Tea Time with Framalang
Et si nous faisions plus amplement connaissance avec notre groupe de traduction Framalang ? Tel est l’objet de ce petit questionnaire aux réponses croisées. Remercions Siltaar, Poupoul2, Olivier, Xavier, Yonnel, Don Rico, Goofy, Claude, GaeliX, Burbumpa and last but not least Yostral, de s’y être pliés de plus ou moins bonne grâce.
Ni de vipère, ni de sorcière, et encore moins de bois, ils sont tout sauf mauvaise lang, qu’ils ont bien pendue une fois sortie de leurs poches et donnée au chat[1]. Ce qui donne un article débridé où rien n’a été occulté, pas même le sexe ou l’outrageuse exploitation dont ils font l’objet par le chef présumé de ce gang bang des postiches (surnommé par certains, j’ai les noms, le « dict’aKator »).
L’occasion de leur témoigner une nouvelle fois notre reconnaissance, de ne pas oublier que « my taylor is free », mais aussi et surtout de rappeler que la porte vous est wide open et que toute nouvelle énergie est plus que welcome.
Framalang Quiz
Bonjour à tous, pourriez-vous vous présenter en une phrase ?
Siltaar : Non, je ne peux pas. Il faut être journaliste ou producteur de cinéma pour croire qu’un Homme peut se résumer à moins que la somme de ses actes.
Poupoul2 : Je m’appelle Poupoul2 (enfin presque) et je me drogue aux logiciels et à la culture libres, à l’amour (celui de ma femme et de mes enfants), et un peu aussi à la crème au chocolat et à la blanquette de veau.
Olivier : Olivier, anciennement étudiant, pas tout à faire dans la vie active encore (mais pas inactif pour autant) on appelle ça un doctorant.
Xavier : Xavier, fraichement diplomé d’une école d’ingénieur du fin fond de notre chère région centre et actuellement développeur php5 pour les gens qui fabriquent les gros avions.
Yonnel : Et ta sœur, elle se présente en une phrase ?
Don Rico : Don Rico, parrain de la mafia des traducteurs, je traduis des romans policiers la journée, et à la nuit tombée, quand les cadavres reposent sagement au fond de la Seine, je traduis des articles pour Framalang et écris quelques trop rares billets pour le Framablog.
Goofy : Je suis un vieux crétin de 51 balais.
Claude : I am just a rigolo who likes the show.
GaeliX : François aka GaeliX (j’ai bien écrit aka pas aKa), consultant en Système d’Information Télécom, GNU/Linuxien depuis Yggdrasil avec des périodes forcées de ouindozeries…
Burbumpa : Burbumpa, 86 % d’H2O, quelques connexions neuronales, curiosité, éclectisme et procrastination…
Yostral : Bonjour. Oui je pourrais.
Quels sont vos logiciels libres préférés ?
Siltaar : Ah, ça c’est simple comme question 🙂 Une série de logiciel en mode console, parce qu’ils sont vraiment efficaces : urxvt, screen, irssi (vi, mutt, mocp…). Quelques grand classiques : VideoLAN Client (VLC), Firefox (Iceweasel), Thunderbird (Icedove). Puis une collection de logiciels GNOME : Gedit, Gthumb, Evince, Abiword, Gnumeric. Petit coup de coeur pour Gkrellm2 et Compiz (brut de décoffrage, sans rien autour, tout juste un AWN).
Poupoul2 : Je ne peux plus me passer de Quod libet. Comme je suis un dangereux pirate, je consomme du Transmission en permanence pour télécharger des tas de trucs subversifs comme des images iso de distributions GNU/Linux ou de la musique sous licence Creative Commons. Je suis un fan absolu d’Inkscape et Blender, qui me servent à créer des flyers pour réclamer l’autonomie du Bourkistan Inférieur et la libéralisation des échanges de nouilles aux épinards.
Olivier : Apt-get, on y pense pas forcément, mais ça a été une révélation. Puis Firefox avec ses plug-in et gedit aussi avec ses plug-in. Avec Terminal voilà les logiciels que j’utilises le plus.
Xavier : Mplayer. Etant cinéphile, c’est la référence. C’est un peu ma femme, très long à configurer mais après, c’est que du bonheur. 😀
Yonnel : Microsoft Word 97, Internet Explorer, Photoshop. Excusez-moi, je suis atteint du syndrome Bayrou. Nan, sérieux : un Firefox tuné avec Web Developer, EditCSS, ColorZilla, ScrapBook (entre autres), et Emacs, magnifique, merci à son psy de me tenir compagnie…
Don Rico : GNU/Linux, Ubuntu, Gnome et Xfce pour le système d’exploitation. Pour les programmes : Firefox, OOo,VLC, Miro, Listen. Pour le Web : Identica, WordPress et le protocole BitTorrent. Pour les formats : les formats ouverts ODF et Ogg. Pour terminer, les licences Creative Commons, et les licences libres dans leur ensemble, qui permettent d’adapter à la culture la philosophie du logiciel libre.
Goofy : FrontPage, Tetris, OpenTheDoor.plz (v.4)
Claude : Debian. Je me shoote à Debian tous les jours depuis que j’ai foutu une patate à deux macs qui s’appelaient Jéquatte et Jétrois.
GaeliX : Les plus utilisés… FF évidement, The Gimp, OOo (et encore plus depuis que j’ai appris par notre ministre qu’il y avait un firewall dedans), VLC, Pidgin, Python, Amarok et les « petits » dont je ne peux pas me passer Xpad, Notecase, Xmmp… Et quand je veux faire « light », Links2, mocp, Alpine, Finch, Raggle…
Burbumpa : J’ubuntuse + les classiques Firefox avc un gros tas de plugins, Thunderbird (id), VLC, CDex, OOo, Scribus, Gimp, Compiz.
Yostral : Ceux qui fonctionnent.
Qu’est-ce qui vous a poussé à participer à Framalang ?
Siltaar : La volonté de participer à l’essor des logiciels libres, et aussi un peu celle de soutenir la francophonie.
Poupoul2 : J’ai un principe dans la vie : Je fais ce que je veux. Et ce que je voulais à ce moment là, c’était jouer avec mes petits camarades de Framalang. Sinon, en vrai, c’est une autre manière de contribuer, pour moi qui, en matière de développement, ai 2 mains gauches remplies de pouces carrés achetées d’occasion à un poulpe. Accessoirement (et plus sérieusement), ça m’est très utile dans mon activité professionnelle, pour laquelle j’exerce à 99% en anglais.
Olivier : C’est une somme de petites choses en fait. L’appel à contribution pour traduire le framabook Changer pour OpenOffice.org m’a mis le pied à l’étrier. Ça correspond à peu près au moment où j’ai adopté Linux et je voulais participer à ma manière.
Xavier : Une conférence de notre ami (il nous connait pas mais on l’aime quand même) Eben Moglen qui a changé ma vie. Le patron cherchait quelqu’un qui fasse les sous titres et je me suis proposé.
Yonnel : aKa avait promis des bières gratuites.
Don Rico : Alexis et Pierre-Yves m’ont promis un T-shirt Framasoft. C’était il y a trois ans, et je le porte toujours pour dormir.
Goofy : On m’a obligé.
Claude : La fièvre du samedi libre.
GaeliX : Si mes souvenirs sont bons c’était le démarrage du framabook Changer pour OOo.
Burbumpa : Ouh, c’est loin .. probablement le projet Changer pour OOo, parce que c’est plus facile de convaincre quand on a un outil à disposition dans sa langue : vous je sais pas, mais je connais un nombre ahurissant d’unilingues francophones…
Yostral : aKa.
Qu’est-ce qui vous a poussé à y rester ?
Siltaar : L’ambiance de camaraderie décontractée que j’y ai rencontrée. L’impression de vraiment faire avancer les choses, d’employer efficacement les quelques moments de détente que j’y consacre.
Poupoul2 : Parce que j’ai toujours le même principe de vie : Je fais ce que je veux. Éventuellement aussi parce qu’ils ne m’ont pas encore mis dehors.
Olivier : Je marche par défis, la première question était « suis-je capable de traduire correctement ? » Ensuite je me suis pris au jeu et je m’amuse beaucoup à traduire. Les propositions d’articles plus techniques ou plus longs, de livres complets… ont gardé ma curiosité et mon envie intactes.
Xavier : Une seule raison, j’ai la flemme de me désinscrire de la mailing list 😀 En fait, c’est l’ambiance, la possibilité de lire des textes sur l’opensource d’autres pays, bien moins ignorants et étroits d’esprit que le notre.
Yonnel : L’espoir d’avoir un jour ces fameuses bières gratuites.
Don Rico : La gloire, le pouvoir et la bière gratuite.
Goofy : La crainte des poursuites judiciaires.
Claude : Les médicaments, mais principalement la fribiaire dont la source est libre.
GaeliX : C’est comme Facebook, la fonction « supprimer le compte » est tellement bien planquée qu’on préfère encore se faire spammer par le chef que de la chercher. Bon, depuis une petite année, pour des raisons perso, je ne suis plus très présent, mais avoir des nouvelles du front et voir que la pieuvre bouge toujours, ça donne envie de s’y remettre… Pour l’instant plus de motivation pour les travaux dans la durée (FAIF) que sur les articles. Et puis surement aussi le petit coté « secte » dans la « secte ».
Burbumpa : Ah, on peut se désinscrire ?
Yostral : Pas aKa.
Quels sont les avantages et les inconvénients à traduire ainsi « à plusieurs mains » ?
Siltaar : Le principal avantage, c’est de se donner le droit à l’erreur, les collègues reliront. Tout en essayant de ne pas faire son boulet sur des questions simples. Ensuite, on apprends des remarques et traductions des autres, c’est enrichissant. Enfin, quand un texte est trop long, ou une conférence trop longue à transcrire seul, on est vraiment réconforté de voir que d’autre sont prêt à donner un coup de main.
Poupoul2 : Tout dépend des mains de vos partenaires : Si elles sont douces, c’est un sacré avantage. Sinon, ça permet de confronter des idées, et l’échange d’idées est toujours très intéressant, quel que soit le sujet. Comme inconvénient, je ne vois pas trop : Nos mains se marchent peu sur les pieds.
Olivier : C’est rassurant de savoir que quelqu’un passera derrière pour rectifier le tir si tout n’est pas parfait. Ça permet d’avancer même sans être absolument satisfait du résultat et je pense qu’au final ça nous permet plus de rapidité sans sacrifier la qualité. D’un autre côté les textes doivent passer par plusieurs étapes de validation et sur certaines périodes un peu creuse ça peut être démotivant de voir le travail stagner par manque de temps des volontaires.
Yonnel : Avantages : on se rattrape nos boulettes respectives. Inconvénients : ils me retirent toujours mes merveilleuses formules, toujours très bien trouvées, à chaque fois des exemples qui devraient être enseignés dans toutes les écoles de traduction.
Don Rico : À plusieurs mains, on tape plus vite sur le clavier, c’est pour ça qu’on abat autant de boulot et qu’on déroule de la trad au kilomètre. L’inconvénient, c’est que ça revient cher en savon.
Goofy : Ça chatouille un peu, les autres mains, au début. Après on s’habitue.
Claude : Au départ le chatouillis dérange, surtout quand on touche les zones sensibles, mais vient ensuite un effet laxatif de pur bonheur d’humilité enrichissant.
GaeliX : Avantage & inconvénient : il y a toujours quelqu’un pour corriger la boulette oubliée. Sinon, une certaine émulation, le fait de savoir qu’un travail commencé finira toujours par aboutir. Et pour paraphraser Sam Williams : « If the experience of writing a book has taught me anything, a writer’s weaknesses become much less apparent with the generous assistance of a few hundred collaborators. »
Burbumpa : Partage du temps nécessaire, et puis plus on est de fous…
Yostral : Faire du multithread pour sourds et malentendants, c’est bandant, non ?
Framalang, le « Courrier International » du Libre ?
Siltaar : C’est un bel objectif, et je suis prêt à traduire des textes espagnols, bientôt chinois… Mais traduire ce n’est pas tout. L’implication des traducteurs est presque un loisir à côté du rôle que tient aKa qui, sans cesse, arpente le web à la recherche des perles à traduire, et des articles intéressants à publier dans le Framablog. Après, il n’est pas seul dans ce rôle, et tout le monde peut proposer un article, mais c’est très confortable de ne choisir que parmi que des articles intéressants, lequel on va traduire ce soir.
Poupoul2 : Je vais avoir du mal à répondre : Je ne lis pas Courrier International. Mais ça doit sûrement s’en rapprocher, puisque Courrier Intergalactique n’existe pas. Sinon, Framalang serait clairement dans cette dernière catégorie.
Olivier : À vrai dire le sujet des articles m’intéresse peu, c’est surtout la traduction en elle-même qui compte pour moi, apprendre des nouvelles choses, progresser. Je crois d’ailleurs que souvent l’introduction sur le blog est plus importante que l’article traduit et ça serait dommage de ne résumer le Framablog qu’à une tribune pour articles dans la langue de Shakespeare. On apporte surtout une autre lumière sur de sujets d’actualité en France.
Xavier : Ben oué… bon évidemment, on ne pioche que dans la réserve anglophone mais quelle réserve !!! J’espère que d’autres hispanophiles et germanophiles nous rejoindront pour élargir nos horizons.
Yonnel : J’ose espérer qu’on fera un peu mieux que ce ramassis de presse bas de gamme.
Don Rico : Oui, mais sans pub toutes les deux pages !
Goofy : « Frama, le libre qui embrasse avec la lang »
Claude : Oh oh ! Le Courrier International ! Je fuis la pubkipu.
Burbumpa : Ou Soft Mother Jones.
Yostral : Tant que ce n’est pas l’International du Libre.
Ne craignez-vous pas que le Framablog finisse par donner une couleur trop anglo-saxonne à la culture du logiciel libre ?
Siltaar : Si, et je me suis déjà exprimer dans le groupe à ce sujet. Nous avons pu débattre de manière satisfaisante, et il en est ressorti deux points : tout d’abord le Framablog équilibre au jour d’aujourd’hui la balance du mieux possible, et ensuite, la porte du Framablog est ouverte à d’autres contributeurs que les traducteurs, des « rabatteurs » de perles françaises sont les bienvenus !
Poupoul2 : Aucun risque : Par nature, le logiciel libre est déjà très teinté d’anglo-saxon, puisque mondialement développé avec des échanges facilités par la langue de Shakespeare. C’est très français comme question. Par contre, c’est vrai que si des compétences dans d’autres langues pouvaient nous rejoindre, ce serait sans doute intéressant (et ça me permettrait de dérouiller mon allemand). Et puis, vive les petites anglaises…
Olivier : On ne peut pas tout faire en même temps, et d’ailleurs ça n’est pas à nous de tout faire. Rien n’empêche non plus les lecteurs de faire des propositions d’articles ou de thèmes qui leurs paraissent adaptés… ou d’offrir leur aide 🙂
Yonnel : Je t’en pose, moi, des questions existentielles ?
Don Rico : Je m’en tape complètement. Si certains veulent lire des articles sur le pinard, le calendos et les cuisses de grenouille open-source, qu’ils s’y collent. (Pour de vrais arguments, veuillez vous reporter aux réponses des collègues.)
Goofy : …c’est sûr je crains un peu.
Claude : I don’t care of the franchouillardise. J’ai toujours préféré Tom Waits à Arthur H.
GaeliX : C’est un « risque », mais en même temps le monde anglo-saxon produit à tous les niveaux des analyses plus poussées dans ce domaine. On trouve trop peu de billets français aboutis et étayés. Peu être est-ce qu’à terme cela mettra un petit coup de gégène dans les parties sensibles des blogueurs/journalistes/décideurs français (pas dit francophones) et les sortira de notre chère « exception culturelle ».
Burbumpa : C’est un faux débat. Il se trouve probablement que pas mal des gens qui s’intéressent à la question sont capables d’écrire en anglais (même si ce n’est pas leur langue maternelle), qui reste (oui je déplore, mais la seule chose que je peux y faire est par exemple contribuer à Framalang !) une langue de communication fort répandue. C’est vrai qu’on pourrait fouiner dans les publications en d’autres langues, mais cékiki s’y colle et qui traduit après ?
Yostral : Aucune chance. La langue anglaise est sur le déclin. L’exception culturelle française vaincra ! (ou pas)
Comment doit-on traduire l’expression « Open Source » ?
Siltaar : Ouverte Source ? Logiciel à code source lisible, mais pas forcément modifiable parce que sinon on aurait précisé « Libre »… Je pense qu’il faut traduire les idées dans la tête des anglophones et qu’ils disent « Libre Software » quand il s’agit de logiciel libre, et Open Source pour le reste, quand ça s’applique. Comme ça on s’y retrouverait plus facilement et on parlerait moins de logiciel pas complètement libre mais proposant une ouverture sur leur code source.
Poupoul2 : Ouvrez vos Shakras ?
Olivier : …bizarrement je ne crois pas que la question se soit vraiment posée. C’est entré dans le langage « courant », non ?
Xavier : Libre, tout simplement. C’est un mot qui prend de plus en plus d’importance vu tout ce qu’il passe dans le monde. Je ne suis pas fan de l’associer avec un mot à consonance informatique, c’est trop réducteur pour ce que cela représente.
Yonnel : On ne traduit pas, non, jamais. L’Open Source, c’est le mal incarné, çapucépalibre.
Don Rico : J’ai écrit à maître Capello, qui m’a répondu : « Si l’on estime que le terme est passé dans le vocabulaire et qu’il est pertinent de garder le terme original, il conviendra d’écrire open-source, car c’est ainsi qu’on orthographie les mots composés importés de l’anglais, comme skate-board ou milk-shake. »
Goofy : How should « logiciel libre » be translated ? (j’ai bon, là ?)
Claude : « source d’ennui » ou encore « source de liquide »
GaeliX : Heu… Joker encore, pas envie de me faire lapider par un intégriste de passage pour une inexactitude sémantique.
Burbumpa : Ouvrez les vannes ?
Yostral : On ne doit pas la traduire, non, jamais.
Comment traduiriez-vous la célèbre citation de Linus Torlvalds : « Software is like sex: it’s better when it’s free! » ?
Siltaar : La programmation c’est comme le sexe, c’est meilleur sans limites.
Poupoul2 : Difficile question pour moi qui n’ai jamais essayé le non-free sex : Utilisez des logiciels libres pour décupler votre plaisir ? (Comment ça, c’est capillo-tracté ?)
Xavier : Utiliser un logiciel, c’est comme faire l’amour, c’est mieux quand une société internationale corporatiste capitaliste nous vous oblige pas à utiliser des préservatifs percés et à vous infliger les piqures à la douleur sans nom lorsque vous avez choper une saloperie. 😀
Yonnel : Je ne pourrais pas traduire : c’est beaucoup trop grossier et subversif, cela n’a pas sa place sur le Framablog. Enfin, pas sur le Framablogalbanel.
Don Rico : Quand on est un geek moche, les logiciels payants ou les putes, il faut choisir.
Goofy : Mmmh voyons voir… euh… « Les logiciels qui aiment le sexe sont libres d’être meilleurs » ?
Claude : Le Houaire Doux, c’est comme le vin: meilleur avec de la bouteille.
GaeliX : Linux est à Windows ce qu’une jolie fille est à une prostituée : la jolie fille, il faut la séduire pour obtenir ce que l’on désire, tandis que la prostituée , il suffit de la payer, et surtout bien se protéger.
Burbumpa : Libérons-nous des codes !
Yostral : Vive les pr0ns !
Certaine mauvaises langues qualifient aKa de « Benevolent Dictator For Life » du réseau Framasoft. Qu’en est-il exactement ?
Siltaar : Voir cet article.
Poupoul2 : C’est indiscutable. Si vous saviez ce qu’on endure. Et en plus, on en re-demande. Du masochisme sans doute.
Olivier : Dictateur je ne sais pas, bienveillant c’est sûr. Je ne sais pas pour les autres mais je m’en accommode très bien. Quand je vois toutes les casquettes qu’il cumule je lui donnerai plutôt le titre de « Benevolent Slave to our cause » 😉
Xavier : Ce n’est pas un dictateur, c’est un être absolument sensationnel et charmant. D’ailleurs, j’ai composé un poème à son honneur.
Ah! Qu’Alexis est un être exquis
Un homme que le soleil ne peut éclipserSurtout ne nous abandonne pas
Etourdis par tant de candeur
Cassons les barrières qui nous entourent
Osons braver les sans foi ni loi
Un seul poème suffira t-il ?
Reste avec nous, ô notre chef
S‘il te plait, dis-nous que tu nous aimes
Yonnel : C’est bien pire que ça. Il nous force à aller sous Windows pour traduire. De la sorte, nous perdons tout sens critique, et devenons des esclaves prêts à tout pour les beaux yeux de sa moustache (!!!)
Don Rico : C’est qui, cet aKa dont tout le monde me parle ?
Goofy : Cki aKa ?
Claude : C’est malheureusement vrai : y’a qu’aKa qui fait.
GaeliX : C’est pas faux, mais comme le geek névrotique qui sommeille en chacun de nous aime ça, tout va pour le mieux dans le meilleurs des mondes. Et la superposition de plusieurs paires de gants de velours rend les choses plus faciles.
Burbumpa : Ça travaille d’habitude les dictateurs ? En tout cas, celui-là fait bien semblant.
Yostral : Exactement.
Une telle quantité de travail abattu, sans la moindre rémunération ! Ce n’est pas abusé tout de même ?
Siltaar : Si, carrément. Faites des dons au Framablog, comme ça aKa aura encore plus de temps pour nous dénicher des trucs à traduire, et il aura peut être même de quoi s’acheter un fouet pour qu’on suive le rythme !
Poupoul2 : Ah bon, ça n’est pas rémunéré ? Zut, j’aurais dû mieux lire les conditions d’entrée lorsque je me suis inscrit. C’est honteux. C’est de l’exploitation, de l’esclavage moderne.
Olivier : Si si, d’ailleurs on va bientôt se mettre en grève si nous n’obtenons pas d’augmentation ! Il y a une bonne ambiance, pas de pression (non non !) et c’est un loisir avant tout.
Xavier : aKa nous a promis 77 dvds vierges lorsqu’on ira au paradis donc pas de soucis de ce côté là.
Yonnel : Ça dépend. Est-ce que les bières promises comptent dans la rémunération ? Ça se place bien dans la colonne « rémunération en liquide », non ? Dans ce cas, et vu le caractère virtuel de ces bières, on peut les considérer comme des « stock-options du libre ».
Don Rico : Framalang est en fait une couverture pour écouler beaucoup de drogue lors des conventions du libre et des install-parties. Tous les membres de Framalang roulent en BM ou en Porsche, possèdent une villa sur la côte et des comptes en Suisse.
Goofy : Je ne sais pas les autres mais moi je suis bien payé.
Claude : Je croyais que Framasoft avait créé sa monnaie virtuelle : La framakro n’était donc qu’une rumeur ! Ô reur ! Ô des espoirs !
GaeliX : Tout à fait ! Même pas un petit sticker Framasoft à coller sur son netbook c’est honteux ! Organiser une journée d’action pour faire valoir nos droits ne serait pas superflue.
Burbumpa : Ne le dites pas à aKa, le FLFEBeC[2] a vu le jour, des actions sont prévues pour bientôt, notamment une rencontre en chair et en os.
Yostral : Si. Mais heureusement on a droit à notre bière annuelle aux ReuMeuLeuLeux.
Que diriez-vous à ceux qui passent devant Framalang, voient de la lumière mais hésitent à entrer ?
Siltaar : Venez donc par centaine nous rejoindre, pour agrandir le banc de corail sur lequel, comme autant de polypes, nous capturons les articles à traduire à notre rythme (au lieu de mouler sur Linuxfr…).
Poupoul2 : La lumière de Framalang, c’est comme le logiciel libre : Ca se partage avec tout le monde, sans déposséder qui que ce soit. Venez, on va partager notre lampe à bronzer. Et puis aussi, devenez un esclave moderne au service exclusif d’aKa et grâce à lui, ouvrez vous de nouveaux horizons sexuels (Ça résume un peu tout le reste)
Olivier : N’hésitez pas à franchir le pas, pour jeter un œil de l’intérieur, ça n’engage à rien et on a des travaux pour tous les goûts 🙂
Xavier : La porte est ouverte, il reste de la nourriture sur le buffet et en plus, cela n’engage à rien.
Yonnel : Viens vers la lumière, tu en seras récompensé ! Une communauté t’attend, qui ne veut que ton bien… N’aie pas peur, ça ne fait mal qu’un peu, au début ; tu sentiras ensuite une onde de bonheur traverser ton corps…
Don Rico : Qu’ils lisent ma réponse à la question précédente !
Goofy : Tous ceux qui ne rentrent pas sont de la Police Nationale.
Claude : Tu veux une bière ?
GaeliX : Viendez, viendez mais réflechissez bien ! « You can check out any time you like, but you can never leave » (Eagles, Hotel California)
Burbumpa : Je crois savoir que certains ont été appâtés grâce à la bière .. moi on m’a dit : « champagne ! ». Il y en a pour tous les goûts.
Yostral : Petits Schtroumpfs attention ! Fuyez cette maison !
Notes
[1] Crédit photo : Tony the Misfit (Creative Commons By)
[2] FLFEBeC = Front de Libération Framaloguien(ne)s des Exploités Bénévoles en Colère