Khrys’presso du lundi 18 janvier 2021

Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière.

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Brave New World

Spécial France

Spécial média et pouvoir

Le LOL de la semaine

Spécial Covid

Spécial on gère comme des pieds (et à la néolibérale)

Spécial répression, racisme, violences policières…

Spécial Résistance(s)

Soutenir

  • Action Solidarité Grèce (blogyy.net – tous les détails pour donner à la fin de l’article)

    L’appel à soutien lancé il y a dix jours pour les actions solidaires autogérées (du fait de nos difficultés cet hiver) a reçu un écho beaucoup plus faible qu’à l’habitude. Nous avons totalisé moins de 2000 euros (entre le 30/12 et le 10/01), sans doute à cause du contexte économique inquiétant. Nous le redoutions un peu. Lors d’une réunion d’urgence qui s’est tenue hier, nous avons décidé de vous alerter.

Spécial GAFAM et cie

Les autres lectures de la semaine

Les BDs/graphiques/photos de la semaine

Les vidéos/podcasts de la semaine

Les autres trucs chouettes de la semaine

Deux personnages prennent le café. Le personnage de gauche dit : Pfouh toujours aussi dense, le 'presso... - la personne de droite répond : Yep, c'est qu'il s'en passe des trucs, en une semaine !!!
Retrouvez les revues de web précédentes dans la catégorie Libre Veille du Framablog.

Les articles, commentaires et autres images qui composent ces « Khrys’presso » n’engagent que moi (Khrys).




Khrys’presso du lundi 11 janvier 2021

Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière.

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Spécial Assange

Spécial France

Spécial média et pouvoir

  • Un sketch sur Vincent Bolloré coupé au montage sur Comédie+, chaîne du groupe Canal (huffingtonpost.fr)

    Le sketch de l’humoriste Edgar-Yves a été retiré d’une émission diffusée lundi 4 janvier sur la chaîne privée, a constaté Le Monde.

  • Bolloré et le parti des porcs (lundi.am)

    Pour comprendre, il faut rappeler que 80% des profits du groupe sont assurés par ses activités africaines. […] C’est dans le sillage des quelques enquêtes sur son empire africain que les rédactions françaises ont commencé à saisir ce que serait l’information dans un monde bollorisé. Le milliardaire répond à n’importe quelle enquête touchant son groupe (spécialement s’il s’agit de ses activités en Afrique) par des “poursuites-baillons” […] Cette technique judiciaire laisse cependant la place à un rachat des grands médias à partir de 2015. Il est somme toute plus simple de terroriser ses employés que de couler financièrement des médias qui laissent filtrer des enquêtes.

  • Invasion du Capitole, rave party, inceste : sur CNews, le trumpisme en marche (telerama.fr)

Spécial fichage

Spécial Covid

Spécial on gère comme des pieds (et à la néolibérale)

Spécial répression, racisme, violences policières…

  • Une “Force d’appui rapide” composée de CRS va être créée pour faire face aux troubles les plus graves (francetvinfo.fr)
  • «Je ne vais pas risquer de me faire éclater le crâne»: par peur, ils ont renoncé à manifester (slate.fr)
  • À Calais : « Les CRS coupent nos tentes avec leurs couteaux » (humanite.fr)

    le 24 décembre, la justice accordait à la ville le droit d’expulser sous les ponts de son centre-ville. « Ce qu’ils font déjà sans base légale connue ! » s’indigne Sandra Caumel, de Human Rights Observers. Selon l’Observatoire des expulsions des lieux de vie informels, c’est le cas dans 93,73 % des expulsions à Calais et Grande-Synthe.

  • Carte de vœux raciste : un commissaire des Yvelines suspendu à titre conservatoire (leparisien.fr) – la carte de vœux en question
  • Dans l’angle mort des violences d’État : les violences pénitentiaires (lenvolee.net)

    En clair, pour prouver que la police est violente, il faut des images qui passent à la télé.Mais alors, comment « prouver » les violences là où il ne peut pas y avoir d’images : en garde-à-vue, dans les centres de rétention administratifs (CRA), et dans toutes les prisons de France ? Comment « prouver » qu’il y a des violences pénitentiaires tout comme il y a des violences policières ? La parole des prisonniers est une parole infâme, jamais crue car toujours suspecte d’être mensongère, exagérée, nourrie par « la haine de l’autorité». Lorsque des proches contestent la version officielle après un décès en détention, […] l’administration pénitentiaire et la justice invoquent d’improbables problèmes de santé, la consommation de stupéfiants, des troubles psychiatriques, des violences à l’encontre des surveillants, des tendances suicidaires… Le défunt est systématiquement présenté comme seul responsable de sa mort. Tant pis si des contre-expertises d’autopsie donnent des preuves patentes que la version officielle est mensongère, si on constate des traces de coups ou de strangulation, tant pis si la corde avec laquelle un prisonnier est censé s’être pendu est trop longue. […] Nous sommes évidemment opposés à la loi sur la sécurité globale, qui doit être complètement abrogée, mais nous appelons à l’extension du combat à tous les lieux d’enfermement.

Spécial Résistance(s)

  • Le procès du journaliste Taha Bouhafs reporté pour cause de QPC (liberation.fr)

    Alors que le reporter de «Là-bas si j’y suis» devait comparaître vendredi pour outrage et rébellion, son avocat a déposé à l’audience une question prioritaire de constitutionnalité portant sur ce qu’il estime être une «rupture d’égalité» devant la loi entre les membres des forces de l’ordre et les victimes de violences policières. […] même si les policiers et les personnes qui les mettent en cause sont théoriquement égaux dans la loi, dans les faits, ils sont traités différemment devant la justice. […] Selon l’avocat, cette inégalité de traitement est structurelle et découle de la double fonction qu’exerce le procureur de la République […] «Le procureur a eu connaissance de violences graves sur Taha Bouhafs au cours de son interpellation mais n’a engagé aucune poursuite contre les policiers» […] «Il y a un dysfonctionnement structurel dans notre système judiciaire : très souvent les fonctionnaires de police déposent plainte pour outrage et rébellion pour couvrir des bavures policières.»[…]«J’ai eu la chance d’avoir une vidéo de la scène, sans quoi j’aurais été privé de mon seul moyen de défense», souligne le journaliste de Là-bas si j’y suis.

  • Répression d’État : nous ne céderons ni au chantage, ni à la peur (expansive.info)

    Un groupe de militantes, dont Geneviève Legay, s’insurgent contre la répression politique, les arrestations sans fondement et les pressions exercées contre les personnes cherchant à exercer leur droit à la critique et à la manifestation.« nous n’oublierons pas de tenir le ministre de l’Intérieur, et le gouvernement, responsables du saccage de notre justice et de nos libertés. »

  • « Comme bien d’autres, j’ai été arrêtée le 12 décembre à Paris » – Témoignage et appel à déposer plainte collectivement (dijoncter.info)

    Plusieurs personnes arrêtées ce 12 décembre souhaitent déposer plainte ensemble contre les exactions commises contre elles ce jour-là par la police. Elles appellent toutes les personnes ayant subi la même situation à se joindre à elles !

  • 34 associations et collectifs citoyens saisissent la Défenseure des droits au sujet de la situation des personnes exilées à Paris et en Ile-de-France (ldh-france.org)
  • Sylvie Contini, la prof d’anglais qui a fait reculer Blanquer (cafepedagogique.net)

    “Il est important pour tous les collègues de savoir que les abus de pouvoir ne restent pas impunis”.“Avec la réforme , on nous demande de faire des programmes intenables avec des séquences trop courtes. On n’a plus le temps de faire de la littérature et de la civilisation. On survole et c’est très frustrant. C’est une réforme maltraitante pour les élèves et les professeurs”.

  • Universités : le temps de désobéir est venu. (affordance.info)

    Nous avons des milliers d’étudiant.e.s au bord du gouffre dans toutes les universités. Il ne nous manque que du courage.[…] Je ferai cours dès la semaine prochaine en présentiel. Je serai donc dans une forme “d’illégalité” dont j’assumerai entièrement les conséquences. […] Et si on vient m’expliquer que c’est irresponsable, alors je prendrai mes étudiant.e.s et mes étudiants et je ferai ce que racontait l’année dernière le président : je traverserai la rue. Simplement ça. Car de l’autre côté de la rue de l’IUT où j’enseigne à des jeunes gens et jeunes filles entre 18 et 20 ans qui sont 60 par promo mais dans des amphis de 120 places, de l’autre côté de la rue de l’IUT où j’enseigne, il y a un lycée disposant de BTS et de classes prépa ou d’autres enseignants donnent depuis septembre sans jamais aucune interruption des cours en présentiel à des jeunes gens et des jeunes filles entre 18 et 20 ans dans des classes de 35 places peuplées de parfois plus de 35 élèves.

  • Viols et agressions sexuelles. Affaire Duhamel : l’inceste, une violence systémique (humanite.fr)

    combien faudra-t-il de livres signés Camille Kouchner, Christine Angot, Camille Laurens, de témoignages de Niki de Saint-Phalle, Louise Bourgeois, Claude Ponti, Barbara, pour comprendre que l’inceste est un problème systémique ?

  • Enseignants, aidez vos étudiants à résister à Zoom – Projet GNU – Free Software Foundation (gnu.org)
  • Appel à solidarité avec la traversée navale zapatiste ! (lenumerozero.mediaslibres.org)

Spécial GAFAM et cie

Les autres lectures de la semaine

  • Les ouailles du Capitole. (affordance.info)
  • La chute. (blogs.mediapart.fr)

    Même si l’exemple de Trump est sans doute le pire possible quand il s’agit de s’interroger sur la toute-puissance des réseaux sociaux face à la liberté d’expression, son éviction de pratiquement toutes les plateformes nous donne l’occasion d’élargir le débat bien au delà de sa très triste personne

  • Plates-formes de rééducation (monde-diplomatique.fr)

    que vaut la censure sans rééducation ? Apparemment très inspirés par les pratiques du Parti communiste chinois en matière de contrôle du débat d’idées, les patrons libéraux de la Silicon Valley ont lancé une vaste campagne de rectification à destination des utilisateurs égarés au point de s’informer ailleurs que dans les médias jugés « fiables » et, à ce titre, sponsorisés par les géants du numérique. […] Qu’elles émanent d’une autorité parentale, partisane, épiscopale ou médiatique, les admonestations du type « Ne lisez surtout pas ceci, lisez cela ! » agacent sans convaincre, au grand dam du parti de la vertu. […] En somme, la campagne de rééducation renforce le crédit des « fake news » chez ceux qui y croient déjà et qu’on cherche à instruire du contraire.

  • Permaingénierie : pour une éthique de l’ingénieur dans un monde en déclin (1/2) (usbeketrica.com)
  • Agroécologie et capitalisme ne sont pas conciliables (reporterre.net)
  • Ce Sang Impur (zist.co)

    Tout cela, tant de siècles de combats, de luttes, de résistance, de stratégies, pour enfin être libre. Tout cela pour crever du cancer. Parce que l’eau. Parce que la terre. Parce que toute chair animale est empoisonnée. Que les légumes et les fruits que nous plantons sont empoisonnés.[…] Nous y étions presque.Comment expliquer un tel déni d’humanité au 21e siècle dans le Pays des Droits de l’Homme ?

    Photo d’illustration du magazine Zist
  • « Il faut changer notre logiciel intellectuel » (alternatives-economiques.fr)

    Le chômage est un choix de société. Le système a besoin du chômage pour imposer des conditions de travail à des gens qui, sinon, ne les accepteraient pas. Dans une société décroissante, l’enjeu important est de sortir de la centralité de la valeur travail. Ce qui entraîne une réflexion sur la façon de consommer moins, et donc de vivre mieux. La relance post-coronavirus ne doit pas être une occasion de relancer les boulots inutiles.

  • L’Information, un enjeu de solidarité internationale ? (ritimo.org)
  • Travail, famille, Wi-Fi – Bienvenue dans la société sans contact ! (monde-diplomatique.fr)

    « Toutes ces choses qui sont mises en place autoritairement, la télémédecine, les déclarations d’impôts par Internet, le téléenseignement, les attestations par QR code… Tout ça permet aux autorités de tout savoir sur nous : travail, revenus, aides sociales, compte en banque, situation géographique… On n’aura plus accès à rien sans smartphone. C’est vraiment une vision de l’enfer » […] « Nous sommes passés du ludique aux menottes. Notre génération aura profité des bonnes choses d’Internet (les films, les blogs, les partages de connaissances), mais qu’en sera-t-il de la prochaine ? »

  • La société des boîtes noires s’étend (internetactu.net)
  • Le totalitarisme numérique de la Chine menace toute la planète (reporterre.net)

    les élites économiques n’ont de cesse de vouloir « rattraper la Chine » en matière d’intelligence artificielle et de big data […] on imagine difficilement à quoi pourrait ressembler, même sans le décorum autoritariste post-maoïste, une déclinaison démocratique de cette infrastructure de contrôle social.

  • Building Better Technology Together: Audrey Eschright on Open Source and Organizing in Tech (logicmag.io)

    The technology industry has landed at this point where it is not separable from prisons, policing, and surveillance. If companies are there to make the profits, do the launch, and get the return on investment, they are going to be doing this work. […]We have to get rid of ICE. If we don’t want Palantir helping DHS identify immigrants to put in cages, we have to get rid of Palantir and DHS […] the tech industry will have to find a way to make money some other way.

  • Comment un fermier-trader a pris en otage 98% des oignons américains (korii.slate.fr)

    La manipulation du marché a été telle que le Congrès américain a décidé par la suite d’interdire la vente de futures d’oignons, en votant la bien nommée Onion Futures Act. Une interdiction unique, encore en vigueur à ce jour.

  • Dégouverner ? (internetactu.net)
  • Dans nos sociétés capitalistes, la solidarité est devenue improductive (liberation.fr)
  • Exercice : à quoi ressemblerait un programme anarchiste ? (fr.crimethinc.com)
  • Depuis le Chiapas insurgé : « Déclaration pour la vie » (lundi.am)
  • Synchronized violin players reveal uniqueness of human networks (arstechnica.com)
  • Si nous ne nous développons plus dans une coquille, c’est grâce aux virus (theconversation.com)

    L’histoire serait vieille de plus de 150 millions d’années : les ancêtres des mammifères, qui pondaient des œufs, ont attrapé « un virus ». Le matériel génétique de ces ancêtres a intégré des séquences génétiques de virus. […] Ces séquences virales ont permis la fabrication de protéines qui ont sonné le glas de la coquille et l’avènement d’un nouvel organe : le placenta.

  • Les gens pensent mal : le mal du siècle ? (zet-ethique.fr)

Les BDs/graphiques/photos de la semaine

Les vidéos/podcasts de la semaine

Les autres trucs chouettes de la semaine

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Khrys’presso du lundi 4 janvier 2021

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Spécial Assange

  • Pour Julian Assange (monde-diplomatique.fr)

    Depuis qu’il a été chassé de l’ambassade d’Équateur à Londres, où il faisait l’objet d’une surveillance permanente de la part de la CIA, Julian Assange est détenu par les autorités britanniques. Le verdict du procès portant sur son extradition est attendu le 4 janvier 2021.

  • Entretien avec John Shipton, le père de Julian Assange (humanite.fr)

Spécial France

Spécial traçage Covid

Spécial on gère comme des pieds (et à la néolibérale)

Spécial répression, racisme, violences policières…

Spécial Résistance(s)

Spécial GAFAM et cie

Les autres lectures de la semaine

  • Caractéristiques du fascisme : Dix-sept critères. (gauchemip.org)
  • L’idéologie propriétaire – À propos de : Pierre Crétois, La part commune. Critique de la propriété privée (laviedesidees.fr)
  • Le genre du capital (renverse.co)
  • De la vertu de la saignée (mediapart.fr – texte de 2013)
  • Aux chibanis, le 1er janvier (bondyblog.fr)

    hommage à tous ces immigrés, hommes et femmes, à la date de naissance inconnue, établie par défaut au premier jour de l’année.

  • « 1984 doit rester un roman populaire » (cqfd-journal.org)

    Quand il rédige 1984, Orwell vit sur une île écossaise à plus de 24 heures de voyage de Londres, sans eau ni électricité ; il pêche, cultive et coupe les foins avec ses voisins. Cet ancrage assumé dans la vie ordinaire, qui est aux antipodes de la tradition intellectuelle classique, joue un rôle déterminant dans 1984. Au sein de ce monde tellement conditionné que plus personne ne semble savoir ce qu’est la liberté, ni à quoi elle pourrait servir, Winston Smith part de ses sensations physiques pour explorer l’asservissement : “Toujours, dans l’estomac ou sur la peau, vous ressentiez une sorte de révolte, le sentiment d’avoir été floué de quelque chose auquel vous aviez droit.”

  • Je hais le nouvel an (lenumerozero.mediaslibres.org)

    Chaque matin, à me réveiller encore sous la voûte céleste, je sens que c’est pour moi la nouvelle année. C’est pourquoi je hais ces nouvel an à échéance fixe qui font de la vie et de l’esprit humain une entreprise commerciale avec ses entrées et sorties en bonne et due forme, son bilan et son budget pour l’exercice à venir. Ils font perdre le sens de la continuité de la vie et de l’esprit.[…] Je veux que chaque matin soit pour moi une année nouvelle. Chaque jour je veux faire les comptes avec moi-même, et me renouveler chaque jour. Aucun jour prévu pour le repos. Les pauses je les choisis moi-même, quand je me sens ivre de vie intense et que je veux faire un plongeon dans l’animalité pour en retirer une vigueur nouvelle.

  • Regard sur le phénomène Jean-Marc Jancovici (signauxfaibles.co)
  • Le Web est-il devenu trop compliqué ? (framablog.org)
  • The Great Software Stagnation (alarmingdevelopment.org)

    It’s as if we we hit a wall: progress abruptly stopped in 1996. What the hell happened in 1996? I think what happened was the internet boom. Suddenly, for the first time ever, programmers could get rich quick. The smart ambitious people flooded into Silicon Valley. But you can’t do research at a startup […] Today only megacorps like Google/Facebook/Amazon/Microsoft have the money and time horizons to create new technology.

  • Bitcoin is a disaster – (metzdowd.com)
  • Contraception masculine : la vasectomie (fiat-tux.fr)

Les BDs/graphiques/photos de la semaine

Les vidéos/podcasts de la semaine

Les autres trucs chouettes de la semaine

Deux personnages prennent le café. Le personnage de gauche dit : Alors ça y est, on a réussi à passer en 2021 ? - la personne de droite répond : Yep, espérons que la nouvelle année nous permette d'organiser à nouveau de chouettes rencontres IRL, y'en a marre du virtuel !!!
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Le Web est-il devenu trop compliqué ?

Le Web, tout le monde s’en sert et beaucoup en sont très contents. Mais, même parmi ceux et celles qui sont ravi·es de l’utiliser, il y a souvent des critiques. Elles portent sur de nombreux aspects et je ne vais pas essayer de lister ici toutes ces critiques. Je vais parler d’un problème souvent ressenti : le Web n’est-il pas devenu trop compliqué ?

À noter : cet article bénéficie désormais d’une version audio.
Merci à Sualtam, auteur de lectureaudio.fr pour cette contribution active.

Je ne parle pas de la complexité pour l’utilisateur, par exemple des problèmes qu’il ou elle peut avoir avec telle ou telle application Web, ou tel formulaire incompréhensible ou excluant. Non, je parle de la complexité des nombreuses technologies sous-jacentes. Alors, si vous n’êtes pas technicien·ne, vous avez peut-être envie d’arrêter votre lecture ici en pensant qu’on ne parlera que de technique. Mais ce n’est pas le cas, cet article est pour tous et toutes. (Ceci dit, si vous arrêtez votre lecture pour jouer avec le chat, manger un bon plat, lire un livre passionnant ou faire des câlins à la personne appropriée, cela ne me dérange pas et je vous souhaite un agréable moment.)

Mais revenons à l’objection « OK, les techniques utilisées dans le Web sont compliquées mais cela ne concerne que les développeuses et développeurs, non ? » Eh bien non car cette complication a des conséquences pour tous et toutes. Elle se traduit par des logiciels beaucoup plus complexes, donc elle réduit la concurrence, très peu d’organisations pouvant aujourd’hui développer un navigateur Web. Elle a pour conséquence de rendre l’utilisation du Web plus lente : bien que les machines et les réseaux aient nettement gagné en performance, le temps d’affichage d’une page ne cesse d’augmenter. Passer à la fibre ou à la 5G ne se traduira pas forcément par un gain de temps, puisque ce sont souvent les calculs nécessaires à l’affichage qui ralentissent la navigation. Et enfin cette complication augmente l’empreinte environnementale du Web, en imposant davantage d’opérations aux machines, ce qui pousse au remplacement plus rapide des terminaux.

L’insoutenable lourdeur du Web

Une page Web d’aujourd’hui n’est en effet pas une simple description d’un contenu. Elle inclut la « feuille de style », rédigée dans le langage CSS, qui va indiquer comment présenter la page, du JavaScript, un langage de programmation qui va être exécuté pour faire varier le contenu de la page, des vidéos, et d’autres choses qui souvent distraient du contenu lui-même. Je précise que je ne parle pas ici des applications tournant sur le Web (comme une application d’accès au courrier électronique, ou une application de gestion des évènements ou l’application maison utilisée par les employés d’une organisation pour gérer leur travail), non, je parle des pages Web de contenu, qui ne devraient pas avoir besoin de toute cette artillerie.

Du fait de cette complexité, il n’existe aujourd’hui que quatre ou cinq navigateurs Web réellement distincts. Écrire un navigateur Web aujourd’hui est une tâche colossale, hors de portée de la très grande majorité des organisations. La concurrence a diminué sérieusement. La complexité technique a donc des conséquences stratégiques pour le Web. Et ceci d’autant plus qu’il n’existe derrière ces navigateurs que deux moteurs de rendu, le cœur du navigateur, la partie qui interprète le langage HTML et le CSS et dessine la page. Chrome, Edge et Safari utilisent le même moteur de rendu, WebKit (ou l’une de ses variantes).

Et encore tout ne tourne pas sur votre machine. Derrière votre écran, l’affichage de la moindre page Web va déclencher d’innombrables opérations sur des machines que vous ne voyez pas, comme les calculs des entreprises publicitaires qui vont, en temps réel, déterminer les « meilleures » publicités à vous envoyer dans la figure ou comme l’activité de traçage des utilisateurs, notant en permanence ce qu’ils font, d’où elles viennent et de nombreuses autres informations, dont beaucoup sont envoyées automatiquement par votre navigateur Web, qui travaille au moins autant pour l’industrie publicitaire que pour vous. Pas étonnant que la consommation énergétique du numérique soit si importante. Et ces calculs côté serveur ont une grande influence sur la capacité du serveur à tenir face à une charge élevée, comme on l’a vu pendant les confinements Covid-19. Les sites Web de l’Éducation Nationale ne tenaient pas le coup, même quand il s’agissait uniquement de servir du contenu statique.

La surveillance coûte cher

La complexité du Web cache en effet également cette activité de surveillance, pratiquée aussi bien par les entreprises privées que par les États. Autrefois, acheter un journal à un kiosque et le lire étaient des activités largement privées. Aujourd’hui, toute activité sur le Web est enregistrée et sert à nourrir les bases de données du monde de la publicité, ou les fichiers des États. Comme exemple des informations envoyées par votre navigateur, sans que vous en ayez clairement connaissance, on peut citer bien sûr les fameux cookies. Ce sont des petits fichiers choisis par le site Web et envoyés à votre navigateur. Celui-ci les stockera et, lors d’une visite ultérieure au même site Web, renverra le cookie. C’est donc un outil puissant de suivi de l’utilisateur. Et ne croyez pas que, si vous visitez un site Web, seule l’organisation derrière ce site pourra vous pister. La plupart des pages Web incluent en effet des ressources extérieures (images, vidéos, boutons de partage), pas forcément chargés depuis le site Web que vous visitez et qui ont eux aussi leurs cookies. La loi Informatique et Libertés (et, aujourd’hui, le RGPD) impose depuis longtemps que les utilisateurs soient prévenus de ce pistage et puissent s’y opposer, mais il a fallu très longtemps pour que la CNIL tape sur la table et impose réellement cette information des utilisateurs, le « bandeau cookies ». Notez qu’il n’est pas obligatoire. D’abord, si le site Web ne piste pas les utilisateurs, il n’y a pas d’obligation d’un tel bandeau, ensuite, même en cas de pistage, de nombreuses exceptions sont prévues.

Un bandeau cookies. Notez qu’il n’y a pas de bouton Refuser.

 

Les bandeaux cookies sont en général délibérément conçus pour qu’il soit difficile de refuser. Le but est que l’utilisateur clique rapidement sur « Accepter » pour en être débarrassé, permettant ainsi à l’entreprise qui gère le site Web de prétendre qu’il y a eu consentement.

Désolé de la longueur de ce préambule, d’autant plus qu’il est très possible que, en tant que lectrice ou lecteur du Framablog, vous soyez déjà au courant. Mais il était nécessaire de revenir sur ces problèmes du Web pour mieux comprendre les projets qui visent à corriger le tir. Notez que les évolutions néfastes du Web ne sont pas qu’un problème technique. Elles sont dues à des raisons économiques et politiques et donc aucune approche purement technique ne va résoudre complètement le problème. Cela ne signifie pas que les techniciens et techniciennes doivent rester les bras croisés. Ils et elles peuvent apporter des solutions partielles au problème.

Bloquer les saletés

Première approche possible vers un Web plus léger, tenter de bloquer les services néfastes. Tout bon navigateur Web permet ainsi un certain contrôle de l’usage des cookies. C’est par exemple ce que propose Firefox dans une rubrique justement nommée « Vie privée et sécurité ».

Le menu de Firefox pour contrôler notamment les cookies

 

On peut ainsi bloquer une partie du système de surveillance. Cette approche est très recommandée mais notez que Firefox vous avertit que cela risque d’ « empêcher certains sites de fonctionner ». Cet avertissement peut faire hésiter certains utilisateurs, d’autant plus qu’avec les sites en question, il n’y aura aucun message clair, uniquement des dysfonctionnements bizarres. La plupart des sites Web commerciaux sont en effet développés sans tenir compte de la possibilité que le visiteur ait activé ces options. Si le site de votre banque ne marche plus après avoir changé ces réglages, ne comptez pas sur le support technique de la banque pour vous aider à analyser le problème, on vous dira probablement uniquement d’utiliser Google Chrome et de ne pas toucher aux réglages. D’un côté, les responsables du Web de surveillance disent qu’on a le choix, qu’on peut changer les réglages, d’un autre côté ils exercent une pression sociale intense pour qu’on ne le fasse pas. Et puis, autant on peut renoncer à regarder le site Web d’un journal lorsqu’il ne marche pas sans cookies, autant on ne peut guère en faire autant lorsqu’il s’agit de sa banque.

De même qu’on peut contrôler, voire débrayer les cookies, on peut supprimer le code Javascript. À ma connaissance, Firefox ne permet pas en standard de le faire, mais il existe une extension nommée NoScript pour le faire. Comme avec les cookies, cela posera des problèmes avec certains sites Web et, pire, ces problèmes ne se traduiront pas par des messages clairs mais par des dysfonctionnements. Là encore, peu de chance que le logiciel que l’entreprise en question a chargé de répondre aux questions sur Twitter vous aide.

Enfin, un troisième outil pour limiter les divers risques du Web est le bloqueur de publicité. (Personnellement, j’utilise uBlock Origin.)

uBlock Origin sur le site du Monde, où il a bloqué trois pisteurs et publicités. On voit aussi à gauche la liste des sites chargés automatiquement par votre navigateur quand vous regardez Le Monde.

 

Absolument indispensable à la fois pour éviter de consacrer du temps de cerveau à regarder les publicités, pour la sécurité (les réseaux de distribution de la publicité sont l’endroit idéal pour diffuser du logiciel malveillant) et aussi pour l’empreinte environnementale, le bloqueur empêchant le chargement de contenus qui feront travailler votre ordinateur pour le profit des agences de publicité et des annonceurs.

Un navigateur Web léger ?

Une solution plus radicale est de changer de navigateur Web. On peut ainsi préférer le logiciel Dillo, explicitement conçu pour la légèreté, les performances et la vie privée. Dillo marche parfaitement avec des sites Web bien conçus, mais ceux-ci ne sont qu’une infime minorité. La plupart du temps, le site sera affiché de manière bizarre. Et on ne peut pas le savoir à l’avance ; naviguer sur le Web avec Dillo, c’est avoir beaucoup de mauvaises surprises et seulement quelques bonnes (le Framablog, que vous lisez en ce moment, marche très bien avec Dillo).

Le site de l’Élysée vu par Dillo. Inutilisable (et pas par la faute de Dillo mais par le choix de l’Élysée d’un site spectaculaire plutôt qu’informatif).

 

Autre navigateur « alternatif », le Tor Browser. C’est un Firefox modifié, avec NoScript inclus et qui, surtout, ne se connecte pas directement au site Web visité mais passe par plusieurs relais du réseau Tor, supprimant ainsi un moyen de pistage fréquent, l’adresse IP de votre ordinateur. Outre que certains sites ne réagissent pas bien aux réglages du Tor Browser, le passage par le réseau Tor se traduit par des performances décrues.

Toutes ces solutions techniques, du bloqueur de publicités au navigateur léger et protecteur de la vie privée, ont un problème commun : elles sont perçues par les sites Web comme « alternatives » voire « anormales ». Non seulement le site Web risque de ne pas fonctionner normalement mais surtout, on n’est pas prévenu à l’avance, et même après on n’a pas de diagnostic clair. Le Web, pourtant devenu un écosystème très complexe, n’a pas de mécanismes permettant d’exprimer des préférences et d’être sûr qu’elles sont suivies. Certes, il existe des techniques comme l’en-tête « Do Not Track » où votre navigateur annonce qu’il ne souhaite pas être pisté mais il est impossible de garantir qu’il sera respecté et, vu le manque d’éthique de la grande majorité des sites Web, il vaut mieux ne pas compter dessus.

Gemini, une solution de rupture

Cela a mené à une approche plus radicale, sur laquelle je souhaitais terminer cet article, le projet Gemini. Gemini est un système complet d’accès à l’information, alternatif au Web, même s’il en reprend quelques techniques. Gemini est délibérément très simple : le protocole, le langage parlé entre le navigateur et le serveur, est très limité, afin d’éviter de transmettre des informations pouvant servir au pistage (comme l’en-tête User-Agent du Web) et il n’est pas extensible. Contrairement au Web, aucun mécanisme n’est prévu pour ajouter des fonctions, l’expérience du Web ayant montré que ces fonctions ne sont pas forcément dans l’intérêt de l’utilisateur. Évidemment, il n’y a pas l’équivalent des cookies. Et le format des pages est également très limité, à la fois pour permettre des navigateurs simples (pas de CSS, pas de Javascript), pour éviter de charger des ressources depuis un site tiers et pour diminuer la consommation de ressources informatiques par le navigateur. Il n’y a même pas d’images. Voici deux exemples de navigateurs Gemini :

Le client Gemini Lagrange

 

Le même site Gemini, vu par un client différent, Elpher

 

Gemini est un système récent, s’inspirant à la fois de systèmes anciens (comme le Web des débuts) et de choses plus récentes (ainsi, contrairement au Web, le chiffrement du trafic, pour compliquer la surveillance, est systématique). Il reprend notamment le concept d’URL donc par exemple le site d’informations sur les alertes de tempêtes solaires utilisé plus haut à titre d’exemple est gemini://gemini.bortzmeyer.org/presto/. Gemini est actuellement en cours de développement, de manière très ouverte, notamment sur la liste de diffusion publique du projet. Tout le monde peut participer à sa définition. (Mais, si vous voulez le faire, merci de lire la FAQ d’abord, pour ne pas recommencer une question déjà discutée.) Conformément aux buts du projet, écrire un client ou un serveur Gemini est facile et des dizaines de logiciels existent déjà. Le nom étant une allusion aux missions spatiales étatsuniennes Gemini, mais signifiant également « jumeaux » en latin, beaucoup de ces logiciels ont un nom qui évoque le spatial ou la gémellité. Pour la même raison spatiale, les sites Gemini se nomment des capsules, et il y en a actuellement quelques centaines opérationnelles. (Mais, en général, avec peu de contenu original. Gemini ressemble pour l’instant au Web des débuts, avec du contenu importé automatiquement d’autres services, et du contenu portant sur Gemini lui-même.)

On a vu que Gemini est une solution très disruptive et qui ne sera pas facilement adoptée, tant le marketing a réussi à convaincre que, sans vidéos incluses dans la page, on ne peut pas être vraiment heureux. Gemini ne prétend pas à remplacer le Web pour tous ses usages. Par exemple, un CMS, logiciel de gestion de contenu, comme le WordPress utilisé pour cet article, ne peut pas être fait avec Gemini, et ce n’est pas son but. Son principal intérêt est de nous faire réfléchir sur l’accès à l’information : de quoi avons-nous besoin pour nous informer ?

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Khrys’coronalungo du lundi 28 décembre 2020

Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière.

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Spécial France

Spécial médias et pouvoir

Spécial Covid – on gère comme des pieds

  • Covid : Ces tests qui fabriquent de faux malades (Canard enchainé) (wakeupinfo.fr)

    Alors que le nombre en réanimation est surveillé comme le lait sur le feu, chiffre communiqué chaque jour se révèle exact… à quelques dizaines ou centaines près. La raison ? Les hostos n’arrivent pas toujours à renseigner les sorties en temps réel. Du coup, les autorités sanitaires ont inventé le terme pittoresque de lits fantômes pour désigner les lits dont on ne sait pas s’ils sont toujours occupés par des patients ou s’ils sont libres depuis des jours, voire des semaines.

  • Covid-19: un projet de décret détaille le système d’information prévu pour le suivi de la vaccination (ticsante.com)

    Un projet de décret dont APMnews/TICsanté a obtenu copie détaille le fonctionnement d’un système d’information (SI) de suivi de la vaccination contre le Sars-CoV-2, baptisé “Vaccin Covid”. […] L’utilisation de “Vaccin Covid” sera “obligatoire”, a-t-on ajouté de même source. Le projet de décret obtenu par APMnews/TICsanté ne prévoit pas d’obligation, note-t-on.[…] ces données pseudonymisées seront également accessibles par le Health Data Hub et la Cnam “aux seules fins de faciliter l’utilisation des données de santé pour les besoins de la gestion de l’urgence sanitaire et de l’amélioration des connaissances sur le virus”.

  • Covid-19 : un fichier de données créé pour les personnes vaccinées (leparisien.fr)
  • 6 à table et 10 en amphi (affordance.info)

    c’est donc le dimanche 20 décembre que la circulaire Vidal est arrivée. Une circulaire ahurissante […]“Dès la semaine du 4 janvier, vous pourrez accueillir sur convocation (sic) les étudiants nouvellement entrés dans l’enseignement supérieur (double sic) en situation de grande vulnérabilité (non mais putain ?!?), cela dans la limite de 10 personnes par groupe (oh et puis merde tiens).” […] Même les messes et lieux de culte ont obtenu du conseil d’état une jauge en termes de superficie. Mais l’université ? Mais les 2,5 millions d’étudiant.e.s qui en sont la chair et le sang ? Rien. Que dalle. Juste cet éternel mépris. 10 en amphi. […] Et comment s’organiser concrètement pour les accueillir le 4 Janvier en ayant l’info le 20 décembre et tout en sachant que cet accueil se fera pour 3 jours puisque le 7 Janvier d’autres mesures sanitaires nationales seront annoncées ? […] La circulaire indique que les tuteurs étudiant.e.s […] pourront contribuer et participer à cet accueil sauf que … personne dans aucune université n’est au courant de la procédure concrète permettant de lancer ces recrutements.

Spécial on profite de l’“urgence” pour (essayer de) faire passer des lois liberticides

Spécial tournant autoritaire

Spécial répression, racisme, violences policières…

Spécial Résistance(s)

Soutenir – Agir

Spécial GAFAM et cie

Les autres lectures de la semaine

Les BDs/graphiques/photos de la semaine

Les vidéos/podcasts de la semaine

Les autres trucs chouettes de la semaine

Deux personnages prennent le café. Le personnage de gauche dit : Allez, plus que quelques jours et c'en est fini de 2020 ! - la personne de droite répond : Yep, et je me demande bien ce que 2021 nous réserve...
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Khrys’coronalungo du lundi 21 décembre 2020

Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière.

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Les autres lectures de la semaine

  • Que se passerait-il si la BCE annulait la dette publique qu’elle détient ? (theconversation.com)
  • La publicité en pleine dérive pavlovienne (liberation.fr)

    Les campagnes d’affichage s’appuient de plus en plus sur le conditionnement, les émotions ou les pulsions sans qu’aucune caractéristique sur le produit ne soit mentionnée. […] en étant exposé au cours de la semaine à 6 000 publicités (nombre inférieur à la fourchette basse des estimations actuelles), un individu a 99% de chances de revoir au moins une même publicité quinze fois, ce qui est un nombre suffisant de répétitions pour qu’un conditionnement Pavlovien se produise.

  • SCRUM et les mêlées quotidiennes (framablog.org)
  • L’ultra-gauche n’est pas ce que vous croyez (rouendanslarue.net)
  • Décroissance et marxisme : la voie catalane (terrestres.org)
  • La droite maréchaliste et Gramsci – À propos de vessies et de lanternes (lundi.am)
  • La politique du libéralisme autoritaire (contretemps.eu)

    Libéralisme économique et autoritarisme politique alimentèrent dans leurs relations réciproques une crise de légitimité qui ne cessa jusqu’au bout de s’approfondir. […] « La destruction du système de gouvernement parlementaire, rappelle l’historien Christian Witt, ne date ni de Hitler, de Schleicher ou de Papen, mais de Brüning, qui a amorcé le processus en imposant des mesures financières et économiques au moyen de l’article 48 »

  • Une nouvelle illustration de la légalité néolibérale : le pouvoir de dérogation des préfets (dalloz-actualite.fr)

    Il y a une politique claire, menée par la haute administration pour neutraliser les conséquences du droit et surtout de la loi. C’est un programme antiparlementaire. C’est aussi un programme antienvironnemental. En fin de compte, de quoi le pouvoir de dérogation est-il le nom ? Il ne s’agit rien moins que d’autoriser légalement les préfets à contourner le droit, c’est une atteinte – encore une – à toutes les valeurs que portent la Constitution, la démocratie et la responsabilité politique.

  • Le crocodile (lundi.am)

    la forme Macron c’est l’envers, c’est l’homme avalé qui se croit toutes forces dehors, qui nie qu’il se trouve en fâcheuse posture. Enfoncé dans sa logique il ne voit ce qui l’entoure que depuis ce qu’il imagine, ne devant son salut qu’à la puissance du reptile qui se sait véritable maitre à bord. La forme Macron du crocodile c’est le libéralisme technophile qui, se frottant au réel, a décidé de faire primer son idée sur ce qu’elle met en œuvre.

  • Viralité (lundi.am)

    La perte de vie due au COVID-19 n’est donc pas un bug dans le système, mais une caractéristique de conception. Puisque le COVID-19 révèle le noyau infecté d’un empire uniquement capable de reproduire la maladie, une réorganisation radicale de la vie à l’échelle mondiale devient un impératif absolu – la question de la révolution est maintenant une question d’évolution. Tout comme un virus insère ses gènes pour transformer le génome de l’hôte, altérant le corps même s’il continue d’assurer ses fonctions habituelles, un processus de reconstitution caché (ou de destitution) précède la rupture sociale.[…] La phase lysogène peut être considérée comme une période de ’paix sociale’, asymptomatique et sans signes visibles de bouleversement. Ces périodes sont l’occasion d’un processus d’incubation, au cours duquel les partisans du réel ont le temps d’infecter le corps social avec des ensembles d’instructions et de cadres codés, de sorte que lorsque la phase lytique s’installe (toujours de manière imprévisible), nous avons des formules auxquelles nous pouvons faire référence tandis que la physique qui soutient notre monde ensemble s’effondre.

  • Prison dehors(lundi.am)

    Plutôt que nous jeter dans le vide pour en finir, jetons-nous vivement dehors. Allons rappeler aux amnésiques que le but d’une vie pourrait être le bonheur physique, l’événement cyclique de pleine énergie (le mouvement libre, le sport, la souple danse), pas seulement le fait d’échapper à la maladie. Allons montrer que le bonheur social devrait être l’événement libre : non pas seulement le visage à découvert, sans masque et filmé par un drone, mais le visage ouvert, prêt à la fête et aux rondes joyeuses. Allons dire que les visages nous manquent. Allons montrer leur erreur à ceux qui se contraignent à penser, pour supporter les confinements, que tout va mal dehors. Allons au soleil, en forêt, dans la rue…. Faisons-le parce que c’est bon pour notre santé

Les BDs/graphiques/photos de la semaine

Les vidéos/podcasts de la semaine

Les autres trucs chouettes de la semaine

Deux personnages prennent le café. Le personnage de gauche dit : Alors, ça y est, c'est Noël ? - la personne de droite répond : Yep, et l'actu est toujours aussi chargée !
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Khrys’coronalungo du lundi 14 décembre 2020

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Spécial France

Spécial médias et pouvoir

Spécial on gère à la néolibérale

Spécial fichage

Spécial répression, racisme, violences policières…

Spécial Résistance(s)

Soutenir – Agir

  • Jusqu’au 15 décembre, le film de Mathieu Rigouste sur le soulèvement populaire algérien de décembre 1960 (unseulheroslepeuple.org) est en accès libre sur son site. À regarder, partager et (si possible) soutenir financièrement !
  • Soutenir Archive.org (archive.org)

    En 2020, Internet Archive a connu une utilisation sans précédent et nous avons besoin de votre aide. Lorsque la pandémie du COVID-19 a frappé, notre demande de bande passante a explosé. Actuellement, nous recevons plus de 1,5 million de visiteurs uniques par jour et stockons plus de 70 pétaoctets de données. Nous construisons et entretenons l’ensemble de nos propres systèmes, mais nous ne faisons pas payer l’accès, ne vendons pas d’informations sur les utilisateurs et ne diffusons pas de publicité. Nous comptons plutôt sur la générosité des particuliers pour financer notre infrastructure.

Spécial GAFAM et cie

Les autres lectures de la semaine

  • Reconnaissance faciale. Où en est-on ? Où va-t-on ? (rapportsdeforce.fr)
  • Personal responsibility (grisebouille.net)

    surprise surprise : quand aucun moyen n’est engagé, rien ne change. Les énarques tombent des nues. […] Encore et toujours, le pouvoir décide, agite les bras, fait de grandes et belles phrases en se persuadant, comme d’habitude, que « l’intendance suivra ». Mais y’a pas d’intendance, les gars. Ou plutôt : l’intendance, normalement, c’est vous. Pire : c’est même la raison de votre existence. […] Rien ne me fait plus enrager, en ce moment, qu’entendre que « la crise économique qui va suivre tuera plus que le COVID », comme si les deux phénomènes étaient à mettre sur le même plan. Qu’un individu décède des suites d’une maladie grave, c’est une tragédie parfois inévitable malgré tous les soins apporté ; qu’un individu décède de la pauvreté dans la 6e économie mondiale, c’est un meurtre organisé.

  • « Nous n’empêcherons le réchauffement planétaire qu’en changeant les institutions » (humanite.fr)

    les structures de pouvoir, qui décident aujourd’hui de la manière de penser le progrès, l’économie, la production, sont précisément à l’origine du problème climatique.

  • La pandémie et la normalisation de la mort (wsws.org)

    La normalisation de la mort découle de la décision, dictée par les intérêts de classe, de traiter la «santé économique» et la «vie humaine» comme des phénomènes comparables, la première étant prioritaire sur la seconde. Une fois la légitimité de cette comparaison et de cette hiérarchisation acceptée, la mort de la masse est considérée comme inévitable.

  • Gazer, mutiler, soumettre. Politique de l’arme non létale (lundi.am)

    Alors que le capitalisme traverse une crise importante dans les années 1970, la classe dominante compte sur les réformes néolibérales pour en sortir, en « grignotant une part croissante de la richesse auparavant détenue par la grande majorité de la population ». Cette offensive se heurte, en France, à des mobilisations populaires. L’offensive d’Emmanuel Macron pour imposer les transformations structurelles en levant « l’obstacle fondamental que constituent les acquis sociaux des luttes de l’après-guerre », se heurte à l’hostilité grandissante de la population, fissurant le bloc social qui le soutient, réduisant sa capacité à s’appuyer sur le consentement et le contraignant à un recours croissant à la force. Poulantzas détecte relativement tôt, en pleine crise du fordisme, en 1978, les premiers signes du « déclin de la démocratie libérale au profit de ce qu’il appelle l’étatisme autoritaire ». « L’étatisme autoritaire se caractérise par le déclin de l’importance du parlement, le renforcement du pouvoir exécutif et une politisation accrue de l’administration. » Les besoins populaires ne sont plus pris en compte, les libertés politiques sont réduites et la police, avec son arsenal non létal, forment « le premier rempart de l’hégémonie néolibéral », défendant férocement l’ordre établi alors qu’il devient impossible à l’État d’obtenir le consentement des masses. Cette radicalisation de L’État s’accompagne d’une criminilisation du militantisme., en recourant à « l’arsenal juridique antiterroriste qui repose sur la culpabilité par association et l’inversion de la charge de la preuve ». « Les armes non létales s’inscrivent dans le continuum d’un ensemble de pratiques, de mesures et de discours qui cherchent à réaliser le fantasme d’une hégémonie néolibérale incontestée : rendre impossible l’expression dans la rue d’une opposition populaire. Corollaire de la suspension de procédures de la démocratie libérale, elles forment la cuirasse de l’étatisme autoritaire. »

  • Shapeshifters (lundi.am)
  • Et alors enfin, je me suis assis sur la Comédie (lepoing.net)

    Place soudain très vaste, déliée, où zigzague autrement, l’axe central obligatoire, compressé entre les deux marées de terrasses, se trouvant dissout. Il reste bien tout de même les grosses structures qui, normalement, supportent les mâts des parasols géants. Voilà autant de bancs improvisés, de bancs où s’asseoir sans consommer, sans payer, sans délai, des bancs gratuits, libres d’accès, que c’en est pas croyable.

  • Pour une école commune, émancipatrice, accessible à tous (liberation.fr)
  • Quand ça veut pas … (blog.scani.fr)
  • “A damn stupid thing to do”—the origins of C (arstechnica.com)
  • Randall Haas: “Nous devons être conscients de nos préjugés sur les femmes préhistoriques” (sciencesetavenir.fr)

    À sa grande surprise, l’anthropologue américain Randall Haas a découvert qu’un bon nombre de chasseurs préhistoriques des Amériques étaient en fait des femmes. Il revient ici sur son scepticisme initial, sa méthode et sur la façon dont son travail a bousculé sa vision des peuples anciens.

Les BDs/graphiques/photos de la semaine

Les vidéos/podcasts de la semaine

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Khrys’coronalungo du lundi 7 décembre 2020

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Spécial France

Spécial médias et pouvoir

Spécial Coronavirus

Spécial on gère comme des pieds (et à la néolibérale)

Spécial Loi Sécurité Globale

Spécial répression, racisme, violences policières…

  • Darmanin parle enfin des problèmes de fond de la police (huffingtonpost.fr)

    On aura attendu le 7e pêché capital toute la soirée, peut-être qu’il s’agissait de l’orgueil? De la part du ministre de l’Intérieur qui n’a, à aucun moment, voulu reconnaître un raté sur le plan parlementaire après son idée de commission indépendante fustigée par les députés de la majorité, jusqu’au président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand, avant un énième recul du gouvernement dans ce dossier.

  • Peut-on réellement dire ACAB ? (blogs.mediapart.fr)

    Le simple refus de sanctionner, désavouer, condamner les auteurs des violences policières, des meurtres, viols et autres abus racistes et sexistes a pour conséquence nécessaire et automatique de devoir considérer la police et l’État lui-même, comme raciste, sexiste et autoritaire.

  • Violences policières : ne punir que les policiers, c’est en faire des fusibles (liberation.fr)

    Si un policier passe à l’acte, c’est qu’il a le sentiment qu’il peut le faire parce qu’à la fois la parole publique, la hiérarchie et la faiblesse du traitement judiciaire a minima décomplexent la transgression, outre la responsabilité lourde de syndicats qui devant l’évidence des faits continuent parfois à cracher sur les victimes et entretenir ainsi un clivage malfaisant.

  • Violences policières : de Gênes 2001 à Paris 2020 ? (liberation.fr)

    En 2009, Vincenzo est condamné à douze ans de prison. Les faits avérés dont il s’est personnellement rendu coupable sont les suivants : participation à la manif, utilisation de planches d’échafaudage pour dresser une barricade, tentative (avortée) d’enflammer un pneu (avec un briquet). Manifester, ramasser des planches, chauffer du caoutchouc : douze ans. Voilà un tarif qui pourrait sembler quelque peu exagéré, même au plus exigeant des syndicats policiers. Altermondialistes, jeunes de banlieue, gilets jaunes, noirs, livreurs, journalistes, sans-abri, producteurs de musique, la liste s’est quelque peu allongée depuis le beau poème du pasteur Niemöller dans les années 50, mais à ce rythme, nous y allons tout droit, nous y sommes presque : si Vincenzo est le prochain, si cette folle escalade se poursuit, alors tout porte à croire que, bientôt, ce sera vous.

  • Tabassage de Michel Zecler : “Combien de gens ont vécu de pareilles situations sans pouvoir faire valoir leurs droits, faute d’images ?” (telerama.fr)
  • Dans le cortège parisien, «On en a assez de la précarité… et de l’État policier» (liberation.fr)

    Quelques dizaines de minutes plus tard, plusieurs centaines de manifestants quittent le cortège, les yeux en larmes, pour fuir le gaz des grenades lacrymogènes.[…] Pendant près de deux heures, la manifestation est alors saucissonnée en trois parties par les forces de l’ordre. […] Place de la République, de nouveaux affrontements débutent un peu avant 20 heures. Les policiers chargent, lancent des grenades lacrymogènes et utilisent un canon à eau. Au moins deux personnes sont aussi blessées aux jambes. C’est le cas du vidéaste Amar Taoualit qui dit avoir été touché par une grenade de désencerclement. Samedi 28 novembre, lors de la précédente journée de mobilisation, c’est lui qui avait filmé un policier frappé au sol par plusieurs manifestants.

  • Le gouvernement balbutie, la « marche des libertés et des justices » enfumée (humanite.fr)

    « Le pouvoir veut diviser le mouvement en pointant du doigt la violence qu’il a lui même généré avec sa politique antisociale et répressive » […] « La préfecture de police n’a pas apprécié les annonces d’Emmanuel Macron, le préfet Lallement a délibérément saboté la manifestation. Elle a coupé le cortège en deux et refusé un itinéraire bis »

  • Ce député LREM a peur de la police (liberation.fr)
  • Racisme et apologie des violences policières sur TN Rabiot, le groupe Facebook qui regroupe des milliers de fonctionnaires (streetpress.com) – voir aussi : De nouveaux messages racistes et insultants fuitent d’un groupe Facebook de policiers (revolutionpermanente.fr)
  • Photographe syrien blessé à Paris: le parquet ouvre une enquête (huffingtonpost.fr)

    Ameer al-Halbi a raconté à l’AFP qu’au moment des échauffourées en fin de manifestation place de la Bastille, il avait pris quelques minutes avant l’incident “des photos de policiers qui étaient en train de frapper quelqu’un”. Quelques minutes plus tard, “les policiers sont arrivés et d’un coup je me suis retrouvé au sol, je ne me suis pas rendu compte de ce qui s’est passé. Je pense que c’était un seul coup.”

  • Violences sur Arthur le 10 décembre 2019 : l’ensemble de la chaîne hiérarchique a couvert les faits (rebellyon.info)
  • Mort de Zineb Redouane: une contre-expertise de Disclose met en cause les CRS (huffingtonpost.fr)

    À l’aide d’une reproduction en 3D de la scène, de vidéos publiées sur les réseaux sociaux et d’une mise en contexte soutenue par un rapport de l’IGPN contenant notamment des images de vidéosurveillance, cette nouvelle expertise vient mettre à mal les conclusions officielles. […] les images de vidéosurveillance montrent que 12 secondes après avoir tiré, le tireur continue de regarder vers la fenêtre de Zineb Redouane. “Les policiers prétendent qu’ils ne savent pas qui a tiré, et à ce jour le tireur ne s’est toujours pas désigné. Or, on voit bien que le CRS ne peut avoir oublié ce tir, qui l’a visiblement beaucoup inquiété” […] “La contre-expertise indépendante démontre clairement qu’il s’agit d’un tir volontaire de la part du CRS. Zined Redouane était au téléphone avec sa fille à ce moment-là, selon son habitude, elle avait mis son appareil sur haut-parleur. Pour nous, elle a été visée par le policier parce qu’il pensait qu’elle filmait les violences policières”

Spécial Résistance(s)

  • Dissolution politique du CCIF – Communiqué LDH (ldh-france.org)

    En assumant de dissoudre une association parce qu’elle a qualifié d’islamophobes « des mesures prises dans le but de prévenir des actions terroristes et de prévenir ou de combattre des actes punis par la loi », le gouvernement s’engage sur la voie du délit d’opinion. En y ajoutant que les opinions du CCIF constituent des « agissements en vue de provoquer des actes de terrorisme » et « qu’il défend et promeut une notion d’islamophobie particulièrement large », le gouvernement nous montre que plus personne n’est à l’abri de telles ou telles poursuites.

  • La fille de Zineb Redouane porte plainte contre Castaner auprès de la CJR pour “altération et soustraction de preuves”. (huffingtonpost.fr)
  • Avenir lycéen : Les insoumis saisissent la justice pour enquêter sur Blanquer (huffingtonpost.fr)
  • « Il faut faire payer Amazon » : devant Bercy, quelques manifestants contre le géant (numerama.com)

    « Si on est devant Bercy ce matin », explique Annick Coupé, « c’est parce que ce gouvernement déroule un tapis rouge à Amazon ». Elle dénonce notamment le fait qu’il n’y ait encore aucun moratoire sur la construction des entrepôts pour les sites de e-commerce, « alors que c’était une des propositions de la Convention citoyenne pour le Climat. C’est un discours un peu schizophrène de la part du gouvernement, parce que d’un côté ils appellent les Français à ne pas faire leurs courses sur Amazon, mais de l’autre ils soutiennent Amazon en permettant la construction des entrepôts ». […] « Quatorze projets d’entrepôts Amazon ont été autorisés en moins d’un an en France », poursuit Alma Dufour. « Il y a un problème majeur de cohérence. Le gouvernement a une politique ultra répressive quand il s’agit du droit social et des libertés publiques, mais quand il s’agit d’Amazon, de l’économie et d’ultra libéralisme, que fait le gouvernement ? C’est la politique du flashball face aux citoyens et du numéro vert face à Amazon. »

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