Où est le bouton « J’aime pas » Facebook ?

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ZuckRépondons sans attendre à la question du titre. Vous trouverez la version française du bouton «  J’aime pas  » Facebook, ci-dessous, sur le Framablog  ! Explications…

Il aurait pu faire comme Le Monde et désigner Julian Assange mais non, le célèbre hebdomadaire américain Time Magazine a choisi le fondateur de Facebook Mark Zuckerberg comme Personnalité de l’année 2010.

Et cette décision est restée un peu en travers de la gorge de la Free Software Foundation, qui du coup vous propose une contre-offensive en détournant ce pernicieux espion traceur que représente le bouton Facebook «  J’aime  », qui pullule déjà sur d’aussi naïfs que nombreux sites.

Bouton que notre ami Poupoul2 s’est fait un plaisir d’adapter à notre langue et que vous trouverez en pièce-jointe (au format .SVG) à la fin de la traduction du billet de la FSF expliquant et justifiant cette action.

À partager et diffuser sans modération si affinités dans la démarche.

J'aime pas Facebook

Mark Zuckerberg, personnalité de l’année selon TIME Magazine  ? Où est le bouton «  J’aime pas  »  ?

Mark Zuckerberg is TIME Magazine’s Person of the Year ? Where’s the “dislike” button ?

Matt Lee et John Sullivan – 4 janvier 2011 – FSF.org
(Traduction Framalang  : Julien et Antistress)

TIME Magazine fait l’éloge de Mark Zuckenberg pour avoir créé un système qui a interconnecté les gens du monde entier.

Malheureusement, les conditions sous lesquelles il prétend avoir réalisé cela a créé un épouvantable précédent pour notre avenir — s’agissant de la maîtrise des logiciels que nous utilisons pour interagir avec les autres, du contrôle de nos données et de notre vie privée. Les dégâts ne sont pas limités aux utilisateurs de Facebook. Parce que tant de sites — y Compris TIME — utilisent le bouton Facebook «  J’aime  » de traçage des internautes, Zuckerberg, est capable de collecter des informations sur des personnes qui ne sont même pas utilisatrices de son site. Ce sont des précédents qui entravent notre capacité à nous connecter librement les uns aux autres. Il a créé un réseau qui est avant tout une mine d’or pour la surveillance gouvernementale et les annonceurs publicitaires.

Tout cela est bien connu s’agissant du comportement du site Facebook lui-même et de ses relations avec l’extérieur — mais les choses pourraient s’avérer en fait bien pires. Les utilisateurs de Facebook ne se connectent pas directement entre eux. Ils parlent à M. Zuckenberg qui commence par enregistrer et stocker tout ce qui est dit, et, alors seulement, le transmet éventuellement à l’utilisateur destinataire, si ce qui est dit lui convient. Dans certains cas, il ne le fait pas — comme en sont témoins les récents comptes-rendus montrant que le service de messagerie de Facebook bloque des messages en se basant sur les mots et liens qu’ils contiennent, parce que ces liens pointent vers des services que Facebook préférerait que l’on évite de mentionner.

Heureusement, il y a de nombreux efforts en cours pour fournir des services distribués, contrôlés par l’utilisateur, permettant de faciliter la mise en relation entre les gens, dont GNU social, status.net, Crabgrass, Appleseed et Diaspora. Ces services n’auront pas les mêmes types de problèmes parce qu’à la fois le code permettant le fonctionnement du réseau et les données échangées seront entre les mains des gens qui communiquent.

Ces efforts finiront par être couronnés de succès. Nous espérons que, lorsque ce sera le cas, TIME réparera son erreur d’appréciation en décernant le titre de la Personnalité de l’année avec plus de discernement.

Not Facebooked Me - FSF

Copiez et collez ce code dans votre propre site  :

<a href="http://www.fsf.org/fb"><img src="http://static.fsf.org/nosvn/no-facebook-me.png" alt="Not f'd — you won't find me on Facebook" /></a>

En attendant, vous pouvez encourager les gens à ne pas se connecter à Zuckenberg lorsqu’ils croient qu’ils se mettent en rapport avec vous, en plaçant ce bouton sur votre blogue ou site web, avec un lien vers la méthode que vous préférez qu’ils utilisent pour vous contacter directement — peut-être votre compte sur identi.ca ou tout autre serveur status.net.

Sinon, vous pouvez faire pointer un lien vers ce billet ou tout autre article qui souligne les problèmes avec Facebook, tel que «  Des amis tels que ceux-ci…  » (NdT  : dont il existe une traduction en français) de Tom Hodgkinson, ou les ressources disponibles sur http://autonomo.us — en particulier la «  Déclaration sur la Liberté et les Services Réseaux de Franklin Street  » (NdT  : nommée d’après l’adresse des bureaux de la FSF à Boston).

Notre bouton n’est évidemment pas relié à une quelconque base de données de surveillance ou autre système de traçage.

Téléchargez notre bouton «  J’aime pas  » et ajoutez le à votre site web, ou imprimez vos propres autocollants.

Tous les boutons sont mis à disposition sous la licence Creative Commons Paternité – Partage des Conditions Initiales à l’Identique (CC BY SA).

Vous êtes libre de modifier les boutons, mais veuillez garder la mention des créateurs originaux intacte, et assurez-vous que vos boutons soient sous la même licence.

Vous ne me trouverez pas sur Facebook

58 Responses

  1. cyberesprit

    Je suis dans la même optique : anti-facebook

    Mais j’ai un compte facebook (contre mon gré).. Au départ pour faire de la publicité pour mon entreprise que j’ai créé cet été mais qui n’a pas durée bien longtemps.. (j’avais également créé un compte twitter pour la même occasion et ce qui suit le concerne tout autant)

    Je l’ai ensuite laissé aux oubliettes ..

    Et je l’ai repris en main, pour une seule et bonne raison : informer les mout.. heu.. les gens sur tout ce qui concerne le logiciel libre, le matériel libre et aussi beaucoup pour informer des évènements de ce monde qui pullulent aujourd’hui comme les libertés internet et sa neutralité, comme ce qui se passe avec wikileaks ou en Tunisie et j’en passe ..

    Ces informations se trouvent également sur mon blog, puis sur le compte twitter et aussi sur mon flux RSS .. j’envoi également des courriels à quelques gens de mon entourage pratiquement à chaque nouvelle. (je me suis créé une application web pour écrire un article et qu’il se propage sur tous ces média en même temps)

    Si je reçois une demande de participation à des jeux bidons, je refuse.

    Voilà à quoi il me sert, c’est tout. Ni plus, ni moins.

  2. Ndjee

    Si vous voulez que cette campagne ait du succès, il faut qu’elle soit spontanément virale. Ce ne sera pas le cas si vous insistez pour qu’on fasse figurer une licence sur votre bouton, fut-elle la plus libérale possible. Ça ne sert ni le bouton ni la licence. Ça rebute les gens. Ceux qui créent des mèmes sur 4chan ou ailleurs mettent ils des licences sur leurs images ? Non, et c’est pour ça que ça marche. On ne s’embarrasse pas avec des manières pour des objets aussi simples si on veut qu’ils circulent. D’ailleurs, vous avez peut-être vous même fait une entorse au copyright de Facebook sur son bouton « J’aime » en produisant un objet fortement inspiré (qu’on appelle simplement détournement). Et alors, c’est du fair-use, non ?

  3. C.Catarina

    Marquer sa désapprobation par un sticker, c’est bien (Bravo Poupoul2).

    Mais je préfère une approche plus … radicale; pourquoi ne pas expliquer comment faire disparaitre les pouces Facebook des sites sur lesquels on surfe; c’est si simple 😉

    Je le fais là : http://catarina.fr/index.php?post/2

  4. Eric

    Merci pour cette initiative ainsi que la FSF
    Je viens d’intégrer le sticker sur mon blog en colone de droite. J’avais déjà enlevé tout boutton de partage ou « j’aime » sur mon blog il y a 10 jours de cela…
    Pierre Olivier Carles avait d’ailleurs lui même il y a peut publié un billet sur le sujet :
    http://www.pocarles.com/2010/12/pou

  5. treoks

    Au bout d’un moment, qu’est-ce qu’on en a à foutre? Y’a encore des gens qui se soucient de ce que ce pire torchon qu’est le Times peut dire? Non parce qu’à un moment c’était un peu le chef des nazis qui était élu personnalité de l’année par ce fournisseur de papier cul qu’est le Times. Donc à la limite mettre la tronche de ce sac à merde de Zuckenberg… Ca prouve juste que la ligne éditoriale du Times n’a pas changé d’un pouce, le reste, moi, je m’en cogne.

  6. Gilles

    Y avait le bouton « On s’en fout » jusqu’à décembre mais les avocats de FB ont trop menacé le créateur donc « apu » 🙁
    Ça existe pas une extension FF qui remplace j’aime par j’aime pas ?

  7. Hell Pé

    J’ai une question à ce sujet, pas rhétorique du tout : où peut-on trouver une page de profil GNU Social ou Diaspora, histoire de tester sans avoir à créer la sienne ?

  8. Meuble

    Je suis étonné que cette initiative ne soit pas française. Avec notre culture du « pas content, pas content, pas content ! » c’est presque honteux.
    C’est vrai quoi fuck Facebook, ras les fesses de pouvoir rester en contact (partage de photos, chat, envoi de mail, etc.) avec ma famille et mes potes éparpillés aux 4 coins du monde.
    Le truc le plus insupportable c’est de me voir tagguer sur des photos de soirées que je n’ai même pas prise.
    Sans oublier toute cette info relayée sur ma Home (articles de fond (comme celui-ci tient), vidéos débiles, chansons, actualité d' »amis », etc.).
    Ras le bol du partage simplifié et vive l’époque du « les photos de samedi dernier en pj (le reste arrive dans les 53 mails que je vais devoir te faire pour faire tenir les 56 photos), d’ailleurs tu peux le faire suivre à Eric il serait ravi de les avoir ».

  9. j-c

    Je pense que la distinction « person of the year » du Times a pour but de souligner une personnalité qui a eu un impact sur l’année écoulée, en bien ou en mal. Je n’ai pas lu l’article du Times et je ne compte pas le faire, mais ce serait bien de souligner si oui ou non les gens du Times se sont laissé berner par l’image populaire sans même se rendre compte des enjeux (ce qui serait un bel échec de leur part).

    @ Ndjee:
    Les images qui se répandent viralement sont dans 99% des cas soumis à des licences bien moins permissives, ça ne les empêchent pas de se répandre.

  10. j-c

    @ Meuble:
    de quoi vous parlez ? Comme dit dans l’article, il y a des tas de systèmes similaires qui permettent d’avoir tout les avantages de Facebook sans les inconvénients. Mais bon, j’imagine qu’il est typiquement français de se mettre à geindre, sans avoir rien compris ou même lu les arguments, dès que qlq’un essaie de faire une remarque constructive ou de faire prendre conscience des enjeux pour le bien de l’humanité. Car au delà de la réputation de « râleurs », c’est bien la réputation d' »orgueilleux qui considère que son avis est tjrs le meilleur sans tenir compte de l’avis des autres » qui prévaut, et dont votre commentaire est une bonne illustration.

  11. Meuble

    @j-c : en effet il y a des tas de systèmes. Le gros avantage de Facebook est bien de regrouper « tous ces systèmes » + toutes les personnes pour gain de temps, gain de connectivité.
    Après, que mon commentaire ne t’ai pas paru constructif j’en suis désolé. J’ai bien lu les arguments et ai souhaité m’exprimer sur le sujet.
    Par contre je ne vois pas où je geins ? Je ne suis pas en train de faire un « LET FECEBOOK ALONE, LET IT ALONE !!!! », je souhaitais juste faire remarquer que Facebook, ba je trouve ça cool, utile et que si ça vous plait pas et bien n’y allez pas.
    Pas besoin de faire une révolution, malgré notre indéniable talent national pour ce genre d’événement.
    – TOUS DANS LA RUE !!!
    – pourquoi en faite ?
    – je sais pas mais si il y a tant de monde c’est qu’il doit bien y avoir une raison.

    Mais bon, la liberté d’expression existe et il serait fâcheux de ne pas en profiter.
    Enfin, l’initiative « je n’aime pas » et plutôt « marrante ».

  12. Harmoos

    J’adore .. le bouton « partager sur facebook » en bas de l’article c’est hyper credible .. dans le même genre avec wikio, delicio et twiter 😀

  13. j-c

    @ Meuble:
    Il est évident que le réseau social Facebook est plus attractif que les autres du fait du nombre d’adhérents. Mais lorsque vous dites qu’abandonner Facebook, c’est revenir en arrière, c’est juste faux (mais p-e vous a-t-on lavé le cerveau: est-ce que vous croyez aussi que les communistes mangent les bébés ?). Bref: « j’ai dit que 2+2=5, et la maitresse, elle m’a engueulé. Mais elle a tort parce que, par ailleurs, 1+1=2 »

    Que voulez-vous dire par « regrouper tous ces systèmes » ? Que propose Facebook qui n’est pas disponible sur Diaspora ? (bien que je connaisse très peu ces deux systèmes, je pense que Diaspora permet de faire plus de chose que Facebook (par exemple, une fois loggé sur Diaspora, on peut dialoguer en même temps avec ses contacts MSN, IRC, Jabber, Facebook, Diaspora, …, tandis que Facebook ne sait parler qu’avec les contacts Facebook)).

    Désolé d’avoir supposé que vous n’aviez pas lu l’article, mais étant donné que visiblement, vous ne l’avez pas compris (il est clairement dit que tout les avantages de Facebook seront conservés, et les raisons concrètes sont expliquées avec le plus grand soin (on est donc loin du « je sais pas mais si il y a tant de monde c’est qu’il doit bien y avoir une raison »)), j’avais préféré supposer l’impulsivité plutôt que la stupidité.

    J’ai utilisé le terme « geindre » parce que c’est bien ce que vous faites: on vous propose d’enlever les inconvénients et de conserver les avantages, et vous râlez parce que taper « Diaspora » au lieu de « Facebook » a un impact trop important sur votre petit bien-être.

    Finalement, essayez d’analyser la situation avec un peu plus de recul:
    Si demain matin, lorsque vous vous réveillez, Facebook se transforme magiquement en Diaspora, pour vous, rien ne change: les fonctionnalités sont les mêmes, le nombre de contact aussi, …
    Vous y gagnez même: en fonctionnalités supplémentaires et en respect de la vie privée (mais bon, p-e que ces arguments ont pour vous un poids nul, donc, restons sur la conclusion: aucun changement).
    De mon côté, demain matin, qu’est-ce qui change:
    – je ne suis plus tracé par le système de Facebook (même si je ne suis pas utilisateur Facebook)
    – je peux communiquer avec tout mes amis, qu’ils soient sous MSN, Jabber, Facebook/Diaspora, …
    – je ne suis pas obligé de m’inscrire à un système qui a pour but de monétiser mes informations et me bourrer le crâne de pub sous prétexte qu’un ami veut me faire parvenir des photos
    – je peux plus facilement savoir ce qui est dit dans mon entourage et qui m’intéresse et/ou m’est destiné.
    – …

    Bref, dans cette histoire, c’est vous la personne égoïste qui impose ses choix aux autres. Tout ce que je demande, c’est que mes choix soient respectés dans la mesure du meilleur compris possible.

    Vous dites: « si ça vous plait pas et bien n’y allez pas ». Je n’y suis pas, mais ça ne m’empêche pas d’être tracé et exclut d’une part d’internet. Personnellement je n’ai aucun comportement agressif envers vous, car ce que je demande n’aura aucun impact sur vos habitudes (si ce n’est un changement de nom Facebook -> Diaspora). De votre côté, votre comportement me pourri la vie. Vous êtes aussi ridicule qu’un fumeur qui dit: « C’est quoi ces interdictions de fumer dans ce restaurant: si les gens ne veulent pas fumer, qu’ils ne fument pas »

  14. nfk

    Quel est l’intérêt de promouvoir des flags anti-facebook, si ce n’est que de faire d’avantage de pub pour celui-ci? La vrai alternative serai de proposer quelque chose de neuf, non?
    Je trouve que le titre obtenu par Mark Zuckenberg est mérité, le mec s’est créé un empire en partant d’une idée simple, c’est tout simplement balaise. Du coup l’article m’a donné envie de lire l’article sur Zuckenberg afin de connaître les critères retenus par le Time, mais pas de lancer des pop-up de désaccord.

  15. toto

    @cyberesprit: Je trouve ton commentaire assez révélateur, autant que l’ironie soulevée par Harmoos sur les liens Facebook/twitter et co. en bas de cet article. Ta première phrase est une affirmation audacieuse sur ta phobie de ce site, et après tu expliques sur plusieurs paragraphes pourquoi tu l’utilises, en essayant tant bien que mal de justifier que c’est pour faire le BIEN©.
    Mais en somme, tu trouves ton compte sur Facebook, donc dire que tu es « anti-facebook » est hypocrite.

    Globalement, tout le monde critique ces réseaux sociaux pour diverses raisons, mais l’utilisent tout de même, preuve qu’ils leur rendent bien des services.

    Lorsque tu es dans ce cas, tu ne peux pas affirmer être *contre* Facebook, mais dire qu’on peut améliorer Facebook sur certains aspects. Sinon tu serais capable de t’en passer, ce serait le moindre des militantismes.

  16. Meuble

    Bon on s’éloigne un peu du sujet de base mais tant pis.
    @ j-c : concernant diaspora j’ai demandé mon invitation il y a 1 mois et attend avec hate de pouvoir tester la bête, si ça peut remplacer facebook sans perdre en qualité alors jackpot.
    Je ne protège pas Facebook, par contre il faut bien comprendre que pour être un « réseau social » il faut du monde et qui dit monde dit infrastructures de taille (serveurs , développeurs, web designers, bureaux, etc.) et donc coûts proportionnels au trafic enregistré.
    Donnez moi un Facebook payant et je serais le 1er désinscrit, malheureusement il faut bien donner un petit quelque chose pour ce service et ceci passe par des bannières publicitaires qui utilisent nos données personnelles pour nous cibler aux mieux, je « dislike » mais je n’ai rien de mieux à leur proposer donc je ne me plains pas.

  17. De retour du passé

    Pathétique le copyright sur l’image francophonisée…

    Quant au bouton share sur Facebook en fin d’article, c’est tout aussi pathétique. Mais si les frenchies étaient capables de mettre leurs actes en correspondances de leurs râleries, ça se saurait.

    +1 avec nfk.
    «Parlez de moi en bien ou en mal, pourvu que vous parliez de moi.»

    Donc arrêtez de nous gonfler avec ce Skyblog 2.0 qu’est Facebook.

  18. ashledombos

    Facebook en soi techniquement, c’est plutôt une réussite. Socialement, c’est mitigé, mais il y a des gens (dont ma mère) pour qui Facebook a réellement apporté un plus social, des nouvelles relations, des rencontres riches etc. Bref, c’est un outil qui offre une grande possibilité, si on sait, et on a le temps et l’envie, de s’en servir. Il est évidemment urgent d’avoir un équivalent libre et ouvert à Facebook, car ce qui est donné par une main est fourbement repris par l’autre.
    Par contre le culte de la personnalité du fondateur, là c’est vraiment n’importe quoi, comme tous les cultes de la personnalité.

  19. j-c_32

    @ Meuble:
    D’accord avec votre message: il faudrait une réelle alternative viable à Facebook. Mais inversement, pourquoi créer une alternative à Facebook si 99% des utilisateurs de Facebook, qui représente la très grande majorité du public de ce type de réseau social, ne désire pas changer de service ? Comme vous l’avez dit: un réseau social ne sert à rien s’il n’a pas d’utilisateurs.
    Il est donc nécessaire de faire entrer dans la tête du grand public que Facebook a des défauts, intrinsèque à sa conception (et pire: les conséquences de ces défauts ont des effets sur les autres, pas forcément sur l’utilisateur lui-même. Rien de pire que d’essayer de faire comprendre à qlq’un qu’il se comporte en égoïste s’il ne veut pas entendre).
    C’est pour ça que des initiatives comme celle-ci existent (et doivent exister): le fait de faire comprendre qu’une alternative est nécessaire est complémentaire à la création de l’alternative.

    Concernant le fait que la publicité est indispensable, c’est simplement le résultat de votre propre imprudence. Par exemple, les réseaux p2p d’échange de fichier sont une forme de réseau social (au d’échanger des fichiers, il suffirait d’échanger des informations qui s’afficheraient dans une page html (et ajouter une « gestion des amis »)). Or, celui-ci ne requiert ni gros serveur centralisé, ni publicité pour vivre. La preuve: Diaspora ne requiert ni gros serveur centralisé ni publicité pour fonctionner. Bref, si aujourd’hui vous êtes bloqué, c’est parce que vous n’avez pas réfléchi vous et vos semblables lorsque vous avez choisi un système centralisé.

    Le pire dans cette histoire, c’est que les gens qui étaient conscient du danger sont aujourd’hui également victimes, résultat de la négligence stupide de ceux qui viennent maintenant dire « arrêtez un peu de râler s’il vous plait ».

  20. pouet

    Euh, franchement je trouve que votre article n’est pas un modèle d’excellence. Il est très orienté et ça se ressent rapidement, les quelques arguments que j’ai pu y lire étant généralement infondés.

    J’en prends un parmi eux :
    Le fait : « Zuckerberg, est capable de collecter des informations sur des personnes qui ne sont même pas utilisatrices de son site. »
    OK, effectivement, si l’éditeur d’un site décide de placer un bouton qui pointe vers le site de facebook (c’est le cas sur votre blog) et que l’internaute décide de cliquer sur ce bouton (j’ai décidé de ne pas le faire pour ma part, mais d’autres l’ont peut-être fait), alors l’information sera connue de facebook.
    La belle affaire !

    La conclusion que vous tirez de ce fait : « Ce sont des précédents qui entravent notre capacité à nous connecter librement les uns aux autres. « 
    Alors la, chapeau. J’avoue être plus stupéfait par cette analyse que par l’existence de facebook elle-même (je suis facilement impressionnable).

    Effectivement de l’information est collectée. Mais, pour être collectée il faut que deux tiers, indépendants de facebook, décident de donner cette information à facebook.
    Ils l’ont fait, ils étaient d’accords pour le faire, ils n’étaient pas obligés de le faire.
    Je ne vois pas en quoi ma capacité à m’exprimer ici, donc à me connecter à vous, a eu à en souffrir.

    Pour ma part, je n’ai pas de compte facebook, et figurez-vous, je continue de respirer, et même de surfer sur internet.
    Et même si une partie des utilisateurs de facebook, qui ne vous a rien demandé, n’est pas consciente de donner des informations, qu’importe. Ces utilisateurs bénéficient visiblement du service que facebook leur offre et en sont satisfaits. Tant mieux pour eux.
    Laissons-les vivre.

    Et évitez les argumentations incohérentes, c’est agaçant.
    De même soignez un peu votre propagande grossière du logiciel libre sauveur du monde (certes, j’extrapole un peu) comme, concernant les alternatives prétendues vertueuses à facebook : « Ces efforts finiront par être couronnés de succès. ».
    Bon, c’est peut-être bien de croire à quelque chose après tout, mais la dichotomie facebook=mal, toujours méchant/logiciel libre=bien, toujours gentil est assez grossière.

    Tout ceci ayant été dit, je décourage, dans mon entourage, l’utilisation de réseaux sociaux ou autres, à ceux qui ne les connaissent pas et qui m’interrogent sur le sujet. Ils risqueraient de placer sur internet des informations que l’on souhaiterait a priori conserver privées.
    Publiquement, j’encourage tous ceux qui sont intéressés à se renseigner sur les pratiques de ces réseaux, et, visiblement, ce site n’est pas la source d’information objective souhaitable pour cela.

    Google is your friend 😉

  21. Ginko

    @pouet:

    Non pas que je veuille démonter ton argumentaire gratuitement, mais avant de tenter de donner des leçons aux autres, revérifier 5 fois ses infos n’est pas de trop.

    Donc merci de cliquer sur le premier lien de l’article traduit (intitulé « le bouton Facebook « J’aime » de traçage des internautes ») et de lire. Si l’anglais te rebutes, tu pourras toujours faire appel à ton ami google.

    De rien.

    PS: Et puis, c’est pas pour t’accabler, mais le « bouton facebook » affiché sur le Framablog n’est pas un bouton, mais un simple lien, il ne vient pas de Facebook, mais de wordpress.

    PS2: C’est dingue comment dès qu’on parle d’un sujet « buzz » le niveau du débat dégringole…

  22. Bingo

    @Ginko: une image avec un lien derrière, sur internet on appelle ça un bouton. Et le lien est bien un lien « Facebook »: il amène sur Facebook pour partager l’article sur FB. Bref, oui, une belle contradiction.

  23. odin

    Pour ceux qui souhaitent tester diaspora.
    Vous trouverez dans le top 5 le pod du grand blogueur Korben.

  24. Xaapyks

    @Bingo Autant je suis d’accord que c’est pathétique d’avoir un bouton facebook en bas d’un article contre ce dernier autant tu te plantes complètement !
    Ginko a raison, c’est un simple lien. Le bouton facebook officiel, derrière y a une iframe qui envoie l’URL de l’article « traître » à facebook, que tu aies cliqué ou pas.
    Une simple image/lien ne transmet rien ( stockée sur le même serveur comme wordpress, cherchez pas à m’embrouiller sur le referer)

    Renseignez-vous…

  25. antistress

    à titre personnel je me suis posé la question de l’opportunité du bouton Facebook sous l’article avant qu’il ne soit commenté.

    il n’est pas interdit de considérer ça comme un pied de nez, le fait que cet article puisse circuler facilement sur Facebook.

    Plus généralement j’ai écrit un billet sur cette question intitulé « la quadrature du Libre » http://libre-ouvert.toile-libre.org
    C’est un problème récurrent : Stallman qui interdit de diffuser ses interventions sur les plateformes de partage de vidéos qui utilisent des codecs non libres ; faut-il alerter sur les dangers de Facebook y compris en créant une page Facebook…
    Je pense que si on ne prêche que des convaincus on n’avance pas, et qu’il faut bien « aller chercher » les personnes à convaincre y compris en s’aventurant sur des territoires non libres.
    Après il y a une question de mesure dans tous les cas, voire d’exemplarité pour certain.
    C’est une question difficile.

  26. Kalenx

    @pouet et bingo

    « OK, effectivement, si l’éditeur d’un site décide de placer un bouton qui pointe vers le site de facebook (c’est le cas sur votre blog) et que l’internaute décide de cliquer sur ce bouton (j’ai décidé de ne pas le faire pour ma part, mais d’autres l’ont peut-être fait), alors l’information sera connue de facebook. »

    Comme Xaapyks l’a très justement fait remarquer, le « bouton Facebook » utilisé par la majorité des sites n’est pas un simple lien, mais un iframe qui collecte des informations. Par exemple :
    <iframe src= »http://www.facebook.com/plugins/lik… » scrolling= »no » frameborder= »0″ allowTransparency= »true » style= »border:none; overflow:hidden; width:450px;height:25px »></iframe>

    S’il y a des gens qui trouvent rigolo « d’aimer » un article du NYT relatant le génocide au Soudan, ça les regarde.
    Mais j’aimerais ne pas me faire ficher lorsque je lis moi aussi cet article.

    (Le même problème se pose avec le plus en plus répandu Google Analytics en passant).

    « Effectivement de l’information est collectée. Mais, pour être collectée il faut que deux tiers, indépendants de facebook, décident de donner cette information à facebook.
    Ils l’ont fait, ils étaient d’accords pour le faire, ils n’étaient pas obligés de le faire.
    Je ne vois pas en quoi ma capacité à m’exprimer ici, donc à me connecter à vous, a eu à en souffrir. »

    Ce que tu réfutes n’est en rien l’argument apporté. Il faut comprendre qu’il y a deux problèmes (principaux) avec Facebook, qui font que nous, méchants comme nous sommes, nous osons le critiquer :
    1) Que j’accepte de m’inscrire (et donc de partager mes informations) ou non, je suis quand même fiché. Facebook collecte des données sur moi (ou en tout cas peut le faire) sans que je n’ai rien accepté.

    2) Je voudrais peut-être pouvoir partager quelque chose _sans_ être fiché, enregistré et analysés de tous côtés? Pourquoi, lorsque je veux voir les photos de voyage d’un de mes amis, devrais-je accepter ce diktat de Facebook?
    Autrement dit, vous dites : Facebook vous offre un espace de partage, et vous prend en échange votre vie privée, c’est fair.
    Moi, je dis : Pourquoi devrais-je sacrifier ma vie privée pour partager de l’information?

    Ma capacité à m’exprimer est de fait diminuée, puisque je refuse de faire ce choix.

    L’erreur dans votre raisonnement est de penser que tout le monde accepte volontiers de donner toutes ses informations privées en échange d’un lieu de partage. Si maintenant pour entrer dans un bar vous deviez fournir la liste de vos conquêtes, les photos de vos vacances au Maroc, le trajet de vos déplacements quotidiens ainsi que le détail de votre vie sexuelle, et ce en ayant conscience que le bar pourra décider de céder cette information à n’importe qui, voire à la rendre publique, seriez-vous d’accord?
    Et même si vous n’êtes pas d’accord, même si vous n’entrez jamais dans ce bar, vous savez qu’avec un bon système, et à moins que vous n’ayez aucun ami ou aucune connaissance, ils pourront tout de même en apprendre bien plus que vous ne le pensez sur vous? Mieux encore, ce bar fait installer des caméras dans différents endroits publics, soi-disant pour que sa clientèle puisse se saluer à distance. Mais bon, vous êtes filmé aussi hein…

    C’est exactement la même chose avec Facebook. Mais bon, c’est virtuel, les gens ne voient pas vraiment le problème, il n’y a que les sales propagandistes communistes de l’utopique logiciel libre qui se plaignent, mais de toute façon, eux ce sont des geeks no-life, non?

    « Et même si une partie des utilisateurs de facebook, qui ne vous a rien demandé, n’est pas consciente de donner des informations, qu’importe. Ces utilisateurs bénéficient visiblement du service que facebook leur offre et en sont satisfaits. Tant mieux pour eux. Laissons-les vivre. »

    Moi c’est drôle, si mon voisin mécanicien s’apercevait que les roues de ma voiture sont sur le point de se détacher, je ne suis pas certain que j’apprécierais qu’il me « laisse vivre ». Un énorme majorité de ces « utilisateurs satisfaits » le sont parce qu’ils n’ont pas saisi ce que partager ainsi tout leur vie implique.
    Vous rendez-vous compte la manne pour les compagnies d’assurance qu’est le journal détaillé de toute une vie? La somme que payerait une société de crédit pour pouvoir analyser dans les moindres détails le passé de son client? La facilité avec laquelle les vols d’identité peuvent être faits? La possibilité pour un dérangé mental d’y trouver l’emploi du temps exact d’une éventuelle victime?

    (Pour le dernier, on dira que je me fais l’émule de Frédéric Lefebvre, mais sans aller jusque là, le fait est que j’ai rencontré quelques fois des mères monoparentales qui, sans dire que leur ancien conjoint était un meurtrier, préféraient qu’il ne sache pas où elles habitaient).

    Encore une fois, le problème se retrouve dans le fait que la plupart des gens n’ont tout simplement pas compris ce qu’ils acceptaient. Donc non, je ne les « laisserai pas vivre » comme vous dites, et je suis content de ne pas être le seul à penser de cette manière.

    « Bon, c’est peut-être bien de croire à quelque chose après tout, mais la dichotomie facebook=mal, toujours méchant/logiciel libre=bien, toujours gentil est assez grossière. »

    Ben, le fait est que Facebook fait des choses « mal ». Donc tant qu’il ne changera pas (et ce n’est pas parti pour), oui, sur la question de la vie privée, Facebook sera « méchant ».

    « Publiquement, j’encourage tous ceux qui sont intéressés à se renseigner sur les pratiques de ces réseaux, et, visiblement, ce site n’est pas la source d’information objective souhaitable pour cela. »

    1) Juste un rappel : le framablog traduit des articles. Les critiques concernant l’article lui-même (et non la traduction), c’est aux auteurs qu’il faut les envoyer.

    2) Le Framablog n’est évidemment pas « objectif » au sens d’impartial, puisque le but très clair de Framasoft est de faire avancer la cause du LL.
    Forcément, ça revient à dire de Microsoft qu’ils ne sont pas objectifs concernant Windows.

    Cela dit, le Framablog est objectif au sens où il ne met pas de côté la part qui n’appuie pas son argumentation, et ça, je trouve ça déjà pas trop mal…

  27. Biarnés

    En bon français, il faut dire « je n’aime pas ».

  28. schtroumpf grognon

    @Biarnés : Tout bon français est comme le schtroumpf grognon 😉

  29. Montesquieu

    C’est une chose extraordinaire que toute la philosophie consiste dans ces trois mots: « Je m’en fous. »

  30. tala

    Plusieurs des commentaires précédents m’interroge sur le fonctionnement du fameux bouton :
    Récupère-t-il des information sur des internautes *qui ne cliquent pas dessus* (en particulier dans le cas où l’utilisateur n’est pas connecté à facebook ou n’a pas de compte)?
    Cette question a aussi été posée en commentaire de cet article de rue89 :
    http://www.rue89.com/making-of/2010
    Elle est restée à ma connaissance sans réponse.
    Elle peut revêtir un aspect paranoïaque, mais sans doute les commentateurs précédents pourront m’éclairer.

  31. Xaapyks

    @tala
    C’est une iframe qui contacte le site de facebook.
    Facebook utilise des cookies.
    Si tu es loggé ils ont donc ton compte et par conséquent ton nom et sur quel site tu es en train de voir ce bouton, ils voient donc ce que tu es en train de lire.
    Si tu n’as pas de compte, j’imagine qu’ils peuvent te créer un cookie avec un identifiant « temporaire » pour suivre les différents sites que tu vas consulter, comme ce que font les régies de publicités pour cibler leurs annonces.

  32. anon

    Que ce soit une iframe ou non n’est pas le probleme. Ça pourrait être du code javascript, une image, un fichier swf, le problème vient du fait que la ressource est hébergée chez facebook.

    Lorsqu’une connexion est crée avec un serveur web, pour la plupart des naviguateurs, deux choses sont envoyées : le referer (si il existe) et les cookies (si ils existent).

    Le referer correspond à la page depuis laquelle on obtient la ressource (si on a une image hébergée sur fb.com (mettons fb.com/img1.png) sur la page time.com/page1, alors fb.com saura que quelqu’un venant de time.com/page1 veut obtenir l’image fb.com/img1.com.

    Le cookie, lui, est une information (pas un fichier, pas un programme, just une courte information) que les serveurs web peuvent demander aux naviguateurs d’enregistrer.
    Une fois enregistrée et jusque sa date d’expiration ou sa suppression, le naviguateur enverra la dite information au serveur concerné à chaque connexion.

    Le cookie plus le referer permet donc de suivre l’activité de quelqu’un. Le type de la ressource demandée au serveur n’entre pas dans l’équation.

    Bonus : le cache.
    La grande majorité des navigateurs disposent d’un système de cache pour éviter de télécharger plusieurs fois la même ressource. Si vous avez chargé une image de 50Mio, lorsque vous fermez la page et que vous l’ouvrez de nouveau, vous ne devriez pas avoir à retélécharger l’image si vous êtes sûr qu’elle n’a pas changée.
    Pour ça, le serveur envoie tout ce qui peut être mis en cache avec un ETag.
    Lorsque le navigateur voudra de nouveau utiliser une ressource et qu’il dispose d’un ETag le concernant, il enverra celui ci avec sa demande au serveur. Si l’ETag a changé, alors la ressource serra de nouveau téléchargée (surement avec un nouvel ETag). Autrement, le serveur informera le naviguateur que l’image n’a pas changée, et donc qu’elle n’a pas à être retéléchargée.
    Si vous avez bien lu, vous aurrez compris que les cookies et les ETags fonctionnent à peu près pareil.
    Ainsi, des sites peuvent (et ne gênent certainement pas) détourner la fonction du cache pour en faire un outil de traçage.

    Donc, pour @tala : Si l’image (ou quoi que ce soit d’autre) vient de facebook, alors facebook sait.
    Et par « venir de », je veux dire « si l’image est hébergée par facebook ».
    Par ex., à moins que d’avoir louper quelquechose, sur cette page, toutes les ressources (images, feuilles de style, javascript, etc.) viennent soit de framablog.org, soit de framasoft.net.
    Pourtant, il y a des images facebook et trucmachin. Hébergée par framablog.org.

    TL;DR : Adblock -> ||facebook.com^ et ||fbcdn.net^

  33. Anonymous

    La FSF aussi bien que le Framablog semble oublié que le prix est destiné  » à la personne qui a « marqué le plus l’année écoulée, pour le meilleur OU POUR LE PIRE »  » (pour citer votre propre lien wikipédia).Ce n’est donc pas un forcement un honneur (Hitler,Staline et d’autres on été nommé).Sans compter que ce titre est un banal attrape-couillon de journaux qui veulent vendre (voir les anciens primés).

    Bien sûr j’ajoute que l’action de la FSF est ridicule/niaise/une vaste blague.
    Une bonne initiative (restant dans le but initial) aurait été proposer de migrer vers Diaspora car LES INSCRIPTIONS SONT OUVERTES.

    J’apprecie nombre d’article du Framablog en passant et son combat est des plus justes.

  34. LordPhoenix

    Ce qui me gêne un peu c’est de lire cet article avec lequel je suis totalement d’accord et d’y voir en bas un gros bouton pour diffuser l’article sur facebook… Certes ce n’est pas le même bouton et je ne pense pas qu’il ait le même défaut que le bouton «I Like» mais un peu cohérence ne fait pas de mal.

    Et de même de voir que ghosthery m’a bloqué ici même (ainsi que sur beaucoup de site web consacré au libre) googleAnalytics qui est un autre moyen de traquer les internautes m’a toujours énormément gêné.

  35. antistress

    @ LordPhoenix : comme je l’écris plus haut avoir un bouton de partage vers réseaux sociaux en bas d’article ne me parait pas incohérent : autant que ce genre d’article circule sur Facebook pour informer ses utilisateurs. Comme tu le fais remarquer c’est un bouton « passif » contrairement au bouton « J’aime ».

    Pour googleAnalytics tu as 100% raison c’est sans doute le même problème que le bouton « J’aime »

    (Rien à voir mais pour information : ghosthery n’est pas libre)

  36. lolosailing

    Déjà dit et répété plusieurs fois dans les commentaires : pathétique.

    Utiliser comme lien de partage par défaut des sites propriétaires et fermés comme twitter ou facebook, ce peut être un choix, pourquoi pas, mais sur un site qui annonce promouvoir le libre et encore plus dans un article qui se plaint de l’omniprescence de ce genre de pollution proprio… bizarre.

    Je suis de plus en plus interrogatif quant au comportement de nombreux sites prétendant chercher le développement du libre.

    AMHA, la meilleure façon d’aider au développement du libre, c’est tout bêtement de l’utiliser, et non d’en parler sur msn twitter ou fb en accroissant encore leur domination dans la communication.

    Alors, sortons ces boutons twitter/fb d’un maximum de pages, utilisons en leur lieu et place, des boutons identi.ca (et bientôt j’espère diaspora ou movim), enrichissons le contenu de statusNet/identi.ca, postons-y des liens dans des !groupes autres que informatique, linux et fsf (parlons cuisine, sport, actualité etc) car c’est cela, la vrai faiblesse de nos alternatives.

  37. Kalenx

    @anon

    Ben non parce que quand on regarde la source de cette page :
    <a href= »http://www.facebook.com/share.php?u…« ><img src= »/themes/noviny/img/icon-facebook.png » alt= »Facebook icon » width= »24″ height= »24″></a>

    L’image est hébergée en local sur le serveur du framablog.

    Donc pour ce qui est du « tracking », non Facebook ne peut rien faire tant que ce lien n’est pas cliqué

    Cela dit, je suis d’accord avec lolosailing sur le principe : pourquoi ne pas mettre un bouton « Bloguer sur Windows Live » rendu là?

  38. aKa

    Merci tout d’abord pour vos commentaires 😉

    Pour ce qui concerne le bouton « Facebook » en bas de tous les articles du blog (ainsi que Wikio, Twitter et Delicious), j’ai mis cela en place il y a plus de deux ans lorsque j’ai changé le thème du blog.

    L’idée était que les lecteurs du blog puissent partager les articles de leur choix avec l’espoir de toucher ainsi un public plus large que celui des « initiés libristes ». Parce que cette sensibilisation et cette diffusion sont au coeur du projet Framasoft.

    Au niveau des statistiques (en l’occurrence des referers), si on enlève les autres sites du réseau Framasoft et Google, alors Facebook fait très clairement partie des sites qui nous amènent désormais le plus de visiteurs externes, avec Twitter aussi (et ce très loin devant Identi.ca).

    Il n’en demeure pas moins que je comprends bien ceux qui évoquent une incohérence voire même une sorte d’exemplarité. Et à titre personnel, je m’interroge effectivement sur leur permanence sur le blog. En tout état de cause j’en parlerai au reste de l’équipe.

    Ceci étant dit il faut tout de même se souvenir d’où l’on vient et qui l’on est. Framasoft a commencé (il y presque dix ans de cela !) avec une approche originale pour ne pas dire iconoclaste : un annuaire de logiciels libres sous Windows ! Vous ne pouvez pas imaginer les tirs de barrage que l’on a reçu alors parce que Framasoft « faisait le jeu de Windows » en freinant ainsi la progression de GNU/Linux et était « en totale incohérence » avec les principes mêmes du logiciel libre.

    Je ne dis pas d’ailleurs qu’on a gagné cette bataille des idées ou des stratégies, mais ce qui est sûr c’est qu’on nous considère aujourd’hui avec beaucoup moins d’hostilité que par le passé et que la grande majorité accepte / tolère / comprend que l’on travaille pour et non contre le logiciel libre.

    Il aura fallu pour cela « se salir un peu les mains » en allant à la rencontre des utilisateurs Windows au pays des ordinateurs. La parallèle est un peu osé mais aujourd’hui cela correspond peut-être à aller « se salir les mains » en allant à la rencontre des membres de Facebook au pays d’Internet.

  39. otourly

    Pour moi le souci ce n’est pas ces boutons, c’est au contraire qu’il en manque…

  40. LordPhoenix

    @otourly : Pas faux ça. C’est vrai qu’un bouton identica en plus serait le bienvenue.

    @aka : Je comprends effectivement le point de vue selon lequel il faut aller chercher l’utilisateur là ou il est et à ce titre je comprends l’utilisation de facebook, surtout de cette façon là. le bouton utilisé ne permettant pas de traçage indue ce n’est pas vraiment un problème. Mais ce qui selon moi est plus problématique est l’utilisation de GoogleAnalytics qui plus que n’importe quoi est vraiment l’œil de google par dessus notre épaule. Certes vous avez besoin de statistique dans ce cas pourquoi ne pas essayer de collaborer avec d’autres sites du libre pour faire tourner ensemble un serveur qui hébergerait un piwik ou autre solution libre?
    Je détaille mon point de vue ici : http://lordphoenix.tuxfamily.org/83

  41. sailing

    @aka: oui, je comprends que dans l’esprit de la communauté frama, il est important d’essayer de toucher les gens qui ne sont pas du tout au courant que le libre existe, ou qui s’en moquent. C’est à mon humble avis une utopie, mais c’est une entreprise vraiment très respectable.

    Je pense que communiquer avec msn, twitter ou fb est un frein au développement des solutions libres ou open-source, mais si vous en êtes réduits à cela, c’est que vous avez des raisons de le faire, et sûrement de tonnes de statistiques pour le justifier/soutenir.

    Néanmoins, je crois qu’il est important de montrer l’exemple pour que les choses évoluent. Aussi, je ne vais pas utiliser ms-office pour faire des exercices de traitement de texte, alors qu’il existe OOo et maintenant libre-office. Sinon, je suis dans le « faites ce que je dis, et non ce que je fais ». Et c’est le comportement de l’équipe dans le cas présent sur cet article sur ce blog.

    La même chose en « mieux dit » ^^ : Rien n’est plus contagieux que l’exemple. (La Rochefoucauld)

    S’il vous plaît, ne vous contentez pas de discours et montrer l’exemple. Essayez, au moins, d’ajouter identi.ca dans les liens de bas de page (c’est une case à cocher dans l’extension je pense).

  42. Julien

    Il est vrai que s’il ne faut pas bannir totalement les solutions non-libres parce que c’est là-bas qu’est l’utilisateur, rien ne s’oppose non plus à offrir des solutions alternatives (ce à quoi le réseau Framasoft contribue largement).
    Ajouter un bouton « Partager sur identi.ca » aurait donc tout son sens (si je peux me permettre).

  43. dédé la sardine

    éteignez votre ordi et tout est réglé ! 🙂

  44. Joseact

    N’étant pas utilisateur de Face Book, je n’ai pas d’avis pour ou contre ce site, qui semble-t-il, fait l’unanimité au sein de ses membres utilisateurs qui ne tarissent pas d’éloges à son sujet. Cependant, même si l’illusion du site gratuit prédomine dans les têtes, il y a toujours une contrepartie. « On n’a rien sans rien ». Ce vieil adage qui s’applique à notre vie courante, l’est également pour les sites internet Face Book compris, pourquoi en serait-il autrement le système dominant étant celui du marché.

  45. Trendyboy

    Je ne suis pas inscris dans Facebook pour toutes les raisons que tout le monde connait, pourtant je ne suis pas contre l’existence d’un tel réseau. Le seul problème c’est qu’il représente actuellement une sorte d’hégémonie en matière de communication à grande échelle. Aujourd’hui si on veut communiquer avec les autres on n’a pas d’autre choix que facebook et d’accepter ses règles, sinon on se retrouve marginalisé et ca c’est pas acceptable, il faut donc créer une sorte de contre pouvoir, c’est là qu’intervient un projet comme Diaspora, le seul souci avec ce projet, c’est que j’ai bien peur qu’il ne soit utilisable que par des initiés et si les concepteurs de Diaspora ne réfléchissent pas à une solution plus étendue qu’aux simples geeks, cette solution sera difficilement viable.

  46. JosephK

    >on se retrouve marginalisé et ca c’est pas acceptable
    Et pourquoi donc ? Qui a dit que bêler comme des moutons l’était davantage ?

  47. JP

    Je m’intéresse dans le cadre d’une étude aux jeunes gens qui ne sont pas inscrits sur Facebook. Si vous en faites partie (14-19 ans) ou si vous en connaissez, n’hésitez pas à me contacter par mail : études.sociologiques@hotmail.fr. Merci de m’aider dans cette démarche, les personnes concernées étant largement difficiles à trouver alors que cette enquête pourrait être bien utile et intéressante. Merci à vous. P.S : vous n’aurez qu’à répondre à des questionnaires ponctuels via Internet !