Qu’allons-nous faire si le diable Google sort de sa boîte ?

Temps de lecture 8 min

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La trappe Google commencerait-elle à doucement mais sûrement se refermer sur ses utilisateurs, mettant du plomb dans l’aile à son fameux slogan «  Don’t be evil  »  ?

Deux récents changements le laissent en effet à penser. Tout d’abord une modification en profondeur de l’affichage des résultats du moteur de recherche au profit de son propre réseau social Google+ et au détriment de la neutralité et des petits camarades Facebook, Twitter & Co (qui ont réagit comme il se doit).

Et puis donc, voir ci-dessous, cette toute nouvelle mise à jour de sa politique de confidentialité qui vous impose le regroupement de toutes les données personnelles de vos différents comptes Google (Gmail, YouTube, Calendar, Recherche…). On pourra voir (avec le recul nécessaire) cette vidéo made by Google pour comprendre de suite de quoi il s’agit[1] ou encore cette dépêche AFP déjà plus objective.

Officiellement, du côté de chez Google, on ne parle que d’expérience utilisateur enrichie. Il ne s’agit en effet que d’améliorer la pertinence des résultats (et des encarts publicitaires proposés). D’ailleurs c’est titré «  Des règles de confidentialité unifiées pour une expérience Google unique  » sur leur site.

Mais si on y réfléchit bien, avec un compte Gmail et un smartphone Android à la géolocalisation activée (ce qui est fréquent même chez les librisites), Google est désormais capable de tout savoir de vous, d’autant que Google+ vous a encouragé à vous inscrire sous votre propre nom  !

Bien sûr, Google n’est ni un service public, ni une organisation philanthropique, et il en va de notre propre responsabilité d’accepter des contrats que Google peut modifier quand bon lui semble lorsque nous avons décidé de nous inscrire chez eux.

Mais quand on y réfléchit bien Big Brother n’est vraiment plus très loin, et le diable non plus…

Steve Rhodes - CC ny-nc-nd

Google a rompu le pacte  : son engagement à «  ne pas faire de mal  »

Google’s Broken Promise : The End of “Don’t Be Evil”

Mat Honan – 24 janvier 2012 – Gizmodo
(Traduction Framalang  : Cheval_boiteux, OranginaRouge, Goofy)

Changement radical de sa politique de confidentialité, Google a annoncé aujourd’hui qu’il allait commencer à pister ses utilisateurs à travers tous ses services (Gmail, Search, YouTube et d’autres encore) et partager les données des activités de l’utilisateur entre les différents services. Et voilà le Google pour lequel nous nous sommes inscrits.

Le changement a été annoncé aujourd’hui dans un billet du blog officiel et général de la société, et va prendre effet le 1er mars prochain. Après cette date, si vous avez un compte Google pour utiliser un de ses services, l’entreprise pourra utiliser ces informations sur les autres services. Comme Google le dit  :

Notre nouvelle politique de confidentialité sera claire, si vous la signez, nous pourrions combiner les informations que vous avez fournies à l’un de nos services avec les informations des autres services. Pour faire plus court, nous vous traiterons comme un seul utilisateur sur tous nous produits, ce qui rendra votre expérience de Google plus simple et plus intuitive.

On le voyait venir de loin. La politique de confidentialité de Google est passée de données cloisonnées à des données partagées entres les différents services. Cela vous amène irrémédiablement à vous désanonymiser, tout d’abord en requérant votre vrai nom sur Google+ par exemple puis ensuite en liant votre compte Google+ à votre compte Gmail. Mais voici venir un tout nouveau degré de partage. Et étant donné l’accueil désastreux dû aux problèmes de confidentialité posés par Google+, il est particulièrement troublant de voir Google prendre des mesures qui entament davantage encore la confidentialité des utilisateurs.

Cela signifie pour vous que toutes les données provenant de ce que vous recherchez, des emails que vous écrivez, des endroits que vous admirez sur Google Maps, des vidéos que vous regardez sur YouTube, des discussions que vous avez sur Google+, tout sera rassemblé au même endroit. Cela touchera en particulier les utilisateurs d’Android par leur localisation en temps réel (s’ils ont activé Latitude), les données de Google Wallet, et bien d’autres données qui seront récoltées. Et le plus surprenant est que si vous êtes inscrits à Google+, l’entreprise connaît même votre vrai nom, ce qui fournit une nouvelle barrière à l’utilisation d’un pseudonyme (bien qu’il ne soit pas explicitement requis des utilisateurs qu’ils s’inscrivent sous leur vrai nom).

L’intégralité des données de l’historique seront dorénavant recoupées. Bien que l’intérêt affiché soit de fournir aux utilisateurs une meilleure expérience (comprendre des résultats encore plus appropriés), cela permettra vraisemblablement à Google de cibler encore mieux ses publicités. (Au passage, c’est l’occasion ou jamais de vous familiariser avec les préférences de Google Ads).

Pourquoi disons-nous que ce changement est mauvais  ? Parce que Google vient de changer les règles qu’il avait lui-même fixées.

Google a fondé sa réputation, et son chiffre d’affaires à plusieurs milliards de dollars, sur l’engagement de principe «  ne rien faire de mal  ». Cela fut largement interprété comme un moyen pour Google de toujours placer ses utilisateurs en premier, une interprétation qu’elle a cultivée et encouragée. Google a donc construit cette entreprise très lucrative sur la réputation du respect de l’utilisateur. Elle a investi des milliards de dollars dans le but de nous donner à tous l’impression d’être sous son agréable dôme protecteur. Et maintenant qu’elle tire les marrons du feu, tout s’écroule. Cela nous donne quelques semaines pour retirer nos données, en utilisant son service de libération des données, mais si vous désirez utiliser les services de Google, vous devrez vous plier à ses règles.

Les principes de Google mentionnent explicitement l’intention de gagner de l’argent sans faire rien de mauvais. Et l’entreprise est très claire en classant ses appels à la publicité dans la section «  le mal  ». Mais ; alors qu’elle met l’accent sur la nécessité pour les pubs d’être pertinentes, sans ambiguïtés et «  non-intrusives  », ce qu’elle semble avoir oublié c’est le simple respect de la confidentialité des données de ses utilisateurs, et des pratiques qu’elle avait établies.

Parmi ses principes de confidentialité, le point numéro 4 indique  :

Les préoccupations en matière de confidentialité ne sont pas les mêmes pour tout le monde. Afin de répondre aux attentes particulières de chacun des utilisateurs, Google s’efforce de leur proposer des choix significatifs et détaillés concernant l’utilisation de leurs informations personnelles. Nous pensons que les informations personnelles des utilisateurs ne doivent pas être «  prises en otage  ». Dans cette optique, nous nous engageons à concevoir des produits qui permettent aux utilisateurs d’exporter leurs informations personnelles vers d’autres services. Sachez que nous ne vendons pas les informations personnelles de nos utilisateurs.

Voilà qui franchit le Rubicon. C’est la fin du contrôle détaillé sur nos données, et cela signifie qu’à compter du 1er mars votre nom, votre visage, votre numéro de téléphone seront explicitement associés à des choses que vous pouviez jusqu’à présent faire sous le couvert d’un relatif anonymat. Si vous utilisez les services de Google, vous devrez accepter sa nouvelle politique de confidentialité. Et pourtant s’il y a une préoccupation qui surpasse les autres c’est bien que je ne voudrais surtout pas que Google puisse associer deux éléments d’information me concernant.

Et le pire, c’est le retournement de situation par rapport à une précédente politique. Comme l’a indiqué Google en 2009 sur son blog  :

Précédemment, nous offrions la recherche personnalisée pour les utilisateurs inscrits, et uniquement quand ils avaient activé l’historique de navigation dans leur compte Google. Ce que nous faisons aujourd’hui consiste à étendre la recherche personnalisée afin de la rendre également accessible aux utilisateurs n’ayant pas de compte Google. Cette nouvelle fonctionnalité nous permet de baser la personnalisation de vos résultats de recherches sur 180 jours d’activités en la liant à un cookie anonyme dans votre navigateur. Cela est complétement séparé de votre compte Google et de votre historique de recherche (qui sont uniquement disponibles pour des utilisateurs enregistrés). Vous saurez quand nous personnalisons les résultats car un lien «  Vue personnalisée  » apparaîtra en haut à droite de la page des résultats. En cliquant sur ce lien, vous pourrez voir comment nous avons personnalisé vos recherches et vous pourrez également désactiver cette personnalisation.

Ces changements sont survenus peu après que Google a complètement repensé ses résultats de recherche pour inclure les réseaux sociaux, dans un service intitulé «  Search plus Your World  » (NdT  : Recherche augmentée dans votre univers). Bien que cette nouvelle stratégie ait suscité une vague de violentes critiques sur le Web entier, elle laisse au moins à l’utilisateur la possibilité de ne pas y prendre part.

Notes

[1] Crédit photo  : Steve Rhodes (Creative Commons By-Nc-Nd)

33 Responses

  1. Olivier (Stocker-partager.fr)

    Google brasse vraiment trop de milliards, avec des activités trop monopolistiques. Il est évident qu’à un moment ou un autre, la pression de la marmite s’échappe. Le seul contre-pouvoir, c’est l’opinion public, en supposant qu’il ait le choix d’aller ailleurs. Pour une bonne partie des activités de Google, c’est le cas, même si on l’oublie souvent.

    Pour stocker ses photos par exemple, on a l’embarras du choix, y compris celui de louer un hébergement et d’y installer une application libre adéquate, comme il en existe beaucoup (la communauté Piwigo est très active, par exemple).

    En tous cas, merci pour cet article, et merci pour la traduction collective.

  2. partout

    le Kapital est sorti de sa boite au XIX eme siècle .

    pas une nouveauté dpnc .

  3. Jimmy Ingnu

    J’ai écris un article le mois dernier, très à propos, suite à mes mésaventures avec Google. Voir l’article ici : http://ingnu.fr/2011/12/25/pourquoi
    Pour la petite histoire, j’ai bloqué sur mon réseau personnel les 5** domaines gérés par Google, histoire d’être certain que rien ne peut transiter de mes données vers chez eux, notamment depuis mon Android (à l’exception du market pour celui-ci). J’ai supprimé mes deux comptes liés à Google (compte webmaster + compte Google+), recréé un pour Android avec une identité bidon et désactivé la géolocalisation. En fait, je n’ai plus accès à rien qui appartienne à Google, et je le vis plutôt bien.

    Si je peux me le permettre, j’ai quelques articles sur mon blog à ce sujet aussi qui pourraient se révéler intéressants. Je (et mes visiteurs également, que je remercie au passage) propose des alternatives à la plupart des produits Google.

    Il n’est pas trop tard pour s’affranchir de Google 🙂

  4. Tom

    Encore un billet de chasse aux sorcières sur Google, tout ça parce que cette société réussit bien. C’est chaque fois pareil: on aime bien l’outsider petit et décalé, mais dès qu’il prend de l’importance, même si les produits sont bons, ils sont exécutés sur la place publique car la théorie du complot reprend le dessus.
    Ici, ils disent juste qu’ils vont faciliter les échanges d’infos dans leurs services. Où est le soi-disant mal là dedans ? Rien ne vous oblige à utiliser les services en question, auquel cas il n’y a pas de problème. Et de toutes façons, pour l’instant comme on n’en sait pas plus, c’est peut être un peu prématuré pour monter sur ses grands chevaux et prétendre que Google a changé de fusil d’épaule non ?

  5. Kalenx

    @Tom

    > C’est chaque fois pareil: on aime bien l’outsider petit et décalé, mais dès qu’il prend de l’importance, même si les produits sont bons, ils sont exécutés sur la place publique car la théorie du complot reprend le dessus.

    Tu remarqueras que ce n’est pas des produits de Google dont on discute ici, mais de sa politique. Quand « l’outsider » était « petit et décalé » (si on peut appeler petit et décalé une entreprise de 20 000 employés capitalisée à 210 milliards, comme Google était en 2008…), les produits étaient bons, et la politique était acceptable.
    Aujourd’hui, les produits sont toujours bons, mais la politique l’est de moins en moins. La théorie du complot n’a pas repris le dessus, les faits ont changés, c’est tout.

    > Où est le soi-disant mal là dedans ? Rien ne vous oblige à utiliser les services en question, auquel cas il n’y a pas de problème.

    Oui, bien évidemment, mais reste que les services offerts par Google sont relativement incontournables de nos jours. L’obligation n’est certes pas d’ordre législative, mais de là à dire qu’on a qu’à ne pas utiliser leurs services, il y a un (grand) pas…

    Le problème là-dedans est simplement le concept de vie privée; je conçois que de moins en moins de gens s’en préoccupent (par choix personnel, acceptation résignée ou paresse, je ne sais pas), mais le fait est que si ces changements sont avérés, même ma banque ou mon gouvernement en saura moins sur moi que Google (et en plus, eux sont liés par des lois très strictes sur la confidentialité) — la remarque est extrapolable à Facebook.

    Si je tiens une petite entreprise de vente par correspondance de sex toys et que je communique par une adresse gmail (choix loin d’être l’exception chez les petites entreprises), je n’ai pas forcément envie que mes enfants voient des « vidéos ciblées » lorsqu’ils vont sur Youtube pour voir un épisode de Dora l’exploratrice.

    Je n’ai pas forcément envie que tous mes déplacements soient enregistrés par Google et que ma femme s’aperçoive que je passe 2h tous les vendredis au bar chez Léon parce qu’elle se fait proposer sans cesse de la publicité ciblée pour des commerces dans le coin. Tu me répondras que c’est mon problème, mais non justement. C’est ma vie privée. D’accord je ne suis pas honnête avec ma femme, mais ça ne viole aucune loi et aucun gouvernement (a fortiori encore moins une entreprise) ne devrait pouvoir révéler ce genre de choses.

    Si je tiens un blog sous un pseudonyme (sur blogspot, à titre personnel donc), je n’ai pas forcément envie que mon employeur (disons TF1, prenons un exemple au hasard) découvre que je suis en désaccord avec certaines choses (disons l’Hadopi, exemple tout aussi arbitraire), ou que j’envoie des messages à ce sujet, à titre tout aussi personnel (disons à ma députée, soyons fou).

    À ça, on peut répondre de deux façons, soit comme tu l’as dit « ben zavez qu’à pas l’utiliser », ce qui revient à dire qu’à chaque fois que quelque chose me déplaît, je n’ai qu’à pas l’utiliser (je trouve que les automobiles roulent trop vite en avant de ma maison? bah j’ai juste à ne plus sortir…). Je comprends que Google ne nous offre pas ses services par grandeur d’âme, mais il y a un prix que je suis prêt à payer.

    L’autre façon de répondre est « de toute façon je m’en fiche, je n’ai rien à cacher », ce qui nous ramène au débat plus général sur la vie privée. C’est l’argument utilisé par les partisans de l’écoute électronique systématique, d’une couverture nationale de surveillance par caméra, de l’inspection des paquets TCP/IP par les relayeurs, etc. Après tout, si vous n’êtes pas un terroriste ou un banal criminel, ça ne vous posera pas de problème, n’est-ce pas? hum?

    Cela dit, cette attitude je-m’en-foutisme est de plus en plus à la mode. Ce qui est certain, c’est que personnellement, ce n’est pas quelque chose que je trouve acceptable. Alors, non, le monde ne s’arrêtera pas de tourner, non, je ne souhaite pas fusiller les dirigeants de Google, oui, je vais continuer à utiliser certains de leurs services qui me sont indispensables. Cependant, au risque de me faire taxer de chasseur de sorcières moi aussi, je refuse de minimiser l’importance des changements vis-à-vis notre perception de la vie privée que nous impose les compagnies du web telles que Google et Facebook.

  6. Fabien Chabreuil

    Il est assez étonnant que certains découvrent la vraie nature de Google aujourd’hui… En 2005, j’avais écrit un article sur mon blog (http://www.integralpersonality.com/…) mentionnant que le slogan du programme AdWords était : « Seuls les résultats comptent™ ». Il me semble que la véritable philosphie de Google était affichée là.

    Dès 2006, on savait que Google censurait les résultats de recherche dans certains pays (http://www.integralpersonality.com/…).

    En 2008, sortait le spyware Chrome avec ses cookies indestructibles et sa licence d’utilisation où Google s’attribuait une « une licence permanente, irrévocable, mondiale, gratuite et non exclusive permettant de reproduire, adapter, modifier, traduire, publier, présenter en public et distribuer tout Contenu que vous avez fourni, publié ou affiché. » (http://www.integralpersonality.com/…)

    Bref, le titre de cet article me semble complètement anachronique. Il y a bien longtemps que le diable Google est sorti de sa boîte, et que beaucoup ont oublié que « quand le diable vous invite, il faut venir avec une longue cuillère ».

  7. Denis

    Avec Google Analytics, Google Webmaster Tools, la mise en œuvre des DNS publics, la politique très intrusive en matière des cookies associées aux services gratuits, j’ai tout même l’impression que le pistage a commencé depuis longtemps.

  8. osef

    > […] un compte Gmail et un smartphone Android à la géolocalisation activée (ce qui est fréquent même chez les librisites) […]

    Bon, ça va, les *libristes* ne sont pas concernés 😉

  9. JosephK

    @Romain : Perso, je suis moi aussi pour l’utilisation de Piwik au lieu d’Analytics (surtout qu’il permet certains trucs très utiles comme l’anonymisation des IP, la possibilité accordée aux visiteurs de ne pas être pistés s’ils le souhaitent moyennant un cookie (plutôt que d’installer un Ghostery) ou encore la purge automatique de la base de donnée pour ne garder que la synthèse des logs). Le sujet revient souvent sur le tapis mais ce qui pose principalement problème c’est de trouver quelqu’un qui connaît *vraiment vraiment* bien l’outil et qui serait prêt à s’engager pour le maintenir sur le long terme (gérer les mises à jour, assurer la pérennité du service, être prêt à intervenir dans la minute s’il y a un problème…). On peut parfaitement tester Piwik en parallèle d’Analytics pour voir mais il ne faut pas que la personne en charge de l’outil nous quitte au bout de 6 mois nous laissant à notre charge la maintenance. Il vaut mieux que nous consacrions nos efforts sur des outils directement utile pour le public comme Framapad (qui n’est déjà pas simple à gérer) plutôt que pour un outil qui ne serait utile qu’en interne. . Après à Framasoft on a aussi le problème de la gestion des listes de discussion qu’on a externalisé chez Google. Perso, c’est un des seuls trucs de Google que j’utilise encore bien malgré moi (je veux dire par là où j’y suis inscrit parce qu’en dehors de ça, il est quand même assez difficile de ne pas croiser une vidéo Youtube sur la toile). D’ailleurs, parmi les extensions anti-google (sur Firefox ça va de soi) j’ai : Ghostery (anti-traceur), Google Privacy (pour transformer les liens du moteur de recherche par les *vrais* liens sans comptage des clics. J’utilise Ixquick mais je me sers de Google pour voir ce que les autres voient), Adblock pour les pubs. J’ai aussi remplacé le « keyword.URL » par le moteur de recherche de Wikipédia… Mais j’aimerai bien un anti-feedburner (dans le même style que Privacy), et un truc qui remplace les vidéos Youtube en flash par le fichier webm (autrement qu’en participant au test html5 et qui fonctionne aussi pour les vidéos embarquées sur d’autres sites) Ce serait pas mal de faire un petit guide sur comment se débarrasser des différents services de Google dans son utilisation quotidienne : comment exporter les mails de Gmail, ne plus être pisté, paramétrer le navigateur pour lui enlever toute dépendance, etc

  10. John Doe

    Passer de 70 policies à 1 est donc « evil » ? Moi je trouve pas. Il y a d’ailleurs un très bon article sur Techcrunch sur la reprise de « dont be evil » par la presse (en anglais):

    « Google going evil has become the Godwin’s Law of tech commentary. »

    http://m.techcrunch.com/2012/01/24/

  11. Romain

    Pour un portail de Libristes, je m’étonne toujours que l’outil de statistiques utilisé soit Google Analytics et non, par exemple, Piwiks.
    Vu le nombre « d’installations » de l’outil, cela pose le même problème que Facebook et ses « shadow profiles » non ?

    Ceci était un commentaire où l’auteur a essayé de ne pas troller (sérieusement).

  12. bloub

    Qu’allons nous faire?

    Utiliser d’autres fournisseurs de services ou les héberger nous mêmes.

    Aucun service de cette entreprise n’est irremplaçable, pas même son moteur de recherche.

  13. totopipo

    Goût-gueule et les États policiers : même combat !
    Ils croisent leurs fichiers, leurs services, ils croisent et recroisent; comme en génétique quand ça reste dans un « vase clos » :ça va vite dégénérer !
    Le lien fort sur la carte d’identité biométrique en Rance, c’est juste pour enrichir l’expérience utilisateur qu’on vous dit ! Goût-gueule, c’est juste pour éviter la fraude aux données personnelles.

  14. xaccrocheur

    Google s’est créé sur une arnaque au départ, juste un petit moteur sympa, sur une page sans enrichissements graphiques (et sans pubs !) à l’opposé de ce qui se faisait ailleurs, pour finalement introduire adsense, déjà fort de tout le corpus de recherche réalisé par les utilisateurs séduits par la puissance du moteur.
    C’est un business hautement parasitaire, qui s’approprie le contenu du web, comme ça. Sous couvert d’être un ami sympa.

    Quand tu expliques ça à un humain, son premier réflexe est l’admiration, certes sur le mode « wah, c’est diabolique » mais on voit bien ses yeux briller de l’éclat caractéristique de l’avidité.

    De toutes façon le modèle est relativement clair maintenant : Si tu veux un internet libre, tu payes, tu payes un service de mail privé, un compte HMA (http://hidemyass.com/), et pour les autres, l’écrasante majorité, tu te plies aux TOS polymorphes des géants. Pour le GSM que je sache, même riche tu es dedans de toute façon, les operateurs font ce qu’il veulent avec leurs logs. Et les fichiers se multiplient. Et les spyware se modernisent et eux aussi, se déguisent en ami sympa (http://forums.mozillazine.org/viewt…) Et je te parle même pas d’apple, ça vaut mieux (http://www.framablog.org/index.php/…).

    R. Stallman a raison de dire, quand il est en conférence parmi des geeks, que si on avait décrit le systeme GSM actuel à la génération précédente, les geeks des années 70/80, ils auraient hurlé « Big Brother » et se seraient enfuis en courant. Nos seuils de tolérance ont été soigneusement, progressivement, revus à la baisse depuis des années.

    De toutes façons c’est ce que tout le monde veut apparemment, vivre au chaud sous « le dôme » (pas seulement en informatique, c’est une tendance générale, de société, ce désengagement, cette agressivité envers les gens qui tentent de sortir du dôme – les pauvres) et c’est ce qui arrivera. Il suffisait de lire de la SF, tout y est, d’ailleurs ils l’ont lue, « eux » 🙂 (http://en.wikipedia.org/wiki/Six_Da… : Le héros bosse pour la CIA à lire des livres de SF et de la littérature de gare, parce que les dirigeants du monde savent depuis longtemps ce que nous semblons ignorer : La vérité est (était ?) écrite dans les livres – d’où googlebooks, don’t even get me started on googlebooks).

  15. Romain

    @JosephK
    Je ne pensais pas que Piwik nécessitait une si importante maintenance, dommage ; je laisse quand même framablog en liste blanche dans ghostery et adblock plus.
    Quant aux extensions Firefox, je vois qu’on utilise à peu près les mêmes à ceci près que je suis désormais un inconditionnel de DuckDuckGo (et ses raccourcis ou « bang » vraiment très pratiques).

    Merci pour les explications en tout cas.

  16. du retard

    Effectivement, vous êtes en retard de plusieurs mois, si ce n’est années avec votre article. Mais vous n’êtes pas les seuls, PCInpact, Numerama, les blogueurs « influents » (monopolisants serait plus juste) ont également au moins trois coups de retard. Et de voir que vous passez votre énergie à traduire des articles qui sont si en retard sur ce qu’il se passe quand d’autres avaient avertis il y a plusieurs mois, et pour certains plusieurs années, tout ce qu’il se passe aujourd’hui, ça devient non seulement vexant, mais en plus vous devenez illégitime.

    Et c’est ainsi que vous avez participé à recréer une télévision sur Internet, où seuls quelques uns ont droit d’avoir un avis qui compte. Vous êtes responsables en partie de ce qu’il se passe aujourd’hui, que ça vous plaise ou pas. Inutile de vous défausser. Comme la télévision, Internet met sous les projecteurs des individus qui n’ont pas la conscience et le recul nécessaire pour cela. Quand le traffic Internet augmente, il y a un virage à prendre : celui de la responsabilité. Chose que vous n’avez pas su faire et aujourd’hui vous maintenez Internet en position de faiblesse.

    Ou pour le dire plus directement :

    – CA FAIT 5 ANS QU’ON VOUS PRÉVIENT BANDE DE NOOBS ! –

    Mais vous étiez trop occupés à vous masturber l’égo. Aujourd’hui Internet est mort, c’est bien fait pour vos gueules et c’est tant mieux. Basta ! Vous avez cru avoir un pouvoir d’action sur la politique avec l’histoire HADOPI, vous vous êtes simplement fait bouffer tout cru.

    Un grand merci à ceux qui ont essayé durant toutes ces années d’ouvrir vos yeux. Oui merci à ceux qui ont donné sans rien attendre de leur temps pour essayer d’améliorer les choses. Mais visiblement la révolution Internet n’aura été que superficielle, le but du jeu étant toujours de prendre aux autres pour se mettre en avant. Alors il est temps d’instaurer le donnant-donnant.

    Ainsi, je lance un appel général à tous ceux qui font la vraie richesse d’Internet mais qu’on n’écoute jamais : cessez de nourrir Internet ! Appelez ça une grève générale si vous voulez, mais montrez à tous que c’est vous qui faîtes la richesse d’Internet.

    – BLOGUEURS, WEBMASTERS, INTERNAUTES EN GRÈVE –

    Vous voulez que je vous donne du contenu ? Très bien, vous me donnez quoi ? Parce que pour l’heure vous pillez ma vie privée et vivez de mon contenu.

  17. morandim

    Et Satan conduit le bal !

    Cher Aka, je trouve ce billet un peu fort de café venant de votre part !

    Mais bon, dans une autre vie, avec un autre sexe , je serais peut-être plus convaincante pour faire partager mes idées !

    Avec un peu d’amertume !

  18. Olivier (Stocker-partager.fr)

    A nous de prendre le pouvoir, à notre humble niveau. Avec un hébergement web pas très cher, on peut s’installer pas mal d’applications assez simples à utiliser. Elles peuvent remplacer très avantageusement certaines applications Google. J’ai d’ailleurs commencé une série d’articles sur le sujet (http://www.stocker-partager.fr/face…).

    Notamment dans le domaine du stockage et du partage de nos données (documents, photos, etc.), il me semble judicieux de maîtriser la pérennité de l’hébergement et des applications. De même qu’aujourd’hui, on peut installer n’importe quoi très facilement sur son système Ubuntu (avec la « logithèque »), il existe des systèmes similaires pour les applications web (Softaculous et autres). Je fais le voeu que dans le futur, ce système s’améliore et se simplifie encore, de façon à le démocratiser. Chacun deviendra alors le maître de son web…

  19. grouik

    Mais pourquoi diable vouloir absolument partager avec la terre entière via un système centralisé (hébergeur, même si y en a plusieurs différent) au « moindre coût », avec des risques d’intrusion pour soi, de surveillance et de profilage pour les autres, alors qu’on peut partager avec son voisinage totalement gratuitement (hors son équipement) et sans tout ces problèmes ?

    Commençons à multiplier les wifi-drive, les dead-drop, retrouvons le disque-à-disque plutôt que d’utiliser un infrastructure déjà inféodée à de grandes entreprises avides (déjà que le monde physique leur appartient tellement on tient à une notion de *propriété* biaisée et à l’adage « ta liberté s’arrête là où commence la mienne ») et qui tôt ou tard pourront tout simplement tout nous couper sans une hadopi-like.

  20. JosephK

    Avez vous vu cette vidéo (date de l’année dernière) sur l’étendue des services Google ? http://urlk.eu/2x (pompée sur youtube et recrachée sur blip.tv pour en autoriser le téléchargement) @Ludo38 : il y a plein d’infos là http://forum.framasoft.org/viewtopi
    Sujet qui date d’il y a 5 ans (qui a dit qu’on avait @du retard ?) donc il y a des trucs qui ne sont plus trop d’actualité. Pour les mails : https://www.sud-ouest.org (sinon, s’héberger c’est encore mieux, surtout si en plus tu migres ton blog vers wordpress) Pour le moteur de recherche : Ixquick, Duckduckgo, Yacy…

  21. Ludo38

    Super intéressant ces échanges…
    C’est clair que certains ont tout de suite perçu le danger dans Google et l’ont parfois même boycotté d’entrée. D’autres -comme moi- ont accepté le compromis et le confort proposé par leurs services et se rendent compte petit à petit des règles qui changent, au détriment de la confidentialité. Même si pour le moment on ne peut pas dire qu’on en souffre franchement. Mais effectivement ça va très bientôt changer.
    Alors s’il est si urgent de prendre ses distances avec Google, il est encore plus urgent de faire massivement connaître les ALTERNATIVES à leurs services !
    -Je blogue sur Blogspot, et je songe à transférer sur WordPress un de ces jours, même si ça risque d’être lourdingue pour recharger les images…
    -Pour les e-mails, selon vous, quelles sont les meilleurs alternatives ? Que vaut Yahoo! par exemple ? Sur quels autre fournisseurs peut-on compter ? J’ai une boite mail « secondaire » chez Mailoo, et j’en suis bien content : simple et très discret…
    -Moteur de recherche : je n’ai pas creusé le sujet. Quelles sont les meilleures alternatives ?

  22. Clémentine

    @Ludo :

    De Blogger à WordPress.com pour les images cela se fait maintenant automatiquement. Procédure qui marche :

    – exporter / importer tous les billets
    – récupérer toutes les photos de blogger sur ton disque dur (avec picassa)
    – importer toutes les photos via la bibliothèque de wordpress

    WordPress va modifier automatiquement (et sans te le dire) tes billets pour aller chercher les bonnes photos, miniatures, tout ça. J’ai découvert ça par hasard, je m’attendais à galérer mais en fait non, bonne surprise, ça se fait tout seul.

    Après y’a plus qu’à rediriger ton blog. Là aussi ça se fait tout seul en mettant la nouvelle URL dans « domaine personnalisé » sur blogger ou un truc comme ça. Blogger va afficher un message d’erreur, mais ça va quand même créer automatiquement les redirections.

    Et hop, 2/3 mois après tu peux tuer ton compte blogger et picassa.

    Pour les emails : posteo.de (simple, webmail à l’ancienne, écolo) ou myopera.com (en beta, un peu comme gmail avec les discussions, pas de pub).

    Pour la recherche : duckduckgo.

  23. JosephK

    @du retard : En gros si j’ai bien compris, pour vous un « réel contributeur à Internet » c’est quelqu’un qui ne fait pas de travail dérivé (donc entre autre pas de traduction puisque c’est ce que vous reprochez au Framablog – les traducteurs apprécieront le manque de considération pour leur travail) et qui ne copie pas de contenu parce que « copier c’est chaparder »… et bien, avec tout ça je ne suis pas sûr de vouloir de votre vision d’Internet… Ça me donne envie de citer/chaparder deux vidéos de Nina Paley :
    http://framatube.org/media/nina-pal
    http://framatube.org/media/nina-pal

  24. du retard

    – LES FAISEURS D’INTERNET EN COLÈRE –

    Un petit mot pour dire que la grève illimitée des réels contributeurs à Internet a commencé. Vous devriez percevoir une baisse significative des nouveaux contenus dans les semaines à venir.

    Si une entreprise n’a pas d’autre business modèle que le pillage des contenus et de la vie privée des individus, qu’elle ne soit pas autorisée à ouvrir ses portes. Aucune entreprise n’est irremplaçable sur la toile.

    Si un blog n’a rien d’autre pour exister que les écrits des autres, qu’il ferme également ses portes. Briller en chapardant le travail des autres ne fait que proliférer la connerie humaine dans nos sociétés.

    L’heure de la récréation est terminée. Il est temps de penser à bâtir un cadre adulte et sain pour le nouvel Internet.

    – LES FAISEURS D’INTERNET EN COLÈRE –

  25. janolap1

    Et bien, ça y est, je commence à me désabonner des différents services de Google, avant de supprimer définitivement mon compte (j’ai pas Android, ni de smartphone d’ailleurs).
    En passant, je viens de résilier mon abonnement à Framabook Auteurs. Y a-t-il un service autre que Google pour Framabook ?

    Jean

  26. Ben

    L’émergence d’alternatives à Google et indispensable. Je crois que c’est possible, difficile mais possible, j’y travaille.

    Mon constat pour avancer est que la grande majorité des services Cloud actuels ont dans leurs ADN un gène qui, quelque soit leur devise, les oblige à rendre captifs leurs utilisateurs. Ce gène c’est leur modèle économique. Il y en a 2 très largement dominants : la régie publicitaire et l’hébergement. La publicité comme revenu condamne Google/Facebook & Co à vouloir accéder à toujours plus de vos données. L’hébergement condamne de la même manière Dropbox, Evernote ou Google Apps à détenir également toujours plus de vos données. Avec de tels modèles économiques l’accès aux données est vital. Ces sociétés feront tout pour rassurer, minimiser et même faire pression s’il le faut. Un peu comme un drogué en manque : impossible de le croire tant qu’il n’est pas sevré, c’est à dire impossible de le croire tant que son corps n’a pas changé. Impossible donc de croire Google et Facebook tant que leur business model n’aura pas changé. Impossible d’imaginer des alternatives issues de sociétés vivant de ces modèles économiques.

    La solution, c’est donc de trouver un nouveau modèle économique alternatif, ne s’appuyant pas sur la captivité des utilisateurs, qui pourra générer un écosystème foisonnant comme ceux que l’on connait autour de iOs ou d’Androïd. Je suis en train de monter un projet d’entreprise en ce sens et, au risque de me faire censurer (ce qui serait un comble sur framablog 😉 je profite à nouveau de ce post pour faire un appel : je recherche des associés/partenaires, si ça vous intéresse, faites moi un mail à => ben ate sonadresse point com
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    Mots clés du projet :
    cloud personnel privé, personal data store, services web, user empowerment, open source, foisonnement, réseaux sociaux décentralisés, confidentialité, emprunte numérique, open innovation, monétisation services web, stockage réparti.
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    Avancement du projet :
    Nous sommes 3 dont 2 à plein temps, j’ai moi même démissionné de mon poste au 31/12/2011 pour être à 100%. Notre V0 doit être prête en mai/juin.
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    Profils recherchés :
    1/ techniques avec une forte vision sur les usages, domaines = sys admin & techno web, participer ou avoir participé à des projets open source est un plus, projet sérieux.
    2/ spécialistes de la user experience, c’est à dire du « web design » avec une dimension applicative.
    3/ nerd/geek/techno motivé qui veut changer le web. Rien que ça 🙂

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  27. Pierrick Le Gall

    Ben a écrit :

    > Ce gène c’est leur modèle économique. Il y en a 2 très largement
    > dominants : la régie publicitaire et l’hébergement. […]
    > L’hébergement condamne de la même manière Dropbox, Evernote ou
    > Google Apps à détenir également toujours plus de vos données.
    > […] La solution, c’est donc de trouver un nouveau modèle
    > économique alternatif, ne s’appuyant pas sur la captivité des
    > utilisateurs

    Il manque un paramètre dans l’équation : la gratuité. C’est bien parce que ces services sont gratuits qu’ils compensent en se basant sur l’exploitation des données personnelles de leurs utilisateurs.

    Je fais de l’hébergement et je peux t’assurer que je n’exploite pas les données personnelles de mes clients. Pourquoi ? parce que le service est payant. Et je ne rend pas mes clients captifs car ils peuvent à tout moment exporter leur données (leurs photos, mais aussi la base de données qui gère tout cela) et déménager leur site sur n’importe quel autre hébergeur. Mon service, c’est Piwigo.com (hébergement de galerie photo basé sur le logiciel libre Piwigo que j’ai créé en 2002)

    La seule chose qui doit faire rester mes clients chez moi, c’est la qualité du service proposé, et certainement pas autre chose.

    Ce sujet rejoint http://www.framablog.org/index.php/

  28. libre fan

    Softaculous n’est pas libre, sauf erreur de ma part

    https://lavabit.com/ met de la pub pour certains comptes.

    Il est facile de se passer de Google et tous ses services. Ce qui est difficile c’est de ne plus avoir de contact avec des gens qui sont sur GMail…
    Ce qui est affolant, c’est leur espionnage des gens qui ne sont pas leurs abonnés.

    Passez par Scroogle, et comme il a été dit, Ixquick et DuckDuckgo.

    Je ne connais qu’un service mail de qualité (pop et smtp), c’est l’association Sud-Ouest.org, qui a été citée plus haut: http://librefan.eu.org/node/470 — prix libre

    Pour vos photos: faites un blog ou mettez-les sur Toile-Libre.org

    Oui, ce billet arrive très tard mais il y en avait eu un sur Google Art Project.

    Pourquoi Framablog a besoin de statistiques? Ça sert à quoi? Pour moi, ça sert à rien juste à se complimenter (on ne vous donne pas de subventions selon les stats du blog, si?)

  29. JosephK

    >on ne vous donne pas de subventions selon les stats du blog, si?<
    Pas pour le blog non mais pouvoir justifier d’1 millions de visite par mois sur l’annuaire c’est (et ça a été) utile dans certaines négociations. Pour plus d’info sur le « pourquoi pas de Piwik » : http://forum.framasoft.org/viewtopi
    Pour plus d’info sur le « à quoi ça nous sert » pyg me répondait déjà là dessus il y a 3 ans : http://forum.framasoft.org/viewtopi
    et en fait ça n’a pas beaucoup changé… par exemple, ça nous est utile de savoir que bon nombre de visiteurs viennent maintenant à partir d’appareils mobiles donc avec de petites résolution d’écran… on a un gros boulot d’adaptation à faire…

  30. Nick

    Pour les statistiques (web analytics), c’est facile il y a Piwik http://piwik.org – license GPL et presque toutes les fonctionnalites de google analytics. Je traque 20 sites depuis plusieurs annees sans probleme 🙂 et je respecte mes users et ne contribue pas a donner a Google ce que mes utilisateurs font sur mon site!

  31. Olivier (Stocker-partager.fr)

    @ libre fan
    Je réalise aujourd’hui que tu faisais référence à mon commentaire, en disant : « Softaculous n’est pas libre ». En fait, si je citais ce logiciel, ce n’était pas pour son type de licence, mais pour le fait qu’il me permet d’installer toutes sortes de logiciels libres sur mon hébergement web, avec une facilité déconcertante. Par exemple, installer WordPress avec Softaculous, c’est autre chose que d’avoir à le télécharger, le décompresser, le transférer, etc. J’ai pu aussi installer Piwik, Piwigo, Statusnet, etc., grâce à Softaculous.

    Ceci dit, si un logiciel libre équivalent pouvait faire la même chose, ce serait encore mieux. Mais, entre temps, c’est grâce à Softaculous que j’ai pu essayer et apprécier autant de logiciels libres. J’en parle d’ailleurs, dans mon dernier article.

  32. jerome

    Bonjour, est-ce que Google en se moment ne fait en sorte que les utilisateurs de ses services deviennent de plus en plus contraints d’utiliser Google Chrome leur navigateur ? Depuis quelques jours maintenant Youtub ne fonctionne plus correctement avec Safari et même blogspot montre des signes de dysfonctionnement. Crtes tout doit encore bien fonctionner avec des navigateurs majoritaires comme IE ou Firefox mais pour combien de temps encore ?