L’April ou le meilleur des remèdes à la surdité au logiciel libre

Classé dans : Logiciel libre | 25

Temps de lecture 2 min

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A4gpa - CC by-saNous le savons, le logiciel libre tient souvent du bon sens. Et nombreux sont ceux qui, lorsqu’ils le découvrent, ne peuvent s’empêcher de laisser échapper un «  bon sang mais c’est bien sûr  !  » qui résume assez bien le choc de la rencontre ;-)

Le problème c’est qu’il y avait une vie avant le logiciel libre (si, si, je vous assure). Une vie avec ses us et coutumes qui ne s’accommode pas toujours forcément très bien de ce nouvel objet mutant, fut-il virtuel. Une vie qui d’ailleurs n’avait pas toujours fait du bon sens sa première vertu.

Du coup on se retrouve dans une situation quelque part paradoxale où ce qui semble «  naturel  » doit être au mieux maintes fois explicité et au pire âprement défendu pour d’abord se donner le droit d’exister puis ensuite se donner les moyens de se développer et s’épanouir.

C’est dans ce processus que s’inscrit l’April, l’association qui vient murmurer «  logiciel libre  » à l’oreille des décisionnaires.

Or ces oreilles sont parfois capricieuses. Selon l’étage dans la hiérarchie, elles peuvent être en effet distraites, sélectives voire même carrément bouchées. En adhérant à l’April c’est le logiciel libre dans son ensemble que vous soutiendrez et aiderez à devenir toujours plus audible sur la place publique[1].

Ils partirent peu nombreux mais par tous vos renforts, je, tu, nous nous vîmes cinq mille en arrivant au port. Voilà l’objectif visé. Il est ambitieux mais il est nécessaire quel que soit le port accosté. Qu’il s’agisse d’un sous-secrétariat de circonscription, une chambre de commerce, un couloir d’assemblée nationale ou européenne, un établissement scolaire, ou encore une manifestation festive qui vient à la rencontre des concitoyens, il est important de nous rassembler pour que l’April soit présente et continue de porter haut et fort la voix du logiciel libre.

Plus nous serons nombreux derrière l’April et plus celle-ci rencontrera d’oreilles attentives qui n’auront plus besoin d’être tirées. Ce n’est pas pour cela que nous pourrons ensuite tranquillement dormir sur nos deux oreilles, d’autant qu’il ne tient qu’à nous d’y participer, mais c’est l’assurance que le logiciel libre sera de plus en plus écouté.

À bon entendeur, salut  !

Notes

[1] Crédit photo  : A4gpa (Creative Common By-Sa)

25 Responses

  1. GabbyLong

    M’en vais adhérer à l’APRIL, c’est aKa qui m’a mis la puce à l’oreille 🙂

  2. H.Valentza

    Je dirais même plus.

    Avec aKa, l’adhésion à l’APRIL ne passe pas par l’oreille d’un sourd !

  3. Julien 33

    aKa, tu es sûr que les gars de l’APRIL ne t’ont pas mis le pistolet sur l’oreille, euh non sur la tempe pour que tu écrives ça !

    Plus sérieusement c’est vrai que c’est important parce que l’on manque de représentativité collective sérieuse, rigoureuse et capable "d’en imposer" le moment venu.

  4. Kevin Loriot

    Vous n’y êtes pas du tout, aKa est secrètement amoureux d’Alix Cazenave, voilà l’explication !

    Je le sais, je l’ai lu dans OpenSourcer le magazine people concurrent de Closer.

    Sur ce, je sors…

  5. Jonathan Le Lous

    Bonjour,

    Je suis entièrement d’accord.
    L’April est un porte voix, un lobbyiste nécessaire et pertinent.

    Perso, j’en suis et vous ?

    Jonathan

  6. aKa

    aKa ne prête pas l’oreille aux sarcasmes et autres médisances 😉

  7. sebastw

    Adhérer à l’April est important pour le logiciel libre. Je suis un peu déçu d’ailleurs du nombre de membres qui est largement inférieur au nombre de partisans du logiciel libre… Alors il y a ceux qui développent… Et les autres ? Pour contribuer, ils devraient soutenir les associations du libre !!! En tout cas, pour moi, c’est un peu un passage obligé vu que je ne développe pas… Reste ma contribution sur le problème de vente liée et des racketiciels

  8. Philippe-Charles Nestel (Charlie)

    @chti_komic

    PARLEZ PLUS FORT, J’AI RIEN ENTENDU !!!
    (Richard Stallman dans ses conférences) 🙂

    Pour autant (je m’adresse aux profs) :
    N’oubliez pas que nous avons le groupe de travail de l’APRIL à construire.

    AUX PROFS DE TECHNO :
    Contactez-moi !
    Il est indispensable que l’on puisse constituer un groupe, voire une assoce, de profs de technologie soutenant le logiciel libre.

    Amicalement Charlie

  9. Samuel

    Je croyais que , c’était un prof de math qui était à l’origine de framasoft. Mais quand je lis la qualité littéraire de ce texte, j’y vois plutôt un prof de français qui s’ignore ! …

  10. fero14041

    Savez-vous s’il est/sera possible d’adhérer à l’ARPIL (ou d’être comptabilisé comme "ami"/ "soutien moral"/ autre) sans avoir à verser une contrepartie financière?

    La page suivante :
    http://www.april.org/fr/soutenir-le
    recense des moyens d’aider l’association, mais il n’est nulle part fait mention d’une possibilité d’aide "gratuite", en étant cependant comptabilisé par elle.
    La page de formulaire d’adhésion :
    http://www.april.org/association/ad
    précise que le montant est du choix de l’adhérent, mais au minimum de 10€, ce qui est confirmé par le règlement intérieur :
    http://www.april.org/association/ri

    Je suis conscient qu’il est nécessaire, pour ses actions entre autres, de contribuer financièrement. Mais d’une part il n’est jamais évident d’aider financièrement toutes les assos que l’on souhaiterait, d’autre part certaines personnes sont dans de telles conditions qu’elles sont à 10€ près (je pense à de nombreux étudiants par exemple).

    Permettre une espèce d’adhésion (statut à définir, pour peut-être le distinguer d’une "adhésion" plus classique), sans obliger à verser une cotisation, ne pourrait-il pas être un moyen facile d’augmenter la représentativité de l’asso? Et par là ne pourrait-on pas toucher un plus large public encore? Et des personnes ayant plusieurs années de suite "adhéré gratuitement" ne seraient-elles pas plus susceptibles par la suite de sauter le pas en cotisant?

    NB: Je part bien sûr de l’hypothèse, non vérifiée au demeurant, qu’une telle possibilité ne créera pas un équivalent de "manque à gagner", ou qu’il sera peu significatif ; que le nombre d’"adhérents gratuitement" qui, s’ils avaient été obligés de cotiser, l’auraient quand même fait, sera faible.

  11. jyj

    Bonjour,
    Je suis déçu de trouver un tel prosélytisme sur un site se voulant ouvert à tous. Je voudrais simplement dire qu’adhérer à toute association est aussi important qu’à une seule (c’est même bon pour la démocratie, car une seule, c’est de l’hégémonie).
    N’oubliez pas que les combats sont aussi à mener par les militants, qui doivent garder leur libre arbitre.
    Si chacun contacte qui son député, qui son maire, son conseiller général, son conseiller régional, la rivière des personnes conscientes de l’importance du Logiciel Libre pourra grandir de manière continue, alors que le "coup médiatique", lui, n’est qu’un orage qui provoque une inondation…puis un reflux…
    Librement,
    JYJ

  12. Philippe-Charles Nestel (Charlie)

    @jyj

    Bonjour,

    Je souhaiterais relativiser ton propos.

    Si – et je te suis à 100% -, rien ne peut remplacer nos responsabilités individuelles et notre libre arbitre, malheureusement cela ne suffit pas.

    Deux exemples.

    Malgré tout son dynamisme mon LUG d’Aix-Marseille – AXUL – n’a jamais réussi à faire infléchir le Conseil Général des Bouches-du-Rhône dans l’opération Ordina13.

    Ordina13, c’est un micro-ordinateur portable offert (oui tu as bien lieu offert et non prêté) à chaque élève de quatrième et de troisième depuis au moins quatre ans.

    Je n’ai pas fait le calcul mais cela représente plusieurs centaines de milliers d’ordinateurs portables sous le système Microsoft qui formate ainsi les habitudes informatiques des jeunes gens de notre département en les enfermant dans un monde purement utilisateur et consumériste.

    Agir localement, cela signifie pour moi, d’accepter de faire un Parcours éducatif dédié à l’informatique et aux cultures libres et d’apprendre aux mômes d’installer GNU/Linux sur leur portable.

    Ca me bouffe du temps, et ce d’autant plus que j’ai des gamins qui programment en C°° que je suis incapable d’aider, d’autres veulent apprendre le CSS, d’autres le montage vidéo sous Cinelerra, etc.

    Dans le même temps on supprime tout enseignement de notions informatiques dans ma discipline ; la Technologie ; tandis qi’une partie de la communauté s’allie avec l’Académie des sciences et l’inspection générale de Mathématiques pour un module informatique dans le pôle sciences de la réforme des lycées.

    Ce que gagne les sciences (je soutien la création de ce module), tout le reste du système éducatif le perd ; l’informatique étant réduite aux seuls usages de l’outil et au B2i.

    La notion d’outil elle-même a évolué au fur et à mesure des réformes. Au départ, il y a une dizaine d’années, il s’agissait, à partir de manipulations concrètes bâties sur des projets, d’enseigner des notions informatiques sous-jacentes. C’était inscrit noir sur blanc dans les programmes, dont 33% des horaires fléchées en Technologie.

    L’APRIL dès le début de son existence s’est battue pour une définition claire et précise et des logiciels libres et du copyleft.

    Le logiciel libre n’est pas réduit au seul degré zéro de liberté : le droit d’utiliser.

    Toutes les assoces éducatives du libre sont soit liées à la hiérarchie intermédiaire de l’Education nationale et donc tenues d’une certaine façon à un droit de réserve, soit limitent leur entreprise éducative au seul usage des logiciels libres dans l’éducation.

    Seule l’APRIL est en position d’avoir une certaine influence.

    Le fait que les programmes de techno intègrent les mentions logciels libres et copyleft, n’est pas étranger à l’entretien que nous avons eu avec un Inspecteur Général lors de notre entretien à la mission E-educ.

    Certes ce n’est pas grand chose.

    Si AXUL demande à être reçu par Guérini, Conseiller Général des Bouches-du-Rhône, nous n’avaons aucune chance – et nous en avons malheureusement fait l’expérience – de ne pas être pris au sérieux.

    Si c’est l’APRIL qui demande à être reçu le rapport de forces commence déjà à changer.

    Mais il y a encore une autre raison qui nécessite de renforcer l’APRIL. Tu n’ignores pas que les "sources du droit" sont soumises à une hiérarchie : les conférences diplomatiques et accords internationaux primant sur les droits nationaux.

    Dans ce cas, écrire à son député arrive trop tard.

    APRIL et la Chapitre Français de Free Software Foundation sont présents, via des relais amis et Européens, dans tous ces dossiers.

    La loi Hadopi dont on parle et dont le Sénat a voté un amendement pour qu’elle soit inscrite dans le B2i, est la conséquence de la DADVSI, elle-même traduction dans notre droit national de la Directive Européenne EUCD, elle-même application de la Conférence diplomatique au sein de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) de 1996.

    Quand les politiques disent qu’il faut réguler le marché. Ils nous omettent de préciser qu’un certain nombre de lois multilatérales (accord de réciprocité OMPI/OMC de 1996) et nationales régulent déjà le marché en faveur d’un certain nombre de monopoles.

    D’ailleurs – et entre parenthèses – on parle toujours de la crise financière et de ses répercussions sur l’économie réelle, mais on oublie de préciser que les modèles économiques sous-jacents qui ont provoqué cette crise sont fondés sur de la rente, dont la rente sur la propriété intellectuelle, au détriment du travail socialement vivant.

    Le logiciel libre et les cultures libres représentent donc non seulement un enjeu pour l’éducation, mais également un modèle économique de sortie de crise.
    La plupart des politiques, qu’ils soient de gauche ou de droite, ont du mal à comprendre. En tant que modèle communautaire basé sur le partage des ressources, le logiciel libre leur apparaît comme une utopie anarchiste et/ou communiste. Mais en tant que modèle luttant contre les monopoles, fondé sur de la compétition, de la concurrence et de la prestation de services nous sommes aussitôt catalogués comme ultra-libéraux.

    La seule réponse possible est que le logiciel libre est un nouveau paradigme.

    Il importe donc que des associations puissent dialoguer avec les politiques, repérer les lobbies, comprendre les enjeux qui se dessinent, soutenir les entreprises.

    C’est ce que fait l’APRIL.

    Pour autant, et là où je pourrais te rejoindre, le danger serait que chacun adhère et oublie de continuer d’agir en électron libre.

    Il ne faudrait donc pas l’un sans l’autre.

    PS : je continue de lancer mon appel aux profs de techno pour qu’on puisse continuer dans notre discipline à enseigner des notions et pas seulement utiliser des outils infromatiques.

    Amicalement Charlie

    fondé tout à la fois sur le partage des ressources et un développement communautaire, mais également – et en ce sens, c’est là que réside dans le logiciel libre un nouveau paradigme –

  13. Elfi

    "Si chacun contacte qui son député, qui son maire, son conseiller général, son conseiller régional, la rivière des personnes conscientes de l’importance du Logiciel Libre pourra grandir de manière continue, alors que le "coup médiatique", lui, n’est qu’un orage qui provoque une inondation…puis un reflux…"

    Oh mais c’est le principe de l’initiative pacte du logiciel Libre de l’April, qui invite non seulement de convaincre les politiques, mais de garder le contact.

    🙂

  14. Alix Cazenave

    @ fero14041 (commentaire n°11)

    Si tu veux aider l’association sans adhérer il te suffit de participer à ses campagnes, par exemple :

    – en participant avec un GULL à l’organisation d’événements comme Libre en Fête,

    – en sensibilisant les associations que tu fréquentes à l’utilisation de logiciels libres et en leur parlant du projet "libre association" http://libreassociation.info/

    – en diffusant des informations / actu sur le logiciel libre sur ton blog ou sur un forum, et en y relayant les campagnes de l’April pour la promotion et la défense du logiciel libre

    – en contactant tes élus, comme l’a très bien relevé Elfi, pour leur faire connaître l’April et le logiciel libre et les sensibiliser.
    C’est très important lorsqu’on se bat contre des lois qui menacent le logiciel libre ou pour l’utilisation de logiciels libres dans les administrations et les collectivités.

    D’ailleurs tous les participants aux diverses campagnes de l’April ne sont pas forcément adhérents – mais souvent le deviennent par la suite 😉

  15. Pat Blanchard

    @jyj

    Il ne faut pas confondre "hégémonie" et "solide point d’appui" capable d’accompagner un discours avec un impact bien plus fort que quelques éparses individualités.

    Sur internet, on est habitué à évaluer les gens sur ce qu’ils font et/ou disent sans se soucier d’où ils viennent et sans leur coller d’étiquettes.

    Mais si tu veux toucher les puissants, on sait bien comment ça marche. Ils se demanderont "mais t’es qui toi ?" avant même de prêter le moindre mot à ce que tu as à dire.

    C’est pour cela que grossir les rangs de l’APRIL est important selon moi parce que la réponse à la première question sera "Nous sommes l’APRIL et derrière nous il y a 5000 personnes".

    Et du coup ça donnera : "Bien, asseyez-vous, je vous écoute." 🙂

  16. samuel

    @Pat Blanchard
    "Nous sommes l’APRIL et derrière nous il y a 5000 personnes"
    Et du coup ça donnera : "Bien, asseyez-vous, je vous écoute."

    Mmh…c’est donc d’une armée dont on aurait besoin ?! Parler à un homme politique conciste donc à parler à son instinct de survie électorale plutôt que de parler à son cerveau. Je sais, je sais, il faut étre "pragmatique". Mais du coup, à quoi çà sert de leur parler à ces hommes politique si on ne parle jamais à leur cerveau ?

    Un jour, j’ai lu un article qui disait qu’il n’existait aucune statistique fiable sur l’utilisation de Linux car n’importe qui pouvait le télécharger anonymement, sans intermédiaire et gratuitement sur le net. La magie de Linux est d’étre un OVNI social…

    Ce qui m’a donné le virus de Linux, c’est la rencontre de deux personnes dans le premier GUL que j’ai "visité". Ces deux personnes m’ont aidé pendant plus de la moitié d’une nuit à installer et configurer Linux sur mon vieil ordinateur. Il en ont chié et sont arrivés au bout de la béte au milieu de la nuit. Ce sont des gens que je ne connaissais pas avant et que je n’ai pratiquement plus revu après car j’ai déménagé. Mais cette rencontre humaine vaut tous les lobbies du monde ! Donc pour ceux qui doutent que la vérité viendra d’en haut, des hauteurs de la république, je les invite à faire de la vraie politique : allons aider des "newbies" et pensons à allumer la machine à café… la vérité finira par monter toute seule jusqu’aux hauteurs de la république.

  17. sebastw

    Je ne dis pas que je détiens la vérité universelle mais je pense qu’il est nécessaire de maintenir une communication avec les gens d’en haut… Et puis, l’April s’est aussi et surtout pour faire pression par en bas. L’individualisme, c’est bien d’en avoir un peu mais pour faire de grandes choses, il faut être plus nombreux. Les petites install party et les réunions de LUG sont très sympathiques mais il est nécessaire de se regroupper pour devenir plus fort. C’est pour cela qu’il y a les lugs et à l’échelle nationnal, il y a l’April. Regroupés, on est tous bien plus puissant pour construire quelque chose de viable.

  18. fero14041

    @ Alix Cazenave (commentaire n°15)

    Nous sommes d’accord sur les divers moyens d’aider l’APRIL. Et dans la mesure de mes modestes moyens, c’est peu ou prou ce que je fais déjà 😉

    Ma question portait sur la possibilité future de faire comptabiliser/recenser par l’APRIL des personnes qui sont de coeur avec elle ("amies"?), mais ne cotisent pas (quelles qu’en soient les raisons). Afin de lui donner un poids encore plus important.

  19. jyj

    Bonjour,
    @Pat Blanchard (et à tous) :
    Ton commentaire me semble assez naïf, l’importance et la capacité d’action des gens est souvent liée autant, et parfois même plus, à leurs réseaux personnels et/ou à leurs actions personnelles qu’à telle ou telle association, fut-elle plus ou moins "grosse"…
    Les grandes découvertes sont aussi souvent l’oeuvre d’un savant isolé que d’un grand laboratoire, si l’on veut faire une comparaison avec la science…
    Mais comme le dit Charlie, il faut surtout faire attention à ne pas écarter (et à reconnaître) toutes les initiatives, et c’est en ce sens que je parlais d’hégémonie.
    De plus, je crois qu’il faut un minimum de spécialisation et "qu’à trop vouloir en faire…".
    @Charlie :
    Une fédération des associations (comme cela existe par ailleurs dans d’autres domaines) répondrait à mon avis aussi bien à cette problématique de représentativité, mais je ne le précise que par souci de diversité et par respect de la différence, pas pour soulever un n-ième troll.
    Et comme tu le dis aussi de mon avis, je pense que sur le reste tu as raison. Et c’était donc uniquement sur le point de la diversité et du droit à la différence que je réagissait.

    Librement
    JYJ

  20. malademental

    J’attends d’avoir de l’argent sur mon compte et j’adhère! 😉

  21. GM

    Il peut être important de disposer d’une asso non négligeable. Néanmoins, pour atteindre cet objectif l’APRIL utilise un discours à la «Je, je, je» qui est loin d’être séduisant.

    Ajoutons à cela que y’en a marre des clichés du style les décideurs, les politiques aux oreilles b ouchées, les gentils (nous) contre les méchants (eux)… c’est pas la réalité des choses ça…

    Sans compter qu’i faut être réalistes, 3000 utilisateurs "libres" ça pèse pas lourd devant 2000000 de chomeurs, x milliers d’ouvriers métallurgistes, ou encore x millions de consommateurs.

    Enfin, qu’en est-il des évaluation a posteriori des actions APRIL ? Par exemple, quel est l’intérêt de faire courrir tous les bénévoles après tous les candidats aux municipales alors que par définition un seul sera gagnant ? Idem pour les députés …
    Quels sont les retours effectifs de ces actions ?

    Même question : la campagne actuelle en direction des associations (utilisation de logiciels libres). Ok, un questionnaire. Intéressant. Mais au fait, quel objectif ? quelles actions derrières ?

    En prenant du recul, on peut envisager une constante :
    * faire des actions mobilisant un maximum de monde
    * pas franchement d’impact mesurable
    * pub APRIL maximale (gratos)

    Bien vu.

    PS : question anecdotique valable pour toutes les assos se voulant représentative du libre, il est très difficile de trouver les rapports d’activités financiers … si vous avez des pointeurs ?

  22. pyg

    "PS : question anecdotique valable pour toutes les assos se voulant représentative du libre, il est très difficile de trouver les rapports d’activités financiers … si vous avez des pointeurs ?"

    Tu es mauvaise langue 😉
    L’April remet à toutes les personnes présentes à son AG un rapport financier très complet et de grande qualité, vraiment. Pourquoi n’est-il pas disponible sur http://www.april.org/association/ra… ? Je n’en sais rien, faudrait leur demander, mais ce que je sais pour avoir été trésorier d’une asso (qui n’avait rien à voir avec le libre) c’est qu’après tu passe un temps vraiment fou (j’insiste, c’est vraiment démesuré et contre-productif) à justifier le moindre euro dépensé 3 ans avant par des personnes qui ne sont même pas membres ("quoi ? vous n’auriez pas pu trouver un billet de train moins cher ?" "mon beau-frère à un cousin qui travaille à côté d’une imprimerie, il aurait pu vous faire une remise sur l’impression de flyers"… etc).

    Mon-avis-à-moi-que-j’ai (et que je partage), c’est que les assos présentent leurs rapports financiers à leurs membres en AG, et que les membres acceptent ou rejettent ce rapport. Si l’argent est mal géré, ça se discute à ce moment là, et on change les dirigeants.

    Sur les centaines de milliers d’asso françaises, une majorité écrasante ne publie pas publiquement ses rapports financiers. Evidemment par "fainéantise" (ou par manque de , mais aussi pour ne pas boucler pendant des années sur des discussions sans fin avec des personnes qui ne sont pas membres. En gros, c’est souvent "Adhérez, et vous pourrez râler". Si tu adhère à l’April (mais là, je ne te sens pas convaincu 😉 ) tu auras accès à ces infos sur simple demande, je pense. Evidemment, on peut trouver que ce genre de pratiques manque de transparence, mais encore une fois, dans ces cas là, la meilleure solution me semble être d’adhérer pour demander à ce que les choses évoluent.

    (pour faire un parallèle, je connais pas mal de logiciels ou projets libres qui disposent de listes "privées" réservées aux développeurs avancés. Ce n’est pas pour cacher des choses, mais pour être plus efficace.)

  23. GM

    "Tu es mauvaise langue ;)"

    On peut voir ça comme ça effectivement… Je suis également impliqué dans des assos, donc je sais ce que c’est. Ceci-dit, ça ne coûte rien de mettre un pdf sur un site après accord lors de l’AG.

    Ça me surprend toujours de lire que la non-transparence chez les autres (décideurs, journalistes, politiques,…) ça cache nécessairement des choses, mais chez nous … c’est pour l’efficacité !

    À d’autres…

    Et il y aurait un moyen bien simple de trancher le débat 😉

  24. fred

    Bonjour a tous,

    Mon fils connaît une surdité profonde et je me sens un peu démunie. J’essaie de me renseigner via le net en ce qui concerne les solutions existantes, j’ai vu quelques sites comme http://www.envoymedical.fr/surdite…. par exemple, quelqu’un pourrait il me donner des conseils?
    J’ai vu qu’il existait des Prothèse auditive interne je cherche quelqu’un ayant subi cette opération pour me renseigner davantage.
    Je vous remercie d’avance.