Retrouvez Framasoft près de chez vous (octobre et Novembre 2015)
On l’avait déjà évoqué cette rentrée : Framasoft continue de dégoogliser près de chez vous…
Nous avions envie de faire un point sur les temps forts de ces prochaines semaines : entre une tournée à la Réunion, l’avant-première d’un film où le Libre foulera le tapis rouge et une présence massive au Capitole du Libre… nous espérons que vous prendrez le temps de venir boire une limonade (libre) avec nous !
Rappel : vous pouvez retrouver nos précédentes interventions sur cette page.
Octobre et novembre : ça dégooglise près de chez vous
Le succès de cette thématique ne faiblit pas, et on continue de nous demander de présenter le projet Dégooglisons un peu partout dans la francophonie… Si vous voulez nous retrouver et échanger avec nous, rendez-vous…
… à la Réunion, du 31 octobre au 5 Novembre, où Pyg animera plusieurs conférences et ateliers dans différentes localités de l’île. Vous retrouverez bientôt le programme sur le site du CEMEA.
… à Paris les 18 et 19 novembre, lors du tout nouvel événement « Paris Open Source Summit », fusion des salons « Solutions GNU/Linux » et « Open World Forum »
… à Toulouse, les 21 et 22 novembre, pour de nombreuses conférences lors du Capitole du Libre. Le programme est en cours de finalisation mais on peut déjà annoncer :
Et possiblement des signatures de nos auteurs Libres sur stand, puisque des romans sont sortis récemment/vont sortir chez Framabook 😉 (ceci n’est pas un teaser)
Merci encore à toutes les personnes qui nous invitent dans ces événements, qui les organisent… et surtout à vous qui venez et amenez vos proches afin de les sensibiliser au monde du Libre…
On se retrouve bientôt ?
L’équipe de Framasoft.
Framapad : adieux aux anciens comptes privés. Bienvenue MyPads, et merci Bearstech !
Installez-vous confortablement, nous allons vous conter l’histoire de Framapad, un service alternatif à Google Docs. Et nous en profiterons pour interviewer l’équipe de la société coopérative Bearstech, qui nous a bien sauvé la mise il y a quelques années…
Cette histoire commence en 2011 lorsque Framasoft décide de proposer un service d’hébergement libre et gratuit de « pads », qui sont des documents permettant une rédaction collaborative en temps réel. En clair, une page web sur laquelle vous pouvez faire de la prise de notes à plusieurs personne en même temps (très utile pour rédiger des compte-rendus, faire des traductions collaborative, etc).
La première version de Framapad était basé sur un logiciel utilisant des technologies « lourdes » (Java/scala), et comportait de nombreuses limitations (notamment l’impossibilité d’être plus de 16 rédacteurs simultanés).
A peine 7 mois après sa mise en place, nous lancions un appel à l’aide pour nous aider à co-héberger ce service.
Nous avions alors choisi la société Bearstech (où plutôt, c’est elle qui nous a choisi), pour sortir le service Framapad des ennuis techniques dans lesquels il était englué. Et cela, gracieusement.
Pendant un an, tout allait pour le mieux, sauf que nous voyions le nombre de pads augmenter, et augmenter encore. Et si l’équipe Bearstech était bien sympathique, elle ne s’était pas non plus engagée à héberger de multiples serveurs indéfiniment pour nos beaux yeux (ni pour vos beaux pads).
Problème, ce logiciel ne gérait pas de « comptes privés », c’est à dire qu’il était impossible de rendre « privé » un pad, ni même de le supprimer. Ainsi, si par exemple un enseignant voulait travailler avec une classe sur un sujet d’histoire, il était impossible d’en empêcher l’accès à qui en connaissait l’adresse, ou de le supprimer en cas de séance de tchat qui « dérape » (sauf à faire appel à notre gentille équipe technique, qui devait faire le ménage à la main).
La première version du logiciel, celle hébergée par Bearstech (vous suivez ?) disposait, elle, de cette fonctionnalité. Conséquence : beaucoup de gens continuaient à utiliser l’ancienne version, dont le code source n’était plus maintenu :-/
En juin 2014, Framasoft a donc pris le taureau par les codes, en lançant une campagne de financement participatif qui permettrait de payer le développement par un professionnel d’un plugin de comptes privés sur la nouvelle version du logiciel.
Une vingtaine de jours plus tard, la campagne était un succès, et la somme collectée. Après quelques péripéties, le développement du plugin s’est étalé sur le premier semestre 2015 (lire ici nos comptes rendus réguliers).
En septembre 2015, nous faisions les premiers tests de ce plugin (nommé, MyPads). Et le 6 octobre dernier, Framasoft envoyait (enfin !) le faire part de naissance de ce plugin.
Donc, nous pouvons, après 4 ans et demi et bons et loyaux services, fermer l’ancien serveur Framapad. Nous avons envoyé un email début septembre à tous les possesseurs de comptes privés leur demandant de migrer vers MyPads (la procédure est bien évidemment disponible). Nous ne proposons pas de migration automatique, car l’essentiel de ces pads ne sert tout simplement plus à personne, et une migration massive de ces 50 000 pads surchargerait nos serveurs. La procédure est donc manuelle, et décrite ici.
Nous souhaitions donc profiter de cette occasion pour remercier et interviewer l’équipe de la société Bearstech, qui nous aura permis de faire cette (longue) transition dans de bonnes conditions.
NB : fidèles à ses principes, l’équipe a répondu en mode collectif, au nom de Bearstech dans son ensemble, et bien évidemment sur… un pad géré par MyPads ! 🙂
Alors, c’est quoi Bearstech ? Ou plutôt c’est qui ?
C’est un peu dur à résumer simplement alors on peut lancer pour commencer une phrase un peu formelle mais synthétique, Bearstech est une société coopérative d’ingénieurs, société de service en logiciels libres spécialisée dans les services à haute valeur ajoutée autour de l’hébergement et l’infogérance.
Présenté comme ça ce n’est pas forcément très parlant, nous proposons de l’hébergement, mais chez nous ce n’est que le socle de notre métier. Nous avons résolu depuis longtemps le gros des problèmes d’infrastructure (nous sommes un « cloud » depuis 2008) et nous nous concentrons sur tout ce qui tourne autour des problématiques de production : qualité des services, architecture, expertises, performance, scalabilité, déploiement et sécurité. En langage vernaculaire, on vient nous voir pour nous confier le bon fonctionnement d’une plateforme, pour que « ça juste marche » quels que soient les problèmes et leurs dimensions (sur les stack LAMP, Python, Ruby, Go, Erlang, etc. on s’occupe aussi des bases de données SQL+noSQL et de la maintenance de tout un tas de briques très utiles 🙂
Nous avons mélangé les talents d’administrateur système et développeur depuis le début, ce qui a été récemment popularisé par le mouvement DevOps, mais c’est notre esprit depuis le début (en 2004). Par contre on peut se défendre d’une large culture Ops que la majorité des Devs n’ont pas, ce pour quoi ils font souvent appels à nous (« menfin ça marche chez moi ? »).
En quoi Bearstech est différente de pas mal de sociétés de services en logiciels/infrastructures libres ?
Déjà c’est une SCOP, il n’y en a pas des tonnes. Nous sommes un groupe soudé avec très peu de turnover (à ce jour : 16 personnes cumulant 110 années chez Bearstech) assurant la co-gestion de notre société. C’est moins original, mais il n’y a pas de hiérarchie. Il y a des rôles avec plus ou moins de responsabilités, mais chacun est autonome.
On peut rajouter à nos spécificités le télétravail : même si quelques irréductibles se rendent au bureau, les 2/3 sont en télétravail et qui plus est répartis dans la France entière (dont un nomade). On organise un grand raout chaque année pour se retrouver, mais on peut aussi se faire de temps en temps petits regroupements régionaux où se retrouver à Paris à l’occasion.
Du point de vue d’une entreprise, comment qualifierais-tu le secteur de l’informatique libre, aujourd’hui ?
Au niveau entreprise l’informatique libre a été clairement mis à la marge par le terme devenu quasi vide de sens « d’Open Source ». Beaucoup de sociétés utilisent des logiciels libres sans rien donner en retour. Nous essayons autant que possible de reverser notre travail à la communauté et de respecter les principes d’entraide et de partage de la connaissance même dans le cadre de nos missions en tant que prestataire. Au niveau des projets publiés vous pouvez consulter https://github.com/bearstech, nous avons récemment ouvert Bokor, un projet de grand ampleur qui a servi de base à l’un de nos projets client (http://bokor.io/).
Pourquoi avoir décidé de soutenir Framasoft lors de notre appel à l’aide ?
Nous essayons de soutenir dès que nous le pouvons, les projets qui défendent les valeurs du libre. En particulier quand c’est dans nos cordes, comme par exemple assurer le bon fonctionnement de services emblématiques pour le Libre : SHR, OpenDoc Society, OpenStreetMap, Freenode, Gna!, Framapad, etc. Lorsque Framasoft a émis le besoin de trouver un soutien pour mettre à disposition de tous Etherpad, c’est tout naturellement que nous avons répondu présent. Ce que vous faites est inestimable !
Comment vois-tu le rapport entre les sociétés de services et les communautés (souvent sous forme associatives) ?
Nous avons mis en place un système interne de sponsoring pour la participation aux événements communautaires, chaque ours dispose ainsi de jours de travail qu’il peut décider de consacrer à des événements, jusqu’à 15 jours. Cela permet aux ours de se rendre à des événements communautaires soit pour y faire des présentations soit simplement pour y être présent. C’est grâce à cela que vous nous croiserez entre autre aux RMLL, à OSDCFr, à PyconFr ou encore au prochain Open Source Summit pour voir comment tout cela évolue.
Encore 54 729 remerciements aux ours (un par pad hébergé) ! Si tu as une question qu’on aurait aimé qu’on te pose ou quelque chose à ajouter, n’hésite pas !
« Quel est le prochain projet que vous allez soutenir ? » (On ne sait pas …)
Encore un immense merci à Bearstech pour son soutien efficace et discret pendant ces 4 dernières années ! Sans eux, Framapad n’aurait sans doute pas été le succès qu’il est aujourd’hui.
De nombreuses organisations – du libre, mais plus globalement défendant la notion de « (biens) communs » – ont fait de nombreuses propositions visant à enrichir ce projet de loi.
Vous trouverez ci-dessous un appel commun (ce qui ne signifie nullement une position commune), dont Framasoft est signataire, afin de présenter les positions de chacune de ces organisations.
Nous vous encourageons vivement à prendre connaissance de ces positions, et – si certaines vous semblent pertinentes – à vous inscrire sur le site http://republique-numerique.fr/ afin de les appuyer (les propositions qui recevront le plus de votes devront faire l’objet d’une réponse par le gouvernement).
Soutenir une proposition (ou plusieurs !) ne prendra que quelques minutes, et peut permettre de faire évoluer dans le bon sens cet avant-projet de loi.
Projet de Loi Numérique : soutenons les (Biens) Communs !
Paris, le 16 octobre 2015 – Nous, associations signataires, considérons que le Numérique est un vivier de (Biens) Communs.
Les (Biens) Communs sont des ressources produites et partagées par des communautés qui s’organisent collectivement pour les protéger et les faire grandir au profit de tous. Wikipédia, les logiciels libres, ou encore OpenStreetMap sont des initiatives rendues possibles par le numérique et l’informatique. Ces (Biens) Communs nourrissent notre capacité d’innovation économique et sociale. Ils sont essentiels à la science, l’éducation, la diversité culturelle et la liberté d’expression.
Le projet de loi numérique, actuellement soumis à consultation, ouvre la voie à la reconnaissance légale des (Biens) Communs. Nous saluons cette avancée mais nous considérons que ces propositions sont en-deça de l’ambition affichée.
De nombreuses organisations ont présenté des propositions qui visent à enrichir le projet de loi. Pour valoriser ces initiatives, nous vous invitons à prendre connaissance, partager et promouvoir les propositions soutenues par nos différentes organisations.
Quelle semaine ! Avec cinq nouveautés et un nouvel élan pour entamer la deuxième année de la campagne « Dégooglisons Internet », nous espérions que la démarche vous plairait. Cela semble être le cas, alors du coup, nous voudrions à notre tour vous demander des services. 😉
Permettez-nous de poursuivre l’aventure
Vous le savez, les sous, c’est le nerf de la guerre. Framasoft vit à 75 % de vos dons (le reste étant de la vente de goodies sur EnVenteLibre et des prestations autour de Framapad/Framakey) et cette appartenance à l’économie du don nous offre la plus grande indépendance dans nos projets.
Vos 690 dons récurrents, notamment, nous permettent de nous projeter dans l’avenir et d’avoir l’esprit tranquille quant à nos salariés, nos serveurs, et tous ces impondérables que le bénévolat ne peut pas résoudre. Afin que nous puissions dégoogliser sereinement, et embaucher un-e admin-sys en 2016, il nous faudrait atteindre au moins 780 dons récurrents… Sachez qu’en plus, vos dons sont défiscalisables à 66 % (ainsi un don récurrent de 10 € par mois vous revient à 3 € 40).
C’est grâce à nos donateurs et donatrices que nous avons pu faire tout ce que nous avons fait jusqu’à présent, et nous les remercions avec tout le datalove présent dans nos cœurs de Libristes. N’hésitez pas à les rejoindre en allant sur soutenir.framasoft.org (et à partager ce lien).
Partagez sur vos médias
Il y a une autre manière de soutenir le projet Dégooglisons Internet : en le faisant connaître autour de vous. Mais pour cela, il vous faut peut-être plus de données, d’informations, d’images, de .gif (correctement prononcés :p), de liens, de vidéos (telle que le dessin animé de Gee dont il a fait un making of sur son blog)…
Et si vous désirez vous entretenir avec nous pour votre radio, podcast, videocast, journal, etc. sachez que nous sommes là pour vous répondre.
Dégooglisez votre entourage
Dégooglisons Internet est un projet parfois complexe à expliquer. Entre les enjeux de la centralisation du web par GAFAM, la vingtaine d’alternatives que nous proposons (et celles que nous voulons mettre en place), et le but final d’essaimer nos hébergements et données… Il y a mille façons de se perdre dans ce discours.
Heureusement pour nous, Pyves (un des bénévoles du forum des Framacolibris) a activé ses doigts de fée sur du RevealJS pour nous faire une petite présentation pleine d’humour et de phrases-clés avec les dessins de Gee.
On vous l’a dit en présentant cette nouvelle année de la campagne : tout ce qu’on fait, on ne peut pas le faire sans vous. C’est vous qui pouvez décider de relayer, partager, informer et soutenir Dégooglisons Internet.
Grâce à vous, la première année de cette campagne a été un succès. Nous espérons que vous répondrez présent-e-s pour ce deuxième round, avec le même enthousiasme.
Car même si la route est longue, lorsque l’on est si bien accompagnés, la voie est d’autant plus libre !
Framadrop : envoyez de gros fichiers en toute sécurité !
Envoyer un email, c’est bien. Mettre en pièce jointe l’ensemble de ses photos de vacances c’est… trop volumineux. Au mieux, vous remplirez la boite email de vos destinataires en moins de temps qu’il en faut pour dire “Tux” ; au pire, ça ne marchera pas. Mais ne vous inquiétez pas, il y a un Framachin pour ça : Framadrop.
Héberger ses fichiers sur les disques durs de GAFAM…
Pierre et Dominique Dupuis-Morizeau veulent envoyer la vidéo des premiers pas de leur petiot, mais ça ne passe pas dans l’email. Aucune envie de mettre cette vidéo sur YouTube ou Facebook, pour que leurs logiciels de reconnaissance faciale enregistrent déjà le visage du chérubin… La seule solution, c’est qu’ils hébergent le fichier vidéo et en partagent le lien de téléchargement. L’héberger oui… mais où ?
MégaUpload a fermé, Mega l’a remplacé, mais quelle maîtrise a-t-on vraiment des fichiers qu’on dépose sur son compte…? WeTransfer semble bien pratique, mais jusqu’à quand laisseront-ils la vidéo sur leur disques durs ? Et d’ailleurs où se trouvent ces disques durs, hein ? Qui peut y accéder, et voir la vidéo à son tour…? Le FBI peut-il repérer la grande sœur du nouveau marcheur, qu’on aperçoit au fond de la vidéo ?
Héberger ses fichiers, c’est forcément les mettre sur le disque dur de quelqu’un d’autre. D’une entreprise qui pensera plus à ses profits qu’à la protection de notre vie privée. Comment cet hébergeur peut-il nous assurer qu’il ne farfouille pas dans nos données ? Quel outil peut nous permettre d’avoir vraiment confiance ?
Le chiffrement, c’est maintenant
N’utilisez pas le terme “crypter”, les geeks n’aiment pas ça. Mais vous comprenez l’idée : Framadrop prend le fichier que vous voulez héberger sur nos serveurs, le chiffre dans votre navigateur jusqu’à le rendre incompréhensible, puis l’envoie sur nos disques durs. Il ne vous reste plus qu’à copier/coller le lien de téléchargement dans un email et à l’envoyer à qui bon vous semble.
Seules les personnes qui ont la clé de ce fichier (incluse dans le lien que vous leur emailez, et de telle façon qu’elle n’est jamais envoyée à notre serveur) peuvent le télécharger et le déchiffrer (cela se fait automatiquement, parce que votre navigateur web est carrément bien foutu). Nous n’avons pas cette clé. Nous ne pouvons savoir ce que vous hébergerez chez nous. Car nous avons une confidence à vous faire : on ne veut pas savoir. Si, si : on s’en fiche ! Ce sont vos fichiers, c’est votre problème. Nous, on vous propose simplement un outil qui fonctionne bien et un peu d’espace disque pour les faire transiter.
Pour cela, il vous faut juste un navigateur qui va bien. Cela fonctionne avec tous les navigateurs implémentant l’API WebSocket : Firefox, Chrome, Safari, Opera, et même normalement Internet Explorer à partir de la version 10. Framadrop, quant à lui, est basé sur le logiciel Lufi, une nouvelle variante de Lutim, lui-même étant basé sur Lstu, de l’infatigable Luc Didry… Un logiciel Libre, que vous pouvez installer chez vous en un tour de main !
Hébergé selon votre besoin, et pas pour toujours
Seulement voilà : si on se fiche de vos données, quel est l’intérêt de garder vos fichiers éternellement ? Avec Framadrop, c’est vous qui décidez : un jour, une semaine, un mois… Vous nous dites quand nous effaçons vos fichiers, et cela sera fait automatiquement. Non seulement nous n’avons jamais pu savoir ce qu’ils contenaient, mais en plus nous ne les aurons plus.
Comment allons-nous gérer tout ça pour que les frama-serveurs n’explosent pas sous la charge ? Il y a une astuce : plus vos fichiers sont gros, moins de temps vous pourrez les conserver sur nos disques durs. Une vidéo de 2 Go sera stockée moins longtemps que 100 Mo de photos. Cela comporte deux avantages non négligeables.
Premièrement, nous pouvons garantir (sauf énorrrme succès !) que nous aurons toujours de l’espace disque à partager avec la communauté (sans être squattés par un Pouhiou qui voudrait y conserver éternellement les rushes de ses 24 vidéos : on t’a vu :p !)
Ensuite, Framadrop ne deviendra pas le nouveau MegaUpload où seront stockés épisodes de séries en HD et autres blockbusters. Bon, OK, vous pouvez les y mettre si ça vous chante, mais ils n’y resteront pas plus de 48h… alors quel intérêt ? Chers ayants droit, nous ne sommes pas là pour inciter les gens à télécharger ou partager (ils n’ont pas besoin de nous 😉 ), nous voulons simplement qu’ils puissent partager leurs fichiers lourds facilement avec leurs proches.
Hébergez-le, utilisez-le et aidez-nous.
Notre instance de Lufi intègre nos règles… Rien ne vous empêche d’avoir les vôtres. Fastoche : il vous suffit de l’héberger ! Nous vous proposons, bien évidemment, un tutoriel pour vous aider à proposer votre instance, et votre façon de voir l’hébergement temporaire de fichiers chiffrés.
Nous avons déjà constaté que plus un logiciel est utilisé, plus on lui découvre des possibilités, des capacités et donc de la valeur. Les projets libres, eux, peuvent gagner des utilisateurs et des développeurs. Si vous voulez participer au code de Lufi, le logiciel derrière Framadrop, lancez-vous ! Il vous suffit d’aller sur son dépot git…
En attendant, nous sommes heureux de vous proposer ce projet. Pensez à partager Framadrop autour de vous, à le faire connaître à tous vos ami-e-s qui utilisent encore Mega ou WeTransfer… Nous n’aurions jamais eu les moyens de proposer Framadrop sans les dons dont nous bénéficions (et qui sont défiscalisables, en plus), alors si vous le pouvez, pensez à nous soutenir afin que nous puissions maintenir ce projet, et tous ceux de la campagne dégooglisons.
Framadate : créateurs de sondages, nous vous avons compris !
Framadate, le « Doodle du Libre » est une exception chez nous. En effet, Framasoft n’est pas une association de développeurs. Oh, bien entendu il y en a par chez nous (et y’en a des biens, comme dirait l’autre), mais dès le départ les projets de Framasoft se sont orientés vers la mise en valeur du code des autres, et à faciliter l’accès à ces créations de l’esprit existantes dans le monde du Libre. Sauf que toute règle a ses exceptions.
Bienvenue sur le service le plus visité de Framasoft
Sincèrement, il y a encore quelques semaines, nous pensions que Framapad était notre service le plus utilisé. Mais nous avons eu la chance d’avoir Quentin, un frama-stagiaire à toute épreuve, qui nous a concocté un outil pour recueillir les statistiques du réseau Framasoft. Visiblement, vous êtes plus nombreux à utiliser Framadate que Framapad. il faut dire qu’avec la possibilité de planifier une réunion (ou des vacances), de choisir les pizzas entre ami-e-s ou encore de prendre une décision en commun, ce petit outil libre et respectueux de vos données est bien pratique… et donc fortement utilisé.
En même temps, nous aurions pu nous en douter. Pour ce logiciel à l’origine basé sur le logiciel Studs, nous avons repris le suivi du développement lorsque l’Université de Strasbourg (on lui doit le code originel) a laissé le projet à la communauté. De fait, nous recevons régulièrement des remarques, retours d’expériences, suggestions d’améliorations et de corrections nombreuses et variées, que ce soit sur notre page de contact ou bien sur le git où repose le code. C’est un peu la rançon du succès : plus un service est utilisé, plus ses utilisateurs sont exigeants et demandeurs d’améliorations… alors on va pas se plaindre, hein !
Toujours est-il qu’après le travail conjoint d’Armony et JosephK pour rendre Framadate plus clair, facile d’utilisation et surtout plus accessible, une joyeuse équipe s’est montée autour de ce projet. Menée bille en tête par Olivier Perez (qui a aussi travaillé sur Framagames), assistée d’Antonin Murtin et toujours épaulée par JosephK, cette belle bande (que nous remercions du fond de nos cœurs de libristes) nous offre désormais une nouvelle version de ce logiciel, avec tellement de nouveautés qu’on se croirait dans un openbar !
L’openbar des nouveautés !
Cette nouvelle version (qui a réellement pour nom « Openbar ») fait suite à vos nombreuses demandes, remarques et retours. Voici une petite liste non-exhaustive des nouvelles fonctionnalités :
Possibilité de retrouver en un clic tous les sondages que vous avez créés via votre adresse email.
Les étapes de création d’un sondage ont été clarifiées, pour plus de facilité d’utilisation.
Vous pourrez choisir d’être notifié des nouvelles participations au sondage, des nouveaux commentaires, ou des deux.
L’administration d’un sondage est désormais refondue, pour vous laisser encore plus de liberté.
L’administrateur pourra désormais modifier son nom et la date d’expiration du sondage.
Chaque participant pourra désormais modifier son nom, ainsi que (si vous cochez la case) son propre vote.
Vous pourrez créer un « sondage à vote caché », un vote à bulletin secret, si vous préférez, dont seul l’administrateur voit les résultats.
Les champs des dates se complètent automatiquement (15/5 peut devenir 15/05/2015 ou 15/05/2016 en fonction de la date actuelle).
Le nombre de « si nécessaire » sont désormais affichés sous le compte des « oui », entre parenthèses et il vous est possible d’afficher un graphique des résultats pour en avoir une meilleure vue d’ensemble.
La page d’installation a été modifiée.
Sous le capot aussi, il y a du changement.
Pour tout vous dire, le code a été entièrement revu.
Il avait accumulé une dette technique colossale qui rendait tout correction/évolution très difficile et coûteuse. Cette réécriture rend le code plus facile à lire et à modifier, donc des évolutions plus faciles à mettre en place.
Ce qui a été fait :
mise en place d’un modèle MVC (Modèle Vue Contrôleur), qui permet de dissocier le traitement des infos et leur affichage ;
mise en place d’une architecture n-tiers : séparation en plusieurs couches ayant chacune un rôle très défini (échanges avec la base de données, traitement des informations, contrôle de l’affichage) ;
les fichiers .md (pour collaborer au code) ont été revus.
Quelques chiffres pour le vertige :
21 contributeurs depuis le début
609 commits (dont 290 pour Olivier, 79 pour JosephK, 32 pour Antonin) ;
Ce qui n’a pas changé :
Framadate a été conçu pour utiliser des langages et technos le rendant facile à installer… On n’allait pas les enlever ! Elles sont toujours là.
Et bien entendu les règles d’accessibilité n’ont pas changé sur Openbar.
Ce succès est le vôtre.
C’est vous qui, sondage après sondage, incitez votre entourage à utiliser Framadate et à se libérer des services privatifs comme Doodle et consorts. Lorsque vous choisissez d’utiliser ce service dans votre travail, votre association ou votre famille, lorsque vous faites passer notre tutoriel pour expliquer comment créer un framadate, vous dégooglisez Internet, une personne à la fois.
C’est un cercle vertueux. Lorsque vous nous contactez pour nous expliquer un malfonctionnement ou une amélioration possible, ou encore lorsque vous apportez votre pierre au code de Framadate via notre Git, vous rendez possibles de telles mises à jour qui à leur tour séduisent de plus en plus de monde et leur permet de ne plus nourrir GAFAM de leurs données.
Enfin, lorsque vous soutenez Framasoft de vos dons (toujours défiscalisables), une partie de cet argent nous permet de dégager du temps salarié pour suivre le développement, d’avoir les moyens d’héberger le code et surtout le service, et de donner les moyens techniques aux bénévoles motivés d’aller encore plus loin sur ce beau projet.
Framaboard : les libristes ont réinventé le tableau blanc… mais en mieux !
Nous aimons les beaux outils qui permettent de s’organiser pour collaborer… mais trop souvent, ce sont des services qui en profitent pour en apprendre beaucoup sur nous. Beaucoup plus en tout cas que ce que nous voudrions leur confier ! Voici un nouvel exemple d’alternative libre qui vous permettra de maîtriser vos projets sans êtres pistés.
Trello c’est bien gentil…
…mais c’est centralisé ! Trello, un service de gestion de projets, n’est sans doute pas le plus imposant des services que l’on souhaite voir « dégooglisé » mais il n’en reste pas moins un service propriétaire basé aux États-Unis. Les données qu’on lui confie sont donc transférées on-ne-sait-où et ça, en bons Gaulois que nous sommes, ça nous met hors de nous.
Nous avons donc relevé le défi de vous proposer une alternative LEDS à Trello. Celle-ci repose sur le logiciel Kanboard développé par le très productif Frédéric Guillot. Initié au début de l’année 2014, le projet n’a cessé de grandir avec toujours plus de nouvelles fonctionnalités. C’est parce qu’il nous semblait être robuste, de qualité et avec une forte communauté derrière que nous avons fait le choix de Kanboard. De plus, sa simplicité d’installation en fait un candidat de choix pour notre mission d’essaimage !
C’est sous le nom de Framaboard que nous vous proposons ce nouveau service : https://framaboard.org/.
Post-it et colonnes : la magie du kanban
Framaboard est un outil de gestion de projets se basant sur la méthode Kanban qui consiste à déplacer des tâches (sous forme de post-it) dans différentes colonnes (habituellement « En attente », « Prêt », « En cours », et« Terminé »).
Pour vous aider à y voir plus clair, on vous a concocté deux petits exemples qui vous parleront mieux que de longs discours.
Exemple n°1 : l’association des philatélistes de la petite ville de Sotteville-lès-Rouen organise sa kermesse de Noël.
Noël approche et c’est l’occasion de créer un événement pour renflouer les caisse de l’association et se réunir joyeusement. Cela demande de l’organisation et quoi de mieux qu’un outil de gestion de projets pour partager les tâches ?
Exemple n°2 : Cécile Novelli et Fanny Dupuis-Morizeau vont se marier !
Elles ont donc inscrit toute la famille (mais surtout tata Jeannine et tonton Roger) sur leur Framaboard pour préparer ensemble le plus beau jour de leur vie.
Un endroit rien qu’à vous
Sur Framaboard.org, on vous propose de créer un espace dédié à vos activités. C’est-à-dire qu’en vous créant un compte sur Framaboard, vous disposerez d’une URL rien qu’à vous (https://dupuis-morizeau.framaboard.org/ par exemple). Dans cet endroit rien qu’à vous, vous êtes administrateur et vous avez la main sur toute la configuration de votre Framaboard : on ne vous met volontairement aucune restriction !
Aussi, vous pouvez inviter des amis pour travailler ensemble : inutile de créer un nouvel espace, l’outil est multi-utilisateurs de base. Par exemple, une association n’aura qu’à créer un seul Framaboard et créer ensuite autant d’utilisateurs qu’il y a de membres au sein de celle-ci.
Il est important de noter que deux comptes Framaboard (avec deux URL différentes donc) ne peuvent pas communiquer entre eux. Si vous possédez un compte et qu’un ami souhaite travailler avec vous mais possède lui-même un compte, il vous faudra quand même créer un nouvel utilisateur au sein de votre espace Framaboard à vous.
La documentation saura répondre à vos questions d’utilisateurs et vous aider à utiliser ce nouveau service. Nous tenons tout particulièrement à remercier l’équipe de Framalang qui l’a traduite en Français !
Installez-le, hébergez-le pour les autres et aidez-nous à diffuser cet outil.
Le but de Framasoft n’est pas de centraliser tous les services du monde sur ses serveurs (on aurait bien du mal de toutes façons !) et nous sommes toujours contents lorsque que quelqu’un arrive à se passer de nos services. Si vous souhaitez auto-héberger votre propre outil de gestion de projets, nous vous invitons à consulter notre article publié dans la catégorie « Cultiver son jardin » pour installer Kanboard.
Si vous n’avez pas les capacités (ou l’envie) d’héberger votre Kanboard, nous pouvons bien sûr vous héberger nous-mêmes. Si vous voulez nous donner un petit coup de pouce malgré tout, nous vous rappelons que Framasoft ne vit que par vos dons. On vous le rabâche peut-être souvent, mais le succès de cette campagne ne tient qu’à ce fil ténu. Avec 5 nouveaux services ce mois-ci, ce n’est pas une mince affaire ! Alors profitez de la déduction d’impôts et n’hésitez pas à nous faire un petit don (petit rappel utile : un don de 10€ ne vous coûtera que 3,40€)
MyPads : l’alternative de Framasoft à Google Docs
Vous connaissez déjà probablement Framapad. En vous offrant, à portée de clic, la possibilité de collaborer sur un texte à plusieurs clairement et aisément, nos installations du logiciel Etherpad ont eu un succès tel qu’elles se sont multipliées sur nos serveurs.
Il manquait néanmoins une fonctionnalité importante à ces pages d’écriture collaborative en ligne : la possibilité de créer vos dossiers, et de travailler en groupe de manière privée et organisée. Grâce à un financement collaboratif, nous avons pu engager un développeur pour travailler sur ce point, et le résultat s’appelle : MyPads.
Google Docs & Microsoft 365 envahissent vos écrans
Dans l’informatique utilisée au quotidien, le traitement de texte est bien souvent l’outil principal. Avec l’arrivée des services en ligne, ces logiciels que l’on n’installe pas mais qu’on utilise directement depuis un navigateur web, est apparue la possibilité d’utiliser le même logiciel à plusieurs, en même temps. Les géants du Web l’ont bien compris, et ont rapidement mis les moyens pour proposer de telles solutions : de Google Docs à Microsoft 365, on peut désormais écrire, montrer et modifier un texte à plusieurs.
Bien entendu, ces entreprises ne sont pas des philanthropes, et ces opportunités ont un prix. Microsoft vous enferme dans des formats fermés, des fichiers que tout le monde ne peut pas lire, et vous rend dépendant de son abonnement mensuel. Google, lui, fait dans le gratuit, car chez lui c’est vous le produit : vos données et fichiers GoogleDocs sont une manne d’information publicitaire très rémunératrice pour la deuxième capitalisation boursière au monde.
Mais peut-on vraiment demander à sa classe d’ouvrir un compte Google, et donc de livrer ses données, afin de pouvoir travailler ensemble sur un exposé ? Que penser quand une ville italienne décide de revenir chez Microsoft afin d’éviter les problèmes qu’on a avec les .docx et l’installation d’un « cloud » ? Est-ce qu’une telle dépendance aux GAFAM est acceptable lorsqu’on gère les documents d’une administration, d’une classe, d’un syndicat, d’une association… ?
Mypads : un besoin financé par la communauté
Le Libre apporte déjà des réponses. Etherpad est un puissant logiciel de traitement de texte collaboratif en ligne, et qui permet une personnalisation facile grâce à ses extensions. Mais Etherpad n’offrait pas encore de solution permettant de créer un compte avec ses dossiers, ses listes d’utilisateurs ou ses pads… des fonctionnalités pourtant très demandées et attendues des utilisateurs.
C’est pour créer une telle extension qu’en juillet 2014, nous avons proposé une campagne de financement participatif. Le Libre ne dispose pas des moyens financiers ni du poids d’un GAFAM. Mais nous sommes une communauté qui sait qu’en se rassemblant, on peut faire de grandes choses. Qui sait aussi que développer du code coûte du temps, du savoir-faire et donc de l’argent. Que « Libre » ne signifie pas « Gratuit ».
C’est un mode de financement et un modèle économique qui correspondent vraiment à nos valeurs (et à la partie « Solidarité » de notre charte). Quelques personnes (413, pour être précis) ont mis en commun des fonds pour qu’on suive le développement du plug-in par un prestataire, que l’on rende des comptes (ce que l’on a fait régulièrement sur le Framablog) et finalement qu’on publie un logiciel directement dans le pot commun, au bénéfice de toutes et de tous.
Découvrez MyPads, et travaillez entre vous dans un espace privé
MyPads, c’est donc ce fameux plug-in, cet ajout à Etherpad qui vous permet d’avoir vos documents rangés dans un dossier en fonction des personnes avec lesquelles vous travaillez. Bien entendu, nous sommes fiers de vous le proposer avec Framapad, afin que vous puissiez l’utiliser à loisir (et pourquoi pas, finir par l’installer sur vos propres serveurs).
puis connectez-vous à votre compte et créez votre premier dossier ;
ensuite, créez autant de pads que vous voulez dans ce dossier ;
n’hésitez pas enfin à inviter autant de personnes que vous voulez dans ce dossier, que ce soit par leur e-mail et/ou par leur identifiant MyPads. Ils devront cependant déjà posséder un compte MyPads pour pouvoir rejoindre votre dossier.
Et voilà, vous pouvez désormais collaborer de manière simple et privée sur vos documents, et les retrouver en un tournemain. Nous imaginons déjà les professeurs qui se créeront un dossier par classe puis inviteront leurs élèves à collaborer sur cet outil sans craindre qu’on ne siphonne leurs données. Mais aussi l’association sportive ou culturelle qui créera un dossier par commission (le dossier “événements”, le dossier “ateliers”, le dossier “conseil d’administration”…)
Les fonctionnalités de MyPads sont étendues (plus de 10.000 lignes de code ont été nécessaires à son développement !), et nous n’allons pas les énumérer ici. Sachez simplement qu’elles ont été faites pour vous aider à classer et à retrouver aisément les pads et dossiers que vous avez crées comme ceux où vous avez été invités ; mais aussi et surtout pour vous donner toute latitude de gérer cet espace privé de création comme vous l’entendez.
À vous de vous en emparer et de soutenir MyPads
Bien entendu, cette extension MyPads n’est pas réservée à Framapad… Vous pouvez d’ores et déjà l’installer vous-même sur votre instance d’Etherpad. Nous avons tenu à ce que ce soit un plug-in Etherpad pour une raison simple : qu’il soit très facile d’installation, directement depuis l’interface d’Etherpad, et que vous puissiez ainsi en faire profiter ainsi votre famille, ou vos collaborateurs quels qu’ils soient.
Le code est, bien entendu, aussi ouvert que Libre, et vous pouvez le retrouver sur notre dépot git afin de remonter un bug, d’y suggérer une amélioration, d’y proposer une traduction ou un apport ! Car si nous allons continuer à en suivre de très près l’évolution, ce code vous appartient désormais autant qu’à nous, et ce grâce à la générosité des 413 contributeurs et contributrices qui en ont financé la création (que des milliers de chatons leur tombent dans les bras, mais métaphoriquement parlant, sinon ça griffe).
Framasoft veut aussi en profiter pour remercier chaleureusement Fabien, qui a travaillé d’arrache-pied à son développement ; et toutes les personnes qui nous soutiennent, partagent nos projets et nous financent de leurs dons depuis des années. C’est, notamment, grâce à vos dons récurrents qu’on peut se projeter sur l’avenir et mener ainsi des projets sur un long terme.
À vous, désormais, de dégoogliser votre entourage en lui faisant goûter à MyPads !