Khrys’presso du lundi 1er octobre

Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière.


Brave New World

« Notre relation aux objets qui nous entourent est complètement brisée […]
Nous faisons comme si tout était jetable, y compris des ordinateurs à mille dollars […] Je pense que si nous voulons réparer le monde, il faut commencer par réutiliser les objets, les réparer et basculer vers une économie circulaire. »

  • Ces enfants malins ont déjà trouvé comment contourner la limite de temps d’écran sur iOS 12 (numerama.com)

    Un internaute finira par répondre à la mère d’abandonner le combat dès maintenant. « Je travaille dans l’industrie de la cyber-sécurité et je peux vous dire que j’ai vu des enfants — le mien inclus — faire des choses que des équipes d’élite gouvernementales et des groupes de hackers white hats n’auraient pas mieux faites. Abandonnez maintenant. Il n’y a aucune application, système, proxy, scanner ou firewall capable de vaincre un enfant déterminé (…) C’est une course qui ne peut pas être gagnée avec la technologie »

    Un père dit : trop fort le môme, comment a-t-il fait pour se connecter à mon compte ? L'autre répond : 1234 je parie, le père di :trop fort et le gamin : ah, des dames toutes nues

Spécial France

Spécial GAFAM

Agir – Contribuer

Les lectures de la semaine

  • Réguler Internet par la décentralisation (laquadrature.net)
  • Gafa : « Il faut prendre la Bastille numérique » (alternatives-economiques.fr)
  • Petit guide des Dark Patterns, les mauvaises pratiques qui pourrissent l’internet (cyroul.com)

    Face à cette évolution des usages d’Internet et de la demande de plus en plus pressante des clients de faire de l’argent, l’expérience utilisateur change, et peut se résumer souvent à un parcours de transformation en vache à lait. Et le concepteur de ces expériences change également. D’ami de l’utilisateur, il devient orchestrateur de cette expérience débilitante, un véritable maître SM du digital sans le plaisir de la chair, juste celui de l’argent. Et si l’on file la métaphore, on pourrait dire que le fouet de ce maître SM digital, c’est l’ensemble des Dark Patterns.

  • CNIL : Quand John Hancock rencontre Léa (linc.cnil.fr)

    L’assuré obtient des remises sur sa prime s’il atteint des objectifs de santé et bien-être, comme un nombre minimum de pas quotidiens. Le sujet soulève une évidente question : pourquoi un assureur devrait-il savoir combien de pas je fais par jour, ou si je cours bien tous les dimanches ?

    un conseiller assurance invite trois pauvres coureurs essouflés à faire encore 3200 pas pour avoir 3% de ristourne sur leur assurance-santé

    D’ailleurs l’inquiétude relayée par les journalistes suite à cette annonce est plus large : en possession de données aussi riches sur leurs clients, les assureurs pourraient-ils être tentés de ne pas les utiliser uniquement pour ce qui est annoncé ?
    […]
    L’étape suivante pourrait-elle d’être l’utilisation de ces données pour exclure les profils à risque ? Outre qu’elle reviendrait à donner de grands coups de canif dans le tissu de la mutualisation des risques qui est au cœur du métier de l’assureur, une telle exclusion de personnes doit s’analyser finement en termes d’éthique, de risque de discrimination ou encore de légalité du traitement et des prises de décisions individuelles automatisées.
    […]
    [Et] si le respect de pratiques vertueuses est associé à une réduction des primes d’assurance, les personnes ne vont-elles pas développer des pratiques de contournement ?

    Un personnage dit : il adore quand je lui prête mon bracelet connecté - alors qu'un lapin court à toute berzingue

    […]
    Demain, vous devrez peut-être prouver de façon infalsifiable que vous avez bien marché 10 000 pas par jour pour payer moins cher. Le fameux « pay-as-you-walk » pourrait bien devenir très policier…

  • Le désenchantement du logiciel (blog.romainfallet.fr – article original de tonsky traduit par Romain Fallet)

    Windows 95 pesait 30 Mo. Aujourd’hui, on a des pages web plus lourdes que ça ! Windows 10 pèse 4 Go, ce qui est 133 fois plus lourd. Est-ce qu’il en est 133 fois supérieur pour autant ? Je veux dire, fonctionnellement parlant, c’est la même chose. Oui, il y a Cortana, mais je ne pense pas qu’elle pèse 3970 Mo. Et même si on laisse Windows de côté, est-ce qu’Android est 150 % meilleur ?

    L’application clavier de Google consomme constamment 150 Mo de mémoire. Est-ce qu’une application qui dessine 30 caractères sur un écran est réellement cinq fois plus complexe que Windows 95 tout entier ? L’application Google, qui est juste la recherche web empaquetée pèse 350 Mo ! Les services Google Play, que je n’utilise pas (je n’achète pas de livres, de musique, ni de film par ce biais) : 300 Mo qui sont encore pris et que je ne peux même pas libérer.

  • Délateurs en pantoufles (monde-diplomatique.fr – article de 2015)

    L’un des objectifs de la « guerre de quatrième génération » est ainsi de passer d’une société informée à une société d’informateurs.[…]
    L’une des perversions de nos sociétés de contrôle est bien celle-là : faire que les citoyens soient, en même temps, surveillés et surveillants. Chacun doit épier les autres, pendant qu’il est lui-même espionné. Dans un cadre démocratique où les individus sont convaincus de vivre dans la plus grande liberté, on avance ainsi vers la réalisation de l’objectif rêvé des sociétés les plus totalitaires.

  • We need to talk. A propos du père Noël, des mensonges d’état et des interfaces vocales. (affordance.typepad.com)
  • « Amour » ou « caca » : comment distinguer un humain d’une IA ? (usbeketrica.com)
    Un personnage rote. L'autre dit : ok, c'est bien un humain
  • Anatomie d’un système d’IA – de la croûte terrestre à nos foyers (edri.org – en anglais)

    Il est facile de donner un ordre à Alexa (…) mais ce petit moment de confort nécessite un vaste réseau planétaire, alimenté par l’extraction de matériaux non renouvelables, un apport de main-d’œuvre et de données… En outre, de nombreux aspects du comportement humain sont enregistrés, quantifiés en données et utilisés pour entraîner les systèmes d’IA et répertoriés comme « propriété intellectuelle ». Bon nombre des assertions sur la vie humaine formulées par les systèmes d’apprentissage automatique sont étroites, normatives et truffées d’erreurs, mais ils inscrivent et intègrent ces assertions dans un monde nouveau et elles joueront un rôle croissant dans la façon dont les opportunités, la richesse et le savoir sont répartis.

  • « Avec l’IA, nous sommes en train de réinventer la condition humaine » (usbeketrica.com)
  • Et si nous inventions des robots pour mourir ? (sexes.blogs.liberation.fr)
  • Quelles technologies pour une société durable ? (atterrissage.org)

Les BDs/graphiques/photos de la semaine

Les vidéos/podcasts de la semaine

Les autres trucs chouettes de la semaine

Deux personnages prennent le café. Le personnage de gauche dit : purée, 1/4h de lecture, et encore, c'est sans cliquer sur les liens !!! Et tu appelles ça un espresso ? ; la personne de droite répond : oui ben c'est important de prendre son temps, au petit déj et pour le lungo, il suffit de cliquer sur ma tasse !

Merci à Goofy pour le coup de patte 🙂

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Les articles, commentaires et autres images qui composent ces « Khrys’presso » n’engagent que moi (Khrys).




De 0 à 52 numéros du Courrier du hacker, un an de lettre d’information du Logiciel libre

Le temps et l’attention sont des denrées précieuses, tandis que s’accroît toujours davantage le volume des informations disponibles. Aussi les outils de veille et curation sont-ils des alliés précieux pour qui souhaite disposer d’une sélection de qualité.

À ce titre le travail efficace de Carl Chenet pour nous proposer depuis un an Le Journal du hacker méritait bien d’être salué, et c’est avec plaisir que nous lui laissons la plume pour faire le bilan et la promotion de sa réalisation. Abonnez-vous !


Le Courrier du hacker est une lettre d’information résumant chaque semaine l’actualité francophone du Logiciel Libre, publiée le vendredi, que l’abonné reçoit directement dans ses e-mails. Après 52 numéros, le Courrier du hacker a donc récemment fêté sa première année.

1. Se hisser sur les épaules des géants

Le Courrier du hacker repose sur l’exceptionnel travail de la communauté FOSS francophone, médias, articles publiés par les blogs d’entreprise, les associations (comme le blog de Framasoft) et les blogueurs individuels, articles qui sont chaque semaine relayés par le Journal du hacker, l’agrégateur de liens du Logiciel Libre francophone (dont je suis l’un des fondateurs) et dont la base de données est librement accessible.

À partir de cette base de données et d’une suite de scripts maison, les articles ayant reçu le plus de votes de la semaine sont extraits. J’effectue ensuite moi-même une sélection pour ne retenir que les plus pertinents et offrir le contenu le plus intéressant tout en gardant à l’idée de représenter l’actualité de la semaine passée. La réalisation de la lettre d’information me prend entre deux et trois heures par semaine.

Après sélection des meilleurs articles de la semaine, cette lettre d’information a pu, après un an de publication ininterrompue, atteindre les 52 numéros et s’imposer comme un nouvel acteur FOSS au format original que plus de 1600 abonné⋅e⋅s utilisent pour effectuer leur veille technologique ou afin de rester en alerte sur les libertés individuelles et la vie privée.

2. Le meilleur du FOSS francophone en un e-mail

Le Courrier du hacker propose chaque semaine 16 liens dans un e-mail. Pourquoi 16 ? J’ai fait le choix de ne pas surcharger l’e-mail, afin que les principaux liens de la semaine restent bien visibles. L’idée est de proposer un contenu de grande qualité dans un format réduit.

En effet rester au courant demande aujourd’hui beaucoup de temps et de consulter chaque jour de nombreux médias. Cela s’avère souvent fastidieux et il est hélas facile de rater quelque chose qu’on trouve dine d’intérêt. Il est également important de prendre le temps d’analyser les événements, temps qui se raréfie quand on voit les notifications qui nous surchargent aujourd’hui. En se basant sur les articles écrits par la communauté FOSS, en effectuant un tri et en publiant les numéros à date fixe, le Courrier du hacker prend le temps de l’information dans une optique de qualité. Les e-mails des abonnés ne sont bien sûr utilisés que pour envoyer la lettre d’information.

3. Un contenu accessible à tous

Bien que le format premier soit celui de l’e-mail publié chaque semaine, je me suis rendu compte que ce format ne convenait pas à tous. J’ai également reçu des demandes afin d’ouvrir plus largement le contenu. Et il aurait été dommage de restreindre l’accès à un contenu de qualité pour une question de préférence de média.

J’ai donc rendu disponibles les archives directement depuis le site web. J’ai également commencé à relayer le contenu via les réseaux sociaux, en créant un compte Mastodon sur Framapiaf (merci Framasoft !) et un compte Twitter pour le Courrier du hacker.

Au niveau technique, le site officiel est un site statique servi par Nginx qui offre essentiellement le formulaire d’abonnement à la lettre d’information, les archives des numéros publiés et le flux rss dédié. À partir de ce flux rss, les outils Feed2toot et Feed2tweet (dont je suis l’auteur) permettent de diffuser le contenu du flux vers respectivement Mastodon et Twitter.

4. Le futur du Courrier du hacker

Le but est de continuer aussi longtemps que possible à publier et à faire connaître le Courrier du hacker afin de promouvoir les articles de grande qualité écrits en français chaque semaine dans les communautés FOSS. Des besoins apparaîtront sûrement dans le futur et je reste à l’affût des demandes qui me sont remontées. N’hésitez pas à me contacter en répondant simplement à l’e-mail de la lettre d’information.

5. Liens du Courrier du hacker

dessin humo du geektionerd generator : l’un s eplaibnt que son projet ne soit pas mentionné dans ce canard, l’autre lui répond que si on a 20 ans et qu’on n’est pas dans le journal du hacker c’est qu’on a raté sa vie
image https://framalab.org/gknd-creator/




Khrys’presso du lundi 24 septembre

Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière.


Brave New World

  • Crédit social chinois : citoyens modèles et dictature numérique (abc.net.au – article en anglais)

    Le crédit social est comme un tableau de bord personnel pour chacun des 1,4 milliard de citoyens chinois.
    Ceux qui sont au bas de l’échelle peuvent être exclus de la société et interdits de voyage, ou se voir interdire l’accès au crédit ou à des emplois gouvernementaux.
    Le système sera renforcé par les systèmes de surveillance de haute technologie les plus récents au moment où la Chine s’efforce de devenir le leader mondial de l’intelligence artificielle.
    Les caméras de surveillance seront équipées d’un système de reconnaissance faciale, de scan corporel et de géolocalisation afin d’avoir à l’œil chaque citoyen constamment.
    Des applications pour smartphones seront également utilisées pour recueillir des données et surveiller le comportement en ligne au jour le jour.
    Ensuite, des mégadonnées provenant de sources plus traditionnelles comme les dossiers gouvernementaux, y compris les dossiers scolaires et médicaux, les évaluations de sécurité de l’État et les dossiers financiers, seront introduites dans les scores individuels.

    Les systèmes de crédit social à l’essai en sont maintenant à divers stades de développement dans au moins une douzaine de villes à travers la Chine.
    Plusieurs entreprises collaborent avec l’État pour nationaliser le système, coordonner et configurer la technologie et finaliser les algorithmes qui détermineront le score national des citoyens.

    C’est probablement le plus grand projet d’ingénierie sociale jamais tenté, un moyen de contrôler et de contraindre plus d’un milliard de personnes.
    Si elle réussit, ce sera la première dictature numérique du monde.

  • Objets connectés : la Californie pourrait interdire les mots de passe par défaut trop peu sécurisés (engadget.com – en anglais)

    Si un appareil nécessite que vous vous connectiez, les fabricants devront utiliser des mots de passe préprogrammés uniques – donc plus jamais le username: admin/password: admin – ou bien vous faire changer le mot de passe à la première connection. Les entreprises devront également « équiper l’appareil d’un dispositif de sécurité raisonnable ou de dispositifs adaptés à la nature et à la fonction de l’appareil ».

    Un personnage dit : c'est bien qu'ils finissent par s'en préoccuper...

  • La société américaine de fabrication de matériel agricole John Deere refuse aux fermiers leur droit à la réparation (wired.com – en anglais)

    La réparation est un gros business. Et les monopoles en ce domaine sont profitables. Demandez par exemple à Apple, qui a fait pression à maintes et maintes reprises contre la mise à disposition, dans des ateliers de réparation tiers, de pièces de rechange ou d’informations. C’est la raison pour laquelle Big Ag a été si réticent à faire la moindre concession au mouvement grandissant en faveur du droit à la réparation.

  • Un assureur américain baisse ses prix si le client accepte d’utiliser un bracelet de santé (numerama.com)
    Un personnage dit : et une fois que tout le monde aura un joli bracelet, les prix seront fixés en fonction de votre état de santé

Spécial France

la poule de Chemla à la fenêtre surveille les croquettes et dit "all your croquettes are belong to us"
Les multiples visages de la surveillance prédatrice. Photo par Laurent Chemla

 

Spécial GAFAM

Spécial Journée internationale contre les DRM du 18 septembre

Les lectures de la semaine

Les découvertes de la semaine

Les BDs/graphiques/photos de la semaine

Deux personnages prennent le café. Le personnage de gauche dit : toujours aussi corsé, ton espresso ; la personne de droite répond : yep, et encore j'ai essayé comme d'hab de ne pas faire trop long... Mais si tu en reveux, clique sur ma tasse !

Merci à Goofy pour le coup de patte 🙂

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Khrys’presso du lundi 17 septembre

Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière. Une revue web assurée avec maestria par Khrys !


Un personnage dit : ouais ouais, Khrys par-ci, Khrys par-là, heureusement qu'on est là pour illustrer, nous...

Brave New World

Photo d'un robot terminator
Photo par Di Lujan (CC BY-ND 2.0)

 

Spécial France

Spécial GAFAM

Spécial 12 septembre

Les lectures de la semaine

Les BDs/graphiques/photos de la semaine

Les vidéos/podcasts de la semaine

Les autres trucs chouettes de la semaine

Deux personnages prennent le café. Le personnage de gauche dit : toujours aussi corsé, ton espresso ; la personne de droite répond : yep, et encore j'ai essayé comme d'hab de ne pas faire trop long... Mais si tu en reveux, clique sur ma tasse !

Merci à Goofy pour le coup de patte 🙂

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Khrys’presso du lundi 10 septembre


Brave New World

Spécial France

 

Spécial GAFAM

Agir

Les mini-cours de la semaine

Les lectures de la semaine

  • Les CGU des plateformes, bientôt transformées en parodie de conventions collectives ? (scinfolex.com)
  • De la fiabilité façon Facebook (affordance.typepad.com)

    Si l’approche de Facebook me paraît au moins aussi alarmante que la mise en place du Social Credit en Chine, c’est bien sûr parce qu’elle peut potentiellement s’appliquer à 2,5 milliards d’individus.

    C’est ensuite parce que l’essentiel de ces 2,5 milliards d’individus vivent pourtant dans ce qu’il est encore convenu d’appeler des démocraties et qu’une démocratie prête à tolérer ce genre de pratique n’est plus très éloignée d’une dictature ou d’un gouvernement autoritaire les instituant. « Si tu veux la paix prépare la guerre », et si tu veux l’avènement d’un gouvernement autoritaire habitue les gens à être en permanence scrutés et quantifiés.

    C’est aussi parce que personne n’est capable de dire à quelle échelle réelle ce scoring est mis en place ni bien sûr quels en sont les critères complets et exacts. Critères qui s’ils étaient rendu publics seraient immédiatement détournés pour que chacun puisse mieux s’y conformer ou mieux s’en détourner. […]

    Et c’est enfin car derrière ce score de « fiabilité » ne cherche même plus à se cacher l’idée aussi folle qu’inquiétante d’une rationalisation automatisée ou automatisable d’un rapport individuel à l’information absout de tout rapport collectif à une quelconque forme de vérité(s) objectivable(s).

  • Concrètement, comment rendre les algorithmes responsables ?
  • En finir avec l’anonymat sur Twitter, la fausse bonne idée (liberation.fr)
  • Cory Doctorow: Big Tech : Nous pouvons faire mieux que des monarchies constitutionnelles (locusmag.com – en anglais)

    The vision of the “techno utopia” is a democracy: a world where anyone who wants to can participate in the shape of the future, retooling, reconfigur­ing, remapping the systems around them to suit their needs.

    The vision of the techlash is a constitutional monarchy. We start by recog­nizing the divine right of Google, Amazon, Facebook, Apple, and the other giants to rule our technology, then we gather the aristocracy – technocrats from government regulatory bodies – to place modest limits on the power of the eternal monarchs.[…]

    It is profoundly undemocratic that a small cabal of nerds working for tech giants gets to make deci­sions that adversely affect the lives of billions. It’s even more undemocratic to ban anyone from altering that code to protect themselves from its harms. Con­stitutional monarchies are bullshit. The democratic alternative is to give people control over their tech­nological lives – to seize the means of computation and put it into the hands of everyone who wants it.

    La vision de la « techno-utopie » est celle d’une démocratie : un monde où chacun peut participer à l’élaboration de l’avenir, en réoutillant, reconfigurant, ré-adaptant les systèmes qui l’entourent à ses propres besoins.

    La vision de la « techlash » est celle d’une monarchie constitutionnelle.
    Nous commençons par reconnaître le droit divin de Google, Amazon, Facebook, Apple, et les autres géants de diriger notre technologie, puis nous rassemblons l’aristocratie – les technocrates des organismes de réglementation gouvernementaux – pour placer de modestes limites au pouvoir des rois éternels.

    Il est profondément antidémocratique qu’une petite cabale de nerds travaillant pour des géants de la technologie puisse prendre des décisions qui affectent la vie de milliards de personnes. Il est encore plus antidémocratique d’interdire à quiconque de modifier ce code pour se protéger de ses méfaits. Les monarchies constitutionnelles sont des conneries. L’alternative démocratique est de donner aux gens le contrôle de leur vie technologique – de saisir les moyens de calcul et de les mettre entre les mains de quiconque les veut.

  • Comment tuer socialement un lanceur d’alerte ? Mode d’emploi en « démocratie » ! (theconversation.com)
  • « Plus vous lisez en diagonale, plus votre cerveau réclame de la rapidité » (usbeketrica.com)
    Une grand-mère devant son ordinateur dit : on va essayer de lire le plus droit possible alors...
  • « Les robots pourraient ne plus nous porter le moindre intérêt » (usbeketrica.com)
  • So We Got Tracked Anyway (youbroketheinternet.org – en anglais)
  • Les métiers de la sécurité du numérique sont-ils réservés aux hommes ? (theconversation.com)

Les BDs/graphiques/photos de la semaine

Les vidéos/podcasts de la semaine

Les autres trucs chouettes de la semaine

  • Wiki Loves Monuments : Le plus grand concours de photo du monde revient en 2018
  • Le site de l’association OpenStreetMap France a été mis à jour et il est très chouette !
  • Chasse à la publicité clandestine dans Wikipédia : un grand nettoyage cet été
  • Funkwhale : Eliot franchit le pas (framablog.org)
  • En 1974, ils avaient donné le prix Nobel à son directeur de thèse. Aujourd’hui, elle a gagné un prix de 3 millions de dollars (www.npr.org – en anglais)

    Bell Burnell is donating her prize winnings to the U.K.’s Institute of Physics, where they will fund graduate scholarships for people from under-represented groups to study physics.

    « I don’t want or need the money myself and it seemed to me that this was perhaps the best use I could put to it, » she told the BBC, adding that she wants to use the money to counter the « unconscious bias » that she says happens in physics research jobs.

    The astrophysicist noted there has been an upside to the Nobel snub all those years ago.

    « I feel I’ve done very well out of not getting a Nobel prize, » she told the Guardian. « If you get a Nobel prize you have this fantastic week and then nobody gives you anything else. If you don’t get a Nobel prize you get everything that moves. Almost every year there’s been some sort of party because I’ve got another award. That’s much more fun. »

    Bell Burnell a fait don de son prix à l’Institut de Physique du Royaume-Uni, qui financera des bourses d’études supérieures pour des personnes issues de groupes sous-représentés afin qu’elles puissent étudier la physique.

    « Je ne veux pas et n’ai pas besoin de l’argent moi-même et il m’a semblé que c’était peut-être le meilleur usage que je pouvais en faire », a-t-elle déclaré à la BBC, ajoutant qu’elle voulait utiliser l’argent pour contrer le « biais inconscient » qui existe selon elle pour les postes de recherche en physique.

    L’astrophysicienne note qu’il y a eu un bon côté à cette non-attribution de Nobel tant d’années plus tôt.

    « J’ai l’impression que ne pas recevoir de prix Nobel m’a très bien réussi », a-t-elle dit au Guardian. Lorsqu’on reçoit un prix Nobel, on a cette fantastique semaine et après, plus personne ne nous donne quoi que ce soit d’autre. Alors que sans prix Nobel, on reçoit tout ce qui bouge. Tous les ans ou presque, on a fait une fête parce que je gagnais un nouveau prix. C’est bien plus amusant. »

Deux personnages prennent le café. Le personnage de gauche dit : toujours aussi corsé, ton espresso ; la personne de droite répond : yep, et encore j'ai essayé comme d'hab de ne pas faire trop long... Mais si tu en reveux, clique sur ma tasse !

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Khrys’presso du lundi 3 septembre


Brave New World

Spécial France

Spécial GAFAM

Les lectures de la semaine

  • Colonisation numérique, peut-on contourner les GAFAM ? Qu’attend le Libre ? (andre-ani.fr)
  • Les logiciels libres meurent lentement sans contributions (framablog.org)
  • La « Commons Clause » de Redis : une mauvaise réponse à de vraies questions ? (scinfolex.com)

    Le problème du « capitalisme de surveillance » réside autant dans la surveillance que dans le capitalisme lui-même, or le mouvement du Libre et de l’Open Source s’est interdit d’attaquer le fond du problème à cause de « l’agnosticisme économique » inhérent à la manière dont les quatre libertés du logiciel libre ont été formulées.
    La Peer Production Licence a eu le mérite de montrer la possibilité d’une autre voie, mais il en a résulté un prototype encore imparfait. D’autres tentatives de formulation de licences à réciprocité sont actuellement en cours. […]

    Voilà précisément ce qu’il manque à la Commons Clause de Redis Labs pour mériter réellement son nom : un lien assumé avec la transformation sociale et la responsabilité sociale, associé à une vision économique claire capable de distinguer chez un acteur marchand un comportement prédateur d’un comportement génératif. On peut donc dire au final que la Commons Clause constitue une mauvaise réponse à de bonnes questions. L’erreur de Redis Labs est de prétendre faire du Commun en ne prenant en compte que la protection de son propre modèle économique, sans voir que l’enjeu véritable n’est pas microéconomique mais macroéconomique. Il consiste à mettre fin aux liens de dépendance qui font encore trop souvent des Communs numériques de simples pseudopodes du Capital participants à sa reproduction, là où l’urgence absolue consiste à se donner les moyens d’en sortir.

  • Quand Twitter se casse les dents sur le droit d’auteur (scinfolex.com)

    Tout cet écosystème toxique de « valorisation » des contenus et des données personnelles reposait sur un enchaînement de clauses de cession de droits et d’autorisations dans lequel le TGI de Paris vient de donner un grand coup de pied. Il ne serait donc pas étonnant que Twitter fasse appel de cette décision, car elle le frappe au cœur même de son modèle économique dont on voit mal comment il pourrait le garder intact s’il devait se conformer au jugement.

    Mais d’un autre côté, cette décision […] livre aussi une arme redoutable à la société civile, car les mêmes causes produisant les mêmes effets, toutes les plateformes du capitalisme de surveillance sont désormais à la merci de qui voudra les attaquer, puisque leur fonctionnement repose en grande partie sur de telles clauses abusives, qui ne sont désormais plus que des tigres de papier.

  • Algorithmes Frankenstein : les mortelles conséquences d’un code imprévisible (theguardian.com – en anglais)

    tableau pseudo médiéval : Saint-Georges demande à maistre Franc-Caillou quel est ce dragon horrible, l'autre répond que c'est un bogue d'algorithme
    L’origine du dragon pourfendu par Saint-Georges enfin élucidée grâce à ce document retrouvé sur http://htck.github.io/bayeux/#!/

    « The problem is that we’re building systems that are beyond our intellectual means to control. We believe that if a system is deterministic (acting according to fixed rules, this being the definition of an algorithm) it is predictable – and that what is predictable can be controlled. Both assumptions turn out to be wrong.
    It’s proceeding on its own, in little bits and pieces. What I was obsessed with 20 years ago that has completely taken over the world today are multicellular, metazoan digital organisms, the same way we see in biology, where you have all these pieces of code running on people’s iPhones, and collectively it acts like one multicellular organism.
    There’s this old law called Ashby’s law that says a control system has to be as complex as the system it’s controlling, and we’re running into that at full speed now, with this huge push to build self-driving cars where the software has to have a complete model of everything, and almost by definition we’re not going to understand it. Because any model that we understand is gonna do the thing like run into a fire truck ’cause we forgot to put in the fire truck. »

Les BDs/graphiques/photos de la semaine

Les vidéos/podcasts de la semaine

* Tout est numérique, c’est fini, mais les podcast sont toujours en ligne (franceinter.fr)
* John Turturro Introduces America to the World Wide Web in 1999: Watch A Beginner’s Guide To The Internet (openculture.com)

Les autres trucs chouettes de la semaine

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Les logiciels libres meurent lentement sans contributions

Dans une récente conférence où il présentait Contributopia, le projet pluriannuel de Framasoft, sous son angle politique, Pierre-Yves Gosset s’attachait à déboulonner quelques mensonges avec lesquels se rassurent les libristes. Le nombre présumé des contributeurs et contributrices, en particulier, était ramené à sa juste proportion :

Bien sûr, tout le monde ne peut pas envoyer des commits de code, mais l’exemple est symptomatique : le Logiciel Libre c’est surtout des consommateurs et consommatrices.

C’est ce que souligne également Carl Chenet, plume invitée ci-dessous. Il pointe en particulier le risque sérieux d’étiolement voire de disparition pure et simple des équipes parfois minuscules qui maintiennent des FOSS (Free and Open Source Software, appellation œcuménique qui joint Les logiciels libres et open source). Il en appelle à une contribution minimale qui consisterait au moins à faire connaître les projets et encourager les créateurs à continuer. Chez Framasoft, nous sommes tout à fait en phase avec cet appel, voyez par exemple cet article sur le Contribution Camp qui propose quelques pistes pour « avancer ensemble vers la contribution ».


Logiciels libres et open source : le consumérisme passif tue la communauté
Par Carl CHENET

article aussi publié en anglais sur mon blog

En bref : ne soyez pas un consommateur passif de logiciels libres. Cela va tuer la communauté FOSS ou lui nuire. Contribuez de n’importe laquelle des manières décrites dans cet article, même la plus élémentaire, mais contribuez quotidiennement ou de façon très régulière.

petite photo de l’auteur de l’article, carl Che

Je suis ingénieur système depuis plus de 10 ans maintenant et je travaille presque exclusivement avec des systèmes GNU/Linux. Je suis aussi profondément impliqué dans la communauté des logiciels libres et open source (FOSS) depuis longtemps et je passe beaucoup de temps sur les réseaux sociaux (surtout Twitter et Mastodon ces jours-ci). Et certains comportements m’énervent toujours autant.

Le consommateur se croit plus intelligent et plus efficace que les autres

De nombreux professionnels de l’informatique qui utilisent les logiciels libres affichent un comportement de pure consommation dans leur relation avec les logiciels libres. Par exemple ils essaient souvent d’utiliser un logiciel dans un environnement très spécifique (version spécifique d’une distribution GNU/Linux, version spécifique d’un logiciel). Ils ne réussissent pas à l’utiliser dans cet environnement ? Ce logiciel est évidemment de la merde, il devrait fonctionner avec les paramètres par défaut, sinon il n’est pas convivial. La documentation est disponible ? Qui lit le doc ? J’ai besoin de réponses maintenant, je n’ai pas le temps de lire la documentation ! Et qui a écrit cette merde d’ailleurs ?

Si la réponse n’est pas le premier lien StackOverFlow de la première recherche Google, je laisse tomber cette merde. Mon temps est précieux donc je vais essayer un autre logiciel (et perdre 2 fois plus de temps) ou mieux le coder moi-même (100 fois plus de perte de temps) et de telle manière qu’il sera impossible de le réutiliser bien sûr.

Les consommateurs passifs n’envoient jamais un rapport de bogue. C’est une perte de temps, qui réclame des efforts. Qui a le temps de l’écrire sauf les pigeons ? Pas même un ping au mainteneur ou au développeur principal du projet (ils devraient savoir, ils ont écrit cette merde !) Ok, je l’ai appelé sur Twitter il y a 2 minutes. Les gens ne répondent pas en une minute ? Allez vous faire foutre, bande de losers juste bons à perdre votre temps ! Je m’en tape qu’il soit 2h du matin pour lui.

Ok, ok, ok, c’est bon, je vais écrire un rapport de bug si les ouin-ouins insistent : ÇA MARCHE PAS BOUGEZ-VOUS LE CUL BANDE DE CONNARDS, CORRIGEZ ÇA MAINTENANT !

Faire un don au développeur ou à la développeuse ? Pour quoi faire ?

Même avec des logiciels qu’ils aiment et utilisent tous les jours et qui fonctionnent parfaitement, avec des mises à jour régulières parfaites, la plupart des professionnels de l’informatique ont exactement ce même comportement de consommation passive.

Ça fait 5 ans que ce logiciel alimente toute l’informatique, ce qui aide l’entreprise à gagner beaucoup d’argent ? Tout à fait. Le développeur principal demande de l’argent / de la reconnaissance par le biais des réseaux sociaux ? Sale clodo ! Il a besoin d’argent ? Moi aussi ! Cette personne a-t-elle un Patreon ? On s’en fout ! Ce type me doit d’utiliser son logiciel, il me casse les pieds, il adore coder gratuitement de toute façon ce pigeon.

L’aider en achetant une licence professionnelle pour ce logiciel ? MDR pour quoi faire ? Mon patron va se marrer en entendant ça. Personne ne paie pour les logiciels (sauf les pigeons). C’est gratuit, comme dans bière gratuite bébé !

Je vais même lui demander de modifier la licence parce que je ne peux pas utiliser ce logiciel (qu’il maintient gratuitement le con) dans ma propre suite logicielle propriétaire. Il devrait me remercier de l’aider à développer son logiciel, ce futur Marc Zuckerberg. Je suis presque sûr qu’il a gagné masse de thunes de toute façon. Il en aura pas par moi, pas question.

Et bien sûr, ce comportement de consommation passive a des impacts négatifs sur l’écosystème des logiciels libres. Vraiment. Habituellement, après quelques années, le développeur principal abandonne le projet. À ce moment-là, vous pouvez généralement lire ce genre de commentaires furieux sur son blog ou dans les rapports de bug « Espèce de branleur t’as plus mis à jour ton logiciel depuis des années, feignant va, des gens sérieux l’utilisent, réponds ou je laisse des milliers de commentaires insultants ! J’ai tout misé sur ton code, tu devrais me remercier à genoux. Espèce de communiste branleur, j’enlèverais mon étoile sur ton repo Gihub/Gitlab si je l’avais mis en vedette. Mais bien sûr que non, je ne vais pas mettre en vedette tous les projets que j’utilise, qu’est-ce que tu crois ? Contribuer d’une façon ou d’une autre ? Allez, faut grandir un peu, et faire avec. La vie est dure. »

Promouvoir les projets que vous utilisez et interagir avec eux

Afin de ne pas ressembler aux tristes personnages décrits plus haut, merci d’aider les projets que vous utilisez. Si votre entreprise gagne de l’argent grâce aux FOSS et que vous êtes chef d’entreprise, financer ou bloquer du temps pour que vos développeurs donnent un coup de main pour au moins un projet que vous utilisez quotidiennement semble un objectif raisonnable et démontre une certaine compréhension de l’écosystème FOSS.

Si vous êtes un employé d’une entreprise utilisant des FOSS, une étape très importante est de faire savoir à votre chef ou votre patron que des parties de votre infrastructure mourront à court terme (quelques années) si vous n’aidez pas ce projet de quelque façon que ce soit.

99,9 % des projets FOSS sont des projets maintenus par une seule personne. Cette petite bibliothèque JavaScript que le frontend du site web de votre entreprise utilise ou ce petit script de sauvegarde de base de données dont tout le monde se fout mais qui vous a déjà sauvé la vie 2 fois.

Si l’argent n’entre pas en jeu dans votre utilisation des FOSS et si vous fournissez un service gratuit à d’autres personnes, faites savoir aussi largement que possible que vous utilisez des FOSS et n’hésitez pas à remercier certains projets de temps en temps. Le simple fait de dire aux personnes par le biais de Mastodon ou Twitter que vous utilisez leurs logiciels peut leur remonter sacrément le moral. Mettez en vedette leurs projets sur Gitlab ou Github pour leur faire savoir (ainsi qu’aux autres) que ce projet est utile.

Quelques manières de contribuer

Voici une liste d’excellents moyens de contribuer :

• Faites savoir aussi largement que possible via les réseaux sociaux que votre dernière mise à jour de tel ou tel logiciel s’est déroulée sans problèmes. Faites passer le mot autour de vous.
• Rédigez un billet de blog décrivant vos expériences et la valeur ajoutée que ce grand projet FOSS a apportée à votre entreprise ou à vos projets. Suivez les développeurs principaux de différents projets sur Mastodon ou Twitter et retweetez/likez/pouétez… leurs dernières nouvelles de temps en temps.
• Écrivez un commentaire de remerciement sur le blog du projet ou sur le blog du développeur principal. La lecture de votre commentaire sera un rayon de soleil dans la journée du développeur de ce projet.

Mettez une étoile au projet feed2toot sur Gitlab

Ne soyez plus un consommateur passif

Ne soyez plus un consommateur passif de logiciels libres et open source. Le niveau moyen nécessaire pour contribuer à un projet et les attentes des créateurs de logiciels libres et open source augmentent de jour en jour dans un monde où la complexité et les interactions s’accroissent rapidement. Il n’y a souvent qu’une toute petite équipe (d’une seule à 5 personnes) qui est au cœur du développement fondamental des FOSS.

copie d’écran twit de Chent où il parle de la dernière version d’elastic stack
Je parle tous les jours des FOSS sur mes comptes Twitter et Mastodon

 

Contribuez de n’importe quelle manière décrite dans cet article, même la plus élémentaire, mais contribuez quotidiennement ou de façon très régulière. Vous aurez ainsi une participation concrète et fournirez de bonnes vibrations et d’excellents apports aux projets FOSS. Vos contributions changeront vraiment les choses, encourageront et (re)motiveront les personnes impliquées. C’est bon pour vous, vous allez améliorer vos compétences, acquérir des connaissances sur la communauté FOSS et de la visibilité pour votre entreprise ou vos projets. Et c’est une bonne chose pour la communauté FOSS que d’avoir de plus en plus de personnes qui contribuent par n’importe quelle action positive.

À propos de l’auteur

Carl Chenet, passionné de logiciels libres, auteur du Courrier du hacker, la lettre d’information hebdomadaire résumant l’actualité francophone du Logiciel Libre et Open Source




Khrys’presso du lundi 27 août


Brave New World

 

Spécial GAFAM

L’action de la semaine

Directive sur le droit d’auteur : des manifestations se préparent en Europe le 26 août (numerama.com) – cf aussi le site Save your internet today

Agir toujours

Les lectures de la semaine

Les BDs/graphiques/photos de la semaine

Les vidéos/podcasts de la semaine

Les autres trucs chouettes de la semaine

Nous utilisons donc dat:// dans Beaker pour permettre la publication à partir du navigateur, où au lieu d’utiliser un serveur, l’auteur⋅e d’un site Web et celles et ceux qui le parcourent aident à héberger ses fichiers. C’est un peu comme BitTorrent, mais pour les sites web !

Deux personnages prenant le café. Le personnage de gauche dit qu'il est encore corsé, l'espresso de cette semaine, celui de droite répond qu'il n'a pas tout lu et que pour le lungo perso, il suffit de cliquer sur sa tasse

Avec toujours un grand merci à Goofy pour son coup de patte !

Retrouvez les revues de web précédentes dans la catégorie Libre Veille du Framablog.

Les articles, commentaires et autres images qui composent ces « Khrys’presso » n’engagent que moi (Khrys) ; et je ne suis pas traductrice de profession ;-P