Geektionnerd : Copyleft
Le copyleft, c’est l’obligation de rester libre 😉
Crédit : Simon Gee Giraudot (Creative Commons By-Sa)
Le copyleft, c’est l’obligation de rester libre 😉
Crédit : Simon Gee Giraudot (Creative Commons By-Sa)
MSN n’est pas bien entendu pas libre. Oui mais pas forcément pour tous !
Firefox et Ubuntu sont bien entendu libres. Oui mais pas forcément pour tous !!!
Qui a dit que le Geektionnerd était l’ami des trolls ?
😉
Crédit : Simon Gee Giraudot (Creative Commons By-Sa)
Dans la famille des grands trolls de la communauté, je demande Mono.
On attend avec impatience un futur dessin sur la Fondation Codeplex qui nous valu une belle passe d’armes entre Manuel de Icaza (à l’origine de Mono) et Richard Stallman (co-auteur de sa framabiographie) 😉
J’en profite pour signaler le concours de scénario lancé par notre ami Gee à l’occasion du prochain premier anniversaire de son blog.
Crédit : Simon Gee Giraudot (Creative Commons By-Sa)
Comme évoqué dans le billet Mark Shuttleworth d’Ubuntu n’est pas motivé par la haine de Microsoft, la distribution GNU/Linux Ubuntu a changé de peau.
Et c’est l’éternelle querelle des Anciens et des Modernes qui recommence…
(avec en prime un bon gros troll Apple à l’orée du bois)
Crédit : Simon Gee Giraudot (Creative Commons By-Sa)
C’est non seulement une habitude mais l’une des nombreuses originalités de la célèbre distribution GNU/Linux : tous les six mois Ubuntu sort sa nouvelle version, qui, faisant de plus en plus d’adeptes, est logiquement de plus en plus attendue.
La prochaine version 10.04 LTS[1] se prénomme Lucid Lynx et est prévue pour le mois prochain. Elle promet beaucoup. Mais elle promet aussi d’être l’amie des trolls 😉
Il faut dire que lorsque l’on occupe la place enviée et reconnue qui est la sienne dans la communauté (notoriété grand public incluse), on s’expose inévitablement à des critiques. Mais il faut également reconnaître qu’un certain nombre d’annonces récentes ont pu parfois jeter le trouble, en particulier chez ceux qui sont moins attachés à l’open source qu’au logiciel libre.
De là à craindre que Canonical, la société créée par Mark Shuttleworth pour développer et soutenir Ubuntu, se transforme en une sorte de nouveau Microsoft, il n’y a qu’un pas que nous ne franchirons certainement pas.
Se contentant de lister quelque éléments selon lui sujets à caution, c’est un pas que n’a cependant pas hésité à franchir un dénommé Alan Lord sur son blog, dans un court et lapidaire billet intitulé explicitement Is Canonical Becoming The New Microsoft?[2].
Et cela n’a évidemment pas loupé, le billet a généré très rapidement une centaine de commentaires divers et variés, nécessairement orientés par ce titre choc.
Le journaliste Sam Varghese a alors jugé bon de contacter Mark Shuttleworth pour avoir son avis dans un article publié sur le site iTWire que vous proposons traduit ci-dessous[3].
PS : Notons que dans l’intervalle, Ubuntu a également révélé sa nouvelle charte graphique et son nouveau logo (ci-dessus). Personnellement j’aime bien, même si je note la disparition apparente du slogan « Linux for Human Beings », qui était peut-être maladroit mais avait le mérite d’évoquer Linux. La confusion entre les deux ou l’aspiration de l’un par l’autre risquent de se faire plus grande encore.
I’m not driven by Microsoft hatred: Shuttleworth
Sam Varghese – 15 février 2010 – iTWire
(Traduction Framalang : Don Rico et Simon Descarpentries)
Mark Shuttleworth, fondateur et directeur général de la société Canonical, déclare que s’il a créé sa distribution GNU/Linux Ubuntu, ce n’est en aucun cas par animosité envers Microsoft.
Il a répondu aux questions d’ITWire concernant un récent billet de blog dont l’auteur accusait Canonical de devenir le nouveau Microsoft.
« J’admire plusieurs des accomplissements de Microsoft. J’estime qu’il est tout aussi détestable de diaboliser les employés d’une entreprise que des gens pour leur couleur de peau, leur nationalité ou toute autre particularité » explique Shuttleworth.
« Microsoft se livre toutefois à d’inacceptables abus de position dominante, et je suis fier qu’Ubuntu offre au monde un réel choix entre la servitude continue et la liberté utile, sûre et authentique. »
« Cela dit, mon rôle n’est pas de punir Microsoft, ni de les haïr ; je suis là pour proposer une meilleure voie, si je le peux. Ce sera dur, mais nous le pouvons. Et, dans les cas où nous partageons une cause commune, je travaille volontiers avec Microsoft. Il est possible que ce soit difficile à concevoir pour ceux qui pensent que la vie est plus facile à appréhender si on a un ennemi pour justifier sa cause, mais à mon sens ce comportement conduit au sectarisme, nuit aux résultats et nous empêche de corriger les erreurs du passé. »
Dans son billet, l’auteur énumérait les raisons pour lesquelles Ubuntu devenait d’après lui le nouveau Microsoft : l’intégration de Mono par défaut, la création d’Ubuntu One (un outil propriétaire de stockage en ligne), le retrait de GIMP et d’autres logiciels de la distribution, le passage à Yahoo! comme moteur de recherche par défaut, une enquête visant à savoir quelles applications propriétaires devaient être incluses dans les dépôts d’Ubuntu, et enfin, la nomination de Matt Asay au poste de PDG.
Sans entrer dans les détails concernant chacun de ces points, Shuttleworth indique cependant que « toutes les questions abordées dans le billet que vous mentionnez ont été consciencieusement débattues sur des forums publics. Les gens de chez Canonical et les animateurs de la communauté Ubuntu y ont, je crois, présenté nos intentions sans faux-semblant. »
« Chacune de nos décisions affectant nos utilisateurs auront leurs détracteurs et leur partisans, » a-t-il ajouté, « mais c’est notre volonté de maintenir le cap face au changement qui confère à notre plateforme son dynamisme et sa pertinence, et nous ne nous soustrairons pas à cette responsabilité. »
Shuttleworth explique que son objectif personnel, ainsi que celui de tous ses collaborateurs chez Canonical, est d’apporter les avantages du logiciel libre au plus grand nombre. « C’est ce qui est au cœur de notre motivation, et à maintes reprises nous avons dû employer des chemins détournés pour rester cohérents avec ce principe. »
Il précise que la grande majorité du travail produit par Canonical est mis à la disposition de tous sous licence libre. « Y compris des éléments de nature éminemment stratégique, tel que Launchpad, qui est publié sous une licence compatible avec les réflexions les plus récentes concernant les services internet libres. Nos réalisations propriétaires n’impliquent jamais qu’il faille installer des outils fermés de Canonical dans Ubuntu, se limitent à des services réseau, permettent de promouvoir tout le reste, et restent totalement optionnelles pour les utilisateurs d’Ubuntu. C’est une pratique que l’on retrouve sur d’autres plateformes. »
En conclusion, Mark Shuttleworth affirme être très fier de ce qu’apporte Canonical à la communauté du logiciel libre. « Si nous rencontrons autant de succès que je le souhaite, alors le monde aura pour la première fois une plateforme de qualité professionnelle disponible gratuitement pour tous. Ce qui n’est pas le cas avec les acteurs dominants du marché Linux. Je me consacre corps et âme à ce but, et j’apprécie énormément de partager cette cause avec des milliers d’autres au sein de la communauté Ubuntu. »
« Travailler en partenariat avec Yahoo! n’a jamais, à ma connaissance, induit la moindre négociation avec Microsoft. Et nous n’accepterons pas les conditions de Microsoft en matière de licence de propriété intellectuelle, comme le fit Novell. En revanche, si nous pouvons collaborer de façon constructive avec Microsoft, Oracle ou IBM, lesquels incluent une grande quantité de code propriétaire dans leurs produits, il est certain que nous nous engagerons de façon ouverte et de bonne foi. Je suis convaincu que nous le ferons avec le soutien sans faille des responsables de la communauté Ubuntu. »
[1] Une version LTS (pour « Long Term Support ») garantit aux utilisateurs, constructeurs et assembleurs, une maintenance et un suivi sur plusieurs années.
[2] On notera qu’Alan Lord a fait depuis amende honorable.
[3] Edit : Alan Lord est intervenu dans les commentaires ci-dessous, en nous signalant notamment la mise au point suivante concernant l’article du journaliste : Sam Varghese Got It Wrong?.
Ce matin je reçois dans ma boite aux lettres (électronique) un communiqué de presse m’informant de la création du Conseil National du Logiciel Libre (ou CNLL).
Le nom m’a intrigué parce que de Conseil national, je connaissais surtout celui de Suisse, de la Résistance et de l’Ordre des médecins !
En fait il s’agit d’une nouvelle association nationale regroupant 10 associations régionales représentant 200 entreprises françaises spécialisées dans le logiciel libre.
Le CNLL a pour vocation de parler au nom de l’ensemble de la filière économique du logiciel libre, sans discrimination, afin de faire connaître les bénéfices du logiciel libre dans le contexte actuel de relance économique, et de faire entendre les demandes de ses membres auprès des pouvoirs publics, pour un soutien à l’activité économique de la filière.
L’union faisant la force, c’est une très bonne nouvelle que voilà .
D’ailleurs l’Aful, associée au communiqué de presse, se réjouit de cette création. Tandis que l’April salue l’initiative.
On remarquera au passage la subtile nuance entre la réjouissance et la salutation. Le titre de l’annonce n’étant d’ailleurs pas le même chez nos deux associations : Création du Conseil National du Logiciel Libre pour le premier, Création d’une fédération professionnelle du Logiciel Libre pour le second 😉
J’ai eu la curiosité de parcourir la FAQ du site.
« Logiciels Libre » ou « Open Source », quelle est la position du CNLL ?
Logiciel Libre et Open Source Software désignent des logiciels dont les licences permettent de les utiliser, de les modifier et de redistribuer librement, selon des conditions qui ont été codifiées précisément, respectivement par la FSF et l’OSI. Les deux termes ont cependant des connotations différentes, et certains préfèrent utiliser l’un plutôt que l’autre, ce que nous respectons, tout en estimant que nous n’avons pas à trancher dans ce débat.
Quelle que soit la façon dont on les appelle, nous estimons que le processus de développement et de diffusion des logiciels libres / open source est à même d’apporter plus de valeur à moindre coût, et plus de contrôle sur leurs choix technologiques, aux clients des entreprises que nous représentons.
Cette dernière phrase a tout de même de forts accents « open source » selon moi. Comme si on répondait tout de même à la question en faisant un choix (au demeurant tout à fait cohérent, logique et respectable)[1].
Mais du coup je n’aurais pas forcément adopté un tel nom de baptême, qui peut prêter à confusion dans le sens où on ne comprend pas forcément qu’il s’agit de fédérer des entreprises.
Proposition alternative : l’ANAREFOS pour Association Nationale des Associations Régionales des Entreprises Françaises Open Source. Mais c’est plus long, moins sexy et puis il y a « anar » dedans !
Certaines mauvaises langues m’objecteront qu’il existait déjà une structure similaire avec la FniLL, qui a pour « vocation de représenter en France l’ensemble des acteurs professionnels qui participent au dynamisme de l’économie du Logiciel Libre ». N’étant pas dans le secret des dieux, je me dis qu’il doit y avoir quelques bonnes raisons à une telle (saine) concurrence.
Aful / April, CNLL / FniLL, Logiciel Libre / Open Source, ce billet figurera en bonne place dans le « Hall of Troll » du blog !
Mais qu’on ne se meprenne pas. Moi aussi je salue, que dis-je, je me réjouis de la naissance de ce projet qui témoigne du dynamisme des FLOSS dans notre beau pays 😉
[1] Crédit photo : Gruntzooki (Creative Commons By-Sa)
L’image ci-dessous représente la copie d’écran d’une nouvelle distribution GNU/Linux qui se veut entièrement libre et bootable sur une clé USB.
Un peu comme notre Framakey Ubuntu-fr Remix, sauf qu’Ubuntu n’est pas « entièrement libre » au sens que lui donne la Free Software Foundation (principalement à cause des drivers graphiques propriétaires inclus dans la distribution, attention troll détecté !).
Elle porte le nom de RMS’s Mostly Slax (codename pour la version 1.2 : Rose), acronyme récursif faisant un double clin d’Å“il à Richard Matthew Stallman et à l’héritage de la distribution Slax.
Mattl – 11 février 2009 – FSF Blogs
(Traduction Framalang : Quentin)
RMS GNU/Linux-Libre est un projet visant à créer une distribution GNU/Linux composée uniquement de logiciels libres et qui soit assez petite pour tenir sur une clé USB. tion-gnu-linux-rms-mostly-slax La distribution, qui promet d’être le parfait compagnon des amoureux de la liberté, aura la capacité de garder les modifications sur la clé, ainsi que d’installer, de mettre à jour ou de désactiver les paquets logiciels dans une application de gestion des modules.
Le nom de cette distribution, RMS’s Mostly Slax, est à la fois un hommage au fondateur du système d’exploitation GNU, mais aussi une référence à l’histoire de ce projet, basé sur SLAX (elle même basée sur la vieille Slackware). RMS présente la version 2.6.27.42 de Linux-Libre, un projet pour modifier le noyau Linux et supprimer tout firmware et bouts de code propriétaire, ainsi que le navigateur GNU Icecat et l’environnement KDE 3.5. D’autres modules sont aujourd’hui en développement et devraient être prochainement disponibles au téléchargement sur le site du projet.
On trouvera une liste de distributions libres sur le site du projet GNU.
En me rendant chez mes parents à Paris pour la Noël…
Station : La Motte-Piquet – Grenelle.