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Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière.
Brave New World
- Oracle confirme les « erreurs d’acheminement » du trafic Internet par China Telecom (zdnet.com – en anglais)
- La Chine peut apparemment désormais identifier les citoyens en fonction de leur façon de marcher (techcrunch.com – en anglais)
La technologie de « reconnaissance de démarche » (gait recognition) est déjà utilisée par la police à Pékin et à Shanghai, où elle permet d’identifier des individus même lorsque leur visage est caché ou que leur dos est tourné, selon un rapport de l’Associated Press. Cette technologie a été mise au point par la startup chinoise Watrix, qui a récemment obtenu un financement de 14,5 millions de dollars pour poursuivre le développement de ses systèmes. Le PDG Huang Yongzhen a déclaré à l’Associated Press qu’il était possible d’identifier des individus jusqu’à 50 mètres, ce qui, en conjonction avec la technologie de reconnaissance faciale existante, pouvait aider la police et les systèmes de surveillance à fonctionner plus efficacement dans les zones très fréquentées.
- Les enfants les plus brillants de Chine sont recrutés pour développer des « robots tueurs » autonomes (scmp.com – en anglais)
La Chine est en concurrence avec les États-Unis et d’autres pays dans la course au développement d’applications mortelles en intelligence artificielle – des sous-marins nucléaires dotés de puces à auto-apprentissage aux robots microscopiques qui peuvent se glisser dans les vaisseaux sanguins humains […] “Il s’agit du premier programme universitaire au monde conçu pour encourager agressivement et stratégiquement la prochaine génération à penser, concevoir et déployer l’intelligence artificielle pour la recherche et l’utilisation militaires” Alors que les États-Unis avaient des programmes similaires, tels que ceux de la Defence Advanced Research Projects Agency, ils fonctionnaient dans le plus grand secret et n’employaient que la crème des scientifiques confirmés.
- Internet : comment la Chine et l’autoritarisme menacent nos libertés (usbeketrica.com)
- La Grande-Bretagne finance une recherche sur des drones qui décident eux-mêmes qui ils tuent, selon un rapport (theguardian.com – en anglais)
- SOPA.au : l’Australie, banc d’essai des blocages liés au droit d’auteur les plus extrêmes au monde (eff.org – en anglais)
- Le libre accès, c’est la loi en Californie ! (eff.org – en anglais)
La meilleure façon de maximiser l’intérêt public de la recherche financée par l’État est de la publier dans une revue en libre accès, afin que tout le monde puisse la lire gratuitement le jour même de sa publication – idéalement sous une licence libre qui permet à quiconque de l’adapter et de la republier.
Les opposants au libre accès prétendent parfois que la publication libre nuit à la réputation des chercheurs, mais de plus en plus, on constate exactement le contraire : en effet, certaines des découvertes les plus importantes de l’ère moderne ont été publiées dans des revues en accès libre. - Tim Berners-Lee lance une campagne pour sauver le web des abus (eff.org – en anglais) – voir aussi : La Web Foundation lance un manifeste hippie de l’Internet : « Nous avons perdu le contrôle de nos données, elles sont utilisées contre nous » (theregister.co.uk – en anglais)
- La Cour Suprême n’entendra pas d’appel au sujet des règles de neutralité du net de l’ère Obama (engadget.com – en anglais) – voir aussi : La Cour Suprême rejette une requête de l’industrie de l’internet haut débit visant à annuler une décision favorable à la neutralité du net (techcrunch.com – en anglais)
- Microsoft a l’intention de fournir Internet dans les zones rurales du Montana (greatfallstribune.com – en anglais)
- Le manuel des machines de vote recommande aux fonctionnaires électoraux d’utiliser des mots de passe faibles (motherboard.vice.com – en anglais)
- Les systèmes de vote du Wisconsin et du Kentucky fonctionnent par FTP. Sérieux… (boingboing.net – en anglais)
- Machines de vote : l’embarras des pépins (theatlantic.com – en anglais)
- Une vidéo de Donald Trump est tellement raciste que Fox News et Facebook la censurent, mais pas Twitter (numerama.com)
- Les récentes réformes de la justice pénale aux US contiennent les germes d’un système effrayant d’ « e-carceration » (nytimes.com – en anglais)
“Il est tentant de croire que les ordinateurs seront neutres et objectifs, mais les algorithmes ne sont rien de plus que des opinions incorporées dans des mathématiques.”
Il peut être plus difficile de contester ces algorithmes biaisés que de contester la discrimination de la part de la police, des procureurs ou des juges. De nombreux algorithmes sont des secrets d’entreprise farouchement gardés. Et ceux qui sont transparents – ceux dont on peut lire le code – n’ont pas fait l’objet d’un audit public, il est donc impossible de savoir à quel point ils se trompent davantage avec les personnes de couleur.
Même si vous avez la chance d’être « libéré » d’une prison de briques et de mortier grâce à un algorithme informatique, un dispositif de surveillance coûteux sera probablement enchaîné à votre cheville – un dispositif de suivi GPS fourni par une entreprise privée qui peut vous facturer environ 300 $ par mois en frais de location imposés. Vos zones de déplacement autorisées peuvent rendre difficile ou impossible d’obtenir ou de conserver un emploi, d’étudier, de prendre soin de vos enfants ou de rendre visite à des membres de votre famille, ce qui vous condamne à une prison numérique en plein air, qui ne peut s’étendre au-delà de votre maison, votre pâté de maison ou votre quartier. Un seul faux pas (ou un mauvais fonctionnement du dispositif de repérage GPS) et les policiers seront à votre porte d’entrée, à votre lieu de travail, n’importe où ils vous trouveront – pour vous renvoyer direct en prison. Qui profite de ce système ? Les sociétés privées.[…] Qui en est le perdant ? Quasiment tout le monde. - Faire face à la surveillance high-tech des écoles de demain (motherboard.vice.com – en anglais)
En théorie, afin d’éviter qu’un élève de couleur soit identifié par erreur comme un criminel, par exemple, il faut que la personne se trouvant en salle de contrôle confirme que la correspondance est bien correcte et non un faux positif. Ce n’est peut-être pas aussi évident en pratique – surtout si l’agent de sécurité est blanc de peau – et ce qui se passe une fois que le système déclenche une alerte est laissé à la discrétion de chaque école.[…] « Les élèves devraient penser à l’école comme un lieu accueillant pour apprendre. »[…] « Ils ne devraient pas avoir à s’inquiéter du fait que le moindre de leurs mouvements s’avère surveillé et que leurs photos se retrouvent dans une sorte de base de données des forces de l’ordre ou de l’immigration juste parce qu’ils ont décidé de venir à l’école aujourd’hui. »
- Les dérives du couple infernal Big data et politique (zdnet.fr)
- Vie privée : Privacy International attaque sept sociétés (dont Criteo et Oracle) en Europe (nextinpact.com)
- La liberté de l’Internet mondial s’effondre alors que les gouvernements recourent à la censure et à la surveillance pour étouffer les dissidences (commondreams.org – en anglais)
- Social engineering : des méthodes toujours plus ludiques (hackersrepublic.org)
- Un smartphone et un réseau Wi-Fi suffisent pour vous espionner derrière un mur (usbeketrica.com)
- En Inde, le développement économique perpétue l’élimination des femmes (alternatives-economiques.fr)
- L’obésité infantile liée à la pollution de l’air par les voitures (theguardian.com – en anglais)
- La Free Music Archive ferme ses portes ce mois-ci (theverge.com – en anglais)
Spécial France
- Human Rights Watch demande à Emmanuel Macron d’interdire les robots tueurs (sciencesetavenir.fr) – voir aussi : Intelligence artificielle : les robots tueurs peuvent-ils échapper à notre contrôle ? (tv5monde.com)
- « L’État de droit mute doucement vers une forme ultra-sécuritaire »
Concept fondateur du droit public moderne, la fiction juridique qu’est l’État de droit traduit une certaine vision du pouvoir qui apparaît comme inhérente à la conception libérale de l’organisation politique : donnant à voir un pouvoir limité parce que régi par des règles, il implique que les gouvernants ne soient pas placés au-dessus des lois, mais exercent une fonction encadrée par le droit. La notion peut aussi se définir par opposition à l’État policier, caractérisé par le pouvoir discrétionnaire de l’administration.
Or, à y regarder de plus près, une répartition inédite du pouvoir prend actuellement forme cristallisée autour de la capacité à collecter et exploiter les métadonnées. Matérialisée par l’apparition de deux pôles, l’un économique, l’autre sécuritaire, articulés autour d’un projet commun tacite de surveillance. C’est autour de ce phénomène que les luttes de pouvoir se concentrent désormais et que la relation des surveillants, État et plates-formes géantes, se dessine face aux surveillés.
En dépit de leurs postures officielles en apparence divergentes, ces deux pôles d’un nouveau genre se positionnent sur un même continuum porté par une vision du monde cohérente où souveraineté algorithmique et souveraineté territoriale se compléteraient, où le « capitalisme de surveillance » irriguerait à la fois les intérêts publics et privés. Les termes initiaux du contrat social « liberté contre sécurité » glissent sans grande résistance vers la formulation « liberté contre sécurité contre vie privée » articulée autour d’un régime de vérité contemporain qui pose comme postulat que plus nous possédons de données, plus nous nous rapprochons avec précision de la « vérité ».
Ce transfert d’une partie de la souveraineté de l’État le pousse à renforcer ses prérogatives en termes de souveraineté territoriale pour mieux s’auto-légitimer au regard du peuple. Par nécessité de survie, l’État de droit mute doucement vers une forme ultra-sécuritaire.
Dès lors, à ce nouveau régime de vérité est assorti un discours dominant formalisé autour d’une rhétorique du repli, de la peur, de la menace, de la lutte antiterroriste. Légitimant ainsi la collecte massive de données et les dispositifs de surveillance généralisée qu’ils soient en réalité à des fins marchandes ou sécuritaires.
Le péril démocratique est aggravé par les systèmes de prédiction algorithmique. Ainsi, nul n’échappera à la surveillance et son corollaire la prédictibilité, ultime stratégie de neutralisation de l’incertitude. Car dans ce monde en réseau, c’est bien l’incertitude qui devient la hantise du pouvoir. La police et la justice interviennent désormais de façon prédictive et préventive avant le crime même. Pour être puni, il n’est plus nécessaire de commettre un crime mais de risquer de le commettre. Par cet impératif sécuritaire, nous risquons de faire face à une justice pénale sans crime qui nous considérerait tous coupables parce que tous potentiellement dangereux. - Pour débusquer les fraudeurs, le fisc va expérimenter la surveillance des réseaux sociaux (lemonde.fr)
- Données personnelles : action de groupe contre Facebook en France (lemonde.fr)
- Smart Cities sécuritaires : la CNIL forfait ? (laquadrature.net)
- La CNIL avertit une nouvelle entreprise qui vous géolocalise sans consentement pour cibler de la publicité (numerama.com)
- Ardèche : après l’Arcep, les élus locaux montent au créneau sur le réseau cuivre (zdnet.fr)
- Les données de santé, un gisement convoité (alternatives-economiques.fr)
Imaginons qu’un recruteur ait devant lui deux candidats aux qualités professionnelles équivalentes, mais qu’il sache que le premier a dans le passé été sujet à des incidents cardiaques et non le second… Imaginons un bailleur social qui puisse choisir ses locataires en fonction de leur état de santé… Imaginons qu’un banquier sollicité pour un emprunt, déjà en droit légalement de connaître de notre situation médicale passée et présente, puisse de surcroît accéder au profil génétique du demandeur et que celui-ci révèle une forte probabilité de développer un cancer… Imaginons un assureur qui calculerait ses primes d’assurance en fonction de l’état de santé de ses clients ou qui, tout simplement, exclurait les clients à la santé jugée trop fragile…
Même si ces pratiques sont totalement illégales aujourd’hui en France, ces risques ne sont pas théoriques, loin s’en faut. Pour s’en convaincre il suffit de regarder du côté des assureurs. À défaut d’accéder aux données de santé proprement dites, ils utilisent les données dites de « bien-être », issues de nos objets connectés (pèse-personne, montre…), qui en disent déjà long sur notre état général. Ainsi, l’assureur américain John Hancock Financial Services propose à ses clients désireux d’acheter une assurance-vie une réduction de cotisation s’ils acceptent de faire régulièrement de l’exercice physique et de l’évaluer à l’aide d’un appareil connecté. En France, Axa avait expérimenté une démarche similaire en 2014, proposant des chèques cadeaux à ses clients qui acceptaient de marcher un certain nombre de pas par jour et de surveiller cette activité avec un appareil de la marque Withings. Tout cela bien entendu au nom de l’encouragement à une vie saine et à la réduction des risques sanitaires. - Attention, les sirènes du premier mercredi du mois changent d’horaire (bfmtv.com)
- Les banques bientôt privées de SMS pour sécuriser les paiements en ligne (lesechos.fr)
- « Enlysée » : la boutique parodique récolte 30 000 euros pour des associations (lepoint.fr)
Spécial GAFAM
- Europe : pourquoi la taxe GAFA ne passera pas l’hiver (zdnet.fr)
- Comment les Gafam se lancent à la conquête de l’immobilier (lemonde.fr)
« On sait qu’Amazon s’intéresse à l’assurance. Ils se sont lancés fin janvier sur l’assurance santé et chercheraient à investir celui de l’habitation »[…] Il n’est ainsi pas impossible de voir demain une assurance habitation Amazon dont les tarifs pourraient dépendre des objets connectés de la même marque, présents pour sécuriser le logement. Une idée pas si folle à en croire la dernière étude du cabinet Bain & Company, qui révèle que 52 % des Français et 80 % des millennials se déclarent prêts à souscrire une assurance auprès d’un nouvel entrant sur le marché, comme les Gafam.
- Amazon vire tous les revendeurs Apple non autorisés de l’Amazon Marketplace (motherboard.vice.com – en anglais)
- Amazon, la machine à vendre (theatlantic.com – en anglais)
- Amazon ne renoncera pas à fournir son outil de reconnaissance faciale aux autorités (numerama.com)
- La publicité arrive dans vos statuts Whatsapp (clubic.com)
- Exode de Facebook. Les jeunes quittent le navire ? (zdnet.fr)
- Facebook, quand nous rendras-tu des comptes ? (techcrunch.com – en anglais)
- 2024 risque de ressembler au livre 1984 d’Orwell, selon le président de Microsoft (clubic.com)
- L’échec de Windows-as-a-service : Microsoft garde ses clients dans l’ignorance (zdnet.fr)
Et cette semaine, on soutient…
- Framasoft : vous ne connaissez peut-être pas encore tout, alors voici une page présentant tous les services. La maintenance et la pérennité de ces services ne sont pas gratuites, et Framasoft fonctionne presque exclusivement avec vos dons, déductibles à 66 % de vos impôts donc pensez à les soutenir ! ! !
- La Quadrature du Net, et pour cela, si on est en région parisienne, on peut se rendre à la soirée de lancement de la campagne de dons qui aura lieu jeudi 15 novembre à partir de 19h à La Maison du Libre et des Communs (La Paillasse, 226 rue Saint-Denis, Paris)
Les lectures de la semaine
- Survivre dans les ruines (numériques) du capitalisme (scinfolex.com)
- De l’imbrication algorithmique (blog.lemonde.fr)
- Je suis informaticien. Voici pourquoi vous ne devriez jamais faire confiance à un ordinateur. Surtout quand il s’agit de voter. (medium.com – en anglais)
- Des élections basées sur la blockchain seraient désastreuses pour la démocratie (arstechnica.com – en anglais)
- La pub, ça marche. Quoi que vous en pensiez (hackernoon.com – en anglais)
- Pourquoi les médecins haïssent leurs ordinateurs (newyorker.com – en anglais)
Les notes manuscrites des médecins étaient brèves et précises, mais avec les ordinateurs, le raccourci consiste à coller des blocs entiers d’information – un rapport d’imagerie complet de deux pages, par exemple – plutôt que de sélectionner les détails pertinents. […] Le logiciel « a créé ce monstre massif d’incompréhension ».
- Chiffrement : une aubaine pour tous ceux qui recherchent l’intimité, même les criminels (occrp.org – en anglais)
- L’histoire de la création de Linux (sodifrance.fr)
Les BDs/graphiques/photos de la semaine
- Repas
- La publicité nous veut-elle du bien ?
- Pour filles ou pour garçons ?
- Traduction des petits symboles sur une machine à laver
- Trump’s Europe
- La recherche, c’est aussi avoir le sentiment d’être un imposteur…
- Prélèvement à la source : les grandes étapes pour le·la donateur·trice
Les vidéos/podcasts de la semaine
- Open Source : liberté, égalité ? (franceculture.fr)
- Podcast « Libre à vous ! » sur radio cause commune – sujet principal : téléphonie mobile et libertés (media.april.org – voir aussi le podcast complet : hors-série Canard Enchaîné, semaine des libertés numériques au Bar commun (Paris), téléphonie mobile et libertés, événements à venir…)
- Pourquoi nous sommes piégés sur Youtube – HS – Monsieur Bidouille (video.monsieurbidouille.fr)
- À voir, revoir… Internet libre, ou Minitel 2.0 ? Conférence de Benjamin Bayart (video.lqdn.fr)
Les autres trucs chouettes de la semaine
- Livres pour enfants, dans tout plein de langues : plus de 400 titres disponibles (en Creative Commons) sur la plateforme collaborative Storyweaver
- « Contributopia : Dégoogliser ne suffit pas ! Peut-on faire du libre sans vision politique ? » :la transcription de la conf de Pierre-Yves Gosset aux RMLL 2018 (april.org)
- Flickr affirme qu’il ne supprimera pas les photos sous Creative Commons (techcrunch.com – en anglais)
- L’EFF dévoile un outil de réalité virtuelle pour aider les gens à repérer les dispositifs de surveillance dans leurs communautés (eff.org – en anglais)
- Internet à 10 000m d’altitude, au dessus du Pôle Nord ! (fdn.fr)
Retrouvez les revues de web précédentes dans la catégorie Libre Veille du Framablog.
Les articles, commentaires et autres images qui composent ces « Khrys’presso » n’engagent que moi (Khrys).
Ah les journalistes...
> “Il s’agit du premier programme universitaire au monde
> conçu pour encourager agressivement et stratégiquement
> la prochaine génération à penser, concevoir et déployer
> l’intelligence artificielle pour la recherche et l’utilisation militaires”
> Alors que les États-Unis avaient des programmes similaires, tels
> que ceux de la Defence Advanced Research Projects Agency,
> ils fonctionnaient dans le plus grand secret et n’employaient
> que la crème des scientifiques confirmés.
La partie sur les états-unis de cette citation est n’importe quoi; ils financent des recherches sur des armes autonomes intelligentes depuis longtemps, et pas en secret. J’ai rencontré des universitaires à Yale et CMU qui travaillaient ouvertement sur des applications militaires, motivés par les financements généraux de DARPA, l’agence militaire américaine de financement de la recherche. Voir par exemple le programme de recherche High-Assurance Cyber Military Systems ( HACMS, https://www.darpa.mil/program/high-assurance-cyber-military-systems ), financé par DARPA entre 2010 et 2015 à la louche, au vu et au su de tous dans le pays comme à l’international.
Khrys
Merci pour ces précisions 🙂
Séb
Merci pour cette revue de presse (que je m’empresse de lire chaque lundi !)
Khrys
Merci, c’est du boulot mais ça fait plaisir de voir que c’est lu/apprécié par quelques un·e·s 🙂
Alexandre Hocquet
Bonjour à tou.te.s et merci à Khris pour le café de lasemaine.
Je suis un des deux invités de l’émission de radio sur France Culture « Open Source : liberté, égalité? » linkée, (écoutable en podcast).
Si jamais vous avez des impressions/questions/corrections sur ce que j’ai dit dont vous voulez me faire part, je suis dispo ici
Alexandre Hocquet
arf, Khrys, pas Khris.
Stephanie
Hi, I hope you can check out my site. I wrote different instrument review and other musical information like understanding musical notes.
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