Les 20 personnalités préférées de l’Internet Libre

Temps de lecture 12 min

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L’excellent quotidien d’information britannique The Guardian (que nous traduisons souvent ici) a récemment proposé une liste restreinte et subjective de vingt «  fighters for Internet freedom  ».

Stallman, Torvalds, Wales, Lessig, Assange, Sunde, Berners-Lee, Anonymous… Il y en a que nous connaissons bien ici. D’autres moins, mais c’est l’occasion de les découvrir[1].

Certains lecteurs regrettent ainsi par exemple l’absence de Cory Doctorow, Eben Moglen ou Mitchell Baker.

Qu’en pensez-vous  ? Qui rajouteriez-vous  ? Et pourquoi aucun français ni francophone  ?

D’ailleurs s’il fallait faire une liste nationale vous choisiriez qui  ?

(Petite liste alphabétique qui s’édite en fonction des commentaires  : Philippe Aigrain, Jean-Pierre Archambault, Benjamin Bayart, Stéphane Bortzmeyer, Guillaume Champeau, Frédéric Couchet, Laurent Chemla, Loïc Dachary, Florence Dévouart, François Elie, Fabrice Epelboin, Roberto Di Cosmo, Christophe Espern, Sam Hocevar, Antoine Moreau, Tristan Nitot, Valentin Lacambre, Bernard Lang, Olivier Laurelli, Jean-Marc Manach, Jean Peyratout, Bernard Stiegler, Thierry Stoehr, Jérémie Zimmermann…)

Un billet à rapprocher de celui qui rendait hommage à quelques figures marquantes du monde du Libre  : Sur la place des grands hommes du logiciel libre.

Aaron Brown - CC by-nc

Top 20 du Guardian  : ceux qui se battent pour un Internet libre

The Guardian’s Open 20 : fighters for internet freedom

Des hommes politiques et professeurs aux informaticiens en passant par le premier programmeur, les champions de l’Internet libre. Qui avons-nous oublié  ? Faites votre propre liste ici.

Anonymous

Légions, partout
(Wikipédia)

Le cri de ralliement des Anonymous – «  Nous sommes Anonymes. Nous sommes Légion. Nous ne pardonnons pas. Nous n’oublions pas. Redoutez-nous  » (We are Anonymous. We are Legion. We do not forgive. We do not forget. Expect us) – n’est pas du goût de tout le monde, mais est certainement très connu. À l’inverse de son groupe frère Lulzsec, le collectif Anonymous est vraiment fragmenté et sans leader et a donc pu continuer malgré les arrestations du FBI qui ont paralysé Lulzsec. Les pirates ont récemment mis brièvement hors ligne le site web du ministère de l’intérieur anglais et certains des sites web les plus visités au monde en protestation contre les propositions de lois de surveillance d’internet.

Jacob Appelbaum

Militant, chercheur et développeur, Projet Tor
(Wikipédia)

Appelbaum, un chercheur en informatique à l’Université de Washington, est l’un des principaux membres du projet Tor, qui permet de garantir l’anonymat de milliers d’internautes à travers le monde. Egalement connu comme le principal défenseur du groupe, Appelbaum a attiré l’attention du public après avoir été arrêté et fouillé à de nombreuses reprises par des douaniers américains, qui lui ont confisqué son matériel électronique, après qu’il a défendu Julian Assange pendant une conférence.

Julian Assange

Éditeur en chef, WikiLeaks
(WikipédiaFramablog)

La force motrice derrière Wikileaks, Assange a coordonné la publication de documents secrets concernant les guerrres en Afghanistan et en Irak, de fichiers de prisonniers de la Baie de Guantanamo, et de 250 000 câbles diplomatiques. Assange est quelqu’un qui divise l’opinion, à cause des nombreuses polémiques qui l’entourent mais malgré cela (ou peut-être grâce à cela), il est sûrement le chef de file du mouvement pour un Internet libre et un interlocuteur important.

John Perry Barlow

Co-fondateur, Electronic Frontier Foundation
(Wikipédia)

Fondée en 1990, l’EFF se décrit elle-même comme «  la première ligne de défense  » lorsque les libertés numériques sont menacées. Grâce à un mélange d’action directe, d’actions en justice et de lobbying dans le milieu politique, le groupe défend la liberté d’expression et se bat contre la surveillance et les problèmes de propriété intellectuelle. L’ancien parolier des Grateful Dead est un des membres fondateurs de l’EFF et a depuis été l’un de ses plus importants porte-parole.

Sir Tim Berners-Lee

Inventeur du world wide web
(WikipédiaFramablog)

Étant l’inventeur d’une des parties les plus visible de l’Internet (le world wide web), la place de Berners-Lee dans l’histoire de l’Internet était déjà réservée. Il ne s’est cependant pas reposé sur ses lauriers : il joue un rôle important dans la promotion de l’open data jusque dans les hautes sphères des gouvernements à travers le monde, il fait également campagne contre un internet à «  deux vitesses  ». Il s’est aussi récemment excusé pour les deux slashes au début d’une adresse web (http://), reconnaissant qu’ils sont « ?complètement inutiles ? ».

Heather Brooke

Journaliste et militante
(Wikipédia)

Militante pour la liberté d’information et contre la surveillance des états, Heather Brooke a eu un rôle capital dans les procès qui ont permis de réveler les abus dans le système de dépense du premier ministre britannique. Durant ses recherches sur la culture hacker et l’activisme en ligne, Brooke s’est procuré les câbles diplomatiques de Wikilieaks et a été l’une des journalistes à travailler sur le projet. Elle siège au conseil de l’Open Rights Group et elle est professeur en résidence à la City University de Londres.

Bram Cohen

Scientifique en chef, BitTorrent
(Wikipédia)

Bram Cohen n’est pas un homme populaire à Hollywood. Cohen a non seulement inventé la technologie du peer-to-peer qui est derrière le réseau BitTorrent, mais a également mis au point le logiciel qui permet aux utilisateurs de partager leurs fichiers. La technologie revendique plus de 100 millions d’utilisateurs actifs chaque mois, téléchargeant à peu près 400 000 fichiers chaque jour – quelques-uns sont légaux, mais pour beaucoup, il s’agit de films, musiques et programmes télé protégés par le droit d’auteur.

Rickard Falkvinge

Fondateur, le parti Pirate
(WikipédiaFramablog)

Falkvinge a fondé le parti Pirate Suédois en 2006 afin de se concentrer sur la réforme des lois sur le droit d’auteur, les brevets et le partage de fichiers. Le parti a maintenant une présence souvent marginale dans 22 pays, voire significative en Suède, où il dispose de deux députés européens, ainsi qu’en Allemagne, où il est la troisième force politique du pays.

Birgitta Jonsdottir

Membre du Parlement, The Movement, Islande
(Wikipédia)

Une poètesse et militante devenue femme politique, Jonsdottir est élue au parlement islandais depuis 2009. Principalement connue pour son rôle dans la diffusion de la vidéo WikiLeaks Collateral Murder au grand public, Jonsdottir a également eu un rôle prépondérant dans l’effort qu’a fait l’Islande pour être un paradis de la liberté d’expression, et c’est l’une des plaignantes dans les poursuites contre le gouvernement américain concernant les pouvoirs de surveillance que permet la loi NDAA.

Dr Susan Landau

Chercheur en cyber-sécurité, Membre de Guggenheim
(Wikipédia)

Susan Landau est professeur invitée du département de sciences informatiques de l’Université d’Harvard avec plus de 30 ans de publications sur la cyber-sécurité, la surveillance et la cryptographie derrière elle. Elle milite pour le respect de la vie privée des utilisateurs et dénonce les systèmes de surveillance installés sur les canaux de communication. Elle combat également pour la cause des femmes dans les sciences, et dirige la mailing list ResearcHers. Elle a gagné le prix Women of Vision social impact en 2008.

Lawrence Lessig

Fondateur, Creative Commons
(WikipédiaFramablog)

Tandis que que beaucoup d’hacktivistes se contentent simplement d’ignorer les lois et en risquent donc les conséquences, Lawrence Lessig a suivi une approche plus douce, en introduisant un type de licence qui autorise le partage de contenu sans crainte de poursuites. Les personnes qui créent des œuvres qui devraient normalement être soumises au droit d’auteur peuvent utiliser les licences Creative Commons (CC) qui autorisent une ré-utilisation libre, en y adjoignant une clause d’usage non-commercial ou de non-modification s’ils le souhaitent. Plus de 100 millions d’images sont déjà disponibles sur internet sous licences Creative Commons.

Ada Lovelace

Programmeuse
(Wikipédia)

Ada Lovelace, morte en 1852, sert d’inspiration à un internet libre. Lovelace travaillait avec Charles Babbage sur sa machine analytique, a écrit certains des premiers programmes informatiques, et elle est donc considérée comme la première programmeuse d’ordinateur. À l’opposé de Babbage, elle avait compris le rôle que pourraient jouer les ordinateurs pour faire de la musique, de l’art et plus encore. Ces dernières années, le jour Ada Lovelace est devenu une institution sur Internet, promouvant le rôle des femmes dans les sciences et technologies, et modifiant la vision que l’on a d’elles dans les médias.

Alex MacGillivray

Conseiller Général, Twitter
(Wikipédia)

Alex MacGillivray, l’avocat général de Twitter, est celui a qui l’on attribue le mantra de l’entreprise «  la branche liberté d’expression du parti de la liberté d’expression  » (the free-speech wing of the free-speech party), et a joué un rôle important dans les efforts qu’a faits le site pour rester le plus transparent possible sans pour autant se rendre hors-la-loi. Ses récents efforts en vue de limiter la censure non plus au niveau planétaire mais pays par pays, ont d’abord provoqué une fronde mais ont finalement été vus par beaucoup comme une façon habile de n’adopter que le minimum des restrictions exigées par la législation.

Clay Shirky

Ecrivain, professeur assistant à l’Université de New York
(WikipédiaFramablog)

Clay Shirky a été l’un des premiers ardents défenseurs du crowdsourcing, de la collaboration et de l’aggrégation de contenus et du journalisme en ligne, et donc des institutions ouvertes nécessaires à leur développement. Shirky encourage des institutions à se remettre en question dans un monde toujours plus connecté, et il est crédité comme l’une des personnes qui a inspiré la politique de journalisme ouvert du Guardian.

Richard Stallman

Fondateur, Free Software Foundation
(WikipédiaFramablog)

L’un des défenseurs les plus ardents du logiciel libre (et non open source, terme qu’il déteste), Stallman fait le tour du monde afin de montrer les avantages qu’apportent des logiciels libres d’utilisation et libres de modification. Cependant, Stallman est davantage qu’un porte-parole, il est également l’un des principaux programmeurs de GNU (un système d’exploitation qu’il a mis au point).

Peter Sunde

Co-foundateur, Pirate Bay
(WikipédiaFramablog)

Peter Sunde était une des personnes responsables de Pirate Bay, un moteur de recherche permettant l’accès à plus de 4 millions de fichiers sur le réseau BitTorrent, et un portail clé pour toute personne échangeant des fichiers. Le site a longtemps évité les tentatives de la justice pour l’interdire, mais Sunde est déjà passé à autre chose, en fondant Flattr, un site de micro-paiement qui a pour but de rétribuer financièrement et volontairement les sites indépendants et les blogs. Pendant ce temps, Pirate Bay prétend mettre au point des serveurs embarqués sur des drones, afin de s’assurer que le gouvernement ne sera jamais capable de les déconnecter.

Aaron Swartz

Programmeur, militant
(Wikipédia)

Si un vendeur sur un marché tunisien a lancé le printemps arabe, il est peut être juste de créditer Aaron Swartz d’avoir lancé le « ?printemps universitaire ? », si les accusations le concernant s’avèrent fondées. Swartz est accusé d’avoir téléchargé plus de 4 millions d’articles universitaires du site JSTOR afin d’améliorer l’accès à la littérature savante. Après son inculpation, et alors qu’il se dit innocent, d’autres personnes ont commencé à partager des milliers de papiers sur le net sans aucune permission. Maintenant, l’accès aux publications universitaires est en train d’être libéré par des moyens légaux et de plus en plus rapidement, avec comme principal appui financier le Wellcome Trust, et certains ministres du Royaume Uni qui soutiennent maintenant le libre accès.

Professeur Sebastian Thrun

Fondateur, Udacity
(Wikipédia)

Le professeur Thrun n’était pas un homme qui avait à se soucier de son prochain salaire ? : en tant que professeur permanent en intelligence artificielle à la prestigieuse Stanford University, il avait un poste à vie. Non satisfait d’enseigner à un nombre restreint d’étudiants, il a donné accès à ses cours en ligne gratuitement, à travers un site nommé Udacity. La première année, plus de 140 000 étudiants se sont inscrits à ses cours.

Linus Torvalds

Architecte en chef, Linux
(WikipédiaFramablog)

Pour ceux qui ne seraient pas désireux d’avoir à choisir entre Microsoft Windows et Apple Mac OSX, une alternative libre existe, qui s’accompagne d’une valeur ajoutée (pour les programmeurs)  : elle est ouverte aux modifications et personnalisations, cette alternative c’est Linux. Linus Torvalds est un développeur Finno-Américain qui a démarré ce projet, et a depuis lors montré la voie à de nombreuses distributions en tant que défenseur de l’open source et des logiciels libres.

Jimmy Wales

Fondateur et membre du Board, Fondation Wikimedia
(WikipédiaFramablog)

Jimmy Wales est l’homme derrière Wikipédia, la plus grosse encyclopédie au monde (avec 21 millions d’articles), rédigé exclusivement par des bénévoles, grâce à son système d’édition ouvert. De plus, Wales a récemment gagné en légitimité en matière d’Internet ouvert en encourageant le comité du site à sortir de sa politique habituelle de neutralité afin d’organiser un black-out d’une journée de la version anglophone du site, en réponse à la proposition de loi SOPA contre la piraterie.

Qui avons-nous oublié  ? Faites-le nous savoir en proposant vos propres choix dans les commentaires.

Notes

[1] Crédit photo  : Aaron Brown (Creative Commons By-Nc)

31 Responses

  1. Ploum

    Je propose d’ajouter Alexis Kauffmann sur la liste 😉 (si tu as la nationalité française vu ta drôle d’idée de faire une liste nationale et non francophone).

  2. dada

    Benjamin Bayart, histoire de ramener du francophone dans c’t’affaire 🙂

  3. Aa

    Comme d’hab’ hors du monde anglo-saxon, point de salut 🙂

    Aux deux suggérés au-dessus je rajouterais Jérémie Zimmermann bien sûr…

  4. louisremi

    « Ada Lovelace » – « Programmateur »

    On ne le répétera jamais assez, le programmateur c’est pour le lave-linge. Ada Lovelace était une programmeuse, comme vous l’écrivez dans la description.

  5. marmotte14

    Remarque non constructive : je pense qu’il faudrait remplacer les quelques « programmateurs » qui traînent par « programmeurs » 🙂
    Sinon, en francophone, d’accord avec dada, c’est Benjamin Bayart qu’il faut rajouter en priorité. Quid de Roberto di Cosmo ?

  6. osef

    Euh… Nitot faut pas déconner. Par contre je proposerais volontiers Stéphane Bortzmeyer, ce débianeux (qui bosse pour l’AFNIC) lutte activement contre la connerie.

  7. diane

    Bortzmeyer assurément, parce qu’imparable pour expliquer la dynamique entre libre et résilience. Manach parce qu’il contribue énormément à la compréhension des enjeux dans le public non-spécialiste. Bluetouff (et Telecomix) pour les multiples éclairages autour de la question de la DPI.

  8. et d'autres

    J’aurais rajouter le créateur de PGP: Philipp Zimmerman (c’est une des base de la sécurité de la distribution par paquet dans les distributions GNU/Linux) et il a longtemps été inquiété par le gouvernement américain pour son travail qui amenait à une démocratisation de la cryptologie.
    Après il est vrai que PGP n’était pas sous licence libre mais open-source, d’où la création de GPG.

    C’est dommage pour Mitchell BACKER qui est pourtant reconnu ailleurs: http://www.internethalloffame.org/i
    Pour les francophones:
    RMS qui parle très bien notre langue ^^
    Benjamin BAYART président de FDN et promoteur d’un internet décentralisé et de la neutralité du net
    Thierry STŒHR, président de l’AFUL promoteur des formats ouverts
    Tristan NITOT qui a comme même participé à la création de Mozilla, et à fait la promotion de la diversité des navigateurs (après il aime les contradiction: écologie et moto, libre et Mac OS X mais c’est pour se mettre à la place des utilisateurs il était même passé sur windows 7, mais l’ordinateur familial est sous Ubuntu). On peut étendre à toute l’équipe Mozilla de Paris.
    aKa, PYG, Joseph K et les autres fondateurs/piliers de Framasoft pour la démocratisation de ces notions (j’espère que vous aimez ces fleurs 😀 )
    Jérémie ZIMMERMAN, fondateur de la QDN et opposant aux loi HADOPI.
    François ÉLIE président de l’Adullact qui doit faire du lobbying dans les administrations.
    Frédéric. COUCHET ancien président de l’APRIL pour son lobbying au niveau de l’assemblé nationale française
    le groupe Racketiciel pour leur combat contre la vente lié et les procès qu’ils ont gagnés.
    L’APELL, association québécoise, qui a dénoncé les contrats de maintenances offerts à MS.
    Stéphane BORTZMEYER pour ses fiches éducatives des RFC (après je l’ai pas vu comme BAYART d’ailleurs exigé de la GPL au contraire de RMS)
    Mathieu PASQUINI pour avoir montré que les CC pouvait exister au niveau des livres.
    Fabrice ELBELPOIN promoteur de la neutralité du net, et responsable de la branche francophone RedWriteWeb.
    Ddier ROCHE pour son livre Simple comme Ubuntu qui a contribué à la diffusion d’Ubuntu.
    Les gulls francophones pour leur action locale.
    Sophie GAUTIER, Jean-Baptiste FAURE, Bidouille et les membres francophones de LibO/AOo pour leur travail à l’amélioration de la suite bureautique libre (ok, AOo n’est pas GPL, mais beaucoup ont travaillé avec OOo qui l’était et ayant poussé Sun à mettre cette licence).

  9. et d'autres

    Et j’ai oublié Télécomix et les hackers du Chaos Computer Club quelle honte !!

  10. Stéphane Bortzmeyer

    Outre l’abominable programmateur, déjà signalé, il manque un O à Doctorow, et « activist » est un faux ami : cela veut dire « militant » et pas « activiste » (qui, en français, est un agité qui bouge beaucoup).

  11. aKa

    Merci pour les remarques, suggestions, malheureux oublis et malheureux contresens. Du coup j’édite en temps réel la liste fr et c’est vrai qu’elle était un peu trop « librocentrée » au départ.

  12. Anonymous

    On pourrait éventuellement rajouter Serge Soudoplatoff, qui, même s’il n’est pas aussi militant, a en tout cas des analyses sociologiques de l’Internet tout aussi intéressantes et profondes que celles de Benjamin Bayart.

  13. philippe

    Il manque des noms dans la proposition comme ceux d’Aka (déjà proposé, mais j’appuie la proposition), de Florence Dévouart (présidente Wikimedia foundation) ou encore de Sam Hocevar (pour l’ensemble son œuvre)

    Je dois en oublier une tripotée, mais d’autres compléteront

  14. Niavlys

    Pour la liste nationale je propose Christine Albanel, qui se bat sans relâche pour un Internet libre et pour le partage de la culture, et fait même la promotion d’un excellent pare-feu sous licence libre.

  15. Pierre Chapuis

    Petits nouveaux pour la liste francophone : Daniel Glazman (standards Web), Karl Dubost (standards Web), Laurent Toutain (IPv6)

  16. K.

    Une brochette hétéroclite avec quelques belles crapules au milieu

  17. Ginko

    Hum, marrant, je savais pas qu’Ada Lovelace avait lutté pour la « liberté d’Internet ». (Non pas que je l’accuserais post-mortem de ne pas le faire… mais quand même !)

    Sans faire dans l’exhaustif, de ma petite lorgnette, il ne m’a pas semblé que Torvalds luttait franchement pour la « liberté d’Internet ». (Même s’il considère sans aucun doute cela comme important… « ce n’est pas son combat » !)

  18. Samuel

    Et les frères Bogdanoff pour leur formidable promotion de la culture et de la science auprès des ménagères de moins de 50 ans !

    …..

    Oups ! … je viens de me souvenir qu’on n’était plus au Sarkozistan depuis à deux semaines. Désolé pour la latence.

  19. blop

    Wahh. À part Nitot et aKa je connais aucun des francophones…
    Il y a encore du boulot au niveau communication !

  20. aKa

    J’ai ajouté Antoine Moreau et Bernard Stiegler à la liste. Il y a désormais tellement de noms que je vais finir par m’y mettre 🙂

  21. gerard

    Avec tout le prosélytisme que je fais pour le Libre, je ne suis même pas dans la liste.

    Pfff.

  22. Momo-B

    Grosse erreur sur le paragraphe concernant Linus Torvalds qu’il serait bon de préciser avant ou après la traduction :

    Linus Torvalds est certe le développeur de Linux, mais Linux n’est en rien une alternative à Windows ou Mac OS X dans la mesure où ce n’est qu’un kernel ! L’OS, lui, se nomme GNU (divisé en deux branches : les Gnu/Linux et les Gnu/Hurd), OS dont Richard Stallman est à l’origine.