Dans de beaux draps…
Nouvelle étape du voyage de notre ami Tux toujours fidèlement accompagné par notre autre ami frenchy.
- Tux makes women go WoW… est sous licence Creative Commons BY.
Nouvelle étape du voyage de notre ami Tux toujours fidèlement accompagné par notre autre ami frenchy.
—> La vidéo au format webm
Je suppose que vous êtes nombreux à déjà connaître le court métrage en images de synthèse Elephants Dream sorti officiellement, non pas sur vos écrans mais sur internet, le 18 mai 2006.
Conçu dans le cadre du projet Orange Open Movie, sa particularité est d’avoir été réalisé principalement avec des logiciels libres dont en tout premier chef l’excellentissime Blender, dans le but d’évaluer leurs capacités dans le milieu du cinéma professionnel. Le film ainsi que l’ensemble des fichiers source et matériaux ayant servis à sa réalisation sont disponibles sous licence Creative Commons BY (source Wikipédia).
Le moins que l’on puisse dire c’est que l’expérience est une franche réussite. Pour s’en rendre compte au mieux les heureux possesseurs d’une ligne haut débit téléchargerons la version haute définition telle que proposée sur le site du projet (815 Mo). Emotions visuelles garanties.
En voici le pitch (toujours Wikipédia) :
Elephants Dream est une petite histoire mettant en scène deux personnages, Emo et Proog, dans un monde étrange.
En effet, ce dernier est modelé par les pensées des deux personnages. Proog, l’aîné, est émerveillé par ce monde et ses mystères; Emo, de son côté, est lassé de son environnement. On assiste donc à une confrontation entre ces deux visions, que l’on peut élargir à une opposition entre la nature et la technologie.
Ce que j’ignorais à ce jour c’est la mise à disposition d’une version française réalisée avec maestria par le webdalex.net. Merci pour eux. C’est aussi ça la puissance collaborative des ressources sous licences libres 😉
PS : Par contre je n’ai trouvé que le format Flash sur le webdalex (celle-là même qui vous est proposée en streaming sur ce billet). C’eut été également intéressant de le mettre à disposition sous un format plus ouvert et de meilleure qualité (le même que sur le site officiel en fait). Si ça n’est qu’une question de bande passante sachez que nous sommes là et que nous pouvons certainement faire un miroir du document (avant qu’il ne se retrouve de toutes les façons sur notre Framatorrent pour le moment encore en chantier).
C’est la petite histoire d’une photographie qui en apparence ne paye pas de mine.
Deux écrans et une peluche coincés sur une étagère. A priori pas grand chose d’intéressant ni de très signifiant. L’image n’a intrinséquement rien pour elle et ne risque pas de plaire aux esthètes.
Elle a pourtant pour moi valeur historique pour ne pas dire valeur de symbole.
Comme François Schnell, l’auteur de la photographie, nous étions en effet nombreux à suivre les débats en temps réel et jusqu’à tard dans la nuit, rivés aussi bien à l’écran de télévision qui diffusait en direct les interventions à l’Assemblée (c’est pas nouveau) qu’à celui de l’ordinateur où nous pouvions sur des forums dédiés commenter à la volée ce qui était en train de se produire sous nos yeux (c’est un peu plus nouveau).
Cela a donné le fil le plus long de Framagora (plus de 2000 messages en moins de 2 jours !) et c’est justement celui-là qu’a choisi de figer le photographe sur son cliché.
Le choix de l’intervenant à la télé n’est pas non plus anodin. Il s’agit du député Christian Paul (PS) qui, comme Billiard (Verts), Bloche (PS), Bayrou (UDF), Boutin (UMP), Cazenave (UMP) ou Carayon (UMP) n’étaient pas favorables au projet de loi en l’état.
Quant à la peluche, vous l’aviez reconnu, c’est Tux la mascotte Linux et elle vient nous rappeler que les logiciels libres étaient fortement impliqués dans le projet de loi (par contre vous ignoriez peut-être qu’elle voyage autant que le nain de jardin d’Amélie Poulain !).
Toujours est-il que quand François Schnell m’a signalé la mise en ligne de sa photographie sur Flickr, elle m’a tout de suite séduite. Et, étant sous licence libre Creative Commons BY, j’ai alors illico pris la décision de la faire figurer un temps en accueil de framasoft.net, l’accompagnant d’un texte un peu elliptique "DADVSI, il s’est passé quelque chose…" (du coup on se retrouvait avec une version "dérivée" de l’originale soit dit en passant).
Elle a ensuite vécu sa vie de document numérique libre sur le Web. On l’a ainsi retrouvée, et ce n’est pas une suprise, sur Eucd.info.
Et, pas plus tard qu’hier, on l’a vue réapparaître rien moins que sur le site du journal Le Monde associée à un article intitulé La rentrée brouillonne de la loi Dadvsi (litote !).
Dommage que l’on n’ait droit qu’à un DR (Droits Réservés) pour seul crédit alors même que la licence choisie, la Creative Commons BY, se concentre plutôt sur les droits autorisés.
En tout cas, merci frenchy.
Tu nous avais raconté le voyage d’une jolie chanson sur notre Tribune Libre, je te rends la pareille avec ce modeste billet 😉
< edit du 10 octobre >
Finalement Le Monde a décidé de créditer la photo avec la bonne licence (voir copie d’écran ci-dessous). En lieu et place de l’ancien "DR" on a droit désormais à un "François Schnell / Framasoft (CC-BY). La loi Dadvsi a été partiellement censurée par le Conseil constitutionnel". Cela fait plaisir même si cela ne s’est pas fait sans peine.
Dans la série Je connais déjà mais pourquoi ne pas en profiter pour signaler la ressource à mes proches je refais tourner ce pertinent petit documentaire sur le projet de loi DADVSI (enfin malheureusement ce n’est plus un projet maintenant mais une réalité).
D’une durée de 30 min. et sous licence Creative Commons BY-NC-ND, ce reportage a été réalisé en mars 2006 par Jean-Luc Forêt (au moment où le projet de loi passait au Sénat).
En voici le pitch :
« DADVSI la culture m’était comptée » montre le regard de dix femmes et hommes, professionnels des mondes artistique, associatif, syndical et politique sur le débat provoqué par le projet de loi DADVSI, visant à règlementer l’accès aux cultures numériques.
Parmi ces hommes et femmes, on remarquera la présence de Tristan Nitot (Mozilla-Europe), Christophe Espern (EUCD.info) et Mélanie Dulong De Rosnay (Creative Commons France) que nous connaissons bien à Framasoft. Le film est visible et téléchargeable sur le site de l’association Tutti Frutti (dont on trouvera une retranscription).
Je l’ai montré à mon père, il a trouvé cela tout à fait intéressant 😉
Dans la série Redonnons un petit coup de projecteur sur un truc sympa, je me permets de pointer ici ceci :
"Informatique : vive la liberté !" : Une exposition en 10 panneaux sur le libre… à découvrir, louer ou télécharger !
Si un jour vous organisez ou participez à une quelconque manifestation sur le terrain où le Libre a ou pourrait avoir sa place (à la limite c’est même pas obligé, le Libre peut aussi discrètement s’incruster), alors pensez à ces panneaux sous licence libre Creative Commons BY-SA.
Leur format d’origine est le 60×80 mais vous pouvez aussi les afficher en A4 et créer alors vous-même l’événement en les affichant à côté de la machine à café de votre entreprise 😉
Bon exemple de coopération fructueuse, cette exposition a été réalisée en mars 2006 par la Ligue de l’enseignement dans les Alpes du Sud en partenariat avec l’APITUX et Linux Alpes.
Pour lire, télécharger et louer l’expo, ou remercier ses auteurs… se rendre sur la page du projet.
PS : Le seul reproche à faire c’est qu’a priori on ne trouve pas les fichiers sources à télécharger et donc si on veut modifier les panneaux (pour les adapter, les réactualiser, etc.) ben avec les seuls PDF, ça le fait pas trop.
Dans la série les goodies que nous ressortons du placard grâce au Framablog (voir ce billet), il y a cette mignonne petite libellule créée par Johann Dréo il y a un (sacré) bail de cela sur linuxgraphic.org.
Je l’ai baptisée librellule lors d’une poussée imaginative aigüe dont j’ai le secret (Loli c’est pas mal non plus remarquez).
On ne l’a jamais utilisée mais je dois avouer que j’ai un faible pour elle et ça ne m’étonnerait pas qu’on réussisse à la caser quelque part (d’autant qu’elle est sous licence ouverte Creative Commons BY-SA).
Vous la retrouverez dans la galerie de Johann Dréo en compagnie d’autres petits dessins sympathoches (et toujours sous la même licence).