PENSA, un projet universitaire européen autour de la citoyenneté numérique

En février 2020, nous avons été contacté par Marco Cappellini, d’Aix-Marseille Université, qui nous proposait de participer à un projet européen – qui n’avait, à l’époque, pas encore de nom – sur la thématique de la citoyenneté numérique dans une perspective plurilingue. Intriguées, nous avons voulu en savoir plus et, après un temps d’échanges, nous avons convenu que Framasoft serait l’un des partenaires associés de ce projet, spécifiquement sur la production de séquences de formations. Et puis, une pandémie mondiale est passée par là ! Ce n’est donc qu’en février 2021 que le projet PENSA (c’est son petit nom) a eu confirmation de son financement et que nous avons pu préciser notre participation : nous animerons une session de formation sur les logiciels libres dans l’enseignement en juin 2022. Maintenant que le projet est lancé, il était temps qu’on vous en parle. Et pour cela, nous avons proposé aux personnes qui coordonnent ce projet de répondre à une petite interview.

logo projet PENSA

Bonjour Elisabeth et Marco ! Pouvez-vous vous présenter ?

Bonjour, je suis Elisabeth Sanchez, Ingénieure d’études au Centre de Formation et d’Autoformation en Langues (CFAL) à Aix Marseille Université. Je suis en charge de l’animation et de l’ingénierie du projet PENSA.
Bonjour, je suis Marco Cappellini, enseignant chercheur à Aix Marseille Université et coordonnateur du projet PENSA.

Vous faites tous les deux partie de l’équipe de coordination du projet PENSA. Vous pouvez nous expliquer de quoi il s’agit ?

Le projet pour une Professionnalisation des Enseignants utilisant le Numérique pour un Soutien à l’Autonomie et à la citoyenneté (PENSA), soutenu par le programme Erasmus+ de la Commission européenne, aborde deux questions d’actualité dans l’enseignement supérieur et la société.

La première est le besoin de formation et d’infrastructure pour dispenser un enseignement mixte, distant et/ou co-modal (c’est-à-dire un enseignement en classe diffusé simultanément à des étudiants en ligne) qui s’est fait à la suite de la pandémie. Pendant les lockdowns nationaux et pour dispenser un enseignement co-modal, les enseignants se sont souvent tournés vers les plateformes en ligne classiques telles que Zoom sans être conscients du modèle économique de ces plateformes en termes de traitement des données personnelles.

La deuxième question est la nécessité d’éduquer les jeunes aux implications de l’utilisation des sites de réseaux sociaux (Facebook, YouTube, etc.) sur les plans psychologique, sociologique, économique et social. En effet, le déploiement de ces plateformes s’est accompagné de discours d’émancipation, les utilisateurs ayant pu exprimer et échanger leurs idées en ligne, générant ainsi davantage de dialogue public. Parfois, des dérives extrêmes ont démontré la fragilité du système d’où la nécessité de sensibiliser les étudiants aux logiques inhérentes à ces plateformes.

Le projet PENSA aborde ces questions avec une approche globale d’ouverture, à la fois dans le sens de l’éducation ouverte et des plateformes open source. Le cœur du projet est constitué de 30 enseignants et formateurs d’enseignants dans sept universités, la plupart faisant partie de l’Université européenne CIVIS, une association académique et une entreprise.

Au cours du projet, une centaine d’enseignants seront formés à l’intégration de l’enseignement mixte et co-modal dans leurs classes, avec l’intégration de la télécollaboration et de l’échange virtuel sur des sujets liés à la citoyenneté numérique. Grâce à ces actions, PENSA permettra à 400 élèves de toute l’Europe de développer leurs compétences numériques, leurs compétences plurilingues, leurs capacités de collaboration et leur autonomie d’apprentissage.

Pouvez-vous nous préciser comment les étudiant⋅es travaillent en collaboration ?
Les étudiants vont travailler en classe avec leurs enseignants et en ligne en petits groupes avec leurs camarades d’une université partenaire. Les échanges en ligne se déroulent dans la plupart des cas en trois phases. La première est une phase de prise de contact pour briser la glace. Les étudiants peuvent se présenter et comparer leurs environnements, d’études et personnels par exemple. Dans la deuxième phase, les étudiants travaillent pour analyser ensemble des « textes parallèles ». De manière générale, ces textes peuvent être des remakes de films, par exemple un groupe franco-italien comparant Bienvenue chez les Ch’tis et Benvenuti al Sud. Dans le cadre du projet PENSA, il s’agira plus spécifiquement par exemple de législations pour le déploiement de la reconnaissance faciale dans les pays respectifs. Cette deuxième phase se veut une entrée dans l’interculturel. Dans la troisième phase, les étudiants collaborent pour réaliser une production commune, un article de blog ou un poster sur une thématique en lien avec le projet, par exemple la gestion des données sur un site de réseautage social. C’est dans cette phase qu’il vont apprendre à développer leur communication et la gestion de la diversité dans une équipe, pour aller encore davantage dans l’interculturel.

capture plateforme PENSA

Comment vous est venue l’idée de travailler sur ces thématiques ?
Marco : Personnellement, de deux choses. Tout d’abord, ce sont plusieurs lectures qui ont éclairé chez moi les aspects problématiques de certains outils et plateformes numériques. Je pense aux écrits de Bernard Harcourt et plus spécifiquement son essai La Société d’exposition : désir et désobéissance à l’ère numérique, à ceux de Frank Pasquale sur l’opacité du fonctionnement des entreprises qui dominent sur Internet, ou encore les écrits sur l’autodéfense numérique du collectif italien Ippolita, également partenaire associé de PENSA.

La deuxième dynamique a été un ensemble de discussions avec des collègues et des amis, qui ont montré d’une part qu’il y avait une connaissance vague des dynamiques sur Internet et une connaissance presque nulle des outils alternatifs à disposition. À partir de là, avec plusieurs collègues on s’est réunis en février 2019 et on a travaillé à une proposition pour les appels à projet de la Commission Européenne. Puis est venue la pandémie, qui n’a fait que renforcer le besoin de développer une culture numérique chez les étudiants, mais aussi chez beaucoup de collègues.

PENSA est un projet ERASMUS+. Pouvez-vous nous en dire davantage sur ce programme européen ?
Erasmus+ est un programme connu surtout pour ses actions liées à la mobilité. Moins connues, mais tout aussi intéressantes, sont les actions liées à la coopération, tant au niveau scolaire qu’universitaire. PENSA est un projet qui s’insère dans les actions clés, pour des partenariats stratégiques dans l’enseignement supérieur. L’idée principale est de réunir plusieurs partenaires aux expertises complémentaires pour répondre à un ou plusieurs défis sociétaux.

Dans PENSA, le noyau de l’équipe est composé d’enseignants de 7 universités, de collègues d’une entreprise spécialisée dans les open coursware et d’une association internationale. Dans une formation qui s’est tenue en juin 2021, chaque membre de l’équipe a apporté quelque chose aux autres. Par exemple, j’ai pu apprendre davantage sur les outils libres spécifiques à la formation et à mieux intégrer des échanges en ligne entre mes étudiants et des étudiants ailleurs. A partir de cette collaboration, dans chacune des universités on formera d’autres collègues pour diffuser des idées et des outils pour améliorer la pédagogie universitaire.

Puisque PENSA est un projet européen, quelles sont les langues utilisées ?
Il y a 7 langues présentes dans le projet : allemand, anglais, catalan, espagnol, français, italien, roumain. Dans les échanges entre étudiants, ils utilisent soit une langue comme langue véhiculaire (typiquement l’anglais), soit les deux langues des pays concernés (par exemple allemand et français pour un échange entre étudiants à Tübingen et Aix en Provence). Pour les autres initiatives du projet, comme la formation de formateurs, on a utilisé l’anglais dans un premier temps, les langues locales ensuite.

Le plus intéressant se passe au niveau de la gestion du projet : le comité de pilotage communique en intercompréhension des langues romanes. Par les similarités entre langues latines, et avec des stratégies de communication, chacun parle dans une langue romane et les autres comprennent et répondent en d’autres langues. Dans ces réunions, on parle donc français, italien et espagnol principalement, avec des touches en catalan et roumain. Au début, ça peut être un peu déstabilisant et surtout fatiguant, mais avec la pratique on s’y fait assez vite. C’est une manière pour nous de faire vivre le plurilinguisme européen, au-delà des séparations entre langues que l’on peut avoir apprises.

photo jeunes européens
Crédit : Université Aix-Marseille

Quelle place accordez-vous au logiciel libre dans ce projet ?
Une place assez importante. D’abord, on vise à faire comprendre la différence entre « gratuit » et « libre », qui n’est pas évidente pour beaucoup de monde. Ensuite, dans la formation de formateurs on fait connaître des alternatives libres, parfois même institutionnelles, pour différents outils. Par exemple BigBlueButton comme une alternative à Zoom ou Skype. D’ailleurs, ces formations sont très intéressantes pour découvrir de nouveaux outils, même pour les personnes le plus expérimentées de l’équipe.

On prévoit aussi de développer et publier des extensions à des outils libres tels que la plateforme Moodle pour les cours hybrides ou à distance. Chez les étudiants, les formations que nous sommes en train de mettre en place visent aussi à les rendre plus conscients des enjeux de l’utilisation de plateformes gratuites grand public, par exemple sur comment elles sont conçues pour capter l’attention et extraire des données, les positionnant en tant que consommateurs. Nous espérons que cette prise de conscience contribuera à des changements dans leurs usages numériques, particulièrement par rapport aux plateformes de réseautage social.

Le côté « open » du projet se fait aussi au niveau des productions de matériel pédagogique, lequel sera mis en ligne sur les sites de la Commission Européenne et du projet.

Donc, le matériel pédagogique sera diffusé sous licence libre ? Si oui, laquelle ?
Oui, il sera diffusé en libre accès. Pour la ou les licences utilisées, ce n’est pas encore défini : ce sera discuté et décidé lors du prochain comité de pilotage.

Dernière question, traditionnelle : y a-t-il une question que l’on ne vous a pas posée ou un élément que vous souhaiteriez ajouter ?
On a probablement fait le tour. Merci bien pour cette occasion de parler de PENSA. Pour la suite et pour suivre l’évolution du projet et profiter des productions, ce sera sur le site https://pensa.univ-amu.fr/, dans la langue de votre choix 🙂

 




Khrys’presso du lundi 20 décembre 2021

Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière.

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Spécial France

Spécial média et pouvoir

Spécial on gère comme des pieds (et à la néolibérale)

Spécial État policier, violences policières, montée de l’extrême-droite…

Spécial résistances

Spécial GAFAM et cie

La disparition de la semaine

  • Mort de bell hooks, figure féministe et antiraciste américaine (huffingtonpost.fr)
  • L’abécédaire de bell hooks (revue-ballast.fr)

    « Lutter de manière révo­lu­tion­naire sur tous les fronts » : tel était le mot d’ordre de bell hooks tan­dis qu’on annon­çait, il y a près de trente ans, « la fin de l’Histoire » et le triomphe pla­né­taire du libé­ra­lisme. […]« Ne regar­dons pas ces choses sépa­ré­ment. Regardons com­ment elles convergent. »

Le rapport de la semaine

Les autres lectures de la semaine

  • L’impérialisme français : affaibli mais toujours toxique (contretemps.eu)
  • Référendum en Nouvelle-Calédonie : un rendez-vous manqué dans le processus de décolonisation (theconversation.com)

    « Découverte » par James Cook en 1774, la Nouvelle-Calédonie est déclarée colonie française en 1853. Se met peu à peu en place une politique de colonisation de peuplement, principalement pénale, qui se traduit pour le peuple autochtone, les Kanaks, par une forme radicale de ségrégation raciale et spatiale. Les Kanaks sont soumis à partir de 1887 à un régime juridique d’exception, inventé et appliqué en Algérie, appelé le régime de l’Indigénat, qui en fait des sujets de l’empire. Spoliés de leurs terres, ils sont cantonnés dans des réserves et subissent un déclin démographique tel que l’administration coloniale n’exclue pas la possibilité de leur extinction. Si les Kanaks accèdent progressivement à la citoyenneté française à partir de 1946, le choix est fait de maintenir un statut juridique « particulier » ou « coutumier ». C’est autour de la revendication de leur particularité identitaire que se construisent les revendications nationalistes puis indépendantistes de leaders kanaks dans la seconde moitié du XXᵉ siècle. […] Rappelons que contrairement à ce que le gouvernement français et les partis loyalistes tendent à mettre en avant, le camp indépendantiste ne milite plus pour une indépendance-rupture depuis longtemps. La voie de sortie préférée qui pourrait convenir à tout le monde serait un projet d’État-association qui maintiendrait des liens privilégiés avec la France, tout en remédiant à l’asymétrie historique héritée de la colonisation.

  • À propos du rétablissement de l’esclavage. Napoléon Bonaparte dans l’histoire (humanite.fr)

    au regard de l’aspect in­humain du sujet, l’honnêteté intellectuelle commande que l’on passe de l’autre côté de la barrière, en montrant que la meurtrissure de la chair des vaincus, à travers la tragédie de leur propre vécu, l’emporte sur le verbe, fût-il élégant, des narrateurs non impliqués de la période.

  • Est-il vrai que les enfants buvaient de l’alcool à la cantine jusqu’en 1956 ? (liberation.fr)

    Une circulaire d’août 1956 interdit bien l’alcool à la cantine pour les moins de 14 ans. Il faudra ensuite attendre 1981 pour que l’interdiction s’étende aux lycées.

  • Alyson McGregor : « Notre système de santé néglige les femmes » (humanite.fr)
  • La haine des femmes de droite et de gauche — par Andrea Dworkin (floraisons.blog)
  • L’appropriation des connaissances et les bénéfices du Big Pharma au temps du coronavirus (contretemps.eu)
  • Méthanisation agricole. L’erreur de calcul qui parie sur l’avenir (humanite.fr)

    on peut lire sur certains sites : « Les émissions de CO 2 biogénique, neutre en carbone, peuvent être déductibles de l’inventaire des gaz à effet de serre. » Bienvenue dans un monde où l’imaginaire fait science. […] Tout ça serait finalement risible si le développement de la méthanisation en France ne s’appuyait pas exclusivement sur cette théorie alchimique qui biaise tous les calculs sur notre neutralité carbone ; des calculs faussés en dépit de ce rappel clair et net de l’Ademe : « Quelle que soit son origine, biogénique ou fossile, une molécule de CO 2 agit de la même façon sur l’effet de serre. »

  • Nous défaire de nos imaginaires statistiques (internetactu.net)
  • La gauche peut assurément passer le 1er tour 2022 (blogs.mediapart.fr)
  • Cher·e·s collègues qui ne faites pas de politique (mediapart.fr)

    Ça vous a peut-être échappé, puisque vous vous désintéressez de la question depuis le début, alors je vous informe que la loi Rilhac est définitivement adoptée. C’est notre cadeau de Noël, à nous les enseignant·es, celui que (presque) personne n’avait demandé, mais que tout le monde va recevoir quand même.

  • Face à la menace fasciste. Un extrait du livre de Ludivine Bantigny et Ugo Palheta (contretemps.eu)

    la victoire du projet fasciste et le passage aux méthodes fascistes sont toujours précédés par un ensemble de renoncements à certaines dimensions fondamentales de la démocratie libérale : la marginalisation des arènes parlementaires et le recours à des méthodes de plus en plus autoritaires […] quand tant de gens renoncent à aller manifester par peur de perdre une main ou un œil ; quand un gouvernement n’a pas un mot de compassion ou de regret devant les mutilations de personnes qui manifestaient pour la justice et l’égalité ; quand il se sert de l’intimidation pour reconduire sa domination. Quand des mesures gouvernementales multiplient les restrictions des droits et des libertés. Quand l’aide aux migrants est criminalisée […] Alors il n’y a plus rien d’étonnant à ce qu’un quotidien allemand s’inquiète du climat d’extrême droite qui règne dans la France de Macron et la rapproche de la République de Weimar lorsqu’elle était en train de sombrer. Ni que le Washington Post la compare à la Hongrie d’Orban ou à la Turquie d’Erdogan.

  • Vers un monde sans travail ? Derrière la mythologie capitaliste, la lutte des classes (contretemps.eu)
  • Internet outages point to web’s concentration of power (.nbcnews.com)

    ‘The cloud’ has never been sustainable and is merely a euphemism for concentrated network resources controlled by a centralized entity

  • Pour faire tourner le métaverse, il faudra changer « l’infrastructure entière de l’Internet » (numerama.com)

    Il ne faut pas oublier non plus que remplacer les infrastructures, produire de nouveaux gadgets et continuer la course à la puissance a un coût écologique non négligeable. Rappelons, que, selon le Sénat, « 70 % de l’empreinte carbone totale du numérique en France est due à la fabrication des terminaux (40 % au niveau mondial). » Produire plus de casques de VR, de gadgets connectés et de puces, pour espérer un jour plonger dans le métaverse, c’est aussi polluer plus. La question ici n’est pas de stopper l’innovation, mais de se demander si les sacrifices demandés valent le coup.

  • Le paradoxe de R2-D2 ou celui d’une intelligence artificielle sous influence humaine (theconversation.com)
  • L’immense faille Log4Shell rappelle que le financement du logiciel libre est essentiel (numerama.com)

    l’un des bouts de code les plus utilisés sur l’Internet mondial est maintenu à jour par autant de développeurs que l’on a de doigt sur une main. Et bénévolement, en plus de ça.

  • NTBLR [3/ ?] (lundi.am)

    Ça pue sur l’esplanade, je suis pas du coin, je connais pas les mœurs encore à fond, mais je suis sûr que cette odeur de merde elle date pas d’hier. Je suis sûr que ça pue depuis un moment, mais que la pluie avait eu tendance à laver un peu cette odeur. Maintenant, c’est comme si la pluie avait renoncé. Comme si même la pluie s’était résignée à ne plus pouvoir masquer l’odeur de la merde brune qui descend depuis les appartements chauffés jusque sur la place qui s’appelle même pas place puisque les con·ne·s de la municipale l’ont appelé « esplanade ». Une esplanade à régiment de connards.

Les BDs/graphiques/photos de la semaine

Les vidéos/podcasts de la semaine

Les autres trucs chouettes de la semaine

  • Les Métacartes « Numérique Éthique » : une boîte à outils pour s’émanciper (framablog.org)
  • FSF Adopts New Governance Framework for Board Members (fsf.org)

    The board of the Free Software Foundation (FSF) has approved and implemented two new measures designed to help make FSF governance more transparent, accountable, ethical, and responsible. They are a Board Member Agreement that enumerates the responsibilities of board members, and a Code of Ethics that lays out principles to guide their decision-making and activities.

  • Salariés de la tech, continuez de demander des salaires stratosphériques ! (zdnet.fr)

    Principe de base dans le système économique : ce qui est rare est cher. On peut le déplorer, vouloir faire la révolution, mais en attendant, on doit s’y plier. Notre chasseur de tête se désole que les jeunes talents de la tech, comme il les définit lui-même, demandent des salaires à la hauteur de leur compétence. Seul domaine — à notre connaissance — dans lequel la pertinence cet axiome ne se vérifie pas : la santé. La France paie son personnel soignant moins bien que s’ils travaillaient chez Mc Donald’s.

Deux personnages prennent le café. Le personnage de gauche dit : Toujours aussi corsé, le 'presso ! - la personne de droite répond : Yep, il faut bien ça pour commencer la journée !
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Les Métacartes « Numérique Éthique » : une boîte à outils pour s’émanciper

Faire le point sur son utilisation du numérique et améliorer ses pratiques : mais par où commencer ? Les Métacartes « Numérique Éthique » permettent d’accompagner ces réflexions, de se poser des questions pertinentes et d’évaluer ses priorités.

Pour animer leurs formations, Mélanie et Lilian (facilitateur⋅ices et formateur⋅ices, notamment dans Animacoop), ont souhaité expérimenter un nouveau format facilement transportable, utilisable à plusieurs et dans l’espace. Iels ont ainsi créé les Métacartes (sous licence CC BY-SA), un jeu réel où chaque carte est reliée à une ressource en ligne régulièrement actualisée. Cela permet d’avoir un contenu à jour et non-obsolète (particulièrement intéressant dans le domaine du numérique). Framasoft avait souhaité soutenir leur initiative pleine de sens, nous vous en parlions sur le Framablog dans cet article.

Nous voulons maintenant vous aider à prendre les cartes en main pour facilement utiliser le jeu. Pour illustrer nos propos, nous allons prendre l’exemple d’un collectif qui souhaite questionner ses usages numériques : l’orchestre universitaire de l’Université Populaire Libre Ouverte Autonome et Décentralisée (que nous écrirons pour simplifier la lecture : l’orchestre UPLOAD).

Utiliser les cartes selon vos besoins

Pour commencer à utiliser les cartes, il est important de comprendre qu’il y a de nombreuses façons de les aborder et tout va dépendre du contexte général dans lequel vous vous trouvez. Vos valeurs sont-elles bien définies ? Les outils internes actuellement utilisés posent-ils des problèmes particuliers ? Les Métacartes peuvent ainsi être vues comme une boîte à outils sous forme de cartes : vous utiliserez une partie des outils, selon vos besoins, afin de faciliter un passage à l’action.

Les cartes « Ingrédients » : définir vos priorités

Les cartes « Ingrédients » sont les cartes violettes du jeu. Celles-ci présentent des éléments clés à prendre en compte pour vos réflexions. Elles comportent deux sous catégories : #critère et #usage.

Les cartes #critère pour affirmer vos valeurs

Une entrée par les cartes #critère est intéressante pour approfondir votre éthique et vos valeurs. En parcourant l’ensemble des cartes #critère, vous pouvez sélectionner 3 à 5 critères qui vous semblent les plus importants. Vous allez ainsi prioriser les critères à prendre en compte lors du choix d’un outil.

Les membres de l’orchestre UPLOAD ont ainsi choisit trois critères à prioriser dans l’évaluation de leurs outils actuels et/ou dans la recherche d’alternatives :

  • Logiciel libre : l’orchestre prône depuis sa création la mise sous licence libres d’œuvres musicales. Utiliser des logiciels libres est donc un choix essentiel pour le groupe, pour être en accord avec ses valeurs ;
  • Facilité de changement : les musicien⋅nes préfèrent de loin jouer de la musique plutôt que de passer des heures à changer leurs pratiques. Il faudra s’informer sur la facilité de migration et de prise en main des outils pour ne pas frustrer le groupe ;
  • Interopérabilité : il est essentiel pour les membres de l’orchestre de pouvoir partager du contenu sans avoir à penser à qui utilise quel logiciel. L’interopérabilité sera donc essentielle, pour que différents outils puissent communiquer entre eux.

Cartes #critère sélectionnées par l'orchestre UPLOAD : Logiciel libre, Facilité de changement, Interopérabilité

Les cartes #usage pour identifier vos besoins concrets

Les cartes #usage permettent de définir les besoins réels en terme d’outils numériques. Vous pouvez ainsi commencer à sélectionner les cartes représentant vos besoins réguliers. Cette étape va permettre de démêler les outils numériques actuellement utilisés, de les nommer et de les questionner. Cet outil est-il en accord avec vos critères préalablement établis ? Ou voulez-vous le changer ? Les cartes #usage proposent justement des alternatives sur les ressources en ligne : une bonne manière de rapidement trouver des solutions !

L’orchestre UPLOAD a ainsi choisi les cartes #usage suivantes :

  • Diffusion d’information : diffusion d’info toutes les semaines aux membres de l’orchestre sur l’organisation interne (répétitions, week-ends, déroulé des concerts…)
    • Actuellement utilisé : envois par mail à tous les membres de l’asso.
    • OK avec les critères définis ? Non, le logiciel mail utilisé n’est pas libre.
    • Alternative : utiliser par exemple une liste de diffusion avant de penser à changer d’hébergeur de mail (moins contraignant pour commencer).
  • Organisation de rencontres : choix des dates de concert.
    • Actuellement utilisé : Framadate.
    • OK avec les critères définis ? Oui.
    • Alternative : pas besoin.
  • Partage de gros fichiers : les membres se partagent régulièrement partitions, vidéos et photos des concerts.
    • Actuellement utilisé : WeTransfer ou pièce jointe d’un email.
    • OK avec les critères définis ? Non, les logiciels ne sont pas libres.
    • Alternative : faire appel à un hébergeur éthique pour s’envoyer les fichiers par liens, par exemple parmi les CHATONS.

Les outils à garder et à changer sont ainsi définis. Le groupe a pris le temps de questionner pourquoi garder ou changer chaque outil. Les alternatives ont été proposées, il faudra maintenant les mettre en place et les tester.

Cartes #usage sélectionnées par l'orchestre UPLOAD : Diffusion d'information, Organisation de rencontres, Partage de gros fichiers

Les cartes « Recettes » : des méthodes d’animation

Les cartes jaunes ou cartes « Recettes », proposent des idées d’animation pour amorcer des réflexions et sensibiliser sur certaines pratiques numériques. Elles peuvent demander plus ou moins de préparation pour l’animation (le niveau indiqué sur la carte, de 1 à 3).

Exemple de la carte « Vous êtes ici »

La carte « Vous êtes ici » est associée à une trame graphique en ligne pour voir où vous en êtes sur votre parcours vers un numérique éthique. Le chemin va appeler d’autres cartes du jeu pour avoir des réflexions approfondies, et comprendre dans quelle direction vous allez.

Canva "Vous êtes ici" de l'orchestre UPLOAD

L’orchestre UPLOAD s’est positionné sur cette image sur l’étape « Faire le point » : la prise de conscience des enjeux a amené le groupe à agir pour changer ses pratiques !

Soutenir le projet

Ça leur a plu !

Dans un atelier avec ses étudiant⋅es de l’UTC, Stéphane Crozat nous partage son point de vue : « J’ai eu un ressenti positif en tant que prof, les étudiant⋅es faisaient ce que j’attendais. Iels souriaient, riaient, avaient l’air de prendre plaisir à l’exo. L’éval des étudiant·es est bonne. » (leurs commentaires sont ici).

Dans le cadre d’une formation pour des des conseiller⋅es numériques, Julie Brillet, bibliothécaire, formatrice et facilitatrice a exprimé sur Twitter « que les métacartes étaient vraiment un outil adapté, notamment comme porte d’entrée au site metacartes.cc qui comprend plein de contenus. »

Acheter le jeu

Vous souhaitez avoir votre propre jeu de Métacartes « Numérique Ethique » ? C’est par ici : https://www.metacartes.cc/produit/metacartes-numerique-ethique/

Se former à l’utilisation des Métacartes

Mélanie et Lilian proposent aussi une formation à distance pour apprendre à utiliser les Métacartes, et vous aider à approfondir les questions liées au numérique : https://www.metacartes.cc/produit/decouvrir-la-boite-a-outils-numerique-ethique/

Ressources à consulter




Khrys’presso du lundi 13 décembre 2021

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La disparition de la semaine

Les autres lectures de la semaine

Les BDs/graphiques/photos de la semaine

Les vidéos/podcasts de la semaine

Les autres trucs chouettes de la semaine

  • L’activation de l’extension Snowflake (addons.mozilla.org) (par The Tor Project) transforme votre navigateur en un proxy qui connecte les utilisateurs de Tor dans les régions censurées au réseau Tor.
  • Présentation de l’Agenda Militant Indépendant (indymotion.fr) qui répertorie les événements en Île-de-France en lien avec les luttes anticapitalistes, antiracistes, féministes, écologistes… Voir aussi le site de l’agenda.
  • Plus utile que jamais en ce moment, le site Conspiracy Watch (conspiracywatch.info), pour un Observatoire du conspirationnisme.
  • BookWyrm (joinbookwyrm.com) est un réseau social permettant de suivre ses lectures, de parler de livres, d’écrire des critiques et de découvrir ses prochaines lectures. La fédération permet aux utilisateurs de BookWyrm de rejoindre de petites communautés de confiance qui peuvent se connecter entre elles ainsi qu’avec d’autres services sous ActivityPub comme Mastodon et Pleroma.
  • Le site web the climatearchive (climatearchive.org) permet de visualiser les résultats de 109 simulations différentes de modèles climatiques couvrant l’histoire du climat des 540 derniers millions d’années.
  • Ce que Framasoft pourrait faire en 2022, grâce à vos dons (framablog.org)
  • Rust fait un grand pas en avant en devenant le deuxième langage officiel de Linux (zdnet.fr)

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Khrys’presso du lundi 6 décembre 2021

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Spécial France

Spécial média et pouvoir

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  • Covid-19. Blanquer allège le protocole dans les écoles primaires (humanite.fr)

    la règle se rapproche de plus en plus d’un « débrouillez-vous » généralisé. […] Conséquences : parents, débrouillez-vous pour faire passer des tests […] pour assumer la garde de vos enfants à la maison. Enseignants, débrouillez-vous pour gérer « en même temps » élèves en présentiel et en distanciel. Directrices et directeurs, débrouillez-vous pour gérer les départs des uns et les retours des autres.

  • Le bilan économique et social d’Emmanuel Macron en 3 points et 8 minutes (frustrationmagazine.fr)

    Le vrai bilan économique et social d’Emmanuel Macron est ici. Si l’on regarde les faits, au-delà même de ce que l’on pense politiquement de ces lois, on ne peut que constater leur inefficacité relative aux objectifs affichés par le gouvernement. Soit Macron est incompétent, mettant en œuvre des mesures qui ne marchent pas, soit lui et ses ministres ont toujours été conscients du fait qu’il ne s’agissait en aucun cas de mesures de justice ou d’efficacité budgétaire mais bien des cadeaux à une classe sociale dominante, qui les soutient autant qu’ils les servent.

  • Argent public. Où sont les 400 milliards d’aides au privé ? (humanite.fr)
  • Universités: même le Conseil d’analyse économique, proche de Matignon, appelle à mieux les financer (liberation.fr)

    Une note de l’organe de réflexion proche de Matignon dresse, une fois de plus, le constat des inégalités et du manque de financement du système d’enseignement supérieur français.

  • Déserts médicaux. Sébastien Jumel : « La pénurie de médecins a été organisée » (humanite.fr)
  • Un homme meurt faute d’accès aux urgences (humanite.fr)

    Durant douze heures, ce 1er novembre, impossible d’opérer sur place, le médecin anesthésiste de garde étant lui-même souffrant. Transféré au Mans, à 50 kilomètres de là, le patient meurt d’une péritonite.

  • Une nuit aux urgences pédiatriques de l’hôpital Necker, où affluent les ados souffrant de troubles psychiatriques (francetvinfo.fr)

    “Avant la crise sanitaire, on en accueillait une à deux fois par semaine maximum. Désormais, on a plusieurs cas tous les jours”[…]“rien de ce qui s’est passé ce soir n’est normal : un patient a attendu pendant 9 heures aux urgences et la médecin de permanence, qui devait quitter son poste à 0h30, est partie deux heures plus tard”

  • Des acteurs jouent les patients pour tester le personnel de l’hôpital de Brive et ça passe mal (huffingtonpost.fr)

    La méthode ne passe pas du tout. La direction de l’hôpital de Brive a récemment embauché deux acteurs chargés de se faire passer pour des patients dans six services différents. Le but: tester le personnel du centre hospitalier. […] c’est l’un des deux acteurs qui a mis fin “au sketch” après avoir “semé la zizanie”. “Le patient ne jouait pas une personne égarée mais manifestait des troubles psychologiques sérieux pour ne pas dire sévères. Un infirmier a du venir au secours de la secrétaire” […] “Puis un médecin a du abréger sa consultation pour venir en aide à l’infirmier. C’est une perte de temps. C’est regrettable, lamentable, minable d’agir ainsi”

  • Grande sécu, grosse manip’ (humanite.fr)

    S’agit-il de répondre aux déserts médicaux, à la crise de notre système de santé ou aux défis du vieillissement ? Rien de cela ! […] pendant qu’un panier de soins plus restreint serait imposé, une part de l’argent prélevé sur les citoyens serait dirigée vers le remboursement de la dette de l’Etat que l’on fait par ailleurs grossir. Les marchés financiers y trouveraient certainement leur compte. Pas l’intérêt général !

  • Le gouvernement veut livrer les agriculteurs aux assureurs (reporterre.net)
  • Le modèle agricole de la Macronie, ou le triomphe annoncé de l’agribusiness (contretemps.eu)

    L’agriculture est une chose trop sérieuse et importante pour être laissée au capitalisme, en particulier pour des raisons environnementales. Pourtant, c’est bien un capitalisme agricole qui ne cesse de s’approfondir en France et ailleurs, en séparant les travailleurs·ses agricoles de la terre et des fruits de leur travail.

  • Du risque industriel clés en mains, as soon as possible (terrestres.org)

    La pandémie du Covid-19 est venue opportunément donner une nouvelle légitimité à un projet en marche depuis plusieurs années, et recouvrir d’une chape de plomb tout débat contradictoire : celui de réindustrialiser la France.

Spécial État policier, violences policières, montée de l’extrême-droite…

Spécial résistances

Spécial GAFAM et cie

Les autres lectures de la semaine

Les BDs/graphiques/photos de la semaine

Les vidéos/podcasts de la semaine

Les autres trucs chouettes de la semaine

Deux personnages prennent le café. Le personnage de gauche dit : Toujours aussi corsé, le 'presso ! - la personne de droite répond : Yep, il faut bien ça pour commencer la journée !
Retrouvez les revues de web précédentes dans la catégorie Libre Veille du Framablog.

Les articles, commentaires et autres images qui composent ces « Khrys’presso » n’engagent que moi (Khrys).




PeerTube v4, more power to help you present your videos

Customization, content discovery, empowering through more control… Here is an overview of the new version of our software solution to create alternative platforms to YouTube and federate them together.

« Frama is not just… »

Each week of Fall 2021, we want to present you the diversity of what Framasoft does. As these actions are funded by your donations (66% tax-free for Fench tax-payers), you can find a complete summary, in the form of cards to click and flip, on the website Support Framasoft.

➡️ Read this series of articles (FR, Oct – Dec 2021)

PeerTube is a free software that, once installed on a server, generates a video hosting platform. This platform can be federated, to share its video catalog with other PeerTube platforms. It also provides a resilient video broadcasting system, which combines peer-to-peer and traditional streaming.

Today, PeerTube is a whole ecosystem: with an index of nearly 900 public « instances » (that’s how a PeerTube server is called), a search engine, dozens of plugins to adapt one’s instance to the needs of the content creators they hosts… But also tens of thousands of lines of code and hundreds of thousands of videos.

Card "Peertube" PeerTube is an open source software that democratises video distribution, as it allows hosts to create YouTube-like video platforms. These platforms can link together to show a wider range of videos while remaining independent.

A year of work since adding live streams

Last January, the 3rd version (v3) of PeerTube was released. The big new feature was the ability to stream live videos in peer-to-peer.

Late March 2021, version 3.1 was released, with improved video transcoding, interface, subscriptions…

Version 3.2 of PeerTube was released by the end of May. It allows content creators to customize their channels. Viewers also get better control of their viewing (automatic recover of views of downloads when interrupted, improvement on the video player contextual menu…).

Late July, version 3.3 offers administrators of a PeerTube instance homepage customization: add text, banners, highlight videos, channels, playlists. In addition, playlists now appear in search results, we have also shortened the web addresses of videos, channels and accounts, and the display of languages that read from right to left is now fully supported.

Framatube homepage
Framatube homepage

In early September, PeerTube version 3.4 was released. The video player became more convenient and fluid. Instance administrators can now federate only to an account or a channel (without having to federate with the whole instance that hosts them). But above all, it is now possible to filter videos on a page that displays several videos. For example, on the page of a channel you can display only the videos that are in French and that talk about cooking.

illustration CC-By David Revoy (sources)

A v4 by 2022, to give you even more control

The fourth version of PeerTube is scheduled for late 2021/early 2022. But as of today, we are publishing the Release Candidate of this v4, that is to say, the almost finished version that we will test for bugs and unexpected behavior. So we can already tell you about the new features!

The big new feature of this v4 is the table view of all the videos of an instance. It will facilitate instances administration and moderation by allowing you to select a batch of videos to apply the same action in bulk: delete them, block them, transcode them to or delete a certain video format, etc.

Table view of video administration on PeerTube
Table view of video administration on PeerTube

The advanced filter features make this bulk processing easier, by distinguishing between local videos (hosted on one’s own server) and remote videos (hosted on servers with which one has federated), or by sorting by publication date, for example.

Content creators will also be able to benefit from features to better manage all the videos on their PeerTube channels or view their subscribers. For now, this subscriber view is basic and doesn’t allow for (much) action, but it’s a foundation we’ll be able to build on to meet many needs.

Table view of subscribers to a PeerTube account
Table view of subscribers to a PeerTube account

Another new low-tech feature in PeerTube is the introduction of 144p video resolution. This is very low bandwidth-friendly, and can be very useful for weak connections, audio broadcasts, or videos where you don’t need to see very fine details.

Finally, the release of this v4 is the occasion of a big spring winter cleaning. The configuration, the code, but also the API (that allows other software to interact with PeerTube) have been reviewed, modified and improved.

Vertical videos are more beautiful in this new version, too...
Vertical videos are more beautiful in this new version, too…

 

Our contributions to the PeerTube ecosystem

Indeed, PeerTube is now an ecosystem of instances, content creators, third party clients, plugins, contributors… An ecosystem of which we are but one member.

Throughout the year, we have improved the JoinPeertube FAQ, moderated our search engine index, responded to issues (software feedback) and reviewed pull requests (code contributions). After a recent audit offered by NGI, we worked on the code of the official JoinPeertube website to improve its accessibility.

We also funded and supported two external developments that greatly improve the live experience. On one hand, we helped the PeerTube Live Chat plugin. It allows instances adminnistrators to add chat functionality to their content creators’ live streams. On the other hand, the PeerTube Live App, which allows anyone with a PeerTube account to broadcast lives from their Android smartphones (available here on Fdroid and here on the Google Playstore).

 

 

Broadcast live from your smartphone!
Broadcast live from your smartphone!

One of the recent evolutions of the PeerTube ecosystem is the multiplication of large instances, which host many videos. This creates new uses and new expectations that we try to meet.

For example, we communicate with one team of the French Ministry of Education, that works on apps.education.fr, a tool where teachers in France can find many freeèlibre services, including PeerTube hosting. Our goal is to get a better understanding of their needs and use cases, and to find ways to facilitate their contribution to the PeerTube community.

Any plans for PeerTube in 2022…?

The first project is to test this v4 Release Candidate, collect feedback, apply fixes to release a stable v4 by the end of 2021 / early 2022. After that, it will probably be necessary to take some time to rest, and prepare a roadmap for the upcoming year.

Even if we don’t know yet what form PeerTube v5 will take, we can already tell you about our intuitions, and especially the points that caught our attention:

  • Eliminate frustration points and improve usability;
  • Work on giving even more control to instance managers as well as to video makers (mass processing of videos, acting on subscriber lists, etc.);
  • Improve the transcoding and its displaying (display of the time remaining before publishing the video, why not work on deporting transcoding tasks to a remote server…);
  • Add light-weight editing tools for videos (cut the beginning/end of a video, etc.);
  • Work on automatic import of channels and videos hosted on other mainstream platforms;
  • Basic import/export tools for a PeerTube account to facilitate migration between two instances.

The list is far from complete and we’ll keep listening to your ideas (for example on our forum)… But we already know that we won’t be able to do everything, not by ourselves.

Illustration : David Revoy (CC-By)

Support Framasoft to support PeerTube

In 2021, we received a 50 000 € grant from NLnet (from European funds) for our work on PeerTube. This external funding allowed us to avoid having to prioritize « sexier » features in order to get a successful crowdfunding. So it’s thanks to this support from NLnet that we were able to make significant improvements that are not super-bankable, but necessary when you want a mature software.

The growing success of PeerTube implies an increasing amount of work to maintain and respond to the people who use it: understanding and solving bug reports, reviewing and integration of code contributions (commits), answering questions and requests on the forum, on the chat and on the software forge (already 3100 issues processed for about 400 pending)… All this work, not very visible, is mainly done by Framasoft.

We estimate (roughly) that the NLnet grant will have financed two thirds of the total cost of this project in 2021. This means that we have taken 25 000 € from the annual budget of the Framasoft association, so from the donations of the people who support us. We did not ask NLnet for 2022 funding on PeerTube (because we did it for another of our projects: Mobilizon).

However, Framasoft is (and wishes to remain) a small not-for-profit association https://framasoft.org/en/association , with about 40 members, including 10 employees. We maintain many actions (summarized in a deck of cards to flip on our donation page), and only one of our developers can devote about three quarters of his time to PeerTube.

If you would like to support the funding of PeerTube in 2022, please donate to Framasoft. By the way, in France, the Framasoft association is recognized as being of general interest and thus gives rights to tax deductions (so that a donation of 100 € will be – after tax deduction – 34 € for French taxpayers).

Thus, in addition to supporting PeerTube, you will finance many actions to facilitate digital emancipation, and emancipation through digital.

We count on your contribution!

Support Framasoft

 

Helpful links




PeerTube v4, prenez le pouvoir pour présenter vos vidéos

Personnalisation, mise en avant des contenus, plus de pouvoir et de maîtrise… Tour d’horizon de la nouvelle version de notre solution logicielle pour créer des plateformes alternatives à YouTube et les fédérer ensemble.

« Frama, c’est pas que… »

Pour l’automne 2021, chaque semaine, nous voulons vous faire découvrir un nouveau pan des actions menées par Framasoft. Ces actions étant financées par vos dons (défiscalisables à 66 %), vous pouvez en trouver un résumé complet, sous forme de cartes à découvrir et à cliquer, sur le site Soutenir Framasoft.

➡️ Lire cette série d’articles (oct. – déc. 2021)

À noter : cet article bénéficie désormais d’une version audio.
Merci à Sualtam, auteur de lectureaudio.fr pour cette contribution active.

PeerTube est un logiciel libre qui, une fois installé sur un serveur, permet de créer une plateforme d’hébergement vidéo. Cette plateforme peut se fédérer, pour partager son catalogue de vidéos avec d’autres. Elle offre aussi une diffusion des vidéos résiliente, qui associe diffusion en pair à pair et la diffusion classique.

Or aujourd’hui, PeerTube, c’est tout un écosystème : avec un index de près de 900 instances (c’est le nom d’un serveur PeerTube), un moteur de recherche des contenus, des dizaines de plugins pour adapter son instance aux besoins des vidéastes qu’on héberge… Mais aussi des dizaines de milliers de lignes de code et des centaines de milliers de vidéos en ligne.

Carte "Peertube" PeerTube est un logiciel libre qui démocratise la diffusion de vidéos, car il permet à des hébergeurs de créer des plateformes vidéos à la YouTube. Ces plateformes peuvent se relier entre elles pour montrer un plus grand choix de vidéos tout en restant indépendantes.

Un an de travail depuis l’arrivée du live

C’est en janvier dernier qu’est sortie la 3ème version (v3) de PeerTube, avec comme grande nouveauté la possibilité de diffuser des vidéos en direct pour des live minimalistes.

Fin mars, c’est la version 3.1 qui voit le jour, avec une amélioration du transcodage des vidéos, de l’interface, des abonnements…

La version 3.2 de PeerTube a été publiée fin mai. Elle permet aux vidéastes de personnaliser leurs chaînes, et au public de mieux maîtriser leur visionnage (reprise automatique de la lecture d’une vidéo, amélioration du menu contextuel du lecteur vidéo…).

Fin juillet, la version 3.3 permet aux personnes qui administrent une instance PeerTube de personnaliser leur page d’accueil : y ajouter du texte, des bandeaux, mettre en valeur des vidéos, des chaînes, des listes de lectures. De plus, les playlists apparaissent désormais dans les résultats de recherche, nous avons raccourci les adresses web des vidéos, chaînes et comptes, et l’affichage des langues qui se lisent de droite à gauche est désormais pleinement supporté.

Page d'accueil de Framatube
Page d’accueil de Framatube

Début septembre, c’est la version 3.4 de PeerTube qui voit le jour. Le lecteur vidéo devient plus pratique et plus fluide. Les administrateurs d’instances peuvent désormais se fédérer uniquement à un compte ou une chaîne (sans avoir à se fédérer avec toute l’instance qui les héberge). Mais surtout on peut enfin filtrer les vidéos d’une page qui en affiche plusieurs. Par exemple, sur la page d’une chaîne vous pouvez afficher uniquement les vidéos qui sont en français et qui parlent de cuisine.

illustration CC-By David Revoy (sources)

Une v4 d’ici 2022, pour vous donner encore plus de maîtrise

La quatrième version de PeerTube est prévue pour fin 2021/début 2022. Mais dès aujourd’hui, nous publions la release candidate de cette v4, c’est à dire la version presque finie que l’on va tester pour en chasser les bugs et comportements inattendus. On peut donc d’ores et déjà vous décrire les nouvelles fonctionnalités !

La grosse nouveauté de cette v4 c’est la vue en tableau de toutes les vidéos d’une instance. Elle va faciliter l’administration et la modération d’une instance en permettant de sélectionner un lot de vidéos pour leur appliquer la même action : les supprimer, les bloquer, transcoder vers ou effacer tel ou tel format de vidéo, etc.

vue en tableau de l’administration de vidéos sur PeerTube
vue en tableau de l’administration de vidéos sur PeerTube

Les fonctionnalités de tri avancé permettent de faciliter ce traitement par lot, en distinguant les vidéos locales (hébergées sur son serveur) et distantes (hébergées sur des serveurs avec qui l’on s’est fédéré), ou en triant par date de publication, par exemple.

Les vidéastes aussi vont pouvoir bénéficier de fonctionnalités pour mieux gérer l’ensemble des vidéos sur leurs chaînes PeerTube ou visualiser leurs abonné·es. Pour l’instant, cette vue des abonné·es est basique et ne permet pas (beaucoup) d’actions, mais c’est là une base sur laquelle nous allons pouvoir construire pour répondre à de nombreux besoins.

Capture d'écran de la vue en tableau des abonnés à un compte PeerTube
Vue en tableau des abonné·es à un compte PeerTube

Autre nouveauté orientée low-tech dans PeerTube, c’est l’apparition de la définition 144p pour les vidéos. Très peu gourmande en bande passante, elle peut être très pratique pour les faibles connexions, les diffusions audio, ou les vidéos dont on n’a pas besoin de voir des détails très fins.

Enfin, la sortie de cette v4 est l’occasion d’un grand ménage de printemps d’hiver. La configuration, le code, mais aussi l’API (ce qui permet à d’autres logiciels d’interagir avec PeerTube) ont été revus, modifiés et améliorés.

Capture de l'onglet d'une miniature de video verticale sur PerrTube
Les vidéos verticales sont mieux présentées par cette nouvelle version, aussi. C’est peut-être un détail pour vous…

Nos contributions à l’écosystème PeerTube

En effet, PeerTube, c’est maintenant un écosystème d’instances, de vidéastes, d’applications, de plugins, de contributeurs et contributrices… dont nous faisons partie.

Tout au long de l’année, nous avons amélioré la foire aux questions de JoinPeertube, modéré l’index de notre moteur de recherche, répondu aux issues (les retours sur le logiciel) et corrigé des pull requests (proposition de contribution en code). Suite à un audit récemment offert par The Accessibility Foundation, nous avons travaillé sur le code du site officiel JoinPeertube pour améliorer son accessibilité.

Nous avons aussi financé et accompagné deux développements externes qui améliorent grandement l’expérience des live. D’une part, le plugin PeerTube Live Chat qui permet aux instances d’ajouter une fonctionnalité de chat aux lives de leurs vidéastes. D’autre part l’application PeerTube Live App, qui permet aux vidéastes de diffuser des lives depuis leur smartphone Android (disponible ici sur Fdroid et là sur le Playstore de Google).

gif montrant l'ajout d'un live sur l'applicaiton peertube live app
Diffusez en direct depuis votre smartphone !

Une des récentes évolutions de l’écosystème PeerTube, c’est la multiplication de grosses instances, qui hébergent de nombreuses vidéos. Cela crée donc de nouveaux usages et de nouvelles attentes auxquelles nous essayons de répondre.

Ainsi, nous communiquons avec l’équipe du Ministère de l’Éducation Nationale qui travaille sur apps.education.fr, un portail où les enseignant·es français⋅es peuvent trouver de nombreux services libres, dont des hébergements PeerTube. L’objectif est de mieux comprendre leurs besoins et cas d’usage, et trouver comment faciliter leur contribution au sein de la communauté PeerTube.

capture d'écran de la plateforme apps.education.fr proposant PeerTube
PeerTube est proposé aux agent·es de l’éducation nationale.

Des projets pour PeerTube en 2022…?

Le premier projet, c’est de tester cette Release Candidate de la v4, récolter vos retours, appliquer les corrections pour publier une v4 stable d’ici fin 2021 / début 2022. Ensuite, nous allons probablement prendre un temps pour se reposer, prendre des forces et préparer une feuille de route pour l’année à venir.

Si nous ne savons donc pas encore la forme que prendra PeerTube v5 on peut d’ores et déjà vous dire nos intuitions, et surtout les besoins qui ont retenu notre attention :

  • Éliminer les points de frustration et améliorer l’utilisabilité ;
  • Travailler à donner encore plus de maîtrise aux gestionnaires d’instances comme aux vidéastes (traitement en masse de vidéos, agir sur les listes d’abonné·es, etc.) ;
  • Améliorer le transcodage et sa compréhension (affichage du temps restant avant publication de la vidéo, pourquoi pas travailler à déporter le transcodage sur un serveur distant…?) ;
  • Ajouter des outils d’édition légère de vidéos (couper le début/la fin d’une vidéo, etc.) ;
  • Travailler sur l’import automatique de chaînes et vidéos hébergées sur d’autres plateformes privatives ;
  • Outils d’import/export basiques d’un compte PeerTube pour faciliter la migration entre deux instances.

La liste est loin d’être complète et nous resterons à l’écoute de vos idées (par exemple sur notre forum)… Mais nous savons dès à présent que nous ne pourrons pas tout faire, pas à nous seul·es.

Illustration : David Revoy (CC-By)

Soutenez Framasoft pour soutenir PeerTube

En 2021, nous avons bénéficié d’une bourse de 50 000 € de la fondation NLnet pour notre travail sur PeerTube. Ce financement externe nous a surtout permis de ne pas devoir s’imposer de coder des fonctionnalités plus « tape-à-l’œil » afin de réussir un crowdfunding. C’est donc grâce à ce soutien de NLnet que nous avons pu apporter des améliorations significatives qui ne sont pas hyper vendeuses, mais nécessaires si l’on veut un logiciel mature.

Le succès croissant de PeerTube implique en effet un travail croissant de maintenance et de réponses aux personnes qui l’utilisent : comprendre et résoudre les rapports de bugs, relire et traiter les contributions en code (commits), répondre aux questions et demandes sur le forum, sur le chat et sur la forge du logiciels

(déjà 3100 issues traitées pour environ 400 en attente)… Tout ce travail, peu visible, est principalement assuré par Framasoft.

Nous estimons (c’est approximatif) que la bourse de NLnet aura financé les deux tiers du coût total de ce projet en 2021. Cela induit que nous avons pris 25 000 € sur le budget annuel de l’association Framasoft, donc sur les dons des personnes qui nous soutiennent. Nous n’avons pas demandé de financement 2022 sur PeerTube à NLnet (car nous l’avons fait pour un autre de nos projets : Mobilizon).

Or Framasoft est (et souhaite rester) une petite association à but non lucratif, d’une quarantaine de membres, dont dix salarié·es. Nous maintenons de très nombreuses actions (résumées en un jeu de cartes sur notre page de dons), et seul un de nos développeurs peut consacrer les trois quarts de son temps à PeerTube.

Si vous désirez soutenir le financement de PeerTube en 2022, n’hésitez pas à faire un don à Framasoft. D’ailleurs, en France, l’association Framasoft est reconnue d’intérêt général et ouvre droit à des réductions d’impôts (ce qui fait qu’un don de 100 € reviendra -après déduction fiscale- à 34 € pour les contribuables français·es).

Ainsi, en plus de soutenir PeerTube vous financerez de nombreuses actions pour faciliter l’émancipation numérique, par le numérique.

Nous comptons sur votre contribution !

Soutenir Framasoft

Liens utiles




Khrys’presso du lundi 29 novembre 2021

Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière.

Tous les liens listés ci-dessous sont a priori accessibles librement. Si ce n’est pas le cas, pensez à activer votre bloqueur de javascript favori ou à passer en “mode lecture” (Firefox) 😉

Brave New World

 

Spécial Égypte, France et complicité de torture

Spécial France

Spécial média et pouvoir

Spécial on gère comme des pieds (et à la néolibérale)

Spécial État policier, violences policières, montée de l’extrême-droite…

Spécial migrant·es

Spécial résistances

Spécial GAFAM et cie

Soutenir

Les autres lectures de la semaine

  • Le public et ses algorithmes (laviedesidees.fr)

    Une ethnographie de deux sites d’information, l’un français et l’autre américain, analyse comment les logiciels mesurant la fréquentation des sites oriente le travail des journalistes. Les rédacteurs français semblent plus sensibles au nombre de clics que leurs homologues américains…

  • Quand l’humain rêve d’IA – « La question de l’IA s’incarne par la fonction recherche qui s’installe dans nos têtes à force d’utiliser google » (lundi.am)

    L’enjeu du rapport à l’IA n’est pas une question morale, sur les finalités ou les limites de l’intelligence des machines. L’IA ne pose pas la question d’une intelligence suprême, mais celle du trouble ontologique constant qu’introduisent les calculs informatiques autour de nous.

  • Et si la big data était finalement inutile? (korii.slate.fr)

    Une IA frugale, basée sur des bases de données réduites, produit des résultats tout aussi convaincants.

  • Métavers, taxis volants et autres armes de destruction massive de la planète (theconversation.com)
  • L’insatiable appétit des « Tech review » pour le design pornographique (maisouvaleweb.fr)
  • Scoring partout… justice nulle part (internetactu.net)
  • Yuval Noah Harari: Lessons from a year of Covid (ft.com)

    surveillance must always go both ways. If surveillance goes only from top to bottom, this is the high road to dictatorship. So whenever you increase surveillance of individuals, you should simultaneously increase surveillance of the government and big corporations too. For example, in the present crisis governments are distributing enormous amounts of money. The process of allocating funds should be made more transparent. As a citizen, I want to easily see who gets what, and who decided where the money goes. I want to make sure that the money goes to businesses that really need it rather than to a big corporation whose owners are friends with a minister. If the government says it is too complicated to establish such a monitoring system in the midst of a pandemic, don’t believe it. If it is not too complicated to start monitoring what you do — it is not too complicated to start monitoring what the government does. […] Israel has the seventh highest average confirmed case rate, and to counter the disaster it resorted to a “vaccines for data” deal with the American corporation Pfizer. Pfizer agreed to provide Israel with enough vaccines for the entire population, in exchange for huge amounts of valuable data, raising concerns about privacy and data monopoly, and demonstrating that citizens’ data is now one of the most valuable state assets.

  • QR code : toujours sous l’œil de l’État (reporterre.net)

    Après avoir privé les populations de leur terre et de leur moyen autonome de subsistance, au XIXe siècle, le capitalisme cherche aujourd’hui à accroître sa domination politique et économique « en rendant les personnes dépendantes d’un appareillage sur lequel ils n’ont pas de prise », estime-t-il. « Nous subissons des enclosures existentielles. Pour avoir accès au monde et participer à la vie sociale, nous devons désormais passer par ces outils. Nous en sommes complètement prisonniers. »

  • La terreur, un instrument politique ? (theconversation.com)
  • Extractivismes latinoaméricains. Une critique à contretemps (contretemps.eu)
  • Comment financer aujourd’hui la Sécurité sociale ? #2 (humanite.fr)
  • À quoi servirait une grande Sécu ? (alternatives-economiques.fr)
  • « La décroissance est avant tout celle des inégalités » (lareleveetlapeste.fr)
  • Autonomie : l’imaginaire révolutionnaire de la subsistance (terrestres.org)
  • La sécurité des femmes : une question surtout domestique (theconversation.com)

    Dans 91 % des cas, ces agressions ont été perpétrées par une personne connue de la victime. Dans 47 % des cas, c’est le conjoint ou l’ex-conjoint qui est l’auteur des faits.

  • La maison est l’endroit le plus dangereux pour les femmes… mais il y a un lien avec la violence publique (theconversation.com)

    ces deux formes de violence, privée et publique, se renforcent mutuellement. Le lien entre les deux contribue à entretenir les structures patriarcales qui maintiennent les femmes et les filles « à leur place », aussi bien à la maison qu’en public.

  • La Voz de la Mujer : ni dieu ni patron ni mari ! (revue-ballast.fr)

    En cette fin du XIXe siècle, l’Argentine cherche à se consti­tuer en nation. On lui cherche une capi­tale, ce sera Buenos Aires ; l’é­co­no­mie se doit d’être « moder­ni­sée », on charge les diri­geants de s’en occu­per ; on aspire à ce que le ter­ri­toire soit éten­du et dûment maî­tri­sé — pour ce faire, on réduit à rien le peuple mapuche, qui habi­tait jus­qu’a­lors la Patagonie. Au même moment, plu­sieurs mil­lions d’Européens — Italiens et Espagnols en majo­ri­té — s’ins­tallent dans les villes du pays. Avec eux, le socia­lisme se dif­fuse — et avec eux seule­ment. Car dans les milieux anar­chistes, les femmes n’ont alors que peu de place pour s’ex­pri­mer. Pendant plus d’un an, cer­taines vont le faire dans les pages de La Voz de la Mujer, pério­dique com­mu­niste liber­taire qui entend lut­ter contre « le double escla­vage du capi­tal et des hommes ».

  • Cette fois, le feu ! – Pour une histoire populaire des féminismes (lundi.am)
  • « Iel » : itinéraire d’une polémique (theconversation.com)

    Il est par ailleurs plutôt intéressant de noter que les adversaires les plus farouches de ce malheureux pronom l’accusent de dévoyer la langue française en utilisant un anglicisme. La preuve, s’il en fallait une, que les langues évoluent en s’influençant entre elles, s’enrichissant mutuellement pour le plus grand bonheur des locutrices et des locuteurs.

Les BDs/graphiques/photos de la semaine

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