défaut d’une RedHat 4 ou 5 (non je ne parle pas de RHEL)

    Pour les virus pas et logiciel espion, en soit pas plus ou moins sensible (pour les vers, par contre ça se défend), l’impact est mieux cloisonné (mais le risque d’infection n’est pas réduit théoriquement, les logiciels espions ou virus demande une action de l’utilisateur pour être installé (sauf passage par un ver), c’est plus l’exposition qui est réduite.

    > 11Bien que les applications pour Linux ne soient pas aussi nombreuses et variées que celles disponibles pour les systèmes d’exploitation Microsoft Windows

    Je n’en suis même pas sûr, et ça dépend comment on compte les logiciels (on compte tar, screen et top?)

    > 14 Linux et d’autres logiciels libres utilisent des formats de fichiers appelés formats ouverts.

    Bon, on parle du kernel ou d’une distrib? parce que le kernel en terme de format de fichier, c’est pas son problème. Pour les distrib, les formats sont souvent propriétaire, et lié au code de l’application (GIMP, abiword, mondrian, scribus) même si beaucoup ont des filtres vers/à partir de formats ouverts (tiff, odt, xmla, eps) c’est loin d’être le cas général (format de stockage des favoris dans firefox qui n’est pas xbel, archive des messagerie instantanées). Même si le code est disponible, ça rend la chose un peu plus possible théoriquement, mais ça n’est pas forcément pratique (entre récupéré une base documentaire alfresco ou maarch il y a un monde).

    > 15 De manière générale, Linux est plus rapide que ses concurrents à configuration matérielle égale, et ce grâce à une optimisation accrue de son code source, notamment en supprimant les lignes de code superflues.

    Enlever des lignes de codes ne rend pas plus performant (premier cours d’info, première heure, dans la première demi-heure, voir "tri bulle"). Et linux plus performant que ses concurent: si on parle de distrib Linux, c’est non (à fonctionnalités égales, sur du vieux matériel, on est loin du windows95 sur 486 avec 16Mo de RAM et 300Mo de disque), et on oubli solaris, hp-ux, freebsd et/ou les différents kernel temps réel.

    > 19 Linux fonctionne sur une grande variété de plateformes

    NetBSD pour les grilles-pain

  6. Etenil

    Mais pourquoi tant de haine?

    Ne pas oublier le projet GNU dans l’histoire, Linux, linux, linux… On ne va pas loin avec linux tout seul, il ne faut pas oublier tous les outils connexes (glibc, pile d’appel au noyau etc.) faits par GNU sans qui Linux ne serait qu’un element de decoration.

  7. Bertrand

    Je ne suis pas tout à fait en phase avec le point 9, et notamment le "Autre facteur important : l’accès libre au code source, qui permet à des milliers de personnes de par le monde d’y rechercher des failles de sécurité et de les combler".

    De la même manière, le point 22 est rendu (preque) complètement caduque…

    La faille récente sur OpenSSH de Debian montre que malgré que le code source soit ouvert et librement consultable/modifiable par quiconque, cela n’empêche pas une faille de sécurité majeure de perdurer dans un package logiciel GPL entre septembre 2006 et mai 2008 (soit 18 mois).
    Et pendant ce temps d’autoriser quiconque à se connecter en SSH en moins de 20 minutes à une telle machine…

    Sources :
    http://www.kb.cert.org/vuls/id/9252
    http://www.securityfocus.com/archiv

    Pourtant je suis un converti GNU/Linux de la première heure…

  8. milosh

    Bertrand : C’est dans OpenSSL qu’était la faille. Et elle ne rend pas le point 9 caduque. Ce ne sont pas les failles de sécurité qui sont problématiques (la licence du code ne joue pas sur leur présence de toute façon), ce sont les failles connues. Combien de temps entre la découverte et la correction ? Combien d’exploitations de cette faille ? Mais surtout, si le code avait été fermée, est-ce que ça aurait pris moins de 2 ans de la trouver ?

  9. tnorth

    La faille n’était pas due à OpenSSH. C’est le packager qui l’a introduit par erreur.

    Donc en lisant le code de OpenSSH, impossible de détecter le problème ! Il eut fallu lire les patches apportés par le packager debian !

  10. SAm

    Ah et pour la securité, arreté d’etre parano.
    Vous prenez Bif defender et Avast (gratuit). couplé ensemble C’est bien suffisant. Et ça marche tres tres bien sous XP….
    (norton? Passer votre chemin, chere et tres inutile)

  11. SAm

    Excusé moi Mon derniere >Commentaire ses effacé.

    Debranche ton PC sous linux, 1 chance sur 4 pour qu’il plante definitivement.
    Debranche ton Cable internet (RJ45). Vous n’avez plus qu’a redemarré votre PC car il ne trouve plus la connection.

    Je boss chez DELL pour les infrastructure et serveur pour les pro.

    Aucun Pro, ne prend Linux. Si vous etez particulier, achetez un PC en magazin avec un OS (type XP) pré-installer, car au moin votre PC tournera au mieu car l’OS sera configuré pour marché au mieu sur votre configuration Materielle.
    (Ram, processeur)

    Linux a encore du chemin a faire, mais c’est pour l’instant pas au point, et si vous etez un particuliern passer votre chemin. Linux, c’est pour les programateur en Herbe…. 😉

  12. Dinosaure

    "1. Étant enregistré sous une licence logicielle libre[2], Linux (ainsi que d’autres logiciels libres) peut être obtenu gratuitement."

    Free is not free ! Un logiciel libre ou un OS libre n’a pas pour obligation d’être gratuit. Le site de GNU (superbe vitrine de la philosophie du libre) dit clairement et à plusieurs reprises qu’un logiciel libre à le droit d’être payant. GNU incite même les développeurs à créer des logiciels libres payants : "En fait, nous encourageons ceux qui distribuent des logiciels libres à les faire payer le prix qu’ils veulent ou peuvent.", source : http://www.gnu.org/philosophy/selli

    Sam, GNU/Linux est un OS très utiliser des pros (La distribution Debian). Personnellement, un webmaster préféra un serveur sous GNU/Linux que sous IIS Windows (saufpour les applications, et encore …).
    Et ton "Aucun Pro ne prends Linux", c’est un mensonge né d’un inculte du monde de l’informatique. GNU/Linux offre un système d’exploitation qui convient presque parfaitement à un serveur. Et c’est pas pour rien que Debian est très utiliser dans le monde de l’internet.

    Ensuite, pour la sécurité, GNU/Linux n’est pas touché par des virus car les pirates préfère faire mumuse avec un particulier et qui utilise en général Windows XP. Si GNU/Linux aurait été à la place de notre cher Bilou, il y aurait autant de virus … Donc la sécurité n’est pas vraiment un point sur le quelle on peut vraiment s’appuyer pour prôner la bonne religion du pingouin enragé !

    Pour terminer, je penses que cette article vient d’un néophyte de la philosophie du libre voulant montrer sa découverte pour montrer sa "fascinante geekerie" , du fait de la gratuité des Distributions et des logiciels, prône GNU/Linux en s’appuyant sur des arguments banals comme l’incontournable : Linux c’est gratuit !
    Cette article ne devrait même pas exister. C’est, selon moi, une insulte à une communauté qui ne cherche pas à retirer les gens "du côté obscur de la force" mais à bien faire comprendre qu’il existe une alternative à Windows et a Mac OSX et que c’est une liberté de choisir son OS.

    Donc au lieu de montrer que "Linux c le + for", explique bien qu’il existe un autre OS tout aussi fiable et puissant que Windows et Mac OSX en décrivant c’est point fort et c’est point faible !

  13. Cantor

    @ Dinosaure:
    Libre implique gratuit. En effet à partir du moment où quelqu’un se procure le logiciel, il a le droit de le redistribuer gratuitement (sinon le logiciel n’est pas libre).
    La distribution Red Hat n’est pas payante, seul le support à un prix. Si tu veux une red hat gratuite ( donc sans support), tu peux en obtenir une facilement et légalement: CentOs.

    Quand à la sécurité, je suis désolé mais ce n’est pas seulement une question de part de marché. Linux (pour être exact Unix) est mieux pensé et a un suivi de sécurité plus efficace. Windows est ( était ?) une honte au niveau de la sécurité ( pour être honnête je ne sais pas où en est la sécurité depuis vista).

  14. Elessar

    Autant mentionner des faits concrets, quand on parle de sécurité intrinsèque. L’auto-exécution des CD et clefs USB, pas exemple, sous Windows.

  15. Dinosaure

    @Cantor : en aucun cas libre implique gratuit. Quand on dit qu’un logiciel est libre et gratuit, on rajoute le gratuit derrière car un logiciel libre peut être payant. Si tu as des lacunes dans la compréhension d’une philosophie, c’est ton problème mais évite de nous induire d’erreur comme celle-ci : GNU précise bien que le mot "free" a deux sens Gratuit et Liberté. Cependant, quand on parle de "Free Software", on parle de liberté et pas de gratuité. Plus particulièrement, on parle de liberté d’utilisation, de modification, de redistribution, avec ou sans modification.

    Pour beaucoup, Payant et synonyme de propriétaire, mais si je te dis qu’il existe (heuresement) des logiciels payants comme MySQL (qui à aussi une version gratuite …). Libre ne rime en aucun cas avec Gratuit dans la philosophie GNU et encore moins dans la licence qui ne restreint en aucun cas le développeur à rendre son logiciel gratuit.

    "Puisque le prix n’a pas d’importance lorsque nous parlons de logiciel libre, un prix bas ne rend pas un logiciel plus « libre »." source : http://www.gnu.org/philosophy/selli

    Et pour finir, tu parle de redistribution, mais GNU pense à tous : "Vendre une copie (redistribuer en gros) d’un logiciel libre est légal, et nous encourageons cette pratique."

    Donc toute ton argumentation est fausse et je te conseille vivement de reprendre tes bases sur ce qu’est vraiment le Libre !

  16. Cantor

    @ Dinosaure:
    Cela fait toujours plaisir d’être pris pour un imbécile. Merci beaucoup…
    Étant en France je sais la faire différence entre libre et gratuit ( il n’y a pas d’ambigüité dans notre langue contrairement à l’anglais). Je sais ce qu’est le libre et j’ai un profond respect pour la philosophie GNU.

    Je n’ai jamais dit que l’on a pas le droit de vendre du logiciel libre ( si tu lis mon post je donne même l’exemple de Red Hat). Ce que j’affirme c’est que dans la pratique tu pourra toujours te procurer un logiciel libre gratuitement. Relit mon post. Il suffit qu’une seule personne sur terre l’achète pour que cette personne ait le droit de le redistribuer gratuitement. Ainsi c’est pourquoi en pratique tous les logiciels libres sont disponibles gratuitement. (CentOS pour le cas de Red Hat).

    Bien sûr, certaines personnes payent pour du logiciel libre. Mais si tu regarde bien
    il achète un service (cas de Red Hat).

    Dans le cas de MySql, que tu cites, la version payante n’est pas libre, seul la version gratuite est sous GPL. Certes c’est les mêmes sources (enfin je crois), mais en achetant MySql tu achètes le droit de distribuer ce logiciel après modifications sous licence propriétaire.

    Donc pour conclure:
    – libre n’est pas équivalent à gratuit; un logiciel pouvant être gratuit et non libre;
    – si un logiciel est libre tu pourras toujours te le procurer gratuitement (certes ce n’ai pas dans la définitions mais c’est un conséquence immédiate des 4 droits des LL);
    – on a le droit de vendre un LL, mais si on ne vend que le logiciel, personne ne l’achètera (car forcement disponible gratuitement). On ne peut pas se faire de l’argent dans le libre comme dans le monde du propriétaire ou il suffit de vendre ses logiciels pour se faire des c***** en or. La vente de logiciel libre n’as d’intérêt financier que si on apporte quelque chose en plus comme un support.

    Donc avant de prendre les autres pour des simplets qui ne comprennent rien au libre, essaye de comprendre ce qu’ils ont essayer de dire… Et si tu n’es pas d’accords avec moi je te met au défi: trouve moi un logiciel libre connus qui n’est pas disponible gratuitement.

    Désolé si ma réponse est un peu sec, mais je suis exaspéré par tous ceux affirme:
    « Arrêter de dire que le logiciel libre est gratuit ! C’est faux ! » alors que tous les logiciels libres sont disponibles gratuitement et que cela fait partit de leurs intérêts les plus évidents. Après je suis d’accords qu’il ne sert à rien de trop s’arrêter sur cette propriété du libre, car le véritable apport du libre est plutôt dans le partage, la création d’un bien commun et la maitrise de son ordinateur personnel ( il fait ce que je veux).

  17. Dinosaure

    Tu fausses donc : Libre implique gratuit.
    Et si tu n’ai pas d’accord avec moi, trouve moi au sein de la licence GNU GPL où il y a marquer que le développeur s’implique créer un logiciel libre qui soit gratuit …
    Je reste sur ma position et si tu trouve barbant les gens qui disent : "Arrêter de dire que le logiciel libre est gratuit ! C’est faux !", je trouve moi aussi exaspéré d’entendre des personnes faire l’amalgame entre le Libre et le Gratuit et il faut parfois remettre les personnes sur pieds et ne pas les induire en erreur comme le fait cette article.

    Sur ceux, bonne nuit !

  18. Cantor

    Mais tu fais exprès de ne pas vouloir comprendre ?!
    Quand je dis «libre implique gratuit» j’entends par là «On peut se procurer en pratique tous logiciels libres gratuitement». Et tu ne m’as pas trouvé un exemple de logiciel libre forcement payant. Donc je conclus que tu es d’accords avec moi… 😉

    Je ne fais pas l’amalgame entre libre et gratuit! Relis mon post : je dit qu’un logiciel peut être gratuit sans être libre. Je dis "libre => gratuit", l’amalgame serait de dire "libre <=> gratuit".

    Enfin quand je dis "libre => gratuit" c’est en pratique et non pas en théorie… (j’utilise deux fois le mot «en pratique» dans mon post précédent).

    Donc la gratuité est un conséquence PRATIQUE des 4 lois. Et donc en _PRATIQUE_ il est faux d’affirmer que «un logiciel libre n’est pas forcement gratuit». ( ce qui est payant n’est jamais le logiciel seul, mais le support).

    PS: je ne vois pas ce qui te choque dans la phrase : "1. Étant enregistré sous une licence logicielle libre[2], Linux (ainsi que d’autres logiciels libres) peut être obtenu gratuitement." ? Je ne vois pas où l’article fait l’amalgame et induit le lecteur en erreur…On ne peux pas se procurer linux gratuitement ? L’auteur ne dit même pas comme moi «Libre => gratuit», mais «certains logiciels libres sont gratuits». Ce qui ne m’as pas l’air choquant. Si ?

  19. Dinosaure

    Ce que j’essaye de faire comprendre c’est que la gratuité d’un logiciel n’est pas une caractéristique appartenant à la définition du Libre. Or, on inclut vulgairement et rapidement sans passer par des étapes explicatives que le logiciel Libre est gratuit.
    Après j’entends dire que le logiciel Libre est pour les pauvres de part sa gratuité (parce que on croit que Logiciel Libre est forcément gratuit). Et on m’a bien insulter parfois de pauvre …

    En lisant le un, c’est comme dire une vérité général, dire que tous logiciels libres soient obligatoirement gratuit. Si je disais que le chocolat implique un bon goût, c’est faux. Il y a et il y aura toujours des exceptions.
    Et après j’entends des néophytes argumenter sur GNU/Linux en mettant en avant le point banal de la gratuité du système d’exploitation. Or, ce n’est en aucun cas une richesse Libre.

    Cependant, je vois que tu es d’accord sur un point : "je suis d’accords qu’il ne sert à rien de trop s’arrêter sur cette propriété du libre, car le véritable apport du libre est plutôt dans le partage, la création d’un bien commun et la maitrise de son ordinateur personnel ( il fait ce que je veux)."

    Et comme je le dis plus haut : "Pour terminer, je penses que cette article vient d’un néophyte de la philosophie du libre voulant montrer sa découverte pour montrer sa "fascinante geekerie" , du fait de la gratuité des Distributions et des logiciels, prône GNU/Linux en s’appuyant sur des arguments banals comme l’incontournable : Linux c’est gratuit !
    Cette article ne devrait même pas exister. C’est, selon moi, une insulte à une communauté qui ne cherche pas à retirer les gens "du côté obscur de la force" mais à bien faire comprendre qu’il existe une alternative à Windows et a Mac OSX et que c’est une liberté de choisir son OS.

    Donc au lieu de montrer que "Pour terminer, je penses que cette article vient d’un néophyte de la philosophie du libre voulant montrer sa découverte pour montrer sa "fascinante geekerie" , du fait de la gratuité des Distributions et des logiciels, prône GNU/Linux en s’appuyant sur des arguments banals comme l’incontournable : Linux c’est gratuit !
    Cette article ne devrait même pas exister. C’est, selon moi, une insulte à une communauté qui ne cherche pas à retirer les gens "du côté obscur de la force" mais à bien faire comprendre qu’il existe une alternative à Windows et a Mac OSX et que c’est une liberté de choisir son OS.

    Linux c le + for", explique bien qu’il existe un autre OS tout aussi fiable et puissant que Windows et Mac OSX en décrivant c’est point fort et c’est point faible !"

    C’est surtout ce que j’aimerais que les gens retienne sur cette article …

  20. Dinosaure

    PS: Désolé, j’ai un peu buguer à la fin de mon POST … SI vous arrivez à me relire ^^ !

  21. Alain

    Bonjour,

    Je suis passé à Linux il y a quelques années, non sans difficultés. Mais aujourd’hui c’est devenu vraiment simple. Alors j’ai décidé de créer une formation en ligne, donc l’accès est libre et gratuit, qui explique comment passer à Linux en douceur. Si cela peut aider quelqu’un :
    http://www.cdprof.com/moodle/

    A+
    Alain

  22. zentux

    Bonjour et merci de marquer au temps d’intérêt pour le logiciel libre !
    Un logiciel libre et en général gratuit.

    Bien que la licence du logiciel libre autorise de le vendre.
    Donc dire qu’un logiciel gratuit n’est pas libre c’est affirmer qui ne peut l’être, c’est un non-sens !

    Je crois que cet article n’est plus d’actualité temps les Distribution GNU sont plus facile a prendre en main, de nos jour !

    Exemple Ubuntu.

    De toute façon, les reproches faits à Linux ou à GNU ont toujours été d’une hypocrisie malicieuse !
    Si à l’époque certains matériels ne voulez pas fonctionner sur Linux, cela été dû aux constructeurs qui ne voulaient pas fournir de drivers pour ce système !
    J’ai connu cette époque donc je connais bien le sujet.

    Je vois que les deux point de la fin :

    Il existe cependant plusieurs cas de figure dans lesquels les entreprises ou d’autres organisations pourraient au contraire profiter d’abandonner leurs systèmes d’exploitation Linux pour passer à Microsoft Windows :

    1. Une organisation qui réduirait ses effectifs et possèderait déjà des licences Microsoft Windows valides mais non utilisées devrait pouvoir réduire ses coûts en personnel en remplaçant ses experts Linux par des administrateurs Windows, ces derniers pouvant être engagés pour des salaires bien inférieurs à ceux des administrateurs Linux.

    2. Si Microsoft proposait à une organisation une offre incitative à un coût extrêmement réduit, comprenant des licences (et des mises à jour) à long terme et à prix minime, de lui fournir du matériel neuf, des formations et du support gratuits, cette proposition pourrait se révéler des plus alléchantes. Cette proposition pourrait d’ailleurs profiter aux deux parties, grâce à la forte valeur publicitaire que pourrait récolter Microsoft si une entreprise migrait son parc informatique de Linux vers Windows.

    Ne sont pas compatible avec l’article !
    Le point 1, je le trouve injuste, car il existe des administrateurs Linux.
    Leur status ne peut pas être, un salaire supérieur à celui sur Windows !
    Il ne faut pas des compétences inaccessibles a de simple employer motivé pour utiliser :
    http://fr.openclassrooms.com/inform
    Qui de plus est gratuit !
    Même si l’on veut aller plus loin dans la maitrise informatique libre, comme en passant par le développement; on peut trouver de nos jours des solutions d’apprentissage gratuit et performant !

    Le point 2 est moins pire que le premier, mais on peut dire si les entreprises pensent faire des affaires en se laissant chouchouter par Microsoft, il vive carrément dans l’illusion !
    Il est évident que Microsoft invente des moyens pour rendre dépendent ses clients de stratégie financière !
    En gros votre liberté créative dépend avant tout de l’intérêt financier de Microsoft !
    Les entreprises qui misent dans les logiciels libres, ne sont pas limité par leur pouvoir créatif, et assure leur auto-dépendance !
    Dans le logiciel libre on est sa propre SAV !
    On tient compte des critiques positives de ses clients.

    Pour parler du système GNU/Linux voila de vraies raisons qui changent la vie d’un utilisateur, que se soi du monde commercial ou particulier :

    GNU/Linux n’a pas besoin de défragmenté, par ce qu’il utilise le disque dur comme un support de stockage et charge dans la RAM le contenu exécutif sous forme de table d’iode !

    Résulta le disque dur => 1s / 1000 = 1 ms et la RAM => 1s / 1000000000 = 1 ns
    Y a pas photo, c’est la raison de sa réactivité !

    J’ ai cru comprendre qu’Apple utilise avec Mac Os X un dispositif tiré d’Unix donc comparable à GNU/Linux, mais non libre !

    La session Windows contient des répertoires comme Système et Système32 ce qui pose le risque, que l’utilisateur par mauvaise manipulation rende son système inopérant !

    Sur GNU/Linux cette partie comparable est séparé de la session et accessible que par le compte ROOT (Administrateur Système) !

    Cela signifie que si un utilisateur a sa session inaccessible, les autres sessions ne sont pas affecté en elle-même !

    Sachant que l’utilisateur est la principale cause de problèmes sur des machines informatiques !

    Sur Windows il y a trois droit de fichier :

    Fichier caché
    Fichier archive
    Lecture seule

    Sur GNU/Linux il y a quelque chose comme sa rwx rwx rwx

    r = lecture
    w = écriture
    x = exécuté

    le premier groupe de trois rwx est les droits de l’utilisateur
    le second groupe de trois rwx est les droits du groupe
    le troisième groupe de trois rwx est les droits des autres (ceux qui provienne de internet)

    En clair on peut administrer les choses d’une façon complexe et presque insaisissable pour des auteurs malveillants !

    Des exemples : donnés des droits a un utilisateur d’écrire sans voir ce qu’il écrit
    Un virus ne peut pas s’exécute temps qu’on lui a pas donné le droit d’exécuter !

    Les combinaisons sont multiples, ce qui garantit une certaine fiabilité !

    Bien sûr le fait que les sources soient librement consultable garantis que le contenu ne contienne pas des codes malveillants !

    Un dernier exemple :
    l’ancien OpenOffice que l’on préfère utiliser LibreOffice pour des raisons de licence, qui a fait perdre beaucoup d’argent a Microsoft, a cause du fait que les personnes du monde du commerce, particulier et administration l’ont utilisé a la place du pack office de Microsoft !
    Logiciel libre qui au début était considéré comme un gadget fait par quelque ipi de la part de Microsoft !

    C’est étonnant que ces spécialistes n’ont jamais vraiment approfondi le vrai potentiel de GNU/Linux, pour présenter Linux comme un OS alors qu’il s’agit uniquement d’un noyau !

    Ont voit que les vrais enjeux ce sont la notoriété, le pouvoir d’influence, mais pas l’approfondissement du sujet !