Débat : 9 points (ou tabous ?) jamais (ou rarement) discutés dans le logiciel libre

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Temps de lecture 16 min

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Nous traduisons souvent Bruce Byfield, libre penseur du logiciel libre, sur le Framablog.

A-t-il raison d’affirmer qu’il est des sujets pour ainsi dire tabous dans la communauté et surtout que la situation a évolué, n’en déplaise à certains  ?

Laëtitia Dulac - CC by

Neuf choses dont on ne discute jamais sur l’open source

9 Things That Are Never Admitted About Open Source

Bruce Byfield – 22 janvier 2013 – Datamation
(Traduction  : Moosh, brandelune, Sky, ehsavoie, Astalaseven, petit bonhomme noir en haut à droite, mike, goofy, KoS, Mowee, arcady, maxlath, Astalaseven, mariek, VifArgent, Rudloff, VIfArgent, Penguin, peupleLa, Vilrax, lamessen + anonymous)

Quels sont les sujets tabous dans l‘open source de nos jours  ? Certains peuvent se deviner mais d’autres pourraient bien vous surprendre.

On pourrait penser qu’un groupe de personnes intelligentes comme les membres de la communauté des logiciels libres et open source (NdT  : FOSS pour Free and Open Source Software) seraient sans tabous. On pourrait s’attendre à ce qu’un tel groupe d’intellectuels juge qu’aucune idée n’est interdite ou gênante – mais ce serait une erreur.

Comme toute sous-culture, la communauté FOSS est cimentée par des croyances. Ces croyances contribuent à bâtir une identité commune  : par conséquent, les remettre en cause revient à remettre en cause cette identité.

Certains de ces sujets tabous peuvent saper des évidences admises depuis vingt ans ou plus. D’autres sont nouveaux et contestent des vérités communément acceptées. Quand on les examine, on s’aperçoit que chacun d’entre eux peut être aussi menaçant que la déclaration de valeurs communes peut être rassurante.

Pourtant, même s’il est inconfortable d’interroger ces tabous, il est souvent nécessaire de le faire. Les croyances peuvent perdurer longtemps après le temps où elles s’appliquaient, ou après avoir dégénéré en semi-vérités. Il est utile de temps en temps de penser l’impensable, ne serait-ce que pour mettre ces croyances en phase avec la réalité.

Suivant cette logique, voici neuf observations sur l‘open source qui nécessitent selon moi un nouvel examen.

1. Ubuntu n’est plus le dernier grand espoir de l’open source

Quand Ubuntu est apparue il y a neuf ans, nombreux sont ceux qui l’ont considérée comme la distribution qui mènerait la communauté à dominer le monde. Débarquant de nulle part, Ubuntu s’est immédiatement concentrée sur le bureau comme aucune autre distribution avant elle. Des outils et des utilitaires furent ajoutés. De nombreux développeurs Debian trouvèrent un travail chez Canonical, la branche commerciale d’Ubuntu. Des développeurs virent leurs frais payés pour des conférences auxquelles ils n’auraient pas pu se rendre autrement.

Au fil du temps, une bonne partie de l’enthousiasme initial est retombée. Personne ne semble s’être intéressé à la demande de Mark Shuttleworth, le fondateur d’Ubuntu, à ce que les principaux projets coordonnent leurs cycles de livraison  ; ils l’ont tout simplement ignorée. Mais on a vu des sourcils se froncer lorsqu’Ubuntu a commencé à développer sa propre interface plutôt que de contribuer à GNOME. Canonical a commencé à contrôler ce qui se passait dans Ubuntu, apparemment pas pour l’intérêt général mais surtout pour la recherche de profits. Nombreux, aussi, furent ceux qui n’apprécièrent pas l’interface d’Ubuntu, Unity, à sa sortie.

Pourtant, à écouter les employés de Canonical, ou les bénévoles Ubuntu, on aurait presque l’impression qu’il ne s’est rien passé pendant ces neuf dernières années. Lisez notamment le blog de Shuttleworth ou ses déclarations publiques  : il se donne le rôle de figure de proue de la communauté et déclare que les «  hurlements des idéologues  » finiront par cesser devant son succès.

2. Le «  cloud computing  » sape les licences libres

Il y a sept ans, Tim O’Reilly affirmait que les licences libres étaient devenues obsolètes. C’était sa manière un peu dramatique de nous prévenir que les services en ligne mettent à mal les objectifs du logiciel libre. Comme le logiciel, le cloud computing offre aux utilisateurs l’usage gracieux des applications et du stockage, mais sans aucune garantie ou contrôle quant à la vie privée.

La Free Software Foundation (NdT  : Fondation pour le Logiciel Libre) répondit à la popularité grandissante du cloud computing en dépoussiérant la GNU Affero General Public License, qui étend les idéaux du FOSS au cloud computing.

Après cela, pourtant, les inquiétudes à propos de la liberté logicielle au sein du cloud ont faibli. Identi.ca fut créé comme une réponse libre à Twitter, et MediaGoblin développé comme l’équivalent libre d’Instagram ou de Flickr, mais ce genre d’efforts est occulté par la compétition. On n’a pas mis l’accent sur l’importance des licences libres ou du respect de la vie privée dans le cloud.

Par conséquent, les avertissements de O’Reilly sont toujours aussi pertinents de nos jours.

3. Richard Stallman est devenu un atout contestable

Le fondateur de la Free Software Foundation et le moteur derrière la licence GNU GPL, Richard M. Stallman, est une des légendes des logiciels libres et open source. Pendant des années, il a été l’un des plus ardents défenseurs de la liberté du logiciel et la communauté n’existerait probablement pas sans lui.

Ce que ses supporters rechignent à admettre, c’est que la stratégie de Stallman a ses limites. Nombreux sont ceux qui disent que c’est un handicapé social, et que ses arguments se basent sur la sémantique — sur les mots choisis et comment ils influencent le débat.

Cette approche peut être éclairante. Par exemple, lorsque Stallman s’interroge sur l’analogie entre le partage de fichiers et les pillages perpétrés par les pirates, il révèle en fait le parti-pris que l’industrie du disque et du cinéma tente d’imposer.

Mais, malheureusement, c’est à peu près la seule stratégie de Stallman. Il dépasse rarement ce raisonnement qu’il utilise pour fustiger les gens, et il se répète même davantage que des personnes qui passent leur temps à faire des discours. Il est perçu de plus en plus, par une partie de la communauté, comme quelqu’un hors de propos voire même embarrassant. Comme quelqu’un qui fut efficace… mais ne l’est plus. Il semble que la communauté a du mal à admettre l’idée que Stallman a eu un impact certain pendant des années, mais qu’il est moins utile aujourd’hui. Soit il est défendu férocement pour son passé glorieux, soit il est attaqué comme un usurpateur parasite. Je crois que les affirmations concernant ce qu’il a accompli et son manque d’efficacité actuel sont vraies toutes les deux.

4. L’open source n’est pas une méritocratie

L’une des légendes que les développeurs de logiciels libres aiment à se raconter est que la communauté est une méritocratie. Votre statut dans la communauté est censément basé sur vos dernières contributions, que ce soit en code ou en temps.

L’idée d’une méritocratie est très attirante, en cela qu’elle forme l’identité du groupe et assure la motivation. Elle encourage les individus à travailler de longues heures et donne aux membres de la communauté un sentiment d’identification et de supériorité.

Dans sa forme la plus pure, comme par exemple au sein d’un petit projet où les contributeurs ont travaillé ensemble pendant de nombreuses années, la méritocratie peut exister.

Mais le plus souvent, d’autres règles s’appliquent. Dans de nombreux projets, ceux qui se chargent de la documentation ou bien les graphistes sont moins influents que les programmeurs. Bien souvent, vos relations peuvent influencer la validation de votre contribution au moins autant que la qualité de votre travail.

De même, la notoriété est plus susceptible d’influencer les décisions prises que le grade et les (surtout si elles sont récentes) contributions. Des personnes comme Mark Shuttleworth ou des sociétés comme Google peuvent acheter leur influence sur le cours des choses. Des projets communautaires peuvent voir leurs instances dirigeantes dominées par les sponsors privés, comme c’est de fait le cas avec Fedora. Bien que la méritocratie soit l’idéal, ce n’est presque jamais la seule pratique.

5. L’open source est gangrené par un sexisme systémique

Une autre tendance qui plombe l’idéal méritocratique est le sexisme (parfois sour la forme de la misogynie la plus imbécile) que l’on trouve dans quelques recoins de la communauté. Au cours des dernières années, les porte-parole du FOSS ont dénoncé ce sexisme et mis en place des règles officielles pour décourager quelques uns de ses pires aspects, comme le harcèlement pendant les conférences. Mais le problème demeure profondément ancré à d’autres niveaux.

Le nombre de femmes varie selon les projets, mais 15 à 20 pour cent peut être considéré comme un chiffre élevé pour un projet open source. Dans de nombreux cas, ce nombre est en dessous des cinq pour cent, même en comptabilisant les non-programmeurs.

De plus les femmes sont sous-représentées lors des conférences, à l’exception de celles où les femmes sont activement encouragées à faire part de leurs propositions (ces efforts entraînent, inévitablement, leur lot d’accusations quant à des traitements spéciaux et des quotas, quand bien même aucune preuve ne peut être avancée).

La plus grande évidence de sexisme se produit quotidiennement. Par exemple, Slashdot a récemment publié un entretien avec Rikki Ensley, membre de la communauté USENIX. Parmi les premiers commentaires, certains se référaient à une chanson populaire dont le refrain mentionne le prénom Rikki. D’autres discutent de son apparence et lui donnent des conseils pour avoir l’air plus «  glamour  ».

On assiste à des réactions du même ordre, et bien d’autres pires encore sur de nombreux sites dédiés au monde du libre ou sur IRC, dès qu’une femme apparaît, surtout s’il s’agit d’une nouvelle venue. Voilà qui dément les affirmations d’une communauté qui prétend ne s’intéresser qu’aux seules contributions, ou encore l’illusion que la sous-représentation des femmes serait simplement une question de choix individuels.

6. Microsoft n’est plus l’ennemi irréductible du logiciel libre

Il y a à peine plus d’une dizaine d’années, vous pouviez compter sur Microsoft pour traiter le monde du Logiciel Libre de «  communiste  » ou «  anti-Américain  », ou sur leurs intentions parfois divulguées dans la presse de vouloir détruire la communauté.

Une grande partie de la communauté s’accroche encore à ces souvenirs. Après tout, rien ne rassemble plus les gens qu’un ennemi commun, puissant et inépuisable.

Mais ce dont la communauté ne se rend pas compte, c’est que la réaction de Microsoft est devenue plus nuancée, et qu’elle varie d’un service à l’autre au sein de l’entreprise.

Nul doute que les dirigeants de Microsoft continuent de voir le logiciel libre comme un concurrent, bien que les dénonciations hautes en couleur aient cessé.

Cependant, Microsoft a pris conscience que, compte-tenu de la popularité du logiciel libre, les intérêts à court terme de l’entreprise seraient mieux servis si elle s’assurait que les outils libres (en particulier les langages de programmation les plus populaires) fonctionnent correctement avec ses propres produits. C’est d’ailleurs la mission principale du projet Microsoft Open Technologies. Récemment, Microsoft est même allé jusqu’à publier une courte déclaration faisant l’éloge de la dernière version de Samba, qui permet l’administration des serveurs Microsoft depuis Linux et les systèmes Unix (NdT  : Voir aussi cette FAQ en français publiée par Microsoft).

Bien sûr, il ne faut pas non plus s’attendre à voir Microsoft devenir une entreprise open source ou faire des dons désintéressés d’argent ou de code à la communauté. Mais, si vous faites abstraction des vieux antagonismes, l’approche égoïste de Microsoft à l’égard du logiciel libre n’est pas très différente de nos jours de celle de Google, HP, ou n’importe quelle autre entreprise.

7. L’innovation des interfaces stagne

En 2012, nombreux furent ceux qui n’ont pas adopté GNOME 3 et Unity, les deux dernières interfaces graphiques majeures. Cet abandon fut largement lié à l’impression que GNOME et Ubuntu ignoraient les préoccupations des utilisateurs et qu’ils imposaient leur propre vision, sans concertation.

À court terme, cela a mené à la résurrection de GNOME 2 sous des formes variées.

En tant que prédécesseur de GNOME 3 et de Unity, GNOME 2 fut un choix évident. C’est une interface populaire qui n’impose que peu de restrictions aux utilisateurs.

Quoi qu’il en soit, cela risque d’être, à long terme, étouffant pour l’innovation. Non seulement parce que le temps passé à ressuciter GNOME 2 n’est pas mis à profit pour explorer de nouvelles voies, mais parce que cela semble être une réaction à l’idée même d’innovation.

Peu sont ceux, par exemple, qui sont prêts à reconnaître que GNOME 3 ou Unity ont des fonctionnalités intéressantes. Au contraire, les deux sont condamnés dans leur ensemble. Et les développements futurs, tels l’intention de GNOME de rendre la sécurisation et la confidentialité plus simples, n’ont pas reçu l’attention qu’ils méritaient.

Au final, au cours des prochaines années, l’innovation en sera probablement réduite à une série de changements ponctuels, avec peu d’efforts pour améliorer l’ergonomie dans son ensemble. Même les développeurs hésiteront à tenter quoi que ce soit de trop différent, afin d’éviter le rejet de leurs projets.

Je me dois d’applaudir le fait que les diverses résurrections de GNOME 2 marquent le triomphe des requêtes des utilisateurs. Mais le conservatisme qui semble accompagner ces aboutissements m’inquiète  : j’ai bien peur que cette victoire n’engendre d’autres problèmes tout aussi importants.

8. L’open source est en train de devenir une monoculture

Ses partisans aiment à revendiquer que l’un des avantages du logiciel libre et open source, c’est d’encourager la diversité. À la différence de Windows, les logiciels libres sont supposés être plus accueillants pour les idées nouvelles et moins vulnérables aux virus, la plupart des catégories de logiciels incluant plusieurs applications.

La réalité est quelque peu différente. À la lecture d’une étude utilisateurs vous remarquerez un modèle plutôt constant  : une application ou technologie recueille 50 à 65 % des votes, et la suivante 15 à 30 %.

Par exemple, parmi les distributions, Debian, Linux Mint et Ubuntu, qui utilisent toutes le format de packet en .DEB, recueillent 58 % du choix des lecteurs 2012 du Linux Journal, que l’on peut comparer aux 16 % recueillis par Fedora, openSUSE, et CentOS, qui utilisent quant à elles le format .RPM.

De même, Virtualbox atteint 56 % dans la catégorie «  Meilleure solution de virtualisation  », et VMWare 18 %. Dans la catégorie «  Meilleure gestion de versions  », Git recueille 56 % et Subversion 18 %. La catégorie la plus asymétrique est celle des «  Suites bureautiques  » dans laquelle LibreOffice recueille 73 % et (sic) Google Docs 12 %.

Il n’y avait que deux exceptions à cette configuration. La première était la catégorie «  Meilleur environnement de bureau  », dans laquelle la diversification des dernières années était illustrée par les scores de 26 % pour KDE, 22 % pour GNOME 3, 15 % pour GNOME 2 et 12 % pour Xfce. La deuxième catégorie était celle de «  Meilleur navigateur web »dans laquelle Mozilla Firefox recueillait 50 % et Chromium 40 %.

De manière générale, les chiffres ne rendent pas compte d’un monopole, mais dans la plupart des catégories, la tendance est là. Au mieux, on pourrait dire que, si la motivation n’est pas le profit, le fait d’être moins populaire n’implique pas que l’application va disparaître. Mais si la concurrence est saine, comme tout le monde aime à le dire, il y a tout de même des raisons de s’inquiéter. Quand on y regarde de près, les logiciels libres sont loin d’être aussi diversifiés que ce que l’on croit.

9. Le logiciel libre est bloqué si près de ses objectifs

En 2004, les logiciels libres et open source en étaient au stade où ils couvraient la plupart des usages de base des utilisateurs  : envoi de courriels, navigation sur internet et la plupart des activités productives sur ordinateur. En dehors des espoirs de disposer un jour d’un BIOS libre, il ne manquait plus que les pilotes pour les imprimantes 3D et les cartes WiFi pour atteindre l’utopie d’un système informatique entièrement libre et open source.

Neuf ans plus tard, de nombreux pilotes libres de carte WiFi et quelques pilotes libres de cartes graphiques sont disponibles – mais nous sommes loin du compte. Pourtant la Free Software Foundation ne mentionne que rarement ce qui reste à faire, et la Linux Foundation ne le fait pratiquement jamais, alors même qu’elle sponsorise l’OpenPrinting database, qui liste les imprimantes ayant des pilotes libres. Si l’on combinait les ressources des utilisateurs de Linux en entreprise, on pourrait atteindre ces objectifs en quelques mois, pourtant personne n’en fait une priorité.

Admettons que certaines entreprises se préoccupent de leur soi-disant propriété intellectuelle sur le matériel qu’elles fabriquent. Il est possible également que personne ne veuille courir le risque de fâcher leurs partenaires commerciaux en pratiquant la rétroingénierie. Pourtant, on a bien l’impression que l’état actuel de statu quo persiste parce que c’est déjà bien assez, et que trop peu de personnes ont à cœur d’atteindre des objectifs dont des milliers ont fait le travail de leur vie.

Des discussions, non des disputes

Certains ont peut-être déjà conscience de ces sujets tabous. Cependant, il est probable que chacun trouvera dans cette liste au moins un sujet pour se mettre en rogne.

Par ailleurs, mon intention n’est pas de mettre en place neuf aimants à trolls. Même si je le voulais, je n’en aurais pas le temps.

Ces lignes sont plutôt le résultat de mes efforts pour identifier en quoi des évidences largement admises dans la communauté devraient être remises en question. Je peux me tromper. Après tout, je parle de ce que j’ai pris pour habitude de penser, moi aussi. Mais au pire, cette liste est un bon début.

Si vous pensez qu’il y a d’autres sujets tabous à aborder et à reconsidérer au sein de la communauté des logiciels libres et open source, laissez un commentaire. Cela m’intéresse de voir ce que je pourrais avoir oublié.

Crédit photo  : Laëtitia Dulac (Creative Commons By)

33 Responses

  1. p4bl0

    Un billet plus approfondi sur le point 5 serait intéressants, il y a déjà pas mal de réflexion sur la question. Le point 6 est une vérité, mais n’est pas si intéressant que ça. Le reste c’est du troll stupide et dont on peut se passer.

  2. Odysseus

    « Le logiciel libre est bloqué si près de ses objectifs ».

    …entre autre parce qu’il s’est longtemps adressé à …lui-même.

    On se plaint beaucoup par ailleurs de la « Tournée Microsoft » dans les école par exemple, mais, que cela plaise ou non, MS a saisi une opportunité que le libre n’a pas prise à bras le corps. Et cela est très dommage(able).

    Le libre, sans se compromettre, peut aussi se rendre un peu plus sexy, plus tendance (sans tomber dans l’excès bien évidemment), Bref : être un peu plus dans l’air du temps.
    Le discours parfois trop technique ou moralisateur qu’il émet le dessert souvent.

    S’il a peut-être moins de moyens financiers, le Libre a, en revanche plus de potentiel imaginatif… Ne lui manque plus que l’audace

    Le libre passera par l’école, en sensibilisant les jeunes, les étudiants

  3. fanetk

    @p4l0

    Pour le point 5 il faudrait avoir l’avis de David Douillet 🙂 Plus sérieusement c’est l’informatique en general… pas l’open source ou le libre…

    Pour le point 6 tant que MS ne gere pas correctement l’open document format (pourtant ils ont toutes les billes non ?) et qu’ils continuent à facturer leurs licences depuis l’irelande… je ne vois pas en quoi ils changent…
    J’aime bien la fin du point 6 concernant google qui est en train de nous la faire à l’envers de MS 🙂

    En attendant une vrai decision POLITIQUE de toute façon ça n’avancera pas…

  4. Kazlu

    Le risque de tomber dans le troll est bien réel, mais ça ne doit pas non plus empêcher de donner son avis et ce post n’est pas idiot. Je ne vais pas réagir sur tout, mais j’estime que certains points relevés ici ne sont pas des problèmes. En tout cas, pas de mon point de vue. Et on a le droit d’être optimiste !
    Les points 1 et 8 se contredisent : on ne peut pas à la fois regretter qu’Ubuntu ne soit pas la solution miracle et regretter le manque de variété des logiciels libres… Cependant, ces situations avec un ou deux leaders et beaucoup de suiveurs ne me semblent pas être un problème, au contraire. Le monde du libre a besoin de quelques figures de proue pour être visible et attirer les passants, quitte à ne dévoiler le reste du bateau qu’après. Aujourd’hui Ubuntu tient ce rôle de figure de proue et c’est une bonne chose qu’elle le soit, tout comme c’est une bonne chose qu’il y ait d’autres distributions moins connues mais suffisament répandues, et encore beaucoup d’autres pour ceux qui ont des besoins très spécifiques ! Vous aimez Ubuntu mais pas Unity ? KDE, Xfce ou (comme moi 🙂 ) LXDE vous tendent les bras. Envie de vous détacher de Canonical ? Allez voir du côté de Linux Mint. Non, vraiment, vous ne voulez rien avoir à faire avec du cote d’Ubuntu ? Debian, Linux Mint Debian Edition, Mageia et d’autres, c’est bien aussi. Envie d’éjecter le moindre bout de code non libre ? Trisquel ou gNewSense. Et je ne parle que d’OS. Personnellement, j’ai découvert le monde du libre avec Ubuntu, je trouve ça toujours pas mal mais mes besoins et envies ont évolué. J’ai testé une bonne moitié des distributions que j’ai mentionnées et je pense que toutes ont leur raison d’être et qu’elles sont à leur place. Il n’empêche que sans Ubuntu, jamais je n’en serais arrivé là.
    Je ne suis pas d’accord non plus avec le point 7 : Unity et Gnome Shell sont des interfaces innovantes qui ont leurs inconditionnels, mais elles ne peuvent pas satisfaire tout le monde. On peut critiquer les réactions du type « à mort Unity, rendez-nous Gnome 2 », mais on ne pas non plus reprocher aux gens de vouloir conserver leur confort et leurs habitudes. C’est un choix qui se respecte. Encore une fois, je trouve que tout ça est une bonne chose : des interfaces nouvelles se développent, d’autres prennent une voie plus conservatrice, laissant le choix aux utilisateurs. Personnellement j’ai eu du mal avec Unity au départ, mais en me penchant un peu dessus j’apprécie la manière dont elle est conçue, tout comme Gnome Shell qui m’avait séduite dès le départ. Reste que sur mon ordinateur, qui n’est pas un foudre de guerre, c’est lent et Gnome Shell n’est pas stable. Et moi, j’aime quand ça va vite ! J’ai trouvé mon bonheur avec LXDE, mais ce n’est pas ce que je conseillerais à de nouveaux arrivants dans le monde de Linux… Encore une fois, je trouve que c’est une bonne chose que les interfaces divergent.
    Bref, sur ces points 1, 7 et 8 : oui, mais justement, c’est bien 🙂

  5. p4bl0

    @fanetk

    Sur le point 5 oui c’est vrai, mais je pense que le monde FOSS pourrait (devrait ?) être exemplaire sur ce point (oui je sais, l’œuf, la poule, tout ça). Après, pour moi le logiciel libre est très largement quelque chose de politique et d’engagé, et je sais que ce n’est pas la vision de tout le monde, alors c’est difficile de faire passer certaines opinions…

    Pour Microsoft, le changement n’est certes pas radical, mais il est existant. Il y a du développement open source (pas libre) chez Microsoft, et leur attitude vis-à-vis du libre n’est plus méprisante. On est d’accord sur Google. Je pense que pour bien appréhender tout ça il faut bien distinguer le concept du libre (politique, philosophique) et de l’open source (modèle de développement / distribution), et ne pas les confondre.

    Et bien sûr, +1 sur la dernière remarque.

  6. gasche

    Non, ce que dit fanetk sur la question du sexisme est faux : on ne peut pas attribuer le manque de femmes dans les milieux du libre seulement au manque de femmes en informatique, parce qu’il y a *moins* de femmes dans le libre qu’en général.

    Une page recensant plein d’informations sur la question :
    http://geekfeminism.wikia.com/wiki/

    D’après les statistiques collectées dans la page plus général sur les technologies de l’information (IT) ( http://geekfeminism.wikia.com/wiki/… ), il y a *plus* de femmes qui travaillent en IT (32% aux USA, dont 25% si on ne prend pas en compte les rôles administratifs ) ou dans la recherche en informatique (22% au niveau thèse) que dans le milieu du logiciel libre (entre 3% à 5% en général selon les communautés, avec des variations).

    (Il serait intéressant de se poser les mêmes questions pour les autres groupes minoritaires, mais je pense qu’on a plus de facilité à récupérer des chiffres sur les différences hommes/femmes que sur les questions de sexualité, milieux sociaux etc.)

    C’est facile de rejeter la responsabilité à un autre groupe plus grand sur lequel on n’a pas contrôle (l’informatique en général, les stéréotypes de genres dans la petite enfance ou pendant l’éducation primaire…). Chez certaines personnes (je ne dis pas que c’est le cas dans ces commentaires) ça donne lieu à un désintérêt de la question et à l’idée qu’il n’y a pas de responsabilité partagée dans la sous-communauté. La triste réalité est que le milieu du libre fait *encore plus peur* aux femmes que les milieux d’informatique en général, en raison de comportements qui lui sont spécifiques.

  7. Joel

    Perso, après avoir parcouru chaque item de 1 à 8, je les trouve dans l’ensemble assez discutables. Concernant le point 5 par exemple, il ne s’agit pas de spécificités du monde Open Source, mais de faits caractéristiques dans presque tous les milieux Scientifiques/technologiques/Geek. Biensur cette attitude doit être réduite à sa plus faible expression (car ne nous trompons pas il y’en aura toujours), mais l’attribuer à l’Open Source, je trouve que c’est un peu tiré par les cheveux!
    Concernant le point 6, effectivement je trouve aussi que la position de Microsoft à légèrement changé, non pas qu’ils sont amoureux du Libre, mais qu’ils ont fini par admettre qu’investir dans le Libre leur est plus profitable que de ne pas le faire. Et c’est le même scénario que nous voyons avec Google et les autres gros acteurs Commerciaux.
    Toutefois concernant les remarques sur le conservatisme, qui une fois de plus encore sont généralistes (y’a qu’a voir le nombre de personnes ayant peiné à accepter WIndows 7 sous prétexte qu’étant habituant à Windows XP), je dirai que ce serait une bonne chose pour l’innovation de parfois se laisser aller et d’accepter le changement.

  8. Toto

    Je trouve cet article très bon, mais il fait une analyse du présent, pour ma part je me pose des questions sur notre avenir :

    – La fonte des ventes de PC (pour les tablettes ?) aura-t-elle une incidence sur le succès des distributions GNU/Linux ?
    – Le Bios va-t-il complètement disparaître ? Si oui, pourra-t-on toujours lancer une installation Linuxienne, comme avant ?
    – Si la réponse est non, l’architecture ARM peut-elle nous sauver ?
    – La grande force d’Ubuntu c’est son interface graphique qui facilite grandement son installation, (et qui force son succès par rapport aux autres distributions), pourquoi cette bonne idée a-t-elle tant de mal à être adoptée chez les autres ?
    – Pourquoi ne trouve-t-on pas, enfin, plusss d’ordinateurs vendus sous un nom de distribution GNU/Linux, comme une marque ? Un « PC Ubuntu », ou un « portable Debian » ? On parle bien d’une « tablette Andro?de » !… (Comme Linux Mint qui commercialise la Mint-box).

    En fait, nous avons tous fait un effort, quelle que soit notre distribution préférée, pour l’installer sur nos ordinateurs.
    C’est cet effort qui fait de nous un petit club d’utilisateurs -quelques pour cents- si l’on compare aux utilisateurs Microsoft.
    Nous sommes encore un peu comme des cibistes qui s’appellent entre-eux, pour discuter … de CB (citizen band).

    Il faut maintenant que ce petit nombre face « tache d’huile » et notre partie n’est pas gagnée, face aux forces financières, j’ai pour exemple l’aide récente que Microsoft vient d’allouer à Dell, qui n’augure en rien une vente probable de PC sous Linux …

  9. p4bl0

    @gasche ah je ne connaissais pas du tout ces chiffres ! C’est intéressant. Comme quoi un billet consacré à ce problème le serait effectivement aussi. Merci pour les liens.

  10. Michel

    1. Ubuntu n’est plus le dernier grand espoir de l’open source

    Vous avez 2 ans de retard. Mais il n’est jamais trop tard pour se réveiller – bienvenue dans le monde réel ! 😉

    2. Le « cloud computing » sape les licences libres

    Pouvons nous faire confiance à des entreprises américaines qui font passer le DMCA avant nos propres lois souveraines – et je précise encore bien sur NOTRE territoire national ? Plus globalement : avons nous vraiment besoin du cloud ?

    Sinon je ne vois pas en quoi le cloud affaiblit le libre : c’est juste un outil à prendre ou à laisser. Le cloud est un plus, mais sûrement pas une fin en soi…

    3. Richard Stallman est devenu un atout contestable

    Comme Ballmer ou Cook ! Vos conclusions et convictions personnelles me paraissent bien partisanes. Même si je ne partage pas toutes les convictions du sieur, le traiter comme un « has been » inefficace me paraît assez exagéré.

    N’attendez pas de Stallman qu’il change le monde : il ne fait que proposer et réveiller un peu les consciences qui dorment encore. Pour le reste, utiliser GNU/Linux ne vous oblige pas à adhérer aux propos du sieur.

    4. L’open source n’est pas une méritocratie

    Oui et non. L’homme est un loup qui chasse en bande, et quelque soit la mafia, les mécanismes de domination restent présents. Cela étant, on ne confiera pas un projet sérieux à un imbécile ou un incapable, et le fait de montrer son savoir faire reste un gage de sérieux auprès des recruteurs.

    Pour les instances plus volumineuses, il est clair qu’elles chercheront toujours à orienter les choses. Mais pour ce qui est du noyau même, quand on voit les guerres sur kernel.org entre dévs, on se rend bien compte qu’il n’y a pas vraiment de dictateur. Même le veto de Linus n’est pas un absolu en soi.

    5. L’open source est gangrené par un sexisme systémique

    Ah bon ?! Pour ma part, il n’y a aucun sexisme latent à constater que les hommes sont plus enclins à passer du temps devant un écran que les femmes, lesquelles ont souvent d’autres priorités toutes aussi méritantes.

    Quand à croire que les femmes entre elles ne se font pas de guerre, il va falloir là encore vous réveiller : le contrôle et le pouvoir sont universels, et il n’est pas rare que dans un projet qui mêle plusieurs femmes, certaines finissent pas claquer la porte par manque de reconnaissance de leurs consoeurs principalement.

    6. Microsoft n’est plus l’ennemi irréductible du logiciel libre

    Ben ce n’est plus le seul, mais aussi longtemps que la vente liée perdure, ça reste quand même le principal boulet de l’informatique actuelle. Combien d’années et d’argent ont fait perdre des versions d’IE merdiques aux dévs ? 5 ans ? 10 ans ? Encore combien de temps faudra t’il attendre pour forcer les fabricants à couper le cordon, et rendre sa liberté à un marché sous tutelle ? Quand va t’on enfin rendre au consommateur sa liberté de choix ?

    Même les pc apple sont une ignominie au bon sens.

    7. L’innovation des interfaces stagne

    Là vous me faites franchement rire. Ni ms, ni apple, n’ont le 10ème des interfaces GNU/Linux. S’il y a bien un aspect ou le libre écrase ses concurrents : c’est celui là !

    Au moins sous GNU/Linux, on choisit ce qu’on veut !

    8. L’open source est en train de devenir une monoculture

    Pour ma part, dès qu’oracle a voulu « fermer » openoffice, il s’est pris un râteau – et les autres exemples ne manquent pas dans les logiciels libres. Il n’y a pas de dictateur possible, et si forcément, un logiciel ou un autre perce, c’est d’abord parce qu’il répond mieux au besoin de l’utilisateur.

    D’autre part, vous ne trouverez jamais LE logiciel universel. Dans ce sens, il reste toujours de la place pour les autres.

    9. Le logiciel libre est bloqué si près de ses objectifs

    La rétroingénierie a toujours existé, mais les fabricants bloquent toujours les vannes, soit disant à cause de la concurrence, mais ne soyons pas dupes : l’obscurantisme permet de cacher la qualité médiocre des drivers, les failles qui en découlent, et les spywares potentiels.

    Si l’Europe était logique, elle commencerait par interdire toute importation de matériel électronique où le driver n’est pas fournis sous sa forme de source, parce que parler de sécurité informatique, quand vous n’avez pas la main sur votre hardware, c’est de la poudre aux yeux.

    Conclusion

    Je concluerais en demandant simplement un peu plus de respect envers ceux qui veulent une autre informatique plus ouverte, et que l’on fait malheureusement très facilement passer pour des intégristes, un peu comme si la demande de pouvoir simplement garder sa liberté de penser, ou sa main sur son informatique, constituaient une menace terroriste grave pour l’économie de marché…

    Pour ma part, je ne chercherais pas à convaincre ceux sont heureux de leur os ou logiciels proprios à passer sur du Libre ; tant mieux pour eux s’ils sont heureux comme cela ! Passer au Libre reste un choix personnel, qui demande un effort personnel.

    Pour le reste, j’ai tellement entendu de gens dénigrer des logiciels libres sur 15 ans que ça finit par devenir amusant, surtout quand on constate un windows ou un apple qui sont de plus en plus largués par un GNU/Linux fort de sa diversité. La cathédrale ou le bazar ? Pourquoi choisir quand on peut avoir les deux ? 😉

  11. Desidia

    Billet très intéressant, bravo !

    Pour le point 5 relatif est sexisme, quelqu’un relève que la proportion de femmes travaillant dans l’informatique en général est nettement plus que dans le libre en particulier. Si c’est vrai, je mets ça sur le compte du fait que dans l’informatique «conventionnelle», le temps de travail déborde sans doute moins sur le temps dévolu à la vie privée… et aux éternelles tâches ménagères qui restent si peu partagées. Si les geeks veulent plus de programmeuses, ils n’ont qu’a prendre en charge le pouponnage.

    Pour le point 7, l’évolution des interfaces…

    Je suis personnellement très heureux que ça stagne, le paradigme du bureau à l’ancienne me convient très bien, même si pour les détails, j’ai essayé pas mal de gestionnaires de fenêtres. L’interface du Mac n’a pas fondamentalement évolué, en tout cas jamais de la manière brutale qui a cours avec Win8, et ça n’empêche pas MacOS de voir sa part de marché grimper lentement. Je pense que dépenser de l’énergie à renouveler l’interface ne va pas amener de nouveaux utilisateurs au libre, ça les ferait même fuir…

  12. ttoine

    Très bon article, très bonne analyse.

    Seul oubli, l’arrivée des jeux commerciaux sous Ubuntu, et quelques annonces d’un possible portage natif de Microsoft Office. C’est peut être bien là le succès d’Ubuntu: avoir trouvé de nouveaux utilisateurs avec une interface qui ne plait pas aux utilisateurs historiques de Gnu Linux. Et cela attire les éditeurs? tant mieux!

    Le fait que l’on trouve à terme plus de solutions commerciales pour Gnu Linux n’est pas gênant en soi, sauf peut être pour les intégristes. Ce sera l’occasion pour les éditeurs de s’y mettre sérieusement, et d’en découvrir les avantages.

    Le prochain combat sera effectivement la vente liée en occident. Car la bataille a déjà bien avancé en Asie et en Amérique Latine.

  13. Marie-Odile

    Messieurs bonjour,

    C’est quand même sur le point 5 que vous réagissez en priorité et en nombre !

    Amicalement

  14. SX1

    Bonjour,

    Le jour ou le Libre se souviendra que licence libre, code source ouvert, droit au contrôle par soi même des données personnelles, etc. ne sont en rien incompatible avec le fait de VENDRE un logiciel libre à l’utilisateur final, alors le libre cessera d’être simplement à 1 % de taux de pénétration sur les 1,5 Milliard de PC en fonction sur Terre.

    Le jour ou les grandes surfaces margeront à 5 % sur un OS Libre vendu avec une machine, alors les OS libres deviendrons la norme, car ils sont meilleurs, plus beaux, plus évolutifs, etc. Et de plus, le Libre entrant dans le système commercial, les fournisseurs de hardware fourniront alors des pilotes libres.

    Stallman combat les DRM et le tracking Amazon dans les Lens d’Unity, pas l’idée de vendre UBUNTU.

    Ceux (et celles, beaucoup de femme chez les Routiers) qui conduisent les camions des usines vers les vendeurs ont DROIT à un salaire, le vendeur qui conseille Monsieur Dupond au rayon PC à droit à un salaire et celui ou celle qui écrit un bout de code à droit à un salaire si il-elle estime que c’est son droit.

    Vendez Ubuntu ou DEBIAN 100 € à la FN** pré installé et on verra qui utilisera quoi comme OS dans 5 ans.

    Sx1
    (10 ans sous Linux, multi-distro addict)

  15. swapof

    @Michel : bravo et merci ! comme je voudrais pouvoir retransmettre mes idées si clairement ….

    pourquoi n’entendre parler d’android et de ce qu’il vient de se passer ??
    parceque peu de personne ont comprise qu’android était linux !!

  16. Jumbef

    Chez LinuxQuimper (GUL informel http://www.linuxquimper.org/) aucun de ces sujets n’est tabous. Au contraire, nous les abordons fréquemment autant entre nous qu’avec le public que nous accueillons lors de nos réunions et « install party ».

  17. j-c

    Certains de ces sujets ont des réponses « idéologiques » et ne peuvent donc pas être considérés comme « bien » ou « mal ».

    Par exemple, le fait que Microsoft soit moins dangereux pour le libre qu’avant est une question dont la réponse dépend de l’individu.
    Ainsi, je trouve que Microsoft fait bien moins de mal au libre lorsqu’il utilise des arguments caricaturaux (qui justement jouent contre eux: n’importe qui de sensé se rend compte rapidement que c’est caricatural) plutôt que lorsqu’il produit des versions de Skype et MSWord qui tournent sous Linux (et qui risquent d’avoir un impact négatif sur XMPP et LibreOffice (tout comme Gnash n’a jamais vraiment décollé parce que Flash tournait nativement) ).
    Le libre et le proprio ne sont pas 2 aspects qui peuvent co-exister: le proprio a fondamentalement pour but de prendre le plus de part de marché et donc de détruire ses concurrents.

    Pareil avec Stallman: je trouve paradoxalement que c’est ceux qui le critiquent le plus qui le placent le plus sur un piédestal. Il est évident qu’il y aura (et qu’il faut) tjrs que tout les avis soient représenté. Stallman représente les « puristes » et doit avoir voix au chapitre tout comme ont voix au chapitre les « pragmatiques » (d’ailleurs, 99% des décisions sont faites selon leur avis, et ils râlent encore). Bref, si je vois Stallman uniquement comme ce qu’il est (un représentant d’une idéologie libre et pas le représentant de 100% des libristes, ce qui est quand même une vision digne d’un enfant de 7 ans), il n’y a pas de raisons de pleurer.

  18. Charlycoste

    Me basant sur le titre original : « 9 Things That Are Never Admitted About Open Source »

    Se demander si Richard Stallman est utile serait comme se demander si François Hollande avait encore sa place au partie communiste…

    La question est un non-sens total. Et le fait que l’auteur ne connaisse pas la différence entre le mouvement Open Source et celui de la Free Software Foundation démontre justement l’intérêt que représente le travail de Richard Stallman, selon moi.

  19. renoX

    @gasche le monde de l’informatique normal ‘en entreprise’ a des attraits pécuniers que l’open source a moins..
    Et ce n’est pas la seule différence.
    Donc attribuer forcément la cause de la différence du rapport femme/homme dans les 2 milieux a un sexisme du monde open source me parait pour le moins rapide.

  20. Roger

    >7. L’innovation des interfaces stagne

    >En tant que prédécesseur de GNOME 3 et de Unity, GNOME 2 fut un choix évident. C’est une interface populaire qui n’impose que peu de restrictions aux utilisateurs.

    GNOME2/gnome-panel doit surement être le fer de lance de l’innovation des interfaces. Les gens sont trop *** pour le voir, alors heureusement qu’il y a trois geeks qui code sur un gestionnaire de source en ligne pour ressusciter ce projet tant innovant face à de simple interface que l’ont retrouvent sur Microsoft Windows 3.1. Les geek domineront le monde, mais avant il utiliseront une vrai interface graphique, celle qui laisse au gpu assez de marge pour faire d’autres calculs. Byobu c’est déjà une surcouche trop lourde, mais cela les rapproche du TTY ultime.

    >Je me dois d’applaudir le fait que les diverses résurrections de GNOME 2 marquent le triomphe des requêtes des utilisateurs.

    Si 99,99% des gens mécontent expriment leur avis, on n’entend que leurs voix. Et des utilisateurs, il n’y en a que depuis la fin de Gnome-panel (avant c’était les développeurs, les gens comme ça), alors de la à faire des généralités …

    Vivement vendredi prochain :’D

  21. dud

    > l’illusion que la sous-représentation des femmes serait simplement une question de choix individuels.

    C’est une socio-blague ou quoi ?
    … et de même la sous-représentation des hommes dans le domaine des soins à la personnes, ou des femmes chez les pompiers, ou dans l’armée … ne s’expliquent que par la force de la pression sociale et contre les choix individuels 😐

    et non, tout n’est pas que Culture, le sociétal n’est pas la réponse à tout.
    on enlève les œuillères et on commence à étudier la psychologie et les différences observables et factuelles (y compris de centres d’intérêts) liées au sexe ?
    (mais ceci est un autre tabou)

  22. shokin

    Il est vrai qu’on nous parle peu d’imprimantes libres, ou de matériel libre. [Le disque dur externe que j’ai acheté, est-il libre ? Et la souris ?]

    Le point 4 me paraît intéressant, surtout pour critiquer les régimes méritocratiques (et la fausse croyance en une justice naturelle, en un monde juste). Un régime basé sur le mérite est condamné à privilégier la notion de propriété plus que celle de partage, et ignorera souvent le bénévolat ainsi que tout ce qui n’est pas comptabilisé, répertorié.

    D’accord avec le fait qu’il faudrait enseigner LibreOffice à la place de Microsoft Office, Gimp à la place de Photoshop, etc.

  23. vinz

    [quote]

    Perso, après avoir parcouru chaque item de 1 à 8, je les trouve dans l’ensemble assez discutables. Concernant le point 5 par exemple, il ne s’agit pas de spécificités du monde Open Source, mais de faits caractéristiques dans presque tous les milieux Scientifiques/technologiques/Geek. Biensur cette attitude doit être réduite à sa plus faible expression (car ne nous trompons pas il y’en aura toujours), mais l’attribuer à l’Open Source, je trouve que c’est un peu tiré par les cheveux!
    Concernant le point 6, effectivement je trouve aussi que la position de Microsoft à légèrement changé, non pas qu’ils sont amoureux du Libre, mais qu’ils ont fini par admettre qu’investir dans le Libre leur est plus profitable que de ne pas le faire. Et c’est le même scénario que nous voyons avec Google et les autres gros acteurs Commerciaux.
    Toutefois concernant les remarques sur le conservatisme, qui une fois de plus encore sont généralistes (y’a qu’a voir le nombre de personnes ayant peiné à accepter WIndows 7 sous prétexte qu’étant habituant à Windows XP), je dirai que ce serait une bonne chose pour l’innovation de parfois se laisser aller et d’accepter le changement.
    Joel
    8 fév. 2013 19:30

    Je trouve cet article très bon, mais il fait une analyse du présent, pour ma part je me pose des questions sur notre avenir :

    – La fonte des ventes de PC (pour les tablettes ?) aura-t-elle une incidence sur le succès des distributions GNU/Linux ?
    – Le Bios va-t-il complètement disparaître ? Si oui, pourra-t-on toujours lancer une installation Linuxienne, comme avant ?
    – Si la réponse est non, l’architecture ARM peut-elle nous sauver ?
    – La grande force d’Ubuntu c’est son interface graphique qui facilite grandement son installation, (et qui force son succès par rapport aux autres distributions), pourquoi cette bonne idée a-t-elle tant de mal à être adoptée chez les autres ?
    – Pourquoi ne trouve-t-on pas, enfin, plusss d’ordinateurs vendus sous un nom de distribution GNU/Linux, comme une marque ? Un « PC Ubuntu », ou un « portable Debian » ? On parle bien d’une « tablette Andro?de » !… (Comme Linux Mint qui commercialise la Mint-box).

    En fait, nous avons tous fait un effort, quelle que soit notre distribution préférée, pour l’installer sur nos ordinateurs.
    C’est cet effort qui fait de nous un petit club d’utilisateurs -quelques pour cents- si l’on compare aux utilisateurs Microsoft.
    Nous sommes encore un peu comme des cibistes qui s’appellent entre-eux, pour discuter … de CB (citizen band).

    Il faut maintenant que ce petit nombre face « tache d’huile » et notre partie n’est pas gagnée, face aux forces financières, j’ai pour exemple l’aide récente que Microsoft vient d’allouer à Dell, qui n’augure en rien une vente probable de PC sous Linux …
    Toto
    8 fév. 2013 20:21

    @gasche ah je ne connaissais pas du tout ces chiffres ! C’est intéressant. Comme quoi un billet consacré à ce problème le serait effectivement aussi. Merci pour les liens.
    p4bl0
    8 fév. 2013 20:33

    1. Ubuntu n’est plus le dernier grand espoir de l’open source

    Vous avez 2 ans de retard. Mais il n’est jamais trop tard pour se réveiller – bienvenue dans le monde réel ! 😉

    2. Le « cloud computing » sape les licences libres

    Pouvons nous faire confiance à des entreprises américaines qui font passer le DMCA avant nos propres lois souveraines – et je précise encore bien sur NOTRE territoire national ? Plus globalement : avons nous vraiment besoin du cloud ?

    Sinon je ne vois pas en quoi le cloud affaiblit le libre : c’est juste un outil à prendre ou à laisser. Le cloud est un plus, mais sûrement pas une fin en soi…

    3. Richard Stallman est devenu un atout contestable

    Comme Ballmer ou Cook ! Vos conclusions et convictions personnelles me paraissent bien partisanes. Même si je ne partage pas toutes les convictions du sieur, le traiter comme un « has been » inefficace me paraît assez exagéré.

    N’attendez pas de Stallman qu’il change le monde : il ne fait que proposer et réveiller un peu les consciences qui dorment encore. Pour le reste, utiliser GNU/Linux ne vous oblige pas à adhérer aux propos du sieur.

    4. L’open source n’est pas une méritocratie

    Oui et non. L’homme est un loup qui chasse en bande, et quelque soit la mafia, les mécanismes de domination restent présents. Cela étant, on ne confiera pas un projet sérieux à un imbécile ou un incapable, et le fait de montrer son savoir faire reste un gage de sérieux auprès des recruteurs.

    Pour les instances plus volumineuses, il est clair qu’elles chercheront toujours à orienter les choses. Mais pour ce qui est du noyau même, quand on voit les guerres sur kernel.org entre dévs, on se rend bien compte qu’il n’y a pas vraiment de dictateur. Même le veto de Linus n’est pas un absolu en soi.

    5. L’open source est gangrené par un sexisme systémique

    Ah bon ?! Pour ma part, il n’y a aucun sexisme latent à constater que les hommes sont plus enclins à passer du temps devant un écran que les femmes, lesquelles ont souvent d’autres priorités toutes aussi méritantes.

    Quand à croire que les femmes entre elles ne se font pas de guerre, il va falloir là encore vous réveiller : le contrôle et le pouvoir sont universels, et il n’est pas rare que dans un projet qui mêle plusieurs femmes, certaines finissent pas claquer la porte par manque de reconnaissance de leurs consoeurs principalement.

    6. Microsoft n’est plus l’ennemi irréductible du logiciel libre

    Ben ce n’est plus le seul, mais aussi longtemps que la vente liée perdure, ça reste quand même le principal boulet de l’informatique actuelle. Combien d’années et d’argent ont fait perdre des versions d’IE merdiques aux dévs ? 5 ans ? 10 ans ? Encore combien de temps faudra t’il attendre pour forcer les fabricants à couper le cordon, et rendre sa liberté à un marché sous tutelle ? Quand va t’on enfin rendre au consommateur sa liberté de choix ?

    Même les pc apple sont une ignominie au bon sens.

    7. L’innovation des interfaces stagne

    Là vous me faites franchement rire. Ni ms, ni apple, n’ont le 10ème des interfaces GNU/Linux. S’il y a bien un aspect ou le libre écrase ses concurrents : c’est celui là !

    Au moins sous GNU/Linux, on choisit ce qu’on veut !

    8. L’open source est en train de devenir une monoculture

    Pour ma part, dès qu’oracle a voulu « fermer » openoffice, il s’est pris un râteau – et les autres exemples ne manquent pas dans les logiciels libres. Il n’y a pas de dictateur possible, et si forcément, un logiciel ou un autre perce, c’est d’abord parce qu’il répond mieux au besoin de l’utilisateur.

    D’autre part, vous ne trouverez jamais LE logiciel universel. Dans ce sens, il reste toujours de la place pour les autres.

    9. Le logiciel libre est bloqué si près de ses objectifs

    La rétroingénierie a toujours existé, mais les fabricants bloquent toujours les vannes, soit disant à cause de la concurrence, mais ne soyons pas dupes : l’obscurantisme permet de cacher la qualité médiocre des drivers, les failles qui en découlent, et les spywares potentiels.

    Si l’Europe était logique, elle commencerait par interdire toute importation de matériel électronique où le driver n’est pas fournis sous sa forme de source, parce que parler de sécurité informatique, quand vous n’avez pas la main sur votre hardware, c’est de la poudre aux yeux.

    Conclusion

    Je concluerais en demandant simplement un peu plus de respect envers ceux qui veulent une autre informatique plus ouverte, et que l’on fait malheureusement très facilement passer pour des intégristes, un peu comme si la demande de pouvoir simplement garder sa liberté de penser, ou sa main sur son informatique, constituaient une menace terroriste grave pour l’économie de marché…

    Pour ma part, je ne chercherais pas à convaincre ceux sont heureux de leur os ou logiciels proprios à passer sur du Libre ; tant mieux pour eux s’ils sont heureux comme cela ! Passer au Libre reste un choix personnel, qui demande un effort personnel.

    Pour le reste, j’ai tellement entendu de gens dénigrer des logiciels libres sur 15 ans que ça finit par devenir amusant, surtout quand on constate un windows ou un apple qui sont de plus en plus largués par un GNU/Linux fort de sa diversité. La cathédrale ou le bazar ? Pourquoi choisir quand on peut avoir les deux ? 😉
    Michel [/quote]

    + 10 0000

    C’est tes arguments que j’aurais aimé lire plutôt que ceux de ce monsieur…

  24. Félix

    Ca commence à me gonfler en ce moment de voir des (sic) partout….

    Pour rappel :
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Sic

    Ici : pas de citation => pas de (sic).

    Si l’auteur pense vraiment que le lecteur est trop stupide pour détecter une bonne grosse ironie, il n’a qu’à mettre un « LOL ». Mais pas un (sic), par pitié !

  25. jiji

    Gonfle le chat! (sic)
    « LOL » ça date de quand?
    Pour rappel, wikipédia c’est pas LA référence universelle et sans faille!
    La BD ça existe et le (sic) y était largement présent dans les années 70.
    Maintenant que tu a assez gonflé, bon vol… (sic)

  26. Félix

    Je ne pense pas que dans la BD ce soit le même (sic). Il me semble que dans ce cas c’est une espèce d’onomatopée, entre le (soupir) et le argl, pour signifier la surprise ou un genre de hoquet.

    Ici le(s) traducteur(s) ont rajouté le (sic) pour appuyer l’ironie, c’est à dire un décalage entre le discours et la réalité, en l’occurrence le fait que Google Doc soit considéré comme une suite bureautique libre.

    Ici pas de BD, il s’agit bien du (sic) qui promet que la citation est authentique, souvent pour appuyer une ironie. Or, pas de citation, juste de l’ironie.

    Et ajouter quelque-chose quand on est juste sensé traduire un texte, c’est de toute façon assez moyen. Si le traducteur veut s’exprimer, il utilisera le symbole NDT (soit note du traducteur) qui permet, entre parenthèses ou entre crochets, de s’adresser au lecteur en tant que traducteur.

  27. tizef

    > Et ajouter quelque-chose quand on est juste sensé traduire un texte, c’est de toute façon assez moyen. Si le traducteur veut s’exprimer, il utilisera le symbole NDT (soit note du traducteur) qui permet, entre parenthèses ou entre crochets, de s’adresser au lecteur en tant que traducteur.

    @Félix : D’accord avec toi sur ce point très précis. Ceci dit « NDT » n’est pas un symbole, et l’usage qui est fait ici de « (sic) » ne me semble pas en contradiction avec l’article de Wikipédia que tu cites en référence !

  28. mohican

    D’accord avec Félix, moi aussi l’utilisation inappropriée de (sic) a perturbé ma lecture.

    Sur le fond j’aimerais revenir sur 2 points qui ont suscité assez peu de commentaires jusqu’à présent :
    2. Le cloud computing.
    Je pense que la menace principale sur l’informatique libre c’est le mouvement de centralisation de l’Internet. Je pense que ce qui est prioritaire c’est de rendre accessible au plus grand nombre les outils permettant de mettre en place des services web décentralisés. C’est à dire des « serveurs personnels » (au sens d’ordinateur personnel) qui soient aussi facile à installer qu’un OS tel qu’Ubuntu.
    9. Les pilotes et le matériel
    Personnellement c’est là que j’ai rencontré le plus de soucis lors des migrations de Windows vers GNU/Linux. Je ne sais quels sont les facteurs explicatifs les plus pertinents, mais cela vaudrait vraiment le coup d’analyser ceci plus en profondeur car c’est à mon avis un point bloquant (bien sûr en rapport avec la vente liée PC-OS) et crucial d’autant plus maintenant que les matériels embarquent de plus en plus de fonctionnalités dans leur micro-logiciels/firmware.

  29. Shruikan

    Stop avec le sexisme.

    Pour commencer, la parité dans un métier n’a absolument aucune espèce de sens.

    Ensuite, le spectre du sexisme s’agite toujours dans le sens qui arrange. Je n’ai jamais entendu un musicien s’offusquer de ce que ses groupies l’aiment pour son physique et pas pour son jeu musical (de toute manière, rares sont ceux qui ont une oreille en 2013). En se conformant à la définition du sexisme de cet article, pourtant, on serait en plein dedans. Il existe quelques mal élevés dans cette communauté (comme dans toutes les communautés de l’univers) et peut-être un peu plus d’humour gras que chez le français moyen, mais on est globalement dans une communauté moins salope avec les femmes que d’autres (et où les petites geekettes ingénues ont tendance à savoir habilement exploiter ce côté « je suis geek, introverti, gentil avec les filles et je baise pas »).

  30. gasche

    Shruikan > tu ne t’en rends sans doute pas compte mais ton propos est un exemple caricatural de ce qui pose problème dans la communauté du libre.

    Je résume:
    – il ne faut pas parler du sexisme dans le libre
    – de toute façon, c’est moins pire qu’ailleurs
    – d’accord il y a des mal élevés qui font des blagues grasses, mais… ça va
    – de toute façon les geekettes sont des incompétentes (pardon, ingénues) manipulatrices qui exploitent notre frustration sexuelle, on ne va pas en plus faire des efforts pour qu’elles se sentent acceptées dans la communauté

    (On se demande au passage ce que ce « je baise pas » vient faire là dedans. Depuis quand la sexualité est-elle un sujet de discussion approprié dans la communauté du logiciel libre ? Je viens faire du libre pour bosser sur un sujet qui m’intéresse, pas pour entendre parler de tes frustrations.)