Le logiciel libre perd de son influence, la faute à la FSF de Stallman ?

Classé dans : Logiciel libre | 39

Temps de lecture 11 min

image_pdfimage_print

Steve Winton - CC byVoici un billet un brin polémique qui affirme que le logiciel libre (et non l’open source) perd actuellement de son influence et que la Free Software Foundation de Richard Stallman en porte une lourde responsabilité.

Il est signé du chroniqueur Bruce Byfield que nous avons souvent traduit par le passé et qu’on ne peut soupçonner de troller pour troller. Il s’agit au contraire d’un réel et sincère amour déçu[1].

D’accord, pas d’accord  ? Trop américano-centré  ? En France, en Europe, il en va différemment  ? Le logiciel libre se résume-t-il à la FSF  ? etc. Il va sans dire que nous vous attendons dans les commentaires sinon c’est pas drôle :-)

7 raisons qui expliquent pourquoi le logiciel libre perd de son influence

7 Reasons Why Free Software Is Losing Influence

Bruce Byfield – 22 Novembre 2011 – Datamation
(Traduction Framalang  : Goofy)

Pourquoi les idéaux du logiciel libre sont-ils moins populaires qu’il y a cinq ans  ? La réponse n’est pas évidente et un peu polémique.

Il y a cinq ans, quand la majeure partie du code Java a été publiée sous licence GPL (General Public License), Sun Microsystems a pris soin d’associer la FSF (Free Software Foundation) à l’annonce, d’obtenir une déclaration d’approbation de Richard Stallman, le président de la FSF, et d’Eben Moglen son conseiller juridique.

Aujourd’hui, on voit mal quelle entreprise serait susceptible de faire le même effort. Lentement mais sûrement, le logiciel libre a perdu l’influence qu’il exerçait au sein de la communauté qu’il a créée.

Pratiquement il est difficile d’employer l’expression FOSS (Free and Open Source Software) en espérant être compris. Dans la plupart des cas, l’expression «  logiciel libre  », que l’on n’entend pratiquement plus, a été remplacée par «  open source  ».

Que s’est-il donc passé  ?

Je ne dispose pas de chiffres précis à l’appui mais je suggère ici au moins sept raisons possibles. Certaines externes à la FSF, d’autres résultant directement de ses prises de décision. Choix qui ont pu paraître sensés à une époque mais ont eu parfois des effets pervers à long terme, quand ils n’ont pas été effectués trop hâtivement…

1. Trop de bonnes causes, pas assez de ressources

La FSF fonctionne avec une équipe dirigeante de moins d’une douzaine de personnes, et avec des bénévoles. Ses revenus pour 2010 étaient de 1,23 million de dollars. Avec de telles ressources, elle soutient le projet GNU, aide des entreprises et des projets à se conformer aux licences libres, et lance une dizaine de campagnes, depuis la lutte contre les DRM et les initiatives anti-Windows jusqu’aux efforts pour convaincre le plus grand nombre d’utiliser des formats audio libres.

Tous ces efforts sont dignes d’intérêt en eux-mêmes, mais pour rarement mentionnés et relayés, ils ne trouvent que peu d’écho. Mais ce sont là des problèmes bien plus nombreux que ceux qu’a traités la FSF dans le passé, et elle le fait avec à peine quelques centaines de milliers de dollars de plus qu’en 2006, quand ses ressources lui permettent difficilement de mener à bien une seule de ces actions. Par conséquent la FSF finit par se révéler inefficace, et rares sont les campagnes qui captivent l’attention générale au sein de la communauté, plus rares encores celles qui atteignent leur objectif.

2. On ne trouve pas de nouveaux adeptes et on néglige les anciens

Ces cinq dernières années, la FSF s’est efforcée d’investir son activité sur les réseaux sociaux, pour atteindre un plus large public. Le mérite de ces efforts revient essentiellement aux actions du précédent directeur général Peter Brown, parce qu’il a une trajectoire personnelle d’activiste. C’est un pas en avant dont j’ai dit tout le bien que je pensais à l’époque, et je considère encore que c’est une bonne stratégie.

Malheureusement, cette tentative a largement échoué, certainement là encore victime de ressources trop limitées. Par ailleurs il s’agissait dans le mouvement d’établir une distinction entre la FSF et le plus technique projet GNU. J’ai entendu beaucoup de développeurs exprimer leur réticence quant aux positions activistes de la FSF en souhaitant qu’elle recentre ses activités sur le logiciel. Au final la FSF a aggravé son cas  : échouant à gagner de nouveaux publics à sa cause, éloignant d’elle ses adeptes déjà existants.

3. Ubuntu a remplacé Debian

Nombreux sont ceux qui ne s’en souviennent plus aujourd’hui, mais il y a cinq ans, la communauté Debian était une référence pour le logiciel libre. Elle n’était pas toujours d’accord avec la FSF, en fait, Debian était réputé pour suivre son propre chemin, imposer sa propre définition du logiciel libre, et se faire un avis autonome sur des questions comme celle de savoir si la licence GNU Free Documentation est vraiment une licence libre (oui, c’est Debian qui décidait après un long débat, dans certaines occasions). Et encore récemment quand la FSF a créé la version 3 de la GPL, elle a pris soin de consulter les représentants de Debian.

Toute aigreur mise à part, en tant que distribution basée sur la communauté la plus répandue, Debian a donné une crédibilité supplémentaire à la reconnaissance du logiciel libre. Tout du moins Debian a-t-elle aidé à donner l’impression d’une communauté suffisamment grande pour avoir des différences. Aujourd’hui, cependant, alors que Debian est une distribution plus influente que jamais, une bonne part de la notoriété dont elle jouissait a été captée par sa dérivée Ubuntu. Et ce n’est pas la faute d’Ubuntu qui, soutenue par une entreprise commerciale qui doit rechercher le profit, n’hésite pas à renoncer à certains principes du logiciel libre par commodité

Avec cet allié et partenaire de la FSF qui devient moins influent, c’est toute la cause du logiciel libre qui s’est affaiblie. À défaut de mieux, la controverse et les débats avec Debian ont aidé à garder présents à l’esprit de la communauté les problèmes de principes.

4. Le défi des nouvelles technologies n’est pas relevé

De nouvelles technologies aient été introduites ces cinq dernières années. Or la stratégie majeure de la FSF a été de les dénoncer, puis de les ignorer. Ces derniers temps, Stallman a ainsi vilipendé l’informatique dans les nuages, les e-books, les téléphones mobiles en général et Android en particulier.

Dans chaque cas, Stallman a souligné à juste titre les problèmes concernant la vie privée et les droits du consommateurs, ce que les autres ont souvent oublié de mentionner. Le problème c’est qu’en continuant d’ignorer ces nouvelles technologies on ne résout rien, et que le mouvement du logiciel libre devient moins pertinent dans la vie des gens. Beaucoup sont attirés par ces nouvelles technologies, et d’autres sont contraints de les utiliser pour échanger, travailler et communiquer avec la majorité.

La licence libre Affero GNU GPL de la FSF devait etre tout indiquée pour l’informatique dans le nuage. Pourtant, selon les statistiques de Black Duck, elle n’est dans le fait que trop rarement utilisée, seulement 401 logiciel sont sous cette licence alors qu’il existe des centaines de milliers de logiciels sous licence libre. En persistant à mettre l’accent sur l’ordinateur de bureau traditionnel, le logiciel libre se tient à distance des technologies actuelles pour lesquelles justement il serait le plus nécessaire.

6. La scission de la licence GPL

En juin 2007, la FSF a publié la version 3 de la GPL. Cette mise à jour s’efforçait de prendre en compte les nouvelles technologies et les moyens de contourner les clauses de la version 2. Cette nouvelle version a été le résultat d’une concertation sans précédent entre la communauté et les entreprises parties prenantes.

Toutefois, cette consultation demandait d’atteindre un consensus. Lorsque Linus Torvalds a décidé que le noyau Linux resterait sous la GPLv2, la FSF est allée de l’avant vers la GPLv3 sans en tenir compte.

Sur le moment, la décision a paru sensée pour éviter une impasse. Mais on se retrouve actuellement avec une GPLv2 utilisée par 42,5 % des logiciels libres contre moins de 6,5 % pour la GPLv3 selon Black Duck.

Avant cette révision majeure, la licence GPL contribuait à unifier la communauté, et la FSF, en tant que créateur, promoteur et défenseur de la GPL, avait une forte présence en son sein. Or aujourd’hui, la GPLv2 est considérée comme la version que privilégient les supporters de l’open source, et la GPLv3 celle des défenseurs du logiciel libre. Et non seulement l’ensemble de la philosophie du logiciel libre en apparaît affaiblie, mais encore le fossé s’élargit entre logiciel libre et open source.

Plus encore, comme si la situation n’était pas déjà assez mauvaise, il semble qu’il y ait une tendance à adopter des licences permissives qui n’exigent pas le partage du code, comme le font toutes le versions de la GPL.

6. On n’assiste pas aux conférences

Richard Stallman et beaucoup d’autres membres de la FSF refusent de participer à des conférences qui n’utilisent pas l’expression exacte «  GNU/Linux  » en lieu et place du simple «  Linux  » dans leur intitulé et leur promotion. En fait Stallman est connu pour refuser de s’exprimer devant un groupe de journalistes qui n’utiliseraient pas la bonne nomenclature, c’est-à-dire la sienne (NdT  : cf la librologie Les mots interdits de Richard Stallman).

La principale exception à ma connaissance est Eben Moglen, dont le travail à la Software Freedom Law Center implique beaucoup de gens qui se revendiquent comme des supporters de l’open source.

Je comprends que ce refus soit une question de principe. Cependant, en dépit de tous les moyens de communication qu’offre Internet, le contact et la communication directs demeurent importants pour la communauté. En maintenant coûte que coûte leurs idéaux, les défenseurs du logiciel libre se sont rendus invisibles, se coupant des réseaux sociaux et autres associations informelles qui émergent lorsque les gens se parlent dans la vraie vie.

7. Richard Stallman fait des gaffes

En tant que fondateur et principal porte-parole de la FSF, Richard Stallman a joué un rôle décisif dans l’histoire du logiciel libre. Personne ne peut le contester et personne ne reviendra là-dessus

Mais l’entêtement de Stallman, qui a aidé la diffusion et l’essor des principes du logiciel libre, semble maintenant à beaucoup un handicap. Stallman affiche de façon continuelle son obsession des définitions qui détournent des principaux points pour lesquels la liberté logicielle est nécessaire. De plus, ces temps-ci, il semble ne vouloir jamais rater la moindre occasion de critiquer, pas toujours avec pertinence, la philosophie de l’open source,

Pire encore, Stallman a tout un passé de gaffeur, sans jamais admettre avoir eu tort. En juillet 2009, il a suscité la controverse en refusant de retirer une remarque sexiste qu’il avait faite au Desktop Summit à la Grande Canarie. Plus récemment, Stallman notait à propos de Steve Jobs «  je ne suis pas content qu’il soit mort, mais je suis content qu’il soit parti  », puis il a précisé son propos quelques semaines plus tard. Le problème ce n’est pas qu’il ait eu tort d’accuser Jobs de rendre populaires des technologies fermées, c’est que beaucoup de gens ont trouvé que ses déclarations étaient indélicates et inopportunes en parlant d’un homme qui venait de mourir, et qu’un responsable d’organisation aurait dû montrer plus de bon sens et ne pas faire de suite de telles remarques.

Stallman est loin de représenter à lui seul l’ensemble du logiciel libre, mais force est de constater que beaucoup de gens ont une mauvaise opinion de ce mouvement à cause de lui.

Renverser la vapeur

Aucune des raisons mentionnées ci-dessus ici n’est fatale en elle-même. Cependant, additionnées, elles forment une longue trame sur laquelle on peut expliquer pourquoi les idéaux de la FSF et des logiciels libres exercent moins d’influence qu’auparavant.

En tant que supporter du logiciel libre, je ne peux qu’espérer que ce manque d’influence pourra être renversé. Cinq ans c’est court, et je ne vois aucune raison qui pourrait empêcher le logiciel libre de récupérer le temps et le terrain perdus.

Le seul problème est de savoir si les membres influents du logiciel libre vont admettre les problèmes et les corriger… Je l’espère, mais je ne suis pas très optimiste quant à la réponse.

Notes

[1] Crédit photo  : Steve Winton (Creative Commons By)

39 Responses

  1. vvillenave

    Ah, l’éternel Byfield…
    http://www.framablog.org/index.php/

    Bon, pour aller vite : la FSF ne vaut strictement que la valeur des gens dont elle est constituée (et c’est toujours amusant de pointer Stallman comme tu l’as fait en titre, mais c’est simplement injuste aujourd’hui, tant il y a de gens intéressants autour et à côté).

    Tout ça me parait très démodé, comme une vieille rengaine où s’accumulent les clichés et les anachronismes. On peut certes trouver des exemples de dévoiement du logiciel Libre (Android, Ubuntu — encore que cette dernière soit en perte de vitesse, le « nuage » — que Byfield se contente de présenter comme un « progrès » inéluctable -> WTF???). Les statistiques Black Duck sont un serpent de mer récurrent, dont tout le monde sait pourtant combien elles sont biaisées (l’un des plus importants soutiens de BD est d’ailleurs Microsoft, le monde est petit).

    Plus un peu de troll sur la GPL3 (chouette, on est de nouveau en 2007). Plus l’habituelle compilation « oh, décidément, qu’est-ce-que ce rms est malpoli hein ». On a même droit aux accusations de sexisme ressortie de la naphtaline pour l’occasion : quand je vous dis qu’on est en 2007 ! (À quoi s’ajoute la pseudo-polémique à deux balles sur Jobs : même venant de Byfield on était en droit d’attendre mieux.)

    Bref, tout cela ne vaut guère mieux qu’un ramassis d’exemples déconnectés (et, pour la plupart, éculés — tiens c’est marrant, il ne parle pas du projet LibreOffice par exemple, ni de bien d’autres), au service de l’éternelle doxa contre-révolutionnaire. En un mot, Byfield est à la presse informatique Libre anglo-saxonne ce que Christophe Barbier est à l’éditocratie politique française : omniprésent, indétrônable, sans que jamais personne n’ait vraiment compris pourquoi.
    Dommage que le Framablog cède lui aussi, de temps à autre, à cette injonction médiatique.

  2. jsupejve

    @vvillenave
    +1

    « Dans chaque cas, Stallman a souligné à juste titre les problèmes concernant la vie privée et les droits du consommateurs »

    Et il a raison car il ne devrait y avoir aucune concession là-dessus, malheureusement nombre d’utilisateurs se sentent peu concernés par la question, jusqu’au jour où leurs données privées se retrouvent à poil sur le net par exemple (sony si tu m’entends).

    « Stallman notait à propos de Steve Jobs « je ne suis pas content qu’il soit mort, mais je suis content qu’il soit parti », puis il a précisé son propos quelques semaines plus tard. Le problème ce n’est pas qu’il ait eu tort d’accuser Jobs de rendre populaires des technologies fermées, c’est que beaucoup de gens ont trouvé que ses déclarations étaient indélicates et inopportunes en parlant d’un homme qui venait de mourir, et qu’un responsable d’organisation aurait dû montrer plus de bon sens et ne pas faire de suite de telles remarques. »

    Ouais enfin il y a un moment il va falloir arrêter avec ça, si beaucoup de cul serrés ont été irrité par ses propos, il y en a aussi beaucoup qui plussoient bruyamment avec (dont moi).

    Ce n’est pas parce que nous vivons dans une sté où l’hypocrisie est renne qu’il en devient pour autant acceptable de jeter l’anathème sur quelqu’un qui dit la vérité.

    Jobs était un sale con égocentrique qui traitait la plupart des gens de la merde (suffit de lire sa biblio), et je trouve moi de bon aloi de ne pas participer à cette bullshit ambiante qui voudrait nous faire croire que le gourou d’Apple était un mélange de l’abbé pierre et d’Einstein de l’informatique, comme j’ai pu le lire.

  3. Gilles

    Mode lecture rapide : Stallman = caca car Stallman a dit qu’il était content blabla steve jobs blabla.
    Mode lecture rapide fini : billet caca

    Quand les intégristes auront dépassé le stade « caca » de ce type, leur avis vaudra quelque chose 🙂 (oui, j’aime troller mais c’est du même niveau que les réflexions anti-stallman non ?)

  4. legrosschmoll

    « Stallman est loin de représenter à lui seul l’ensemble du logiciel libre, mais force est de constater que beaucoup de gens ont une mauvaise opinion de ce mouvement à cause de lui. »
    Et force est de constater qu’encore plus de gens en ont une bonne opinion grâce à lui.

  5. Fox074

    Si on ne peut pas critiquer Stallman je trouve qu’il serait bon de revenir au sujet et savoir pourquoi selon vous le Libre est en perte de vitesse et pourquoi le mouvement open source est plus fort ?

  6. Fred

    Plutôt d’accord avec les commentaires précédents.

    Ça fait, quoi, 20 ans que Stallman défend sa conception du LL et tout d’un coup, ce serait mal, ce serait sa faute si en 5 ans le libre perd de la visibilité ?

    Parmi les causes possibles, j’en vois deux en particuliers. La première, c’est cette tendance à dévoyer le libre en open source, souvent par des boîtes qui ont commencé à se sentir menacées ou des boîtes qui veulent bien profiter des avantages du libre sans reverser quoi que ce soit derrière. La deuxième, c’est les gros acteurs qui se sentent également menacés et mènent un intense lobbying sur les dirigeants des pays (ACTA, …)

    Sans oublier la crise, rien de tel pour renvoyer chacun dans son coin essayer de tirer la couverture à soi parce que libre ou pas, il faut bien bouffer pour survivre. Le fait que la solidarité soit de plus en plus mise à mal est aussi une explication en elle même.

    J’extrapole peut être un peu trop, mais les observations laissent voir qu’il n’y a pas que l’éthique du libre qui a pris du plomb dans l’aile ces dernières années.

  7. Al_

    Le plus grand défaut de la FSF, mais aussi de nombreuses associations du LL est dans le fait qu’elles ne cherchent principalement qu’à s’adresser aux geeks et pas à monsieur/madame tout le monde (au contraire de framasoft, et on en remarque aujourd’hui son succès grandissant, d’ailleurs…)

    Mais principalement les LL manquent de communicants et de sociétés à l’instar d’IBM ou HP par exemple qui il y a quelques années n’hésitaient pas à soutenir les associations du Libre, et dans une moindre mesure à faire de la publicité pour les LL dans les grands magazines/quotidiens

  8. Ginko

    Avant ce billet (celui d’origine, et tous ses réponses / commentaires par blog interposé), je ne savais pas que le libre était en perte de vitesse.

    Bon, je ne traine pas dans des repères (chan, forum, ml, irl events, etc) de libristes, donc j’ai peut-être juste loupé le début de l’histoire (ou je manque de vision sur ce point là)… mais bon, ça reste de mon point de vue, le premier avis dans ce sens. Donc, hormis l’avis personnel de Byfield, y’a des raisons de croire en cette supposée perte de vitesse ? (C’est sur que Sun n’existe plus, et que des boites comme Oracle se contrefoutent de la FSF, mais est-ce une raison pour dire que cette dernière a perdu beaucoup d’influence ?)

    Ce billet me fait un peu penser au troll immortel de « l’année de Linux sur le desktop »… les auteurs énumèrent systématiquement 10 raisons (dont au moins 2 relatent les « dernières statistiques sur le sujet ») qui leur font penser que ça y est, Linux va enfin écraser Fenêtre de Petitmou, et bizarrement, au final, ça se finit toujours sur un commentaire sur la sortie de GNU/Hurd ^^

  9. Changaco

    Ce dont le libre a besoin c’est de meilleurs logiciels, pas de querelles internes ridicules. Arrêtez de troller et retournez coder?!

  10. pyg

    @Changaco : je n’ai jamais eu de problème avec les commentaires du Framablog (encodage UTF-8, détection automatique dans Firefox). Peux-tu me communiquer OS, config, navigateur, stp ?

  11. Changaco

    @pyg: pour clarifier, c’est le postage de commentaires qui est défectueux. Par exemple le U+202F (NARROW NO-BREAK SPACE) de mon premier commentaire a été transformé en point d’interrogation.

      => Je répond directement ici, histoire de ne pas pourrir le fil de commentaires intéressants par des discussions techniques. Après rapide étude du problème, il semblerait que ça vienne de Dotclear qui transforme le caractère en amont (avant enregistrement dans la BDD), et non d’un problème d’encodage lors du rendu. Vais creuser… pyg

  12. lowje

    Mais que devrait faire la FSF ? Des compromis quite à renier certain de ces principes ? Ce n’est pas ce que je désirerais de la part de la FSF.

    Il faut bien un exemple de « droiture ». Après, je ne parts pas à la chasse à ceux qui font des compromis : si tout le monde était sous Ubuntu, il n’y aurait plus qu’un tout petit pas à faire pour que tout le monde utilise du 100% libre.

  13. Toto

    Que de buzz pour rien…

    J’ai personnellement trouvé plusieurs traductions sur les propos tenus par R.Stallman, sur la mort de S.Jobs. On traduit comme on veut, mais on n’est pas obligé de relayer la plus mauvaise version partout…

    J’ai lu, ici, des billets plus pertinents.

  14. Taneleo

    On pourrait tout aussi bien faire un article sur comment le Logiciel Libre s’est étendu à d’autres sphères que l’informatique, notamment à l’information et à la vie démocratique.

    M’enfin, je suppose qu’après avoir flingué Ubuntu, il est de bon ton de flinguer le Ligiciel Libre, par esprit de sabotage.

    L’euphorie permise par la libre publication sur l’hostile Internet devrait à présent céder sa place à une plus grande organisation de ces publications.

  15. Nico

    Ouais, ben à part qu’il mange ses pieds, moi je le trouve bien ce monsieur. Il a des principes, qui sont de plus en plus durs à défendre vu la tentation croissante de toutes ces techno liberticides, mais il tient bon.

  16. anonyme

    Il raconte de la merde et c’est qu’un con.

    Non je ne perd pas mon temps a le lire, ce n’est pas la peine on sait déjà ce que ca contient.

    Et parce que quoi qu’il arrive, si recul du Logiciel Libre il y a, faut etre une sacré crevure pour le mettre sur le dos de RMS ou de la FSF.

    Oui, et j’imagine qu’il nous pond la merde sur jobs comme pseudo arguments.(bingo!)

    Putain, franchement vous avez mieux a traduire comme texte je pense, c’est pas ca qui manque hein…

    Bref, j’ai pas envie de rentrer dans la critique du « monde du libre », mais il y a très largement de quoi faire.
    Mais certainement pas en ce qui concerne la FSF ou Stallman.

    Moi je vois plutot, pour prendre un exemple, des idées et changements débile de grands noms du libre comme mozilla par exemple…

    J’dis ca j’dis rien.

  17. anonyme

    Et ensuite oui, déjà, faudrait etre sur que le libre perd… perd quoi?

    De la vitesse? C’est quoi ca? Ya des actionnaires qui veulent de la rentabilité?

    De la place? (j’en ai pas l’impression)

    De la qualité? (on dirait pas)

    De la popularité? (non plus)

  18. totopipo

    C’est pas la fsf qui est en perte de vitesse, c’est tout le reste qui accélère… probablement vers le mur.
    🙂

  19. Aa

    Hum… Ces commentaires confirment largement ce qui est dit dans l’article 🙂

    Vous êtes en train de virer à l’intégrisme, en refusant même de prendre en considération des critiques qui ne sont même pas méchantes, juste mesurées.

    Tout le monde en privé parle de Stallmann comme de quelqu’un d’extrêmement rigide, et tout d’un coup il ne serait pas possible de le dire publiquement ? Et d’émettre une critique sur le Maître ? On peut respecter infiniment ce qu’a dit et fait Stallmann, et ce qu’il fait encore, et pour autant se permettre de porter un regard critique, sans méchanceté, et se demander si ça doit continuer comme ça ou non. Ce n’est pas, ce ne devrait pas être un gourou de secte… Et en lisant ces commentaires c’est vraiment l’impression de disciples qui ressort. Il ne faut pas s’étonner que ça rebute des gens.

    RMS n’est pas éternel, un jour il ne sera plus là. Faudrait y penser…

  20. ashledombos

    En effet, il n’y a pas lieu de s’offusquer des écrits de Bruce Byfield. Si il fait ces remarques là, c’est que ça doit correspondre à un certain retour.
    Quant à l’influence de la FSF, cela part d’un postulat qu’ils veulent ratisser large. Si c’est le cas, il y a de bonnes chances qu’il s’y prennent mal, dans la communication verbale et non verbale, face aux spécialistes de la communication et de la manipulation de nos sociétés libérales. Si leur but est de « résister aux intempéries », d’être un phare dans la nuit, de conserver une forme de « droiture/pureté » avec un message simple et clair, alors il est clair que forcément l’influence sera moindre. Mais peut-être, justement, réussissent-ils. Peut-être, car ce genre de comportement « seul contre tous » peut aussi amener au découragement des zélés de la première heure.

    Bref, de toute manière, je ne suis pas d’accord avec la plupart des commentaires ci-dessus qui disent que c’est nul ce qu’a écrit Bruce Byfield. Certes, ce n’est pas parole d’évangile, mais c’est à prendre en compte.

  21. yanos

    Bruce Byfield = Trolleur, déjà dit en long et en large « don’t feed the troll… »

  22. Denis

    90% des noms de domaine en .fr sont hébergés sur des plates-formes Lamp. Le nombre de serveurs Linux explose dans les entreprises. Le nombre de projets Open Source – il suffit d’aller sur Freshmeat – ne cesse de progresser. Etc. On pourrait aussi parler d’Androïd ?

    Je crois qu’il faut arrêter de confondre l’utilisation de Linux sur les stations de travail avec une régression de l’Open Source !!! Je ne vois pas bien ce que vient faire un Stallman vieillissant dans cette galère. Il serait temps pour lui de prendre d’ailleurs une retraite bien méritée. Merci Richard pour tout ce que tu as fait ! ;+)

  23. ashledombos

    Denis, tu as du mal lire le billet (voire pas du tout), comme, je pense, 90% des personnes ulcérées de ces commentaires 🙂

    Il ne parle pas de linux dans le poste de travail, mais de la philosophie logiciel libre par rapport à l’esprit open source (et donc de l’influence de la FSF)

    « Pratiquement il est difficile d’employer l’expression FOSS (Free and Open Source Software) en espérant être compris. Dans la plupart des cas, l’expression « logiciel libre », que l’on n’entend pratiquement plus, a été remplacée par « open source ». »

    « Plus encore, comme si la situation n’était pas déjà assez mauvaise, il semble qu’il y ait une tendance à adopter des licences permissives qui n’exigent pas le partage du code, comme le font toutes le versions de la GPL. »

    « En tant que supporter du logiciel libre, je ne peux qu’espérer que ce manque d’influence pourra être renversé. Cinq ans c’est court, et je ne vois aucune raison qui pourrait empêcher le logiciel libre de récupérer le temps et le terrain perdus.

    Le seul problème est de savoir si les membres influents du logiciel libre vont admettre les problèmes et les corriger… Je l’espère, mais je ne suis pas très optimiste quant à la réponse. »

    Pas que pour les membres influents, d’ailleurs.

  24. j-c

    C’est amusant de voir les petits « jeunots » du libre découvrir avec étonnement ce qui est connu depuis des siècles en politique.
    Le libre essaie de promouvoir une certaine vision de la société, c’est ce qui correspond à faire de la politique. Et à ce niveau, il ne faut pas connaitre bcp le monde de la politique pour savoir qu’il y a souvent des divisions entre les membres « idéologues » qui refusent les compromis et les membres « pragmatiques » qui sont près à faire des concessions pour faire avancer leur cause.
    Les critiques lors des conflits sont connues: les pragmatiques accusent les idéologues de faire reculer la cause en étant trop inflexible, tandis que les idéologues accusent les pragmatiques de faire reculer la cause en confondant le but et les moyens pour l’atteindre.
    Historiquement, il y a des échecs des deux côtés, prétendre que l’autre camp fait fausse route est donc délicat.

    Ce n’est pas un hasard si des gens comme Stallman ou la FSF existent. Ce n’est pas une surprise qu’il y aie des critiques à leur égards. Par contre, ces critiques ne servent à rien: elles ne font que dire « moi je suis pragmatique donc je ne suis pas d’accord avec la façon de faire des idéologues ».

    Notons que de telles critiques inutiles existent aussi de la part des idéologues, qui considère que les responsables des mêmes effets (le déclins (s’il existe) du libre) sont les pragmatiques. Par exemple, les points 3 et 5 (entres autres, j’imagine) peuvent facilement être mis sur le dos des pragmatiques. Bref, les adeptes d’un camp verront dans ce genre de critiques soit quelque chose d’évident, soit quelque chose de totalement à côté de la plaque, et personne n’avancera.

  25. Sancho Panza

    Désolé si mon message peut gèner certains (quoique ce soit un peu son objectif).
    (GNibre : GNU et/ou libre ; GNibruxien : supporter du GNibre)

    Un pote « GNibruxien absolu », et gentil même si fondamentalement associal, m’a dit : « va voir du côté des logiciels libres, de Linux, toussa, c’est cool et ça aide à résister à cette société de consommation corrompue et fliquée ». Bon, je veux bien admettre qu’il est un peu barge, mais techniquement il tient la route et est souvent de bon conseil.

    Du coup, je me suis renseigné sur ce qui se faisait dans le secteur des OS et logiciels « libres »/open source/vousl’appelezcommevousvoulezjem’enbatslessteacksdumomentquecamarche.

    Et entre autres choses, je suis venu sur ce site pour la première fois, par pur hasard. Je tombe sur cet article qui dit que selon un chroniqueur américain le logiciel libre va dans le mur (ha m…. j’ai vraiment pas de bol).
    La semaine précédente, j’avais essayé de trouver une version de Linux/Bsd/vousl’appelezcommevousvoulezjem’enbatslessteacksdumomentquecamarche à installer sur ma bécane pour remplacer mon windows xp un peu vieux.
    Dans les deux cas, j’ai trouvé la même chose : de la déception.

    Le pire, c’est quand je lis les commentaires de ce post (il va falloir que j’arrête avec cette habitude stupide).
    Et là, je me dit que ouai, le GNibre est mort, voir mort né.
    Vous rêvez d’un monde « libre » où les entreprises ne dicteraient plus leurs lois ?
    Bah, faudrait peut être déjà commencer par vous mettre d’accord.

    Je suis peut être une grosse fégnasse, mais franchement quand on voit toutes les facilités d’installation/utilisation/maintenant qui sont mises en place par les logiciels/os commerciaux, on se demande pourquoi passer au GNibre.

    En attendant, nous, ceux qui aimeraient bien dans l’absolu que votre idéal fonctionne et qui donnent même des sous aux asso/fondations, on va continuer à chopper des sérials de logiciels commerciaux parce que c’est plus simple que les 10000 re-re-re-compilations/upgrade/machintruc qui permettent de faire discuter mon galaxy avec un Linux/Bsd/vousl’appelezcommevousvoulezjem’enbatslessteacksdumomentquecamarche

    Ha et pour entretenir le troll : Stallman, c’est un co….. irresponsable. Quand on connaît le degré d’implication émotive des app’boys/girls et d’une grande partie de l’opinion publique vis-à-vis de la mort, d’un « people » en général et de Jobs en particulier, on évite ce genre de discours polémique à deux balles.
    Même si Jobs a fait de la m…., on peut toujours attendre que l’émotion soit retombée pour le dire, par exemple en critiquant sa biographie dont on était certain qu’elle sortirait rapidement (puisqu’il était « enterré » avant même d’être mort).

    Enfin, bonne chance pour votre cause, quelle qu’elle soit…

  26. Ginko

    @j-c, merci pour cet éclairage, j’aime bien percevoir les grands schémas qui dessinent le monde ^^ (d’ailleurs, je suis sur que pleins de « vieux de la vieille » n’ont jamais fait cette découverte !)

    @Sancho Panza:

    Alors là, je t’arrête tout de suite, tu as mis les pieds, non pas dans une flaque d’eau, comme tu semble le soupçonner, mais dans un océan qui a +/- 30 ans, et qui concernent directement des millions de personnes et indirectement des milliards de personnes dans le monde. Et c’est pas parce que les média mainstream l’ignore que ça n’existe pas… Soit tu plonges dedans et on en reparle dans 2 ans, soit tu restes à la surface et tu fais demi-tour vers ce monde bizarre où il faut « voler » des « licences » pour utiliser ton pc.

  27. Fred

    @ashledombos

    Je me base, sans les re-citer, sur tous les extraits que tu affiches dans un de tes derniers postes. Mis bout-à-bout, on voit pourtant que ce qui est reproché, c’est de perdre le libre (pas sa version « dévoyée » façon open-source) en tant que tel. À partir de là, comment accuser Stallman et la FSF puisque ce sont tout simplement les seuls à vouloir être clair sur ce point-là, au contraire de tous les pourfendeurs de « libristes trolls barbus extrémistes » qui se plaisent, au nom du pragmatisme — qui est devenu le mot passe partout pour remplacer la morale chez ceux qui n’en n’ont pas –, à tout mélanger et à justement rendre le message du FOSS/libre totalement opaque et incertain ?

    @Aa

    Ce que dit tout le monde en privé, à moins d’être Big Brother, je ne vois pas qui peut prétendre pouvoir dire « moi je sais ». Le reste de ton argumentaire étant basé sur cette hypothèse pour le moins foireuse …

    Stallman n’est pas du genre à faire des compromis sur une notion qu’il a lancée, qui lui tient à coeur et, en voyant la quantité de moutons qui tirent dans l’autre direction (pour avoir du SaaS, du cloud et du facebook chez des opérateurs externes sans aucune garantie) je ne peux que souhaiter qu’il continue à le faire et que d’autres prennent le relais quand RMS ne sera plus là.

  28. jk

    Billet ridicule qui n’aurait pas du avoir sa place ici.

    Le Logiciel Libre est en perte de vitesse ? Depuis quand ? Où sont les chiffres ? Où est la métrique utilisée pour appuyer cette affirmation ? Où sont les arguments ?

    En fait l’auteur s’est réveillé un jour avec une idée, il s’est dit que ça devait être la vérité, vu qu’il est intelligent et qu’il ne peut pas se tromper. Du coup il y a fait un billet plein d’affirmations mais sans aucun argument.

    Je peux essayer aussi ?

    « Depuis ces dernière années, l’utilisation du ruban adhésif a largement diminué au profit de la colle. Comment peut-on expliquer cette évolution ?
    Quelques pistes :
    1/ Du fait du réchauffement climatique, il est plus compliqué d’obtenir les conditions idéales pour la fabrication du ruban adhésif. De même, l’utilisation s’en trouve compliquée.
    2/ À force d’enculer des mouches, les libristes ont engendré une migration de diptères à distance raisonnable des lieux peuplés. Ce qui a induit une baisse de l’utilisation du papier tue-mouches, et par conséquence une baisse de la synergie de la fabrication des papiers collants et donc une hausse des couts unitaires du ruban adhésif »

    Le libre ne s’est jamais aussi bien porté. Il n’est plus considéré par les entreprises comme une menace. Il est (de plus en plus) massivement utilisé. Même les autres domaines (culture libre, art libre, enseignement libre, opendata, libertés numériques, etc.) ne font que progresser.

  29. Sancho Panza

    @Ginko :
    T’es raison, mec. Je préfère retourner dans mon monde bizarre.
    Nous, quand on a un problème, on se réunit, on boit un thé/une Singha/un JB, on se fait un couscous/une somtam/une paella , on va au karaoké/au dancing/au rade, des fois on se met sur la gueule et on reboit un coup et après le problème est résolu.
    On utilise des outils qui demande pas deux ans d’apprentissage et on vole des logiciels quand on a pas les moyens de les acheter et que ces co…… du marketing nous ont donné envie de les avoir.
    On les vire parce que de toutes façons, l’informatique, c’est juste un jouet qui te bouffe du temps et qui, mis à part pour Internet, sert juste à sur-exploiter les hommes, les animaux et les ressources.
    On construit nos maisons, pas des logiciels (GNibres ou pas). On fait pousser du riz et on nourrit les gens.
    Ouai, décidement, je préfère mon monde bizarre.

    Allez, salut et bonne chance pour vos combats, quels qu’ils soient…

  30. j-c

    @ Sancho Panza:

    Moi, j’ai essayé de cultiver des légumes. Ça a pris du temps, c’était fatigant et pas très bon.
    Et puis, j’ai vu cet article: http://www.bastamag.net/article1941
    Cultiver soi-même va droit dans le mur. Ah ben j’ai pas de bol.
    Après tout, l’agriculture, c’est juste un jouet qui te bouffe du temps et qui sert à exploiter les hommes (cf. les agriculteurs qui ne savent pas se payer avec leur propre paie ce qu’ils ont produit), les animaux (du bœuf au paresseux, en passant par la limule) et les ressources (érosion du sol, insecticide, …). On écrit du code et on instruit les gens.

    Allez, salut et bonne chance pour vos combats, quels qu’ils soient…

    (ce commentaire était un peu ironique, mais en rien amer ou agressif. je voulais juste illustrer la naïveté des commentaires précédents, qui m’ont d’ailleurs fait sourire)

  31. Ubuntu_is_a_Soros_Plot

    lien : http://forum.prisonplanet.com/index

    Is Linux a Soros plot to destroy Microsoft and make Apple the new PC monopoly?

    « on: November 29, 2011, 07:44:41 AM »

    Let me make it clear that I’m not defending Microsoft. In a perfect world, there would be no Microsoft, all software would be free, and there would be no software patents to kill off innovation.

    Ever since Unity became the default desktop environment for Ubuntu, hardcore users have left Ubuntu in droves. (That is, if you believe DistroWatch, which has pretty much became anti-Ubuntu in the last several years.) It makes me wonder if Ubuntu was all about taking market share away from Microsoft, and once Microsoft’s market share becomes low enough, destroy Ubuntu so people will become so disenfranchised with it that they’ll either migrate to another Linux distro or abandon Linux altogether and switch to Mac OS X. Keep in mind that Mark Shuttleworth’s Shuttleworth Foundation and George Soros’ Open Society Institute are pretty much affiliated with one another.

    Is the purpose of Linux really just to destroy one monopoly (Microsoft) only to give rise to another monopoly (Apple)? Keep in mind that Soros owns stock in Apple. Who stands to gain from the destruction of Microsoft and Linux and the rise of Apple as the new monopoly? Soros.

    http://forum.prisonplanet.com/index

    http://royal.pingdom.com/2011/11/23

    http://pastie.org/2912562

  32. Ginko

    @ Sancho Panza:

    Assez marrant comme message.

    Je parlais du monde du Libre comme d’un monde « adjacent » au monde « officiel » (celui représenté – fantasmé – par les media mainstream) et toi, sans transition, tu en fais un monde en opposition avec le tient.

    Ça reflète, hélas, une vision binaire très étriquée… alors ouais, garde tes œillères bien collées, sinon tu pourrais avoir très peur en ouvrant les yeux. Bonne chance et j’espère que tu te prendras pas les gros murs du vrai monde dans la face. (Ne t’inquiètes pas, tu es loin d’être seul à naviguer à l’aveuglette.)

  33. mutuelle

    on est que dans du bla-bla. il faudrait obtenir des chiffres précis pour faire une analyse sur la perte de vitesse du logiciel libre pour traiter convenablement du sujet. c’est une vision un peu binaire en tout cas

  34. Jun

    « Ces derniers temps, Stallman a ainsi vilipendé l’informatique dans les nuages, les e-books, les téléphones mobiles en général et Android en particulier. Dans chaque cas, Stallman a souligné à juste titre les problèmes concernant la vie privée et les droits du consommateurs, ce que les autres ont souvent oublié de mentionner. Le problème c’est qu’en continuant d’ignorer ces nouvelles technologies on ne résout rien, et que le mouvement du logiciel libre devient moins pertinent dans la vie des gens. »

    Ah bon? Richard Stallman « ignore » ces technologies?
    Face à Android, il parle de Replicant http://free.korben.info/index.php/R… .
    Pour le Cloud, il critique surtout le cloud version Google, et autres grosses entreprises de ce type qui utilisent un concept marketing pour nous vendre de la merde et s’accaparer nos données. Chrome OS en est le meilleur exemple. Mais il ne critique pas le cloud libre (c’est à dire l’accès de vos données à distance, tant que vous controlez l’accès à vos données). http://free.korben.info/index.php/R… et http://free.korben.info/index.php/C… vous aideront à aller dans cette direction.
    Enfin, concernant les E-books, il dit simplement que les DRM sont un non sens, et « Le droit de lire » illustre sa pensée. http://www.framablog.org/index.php/

    « Richard Stallman et beaucoup d’autres membres de la FSF refusent de participer à des conférences qui n’utilisent pas l’expression exacte « GNU/Linux » en lieu et place du simple « Linux » dans leur intitulé et leur promotion. »

    Hein? Donc ils devraient accepter qu’on efface purement et simplement leur travail?
    Stallman créé GNU et on appelle ça Linux?
    En plus ce nom « Linux », meme si Linus Torvald dit que ce n’est pas lui qui l’a choisit, ce serait tout aussi grotesque que si un systeme s’était appelée « Gatex », « Stallmax » ou « Blow Jobs… ». (je trolle et j’assume!).

    Jamais les idées du libre n’ont été autant répandues et l’auteur de l’article parle d’échec, de recul?

    Non seulement le libre se répands dans le logiciel mais « pire »: Il se répand dans d’autres domaines ( http://free.korben.info/index.php/M… ), et l’auteur de l’article semble qu’il ne se rende pas compte que l’ingéniosité du système qui nous baise depuis des décennies passe d’abord par l’escroquerie sémantique.

    Logiciel libre dérive vers… Open Source.
    Marilyn Manson dérive vers… Lady Gaga (ils ont quand meme fait un duo tous les deux).
    Le bio finit par tolérer les OGMs de 0,1% à 0,9%.

    Le système a l’art d’intégrer sa contestation, pour mieux la désintégrer de l’intérieur.

    Et cet « art » commence par la manipulation des mots.

    Donc, quand Stallman reste droit dans ses bottes sur les mots, leurs définitions, l’utilisation de GNU/Linux et non Linux, c’est CLAIR, c’est NET, c’est INTELLIGENT, et c’est grace à cette droiture que le libre est encore la et non l’inverse!

    Si Stallman avait cédé il y a 15 ans à l’open source, plus PERSONNE ne parlerait de libre mais d’open source, et le système aurait totalement gagné… encore.

    Alors, merci Stallman, merci à ceux qui sont rigoureux dans le langage, merci à ceux qui y croient, et qui font que chaque jour un peu plus, la liberté, l’égalité, la fraternité gagnent pendant que le système perds.

    Il reste encore une petite chance… ne la perdons pas. 🙂

  35. Denis

    Le meilleur service que Stallman puisse rendre à l’Open Source est qu’il se taise. Faudra attendre encore un peu ?

  36. Ginko

    @Denis, je ne sais pas si c’est un labsus ou si c’est volontaire, mais franchement, CQFD ! 😀