Ubuntu 11.04 et son interface Unity : l’ordinateur idéal pour l’éducation ?

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Okubax - CC-bySortie tout récemment, la dernière version 11.04 de la distribution GNU/Linux Ubuntu offre une spectaculaire nouvelle interface graphique baptisée Unity (cf cette vidéo) que Mark Shuttleworth lui-même n’hésite pas à qualifier de «  changement le plus important jamais réalisé sur Ubuntu  ».

Et si cette interface[1] se révélait être idéale pour le monde de l’éducation  ?

C’est l’hypothèse avancée ci-dessous par Christopher Dawson (ZDNet) en appuyant ses dires par la similarité d’usage avec les smartphones dont nos étudiants sont friands et familiers.

Mais vous ne serez peut-être pas d’accord, d’autant que le chroniqueur s’aventure également à affirmer (ce qui ressemble un peu à un argument pro Mac) que les étudiants sont «  des consommateurs peu intéressés à comprendre ce qu’il y a sous le capot  » et que «  moins ils en voient et mieux ça vaut  ».

PS  : Pour info, Framasoft sera présent «  en force  » à la prochaine Ubuntu Party de Paris du 27 au 29 mai prochain.

Ubuntu 11.04  : l’ordinateur idéal pour l’éducation  ?

Ubuntu 11.04 : The ultimate educational desktop ?

Christopher Dawson – 5 mai 2011 – ZDNet Education
(Traduction Framalang  : Don Rico et Goofy)

J’utilise Ubuntu 11.04 depuis la version alpha, et c’est mon système d’exploitation principal sur les divers netbooks qui vadrouillent chez moi. Mes lecteurs réguliers savent que j’utilise Ubuntu depuis un bout de temps, que ce soit comme serveur ou comme système d’exploitation pour mon ordinateur. Ces temps-ci, je passe beaucoup de temps sur mon Mac, qui est génial, mais c’est plus fort que moi  : je me dis que la dernière version d’Ubuntu pourrait bien être l’ordinateur idéal dans le domaine de l’éducation, pour un tas de raisons.

D’ailleurs, il pourrait bien damer le pion à OS X et devenir mon système d’exploitation favori, mais pour l’instant la question n’est pas là. Le monde de l’éducation a plus à gagner que moi avec Ubuntu 11.04. Voici pourquoi.

La première fois que j’ai essayé Ubuntu, c’était sur de vieux ordinateurs de mon lycée, il y a quelques années, pour tenter d’économiser de l’argent avec des logiciels gratuits et prolonger un peu la vie de quelques ordinosaures. Ça a fonctionné, mais depuis, Ubuntu a fait bien du chemin. Et nos utilisateurs aussi, qu’ils soient adultes ou étudiants. Nous utilisons tous couramment des téléphones sous Android ou des iPhones et naviguons dans une interface qui assume sans complexe n’être pas du Windows. C’est là qu’intervient la nouvelle interface Unity. Steven J. Vaughan-Nichols a interviewé le fondateur de Canonical, Mark Shuttleworth, qui l’évoque en ces termes  :

Shuttleworth a commencé par préciser que selon lui, le point le plus important avec Unity dans Ubuntu 11.04, c’était «  d’apporter à un large public de consommateurs ce qui a toujours été au cœur de la plateforme Linux  : du plaisir, des libertés, de l’innovation et des performances…  »

Dans le domaine éducatif, bien plus que dans la plupart des industries, nos utilisateurs sont très consommateurs (du moins la plupart ont-ils une approche de consommateurs pour les nouvelles technologies). Il existe des exceptions remarquables, bien sûr. Je me garderais bien de ranger Karl Frisch parmi les consommateurs, par exemple, et beaucoup de ceux qui utilisent les technologies de manière vraiment innovante ne le sont certainement pas plus.

Mais nos étudiants, qui sont pourtant connectés en permanence, ignorent en général tout de ce qui se passe sous la coque de leur iPhone ou de leur PC sous Windows 7, et qui plus est, ils s’en fichent. Qu’on l’aime ou le déteste (partisans et détracteurs sont également nombreux), Unity remplit fort bien sa mission en masquant les entrailles de Linux pour attirer les accros de Windows comme des abeilles sur le miel. Avec Unity, la partie visible, c’est tout ce dont vous avez besoin.

Dans les établissements scolaires, cela revient à pouvoir choisir son navigateur Web, des logiciels de bureautique si vous n’avez pas opté pour une application en ligne, et tous les logiciels éducatifs que vous déciderez d’utiliser. Moins les étudiants et les professeurs en voient et mieux ça vaut (en-dehors des cours qui exigent d’en savoir ou d’en faire plus). Après tout, ils devraient surtout concentrer leurs efforts sur l’apprentissage et pas sur les joujoux high-tech, les gadgets ou autres sources de distraction qu’ils auraient sous la main.

En fait, Unity se rapproche d’Android plus que n’importe quel système d’exploitation avant lui. Ubuntu a enfin cessé de vouloir à tout prix imiter Windows ou OS X avec les bureaux Gnome et KDE, et c’est à présent le seul système de bureau à offrir une expérience proche de celle des appareils mobiles, ce qui parle à une vaste catégorie d’utilisateurs. Ces utilisateurs de téléphones Android ou d’iPhones basculent avec facilité entre les espaces de travail et les écrans où sont regroupées les icônes des applications qu’ils utilisent le plus fréquemment. On retrouve ce même fonctionnement avec Unity, qui simplifie l’utilisation d’un système stable et gratuit.

Et voilà qu’on reparle de gratuité. Il y a presque six ans, lorsque j’ai installé Ubuntu pour la première fois dans ce labo de misère, c’était parce qu’il était gratuit et ne craignait pas les programmes malveillants. Aujourd’hui, les programmes malveillants ne présentent dans l’ensemble toujours aucun danger, et le système d’exploitation reste libre et gratuit.

À l’évidence, si votre établissement a besoin d’applications essentielles à son activité qui ne sont pas disponibles sur Ubuntu, il faudra aller voir ailleurs. Sans même se pencher sur Edubuntu et les tonnes de logiciels éducatifs libres disponibles dans les dépôts d’Ubuntu, la grande majorité des établissements trouveront de quoi satisfaire pleinement leurs besoins dans l’interface épurée d’Unity. Pour ne rien gâcher, Ubuntu 11.04 démarre en un clin d’œil, sa prise en mains est facile quel que soit le niveau de l’utilisateur, et il fonctionne à merveille sur tous types de machines, de l’ordinateur de bureau le plus complet au plus petit des netbooks. Finies les versions remixées pour netbooks, juste une interface «  unifiée  » d’une machine à l’autre.

Shuttleworth sera le premier à reconnaître qu’il reste du chemin à faire, mais c’est un projet qui a franchi un pas décisif pour marquer sa différence. Et cette différence peut profiter directement aux professeurs et aux élèves, s’ils désirent retrouver sur leur ordinateur de bureau et leur laptop l’utilisation intuitive de leur smartphone.

Notes

[1] Crédit photo  : Okubax (Creative Commons By)

44 Responses

  1. Billy bob

    mouais ça ressemble à du copier-coller de mac os x, windows, nextstep…
    rien de spectaculaire.

  2. Incontinentia Buttocks

    Ubuntu 10.04 et son interface Unity : l’ordinateur qui plante. Idéal pour ne pas dépayser les ex-utilisateurs de Windows ME.

  3. libre fan

    «Pour ne rien gâcher, Ubuntu 11.04 démarre en un clin d’œil, sa prise en mains est facile quel que soit le niveau de l’utilisateur, et il fonctionne à merveille sur tous types de machines, de l’ordinateur de bureau le plus complet au plus petit des netbooks»

    Ahah, et les ordinateurs de 2007, 2004 avec des cartes graphiques de base?

    Ceci dit, Ubuntu a raison de réparer le bug Apple: menottes et tout ça. Espérons que les c… de geeks sous Mac passent à Ubuntu enfin sans doute pas avant 11.10 vu l’instabilité.

    Les autres qui font du GNU/Linux fidèlement depuis près d’une dizaine d’années vont devoir chercher une solution de remplacement. On n’a pas tous envie de prouter dans la 3D netbook.

  4. Sylvhem

    @Incontinentia Buttocks : Effectivement… Unity est peut-être une superbe interface mais je n’en sais malheureusement rien vu que, depuis la mise à niveau, plus rien ne fonctionne correctement sous mon Ubuntu…

    « il fonctionne à merveille sur tous types de machines, de l’ordinateur de bureau le plus complet au plus petit des netbooks »
    Hum, je n’en serais pas aussi sûr…

  5. JosephK

    Si je résume ce que j’ai compris, Unity c’est bien pour le milieu éducatif parce que ça apporte le bling bling et/ou l’ergonomie qui manque à la motivation de ses utilisateurs…
    Est-ce que c’est vraiment le rôle de « l’éducation » de satisfaire l’appétit consommateur de ses utilisateurs ?

    Autant qu’on se préoccupe de l’ergonomie ça fait jamais de mal, autant côté bling bling ça fait bien 5 ans qu’on a des docks et des effets 3D sur GNU/Linux ! Bien avant que Microsoft essaie d’en mettre plein la vue avec son Vista/Seven…

    Après, il faut distinguer un peu le public dont on parle, parce qu’en élémentaire n’importe quelle interface convient parfaitement. Dans l’école de ma femme, ils s’extasiaient il n’y pas si longtemps devant les lucioles au démarrage de Xubuntu Karmic sur le TBI. Et sur les netbooks on a abuledu avec un bureau XFCE : http://docs.abuledu.org/abuledu/uti… qui est évidemment loin d’être joli mais qui n’a pas l’air de les rebuter.

    Pour les autres oui peut-être que les interfaces pour mobile sont attractives mais c’est surtout parce qu’il s’agit de leur matériel et de leur logiciels qu’ils font l’effort de se les approprier (et puis à force d’entendre à la télé que « si vous n’avez pas d’iPhone vous êtes n’êtes pas une merde mais quand même… » forcément ça joue http://www.youtube.com/watch?v=eV-A… ). Je doute que ça change grand chose d’avoir des salles infos équipées de Mac…

    Enfin, concernant les profs quand je vois dans certaines écoles que le matériel obtenu suite au plan ENR reste soit dans les cartons (si, si ! ) soit à prendre la poussière dans la bibliothèque parce qu’ils ne savent pas comment mener une séance avec « tout ça » bien que ça tourne sur du Windows tout ce qu’il y a de plus commun je ne vois pas comment Unity ou toute autre interface puisse apporter un quelconque changement.

  6. korbock

    Perso je n’ai pas encore fait la maj’ mais ça ne saurait tarder.
    Je suis d’accord pour changer l’interface et la rendre plus accueillante tant que l’on ne perdent pas de fonctionnalités.
    Je n’ai pas envie que l’on mette le turbo sur l’esthétique et délaisser le plus important comme sur certains OS (je ne vise personne…).

  7. Gecko

    Aucun bugs depuis la bêta, interface parfaite à l’utilisation y compris dans un cadre pro. Il faut arrêter les trolls moisis.

  8. tuxmouraille

    Bonjour,
    Le liveCD/USB refuse de booter sur mon pc à cause du port firewire. Après mise à jour depuis 10.10, puis mise à jour de 11.04, j’ai le même bug qu’en live. Je n’ai jamais vu de version d’Ubuntu aussi installable.

    La dock latérale est extrèmement peu pratique. On ne peu y stocker que très peu de logiciels. Au moins chez Mac on a choisit le bord le plus grand de l’oridanteur. Remarque aujourd’hui avec tous ces p…… d’écrans rectangulaires 16/9 on peu récupérer la place en hauteur.

    Franchement Unity est moins ergonomique que Gnome2 et loin de ce que peu proposer Gnome3.

    Mais bon, on savait bien où Canonical voulait en venir, en voici l’exemple. Pour les gens qui n’utilisent leur ordinateur que pour surfer ça doit être très bien.

  9. Mudochon

    Gecko ?

    Je t’invite à aller consulter au plus vite certains forums spécialisés comme Ubuntu.fr
    Tu pourras y constater que de très nombreux utilisateurs ont de gros souci depuis le passage à la 11.04
    Pour ma part, tous mes effets visuels se sont fait la malle et Unity ne fonctionne pas.
    Bon ce sont des bugs de jeunesse que l’on peut pardonner bien sur.

    Sinon en ce moment même je teste l’interface Unity 2D, qui elle veut bien fonctionner sur mon PC ( de 2009 )

    Et pour l’instant, je suis très satisfait de cette interface que je trouve plutôt réussie, et qui convient très bien à mon utilisation.

  10. Hornblende

    Certes, Unity ne changera pas la vie des utilisateurs avancés qui savent configurer leur Gnu/Linux, mais un gros avantage que je vois c’est que ça apporte des technologies/interfaces avancées à l’utilisateur lambda.
    On peut très bien avoir une interface similaire à Unity sous d’autres distributions depuis longtemps : un dock (awn, cairo, docky…), un lanceur intelligent (gnome Do…), et plusieurs bureaux virtuels utiles et accessibles facilement par un bouton (bureaux sur un plan). La différence c’est que c’est l’une des premières distributions grand public qui intègre ça de base. Fedora avec Gnome 3 à peu près en même temps.
    Quand Apple a sorti son mode exposé, les gens ont dit que c’était révolutionnaire, mais ça existait depuis longtemps son Gnu/Linux avec Compiz ; idem pour AeroSnap de Windows (Compiz modifié). Mais dans quelle distribution était ce installé et accessible de base?

    Ubuntu continue son chemin pour rendre les technologies accessibles au grand public. Ils ne révolutionnent rien, mais ils popularisent Gnu/Linux, avec les bonnes et mauvaises connotations que peuvent avoir ce terme.

    On assiste à un gros changement d’interface et lorsqu’on essuie les plâtres, c’est toujours difficile (instabilités, bugs, manque de configuration…). Comme KDE 4 à l’époque, il faudra attendre un moment avant d’avoir des versions matures de gnome 3 et Unity. pour Ubuntu, le but est d’avoir quelque chose de vraiment bien à la LTS. Et ils font des tests (voir http://design.canonical.com/ ) pour améliorer le tout.

    La tendance actuelle est de privilégier les logiciels et d’avoir un OS qui se fait oublier. Unity, comme MacOSX, va dans ce sens : maximiser les fenêtres, ne pas perdre de place avec des barres.
    N’est ce pas là le but premier d’un OS?

  11. iGor

    Unity est lent. J’imagine que ça va se régler petit à petit. Et pour l’utilisation optimale de l’espace, sous Gnome je maximisais pas mal. Mais je m’y habitue à cette nouvelle interface.
    Par contre, je ne peux pas me passer de Gnome-do. Je l’ai sous super+1. La recherche dans les fichiers ne fait pas le poids contre Gnome-do.
    Mais sinon, Unity passe mieux que prévu.
    A part la lenteur… Ah lalala, c’est impressionnant. Mon amie, en le démarrant, a cru qu’il y avait un problème… 🙂
    Faudrait que j’essaie un bureau léger une fois, notamment pour le laptop.

    Par contre, n’ayant encore pas utilisé de smartphone ou de tablette (et c’est pas près d’arriver), je ne peux pas juger de la pertinence de cet article.

  12. UbunTeriX

    Unity est une belle interface, c’est sur, mais il y a quand même une certaine instabilité. Si je ne me trompe, Unity est fait à base de Compiz alors pourquoi quand on essaye de configurer certains paramètre de Compiz, ça plante tout le système ?

    Faut revoir sa copie et vite corriger le tire Mr Shuttleworth

  13. Incontinentia Buttocks

    Heureusement, on peut désactiver unity au démarrage. Il suffit de choisir « Ubuntu classique » ou je ne sais plus quel terme au lieu de « Ubuntu » tout court.

    Je ne sais plus quel terme parce que je suis encore sous la version 10.04 et je suis en train de me renseigner sur comment faire fonctionner correctement le wifi sur mon netbook avec une archlinux. Les dernières mises à jour d’Ubuntu me font penser à ma main quand mon papier de toilette se perce : dans l’ensemble ça va, mis il y a ce petit quelque chose bien crade qui pose problème.

    Après, certains diront « Mais c’est qu’un doigt, et vous allez vous y habituer, et comme c’est biodégradable, dans 6 mois le problème sera réglé ». Je leur répondrais volontiers que si ce n’est pas grave, mon doigt, ils peuvent se le mettre … dans la bouche 🙂

  14. Sylvhem

    Démarrer sous Ubuntu Classic au lieu de Ubuntu n’empêche malheureusement pas d’avoir des problèmes avec Compiz : Unity ne fonctionnant pas chez moi, c’est sous la version classique que j’ai fait disparaître mes bordures de fenêtre en activant le cube de bureau…

  15. Hug

    Pour ma part j’ai effectué une mise à jour depuis une 10.10. La mise à jour en elle même s’est bien déroulée, pas de problème particulier. Bon après, l’interface Unity est un peu déroutante, le fonctionnement de la barre lanceurs, la barre de menu globale, le mode de recherche des applications … J’ai voulu quand même donner sa chance à Unity mais au bout de 3 jours je suis revenu en Ubuntu Classic.

  16. untel

    Unity est conçu pour les écran tactiles et/ou les écrans de petites tailles. S’il est donc adapté pour les smartphones et autres tablettes, je trouve que sur un desktop ou un portable 15″, c’est un véritable désastre ergonomique! Même sur un netbook je suis dubitatif…
    De plus cet interface est très gourmande en ressource, et assez instable.
    Je suis donc passé en « ubuntu classique », mais là j’ai eu le même problème que Sylvhem: les bordures de fenêtre ont disparu après activation du cube de bureau.
    Après quatre heures de vaines bidouilles, je me suis résolu à réinstaller une 10.10 fraîche.
    Je donnerai à Ubuntu 11.x une seconde chance lorsqu’il sera plus stable. Probablement pour la 11.10…
    Ou alors je reviendrai à mes premières amours (fedora)…

  17. milosh

    Hornblende a dit
    > Quand Apple a sorti son mode exposé, les gens ont dit que c’était révolutionnaire, mais ça existait depuis longtemps sous Gnu/Linux avec Compiz

    Heumm, exposé date de 2003, compiz de 2006. Éventuellement, fvwm2 avec des configurations évoluées faisait ce genre de choses à la même époque parce que des utilisateurs ont vu ça sur les mac et ont trouvé ça formidable.

    > Comme KDE 4 à l’époque,

    Hé ben ça ne nous rajeunit pas !

    > La tendance actuelle est de privilégier les logiciels et d’avoir un OS qui se fait oublier.

    Non, les décorations disparaissent (et tant mieux), mais l’OS (enfin le DE plutôt) est de plus en plus présent en permettant la communication entre les applications. Ce qui est important c’est ce qu’on ne voit pas. Un logiciel qui ne sait pas parler avec les autres et le système ça ne sert plus à rien.

  18. Ptigrouick

    En qui me concerne, je rajouterai bien quelques mots à la phrase de Shuttleworth : « le changement le plus important et le plus raté jamais réalisé sur Ubuntu ». Ce genre de bureau, ça va bien pour un netbook, mais pour le reste aucun intérêt…

    J’ai entendu plusieurs personnes dans mon entourage évoquer la possibilité de quitter Ubuntu pour une autre distribution à cause de ce changement. Sachant qu’il suffit de presque rien pour rebasculer sur Gnome, je n’irai pas jusque là, mais ça me démange un peu. En tout cas si Ubuntu continue dans ce genre de choix pour les prochaines versions, ça risque bien de m’arriver aussi !

  19. hiver

    Une fausse bonne idée. Avec Unity j’ai eu l’impression de reculer à tous les niveaux : le menu est devenu un véritable bazar ou on perd son temps à retrouver ses applications, un bureau qui n’est plus configurable avec aisance et selon mes goûts (entre autre j’aime un menu en bas à droite) et une interface très envahissante. Comme dit Ptigrouick c’est un véritable ratage. Dix minutes pour me décider à jeter Unity et l’angoisse de voir que Gnome3 se dirige vers ce même type d’interface. Si à la prochaine version Ubunut nous inflige Unity et Gnome3, c’est Ubuntu qu’on abandonnera et c’est dommage, car les progrès (demarrage, gestion du matériel etc.) sont considérable avec la 11.04.

  20. janus

    Bonjour,

    Utilisateur de Linux en classe depuis 15 ans, je ne peux que partager les propos de cet article. Unity est, en effet, une interface adaptée au monde de l’école. Avec un Tableau Blanc Interactif, tactile par exemple (ce que j’ai la chance de pouvoir utiliser en classe) c’est l’outil idéal. Installée sur divers machines (PC, netbook, portable classique) je n’ai rencontré aucune difficulté concernant l’installation de cette version d’ubuntu et sans mettre les mains dans le moteur (que ce soit en mise à jour et/ou en installation initiale). il me semble intéressant de poursuivre dans cette direction mais aussi dans celle des tablettes qui vont rapidement arriver dans les classes…

    bien cordialement

  21. Alfred

    Ubuntu 11.04 : l’ordinateur idéal pour l’éducation ?

    Ubuntu 11.04: The ultimate educational desktop ?

    Ubuntu étant une distribution Gnu/Linux, par quel miracle peut-elle bien être un ordinateur idéal pour l’éducation ?

    Ensuite, traduire la phrase en Anglais par la phrase en Français c’est n’importe quoi.

    C’est : Ubuntu 11.04 : le bureau ultime pour l’éducation ?

    Ce qui en soit ne veut absolument rien dire parce que le sujet de l’article n’est pas Ubuntu 11.04 mais Unity l’interface graphique toute pourrie avec laquelle cette distribution est livrée.

    Je l’ai installé sur l’ordinateur de mon frère qui est une bille en informatique, un parfait débutant que j’ai réussi à convaincre d’utiliser Ubuntu. Résultat, il m’a plus appelé en une semaine que pendant un an avec windows Vista. Un comble. J’ai enlevé cette daube ( Unity et Ubuntu, parce que cette dernière mouture est buggée ) et lui ai mis la dernière Fedora qui elle fonctionne très bien, pour l’instant. Les gens de chez Ubuntu sont bien gentils de nous sortir une nouvelle version tous les 6 mois mais depuis la 9.10, personnellement, j’en ai un peu marre d’essuyer les plâtres sur des distribs buggées dont certains bugs ne sont corrigés que dans version suivante et ainsi de suite. Sortez une distrib tous les ans mais qu’au moins elle fonctionne correctement !

    Le titre devrait donc être :

    Ubuntu 11.04 + Unity : La solution ultime pour l’éducation ?

    La réponse est non. Et si Framasoft l’avait testé, ils ne publierait pas ce genre d’articles peu intéressant au demeurant.

    Si Gnu/Linux a un avantage par rapport à Microsoft ou à Apple c’est de permettre à tout un chacun d’adapter l’outil à ses besoins et non l’inverse. L’ergonomie, ce n’est pas l’adaptation de l’utilisateur à l’outil mais l’inverse. Quand on parle d’ergonomie concernant les logiciels ou les ordinateurs, c’est un non sens si l’utilisateur final se trouve dans l’incapacité de le modifier pour l’adapter à SON utilisation, que ce soit parce que le logiciel ne le permet pas ou que l’information pour le modifier n’est pas disponible.

    Mac os ( ne parlons pas de windows ) n’est pas ergonomique parce qu’il demande comme tout les systèmes d’exploitation un temps d’adaptation; rien ne tombe sous la main de manière naturelle contrairement à ce qu’on essaie de nous faire croire. Il faut d’abord apprendre où sont les choses dont on a besoin et acquérir de nouveaux réflexes. Après, seulement, on a l’impression que c’est ergonomique mais on a oublié que ça a demandé pas mal d’efforts.

    On voit bien avec Unity sur le forum d’Ubuntu.fr à quel point l’idée de l’ergonomie des ingénieurs de chez Canonical est différente de celle des utilisateurs habitués à Ubuntu.

    Ce n’est pas parce que c’est tendance et glossy que c’est ergonomique. Ce n’est pas non plus parce que ça semble plus simple que ça l’est. Et cette idée qu’utiliser une souris est ergonomique est tout simplement fausse. Si c’était le cas, il n’y aurait pas autant de maladies professionnelles liée à cet outil. L’outil le plus ergonomique en informatique reste le mode texte et la console. C’est le meilleur moyen d’obtenir rapidement et de manière efficace ce dont on a besoin. Mais ça demande à connaitre quelques fondamentaux quant au système qu’on prétend utiliser. Fondamentaux faciles à acquérir pour n’importe qui.

    Plutôt que de filer du pré-mâcher avec l’argument pro-iphone à des gamins, il serait plus utile de leur apprendre les bases de l’informatique et de leur ouvrir l’esprit pour qu’ils s’approprient leurs machines et les adaptent à leurs besoins. Et c’est tout à fait possible dans un jargon généraliste que ce soit en mode texte ou graphique.

  22. Kalenx

    @Alfred

    De façon générale, je suis d’accord avec ton message (je n’utilise pas Ubuntu par ailleurs). Par contre, quelques petits points avec lesquels je ne suis pas d’accord :

    « j’en ai un peu marre d’essuyer les plâtres sur des distribs buggées dont certains bugs ne sont corrigés que dans version suivante et ainsi de suite. Sortez une distrib tous les ans mais qu’au moins elle fonctionne correctement ! »

    C’est à ça que servent les LTS… Une version aux deux ans, ce qui est encore plus rapide que les autres éditeurs de OS.

    « L’outil le plus ergonomique en informatique reste le mode texte et la console. C’est le meilleur moyen d’obtenir rapidement et de manière efficace ce dont on a besoin. »

    C’est vrai; mais en même temps, vu la puissance des ordinateurs actuels, il serait dommage de se priver d’une interface graphique.
    Je passe la plupart de mon temps en console, mais je dois dire que je trouve que la souris et l’interface graphique restent indispensables :
    – Pour copier/coller des documents (le cp à remplir à la main, ça use quand on a 52 fichiers ayant des noms différents — donc impossible d’utiliser le joker…)
    – Pour décompresser des archives. Oui, on peut se rappeler que c’est tar -xzvf (tout sauf intuitif par ailleurs), mais lorsqu’on tombe sur un .7z ou un autre truc du genre, il faut passer 2 heures dans le man de divers outils pour tenter de trouver le bon argument en command line. Dans Dolphin, quand je clique sur l’archive, il me la décompresse automatiquement et me l’ouvre comme si c’était un dossier, c’est quand même plus pratique.
    – Bref, pour plein d’applications qui utilisent l’interface graphique _intelligemment_ (c’est-à-dire en faisant plus qu’un simple wrapper sur un programme en ligne de commande), je trouve que c’est un gros plus.

    Ceci dit, le problème est toujours effectivement de vouloir forcer la main de l’utilisateur « pour son bien », et là-dessus, Unity fait fort (quoique les utilisateurs de Gnome doivent avoir l’habitude de ce genre de choses, on n’a qu’à se rappeler le célèbre « mode spatial » de Nautilus…).

  23. Nicoyas

    Utilisateur lambda depuis quelques années, j’ai été très désagréablement surpris par l’arrivée d’Unity. Je sais qu’il faut faire des efforts pour s’adapter à une nouvelle ergonomie. Sauf que non, pas pour moi. Je travail régulièrement avec 3 distributions ; Ubuntu à la maison, Mint au boulot et enfin, Elive sur mon petit eeepc 701( qui était avant sous Crunchbang)… On ne peut donc pas vraiment dire que je suis un intégriste d’un type de bureau. mais à chaque fois, je retrouvais rapidement mes petits : un simple menu déroulant (comme sur win et autre depuis badingue d’ailleurs…) et hop, en trois clics j’étais sur mon document ou dans mon dossier.
    Là, c’est autre chose.
    C’est sans compter aussi sur l’intrusion faite dans mon monde : Où sont certains de mes programmes ? De quel droit ont-ils été viré pendant la mise à niveau ? C’est nouveau le principe ? C’est sympa, surtout au moment de faire ses sauvegardes et que mince : plus de logiciel préféré ! Et le passage à Ubuntu classique, bof ! Encore une fois, il manque toujours mes programmes et ma configuration à sauter.

    Donc après quelques jours de galères, décision est prise, retour à la mouture 10.10 et décochage des mises à niveau automatiques. Je reviendrais vers les versions futures si Canonical décide de finalement sortir une version Unibuntu À PART et que je puisse continuer avec un brave bureau Gnome bien classique.

  24. Hornblende

    @milosh:mea culpa pour la date d’exposé, j’aurais du vérifier.
    Mais ça fait quand même un moment que ça existe en libre, et pourtant les distributions ont tardé à le mettre dans l’installation « standard ». Avec Gnome3 et Unity, on a de jolis effets de base, et ça c’est bien. Si le hardware n’est pas assez puissant, de toute façon il y a d’autres alternatives(xfce, lxde…). D’ailleurs, pour ceux qui crient au scandale pour Unity et veulent changer de distribution, je leur conseillerai de tester xubuntu. C’est proche de Gnome2, et contrairement à Gnome, ça ne va pas changer d’interface (comme gnome-shell), à court terme!

    Mais je ne comprends pas ton « non » : tu dis que j’ai tord concernant « l’OS qui se fait oublier »
    mais juste après tu dis « Ce qui est important c’est ce qu’on ne voit pas. » Il me semble qu’on veut dire la même chose…Un OS est là pour faire fonctionner et communiquer des programmes, et pas gêner. Ce changement se voit au niveau des interfaces essentiellement comme je le dis dans mon post. Mais il y a aussi tout le travail derrière qui est tout aussi important, sinon plus.

  25. Manu

    Utilisateur moyen de Xubuntu (je suis tombé dans le libre il y a 5 ans), je n’ai pas essayé Unity, je ne peux donc pas critiquer cette interface.

    Par contre, Alfred a écrit quelque chose de bizarre : en quoi une interface informatique peut être « naturelle » ?

    Pour ma part, avec le temps et divers tests, j’ai choisi XFCE. Non pas parce que c’est le meilleur gestionnaire de bureau, mais parce que c’est celui qui me correspond le mieux. D’aucuns répliqueront que c’est Gnome en moins bien, mais là n’est pas le problème : il me convient, fin du débat !

    L’important est de pouvoir facilement tester et là, par rapport aux systèmes propriétaires, l’avantage sera toujours dans le camp du libre avec les live-CD (USB).

    Un dernier point : on pourrait penser comme l’auteur que XFCE ne fait qu’imiter Windows. C’est mal connaitre au moins deux possibilités qui « changent tout » (au moins pour moi) : pourvoir disposer de plusieurs bureaux mais surtout de plusieurs « barres des tâches » (ou panel). Pour l’avoir pourtant découvert récemment, je trouve ça extraordinairement pratique !

  26. Manu

    Je suis tout de même étonné de la position de l’auteur sur « l’invisibilité » du système d’exploitation, ou du gestionnaire de bureau du moins. Je pense qu’il y confusion de deux aspects indépendants :
    – la moindre surprise : un logiciel se fait oublier quand il se comporte comme l’attend, c’est à dire, qu’il doit être le plus cohérent possible et « lisible », au sens où son comportement ne doit pas dépendre d’un paramètre « caché » sur le 4è onglet du troisième pop-up d’une option d’un menu de configuration ;
    – la facilité d’utilisation, qui à mon sens, découle nécessairement d’une possibilité de personnalisation assez poussée, puisque je pense que l’interface idéale n’existe pas.

    Cette deuxième considération implique, au contraire de ce que prône l’auteur, une bonne connaissance des possibilités du logiciel utilisé. L’obscurantisme proposé est même inquiétant, car cette vision des choses peut très s’appliquer à d’autres domaines. Pourquoi se poser des questions sur l’information en général, sur l’économie, le changement climatique, bref, pourquoi être critique ?

    Il est important de ne pas se laisser porter par l’ère du « pré-maché ».

  27. restouble

    L’auteur : »Nous utilisons tous couramment des téléphones sous Android ou des iPhones »
    Désolé, pas moi, et j’en ai pas trouvé dans mon entourage.
    A mince, c’est vrais que je vis dans un petit village perdu dans les haut cantons où bizarrement aussi peu de gens ont un compte facebook (et c’est pas plus mal) :p .

  28. polo

    peut mieux faire .planté au bout de deux jours .je retourne a la version précédente en attendant mieux .ne supporte pas les effets 3d. @plus polo.

  29. salelodenouye

    Bon, vous oubliez quelque chose d’essentiel les mécontents…
    Vous utilisez un OS libre.
    Vous avez donc la liberté d’utiliser Gnome seul, ou Gnome avec Unity.
    Alors faites comme moi qui n’aime pas Unity, sur l’écran de login vous n’avez qu’a choisir le bon gestionnaire de bureau (Gnome donc) et vous retrouverez le Gnome que vous chérissez tant avec les effets 3D et patati et patata !

    J’ai fais une update de la version précédente et je n’ai pas eu à installer Gnome Desktop.
    Mais je suppose que c’est pareil pour les installs.

    Après je suis d’accord Unity a son intérêt car très intuitif. Par contre j’aime moins les propositions de programmes…mais ça doit être bougrement utile pour les personne étrangère à Linux.
    De plus c’est vrai que ça fait un peu fouilli et que c’est vite limité quand on a 36 fenêtres ouvertes.
    Mais pour quelqu’un qui n’y connait rien et qui veut faire ses premiers pas sous GNU/Linux, je pense que c’est beaucoup plus rassurant.

  30. Enseignant

    Dans l’académie de Montpellier, les pc sont fournis par le conseil régional équipés de windows. Avec ça, voius ajoutez une équipe TICE qui ne jure que par microsoft et vous en concluez que quelque soit les innovations réalisées par le libre, il n’y a aucune chance pour que ubuntu ou autres arrive dans les établissements scolaires.

  31. Épios Bettems

    Enseignant: dans VOTRE établissement.

  32. Sergio

    … S’il n’était pas développé avec les pieds.

    Sous prétexte qu’il est « moderne », il ne fonctionne pas avec de l' »ancien » matériel :
    Il lui faut une carte graphique qui :
    – Soit assez puissante
    – Ait un pilote reconnu par Unity
    Bref, une élite de cartes graphique.

    Ce qui est bien dommage, car si on enlève le bling-bling, Unity pourrait être une interface économe en ressources.

  33. Tom

    Bonjour

    Je ne suis pas arrivé à me faire à l’interface UNITY. Je n’arrive pas à m’y retrouver et j’appréciais trop la rotation du cube de bureau.
    Je suis revenu à la 10.10 qui me convient parfaitement.

  34. Flz

    Utilisateur d’Ubuntu depuis la 8.04, je viens d’installer la 11.04.
    Depuis je galère, j’ai perdu mes effets 3D mais ça c’est du détail, ce qui me gêne vraiment c’est d’être contraint de démarrer mon pc à plusieurs reprises avant d’arriver sur le bureau
    Je n’imaginais pas que cela puisse se produire sur Linux.
    A cet instant j’effectue une petite sauvegarde de sécurité avant de revenir à la 10.10

    Frédéric

  35. VV666

    Ce qui le gène le plus avec Unity est qu’il se soit imposé partout : netbook et desktop. Sur mon Eeepc 701, j’ai un ubuntu 10.04 Easy Peasy… et l’ancienne interface NBR qui est très sympas, avec des effet de transparence … et sans carte graphique qui tue ! Sauf que la, Unity ne passe pas sur le 701 et que Easy Peasy l’utilise … Donc, pas d’upgrade de distro…
    Pourquoi est-ce que le NBR de départ a-t-il était abandonné alors qu’il est bien plus économique en ressource que Unity…
    Et pour la blague, j’ai voulu tester la dernière ubuntu avec unity sur un portable Athlon X2 et Geforce 7300 … Passe pas non plus, carte la carte vidéo est black listé … Bref, je suis juste déçu et je pense que je vais revenir à des Archlinux, Crunbang et compagnie ….

    Détail : mon PC de bureau est sous Xubuntu (XFCE) 11.04. XFCE n’a plus rien à envié au autre desktop manager, ça rox et c’est TRES loin de l’interface de windows, il n’y a que le configurer comme on le désire 🙂

  36. Phil 64

    Cette version Unity est une vraie régression tant sur sa rigidité que sur sa barre d’applications latérale qui ne ressemble à rien et peut esthétique. Il est plus intéressant de rester à la version 10 et d’y ajouter une barre Cairo dock.
    Dommage

  37. dox

    Unity, Niveau graphique, rien à redire…
    Mais la simplicité et rapidité pour lancer une appli ou simplement configurer son screensaver n’est plus là.
    Quelle galère, ce que vous faisiez en 3 clics, maintenant c’est minimum 10 clics.
    La moindre option est cachée et quasi introuvable…
    L’installation de ubuntu classique n’est pas optimale.
    Des fonctionnalités complètement débiles du genre :
    Une fenêtre ouverte ne peut être fermée que si elle est sélectionnée.. bizarre ? (encore un clic inutile).
    Une fenêtre maximisée peut être fermée en cliquant sur la croix en haut à gauche…ok
    mais pourquoi dans une fenêtre flottante la croix est en haut à droite ??????
    On dirait qu’on veut dérouter complètement l’utilisateur…
    Est-ce pour s’adapter aux tablettes..etc ?
    En tout cas sur un Desktop, niveau ergonomie, c’est un fameux retour en arrière.
    Personnellement j’ai tout simplement quitter UBUNTU, après 5 ans de fidélité !
    J’ai repris une Debain sous gnome évidemment.

  38. Dom

    Si je suis venu ici, c’est que je cherchais une solution aux problèmes causés avec l’installation de la nouvelle version d’Ubuntu … je suis perdu, puis VLC n’affiche plus l’image lors de la lecture d’un DVD. Grrr, maintenant faudrait-il aussi changer d’Ordinateur ? Bon, ben retour à l’ancienne version.

  39. alchi

    Je trouvais Ubuntu formidable sans unity.

    Mais depuis Unity, je compte changer de distribution…..

    Mort à unity 🙁

    Mais quoi prendre à la place

  40. Lolo le 13

    L’option Linus Torvald, c’est de passer à XFCE et donc pour Ubuntu, passer à Xubuntu.

    Linux Mint semble être la solution pour les ubunteros qui ne voudraient pas changer leurs habitudes.
    Basé sur Ubuntu, Mint n’a pas suivi le mouvement de Canonical avec Unity.
    Mint vient de mettre Gnome3.2 dans sa version mais reprend d’un autre côté un fork de gnome 2 rebaptisé MATE.

  41. nic

    C’est vrai que ubuntu est maintenant plus nul qu’il ne l’a été. Ce qui confirme mon
    utilisation plus intensive de Kubufntu. KNU:Kubuntu is Not Ubuntu, tiens cela
    ressemble à … GNU !
    KNU, what else

  42. HawkFest

    EXTRAIT : « les étudiants sont « des consommateurs peu intéressés à comprendre ce qu’il y a sous le capot » et que « moins ils en voient et mieux ça vaut » (C. Dawson)

    « Consommateurs » ? Dès le départ c’est parti sur un mauvais rail : on ne s’adresse pas à des étudiants (des garçons ou des filles en phase de devenir des hommes/femmes civilisés, apprenant à réfléchir pour un minimum de libre-arbitre ainsi qu’une intelligence dans l’apport envers une société qui se veut « de créativité et d’évolution en harmonie avec l’Univers »)… Mais à des CONSOMMATEURS, avec son le lot de préjugés statisticiens imposés par une psychologie devant se conformer aux mentalités de consommation pure.

    À partir de là, tout jugement de valeur ou d’intention (préférences etc.) quant à ces étudiants, devient complètement biaisé voire tendancieux, pour se faire niveler vers le bas : un seul moule, s’adressant à des Cyborgs et non des humains. C’est la « loi » (diktat) du marché tel que « réfléchit » par une clique « pécunière » et son réseau de prêtres académiques et corporatifs, qui nous veut moutons ou gloutons. C’est ainsi plus prévisible pour les projections financières et analyses de marché, que voulez-vous : selon quelques « Loosers » cela fait office de « Table de Loi », telle une fatalité divine imposée par un « Dieu » Dollar$ serpentant en rebelle parmi le firmament des divinités… Ridicule et grossier.

    Ces intentions sont vérifiable dans le résultat (Unity), peu importe la prétention sous-jacente envers l’OpenSource : ces « lois » exigent en prime abord que l’on exacerbe les fantasmes ou désirs pour vendre d’avantage, par ex. la promesse d’un bidule qui s’adapterait automatiquement aux préférences personnelles sans avoir à ne rien faire et qui ne planterait jamais. Avec pour interdit le seul but de contribuer à l’éducation (à moins qu’il ne s’agisse que de « conditionner » un chien de Pavlov)… Car il y a un fait est tout à l’inverse de cette appréciation inconsciemment mercantile de la chose : un étudiant se doit d’évoluer dans ses méthodes, son esprit étant totalement ouvert à la découverte et la créativité (ainsi paradoxalement vulnérable aux préjugés et autres formes de conditionnement, qu’ils soient de véhicule médiatique, fondamentaliste, etc. : le libre-arbitre n’est pas encore si « libre », l’école étant justement là pour le développer).

    Quand on parle d’outil informatique, Il faut donc aux étudiants un outil leur offrant aussi des mécanismes leur permettant d’exprimer leur propre développement (que ce soit pour développer « l’intelligence » derrière leur rendement, ou d’améliorer le canevas derrière leur Art). Et ceci devrait se faire à travers des processus modulaires s’agençant de manière logique, processus cognitifs que le système d’exploitation devrait idéalement être capable de laisser s’exprimer sans heurt, donc sans :

    1)- Suffisance – Sans fermeture obligeant à un GUI au départ dénudé, et dont la fonctionnalité empêche la personnalisation (accès peu intuitif à des outils déjà très limités).

    2)- Illogisme – Sans fermeture obligeant à un GUI qui cache des moyens de paramétrage sous l’utilisation de codes obscures dont la séquence n’obéit pas toujours au « bon sens » logique (à moins d’acquérir une expertise technique particulière à la distro).

    3)- Irréalisme – Sans fermeture obligeant à devoir se battre contre des « surprises ». Par exemple, si on tente d’utiliser le paramétrage via Compiz Config, on risque fort de corrompre l’interface, malgré les garde-fous du « gestionnaire ». Ceci alors que les mécanismes de récupération exigent une intervention manuelle, non déterministe (encore une fois à moins de perdre son temps à acquérir une expertise particulière à ce qui est « sous le capot »), et impossible à anticiper pour le néophyte n’ayant pas ces connaissances lorsque surgit un tel problème.

    4)- Fumisterie – Sans se proclamer plus « efficace » et plus « graphiquement performant » (au point de prétendre à une « Panacée » bonne pour tous), alors que le traitement 3D semble sans contredit plus laborieux que les versions précédentes, incluant la compatibilité avec les codecs, et ce peu importe la puissance du matériel. Par ex. la lecture d’un DVD ou autre format vidéo est bien plus fluide – et le son mieux traité – dans Unity-2D, que dans le bureau 3D installé par défaut.

    5)- Arrogance et prétention – Sans obliger à un système fermé ne laissant pas « regarder sous son capot » (ou rendant cette tache pénible) : un tel système n’est crédible que s’il est PARFAIT, DÈS LE DÉPART. Or dans un Univers en expansion et continuellement en mouvement pour se complexifier – tout comme la vie ainsi que notre propre évolution -, la « perfection » ne serait dès lors qu’un paradoxe cognitif inventé par quelque psychisme permettant de conforter la peur de l’inconnu ou de notre propre devenir, peur auto-bloquante : la perfection n’est qu’un effet de perception, ponctuelle et figée dans le temps. Prétendre à son atteinte au point de vouloir s’imposer comme tel, c’est donc prétendre en la mort à défaut de folie.

    Bref, à mon humble avis cette fermeture provoque (a contrario des intentions proclamées) une plus forte probabilité de tout bousiller, avec pour conséquence l’inverse de ce qui est visé : un sérieux manque de sécurité, ainsi qu’une sacrée perte de temps que l’étudiant doit impartir à « magouiller » le GUI de son OS.

    À l’égard de tout ce qui précède, et particulièrement dans un contexte académique, Ubuntu Unity serait un échec retentissant (et prévisible considérant la mentalité derrière les intentions qui transpirent dans le design fonctionnel bancal du produit). Il est excellent pour quelque « téléphone intelligent » ou « tablette » type iPad, mais pas du tout fait pour répondre aux besoins (différents selon tout un chacun) d’un poste de travail et d’étude sérieux, adaptable et évolutif à la mesure de l’utilisateur. Unity est une « dévolution » : on passe d’un outil pouvant s’adapter aux besoin de l’utilisateur et ce qu’il doit accomplir, à un outil obligeant à ce qu’on adapte le travail et ses besoins en fonction de l’outil… Quel changement de paradigme, et ce n’est certainement pas pour le mieux !