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Framasoft en général et le Framablog en particulier vous ont souvent raconté des histoires de migration du système d’exploitation Microsoft Windows vers GNU/Linux (de préférence des histoires qui se finissent bien).
Pour changer un peu, il nous a semble original et intéressant de vous proposer le témoignage d’un « vieux fidèle » du Mac qui a lui aussi décidé de « briser ses chaînes » (et Dieu sait si avec Apple elle sont nombreuses) pour s’en aller le cœur léger aborder le pays des manchots, en l’occurrence le manchot sud-africain Ubuntu.
Que les geeks qui ne cessent de vanter les mérites de Linux mais dont l’ordinateur principal tourne sous Mac[1] (si, si, j’en connais, au moins autant que ceux qui restent sous Windows), n’hésitent pas à apporter leur pierre dans les commentaires ;-)
Migration
Ian Betteridge – 11 janvier 2009 – Technovia
(Traduction Framalang : Balzane)
Comme vous avez pu le déduire de mes billets récents, j’ai changé de système d’exploitation. Mon ordinateur principal est maintenant un portable Dell tournant sur Ubuntu 8.10.
J’avais utilisé des Mac depuis 1986, et j’en avais pratiquement toujours possédé un depuis 1989. Le Mac Plus, le LC 475, le PowerBook Duo, l’iBook et le MacBook Pro figurent parmi les machines qui subirent mon utilisation quotidienne. J’ai gagné ma vie en écrivant sur les Macs et je ne compte plus les Macworld Expos auxquelles j’ai assisté.
Mais, sauf évolution de la politique d’Apple et lancement de machines résolument différentes, je pense avoir acheté mon dernier Mac.
Les causes d’une migration de Mac OS X vers Linux sont diverses. La première était simple : le prix. Indéniablement, les toutes dernières générations de machines Apple sont surpuissantes. Malheureusement, leur prix est tout aussi surpuissant. C’est simple, je n’étais pas prêt à dépenser 200 £ (NdT : environ 230 €) de plus que pour mon dernier MacBook Pro.
Bien sûr, j’aurais pu me rabattre sur un MacBook standard. Il aurait été assez puissant pour mon usage. Mais il ne dispose que d’un écran 13 pouces et, après avoir travaillé des années sur un 15 pouces, 13 pouces c’était vraiment trop petit.
À l’inverse de beaucoup de constructeurs, Apple ne comptait pas de portables 15 pouces moins puissants que le MacBook Pro dans sa gamme. On comprendra que, pour des raisons de logistique et de simplicité de ses produits, Apple limite le nombre de variantes sur ses chaînes de production. Du coup, Apple ne proposait pas de machine qui corresponde à mes besoins.
Ceci constitue d’ailleurs un élément de réponse à la lancinante question : « Un Mac est-il un bon investissement ? » Par rapport à un PC aux performances identiques, c’est parfois le cas. Cependant, il arrive que l’utilisateur n’ait pas forcément besoin des fonctionnalités supplémentaires ou de la puissance du Mac. À moins qu’elles ne soient gratuites ou bon marché, acheter une machine aux fonctionnalités superflues n’est pas un bon investissement. Dans mon cas, payer 1400 £ (NdT : environ 1600 €) simplement pour bénéficier d’un écran 15 pouces alors que je n’ai pas l’usage d’un bus système cadencé à 1 GHz ou de deux cartes graphiques n’est pas un investissement intéressant.
Il y avait aussi une autre raison de migrer, mise en évidence par Mark Pilgrim lors de son passage sous Linux. Apple est une société particulièrement privatrice, elle ne documente pas ses formats de fichiers et a tendance à plus ou moins subtilement enfermer ses clients.
L’exemple le plus évident est l’iPhone. Comme un Mac, un iPhone possède un design exceptionnel. C’est aussi un écosystème très fermé. Les développeurs qui refusent de jouer le jeu d’Apple ne peuvent pas distribuer officiellement leurs applications. Ils ne peuvent que compter sur d’autres pour contourner les limitations du système d’exploitation du téléphone. Si vous voulez que vos applications tournent sur la majorité des iPhones, vous devez accepter les règles fixées par Apple. Et ces règles sont, semble-t-il, pour le moins arbitraires.
Je connais les justifications à ces règles. Ce sont exactement les mêmes arguments que ceux qu’utilisait IBM à l’époque où il ne voulait pas que vous exécutiez d’autres programmes que les leurs sur votre mainframe IBM. Certes, faire partie d’un écosystème fermé et rigoureusement contrôlé assure votre sécurité. C’est aussi hypothéquer votre capacité à disposer d’un Personal Computer réellement personnel.
Je fais une prédiction : pour des raisons similaires, l’écosystème de développement Mac va progressivement ressembler à celui du iPhone. D’optionnel, le recours à des binaires signés va finalement devenir « aucune possibilité d’exécution de code non signé ». Apple deviendra un distributeur d’applications, et fixera des règles du jeu similaires à celles appliquées à l’iPhone. Le raisonnement fait pour l’iPhone peut être transposé au Mac. Je ne pense pas que cela se produira dans les cinq prochaines années, mais je suppose que ça arrivera tôt ou tard. (Mise à jour : si vous êtes arrivé sur ce billet par le billet de Giles qui souligne cette prédiction, la lecture de Why Apple will have a Mac App Store peut vous intéresser.)
Après tout, Apple est une société qui se base sur le DMCA (NdT : Digital Millennium Copyright Act, pendant américain à DADVSI) pour empêcher la rétro-ingénierie sur les fichiers de base de données d’un iPod, élément essentiel à l’interopérabilité d’un iPod avec d’autres plates-formes que Windows ou Mac. Une société qui déploie sans avertissement la technologie anti-copie HDCP, de façon à bloquer jusqu’à la lecture même de contenus qui ne sont pas en haute définition sur des matériels non homologués.
Heureusement il existe une autre possibilité, une possibilité qui n’implique pas de faire confiance à une unique société commerciale pour prendre en compte l’ensemble de nos besoins informatiques. Alors je n’ai ni acheté un MacBook ni un MacBook Pro, mais un Dell XPS1530 flambant neuf, qui maintenant tourne avec bonheur sous Ubuntu 8.10. Il n’est pas aussi puissant qu’un MacBook Pro, mais la configuration matérielle correspond exactement à mes besoins, et son système d’exploitation n’est pas la propriété d’une multinationale monolithique.
Comment s’est passé l’essai jusqu’ici ? Le Mac ne m’a pas manqué une seule minute. Tout a bien fonctionné.
Je garde encore une partition Windows sur la machine, mais elle ne sert vraiment plus qu’en cas d’urgence. WoW tourne à la perfection sous Wine, et la fréquence de rafraîchissement fait passer mon vieux Mac Book Pro pour un Apple II. Le jour est proche où je n’aurai plus besoin d’un Windows « au cas où » et récupérerai les 80 Gb de la partition pour un meilleur usage. De toutes les façons ce Dell est équipé d’un disque de 400 Gb, ce qui me laisse le temps de voir venir.
ITunes ? Je n’en ai pas besoin, Amarok est meilleur, de loin. Pour tous mes documents, j’utilise OpenOffice.org et j’accède ainsi à un format de fichier dont l’existence n’est pas soumise au bon vouloir d’une société, à l’inverse de Pages (NdT : traitement de texte sur Mac).
La configuration d’Ubuntu a été un plaisir. Je pense vraiment que c’est à la portée de tous, et si vous avez la malchance de rencontrer le moindre problème, une rapide recherche Google devrait vous retourner une réponse de l’étonnante communauté Ubuntu. Avec mon Dell, j’ai rencontré une difficulté avec le trackpad, problème que j’ai pu résoudre en dix minutes grâces à Google et à la communauté Ubuntu. Si vous savez installer un Windows, vous saurez sans aucun doute installer et utiliser Ubuntu
Certains aspects du boulot effectué sont particulièrement impressionnants. Le modem 3G intégré, dont mon Dell est équipé, n’a pas juste été reconnu pas Ubuntu, il était aussi fonctionnel en quelques minutes. Un clic sur l’assistant qui m’a demandé quel réseau mobile utiliser, et ça marchait. Ce fut la même chose pour mon imprimante, une HP Deskjet vieille de moins d’un an. Alors que Windows Vista ne voulait pas en entendre parler, Ubuntu l’a reconnue dès son branchement et elle a fonctionné du premier coup.
Devriez-vous en faire de même ? Si vous êtes sensibilisés aux logiciels libres et aux formats ouverts, si vous refusez d’être captifs d’un matériel ou d’un unique système d’exploitation, alors la réponse est oui. Si vous vous préoccupez davantage de la simplicité d’utilisation de votre ordinateur et êtes satisfait de ce que vous impose Apple, alors non. De tous les systèmes d’exploitation existants, la distribution Ubuntu est la plus proche d’un système d’exploitation pour tous publics, mais il n’est pas pour tout le monde.
C’est une bonne chose, parce que la monoculture est nuisible. Je souhaite que Mac OS X s’améliore et prospère, tout comme que je souhaite que Microsoft perfectionne Windows. L’émulation est positive, et une concurrence entre trois plates-formes qui adoptent chacune une approche différente est très saine.
nattyebola
bien cool, j’espère que ça ouvrira bien des yeux sur la façon de voir le futur et nos libertés d’Apple.
Cela dis, on peu très bien mettre une distrib Linux sur un mac :p
Achilleee
Avec Apple on se bat contre un truc hype hyper sexy qui nous fait sentir… "différent" (des autres). Avec Google on se bat contre des nuages…
C’était plus facile avec Microsoft que l’on voyait de très loin avec ses gros sabots !
🙂
le hollandais volant
C’est exactement la raison pour laquelle je suis passé sous Ubuntu. Apres windows XP, j’ai éssayé Vista. Le wifi ne marchait pas. L’imprimante non plus. Le son, avec les drivers XP…
Sous ubuntu, tout marchait tout de suite (juste la sortie casque, que j’ai fait marcher avec une ligne dans un fichier). J’en suis bien content!
Comme mon PC devient un peu vieux, j’hésitait entre une machine Dell un Asus ou un Apple, pour un prochain PC. Les MAC sont chères, mais sont magnifiques. (les clavier rétroéclairé géniaux) et l’autonomie énorme. J’hésite encore un peu, mais je reste sous Ubuntu!
Thom1
Ce témoignage est intéressant et montre bien, une fois de plus, que gnu/linux est vraiment à la portée de tout le monde contrairement à ce que disent les persistentes mythes et légendes.
Ner0lph
@le hollandais volant : Si tu achètes un Apple, n’oublie pas de te faire rembourser la licence Mac OS X… 😉
julien
A Ner0lph: Apple fabriquant à la fois le matériel ET le logiciel, le concept de vente liée n’existe pas ici.
En ce qui me concerne, je suis un libriste convaincu (contributeur Debian entre autre) mais je ne peux pas me passer de mon Mac qui est extraordinnaire. Le fait qu’Apple soit très restrictif ne m’impacte que peu. Je tente la plupart du temps de faire tourner du libre dessus, j’utilise les MacPorts et j’ai toujours une VM Debian ouverte. Et pour conclure n’oubliez pas que MacOS X est basé sur FreeBSD et que le code de Darwin est libre.
Chamac'h
Informaticien de métier depuis plus de 15 ans, première distrib’ utilisée en 1995, utilisateur de RedHat et d’Ubuntu en production sur plusieurs serveurs, plusieurs tentatives en station de travail avec RedHat, Ubuntu, Xubuntu, même FreeBSD entre 1999 et cette année, et non, rien de rien ne m’a conquis en tant qu’utilisateur final. Les distrib’s Linux restent furieusement compliquées et difficiles à appréhender si on veut pousser un peu les choses. À ma nouvelle tentative avec MacOS X en 2004, tout s’est avéré simple et pratique, même sur une machine de 1999 (gonflée en mémoire). Aucune interface n’est encore pratique sans tuning avancé sur Linux.
Bref, difficile de comprendre le choix de cet utilisateur ! 😉
dadall
C’est un vrai plaisir de lire ce genre de billet.
Si GNU/Linux reste difficile à appréhender, c’est parce qu’il faut se forcer à voir les choses de façon différente. L’interface chance, et est changeable. Les outils changent, les logiciels changent… Passer à GNU/Linux demande vraiment beaucoup d’investissement.
Personnellement, je me perds dans Vista. Je le trouve vraiment compliqué et mal organisé. J’suis habitué à GNOME ! : )
-Fred-
C’est amusant car je suis moi même pas loin de cette situation, à savoir que j’utilise Mac OS X depuis quelques années mais que ma prochaine machine de bureau sera vraisemblablement sous GNU/Linux. Je retrouve mes motivations dans ce billet, à savoir entre autre que j’aime le côte ouvert de GNU/Linux.
PatatoOor
Quand est ce que l’on va arrêter d’écouter ce genre de conneries ?
Faudra dire à ce monsieur qu’il existe openoffice et firefox par exemple sur Mac, ce dont je me sers.Je n’ai besoin ni de Pages ni de Safari.
Ayant un iphone je me dois d’utiliser itunes qui fais très bien ce pourquoi il est fait.
Apple propose un univers, qui va du hardware, en passant par l’OS et éventuellement au software.
Ils n’imposent rien, si on n’accepte pas leur vision des choses on peut très bien comme l’a fait l’auteur aller sur PC avec Windows ou Linux.
Viendrait il à l’idée de quelqu’un d’acheter une machine à laver et râler parceque le tambour n’est pas documenté et que cette personne veuille le changer et ne le puisse pas ? Non ? C’est bien ce qu’il me semblait.
Le jour ou Apple imposera ses propres logiciels et bloquera les autres ET que cela ne me convienne pas et bien j’irai voire ailleurs.
Mais le concept de l’Iphone et de l’appstore ne me choque pas du tout bien au contraire.
J’ai eu du windows mobile pendant de nombreuses années, avec un logithèque de folie ou chacun peut créer ce qu’il veut et bien je leur laisse.
A la quantité je préfère la qualité.
Je ne dénigre pas du tout Linux, mon portable tourne avec Ubuntu et j’ai Windows Seven en dual boot sur mon imac.
Faut arrêter d’être parano et/ou de fantasmer.
pietroalan
Moi ce qui m’a toujours étonné c’est que Mac ne commercialise pas son O S à part on parle toujours de vente liée quand il s’agit de Windows mais jamais quand c’est Mac.
Autre chose quand ont parle de machines "surpuissante" autant avant d’être sous Intel Apple pouvait faire illusion, maintenant que l’ont peut comparer, le rapport qualité prix puissance est loin du compte. Ce sont certe de très bonne machines mais pour ce prix la en général on tape dans du matos de hardcore-gammers pour le compte réellement surpuissant, après ce n’est qu’une question de goût et d’esthétique.
Depuis que je suis sous Intrépid je me suis rendu compte que la course à la puissance n’était plus d’actualité et que je n’utilisais que rarement la puissance de mon CPU ou de ma RAM et je ne parle même pas de la carte graphique, c’est vrai que par réflexes ont est tenté de toujours vouloir plus, alors pour tester je me suis amusé à encoder avec avidemux gtk plusieurs films en même temps et j’ai commencé à avoir un vrai ralentissement à partir de huit je me suis même permis d’aller surfer sur le net. Tout ça pour dire que de nos jour une machine récente couvre largement l’utilisation quotidienne de tout un chacun !
Elessar
@PatatoOor : Ça te semble normal qu’en branchant un baladeur Apple de ma sœur sur mon ordinateur, celui-ci décide de cesser de lire la musique qu’il contient ? Moi pas.
rico33
Merci pour ce billet fort instructif.
Je me retrouve dans la démarche de l’auteur.
Depuis plusieurs années j’utilisais un Mac, pour le coté design de la machine mais surtout pour le système d’exploitation Mac OS X.
Récemment j’ai du renouveler mon matériel et en comparant un mac me revenait 2 fois plus cher.
Le mac mini est superbe mais reste très cher au vu de ses caractéristiques.
Au final j’ai opté pour une machine basique commandée chez Iventive avec Ubuntu 8.10 preinstallé.
J’economise de l’argent et je retrouve la plupart de mes usages. Il n’y a que l’Iphone qui pose problème et nécessite une machine virtuelle sous XP.
Il faut reconnaitre que malgré ses qualités Ubuntu est encore loin de Mac OS X en terme d’ergonomie, de simplicité et d’interface malgré d’énormes progrès.
Espérons que celà continue dans ce sens avec les nouvelles versions.
julien
A pietroalan: comme je le dis dans mon premier commentaire, on ne parle pas de vente liée concernant Apple (et pas Mac) car il n’y en a pas tout simplement.
Apple fabriquant et le matériel et le logiciel, le concept n’existe tout simplement pas.
C’est comme si tu allais chez BMW et que tu demandais à avoir le moteur d’une Mercedes dedans.
Elessar
@julien : Non, il y a bien vente liée, vu que l’ordinateur est un bien matériel, soumis à un contrat de vente, et que le système d’exploitation est un service, soumis à un contrat de licence. La différence, c’est qu’Apple rembourse sans faire de difficultés.
jean-mi
Ma maman elle sait pas installer windows, alors ubuntu.
Ce qu’il faut , c’est donner de vrais cours d’informatiques au collège, pas un cours de pré-secrétariat où l’on apprend qu’il faut appuyer sur le bouton imprimer pour imprimer. On est censé apprendre à lire au CP. Les gens seront quitte de dépenser 60€ pour le moindre problème un peu bizarre, voir une réinstallation.
De toutes façons, je lui conseillerais plutôt une mandriva ou une SUSE. Je n’ai pas envie de l’avoir au téléphone me demandant pourquoi gnome ne se lance plus alors qu’elle n’a rien fait. Merci l’autoupdate sur des repos qui devraient être un peu plus vérifiés au niveau de la stabilité de ses paquets.
Quant au MAC, et bien ce sont de belles machines, malheureusement hors de prix (apple fait des conversions encore plus bizarres que les autres). L’avantage de MAC c’est MAC OS X qui reste le meilleur OS pour bosser pour peu que l’on ne veuille absolument pas mettre les mains dans le système.
Moustic
Et bien moi j’ai fait l’inverse, je suis passé de Linux a mac os x, et je ne m’en pleins pas. Je connais bien bien linux, je l’utlisais depuis la redhat 4.0, je suis passé par mandrake, ensuite debian, finalement ubuntu. et j’en ai eu marre, toujours a chercher sur le net comment configurer tel ou tel peripherique, le wifi non reconnu, la carte graphique…. pourtant ubuntu est simple.
j’ai decouvert le mac via mes collegues, et j’ai craqué, un macbook blanc. depuis que du bonheur, et pour rien au monde je ferais marche arriere. j’utilise encore au quotidien openoffice, et si je dois me recheter un desktop (le mien tourne sous win XP pour ma copine) je prendrai plus que probablement un imac.
quand à la vente liée, on n’en parlait pas eton n’en parlerais pas si le processeur etais encore un ppc. ca n’a donc aucun sens.
Elessar
@Moustic : Quel rapport avec le processeur PowerPC ? MacOS n’est pas le seul système d’exploitation à tourner sur PowerPC…
D’une façon générale, Apple est pour le moment la seule entreprise a avoir déployé massivement de l’informatique déloyale, en vendant des ordinateurs en contrôlant les logiciels installables. Que des utilisateurs aiment s’aliéner au point de ne plus être maîtres de ce qu’ils font tourner sur leurs machines, pourquoi pas, mais en tout cas, sans moi.
Pandark
@PatatoOor : « Viendrait il à l’idée de quelqu’un d’acheter une machine à laver et râler parce que le tambour n’est pas documenté et que cette personne veuille le changer et ne le puisse pas ? Non ? C’est bien ce qu’il me semblait. »
Oh que si.
Combien de fois ais-je entendu des gens dire que c’était vraiment plus pratique quand les voitures n’étaient pas si pleines d’électronique et mieux documentées et qu’on pouvait remplacer les pièces sois-même à condition d’être un peu bricoleur (ou d’aller voire le garagiste du coin) au lieu d’être obligé de repasser par le constructeur au moindre problème ?
Ce n’est pas les gens qui réclament de plus en plus de libertés, c’est plutôt qu’on leur en retire petit à petit de plus en plus. On leur promet en échange des produits plus "cool", plus de simples : moins on a de choix, plus il est facile de choisir, et ne pas garder des réglages d’usine nécessite de régler sois-même les choses, de réfléchir à la manière, de prendre le temps…
Une des choses qui me plait beaucoup dans GNU/Linux et les logiciels libres en général, c’est d’avoir le choix. Peut être qu’il s’agit encore (au moins en partie) de ça ici. http://www.framablog.org/index.php/…
modagoose
C’est marrant 🙂
Dés qu’on parle de Microsoft, on tombe facilement d’accord sur le fait que c’est une mauvaise chose. Mais par contre Apple, pas moyen. Il y a même des gens qui disent être pour le logiciel libre, utiliser Gnu/Linux mais rester sous Mac Os parce que pour eux, ça reste incontournable. Mac Os est certe tout joli, tout graphique mais ça rend l’utilisateur peu curieux. Certe, il est beaucoup moins stressé qu’un Microsoft user mais c’est juste un utilisateur de softs lambda. Au moins les gens sous Windows doivent trouver comment se sortir des ornières dans lesquels les développeurs Microsoft les entraînent régulièrement et donc faire fonctionner leur navigateur web, aller demander des infos sur des forums, mettre le nez dans l’arborescence de leur système, apprendre à le sécuriser. Bref, être sous Windows rend curieux ( enfin, pas tout le monde ). Et c’est un plus pour aborder Gnu/Linux qui va demander beaucoup d’effort à l’utilisateur qui veut s’investir pour comprendre de quoi il retourne.
Les Mac users ont le profil type des gens qui produisent à base de logiciels proprios. Une rente pour Adobe, Steinberg, Protool, Ableton,Microsoft, etc…
Ce sont des laborieux au look de dandy, fashion victim, mais ça reste des prolétaires de l’informatique, de la force de travail sans réflexion.
Ma copine s’est acheté un macbook blanc. J’ai eu l’occasion d’aller faire un tour dedans et franchement, hormis le design épuré de la machine et son autonomie, je n’en voudrais qu’avec une distrib Gnu/Linux.
Apple conçoit des sytèmes tournés uniquement vers l’utilisateur producteur de contenus. Ses formats de fichiers rendent captifs. Iphone est un exemple de fermeture, ithunes est lourd, Quicktime est sans intérêt, quant à ilife, c’est une arnaque à 79 euros.
Alors oui, on peut mettre du logiciel libre dessus mais ça rebute beaucoup d’utilisateurs qui doivent tout d’un coup utiliser la ligne de commande ou faire une manipe d’installation plus complexe que d’habitude et les habitudes quand on les a prit sur un Mac, c’est pour la vie 🙂
Vous parlerai-je du fait qu’Apple vous vend un Macbook mais qu’en plus, il vous faut un adaptateur spécial pour relier un écran externe ou un vidéoprojecteur; que sur les derniers modèles alu, i n’y a plus de connections firewire; que quand on a branché une souris sur une des prise usb, il n’en reste plus qu’une; que le connecteur d’alimentation n’est pas standard, qu’on a beau avoir payé une licence pour son Toshop qui fonctionnait sous PPC, il faudra en payer une nouvelle pour que ça fonctionne sous Intell. Bref, non seulement c’est cher à l’achat mais en plus ça demande à renouveler son équipement connexe -disque dur externe firewire, caméra dv, carte-son externe firewire – et en plus il faut racheter tous ses logiciels de laborieux de l’image et du son.
Qu’on défende le logiciel libre et qu’on vante les qualités d’ Apple, ça me dépasse.
aKa
Pour alimenter le débat, voici les meilleures ventes actuelles de livres chez O’Reilly USA :
http://oreilly.com/store/bestseller…
1. Mac OS X Leopard: The Missing Manual
2. iPhone: The Missing Manual: Covers the iPhone 3G, Second Edition
3. iPod: The Missing Manual, Seventh Edition
Et… 6. Switching to the Mac: The Missing Manual, Leopard Edition !
Je pense que le Mac chez le geek a encore quelques beaux jours devant lui 😉
Debilos
Aux chiottes le Mac !
http://16.media.tumblr.com/4Sa0F6Xd…
Plume
Je rajoute ma pierre parce que personnellement je vais passer de Linux à Mac.
1 – Le prix n’est pas un argument, en l’achetant reconditionné ou d’occasion on obtient vraiment de la bonne qualité pour moins cher, il existe réellement des affaires en or ! (Par exemple 1900 euros reconditionné au lieu de 2500 sur l’official shop et moins encore en occasion)
2 – J’étais venue sous Linux avant tout pour l’aventure, séduite par la philosophie (et je le suis toujours), Win était tellement restrictif, au moinx avec Linux tu peux tripatouillé et tout.
3 – Mais voilà, mes priorités ont changé, je ne veux plus tripatouiller, passer des heures et des heures pour un périphérique non-reconnu.
Je ne suis pas développeur, le code et la programmation j’y pige rien.
4 – Néanmoins je regretterai l’hyper-sécurité de Linux et sa grande flexibilité.
5 – La raison pour laquelle j’ai rejoind linux est la même pour laquelle je vais rejoindre mac : la nouveauté, l’inconnu et l’aventure ! Je veux tester ces produits mac (hardware +software) dont j’ai tant entendu parler, par la même occasion l’extrême puissance des macbook me permettra de faire mes premiers pas sur des logiciels gourmands tels photoshop (Nan Gimp, ça n’a rien à voir honnêtement, on sent le professionnalisme de toshop), final cut, indesign, illustrator voir p-e after effects.
De plus mon achat va p-e me coûter quand même pas mal d’argent (+ tous les accessoires à côté) mais c’est un investissement sur le long terme et fiable.
6 – Pour autant, je ne renie pas le libre qui m’a profondément marqué comme philosophie je pense, mais j’ai besoin et envie de voir autre chose.
Firmain
Bonjour,
J’aimerais, tout d’abord, qu’on me précise se que la "liberté" à la sauce Gnu/Linux vous apporte ? Ce mot un peu trop usurpé par la communauté manque cruellement de fait.
Certe il est possible d’observer le contenu d’un logiciel, à la condition d’en récupérer les sources, très bien ! Vous allez me faire croire que vous êtes tous capable de vérifier des milliers, voir des million de lignes de codes ? Bravo !!! Ben vous avez du pain sur la planche ! et Gnu/Linux n’est pas exempt de bug et manque de compatibilité, comme avec les scanners pour ne citer qu’eux mais je vous invite a visiter les forums pour voir la réalité et pas : "maintenant c’est bon sous Gnu/Linux la majorité du matériel est compatible" …
La liberté n’est donc pas et ne peu pas être cette possibilité que seul un nombre réduit d’informaticiens ont, c’est à dire intervenir sur du code de par leur grande connaissance dans le développement. Pour faire plus clair tu es libre si tu maitrise le ou les langages informatique sinon tu fait comme tout le monde, tu subit.
La liberté GnuLinuxienne c’est plutôt de pouvoir échanger des programmes sans payer, car jusqu’à preuve du contraire on a toujours pue s’échanger des programmes sous windows et sous Apple mais moyennant finance. Je rappel à tous ces clones qui chantent d’une même voix que libre ne veut pas dire gratuit que Richard .S en parle sans détour et a de nombreuses reprises (de la gratuité).
Je peu donc obtenir une impressionnante quantité de logiciel gratuitement ! Le problème est : quel logiciel ?
– Openoffice ? il tourne sous windows et Apple et au niveau interface il est intéressant de regarder ce que le dernier Microsoft Office a réalisé, c’est pas mal du tout !
– Firefox … idem et safari sous Mac OS X intègre une interopérabilité avec d’autres logiciels, plus qu’intéressante !
– Gimp … que dire … je souhaite ne pas être trop méchant donc je me comporte comme un lâche et je ne vous parlerai pas du problème de colorimétrie, d’impression et d’interface imbouffable, au fait compatible avec les deux tyran windows et Apple.
– Blender, j’adore ! et compatible avec les deux autres dictateurs
– Mplayer, Kmplayer, comme blender …
etc etc etc etc ….
Comme de toute façon sous Gnu/Linux faut pas trop chercher des logiciels un peut trop sophistiqué on va s’arrêter là
Pouvez vous me donner en tout honnêteté un équivalent à imovie ? STOP pas Lives et xinerela svp je veux quelque chose de simple esthétique et efficace, avec une bonne interface intuitive et une bonne ergonomie, exigent moi ? !!! non …
Maintenant pour les films et musiques, c’est très simple on peut toujours les écouter sous youtube ou dailymotion ou encore beaucoup d’autre, vue que la qualité des dobes ambiantes vous en avais rien à foutre, a voir la propagation du mp3, divx et autres qui tue l’essence même des œuvres. Alors vous allez tous dire que c’est un scandale les protections appliqué sur des merdes, ben moi quand rarement quelque chose sort du lot (Ghost in the shell stand alone complex, Gun’s and roses chinese democratie) je récompense en maintenant la main à la poche et je me refuse à télécharger des dobes se qui justifie tout autant que de les acheter, leur existence.
La liberté c’est se perdre sur des sites anglophones alors qu’on parle français pour, peut être, régler un problème due à une mise à jour ou un matériel qui ne fonctionne pas ou mal. Tout le monde sait qu’il n’y a pas plus libre celui qui perd son temps.
Pourais-je avoir des cours de mécanique de la part de ceux qui regrette les anciennes voitures polluantes, inconfortables, sur lesquels tout le monde pouvait intervenir, facilement ? Faut arrêter avec "mettre les mains dans le camboui" et se poser la question, qu’est ce qu’un système d’exploitation ?
Est-ce un outil pédagogique qui vous force à travers ses dysfonctionnements a apprendre l’informatique ?
Est-ce une interface entre vous et le matériel pour profiter de certains logiciels ?
Je sais pas vous mais moi je choisi la 2 !!!!
Conclusion : la liberté façon Gnu/Linux …. sans trop d’intérêt, bien au contraire !
C’est long mais c’est argumenté et ça n’a pas la prétention d’être l’ultime vérité mais j’espère que ça fera réfléchir et si c’est pour réagir avec toujours les même arguments clonés sans réflexion personnel, j’en ai rien a foutre et économiser votre temps, merci.
Grunt
@Firmain:
Au cas où tu n’en aurais pas totalement rien à foutre, je vais me fendre d’une réponse..
Tes choix sont ce qu’ils sont, et je les respecte totalement: personne ici n’a dit que GNU/Linux était LA solution, ou qu’il répondait à tous les besoins. C’est le but du projet GNU, mais ce projet n’est pas considéré comme achevé, si tant est qu’il le sera un jour.
J’ai noté dans tes commentaires des reproches faits aux logiciels libres, et qui me paraissent parfaitement justes: certains logiciels libres n’ont pas la même ergonomie des logiciels propriétaires.
Mais tu me sembles aussi remonté contre des aspects qui n’ont rien à voir avec le logiciel libre: si les vidéos sont daubées par des DRM, le libre n’y est pour rien: ce sont les producteurs qui décident de rendre les oeuvres illisibles, avec la complicité des artistes.
Râler contre les difficultés du logiciel libre à lire ces saloperies, c’est comme reprocher aux gens libres le fait que tu ne puisses leur rendre visite depuis ta prison: Tu as des chaînes aux pieds avec un DVD, un Blue Ray ou un service de VOD. Que tu choisisses de payer ceux qui t’ont mis ces chaînes, c’est ton problème, mais de grâce, n’en fait pas le reproche à ceux qui préfèrent ne pas payer pour être enchaînés.
De même en ce qui concerne les difficultés que l’on peut avoir à installer GNU/Linux: si un constructeur t’a vendu du matériel défectueux, le libre n’y peut rien.
le hollandaisvolant
justement, si il parait que OSX se fait facilement rembourser par Apple, même si ce n’est pas de la vente liée, comme tu le dit!
Je l’ai appris il n’y a que quelques jours, j’ai eu du mal à le croire, mais apparement c’est vrai…
Firmain
Je ne me sens en aucun cas emprisonner par des DVD ou des CD que j’ai conciament acheté et je me suis rendu compte que dans mon argument je ne faisait pas assez référence au sujet : quitter Mac OS pour Gnu/Linux en achetant un ordinateur DELL.
JE tient à préciser que j’ai lue tous les posts et quand j’ai lue les posts sur les DRm et autres je ne peut être d’accord avec des "chaînes" faut il encore qu’elles me coûtent tant que ça. Je voie qu’on a l’habitude de s’ofusquer sur des débats et des réflexions faciles qui consiste à dire : cela m’enchaîne car il y a des DRM et je suis contre !
Je ne comprend pas les arguments qui consistent a dire que Gnu/Linux c’est mieux car libre et je voulais prouver que cette liberté n’est pas si évidente et que sa définition est tout aussi peu évidente.
Quitté Mac OS quand on a les moyens d’avoir du matériel from Apple pour du "libre" sans réel définition, je ne peu pas être d’accord, mais ouvert à toute justification. Mon coté un peu radicale c’est qu’il va bien falloir mettre un coup de fouet à toute ces monoréflexion de groupe qui sont le reflet d’un mal bien présent : l’absence de réflexion personnel au dépant de l’absorption d’idées, d’informations sans aucune résistances intellectuelles.
Je rappel que la pluspart des oeuvres musicales ou cinématographiques, ces derniers temps, manquent cruellement de qualité et de savoir faire, la propacation des formats compressé prouve l’intéret limité à ces oeuvres quelque soit leur fameuse qualité, alors quand je voie tout le monde sauté au plafond quand on peut plus télécharger ou soumis à des "chaînes" (justifier ou non), ben sa me fait réagir on voit bien encore une fois que les combats on été intelligemment concentré vers une cible précise pour pouvoir passer en douceur d’autres abominations et tout le monde se fait avoir, moi le premier !
Alors, là on tombe dans le retournement de veste un peu facile avec un coup Ubuntu c’est super , un coup c’est pas fini, c’est en voix de l’être etc etc … fuadrais ausi avoir un peu plus de jujotte, merci. Imaginons ce fait, Gnu/Linux c’est pas encore fini … alors que Mac OS eux ils ont surement fini et on verra pas d’autres versions ? Dans ce cas merci à la comunauté d’être plus claire sur ce sujet et un avertissement que tout ne fonctionnera pas forcément au mieux (comme sous d’autres système égallement, soyons honête) serais le bien venue mais ça n’est pas le cas et on parle plutôt d’alternative que de produit en voie de finalisation.
De toute façon ces discours je les connaits par coeur, j’ai moi même 5 distributions Gnu/Linux qui tournent chez moi avec un Imac 600Mhz récupérer dans une poubelle et juste 23 ans d’informatique derrière moi. Pas de windows car les raisons ont déjà été, très justement évoqués à plusieurs reprises.
Maintenant faire croire à une personne qui ne maitrise pas le sujet que c’est bien de passer de Mac OS à Gnu/Linux, ben moi je dit NON en tout cas pas pour les arguments que je viens de lire.
Firmain
Excusez-moi, il y a quand même un argument sur lequel je suis d’ accord, c’est celui du prix. Le marché de l’occasion des machines Apple est également fournit par des prix beaucoup trop cher sous prétexte qu’elles ont été acheter très cher à l’époque mais vue le peu de différence de prix avec du neuf et la différence de technologie on a du mal à faire le choix de l’occasion.
Je reproche aussi le fait qu’ils poussent a acheter le dernier crie en retirant du catalogue les anciens modèles au lieu de baisser leurs prix.
aKa
Je pense que Firmain est mûr pour nous proposer un billet blog dont le titre pourrait être : "Pourquoi je reste sous Mac alors que je connais bien Linux et les arguments de ses partisans"
On le publierait sans problème parce qu’on n’a rien contre les points de vue contradictoire ici 😉
Lhal
J’ai lu plus haut que si on n’était pas programmateur le fait qu’un logiciel soit libre ne servait pas à grand chose.
Ce n’est pas tout à fait exact.
– Les formats : les logiciels libres tendent à se rendre compatible avec d’autres logiciels, libres ou non. Pour échanger, ils utilisent des standards et des formats qui assurent un choix. L’un des exemples les plus spectaculaires est la prise de conscience des normes HTML du W3C qui a accompagné le succès de Firefox, si bien que maintenant des navigateurs propriétaires (Safari, Opera) font leur promotion sur leur respect ‘supérieur’ de ces standards.
D’autres exemples connus : PNG, Ogg, XML…
– La communauté : les logiciels libres ont pour la plupart une communauté de développement active, ce qui permet des mises à jours régulières, des corrections de bug rapides et de temps en temps des nouvelles fonctionnalités. Grâce au web il y a une relation utilisateur-développeur qui devient possible.
– Le sens de développement : les logiciels s’améliorent toujours. Prenez iTunes ou MSN Messenger, ils n’ont pas arrêté de s’alourdir, de se garnir de pub, de se rendre gros et moche. Prenez Amarok et Pidgin-ex-GAIM, dont l’amélioration au fil des ans est spectaculaire.
– La communauté bis : un logiciel libre dont le développement devient inactif ne disparaît pas à tout jamais, car il peut être relancé à tout moment par une nouvelle équipe, qui dispose de l’intégralité des sources laissées par l’équipe précédente. Je pense au jeu Transport Tycoon Deluxe, qui connaît aujourd’hui un succès que ses créateurs, il y a 15 ans, n’ont pas pu prévoir. Le jeu a été réécrit entièrement, ce qui aurait pu être évité si les sources avaient été ouvertes.
Voilà 4 avantages spécifiques du monde libre. Il y a aussi des défauts, mais ceux-là des gens instruits comme Firmain soron nou lé donait.
Grunt
@Firmain:
Fais un effort pour structurer ta pensée et tes arguments, s’il te plait: c’est très difficile (bien qu’enrichissant) de devoir déchiffrer les arguments qui étayent un point de vue avec lequel on est en désaccord pour ensuite y répondre.
"Je ne me sens en aucun cas emprisonner par des DVD ou des CD que j’ai conciament acheté".
Ce n’est pas parce que tu ne tires pas sur ta chaîne qu’elle n’est pas là. Pardon pour la comparaison, mais un chien attaché à sa niche avec une chaîne de dix mètres, mais qui reste toujours dans sa niche, ne verra pas qu’il est enchaîné. Essaie de copier un de tes DVD, tu comprendras ce que veut dire "DVDCSS". Rassure-toi, des gens ont fait l’effort de te permettre d’exercer ce droit légitime à effectuer une copie de tes DVD. Ces gens viennent du milieu du logiciel libre.
GNU/Linux n’est pas terminé, en ce sens qu’il n’existe pas un logiciel libre de qualité suffisante pour chaque besoin couvert par un logiciel propriétaire. Je pense notamment aux logiciels professionnels "de niche", qui n’ont tout simplement pas d’équivalent libre.
Pour ce qui est des tâches courantes: proposer un environnement graphique, naviguer sur Internet, discuter, éditer des documents, le logiciel libre y parvient sans problème, avec une qualité parfois supérieur à celle offerte par le logiciel libre: qui propose un rapport "fonctionnalité/légèreté" équivalent à l’environnement de bureau libre KDE 4.2? Personne!
Les avantages spécifiques au logiciel libre, et que le logiciel propriétaire n’offre pas, Lhal les a déjà donnés.
modagoose
C’est marrant ( bis ) 🙂
Les arguments des défenseurs du Mac sont toujours les mêmes : ergonomie, puissance, design, logiciels proprios super bien pensés, blabla.
Les arguments des défenseurs du logiciel libre sont toujours les mêmes : comparaison du logiciel libre avec logiciel proprio et mise en avant des avantages techniques, de la puissance, de l’ergonomie et de la compatibilité grandissante avec la plupart des matériels.
Loin de moi l’idée de perdre mon temps à convaincre des gens comme Firmain.
Loin de moi l’idée de convaincre qui que ce soit. Le libre est un choix assumé aprés des années de mac, de windows et d’insatisfaction. Ennui sur le premier et stress ( du moins au début ) sur le second. Sans compter le fait que l’on est amené sur les deux systèmes à utiliser du logiciel cracké assez facilement.
Je ne tomberai pas non plus dans le piège trop commun de la comparaison entre Gnu/Linux et les deux autres. C’est comme comparer une voiture à moteur à explosion et une voiture électrique, ça n’a aucun sens.
La vraie différence entre les proprios et le libre, c’est que d’un côté, la liberté est cosmétique, de l’autre elle est réelle. Point barre.
A ceux qui se demande où est la liberté de se battre avec son ordinateur, je dirais ceci :
D’abord, je me suis peu battu avec mon pc, ni même avec ma carte-son firewire externe, ni même avec mon imprimante-scanner Epson. J’ai comme beaucoup d’utilisateurs, fait le choix d’Ubuntu. Mais j’ai aussi une Debian. J’ai testé une fedora que j’ai moins bien aimé. Le support de la communauté Ubuntu et Debian est important
et permet de se sortir de situations complexes pour le débutant. Au pire si je ne trouve pas de solution, je change de point de vue ou je patiente.
Prés de chez moi ( Bordeaux ), j’ai sympathisé avec une asso ( gyroll ) qui fait de la vulgarisation sur le logiciel libre et des install parties. Je sors ainsi du virtuel pour rencontrer de vrais gens et tisser des liens. On échange nos expériences, on aide des primos débutants à commencer. Comme je fais de la musique sous LAL, j’en profite pour insister sur l’aspect philosophique et éthique du libre. Le logiciel libre ce n’est pas que de l’informatique et des geeks, c’est tout un univers palpable.
Les Macs users, qu’est-ce qu’ils ont à échanger à part le résultat de leurs logiciels proprios achetés ou crackés en exhibant la coque de leur machine avec une pomme qui s’allume. Mouarf !^^
C’est quoi cette liberté dont les libristes nous rabattent les oreilles ?
C’est celle d’avoir l’assurance que leurs données leurs seront toujours accessibles. Les données c’est inestimable et c’est personnel et elle appartiennent à leur utilisateur, pas au marchands de logiciels qui vous vendent un système.
modagoose
@Firmain qui écrit ceci :
"Pour faire plus clair tu es libre si tu maitrise le ou les langages informatique sinon tu fait comme tout le monde, tu subit."
Tu ne sais pas à quel point tu viens d’écrire une terrible vérité. ^^
Effectivement la liberté s’acquiert par la connaissance, l’instruction et aussi la capacité à utiliser les codes de comportements sociaux.
Sans apprentissage de la langue écrite et parlée, pas de possibilité de contrôler sa vie dans une société dont les lois et la connaissances sont écrites.
En informatique c’est la même chose. Liberté égale apprentissage d’une langue et d’usages. L’interface graphique Mac Os est là pour masquer la complexité du système et faire croire à tout un tas d’ignorants qu’ils sont des cadors en informatique. Un type qui roule à 190 avec sa grosse berline en ligne droite n’est pas un pilote même si il a l’impression du contraire. Il est juste l’utilisateur d’un gros système plein d’assistance éléctronique qui l’empêche de se vautrer au premier freinage d’urgence.
Un Mac user, c’est un conducteur de grosse berline, pas un pilote. Tu lui enlève son interface graphique et il se rend compte qu’il n’est plus capable de se servir de son système alors qu’il pourrait utiliser la ligne de commande pour l’approfondir et l’adapter à son usage.
N’importe quel utilisateur Gnu/linux peut s’y retrouver assez rapidement sur un système Microsoft ou Apple parce qu’il a appris à utiliser un système pas un Os spécifique et fermé alors que l’inverse n’est pas vrai.
Elessar
@modagoose :
« N’importe quel utilisateur Gnu/linux peut s’y retrouver assez rapidement sur un système Microsoft ou Apple parce qu’il a appris à utiliser un système pas un Os spécifique et fermé »
Pas tout à fait d’accord. Quand on se retrouve sous MacOS X, il y a de quoi être très dérouté par le gestionnaire de fenêtres originale mais trop basique et par l’interface en ligne de commande bridée.
Sinon, d’une façon générale, je ne pense pas que MacOS X enferme tant que ça l’utilisateur. C’est un des produits Apple les plus ouverts. S’il faut crier contre quelque chose, ce serait plutôt contre les iPod et iPhone, qui, pour le coup, sont vraiment fermés à mort.
Thierry LEROY
Pour satisfaire une vielle tentation j’ai acheté un IMac il y a deux mois. Mac OS X étant inclus dans le prix d’achat et très facile à prendre en main après neuf ans passé sous Linux, je vais l’utiliser (j’avais d’ailleurs aussi envie de changer quelques routines pour retoucher mes photos – niveau très amateur). Je ne me sens pas plus enfermer que ça mais je vois bien qu’Apple la joue fine parfois comme lorsqu’il bride IWeb par exemple dont certaines fonctions ne peuvent être activées qu’avec un compte MobileMe assez cher je trouve (le système de commentaires sur les albums photos…).
Ceci dit je conserve un PC familial qui restera sous Linux et que je retrouverai peut-être un jour au quotidien (et peut-être même sur mon IMac). On verra.
Je n’ai jamais été un militant politique du Libre, par manque de temps déjà, parce que l’informatique reste du domaine domestique chez moi et pour une autre raison :
Le projet est généreux et il montre de toute évidence par le succès de son entreprise que le développement social (qui constitue pour moi le seul vrai progrès) ne peut renaître qu’avec une nouvelle organisation de la société et une nouvelle façon de produire (ouverte et coopérative). Pas sûr que tous les militants du Libre comprennent tous les choses de la même façon et qu’ils partagent tous le même projet social. Les uns sont des libéraux aux mieux (je dis bien au mieux) illuminés par le siècle des lumières, les autres des socialos et des cocos qui ne comprennent rien quand on leur parle d’abolition du salariat et la dernière frange regroupe quelques libertaires plus folkloriques que subversifs. Je force la note mais personnellement je ne m’y retrouve pas.
Bon vent à tous ceux qui migrent mais je ne suis pas certain qu’ils suffisent d’arracher quelques mauvaises herbes pour sortir du marasme dans lequel est plongé l’humanité.
Thierry LEROY
Syntaxe un peu merdique par endroits et orthographe à l’avenant… désolé.
Maitre Capello
Thierry, l’humanité est plongée dans un tel marasme qu’on pardonne aisément à ceux qui ont parfois un peu de mal à bien manier la langue française 😛
Thierry LEROY
Mais qui est "on", Maître?
Thierry LEROY
Et "manier" pas top avec cet arrière-goût de manipulation…