Ouvrir ses logiciels mais fermer ses données à l’ère du cloud computing

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Katayun - CC byVoici une courte traduction qui aborde furtivement deux sujets selon nous intéressants. Le premier n’est pas nouveau puisqu’il évoque la traditionnelle différence d’approche entre le logiciel libre cher à Richard Stallman et l’open source, à ceci près que l’avènement du cloud computing lui donne un nouvel éclairage.

Le second est peut-être plus original puisqu’il met en parallèle les logiciels et les données pour constater un mouvement opposé.

Nous sommes nombreux à souhaiter que les logiciels deviennent de plus en plus libres. Mais des Google et des Facebooks ont également envie que nos données suivent le même chemin pour pouvoir les manipuler tout à leur guise. C’est même fondamental pour eux puisque c’est tout leur business model qui est construit sur cela.

Or nous nous inquiétons chaque jour davantage du devenir de nos données, et si nous les souhaitons «  libres  » c’est avant tout libres de ne pas être contrôlées et exploitées sans notre consentement. Liberté et ouverture n’ont donc clairement pas le même sens chez les uns et chez les autres[1].

Il faut dire que dans les nuages  : logiciels, formats, fichiers et données s’entrechoquent. Quand par exemple vous faites du traitement de texte directement en ligne (Google Docs, Zoho, etc.), c’est un peu tout à la fois qui est sollicité, sans qu’on n’arrive plus trop bien à les distinguer.

«  Ouvrons  » nos logiciels mais «  fermons  » nos données  ? C’est en résumé, la question brutale que pose ce billet.

Libérez mes logiciels, pas mes données

Open source my software but not my data

Dana Blankenhorn – 27 avril 2010 – ZDNet (Blog Linux and Open Source)
(Traduction Framalang  : Kovalsky, Barbidule et Goofy)

Comme Google avant lui, Facebook fait l’objet d’une attention accrue pour son interprétation du terme «  ouvert  » dans le monde en ligne.

Que les logiciels soient libres est une bonne chose. Mais que les données soient ouvertes  ? Peut être pas tant que ça.

L’affirmation classique concernant le logiciel est qu’à moins que vous utilisiez l’AGPL, à moins que tout ne soit ouvert y compris vos sources secrètes, vous n’êtes pas vraiment ouvert, vous prétendez seulement l’être. Ouvert serait juste un autre mot pour dire que vous n’avez rien à cacher.

Je n’y ai jamais cru. L’open source n’est pas la même chose que le logiciel libre, c’est une des premières leçons qu’on m’a apprises quand j’ai commencé ce combat. (Richard Stallman s’en est chargé personnellement.)

L’open source est un continuum de choix, allant de l’idéal des logiciels libres de Stallman jusqu’au code de Microsoft sous restrictions serrées. L’open source est né en réaction logiciel libre de Stallman, et parfois en opposition à celui-ci.

Précédemment, j’ai mis au point une courbe de l’open source, pour illustrer l’étendue des choix disponibles. Plus vous avez besoin d’une participation de la communauté, plus vous êtes en bas de la courbe. Plus votre contrôle de la propriété du code augmente, plus vous êtes en haut.

Plus tard j’ai modifié cela en élaborant une courbe du développement open source, prenant en compte différents modèles de développement.

Ce qui est notable à propos de l’essentiel du code conçu pour être utilisé en ligne, c’est qu’il n’est généralement pas en bas de la courbe. Même Google n’est pas en bas de la courbe, bien qu’il soit un membre de la communauté open source tout à fait respectable. Google ne soutient pas l’AGPL.

Mais qu’en est il des données  ? Qui décide du statut des données en ligne  ? Est ce que la décision vous appartient, ou revient-elle aux entreprises qui hébergent les données  ?

Facebook a assimilé les données à du logiciel, et il se permet alors de les diffuser dans la nature, en affirmant qu’il ne fait que suivre les principes de l’open source.

Quand vous comparez libre et propriétaire dans le monde logiciel, le libre semble formidable. Mais comparez-les sous l’angle des données, sur le mode «  vos données seront ouvertes sauf si vous dites non  », et les Sénateurs vont y voir une violation de la vie privée. En particulier si, comme Facebook, vous vous étiez vous-même défini jusqu’à récemment comme un réseau privé sans risque pour les enfants, et non comme un classique espace ouvert du Web.

Il est facile pour les logiciels de se déplacer vers le haut ou le bas de la courbe de l’open source. Pour les données cela se révèle problématique.

Notes

[1] Crédit photo  : Katayun (Creative Commons By)

17 Responses

  1. Calimo

    Le problème du contrôle des données n’est pas du tout spécifique au cloud computing. Si facebook avait des serveurs classiques, il serait exactement le même. Il est simplement amplifié par le nombre de services en ligne que nous utilisons aujourd’hui, et le cloud computing permet certes d’offrir plus de services facilement, mais on peut parfaitement faire du cloud computing en AGPL avec des données fermées.

  2. plf

    Ce n’est pas parce que l’on utilise un logiciel libre ou open source (donc, puisqu’il n’y a pas plus schizopportuniste que le "réseau" Framasoft) pour écrire à Tata Janine (sic) que l’on souhaite que tout le monde lise la lettre. Billet de remplissage dispensable.

  3. dormomuso

    On pourrait préciser : "Libérez mes logiciels, pas mes données -personnelles- ".
    D’autres données -culturelles et publiques- ont vocation à être libérées.

    Et quand je dis libérées, je veux dire libérées -vraiment-, çàd ré-utilisables par tous, et pas seulement accessible sur les serveurs de Google ou de Facebook.

    Libérées… avec de vrais licences libres ou de libre diffusion (le "non-derivative" peut-être utile, et ça prendrait trop de temps d’expliquer en quoi le "non-commercial" est contre-productif).

    Si Google et Facebook veulent de l’ouverture, qu’ils libérent le code de leurs uzines à gaz, ils seront plus crédibles.

    Cela dit, il me semble qu’en étant attentif, on peut utiliser ces services de Cloud tout en protégeant ses données privées. Et que l’on peut diffuser qu’à un cercle restreint de connaissance.

    Bref, il y a une tendance à inverser, certes, mais j’attends avec impatience un mouvement portant une revendication concrète et gagnable (du genre, pétition et menace de boycott si telle ligne du CLUF de googlebook ou de facebook n’est pas modifiée)…

  4. Cubitouch

    "Facebook a assimilé les données à du logiciel, et il se permet alors de les diffuser dans la nature, en affirmant qu’il ne fait que suivre les principes de l’open source."

    Ça en devient de moins en moins crédible, à force de se justifier avec des arguments spécieux…

  5. dural

    Le problème est de savoir à qui appartiennent les données et qui doit en définir l’usage

  6. modagoose

    @dural
    "Le problème est de savoir à qui appartiennent les données et qui doit en définir l’usage"

    Mes données personnelles ( c’est de ça dont il s’agit ) m’appartiennent et c’est moi qui en définit l’usage. Je rends publique tout ou partie ou rien, mais c’est moi qui décide pas un prestataire de service qui décide que les données personnelles sont du domaine de l’OPen source ou du logiciel libre. La Poste n’ouvre pas ( jusqu’à preuve du contraire ) mon courrier, c’est moi qui décide de mettre mes cartes postales sous pli fermé, donc toujours moi qui décide si la chaîne d’acheminement du courrier peut prendre ou non connaissance du contenu de cette carte.

    Je ne comprends même pas qu’on puisse avoir un doute sur la question.

  7. nuage

    pouvoir choisir la visibilité sur le net de ses documents est une chose, en maitriser l’usage par l’hébergeur en est une autre…et c’est là que le bas blesse…

  8. GTof

    Et si l’ouverture des données tant souhaitées par certains concernait aussi leur documents (mémos internes, contracts secrtets, etc ) ?

  9. SixOO

    Bah le plus simple, c’est de ne pas utiliser Facebook. D’être responsable, d’agir en fonction de nos idées, à priori c’est dans cet esprit que nous avons choisi de jeter Windows pour préférer une solution GNU/Linux. J’ai souvent la désagréable impression que Richard Stallman me prend pour un crétin incapable d’assumer ses choix, et qu’il convient de protéger en le mettant à l’écart des logiciels et solutions propriétaires (cf. sa classification des OS GNU/Linux – "bouh Ubuntu encourage l’installation de trucs propriétaires"). Si j’ai envie de les utiliser, c’est mon problème. Si je laisse la porte de mon domicile ouverte en partant au travail, c’est mon problème.

  10. modagoose

    Stallman ne t’empêche pas d’utiliser des bouts de codes privateurs dans ta solution Gnu/Linux, il te dit juste que Ubuntu, qui est mise très en avant avec le qualificatif "Libre" auprès du public néophyte, contient du code privateur et quà ce titre, selon la définition des quatres libertés, Ubuntu n’est pas complètement libre, donc pas libre du tout. Maintenant, c’est toi qui parle d’être responsable en n’utilisant pas Facebook et qui parle d’utiliser des "trucs propriétaires" dans une solution Gnu/Linux.

    Pour ma part, ce qui est important, c’est de faire des choix en connaissance de cause, pas forcément de faire le choix du Libre. Quand on a tous les éléments en main pour comprendre ce qui se joue vraiment dans le domaine de l’informatique et des réseaux, et des risques induits, on peut choisir vraiment et donc être traités en personne responsable avec toutes les conséquences que cela comporte.

    Le problème, c’est que souvent ( dans les forums que je lis, en tous cas ), certains parlent du Libre, d’autre d’Apple, de Google ou de Windows en mettant tout sur le même plan. Les mêmes qui appellent les noobs définitifs Tata Jeanine ou madame Michu, ne savent pas de quoi ils parlent et pensent qu’en faisant preuve de mépris auprès d’une catégorie d’individus imaginaires, ils argumentent. Pire, ils croient aider à la diffusion du libre ( ? )
    Le Libre est la diffusion de la connaissance sans restriction, le partage de son expérience pour aider ceux qui le souhaitent, ce n’est pas la recherche de la facilité en niant les fondements d’un mouvement.
    Stallman a dit qu’il serait dommage que le Libre ne libère que du code et le problème c’est que peu de personnes semblent avoir compris cette phrase. Si on nous apprenait l’informatique sans toucher un ordinateur, les choses seraient plus simple et on pourrait choisir une solution technique sans influence. ( il existe une méthode d’apprentissage de ce type )

    Ne peut être vraiment libre que celui qui sait pourquoi il fait une chose et qui en assume les conséquences. Celui qui se contente d’avoir une solution Gnu/Linux et qui passe son temps à parler techniques à tort et à travers ne sert à rien.

    La conduite automobile responsable ne dépend pas d’un modèle de bagnole, l’utilisation responsable de l’informatique ne dépend pas de la bécane ou du navigateur plus ou moins chromé qui s’y trouve.

    Oui, utiliser Facebook a de sacrés inconvénients qui ne peuvent pas être balayés d’un revers de la main en disant que seuls ceux qui ont quelque chose à cacher se préoccupent que leurs données personnelles soient utilisées à des fins de profilage pour le marketing. Souvent, ce sont les mêmes qui hurlent avec les loups à propos des prédateurs sexuels qui hantent le web et qui sont prêt à ce qu’on filtre pour les en protéger.

    Oui, Google est certainement un problème, parce que tout ce qui atteint une taille critique devient un problème. Et il est fort dommage que les adorateurs de Google trouvent normal que Firefox ait enfin un concurrent alors que Google n’en a aucun.

    Je le pense depuis longtemps, mais le pire ennemi du Libre, c’est le manque de conscience de ceux qui l’utilisent. Ca devrait être un choix politique et non un choix technique et c’est pourquoi Ubuntu est un problème, c’est pourquoi les creative commons sont un problème, c’est pourquoi l’Open source est un problème.

    Tans qu’il y aura des êtres humains pour brader leur liberté pour un confort et une sécurité factices, alors le libre ne libérera que du code et plus globalement, Liberté, Egalité, Fraternité, ne seront que des mots gravés dans la pierre et vides de sens.

  11. SixOO

    Alors oui ce serait bien d’être absolument libre (libre d’avoir sa propre définition de la Liberté, c’est pas mal), mais en l’occurrence pour lire tes commentaires j’ai besoin d’utiliser le pilote non libre de ma carte wi fi. J’ai besoin d’un ordinateur qui fonctionne. Oh ben zut alors, le monde parfait n’existe pas. Je fais remarquer aussi que concernant ma voiture, ma chaine hi fi, ma marque de bière préférée je dépends du bon vouloir des réparateurs ou producteurs agréés. Et toi aussi. Stallman aussi, va savoir s’il a déjà acheté un dvd… En toutes choses l’excès nuit. Ubuntu me prévient que mon pilote n’est pas libre, la distribution téléchargée sur le site est entièrement libre – sauf le fameux h264? utile pour voir les interventions de Stallman sur Youtube – et c’est moi qui ensuite fait n’importe quoi/supprime ce qui ne me plait pas sur ma distro (wine)/assume/choisit en fonction de mes critères parce que JE suis libre dans ma tête wahou trop bien. Je te confirme que je n’utilise pas Facebook qui est une version moderne des fiches de la Stasi, mais que j’utilise des "trucs propriétaires" comme une N64 par exemple. Ou une voiture.

    J’avoue que ton dernier paragraphe me fait un peu peur, si tu veux mener ta croisade personnelle, libre à toi, mène la jusqu’au bout et tires en les conséquences (ça va passer par supprimer ton compte en banque, je te préviens).

  12. SixOO

    Je rajoute que ce n’est pas Stallman qui va discuter avec les fabricants de matériel informatique et résoudre mon problème de wi fi mais MS. Et que Stallman est un geek qui n’imagine pas qu’on puisse vivre sans ordinateur au fin fond de la Lozère, d’une part, et d’autre part qu’il n’a réussi à concevoir que GNU et qu’il a eu besoin (dépendance quand tu nous tiens) du boulot d’un Linus Torvalds (qu’il critique allègrement) pour que son idée de liberté toute relative sorte de l’utopie.

  13. pada

    @ Modagoose
    "c’est pourquoi les creative commons sont un problème", j’aimerais comprendre pourquoi, je trouve qu’au contraire elles apportent des solutions au delà du logiciel. Stallman reconnait lui-même par exemple que un essai ou des mémoires ne devraient pas être modifiables même si ils sont lisibles librement. Il reconnaît aussi la nécessité de trouver un moyen de rémunérer les créateurs, dont il fait partie (dans certains cas par une licence globale par exemple qui repose sur des concepts bien élaborés dans creative commons).

    @SixOO, oui mais le noyau Linux est en GPL, et aurait-il connu son développement sans ça ? les partenaires de sa fondations s’entendraient-ils sans ça ? certains pensent, du moins ceux qui réfléchissent, que non.

  14. SixOO

    pada, c’est une question difficile à trancher. Il n’y a pas que GNU qui existait comme projet (d’où la petite polémique sur le nom GNU/Linux avec X Window System). Je considère personnellement que Stallman a construit une voiture sans moteur. Alors oui c’est important mais le boulot sur le noyau est autrement plus complexe (ce qui explique que le projet Hurd n’ait toujours pas abouti). Qu’il n’ait pas été placé sous licence GPL – il existe d’autres licences – n’aurait sans doute pas empêché qu’il soit exploité (par Google par exemple). Désolé de faire partie de ceux qui ne réfléchissent pas (bonjour l’ouverture d’esprit).

  15. modagoose

    Pada, je vais essayer de m’expliquer clairement.

    Mon credo ( et non ma croisade ) c’est que nous devons avoir le choix. Pour avoir ce choix, nous devons savoir, et pour savoir, nous devons être instruits. Je le répète, je ne milite pas pour le Libre, je milite pour que chacun puisse faire le choix qu’il désire en sachant pourquoi et comment il fait ce choix. Tout ce qui est facile d’accés a un revers de la médaille. Il y a une phrase pour ça : C’est trop beau pour être vrai.

    L’informatique, demande des efforts, parce que c’est une discipline complexe, et je ne parle pas de coder, juste de comprendre comment fonctionne un ordinateur pour simplement être capable de s’en servir correctement. Les réseaux sont complexes, il est important d’en comprendre le principe. Simplement parce que ces outils que l’on nous présente comme un jeu, sont en fait des outils puissants capables de se retourner très facilement contre nous par l’intermédiaire de gens qui savent s’en servir. Comme lorsque nous conduisons notre voiture, nous devons être conscient et aguerris.

    Peu importe que l’on préfère Windows, Mac Os ou Gnu/Linux, dans tous les cas, nous devons apprendre à nous servir de nos machines, à les administrer et les sécuriser. Même chose pour nos connections Wifi.

    Il n’y a rien dans l’informatique qui ne soit à la portée de toute personne qui a eu une scolarité de base, rien. Il suffit de savoir lire et parler. Maintenant, j’ai conscience que nous vivons dans une société basée sur le consumérisme et l’infantilisation où ce qui est important c’est de ne surtout pas prendre le temps de réfléchir, même si ça peut améliorer notre vie.

    Ubuntu, Google, Microsoft, i-bidules, Creative commons sont des produits destinés aux gens pressés qui veulent juste aller vite sans se demander pourquoi le Libre existe, quel est l’idée derrière et en quoi ce mouvement peut améliorer la vie des gens.

    Mais ces produits pour gens pressés peuvent très bien être aussi utilisés par des gens conscients et patients, il n’y a pas d’incompatibilité. La rigueur, la patience, la volonté de comprendre sont nécessaire à la maîtrise. La facilité ne mène qu’à l’illusion de la maîtrise et au final, c’est ce qui crée de l’anxiété chez l’utilisateur non conscient.

  16. Francis

    étant un lecteur régulier de ce blog je trouve dommage les petites tensions sur l’ouverture, je pense qu’il ne faut pas viser l’extrême à chaque fois ni être trop sceptique.
    En ce qui concerne la "croisade" de modagoose je pense effectivement que l’important n’est pas forcément le libre mais surtout la connaissance et le choix réfléchit qui se différencie de la consommation irréfléchi trop souvent présente dans notre société.
    @ six00, pour ce qui concerne Stallman je te trouve un peu vache. L’ayant écouté une fois en direct je trouve que pour une fois il existe quelqu’un d’original qui ne vise pas le profit personnel et l’utilitaire égoïste mais qui au contraire a toute une "philosophie" et pensé dirigé vers le communautaire. Pour essayer de sortir de l’option Windows ou Mac et concevoir un nouveau système d’exploitation il fallait s’en donner la peine, il n’est surement pas le premier a y avoir pensé ni a avoir essayé mais c’est le premier à l’avoir fait, et malgré le fait de ne pas avoir fait Linux il a quand même réussit quelque chose qui sort de l’ordinaire. Et de plus cet esprit de communautarisme en ne rejetant pas Linux et en l’utilisant pour son (enfin le sien et celui de son groupe qui l’on créé car il n’était pas seul) système d’exploitation n’est pas du tout contraire à sa "philosophie" de fraternité du libre qui se perd trop souvent dans notre bonne vieille société libérale