Temps de lecture 1 min
Il y a peu nous avions traduit un article de la FSF souhaitant voir Google libérer la vidéo sur le Web. Et c’est ce qu’ils viennent de faire !
Mais encore plus récemment nous avons évoqué le possible déclin de Firefox croisant l’ascension de Google Chrome, une billet qui fit couler beaucoup de commentaires.
J’aime Google : un peu, beaucoup, passionnément, à la folie… pas du tout !
Crédit : Simon Gee Giraudot (Creative Commons By-Sa)
sylware
microsoft n’a rien pour lui à part tout le mal qu’il a fait, et qu’il fait toujours d’ailleurs.
Google est à cheval sur les deux.
Pas la charrue avant les bœufs: ms d’abord… et on y déjà arrive pas…
philo
Mozilla, Firefox fleuron du logiciel libre ! Google la nouvelle incarnation du mal ?
Petit épisode vécu : J’ai un collègue de boulot à priori favorable au logiciel libre
et plutôt partisan de Linux qui fait pas mal de développement Web. Il y a quelques
temps, il vient me voir et me demande "Sais tu pourquoi Firefox rame sous Linux ?" Et
comme je n’avais pas de réponse, il ajoute "En tout cas, tant que cela sera le cas,
je ferais mes développement sous Windows parce qu’avec lui Firefox marche mieux !"
Ce n’est qu’une anecdote, mais on peut quand même s’interroger sur la finalité et les
objectifs de chacun :
– Doit on être un artisan dans un vaste mouvement contribuant au succès global de tout
le logiciel libre ?
– Ou est il plus important d’être le plus beau sous windows quitte à contribuer à la
persistance de cette plateforme propriétaire au détriment du déploiement d’Os
libres (xxxBsd, linux, etc) ?
Je ne suis pas un fan inconditionnel de Google, il y a des choses que j’aime et
d’autres pas du tout. Mais avec WebM, Google montre qu’il ne la joue par perso, même
si il va y trouver son intérêt (mais ça ce n’est pas critiquable), le cadeau est
pour toute la communauté, Mozilla en tête qui serait dans l’embarras si le H.264
l’emporte.
Dans une distribution Gnu/Linux, il y a plus de 20.000 paquets disponibles, un paquet
pris au hasard représente le 1/20.000 de l’ensemble, et chacun de ses paquets est de
la plus haute importance pour celui qui en a besoin.
Dans une journée d’utilisation normale, j’utilise au minimum quatre navigateurs
différents. Pourquoi ? Peu importe, c’est mon affaire ! L’important c’est que celui
dont j’ai besoin pour un besoin précis existe et marche bien.
Donc le ramdam autour de Firefox, je trouve ça déplacé par rapport à ce qu’il représente dans un authentqiue environnement libre.
Lineplus
Bonjour,
WebM n’a en commun avec Chrome que son éditeur, rien de plus. WebM est loin d’être une exclusivité Chrome et a d’ailleurs été implémenté quasiment en même temps dans Firefox.
Cubitouch
Je rejoint philo et j’ajoute que Firefox à beau est Libre, il n’en est pas moins moins performant que son concurrent. Dans le cas d’une utilisation intensive d’Internet, le browser prends une grande importance du fait que le temps perdu est rendu relativement important lui aussi.
Du moins, c’est encore comme ça que je tend à réfléchir. Après, si Google s’avérait être une entité illégale/immorale ou que sais-je (et ce de manière claire, sans parler des récentes découvertes concernant les ‘expérimentations’ de Google Map), je pense que chacun sera en droit de se repositionner et de choisir ce qui est le mieux pour lui. Pour le moment, Chrome est seulement plus performant selon moi.
Lineplus
> Pour le moment, Chrome est seulement plus performant selon moi.
Essaie Midori ou Epiphany 😉 .
le hollandais volant
Tiens, ne suis-je pas le seul à utiliser plusieurs navigateurs (Fireofox, Opera, Chromium…) de manière plus ou moins au hasard 🙂
Ensuite, j’ai réfléchit un peu a une remarque faite sur un précédent billet (celui de chrome = mort de firefox) : Firefox est réellement meilleur sous Windows. Je n’utilise plus que GNU/Linux désormais et j’avais jamais fait gaffe, mais c’est vrai malheureusement.
Il semble y avoir des compil de Firefox non-officielles spéciales pour GNU/Linux et qui, parait-il, se lancent et surfent plus rapidement que Chrome. (Swiftfox par exemple).
Je vais de ce pas le voir de plus près, mais si ça vient de Mozilla qui bâcle FX pour Linux, c’est vraiment idiot de leurs part.
ThomasG
Ceux qui utilisent Chrome n’ont pas encore compris qu’une extension Firefox règle le problème de relative lenteur (au moins celle due à la surcharge du nombre d’onglets ouverts)
http://blog.admin-linux.org/logicie…
JB
Le syndrôme de Stockolm est déjà là !!
J’ai émis un avis tout à fait personnel sur WebM/Google (http://blog-notes.jbfavre.org/?webm…) qui m’a valu le commentaire suivant sur Twitter:
"Bof, on sent que tu tentes de chercher la bête sur WebM pour faire du buzz. ‘C’est pas bien parce-que c’est Google’ en gros …"
Or, dans mon billet, j’écris:
"En conclusion, même s’il s’agit d’une excellente nouvelle pour les logiciels libres, cela ne doit pas nous empêcher de rester vigilants quant à l’hégémonie Google."
No comment 😉
Philo
Logiciel libre ou propriétaire, code ouvert ou fermé, utilisation libre ou payante, …
Quand Unix, Tcp/Ip et tout ce qui est utile pour faire tourner et communiquer des systèmes informatiques a commencé à se répandre, on a parlé de l’émergence des "systèmes ouverts" et ma foi, le résultat n’est pas si mal que ça puisque l’un des plus beaux bébés de ce phénomène est ce que l’on appelle communément Internet.
Les systèmes informatiques sont organisés en trois couches :
– Matériel,
– Opérating systèm dont le noyau et les composants essentiels proche du noyau
– Programmes et Applications
Dans chacune de ces couches on trouve des composants et des ensembles de composants : avec un processeur, de la mémoire et quelques cartes on fabrique un ordinateur. Idem pour le logiciel, avec un langage, un compilateur et éditeur de liens on produit un sgbd qui est utilisé dans une application écrite avec le même langage ou un autre peu importe.
Pour chacun des composants deux critères essentiels, la portabilité et ‘interchangeabilité :
– la portabilité :
+ Un langage doit exister sous différents Os si je ne veux pas être prisonnier du fournisseur de l’Os,
+ Cet Os doit tourner sur différentes architectures et processeur pour ne pas être prisonnier d’un constructeur,
– l’interchangeabilité :
+ Si je suis satisfait globalement d’un système, je veux quand même pouvoir choisir entre plusieurs sgbd (et fournisseurs) au moment de la conception d’un logiciel et éventuellement en changer si l’exploitation n’est pas à la hauteur de mes espérances. Idem pour un serveur Web et tout le reste.
À partir de ces quelques petits concepts basiques, on choisit sa règle de conduite même si dans la réalité tout n’est pas aussi simple, par exemple :
– Pour l’Os j’évite un produit qui m’impose une seule architecture d’ordinateur et pire quasiment un seul fournisseur de processeur,
– Un logiciel qui stocke des données ou documents dans un format que je ne peux pas récupérer simplement est prohibé
Parmi les milliers de composants qui concourent à rendre les systèmes ouverts, il serait injuste d’en glorifier certains au détriment d’autres, mais s’il fallait vraiment en citer quelques uns à titre d’exemples on pourrait commencer par :
Gcc et Postgresql
Ils ont été créés avant Linux (autre fleuron du logiciel libre) et sont disponibles sur un ensemble impressionnant de systèmes.
Un mot sur Google :
– J’aime :
+ Donner les moyens à des as du logiciel libre d’écrire le langage Go,
+ Libérer le VP8
– J’aime pas :
+ Essayer d’en savoir trop sur les individus,
Un mot sur Firefox :
– j’aime :
+ Participation à la tentative d’assainissement du développement web
– j’aime pas :
+ Négliger les systèmes autre que l’hyper os propriétaire,
+ Ses groupies qui voient le monde par le petit bout de la lorgnette, exemple annonce de la libération de VP8 par un fan de Firefox : Mozilla annonce la libération de VP8 …