Framasoft et Smile unis dans un mécénat de compétences

Nous nous sommes engagés avec la société Smile, spécialisée dans l’intégration de solutions libres, dans un mécénat de compétences autour de la refonte de notre annuaire de logiciels libres, appelé désormais « Framalibre ». Sa mise en œuvre et son suivi seront assurés par Cyrille Assire pour Smile (ci-dessous à droite) et Alexis Kauffmann pour Framasoft (à gauche).

Cyrille Assire (Smile) - Alexis Kauffmann (Framasoft)

L’annuaire de logiciels libres est le premier projet du réseau Framasoft. C’est celui pour lequel tout a commencé pour nous et même s’il côtoie désormais une vingtaine d’autres projets, il demeure encore le plus fréquenté. Mais force est de constater qu’il a pris la poussière avec le temps, dans le fond comme dans le forme. Il continue à rendre ses services au quotidien mais il a grand besoin d’être mis à jour. Smile va ainsi participer à la refonte ergonomique et graphique du site en nous aidant à repenser globalement le projet et proposer une interface plus fonctionnelle et aboutie.

Le mécénat se distingue du parrainage (sponsoring en anglais) en ce qu’il n’y a pas de contrepartie. Si le mécénat financier ou en nature sont connus, le mécénat de compétences reste un dispositif encore peu répandu. Il permet ici à Smile de mettre à disposition de Framasoft les compétences professionnelles de ses employés pendant leur temps de travail (et sans aucune perte financière). Il donne un nouveau visage au mécénat en le rendant plus solidaire et participatif et permet de faire en sorte que les entreprises et les associations se rencontrent et se rapprochent. Framasoft étant une association reconnue d’intérêt général, Smile va pouvoir déduire de son IS (Impôt sur les Sociétés) 60% des salaires chargés des collaborateurs missionnés, au prorata des heures effectuées pour nous.

Nous vous tiendrons régulièrement au courant des avancées de ce partenariat. Et nous serions ravis de voir d’autres entreprises prendre le sillage de Smile dans le mécénat de compétences parce que ce ne sont pas les besoins qui manquent dans le Libre associatif.