Tableau numérique interactif et interopérabilité

Classé dans : Éducation, Mouvement libriste | 19

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eBeam - CC byL’usage des tableaux numériques interactifs (TNI, également appelés parfois TBI pour tableau blanc interactif) se diffuse actuellement à l’Éducation Nationale, comme l’illustre par exemple le récent dossier de Sésamath. Personne ne songerait à mettre en cause leur potentiel pédagogique, quand bien même cela demande aux enseignants réflexion et adaptation (sans oublier que cela demande également de l’argent à l’Institution).

Pilotes, logiciels, formats de fichiers… il y a cependant quelques questions à se poser si l’on ne veut pas se retrouver pieds et poings liés autour d’une technologie propriétaire[1].

Le pilote c’est le programme informatique qui va permettre l’interaction entre l’ordinateur et le périphérique (ici le tableau). Il est généralement fourni par le constructeur du périphérique qui a le choix de le placer sous licence libre ou propriétaire et de le proposer pour un ou plusieurs systèmes d’exploitation (Windows, Mac, Linux).
Il y a également les logiciels spécifiques au périphérique, ceux censés en tirer sa substantifique moelle. Par exemple tous les TNI disposent d’un mode «  paperboard  », c’est-à-dire la possibilité d’envisager le TNI comme un tableau blanc où l’on peut non seulement écrire avec le stylet mais ajouter des images, des médias, des figures interactives, des liens internet, etc. Tout comme les pilotes, ces logiciels peuvent être libres ou propriétaires, liés ou non à un constructeur, disponibles uniquement pour Windows ou pour d’autres OS.
Enfin il y a les fichiers que vous générez avec ces logiciels (par exemple le fichier issu d’une session «  paperboard  » où vous retrouvez tout ce qui aura été écrit de pertinent sur le TNI pendant la séance et que les élèves sont susceptibles d’emporter avec eux si on leur offre cette opportunité). Ces fichiers ont un format qui là encore peuvent être ouverts ou fermés.

Sachant cela, le cauchemar c’est le TNI A d’un constructeur B disponible uniquement pour le système d’exploitation C (et pas même les anciennes versions de C) et ne pouvant être exploité qu’avec le logiciel propriétaire D (du constructeur B) ne produisant qu’un format de fichier fermé E lié au logiciel D. Enseignants et élèves sont alors obligés d’avoir un ordinateur sous l’OS C avec le logiciel D pour préparer, relire, échanger, modifier et archiver une séance «  paperboard  ». Quand à l’établissement, le jour où le constructeur B décide ne plus produire et suivre son TNI A et son logiciel D (pour x raisons  : la faillite, la production d’un nouveau modèle bien plus mieux mais non compatible avec l’ancien modèle A+D, etc.), il se retrouve dans une position délicate avec tous ses profs et élèves disposant de fichiers au format E désormais illisibles et donc inutilisables.

Et le paradis  ? Ce serait le TNI A d’un constructeur B qui proposerait des pilotes libres pour de nombreux OS (dont au moins un OS libre) avec des logiciels exploitant le TNI qui seraient eux aussi sous licence libre et disponibles pour de nombreux OS et qui produiraient des fichiers dans des formats ouverts et donc interopérables.

Quelle naïveté, me direz-vous  ! Quel constructeur est en effet assez fou pour remplir ce cahier des charges qui non seulement ne ferait que rallonger le temps de travail (et donc les coûts) mais serait également susceptible de lui faire perdre des parts marché. On ne va tout de même pas offrir ainsi des années de R&D à la concurrence  !

Certes. Mais alors le minimum vital à assurer, surtout en milieu non lucratif comme l’école, concerne le format de fichiers. Disposer en effet d’un format de fichiers ouvert, documenté et standardisé permet au plus gros verrou de sauter. Parce que du coup cela permet à tous les développeurs de logiciels pour TNI de se caler et proposer par défaut à leurs utilisateurs le même format pérenne quel que soit le TNI utilisé, l’OS utilisé et le logiciel utilisé (libre ou non).

Et comme il est assez rare de voir les constructeurs éditeurs créer spontanément un format ouvert pour les fichiers issus de leurs logiciels, il convient alors aux clients de leur mettre gentiment la pression pour les pousser soit à libérer leurs formats soit à adopter un nouveau format reconnu pas tous et par là-même interopérable (cf par exemple l’affaire du format OOXML de Microsoft).

Or c’est le Ministère de l’Éducation Nationale française qui est le principal client ici. Il en irait a priori de sa responsabilité. Mais n’ayant visiblement pas accordé une attention soutenue à la problématique des formats de fichiers des suites bureautiques, il ne risquait pas, en l’état actuel de la situation, de se préoccuper de celle des formats de fichiers TNI.

C’est donc une fois de plus vers l’Angleterre que nous nous tournons, et son agence gouvernementale Becta, avec ce récent communiqué intitulé Format de fichiers standard pour les tableaux interactifs  : où en sommes nous  ? dont nous avons traduit un extrait ci-dessous  :

Becta et RM, en consultation avec des fournisseurs de tableaux interactifs, ont élaboré un brouillon de spécifications d’interopérabilité pour un format de fichiers standard destiné aux tableaux blancs interactifs. Notre objectif est de développer un format de fichiers universel qui pourra être adopté comme standard dans toute la branche d’activité.

Les syndicats d’enseignants et de formateurs ont aussi participé à la conception du brouillon de spécifications. Leur contribution vient renforcer l’idée qu’un format de fichiers standard présenterait d’immenses avantages pour la pédagogie, en permettant l’échange de ressources au sein des institutions et entre elles.

Le communiqué renvoie à ce brouillon (draft) où l’on peut lire la chose suivante  :

Ce format de fichiers servira de support à du contenu destiné à être visionné sur un grand écran. Puisque la plus grande partie de ce contenu sera conçue pour être interactive, les objets pourront être déplacés dans la page.

L’objectif premier consiste à créer un format que l’on peut ouvrir, modifier, sauvegarder et utiliser avec de nombreux logiciels pour tableaux interactifs, de sorte que le contenu pédagogique puisse être échangé entre établissements. À cet égard, le format doit être d’architecture simple mais adaptable de façon balisée afin d’assurer la compatibilité.

Ce format porte le nom «  d’Interactive Whiteboard File Format  » (NdT  : format de fichiers pour tableaux interactifs), ou IWB en abrégé.

Conclusion  : longue vie au format IWB, qui profitera non seulement aux écoles britanniques mais à toutes celles des autres pays qui n’ont pas la chance d’avoir un Becta chez eux.

Notes

[1] Crédit photo  : eBeam (Creative Commons By)

19 Responses

  1. MCMic

    Bin un bon vieux TNwii, ça marche aussi 😀 (et sous GNU/Linux, s’il vout plait…)

  2. Elessar

    Excusez ma naïveté, je comprends bien le problème des formats, mais concernant les pilotes, un TBI n’est-il pas simplement un dispositif de pointage absolu, comme une tablette graphique ?

    Quant aux logiciels, en quoi sont-ils liés à l’utilisation d’un TBI, d’une souris, d’une tablette graphique ou d’un joystick comme dispositif de pointage ?

    Enfin, quel est l’intérêt d’un TBI, au juste, pour l’enseignement ? Je vois bien l’inconvénient, qui est de rendre l’écriture beaucoup plus difficile, puisque le retour sensitif est encore plus faible que sur un tableau blanc, où il est déjà plus faible que sur un tableau noir. Mais les avantages, je ne les vois pas, pour faire un cours.

    Pour le moment, si j’ai besoin d’informatique pour faire un cours, j’utilise un vidéoprojecteur et une souris normale, de la même façon qu’on utilise un rétroprojecteur et des transparents, en faisant face à l’assistance. Si j’ai besoin d’écrire, je prends une craie et j’utilise le tableau noir. Alors, le TBI, est-ce vraiment un progrès, ou simplement un outil inutile à la mode ?

  3. Elessar

    Ah, au fait, ne seraient-ils pas en train de réinventer la roue ? Le SVG existe déjà…

  4. Damien

    Au sujet du TNWii, il y a cet article de… Framasoft :
    "Le TNWii, un détournement réussi"
    http://www.framasoft.net/article478

    Et pour donner la parole à ceux qui sont plus perplexes, cet article du CRDP de Montpellier :
    "Un DMI à 50€ : bonne idée ou contrefaçon ?"
    http://www.crdp-montpellier.fr/cd48

    Le même CRDP propose d’ailleurs tout un dossier :
    http://www.crdp-montpellier.fr/cd48

    Pour répondre à Elessar, si tu utilises le TNI en mode paperboard où tu peux écrire à la main ou en dactylo, insérer des images, des animations, du multimédia, entourer, annoter, etc. alors tu te retrouves à la fin avec un fichier, celui par exemple de toute la séance de cours, fichier qu’il peut être intéressant de conserver et diffuser. Je crois que c’est là que se situe l’intérêt d’avoir un format standard et ouvert (mais je peux me tromper).

  5. plouf

    Les tableaux blancs interactifs sont la nouvelle lubie du Ministère de l’éducation nationale !
    On pourrait effectivement se demander pourquoi ?

    Je pense que ces produits ont effectivement un potentiel dans certains cas, et c’est un petit plus mais quand certaines écoles auront déjà le minimum pour pouvoir travailler !

    Imaginez installer des centaines de milliers de ces tableaux ! A quels prix ?
    Coût d’achat ? Coût de Maintenance ? Coût de l’informatique pour le piloter ?
    Coût de remplacement ?

    Alors que l’éducation nationale incite à se défaire des compétences de milliers d’enseignants, que certaines facultés propose des cours dans des amphis surchargés en multicast sur un écran avec des certains professeurs (étrangers) qui parlent difficilement le Français (véridique), on voudrait nous faire croire que ce type de matériel va révolutionner l’apprentissage ! ça permet surtout de faire un reportage avec le Ministre qui montre du "modernisme" à la télé et qui espère masquer les vrais problèmes aux Français.

    Dans les ministères, ils sont complètement à coté de la plaque et se font bourrer la tête avec "des révolutions numériques" dont ils ne savent rien, ne comprennent même pas les enjeux.
    Alors que depuis dix ans, internet a révolutionné la culture, certains élèves n’ont touché un ordinateur à l’école que quelques heures.

    Ne parlons pas des professeurs qui ne peuvent pas être remplacés et dont les matières ne sont pas enseignées pendant plusieurs semaines … alors les tableaux interactifs !!!

    Les industriels qui font le pied de grue devant le cabinet ministériel ont une écoute particulière car l’éducation Nationale est vue par ce gouvernement comme un budget à dépenser et non comme une mission à effectuer !

    Si en plus, ça ne fonctionne que sous Microsoft Windows, c’est du pain béni pour emmerder les libristes . On ne comprends d’ailleurs toujours pas cet acharnement à faire la sourde oreilles sur le Logciel Libre …quoiqu’ on se doute qu’il faut certainement préserver certains intérêts …! Le libre, ça fait diminuer les budgets, alors les industriels sont moins motivés à proposer leur aide aux "politiques" qui soutiennent ce mouvement même en temps de crise.

    A quand des bons cours en Français en podcast mais avec une Common Licence permissive ?
    Au fait, c’est déjà ce qui se passe dans les Universités Américaines .

  6. Jean-Pierre

    Pour Elessar,
    « Pour le moment, si j’ai besoin d’informatique pour faire un cours, j’utilise un vidéo projecteur et une souris normale, de la même façon qu’on utilise un rétroprojecteur et des transparents, en faisant face à l’assistance. »
    C’est déjà un travail intéressant. Mais l’interactivité n’est pas présente dans ce dispositif.
    Vous le dites d’ailleurs vous-même : « en faisant FACE à l’assistance ». Le mot est lâché, nous sommes donc en mode frontal.
    Avec un TNI, un élève pourra venir au tableau pour écrire, souligner, bref influer sur tel ou tel aspect du texte ou de l’image pouvant faire débat. C’est à dire que les élèves peuvent devenir acteurs de l’élaboration de leurs propres apprentissages (et ce n’est pas une formule creuse).
    Bien évidemment, d’autres élèves voudront aussi participer et tout cela favorisera des mises en commun. Même les timides viennent rapidement au tableau !
    Bien entendu, tout cela prend du temps au début, mais vraiment, ça vaut le coup !
    (enseignant en primaire, dans une école à 5 classes)
    Pour Plouf,
    Là, désolé, mais vous êtes hors-sujet. Le TNI n’a rien à voir dans tout ça.

  7. Kevin H

    Intéressant.

    Mais j’ai parcouru un peu le dossier de Sésamath et n’ai pas trouvé la moindre trace de ce qui est évoqué ici.

    OK Sésamath c’est avant tout du pédagogique, des TICE et des maths, mais vu que la communauté du libre les cite très très souvent, ce serait pas mal qu’ils sensibilisent leurs utilisateurs à toutes ces questions.

  8. Elessar

    @Jean-Pierre : Je ne comprends vraiment pas votre argument. J’ai l’impression que vous essayez de me dire que le TBI permet de faire aller les élèves au tableau… Mais les élèves peuvent, depuis toujours, aller au tableau noir ou blanc, qui n’a en soi rien de « non interactif » !

    Quant au mode frontal, je trouve qu’il est plutôt un avantage, pour un cours, et justement, il n’est possible qu’avec un rétroprojecteur ou un ordinateur muni d’un pointeur classique.

  9. plouf

    @ Jean Pierre

    "Là, désolé, mais vous êtes hors-sujet. Le TNI n’a rien à voir dans tout ça."

    Réponse facile ! Combien coûte cet objet magique ? Pensez vous qu’il soit possible de le généraliser à tous les élèves en France ? Je ne nie pas son intérêt mais je suis simplement sensible à l’optimisation des dépenses publiques. Je doute qu’on puisse le trouver avant longtemps dans toutes les écoles du 93 !!! Je ne pense pas être hors-sujet sur ce site en précisant qu’une technologie est intéressante quand elle est disponible pour tous sans discrimination .

  10. julien noel

    Il y a un an et demi environ (de mémoire), j’avais échangé des mails avec un responsable de promethean (fabriquant de tni) qui recherchait un développeur informatique pour écrire un pilote de leur tbi sous GPL (si si). Je crois qu’il n’avait pas trouvé grand monde.
    https://linuxfr.org/forums/45/22975

  11. byc48

    Beaucoup de choses intéressantes dans l’article et les commentaires. Si je peux apporter quelques éclaircissements.

    La plupart des constructeurs fournissent le driver Linux pour leurs produits, mais il ne s’agit pas toujours de la dernière version.

    Le TNI n’est pas un simple écran. Son intérêt est de permettre de créer de l’interactivité dans la classe en ayant à disposition toutes les capacités de l’ordinateur. Pour cette raison, la possibilité de disposer d’un logiciel de gestion est importante. Et là, la situation est encore pire, puisque seul Smart propose le logiciel (Notebook) identique pour toutes les distributions de Linux (5), MAC et Windows. Ceci s’explique dans la mesure où ils ont vendu 2/3 des TNI dans le monde et qu’ils ont donc le marché suffisant pour justifier ces développements.
    En revanche, leur logiciel n’est pas libre (le source n’est pas accessible), mais il n’est pas protégé, c’est à dire que toutes les fonctionnalités sont opérationnelles, même si un TNI de la marque n’est pas branché.

    Au passage, le logiciel importe sans problème le format Promethean et European Schoolnet travaille actuellement à un format de fichier interopérable. La guéguerre des formats n’aura donc pas lieu. Et en attendant on peut toujours utiliser le Notebook SMART qui équipe près de 70 % des TNI dans le monde et qui peut lire le format de fichier des 30% restants…

    Sur la question du prix, de la WII à 40 € au TNI avec vidéoprojecteur à 4000, il y a de la marge…Le prix moyen d’un TNI est de l’ordre de 1200 €. C’est donc à porté de toutes les collectivités, à budget constant si on considère la chute des prix des ordinateurs depuis 5 ans. Pour la même somme, elles peuvent renouveler la salle informatique et mettre des TNI avec vidéo projecteurs. Et puis, comment toujours aller à contre-courant des évolutions en ne regardant pas ce qui se passe dans le monde. Il va bien falloir lâcher le Minitel à un moment ou un autre…

    En résumé, c’est la pédagogie qui compte et si l’enseignant équipé se donne la peine de réfléchir à ce qu’il peut mieux faire avec un TNI, il obtiendra des résultats intéressants, y compris et surtout sur les élèves en difficulté (la France présente une des plus grande hétérogénéité aux études PISA).

    Le frontal peut aussi avoir son intérêt, mais ce n’est pas le TNI qui le provoque. Les enseignants "Freinet" utilisent le même tableau à craie que les profs les plus frontalistes…

    Si on veut faire du frontal, il vaut mieux se contenter d’un simple vidéoprojecteur…

  12. Bionet

    Bonjour,

    je rajoute une couche aux commentaires ci-dessus :
    – concernant l’article c’est évident qu’un format de fichier standardisé (et ouvert) serait du pain béni pour les TNI ;
    – concernant les logiciels pour TNI multiplateformes il existe des softs libres pour le TNWii qui ont été écrits en java et sont multiplateformes http://www.uweschmidt.org/wiimote-w… ;
    – concernant la démocratisation des TNI, les offres libres existent (je pense toujours au TNWii) qui permettent d’équiper une salle pour 40€ + le vidéoprojecteur (on en trouve à moins de 300 €uros neufs qui fonctionnent très bien en TNWii) + l’ordi (un vieil ordi de récup fera très bien l’affaire et sous Ubuntu il fonctionnera nickel, avec un EeePC 701 ça marche aussi d’ailleurs). Après il faut mettre un peu les mains dedans pour régler tout cela et le rendre 100% fonctionnel mais c’est pas cher je trouve tout de même (en tout cas par rapport à une Smart Table à 8000$ !).

    Le problème avec le libre c’est que très peu de monde connaît les possibilités existantes (heureusement qu’il y a l’April et Framasoft). Malgré tout le TNI (et le TNWii) est en passe d’être présent dans de très nombreux établissements scolaires. De plus, le TNWii est déjà très présent en Amérique du Nord (c’est de là que provient son inventeur) ce qui fait qu’il est pris en compte dans de nombreux développements libres actuels : http://code.google.com/p/linux-whit

  13. tatinette

    de toutes façons y’aura toujours des vieux chnocs pour refuser l’évidence et pour contredire les bienfaits des nouvelles technologies. Elessai pardon pour le terme mais si c’est une lubie, qu’est ce que vous faîtes de tous ces pays qui s’y sont déjà mis avant nous ?
    C’est sur que quand on a jamais pris la peine de se mettre à l’informatique ça fait peur ! et c’est une charge de travail en plus parce que vous n’y connaissez rien mais pour des professeurs je trouve lamentable de ne pas vouloir enseigner à ses élèves le monde de demain !! Pensez comme ils seront largués plus tard à cause de vous. Vous vous devez de vous intéresser. Et oui les élèves vont au tableau noir mais la motivation n’est pas la meme

  14. JosephK

    @tatinette : euh, je crois que justement il s’y intéresse suffisamment pour faire remarquer qu’un TBI est en définitive qu’une très grande tablette graphique sur laquelle on projette son écran d’ordi tout comme on le ferai avec un vidéo projecteur.
    Et qu’effectivement le "TBI" est un terme à la mode tout comme le terme "VOD" dans un autre contexte. Vidéo à la Demande ne veut rien dire de plus que vidéo en téléchargement or ça existe depuis quasiment le début d’internet mais l’industrie culturelle peut nous faire avaler n’importe quelle pilule.
    Là, on fait un peu miroiter aux enseignants qu’il s’agit d’une avancée technologique en leur faisant payer le prix et en décrédibilisant les TNWii à 50€.

  15. Elessar

    Belle publicité, sam. Est-ce que ces tableaux s’interfacent comme de simples écrans VGA ou DVI et périphérique de pointage HID comme un tablette graphique, ou s’agit-il encore une fois de matériels réinventant la roue en imposant un absurde pilote spécifique ?

  16. francony

    Non, non et non !!! pas de format à négocier pour les "paperboards" !

    Le gouvernement a mis en place une mission avec le député Fougerousse, se demandant pourquoi les TICE ne progressaient pas plus vite dans les pratiques pédagogiques. Vous tombez juste dedans.

    Pour que les TICE progressent, les élèves, tous les élèves, des moins fortunés aux plus maladroits (inclus leurs parents) doivent pouvoir travailler chez eux avec les TICE.

    Et pour cela, aucun besoin de télécharger un logiciel qui ne fonctionnera peut-être pas à la maison, ou en classe, ou sur une clef USB, … ou le jour de la conférence sans connexion Internet… ou sur Mac, ou sur Linux.

    La plateforme universelle qui respecte les goûts et les choix de chacun: Firefox.

    Le même tableau à la maison que celui qui a été rempli en classe par le maître.

    Le cartable numérique, enfin… personnalisé par le maître, par l’élève.

    Une ébauche de scripts répondant à tous ces arguments sur mon site, avec une Wiimote à 39,90, un micro portable à 290Euros et un vidéoprojecteur à 600Euros, cela donne un tableau numérique pour tous à faible coût (pour l’instant complètement compatible MSIE).
    http://richard.francony.free.fr/col

  17. Maxence

    Le site http://www.tbi-direct.fr/ me parait aussi très intéressant pour acheter un TBI, j’y ai acheté la dernière une fois un TBI mobile de marque HITACHI. C’est plus avantageux d’acheter sur internet, simple et rapide.