Offrez le cadeau du logiciel libre, avec Framalibre !

Il restait un cadeau au pied du sapin… L’annuaire du logiciel libre et projet fondateur de Framasoft évolue à nouveau, en un site plus beau, plus simple, plus ergonomique… et beaucoup plus pratique pour recommander ses logiciels libres préférés !

🦆 VS 😈 : Reprenons du terrain aux géants du web !

Grâce à vos dons (défiscalisables à 66 %), l’association Framasoft agit pour faire avancer le web éthique et convivial. Retrouvez un résumé de nos avancées en 2023 sur le site Soutenir Framasoft.

➡️ Lire la série d’articles de cette campagne (nov. – déc. 2023)

Il y a un peu plus de six ans, nous vous présentions une nouvelle version « 2017 » de notre annuaire collaboratif du Libre, Framalibre. Depuis, nous avons testé, appris et observé l’évolution des usages.

C’est donc riches de tous ces enseignements que nous avons concocté cette nouvelle version « 2024 » de Framalibre que nous vous présentons aujourd’hui, avec fierté, sur Framalibre.org

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🎀 Une simplicité qui saute aux yeux 🎀

Alors pour les personnes qui étaient habituées à la version précédente de Framalibre, on vous prévient : ça va faire un vide… Vous êtes tout à fait en droit de vous écrier « mais il est où, tout mon bazar ? » … Or, pour beaucoup de nouvelles et de nouveaux dans le monde du libre, c’était bien ça le problème !

Maiwann a réalisé pour nous des tests d’utilisation, notamment lors de conférences, ou sur des stands où l’on se rencontre. Ces tests lui ont, par exemple, permis de réaliser qu’afficher une simple étiquette « mail » sur la page d’accueil n’aidait pas pour autant les personnes dont le besoin serait « trouver une alternative à Gmail ».

Pour cette nouvelle mouture, nous avons donc fait un choix radical : celui de la simplicité. Nous avons donc réalisé un grand travail pour simplifier les menus, sous-menus, menus secondaires, étiquettes, encadrés, affichages de notices, boutons…

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Ce choix radical de la simplicité a un coût : nous avons dû recentrer l’annuaire Framalibre sur les outils numériques. La version précédente avait voulu s’ouvrir à la culture, aux objets et aux structures du libre. Mais le problème quand on fait un peu de tout, c’est que c’est dur de faire tout bien : présenter tout le Libre induisait de multiplier les menus et les catégories tout en augmentant la complexité pour créer une notice.

Le nouveau site Framalibre est volontairement dépouillé. Il vous accueille par une page affichant des étiquettes (les recherches les plus utilisées) et une barre de recherche. Finies les méta-catégories, catégories, sous catégories, et filtres de sous-catégories… Bref, l’arborescence héritée de l’annuaire de 2001 !

Notre d’objectif est de répondre au plus vite à votre besoin de trouver un logiciel libre pour faire ce que vous avez à faire, ou de trouver une alternative pour remplacer ce service des géants du web dont vous voulez vous libérer : vous cherchez, vous trouvez.

résultats d’une recherche photoshop sur Framalibre 2024

 

📃 Sous le capot, les pages 📃

Dessin de Tux (manchot mascotte de Lunix) porté par GNU (gnou mascotte de GNU)
Cliquez sur GNU et Tux pour soutenir Framalibre ! – illustration David Revoy – Licence : CC-By 4.0

Pour les plus techniques d’entre vous (les autres, vous pouvez passer directement à la partie suivante ^^), cette simplicité se retrouve aussi sous le capot.

Le Drupal 7 de Framalibre 2017 avait besoin d’une bonne mise à niveau, ce qui demande du temps et de l’énergie. La base de données des notices était difficile d’accès : si nous avions bien bricolé quelque chose pour que cela puisse être utilisé par d’autres, il nous aurait fallu mettre plus de temps et d’énergie à développer une API pratique et documentée…

Nous avons préféré consacrer cette énergie à appliquer ce choix de la simplicité dans le logiciel même, en faisant du nouveau Framalibre un site statique, que l’on espère plus léger et rapide. Le code de cet outil, basé sur le logiciel Jekyll, a été développé par les talents de l’Échappée Belle (merci à Fanny et David <3), et bien entendu il est libre et disponible en ligne.

Ce choix du statique nous a permis de modifier la structure des notices et de la base de données. Désormais écrites en markdown, ces notices sont lisibles aussi bien par des humaines que par des scripts (tant que vos robots restent bien élevés, ça va de soi :p). Les notices de Framalibre étant sous CC-By SA, nous espérons que faciliter leur accès et leur lisibilité permettra des réutilisations intéressantes !

Nous en avons d’ailleurs profité pour simplifier au maximum les notices : vous n’y trouverez plus, par exemple, de capture d’écran du logiciel. En effet, au bout de quelques années, ces images sont souvent périmées et trompeuses. Désormais, les informations présentées dans une notice sont simples, succinctes, et si ce premier regard sur tel ou tel logiciel libre vous plaît, on vous invite à trouver plus d’informations sur le site officiel.

Notice de Krita sur Framalibre 2024

🎁 « Tiens, voici ce que j’utilise pour me libérer… » 🎁

Illustraiton de MS Blue Scream, monstre de type blob, bleu, orné du logo de Windows
Cliquez pour nous soutenir et aider à repousser MS Blue Scream – Illustration CC-By David Revoy

Car notre objectif n’est pas que vous restiez sur Framalibre le plus longtemps possible (oui, au jeu de l’économie de l’attention, Framasoft est franchement -et volontairement- mauvaise 😉 ). Au contraire, Framalibre se veut un intermédiaire, une rampe pour vous élancer vers le site officiel de l’outil libre qui répond à votre besoin.

Au-delà d’être un outil de recherche, nous avons pensé ce nouveau Framalibre comme un outil de recommandation d’alternatives libres et éthiques. Que ce soit lors des enquêtes et tests préliminaires à cette refonte de Framalibre, durant les rencontres régulières auxquelles nous participons ou même lorsque l’on regarde nos fonctionnements à nous.… nous observons la même constante :

Il est beaucoup plus facile d’adopter un outil libre lorsqu’il nous est chaudement recommandé par des personnes en qui nous avons confiance.

C’est comme cela que nous avons eu l’idée d’ajouter un encadré « utilisé par les membres de Framasoft » en haut de certaines pages de recherche. Cela ne veut pas dire que les autres logiciels soient moins bien, ni qu’ils ne répondent pas à votre attente spécifique : cela permet juste de montrer les logiciels et services libres que nous utilisons régulièrement.

capture d'écran d'un mini-site pour recommander des logiciels libres pour les associations, on voit les logiciels Etherpad, Nextcloud et SparkleShare
Un mini-site de recommandations Framalibre

💝 Les mini-sites Framalibre : offrez vos sélections ! 💝

Avec cette nouvelle version de Framalibre, nous avions envie d’aller encore plus loin pour favoriser la recommandation de pair à pair. Nous savons, d’expérience, qu’une personne qui utilise du libre aujourd’hui est une personne qui, demain, aidera ses proches à libérer leurs usages numériques.

Sur le nouveau Framalibre, vous pouvez faire votre sélection d’outils libres, et obtenir le lien d’une page à partager avec vos proches !

Rien que pour le plaisir, voici quelques exemples que nous vous avons concoctés :

Nous avons hâte de vous voir partager vos sélections d’outils libres !

Dessin dans le style d'un jeu vidéo de combat, où s'affronte le Tux et le Gnu du logiciel libre et le monstre de microsoft Windows.
GNU & Tux contre MB Blue Scream – Illustration David Revoy – Licence : CC-By 4.0

🤝 Le collaboratif, ça se partage ! 🤝

Bien entendu, Framalibre est et reste un annuaire collaboratif. Que vous vouliez ajouter une notice à l’annuaire ou corriger une notice existante, la contribution est à portée de clic !

Nous avons d’ailleurs rendu tout le processus plus… simple (vous sentiez qu’il y a comme un thème, là !). La contrepartie, c’est que vos contributions seront vérifiées avant publication par notre équipe de modératrices et modérateurs (et non plus modérées a posteriori comme avant).

L’avantage, c’est qu’il y a déjà près de 1 019 notices à aller découvrir, comme autant de solutions que les communautés du Libre offrent à chacune et chacun d’entre nous pour mieux émanciper ses pratiques numériques.

Et si vous n’y trouvez pas la fiche de ce super logiciel libre ou de cette app formidable qui vous a émancipé des géants du web… Libre à vous de l’ajouter : vous allez voir, c’est (sans trop de surprise) simple !

Alors désormais, c’est à vous de jouer !

À vous de vous emparer de Framalibre pour trouver, partager mais surtout pour recommander les outils libres qui vous facilitent la vie numérique… et la vie tout court !

Les liens utiles

Car oui : cette fin d’année encore, nous avons besoin de vous, de votre soutien, de vos partages, pour nous aider à reprendre du terrain sur le web toxique des GAFAM, et multiplier les espaces de numérique éthique.

Nous avons donc demandé à David Revoy de nous aider à montrer cela sur notre site Soutenir Framasoft, que nous vous invitons à visiter (parce que c’est beau) et surtout à partager le plus largement possible :

Barre de dons Framasoft le 26 décembre 2023, à 64 % - 128 602 €

Si nous voulons boucler notre budget pour 2024, il ne nous reste plus que 5 jours pour récolter 71 398 € : nous n’y arriverons pas sans votre aide !

 

Soutenir Framasoft

 




Comment dégafamiser une MJC – un témoignage

Nous ouvrons volontiers nos colonnes aux témoignages de dégooglisation, en particulier quand il s’agit de structures locales tournées vers le public. C’est le cas pour l’interview que nous a donnée Fabrice, qui a entrepris de « dégafamiser » au sein de son association. Il évoque ici le cheminement suivi, depuis les constats jusqu’à l’adoption progressive d’outils libres et éthiques, avec les résistances et les passages délicats à négocier, ainsi que les alternatives qui se sont progressivement imposées. Nous souhaitons que l’exemple de son action puisse donner envie et courage (il en faut, certes) à d’autres de mener à leur tour cette « migration » émancipatrice.

Bonjour, peux-tu te présenter brièvement pour le Framablog ?
Je m’appelle Fabrice, j’ai 60 ans et après avoir passé près de 30 années sur Paris en tant que DSI, je suis venu me reposer au vert, à la grande campagne… Framasoft ? Je connais depuis très longtemps… Linux ? Aussi puisque je l’ai intégré dans une grande entreprise française, y compris sur des postes de travail, il y a fort longtemps…

Ce n’est que plus tard que j’ai pris réellement conscience du pouvoir néfaste des GAFAM et que je défends désormais un numérique Libre, simple, accessible à toutes et à tous et respectueux de nos libertés individuelles. Ayant du temps désormais à accorder aux autres, j’ai intégré une association en tant que bénévole, une asso qui compte un peu moins de 10 salariés et un budget annuel avoisinant les 400 K€.

Quel a été le déclencheur de  l’opération de dégafamisation ?

En fait, quand je suis arrivé au sein de l’association le constat était un peu triste :

  • des postes de travail (PC sous Windows 7, 8, 10) poussifs, voire inutilisables, avec 2 ou 3 antivirus qui se marchaient dessus, sans compter les utilitaires en tout genre (Ccleaner, TurboMem, etc.)
  • une multitude de comptes Gmail à gérer (plus que le nb d’utilisateurs réels dans l’asso.)
  • des partages de Drive incontrôlables
  • des disques durs portables et autres clés USB qui faisaient office aussi de « solutions de partage »
  • un niveau assez faible de compréhension de toutes ces « technologies »

Il devenait donc urgent de « réparer » et j’ai proposé à l’équipe de remettre tout cela en ordre mais en utilisant des outils libres à chaque fois que cela était possible. À ce stade-là, je pense que mes interlocuteurs ne comprenaient pas exactement de quoi je parlais, ils n’étaient pas très sensibles à la cause du Libre et surtout, ils ne voyaient pas clairement en quoi les GAFAM posaient un problème…

deux mains noires tiennent une bombe de peinture verte, un index appuie sur le haut de l'objet. Plusieurs doigts ont des traces de peinture. Dans l'angle inférieur droit le logo : MJC L'aigle en blanc
Quand on lance une dégafamisation, ce n’est pas simplement pour changer la couche de peinture…

 

En amont de votre « dégafamisation », avez-vous organisé en interne des moments pour créer du consensus sur le sujet et passer collectivement à l’action (lever aussi les éventuelles résistances au changement) ? Réunions pour présenter le projet, ateliers de réflexion, autres ?

Le responsable de la structure avait compris qu’il allait y avoir du mieux – personne ne s’occupait du numérique dans l’asso auparavant – et il a dit tout simplement « banco » à la suite de quelques démos que j’ai pu faire avec l’équipe :

  • démo d’un poste de travail sous Linux (ici c’est Mint)
  • démo de LibreOffice…

Pour être très franc, je ne pense pas que ces démos aient emballé qui que ce soit…

Franchement, il était difficile d’expliquer les mises à jour de Linux Mint à un utilisateur de Windows qui ne les faisait de toutes façons jamais, d’expliquer LibreOffice Writer à une personne qui utilise MS Word comme un bloc-notes et qui met des espaces pour centrer le titre de son document…
Néanmoins, après avoir dressé le portrait peu glorieux des GAFAM, j’ai tout de même réussi à faire passer un message : les valeurs de l’association (ici une MJC) sont à l’opposé des valeurs des GAFAM ! Sous-entendu, moins on se servira des GAFAM et plus on sera en adéquation avec nos valeurs !

Comment avez-vous organisé votre dégafamisation ? Plan stratégique machiavélique puis passage à l’opérationnel ? Ou par itérations et petit à petit, au fil de l’eau ?

Pour montrer que j’avais envie de bien faire et que mon bénévolat s’installerait dans la durée, j’ai candidaté pour participer au Conseil d’Administration et j’ai été élu. J’ai présenté le projet aux membres du C.A sans véritable plan, si ce n’est de remettre tout d’équerre avec du logiciel Libre ! Là encore, les membres du C.A n’avaient pas forcément une exacte appréhension le projet mais à partir du moment où je leur proposais mieux, ils étaient partants !

Le plan (étalé sur 12 mois) :

Priorité no1 : remettre en route les postes de travail (PC portables) afin qu’ils soient utilisables dans de bonnes conditions. Certains postes de moins de 5 ans avaient été mis au rebut car ils « ramaient »…

  • choix de la distribution : Linux Mint Cinnamon ou Linux Mint XFCE pour les machines les moins puissantes
  • choix du socle logiciel : sélection des logiciels nécessaires après analyse des besoins / observations

Priorité no 2 : stopper l’utilisation de Gmail pour la messagerie et mettre en place des boites mail (avec le nom de domaine de l’asso), boites qui avaient été achetées mais jamais utilisées…

Priorité no 3 : augmenter le niveau des compétences de base sur les outils numériques

Prorité no 4 : mettre en place un cloud privé afin de stocker, partager, gérer toutes les données de l’asso (350Go) et cesser d’utiliser les clouds des GAFAM…

Est-ce que vous avez rencontré des résistances que vous n’aviez pas anticipées, qui vous ont pris par surprise ?

Bizarrement, les plus réticents à un poste de travail Libre étaient ceux qui maîtrisaient le moins l’utilisation d’un PC…
« Nan mais tu comprends, Windows c’est quand même vachement mieux… Ah bon, pourquoi ? Ben j’sais pô…c’est mieux quoi… »

* Quand on représente la plus grosse association de sa ville, il y a de nombreux échanges avec les collectivités territoriales et, on s’arrache les cheveux à la réception des docx ou pptx tout pourris… Il en est de même avec les services de l’État et l’utilisation de certains formulaires PDF qui ont un comportement étrange…
* Quand un utilisateur resté sous Windows utilise encore des solutions Google alors que nous avons désormais tout en interne pour remplacer les services Google, je ne me bats pas…
* Quand certains matériels (un Studio de podcast par exemple) requièrent l’utilisation de Windows et ne peuvent pas fonctionner sous Linux, c’est désormais à prendre en compte dans nos achats…
* Quand Il faut aussi composer avec les services civiques et autres stagiaires qui débarquent, ne jurent que par les outils d’Adobe et expliquent au directeur que sans ces outils, leur création est diminuée…

* Quand le directeur commence à douter sur le choix des logiciels libres, je lui rappelle gentiment que le véhicule de l’asso est une Dacia et non une Tesla…
* Quand on se rend compte qu’un mail provenant des serveurs Gmail est rarement considéré comme SPAM par les autres alors que nos premiers mails avec OVH et avec notre nom de domaine ont eu du mal à « passer » les premières semaines…et de temps en temps encore maintenant…

 

dessin probablement mural illustrant les activités de la MJC avec un dessin symbolique : une main noire et une blanche s'associant par le petit doigt sur fond bleu. des coulures de couleurs tombent des doigts.

 

Est-ce qu’au contraire, il y a eu des changements que vous redoutiez et qui se sont passés comme sur des roulettes ?

Rassembler toutes les données de l’asso. et de ses utilisateurs au sein de notre cloud privé (Nextcloud) était vraiment la chose qui me faisait le plus peur et qui est « passée crème » ! Peut-être tout simplement parce que certaines personnes avaient un peu « oublié » où étaient rangées leurs affaires auparavant…

… et finalement quels outils ou services avez-vous remplacés par lesquels ?

  • Messagerie Google –> Messagerie OVH + Client Thunderbird ou Client mail de Nextcloud (pour les petits utilisateurs)
  • Gestion des Contacts Google –> Nextcloud Contacts
  • Calendrier Google –> Nextcloud Calendrier
  • MS Office –> LibreOffice
  • Drive Google, Microsoft, Apple –> Nextcloud pour les fichiers personnels et tous ceux à partager en interne comme en externe
  • Doodle –> Nextcloud Poll
  • Google Forms –> Nextcloud Forms

NB : Concernant les besoins en création graphique ou vidéo on utilise plusieurs solutions libres selon les besoins (Gimp, Krita, Inkscape, OpenShotVideo,…) et toutes les autres solutions qui étaient utilisées de manière « frauduleuse » ont été mises à la poubelle ! Nous avons néanmoins un compte payant sur canva.com

À combien estimez-vous le coût de ce changement ? Y compris les coûts indirects : perte de temps, formation, perte de données, des trucs qu’on faisait et qu’on ne peut plus faire ?

Il s’agit essentiellement de temps, que j’estime à 150 heures dont 2/3 passées en « formation/accompagnement/documentation » et 1/3 pour la mise au point des outils (postes de travail, configuration du Nextcloud).
Côté coûts directs : notre serveur Nextcloud dédié, hébergé par un CHATONS pour 360 €/an et, c’est tout, puisque les boîtes mail avaient déjà été achetées avec un hébergement web mais non utilisées…
Il n’y a eu aucune perte de données, au contraire on en a retrouvé !
À noter que les anciens mails des utilisateurs (stockés chez Google donc) n’ont pas été récupérés, à la demande des utilisateurs eux-mêmes ! Pour eux c’était l’occasion de repartir sur un truc propre !
À ma connaissance, il n’y a rien que l’on ne puisse plus faire aujourd’hui, mais nous avons conservé deux postes de travail sous Windows pour des problèmes de compatibilité matérielle.
Cerise sur le gâteau : des PC portables ont été ressuscités grâce à une distribution Linux, du coup, nous en avons trop et n’en avons pas acheté cette année !

Est-ce que votre dégafamisation a un impact direct sur votre public ou utilisez-vous des services libres uniquement en interne ? Si le public est en contact avec des solutions libres, comment y réagit-il ? Est-il informé du fait que c’est libre ?

Un impact direct ? Oui et non…

En fait, en plus de notre démarche, on invite les collectivités et autres assos à venir « voir » comment on a fait et à leur prouver que c’est possible, ce n’est pas pour autant qu’on nous a demandé de l’aide.

Pour eux, la marche peut s’avérer trop haute et ils n’ont pas forcément les compétences pour franchir le pas sans aide. Imaginez un peu, notre mairie continue de sonder la population à coups de GoogleForms alors qu’on leur a dit quantité de fois qu’il existe des alternatives plus éthiques et surtout plus légales !

Et encore oui, bien que nous utilisions essentiellement ces outils en interne le public en est informé, les « politiques » et autres collectivités qui nous soutiennent le sont aussi et ils sont toujours curieux et, de temps en temps, admiratifs ! La gestion même de nos adhérents et de nos activités se fait au travers d’une application client / serveur développée par nos soins avec LibreOffice Base. Les données personnelles de nos adhérents sont ainsi entre nos mains uniquement.

Est-ce qu’il reste des outils auxquels vous n’avez pas encore pu trouver une alternative libre et pourquoi ?
Oui… nos équipes continuent à utiliser Facebook et WhatsApp… Facebook pour promouvoir nos activités, actions et contenus auprès du grand public et WhatsApp pour discuter instantanément ensemble (en interne) ou autour d’un « projet »avec des externes. Dans ces deux cas, il y a certes de très nombreuses alternatives, mais elles sont soit incomplètes (ne couvrent pas tous les besoins), soit inconnues du grand public (donc personne n’adhère), soit trop complexes à utiliser (ex. Matrix) mais je garde un œil très attentif sur tout cela, car les usages changent vite…

photo noir/blanc de l'entrée de la MJC, chevrons jaunes pointe vers le haut pour indiquer le sens de l'entrée. on distingue le graph sur une porte : MJC Le rond-point
Entrée de la MJC

Quels conseils donneriez-vous à des structures comparables à la vôtre (MJC, Maison de quartier, centre culturel…) qui voudrait se dégafamiser aussi ? Des erreurs à ne pas commettre, des bonnes pratiques éprouvées à l’usage ?

  • Commencer par déployer une solution comme Nextcloud est une étape très fondatrice sur le thème « reprendre le contrôle de ses données » surtout dans des structures comme les nôtres où il y a une rotation de personnels assez importante (contrats courts/aidés, services civiques, volontaires européens, stagiaires, apprentis…).
  • Pour un utilisateur, le fait de retrouver ses affaires, ou les affaires des autres, dans une armoire bien rangée et bien sécurisée est un vrai bonheur. Une solution comme Nextcloud, avec ses clients de synchronisation, représente une mécanique bien huilée désormais et, accessible à chacun. L’administration de Nextcloud peut très bien être réalisée par une personne avertie (un utilisateur ++), c’est à dire une personne qui sait lire une documentation et qui est rigoureuse dans la gestion de ses utilisateurs et de leurs droits associés. Ne vous lancez pas dans l’auto-hébergement si vous n’avez pas les compétences requises ! De nombreuses structures proposent désormais « du Nextcloud » à des prix très abordables.
  • À partir du moment où ce type de solution est installée, basculez-y la gestion des contacts, la gestion des calendriers et faites la promotion, en interne, des autres outils disponibles (gestion de projets, de budget, formulaires…)
  • Fort de ce déploiement et, si votre messagerie est encore chez les GAFAM, commencez à chercher une solution ailleurs en sachant qu’il y aura des coûts, des coups et des pleurs… Cela reste un point délicat compte-tenu des problèmes exposés plus haut… Cela prend du temps mais c’est tout à fait possible ! Pour les jeunes, le mail est « ringard », pour les administratifs c’est le principal outil de communication avec le monde extérieur… Là aussi, avant de vous lancer, analysez bien les usages… Si Google vous autorise à envoyer un mail avec 50 destinataires, ce ne sera peut-être pas le cas de votre nouveau fournisseur…
  • Le poste de travail (le PC) est, de loin, un sujet sensible : c’est comme prendre la décision de jeter à la poubelle le doudou de votre enfant, doudou qui l’a endormi depuis de longues années… Commencez par recycler des matériels “obsolètes” pour Windows mais tout à fait corrects pour une distribution Linux et faites des heureux ! Montrer aux autres qu’il s’agit de systèmes non intrusifs, simple, rapides et qui disposent d’une logithèque de solutions libres et éthiques incommensurable !

Cela fait deux ans que notre asso. est dans ce mouvement et si je vous dis que l’on utilise FFMPEG pour des traitements lourds sur les médias de notre radio FM associative, traitements que l’on n’arrivait pas à faire auparavant avec un logiciel du commerce ? Si je vous dis qu’avec un simple clic-droit sur une image, un utilisateur appose le logo de notre asso en filigrane (merci nemo-action !). Si je vous dis que certains utilisateurs utilisent des scripts en ligne de commande afin de leur faciliter des traitements fastidieux sur des fichiers images, audios ou vidéos ? Elle est pas belle la vie ?

Néanmoins, cela n’empêche pas des petites remarques de-ci de-là sur l’utilisation de solutions libres plutôt que de « faire comme tout le monde » mais ça, j’en fais mon affaire et tant que je leur trouverai une solution libre et éthique pour répondre à leurs besoins alors on s’en sortira tous grandis !
Ah, j’oubliais : cela fait bien longtemps maintenant qu’il n’est plus nécessaire de mettre les mains dans le cambouis pour déployer un poste de travail sous Linux, le support est quasi proche du zéro !

Merci Fabrice d’avoir piloté cette opération et d’en avoir partagé l’expérience au lectorat du Framablog !

 




Échirolles libérée ! La dégooglisation (3)

Voici déjà le troisième volet du processus de dégooglisation de la ville d’Échirolles (si vous avez manqué le début) tel que Nicolas Vivant nous en rend compte. Nous le re-publions volontiers, en souhaitant bien sûr que cet exemple suscite d’autres migrations vers des solutions libres et plus respectueuses des citoyens.


Dégooglisation d’Échirolles, partie 3 : les solutions

par Nicolas Vivant

L’organisation est structurée, les enjeux sont posés, place à la mise en œuvre opérationnelle.

L’âge de la maturité

Les informaticiens utilisent des logiciels libres, pour le fonctionnement de leur système d’information, depuis toujours. Pas par militantisme, dans la plupart des cas, mais simplement parce que ce sont les plus stables, les plus sûrs et souvent les meilleurs. L’immense majorité des serveurs web, par exemple, fonctionne avec Apache ou, de plus en plus, NGINX, et tournent sur des systèmes d’exploitation libres (GNU/Linux, souvent).

La nouveauté concerne le poste client, la communication et les applications métier. Dans ces trois domaines, les logiciels libres ont atteint un niveau de maturité inédit jusqu’alors. L’absence de publicité et de marketing ne favorise pas la découverte des solutions disponibles, mais certains logiciels ont fait leur chemin dans les organisations. Comment ? Par le bouche à oreille, les échanges sur les réseaux sociaux, la communication (et le travail) de différentes associations et structures étatiques (Adullact, April, Framasoft, Etalab, etc.) ou la contagion entre collectivités : une collectivité utilise un logiciel, j’en entends parler (ou je l’utilise dans mes échanges avec elle), je me renseigne et je finis par l’adopter.

Souvent, plusieurs solutions libres existent pour un même usage. L’exemple de la messagerie électronique est parlant. Microsoft (avec Outlook/Exchange) et Google (Gmail) sont dominants sur le marché. Pourtant, il existe au moins 6 alternatives « open source » : Zimbra, BlueMind, OpenXchange, SOGo, Kolab et eGroupWare qui ont peu ou prou les mêmes fonctionnalités ? Comment faire un choix ?

Savoir faire un choix

À Échirolles, après que les aspects fonctionnels sont validés, nous nous appuyons sur 4 piliers :

Le schéma directeur évoque des solutions gérées et maintenues en interne et met en avant les concepts de souveraineté numérique et d’autonomie vis-à-vis des éditeurs. C’est une première base de jugement : lesquelles de ces solutions correspondent le mieux aux enjeux identifiés par nos élus ?
L’analyse technique permet de vérifier les qualités intrinsèques de la solution, son interopérabilité correcte avec les outils existants, notre capacité à la gérer en autonomie, sa cohérence avec notre préoccupation de l’impact environnemental
La coopération intercommunale nous permet d’avoir une idée des problèmes rencontrés, de la réactivité des éventuels prestataires et, globalement, du niveau de satisfaction des collègues.
Le coût est évalué sur devis (le code de la commande publique nous contraignant, à raison, à la consultation de plusieurs acteurs et à la justification de nos choix) et par la vérification des références existantes même si pour nous, bien souvent, libre veut dire gratuit.

Les échanges entre services, et en interne au sein de la direction de la stratégie numérique, éclairent également nos décisions.

Go go go !

Sur la base de ces critères, Échirolles a fait le choix de SOGo, une solution fonctionnelle, éprouvée (par Gandi, notamment, en France), solide et qui semble le mieux correspondre à ce que sont nos orientations. D’autres communes font d’autres choix, privilégiant d’autres critères (le nombre et la qualité des prestataires susceptibles d’apporter une assistance sur la solution, par exemple).

Le choix d’une solution de Cloud et d’édition collaborative (alternative à Microsoft Teams ou Google Workspace) s’est fait selon les mêmes critères. Pour la partie Cloud/gestion de fichiers, la coopération intercommunale nous a conduit à éliminer Alfresco Share, peu adapté à nos usages. Pour l’édition collaborative, nous avons préféré Collabora à OnlyOffice, sur les conseils de différentes associations et partenaires et parce que le projet nous semblait mieux correspondre à nos valeurs.

Enfin, le passage à un système d’exploitation libre pour les postes clients est entamé à Échirolles. La ville a fait le choix de Zorin OS, pour de nombreuses raisons qui ont été expliquées dans des articles plus complets :

La stratégie gagnante d’une migration du poste de travail sous Linux (LeMagIT)
Le poste de travail Linux (étude d’ATOS réalisée par Arawa pour le Ministère des Finances)

Pour le reste, nous utilisons trop de logiciels libres pour les lister tous (les systèmes de gestion de bases de données, par exemple). Certains sont en place depuis très longtemps (Firefox, Thunderbird, 7zip…), d’autres ont été installés récemment (Peertube, Nextcloud, Joplin, Psono…), d’autres sont en cours de déploiement (Proxmox, Maarch courrier, Keycloak…). Quelques-uns, méconnus ou parce qu’ils ont fait l’objet d’une mise en œuvre particulière, ont fait l’objet d’articles dédiés sur mon blog : Mastodon, OBS Studio, Porteus Kiosk, BigBlueButton, etc.

Liste non exhaustive de logiciels libres utilisés à Échirolles

Postes clients :

Applications collectivité :

Applications DSI :

Communication :

Dématérialisation :

À noter l’excellente initiative de l’Adullact à destination des collectivités et des prestataires, qui permet d’identifier les acteurs pour chaque logiciel référencé : Comptoir du Libre. Échirolles y maintient les informations concernant les choix de logiciels de la commune.

Cet article ne serait pas complet sans dire un mot sur l’équipement des écoles maternelles et élémentaires, dont l’équipement en informatique incombe aux communes. Si les postes clients disposent des mêmes logiciels que ceux que nous déployons au sein des services municipaux, le passage à Linux attendra encore un peu, pour des raisons que j’ai détaillées dans un article dédié.

Structuration, transformation, mise en œuvre opérationnelle, tout cela est bel et bon. Mais comment être sûr de ne laisser personne au bord de la route ? C’est tout l’enjeu de l’inclusion numérique, sujet de l’article suivant.

L’épisode 1 (structuration)
L’épisode 2 (transformation)

***

    • Source image :

https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Eug%C3%A8ne_Delacroix_-_Le_28_Juillet._La_Libert%C3%A9_guidant_le_peuple.jpg

  • Auteur : Erich Lessing Culture and Fine Arts Archives via artsy.net
  • Description : Tableau d’Eugène Delacroix « La Liberté Guidant le Peuple », commémorant la révolution des Trois Glorieuses (27-28-29 juillet 1830) en France.
  • Licence : Domaine public

Retrouvez-moi sur Mastodon : https://colter.social/@nicolasvivant




Ce que Framasoft pourrait faire en 2022, grâce à vos dons

« Iels sont bien gentil⋅les à Framasoft, mais pourquoi est-ce que je devrais leur faire un don ? ».
C’est une bonne question, et on vous remercie (sincèrement, oui oui) de l’avoir posée 🙂

D’abord parce que cette question est tout à fait légitime. Votre argent est précieux, et l’incertitude face à l’avenir mérite qu’il soit dépensé ou investi utilement.

Ensuite parce que Framasoft est une association qui ne peut agir que grâce à vos dons. Nous vous devons donc le maximum de transparence quant à nos actions menées et à venir. Vos dons viennent à la fois récompenser le travail effectué, mais aussi encourager les projets futurs.

Depuis le 12 octobre, nous vous présentons un panel de ce que Framasoft a réalisé ces derniers mois, grâce à vos dons.

« Frama, c’est pas que… »Pour l’automne 2021, chaque semaine, nous voulons vous faire découvrir un nouveau pan des actions menées par Framasoft. Ces actions étant financées par vos dons (défiscalisables à 66 %), vous pouvez en trouver un résumé complet, sous forme de cartes à découvrir et à cliquer, sur le site Soutenir Framasoft.

➡️ Lire cette série d’articles (oct. – déc. 2021)

Illustrée sous la forme de cartes, cette campagne rappelle que Framasoft, ça n’est pas que Framapad, Framadate, PeerTube ou Mobilizon. Mais bien plusieurs dizaines de projets en parallèle, avançant chacun à leur rythme, tous dans la même direction : vous redonner du pouvoir sur le numérique.

Par contre, ce que cette campagne ne vous a pas encore révélé, c’est ce que nous comptons faire en 2022, si vous nous en donnez les moyens.

Ce sont ces intentions que nous souhaitons vous présenter ci-dessous.

Framasoft 2022
Illustration CC BY David Revoy (sources)

 

Framasoft et les associations

Tout d’abord, et c’est sans doute l’un des principaux points, nous souhaitons vous dévoiler en 2022 un nouvel axe d’actions, qui se prolongera donc sur plusieurs années.

Nous l’exprimions il y a déjà plusieurs années, « Dégoogliser ne suffit pas ». Notre vision, résolument politique, d’un numérique émancipateur, ne peut exister et n’aurait pas de sens en dehors d’autres luttes. Les combats pour plus de justice et d’égalité, donc moins de monopoles et de dominations, s’entrecroisent, se rejoignent et se complètent.
« Pas de société libre sans logiciel libre » est, pour nous, une conviction. Mais cela ne signifie pas qu’une société où le logiciel libre aurait « gagné » suffirait à fournir les conditions d’une société libre.

À Framasoft, nous faisons attention à ne pas (trop) nous épuiser, à éviter le burnout militant. Nous faisons donc le choix d’agir essentiellement là où nous nous sentons fortes et forts : le numérique. Mais cela ne signifie pas que nous ignorons les autres luttes.

Or, l’un des soucis que nous identifions, c’est que celles et ceux qui agissent « pour un monde meilleur » le font souvent dans des milieux associatifs qui disposent de peu de moyens, avec des cultures numériques hétérogènes, et utilisent massivement les outils des GAFAM (qui sont fort efficaces, il faut le reconnaître).

Nous souhaitons donc amorcer en 2022 un ensemble de projets s’adressant particulièrement aux publics associatifs, militants, ou œuvrant pour le progrès social et la justice sociale.

Illustration CC BY David Revoy (sources)

 

Nextcloud, une suite logicielle pour outiller les assos

Cela fait plusieurs années qu’on tourne autour, nous l’évoquions en 2019, puis 2020, mais clairement la pandémie a limité l’énergie que nous pouvions mettre sur ce projet.

Nextcloud, dont la version 23 vient tout juste de sortir, est un excellente suite logicielle permettant de gérer fichiers, agendas, contacts, rédaction collaborative, etc. Cependant, beaucoup d’associations utilisent Google Docs, Dropbox & co. D’abord, parce que Nextcloud est peu connu (normal, les moyens marketing ne sont pas les mêmes). Ensuite parce que Nextcloud a une ergonomie souvent perfectible (par exemple, partager un fichier n’est pas évident, alors que c’est tout de même une fonctionnalité de base). Enfin, trouver le « bon » prestataire pour vous proposer une instance Nextcloud fiable et correspondant à vos besoins et vos moyens reste relativement complexe (même si de nombreux chatons proposent ce service. Coucou les ami⋅es de IndieHosters ou de Zaclys 👋)

Nous voulons donc, en 2022, travailler à rendre Nextcloud plus simple et plus accessible pour toutes et tous. À la fois en améliorant le logiciel, mais aussi sa notoriété ou sa documentation. Enfin, nous nous efforcerons de proposer une offre spécialement destinée aux associations.

Faire un don à Framasoft, c’est nous donner des moyens pour faciliter l’adoption de Nextcloud.

Émancip’Asso pour une cohérence numérique

Ce projet est né d’un constat partagé avec nos partenaires et ami⋅es d’Animafac : même si de plus en plus d’organisations prennent conscience de la nécessité de mettre en cohérence leurs outils numériques avec leurs valeurs, elles ont peu d’énergie et de compétences en interne pour se lancer dans une telle démarche. À ceci s’ajoute le constat que peu de structures sont actuellement en mesure de réellement guider et orienter les associations dans leur transition numérique libre.

Le projet Émancip’Asso a pour principal objectif de proposer aux associations des acteurs en mesure de les accompagner dans leur démarche de « dégafamisation ».

Nous souhaitons ainsi offrir un programme de formation aux acteurs qui proposent aux associations des services et accompagnements spécifiques. Cela afin que ces structures soient en mesure d’identifier les besoins d’une organisation pour les prendre en charge en intégralité, qu’il s’agisse d’hébergement, d’infogérance, d’installation de logiciels libres particuliers ou d’assurer un support technique ou des formations.

Cela va nous demander du temps et de l’énergie, mais nous sommes convaincu⋅es que l’offre d’accompagnement professionnel est l’un des angles morts du libre associatif, et qu’il faut multiplier et renforcer les acteurs capables de satisfaire ce besoin.

Faire un don à Framasoft, c’est nous aider à accompagner les accompagnateur⋅ices à la dégooglisation des associations.

Un observatoire sur les pratiques numériques libres

La mission de cet observatoire sera d’étudier les évolutions des usages numériques des associations.

Par le biais d’enquêtes, d’analyses (en y associant autant que possible des usager⋅es, des designers, des chercheur⋅euses, des partenaires associatifs, etc), nous souhaitons mieux comprendre les outils, les habitudes, les expériences des personnes qui utilisent le logiciel libre. Ou mieux comprendre pourquoi elles ne l’utilisent pas !

En effet, pour répondre avec pertinence aux besoins des deux projets précédents, nous avons besoin de qualifier et de quantifier aussi objectivement que possible quels sont les logiciels libres utilisés, pour quelles raisons, avec quelles frictions, etc. Bref, qu’est-ce qui « marche » ? Qu’est-ce qui ne « marche pas » ? Et surtout, pourquoi ?

Faire un don à Framasoft, c’est aider à éclairer et enrichir notre compréhension des pratiques associatives libres.

PeerTube v5

La version 4 de PeerTube est à peine sortie du four, que nous vous annonçons déjà notre volonté de travailler sur PeerTube v5 !

Dans cette version, nous souhaitons avant tout nous attacher à résoudre certains points de frustration et améliorer l’utilisabilité, notamment sur les formulaires d’upload de vidéos et d’inscription des utilisateur⋅ices.

Mais nous souhaitons aussi donner plus de maîtrise aux gestionnaires d’instances comme aux vidéastes. Que cela soit en leur permettant plus d’actions par lots (par exemple en permettant le déplacement d’un ensemble de vidéos vers une autre chaîne) ou en affinant les outils de gestion de fichiers (par exemple supprimer une définition d’une vidéo).

Si nous parvenons à faire financer cette fonctionnalité, nous voudrions aussi proposer un outil permettant d’éditer (de façon basique) des vidéos. Cela permettrait, par exemple, aux vidéastes de couper quelques secondes en début ou fin de vidéo directement dans PeerTube.

Enfin, nous désirons aussi améliorer les capacités de synchronisation entre YouTube et PeerTube. Cette possibilité existe déjà, mais uniquement en ligne de commande. Nous voulons donc proposer une interface au sein de PeerTube, qui permettrait, par exemple, de répliquer automatiquement l’intégralité des vidéos d’une chaîne YouTube vers une chaîne PeerTube.

Faire un don à Framasoft, c’est soutenir le développement d’une alternative libre, décentralisée et fédérée à YouTube, pour reprendre le pouvoir sur vos vidéos.

Illustration CC BY David Revoy (sources)

 

Mobilizon v3

Mobilizon, comme PeerTube, vient tout juste de bénéficier d’une nouvelle mise à jour. Et nous comptons bien vous en proposer une nouvelle version majeure en 2022.

Pour vous donner un petit aperçu du programme : développement d’un outil de recherche global multi-instances, sur le modèle de SepiaSearch ; refonte de la page d’accueil de l’instance ; création d’une toute nouvelle vue « Carte » permettant de visualiser et chercher les événements de façon géographique ; outil d’importation depuis Meetup et Facebook ; et bien d’autres choses !

Faire un don à Framasoft, c’est favoriser l’émergence d’une alternative aux événements et groupes Facebook, éthique et respectueuse de votre vie privée.

Illustration CC BY David Revoy (sources)

 

Un Framanifeste pour affirmer nos choix

Framasoft travaille, en pointillés depuis 2019, sur la rédaction de son manifeste.

En 2022, nous souhaitons achever ce travail et publier ce texte important non seulement pour nous, mais aussi pour vous, puisqu’il clarifie la raison d’être de l’association. Il définira aussi le cadre de nos actions et les valeurs qui fondent notre identité.

Faire un don à Framasoft, c’est soutenir plusieurs dizaines de projets portés par une association aux multiples facettes techniques, politiques, exploratoires.

Illustration CC BY David Revoy (sources)

 

Faire collectif : les CHATONS

Le Collectif des Hébergeurs Alternatifs, Transparents, Ouverts, Neutres et Solidaires compte aujourd’hui une centaine de structures réparties sur le territoire français, avec des membres en Belgique, au Québec et en Suisse. Framasoft assure la coordination et l’animation du collectif depuis sa création fin 2016 (avec une salariée qui y consacre environ 30% de son temps de travail).

En 2022, nous souhaitons lancer une réflexion sur les objectifs que se donne le collectif et les moyens pour y parvenir. Cela passera notamment par l’organisation d’un nouveau camp CHATONS à l’été 2022, et par la poursuite de notre travail de « déframasoftisation » de la coordination du collectif.

Par ailleurs, les contenus produits et captés lors de la formation Émancip’Asso permettront aussi de préparer le travail pour un second module du MOOC CHATONS, afin de faciliter les naissances de chatons solides sur leurs pattes et autonomes face à leurs publics.

Faire un don à Framasoft, c’est permettre la création, la consolidation et la mise en réseau de structures proposant des services web répondant à des critères éthiques forts.

Illustration CC BY David Revoy (sources)

 

Partager savoirs et connaissances : UPLOAD

UPLOAD, c’est notre proposition de coconstruire avec vous une Université Populaire Libre, Ouverte, Autonome et Décentralisée.

De mois en mois, nous affinons les contours de ce projet. Déjà préfigurées par le MOOC CHATONS, des Librecours ou du podcast UPLOAD, toutes ces expérimentations illustrent notre envie de partager le savoir, et la capacitation qui va de pair avec l’acquisition de savoirs.

Faire un don à Framasoft, c’est concourir à inventer de nouveaux espaces de partage de connaissances.

Illustration CC BY David Revoy (sources)

Des Livres en Communs

La maison d’édition Framabook est née en 2006; 16 ans plus tard, nous souhaitons la faire évoluer.

Des Livres en Communs (ce sera le nouveau nom de Framabook) a pour intention de se concentrer sur la création et la production de communs culturels.

Depuis plus de deux cents ans, l’édition place les auteurs et autrices en situation de subordination économique, s’arrogeant de fait tous les droits patrimoniaux et n’octroyant un revenu aux auteurs et autrices qu’en consacrant une rente liée à cette propriété, privant le public de tout accès non rémunéré ou rémunérateur au fruit du travail des auteurs et autrices. Ces derniers produisent donc un capital qui ne participe à l’avancement culturel que parce qu’il peut être exploité en tant que valeur marchande monétisée. Cela transforme l’objet culturel en produit industriel comme un autre, balayant la pertinence de ses usages sociaux.

La grande particularité de cette nouvelle maison d’édition sera de reconnaître la réalité de ce travail en amont, en le rémunérant directement par une bourse d’écriture versée aux auteur⋅ices pour reconnaître plus équitablement leur travail de création.

Faire un don à Framasoft, c’est soutenir des créateurs et créatrices d’œuvres mises à disposition sous forme de communs culturels.

Illustration CC BY David Revoy (sources)

 

Soutiens à la culture, au libre et aux communs

Nous l’exposions il y a peu, nous participons activement à un certain nombre de projets en dehors de Framasoft.

Par exemple, nous soutenons (financièrement ou humainement) des projets de développement informatique tels que la plateforme de pétitions Pytition, le logiciel de comptabilisation du bénévolat valorisé Bénévalibre, l’application pour smartphone PeerTube Live, ou le plugin PeerTube Live Chat.

Nous accompagnons aussi l’émancipation de certains de nos logiciels, tels que Framadate ou Framaforms/Yakforms afin d’en faire, au-delà de simples logiciels libres, de véritables communs.

Nous souhaitons aussi rouvrir un chantier de « dépoussièrage » de MyPads, notre plugin permettant d’organiser vos pads. Nous hébergeons plus de 230 000 utilisateur⋅ices et 300 000 pads sur https://mypads.framapad.org et ce nombre ne cesse de grandir. Il nous parait donc urgent et important de corriger quelques frictions pénibles.

Mais notre soutien ne se limite pas au code.

Nous consacrons aussi du temps à conseiller nombre d’associations ou collectifs en répondant à leurs questions diverses et variées sur le numérique ou le fonctionnement associatif. Contribateliers, Réseau Infoclimat, l’atelier paysan, Exodus Privacy, Contribulle ne sont que quelques exemples de structures que nous accompagnons ponctuellement ou au long cours.

Nous cofinançons et participons activement aux travaux de recherche d’Audrey Guélou, doctorante à l’UTC, dont le sujet de thèse est « Configurations techno-éthiques pour les médias sociaux décentralisés et fédérés », afin de mieux comprendre ce nouveau territoire qu’est le Fediverse.

En 2022, nous poursuivrons aussi notre participation au collectif « La Coalition – Libertés associatives » qui s’est fixé pour mission de proposer des stratégies de riposte contre les répressions subies par le secteur associatif.

Faire un don à Framasoft, c’est participer au soutien et à la consolidation d’initiatives extérieures à Framasoft, mais aux valeurs alignées avec celles de l’association.

Illustration CC BY David Revoy (sources)

Organisation de rencontres

La situation sanitaire actuelle (oui, la pandémie mondiale, c’est à toi qu’on s’adresse) rend plus difficile le fait de se rencontrer physiquement. Or c’est souvent lors de ces rencontres que les liens se tissent et se renforcent, que les envies s’expriment, que les mobilisations s’inventent. Sans elles, certains projets ont plus de mal à avancer, et surtout la motivation a tendance à stagner, si ce n’est disparaître.

Il ne s’agit pas d’organiser une rencontre estampillée « Framasoft », ou un défilé de conférencier⋅es. Mais bien de proposer des espaces d’échanges, de face-à-face, de dialogue.

Nous souhaitons créer de nouveaux espaces de rencontres physiques, pour faciliter les points de contacts entre des acteur⋅ices aux compétences différentes et aux vécus singuliers : des personnes du libre, mais aussi de l’éducation populaire, de la solidarité, de la redirection écologique, de la médiation numérique, etc. Nos mondes ne se parlent que très peu, et nous passons à côté d’occasions de nous écouter, de nous comprendre, de faire les choses ensemble.

Faire un don à Framasoft, c’est se donner une chance supplémentaire de « croiser les flux » entre différents mouvements et d’élargir les capacités de mobilisations.

Illustration CC BY David Revoy (sources)

 

Nous avons besoin de sous, et donc de vous !

Vous l’aurez compris, les graines que nous voulons planter en 2022 sont nombreuses, et nos ambitions sont grandes au regard de la petite taille de l’association.

Pour avancer, nous avons besoin de moyens financiers, et nous espérons que les (bientôt) 20 ans d’actions de l’association tendent à démontrer que, lorsqu’on nous en donne les moyens, les souhaits que nous exprimons peuvent devenir, pour vous, une réalité.

Merci !

Soutenir Framasoft




Annuaire des acteurs et actrices de l’accompagnement au numérique libre

En octobre 2019, nous avons publié un article signalant notre besoin d’identifier les acteurs et actrices de l’accompagnement au libre dans lequel nous proposions à toutes celles et ceux qui exercent une activité de médiation numérique (bénévole et/ou professionnelle) autour des logiciels libres de répondre à un questionnaire en ligne.

L’objectif : recenser les personnes, structures et organisations réalisant des accompagnements au numérique libre et publier leurs coordonnées dans un annuaire pour celles qui le désirent. Nous souhaitions d’une part pouvoir estimer la taille de l’écosystème dans lequel nous nous inscrivons, d’autre part pouvoir réorienter les demandes que nous recevons vers d’autres acteur·ices, plus disponibles, plus localisé·es ou plus spécialisé·es que nous.

Une publication retardée pour cause de pandémie mondiale

Nous avons confié ce travail à La dérivation, un collectif d’éducation populaire composé de Mélissa et Lunar, deux camarades de longue date de Framasoft. Nous avons reçu 402 réponses à ce questionnaire. Et après avoir supprimé les réponses vides, les doublons et celles hors du périmètre de l’enquête, nous avons retenu 371 réponses, dont 293 ont choisi de figurer dans l’annuaire.

Nous avions prévu de publier cet annuaire au printemps, mais la diffusion d’un tel recensement au beau milieu d’une pandémie et d’un confinement général ne nous a pas semblé pertinente. Merci pour votre patience concernant ce délai entre l’enquête et la publication des résultats. La « photo » prise par ces documents est de fait déjà un peu datée au moment de sa sortie. Nous espérons cependant qu’elle permettra à celles et ceux qui recherchent un accompagnement dans ce domaine de trouver des contacts adéquats vers lesquels se tourner.

Nous avons fait le choix de ne pas faire figurer dans cet annuaire les structures proposant des accompagnements dédiés à un logiciel ou à une solution technique précise. Notre raisonnement étant que les personnes cherchant un accompagnement sur un outil bien spécifique seront mieux renseignées par une requête type « formations Dolibarr » dans un moteur de recherche.

L’annuaire des acteurs et actrices de l’accompagnement au numérique libre

L’annuaire des accompagnements présente plusieurs moyens de découvrir les données récoltées par ce questionnaire. L’annuaire alphabétique diffuse les informations de chaque répondant⋅e et plusieurs index (type de public, domaine d’intervention, format d’intervention, zone géographique) permettent d’y référer. Diffusé au format .pdf, cet annuaire est à considérer comme un instantané : les informations qui y sont indiquées ne sont peut-être plus à jour et méritent donc d’être vérifiées.

Framasoft menant de front de nombreux projets, nous ne nous lancerons pas dans la mise à jour régulière des données qui composent cet annuaire. Mais en publiant les données brutes, nous permettons à la communauté d’en prendre connaissance pour proposer des modalités de recherche différentes et/ou la création de nouvelles interfaces y donnant accès, et potentiellement permettant de les mettre à jour.

Ces données brutes sont disponibles sous 2 formats. Le fichier Accompagner_au_numérique_donnees_brutes.csv contient les données brutes (séparateur : points virgules ; séparateur de chaînes de caractères : guillemets doubles). Le fichier Accompagner_au_numérique_donnees_brutes.ods est un fichier LibreOffice Calc reprenant ces mêmes données brutes, accompagnées d’un onglet « Glossaire », qui détaille les différentes réponses des questions à choix multiples (séparées par des virgules). Nous avons rédigé un document annexe à destination des personnes souhaitant exploiter les données brutes du questionnaire dans lequel nous avons précisé quelques aspects concernant leur utilisation.

La synthèse des réponses à l’enquête

Les résultats de l’enquête sont présentés dans une synthèse explicative des réponses. Ce sont les grandes tendances que nous avons saisies concernant le statut des intervenant·es, les publics touchés, ainsi que les domaines, formats et zones géographiques des interventions.

Les personnes ayant répondu à ce questionnaire sont pour  39% des bénévoles, pour 33% des professionnels et 27% pratiquent les deux formes d’intervention. Les accompagnements recensés s’adressent plutôt aux néophytes et aux utilisateur·ices quotidien·nes. Les domaines d’intervention les plus souvent cités font écho aux axes principaux d’actions de Framasoft : les alternatives aux GAFAM, les logiciels libres sur ordinateur personnel (plutôt que sur plateformes mobiles) et les outils collaboratifs. Les ateliers pratiques et les accompagnements personnalisés sont les formats d’intervention les plus recensés. Et nous savons désormais que 39% des répondant⋅es ont indiqué proposer des accompagnements en ligne, ce qui, dans le contexte actuel, est une information très utile.

Framasoft tient à remercier chaleureusement toutes les personnes qui ont participé à cette enquête. Nous vous incitons vivement à faire connaître ce document en le partageant au sein de vos communautés. Et nous serions ravi⋅es que d’autres s’emparent à leur tour de cette question et envisagent, en utilisant les données brutes, de proposer des interfaces qui permettraient de mettre à jour facilement cet outil qui répond à une demande forte.




Identifions les acteurs et actrices de l’accompagnement numérique libre

Chez Framasoft, nous souhaitons recenser les différent⋅es acteurs et actrices ayant des pratiques d’accompagnement au numérique libre. Pour cela, nous vous invitons à répondre à un petit questionnaire avant le 20 décembre 2019.

Le numérique attire de plus en plus de monde
En lançant fin 2017 la campagne Contributopia, nous partagions avec vous le constat que trouver le service web libre et éthique qui correspond à ses usages demande de nombreuses connaissances et reste difficile d’accès aux personnes les moins à l’aise avec l’outil numérique. À ce jour, il nous semble toujours pertinent de rappeler que le principal objet de l’association Framasoft est l’éducation populaire aux enjeux du numérique.

Depuis plusieurs années Framasoft reçoit de nombreuses sollicitations pour animer des conférences, des ateliers ou des formations. Ces demandes proviennent d’organisations ou d’individus aux profils variés et portent principalement sur les enjeux du numérique, la place des géants du web dans l’écosystème numérique, le capitalisme de surveillance, les services alternatifs à ceux proposés par les GAFAM, les logiciels libres, la culture libre et les outils collaboratifs.

Essayons de recenser les acteur⋅ices du numérique
Framasoft étant une petite structure (35 membres dont 9 salarié⋅es), il nous est souvent difficile de répondre positivement à ces invitations. C’est parce que nous trouvons frustrant de ne pas avoir les moyens de davantage accompagner celles et ceux qui émettent ces besoins, que nous lançons aujourd’hui ce questionnaire. Celui-ci va nous permettre d’identifier les différent⋅es acteur⋅ices (bénévoles et professionnel⋅les) ayant déjà des pratiques d’accompagnement sur ces thématiques.

Ce questionnaire s’adresse donc à toute personne, structure ou organisation ayant déjà des pratiques d’accompagnement au numérique libre. Que ce soit l’adhérent·e d’un GULL à titre bénévole, un⋅e médiateur⋅ice numérique, un⋅e formateur⋅ice indépendant⋅e ou un⋅e salarié⋅e d’un organisme de formation, toutes ces personnes sont légitimes à répondre à ce questionnaire. Nous vous demandons seulement de ne pas répondre à ce questionnaire pour une structure si vous n’en faites pas vous-même partie. Cependant, si vous connaissez une personne, structure ou organisation de ce type, n’hésitez pas à lui transmettre le lien.

Les informations demandées portent à la fois sur les personnes ou les organisations (types d’interventions, forme juridique…) et sur les modalités de ces interventions (sujets, zones géographiques, public visé…).

Cliquez sur l’image pour accéder au formulaire

Un questionnaire pour un document libre
Les informations récoltées seront diffusées sous la forme d’un jeu de données brutes anonymisées sous licence libre qui pourra être téléchargé depuis le framablog. Cette mise à disposition permettra leur réutilisation par tous, que ce soit pour les analyser ou les diffuser sous une autre forme.

De plus, les résultats de ce questionnaire seront compilés dans un document synthétique qui sera diffusé au format PDF sous licence libre. Ce document s’articulera en deux parties :

  • une synthèse des résultats du questionnaire ;
  • un annuaire recensant toutes les personnes, structures ou organisations y ayant répondu.

Nous savons par avance que cette liste d’acteur⋅ices ne sera pas exhaustive. Mais nous espérons qu’elle pourra être un point de départ pour nous ou pour toute autre personne ou structure souhaitant utiliser ces données. Elle pourra aussi compléter des listes préexistantes d’autres structures, car à notre connaissance aucune tentative d’inventaire n’existe sur le libre en particulier dans les structures d’accompagnement (si vous en connaissez, n’hésitez pas à les partager en commentaire).

En diffusant ce document, nous pourrons ainsi réorienter les demandes que nous recevons vers d’autres acteur⋅ices de la médiation numérique. Nous comptons donc sur vous pour partager massivement ce questionnaire au sein de vos communautés afin que le plus grand nombre d’acteur⋅ices puissent être recensé⋅es. C’est à vous !

 

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